i'm a survivor. stay alive is my speciality - stefan
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Sujet: i'm a survivor. stay alive is my speciality - stefan Dim 2 Fév - 13:46
i'm a survivor. stay alive is my speciality
Avançant d’un pas rapide, je tentais de conserver un brin de naturel dans ma démarche que je voulais la plus normale possible … Or, comment être calme et naturel lorsqu’on sait que dans la ville où vous venez d’arriver, se taire un vampire originel qui veut votre peau et un autre, pas aussi puissant que vous en force, mais bien plus influent puisque maître des lieux ? J’étais Katherine Pierce bien sûr, j’étais capable de ne pas me faire repérer quand j’arrivais quelque part, même plus que capable, mais je n’étais tout de même pas tranquille. Voilà des siècles que je n’avais pas frôlé le danger ainsi, que je ne m’étais pas aventuré tête baissée vers un lieu où je ne devrais pas être et où il était presque sûr que l’on me tendrait un piège si on apprenait ma venue … De plus, une ville avec autant de sorcières au kilomètre carré, ça ne me plaisait guère. J’avais une rancune tenace contre cette race, en effet, les différentes représentants auxquelles j’avais eu affaire je ne m'étais laissé qu’un souvenir amer en tête … Depuis, j’évitais toute transaction avec cette espèce, histoire d’assurer mes arrières bien sûr. Je finissais par arriver devant un vieil immeuble. Je frappais deux fois avant qu’on ne vienne m’ouvrir. J’affichais une moue énervée avant de dévisager la personne qui venait de m’ouvrir la porte. « Madame LaCroix ? » Demanda la jeune femme. « Une amie souhaite me rendre visite … » Continua-t-elle. « Bien sûr très chère ! Qu’elle entre, j’ai fait du gombo. » Je souriais alors que je passais la porte une fois que la vieille femme eut fini de parler. Je posais mes affaires pour finalement repartir quelques minutes plus tard. J’avais un pied-à-terre maintenant, mais je n’étais pas venue pour repartir si vite, non. Je comptais faire mon grand retour ce soir et ce au sein même de la ville de ce très cher Niklaus Mikaelson.
Attendant patiemment dans une vieille ruelle de la ville, je regardais mes ongles d’un air distrait, tout en surveillant avec discrétion les alentours. J’ai attendu plusieurs heures avant qu’il ne sorte enfin de ce bar dans lequel il était entré. Les rues s’étaient vidées. Je décidais de le prendre en filature, avec toute la discrétion qui m’était dévolue. Ce fut après plusieurs minutes de marche que le fruit de toutes mes attentions finit par prendre une rue étroite et totalement déserte. Je disparaissais dans une ruelle sombre où même la lune n’éclairait pas, pour finalement attendre que l’homme passe devant sans se rendre compte que j’étais présente. « Stefan Salvatore … » Ma voix était neutre. J’avançais, faisant claquer mes talons sur le goudron glacé de la Nouvelle Orléans. Stefan tentait de voir dans le noir qui avait bien pu lui adresser la parole. « Je suis vexée que tu ne puisses pas m’identifier juste au son de ma voix … » Je souriais dans le noir, de ce sourire si caractéristique. Je finissais par me révéler à la lumière des réverbères et aux yeux de Stefan. « Est-ce que je t’ai manqués ? »
Sujet: Re: i'm a survivor. stay alive is my speciality - stefan Dim 2 Fév - 20:25
Katerina Petrova ₰ Stefan Salvatore.
Au cours de ma longue vie, je suis venu à croire que nous sommes liés à jamais à ceux avec qui nous partageons le sang. Et tandis que nous ne pouvons pas choisir notre famille, ce lien peut être notre plus grande force, ou notre regret. Cette triste vérité me hante depuis aussi longtemps que je me souvienne.▲
Cette nuit, sans avertissement préalable, les fragments de rêve devinrent une narration. J'étais condamné visiblement à faire des cauchemars toutes les nuits. Tout commença lorsque je me vis debout au milieu de la place de Mystic Falls, par une nuit étoilée. Le sol était recouvert de plaques de neige durcie. Plusieurs lampes à huile éclairaient la scène. Au bout de la place s’élevait l'église, que sa position par rapport aux boutiques et aux maisons désignait comme le bâtiment le plus important de la communauté. Une statue était dressée au centre de la place. Un groupe d'hommes en costume noir, l'air coléreux, poussait un malheureux vêtu d'une grande tunique noire à capuche. Le visage caché, les hommes le conduisaient au nœud coulant. Quelques-uns portaient de vieux fusils à silex, ceux où la poudre et les balles étaient logées séparément. Il y eu un grondement sourd, pareil à celui d'un séisme. Tandis que tous bondissaient sur leurs pieds et se précipitaient sous les encadrements de portes. Une fissure apparut dans le coin supérieur gauche de la statue.
Trin Trin Un cri aigu retentissait au loin, toutes les personnes agenouillées se bouchèrent les oreilles à l'aide de leurs mains. Paniquée, j'étais bousculé par la foule. Le chef du groupe d'hommes avec une certaine assurance s'approchait de moi. Je le défiais du regard pour lui montrer que je n'avais aucune peur contre lui. « - Stefan, tu devrais rejoindre ton ancienne amante » avec une voix froide. Mon visage grimaçait à la vue de la personne cachée sous le capuchon : Katherine Pierce.
Des yeux remplis de haine et d'un visage d'ange, elle se tenait là à quelques mètres de moi. Inconsciemment je fis un pas pour aller la secourir, mais le chef de la meute me bloquait alors le passage. C'est alors que mes pupilles se rétractèrent, mon visage s'assombrissait et mes crocs étaient sortis. Je me jetais alors sur l'homme pour violemment lui arracher la tête, je me nourrissais ensuite de ses acolytes. Je prenais un certain plaisir dans ce genre de combat quand..
« -Trin Trin était le bruit de mon réveil» disais-je à mi-voix avec un sourire aux lèvre et levant mon verre. La réalité reprenait le dessus, je me souviens alors d'avoir été fiévreux et transpirant. Voila mon rêve de la nuit dernière que je ressassais dans mon esprit au vieux carré à la Nouvellle-Orléans. J'étais seul à ma table, je ne portais guère attention au alentours. Je ne pouvais même pas dire combien de temps j'étais ici, combien de verres j'avais pris. Mais je me sentais plutôt bien et surtout sobre. J'étais quelqu'un qui réfléchissait trop et qui avait cette horrible impression que les choses ne s'étaient pas faite au hasard. Pourquoi avoir rêver de Katherine alors que son destin était parti enterrer six mètres sous terre ? Je n'avais pourtant pas la sensation qu'elle manquait à ma vie, j'avais définitivement tirer un trait sur le joli minois des doubles pourtant. J'essayais de penser à Katherine tout en me noyant dans mon verre. Il n'y avait rien, mes pensées étaient vide, mes yeux scotchaient naïvement ce délicieux liquide. Je fus interrompu par la serveuse qui me demandait gentiment si je souhaitais boire un autre verre. Je refusais avec un mouvement de la tête, mais approchait mon regard tu sien pour lui chuchoter « - Met toi seule dans un pièce, ouvre toi les veines et reviens avec un verre de ton sang en cachant tes blessures, merci » avec un air amusé. Je savais déjà à l'avance que la jeune femme allait mourir de mes mains. J'arrivais parfois à me contrôler, mais il fallait que je sois dans mon bon jour et ce n'était pas le cas. Quelques minutes, elle me servait son verre de sang, je bus quelques gorgée en lui ordonnant de ne plus jamais m'approcher, une facette de ma complexité. Je me levais pour enfiler ma veste en cuir marrons et finir mon verre.
Marchant dans les rues, les lampadaires reflétaient une certaine amertume. Je ne savais pas comment l'expliquer, mais les rues me paraissaient longues et monotones. J'envoyais un texto à Caroline pour lui dire que je rentrerais surement pas ce soir, Depuis qu'elle a emménagé à la Nouvelle-Orléans, son soutien m'était précieux. Mais il me fallait être ailleurs, mon allure était de la même cadence, je me faisais en boucle cette scène des plus étrange. Quand soudain j 'entendais les mots d'une femme dans la pénombre d'une ruelle : « Stefan Salvatore ». Je m’arrêtais net et fronçais alors les sourcils et plissais mes yeux « Je suis vexée que tu ne puisses pas m’identifier juste au son de ma voix … ».« Est-ce que je t’ai manqués ? » J'écarquillais les yeux à la vue de son visage. J'étais sans voix, je ne comprenais pas. Elle était pourtant morte, aurais-je bu un peu trop ? Je dévisageais Katherine et souriait en coin un bref instant pour me secouer la tête. Je pensais avoir rêver et ce n'était pas le cas, je me retrouvais alors dans une situation confuse. Sa dernière question m'achevait, quel ironie du sort ! Il me fallait me protéger et paraître froid et insensible à sa venue. Je m'avançais d'un pas vers sa silhouette et lui lançait un sourire hypocrite :
« - Katherine, tu me semble en pleine forme pour quelqu'un de morte. Comment as tu fais et que fais tu ici? »
Sujet: Re: i'm a survivor. stay alive is my speciality - stefan Jeu 6 Fév - 15:37
i'm a survivor. stay alive is my speciality
Je souriais. Pour quelqu’un de morte … Mais n’étais-je pas déjà morte depuis longtemps déjà ? N’étais-je pas décédée voilà presque cinq cents ans … Ce qu’il y avait d’amusant quand on devenait vampire, c’est qu’on découvrait plusieurs nouveaux sens à plusieurs mots, notamment « mourir », qui devenait finalement une chose très abstraite avec le temps. Un vampire était après tous une créature qui défiait la mort, un cadavre ambulant qui n’en était pas un, un être perdu qui n’avait pas rendu l’âme. Mourir … Un mot bien dérisoire quand on apprenait que l’immortalité était une chose accessible. Je regardais Stefan. N’était-il pas mort lui aussi ? Depuis moins longtemps que moi bien sûr, mais il l’était bel et bien. J’inclinais la tête sur le coter et avançais de quelques pas. « Morte … Vivante … Tout ceci est bien difficile à discerner quand on est vampire. Et apparemment, je ne suis pas la seule à me perdre au sujet de cet état que nous voulons attribuer aux êtres qui nous entourent … » Katherine philosophique. Elle existait, mais ne se manifestait que très peu ou toujours avec les mêmes personnes. C’était Elijah qui m’avait enseigné ce goût pour parler des choses, pour tenter de comprendre le monde qui nous entourait, un homme intelligent et un puits de savoir que j’avais aimé à côtoyer. Malheureusement la vie avait fait qu’il était devenu plus un danger pour moi qu’un atout dans ma manche, du coup je n’avais plus eu vraiment l’occasion de parler avec lui. Je n’avançais plus, plantée là, sur mes talons de quinze centimètres, habillée d’un pantalon aussi serré que je pouvais le supporter, d’une veste en cuir et d’un homme rouge sang outrageusement décolleté. J’étais superbe, comme toujours. J’avais appris à me mettre en valeur, et j’étais sans doute l'un des vampires qui avaient compris que le charme naturel de notre race ne suffisait pas quand il fallait être beau.
« Demande-t-on à un magicien de dévoiler ses tours de magie ? » Je secouais négativement de la tête. « Dans le même esprit, on ne demande pas à Katherine Pierce d’expliquer ses ruses et ses astuces. Sans quoi, que deviendrais-je moi, si tous mes secrets étaient révélés ? » Pas grand-chose de toute évidence. Beaucoup de monde avait voulu me copier durant mon existence, trouver cette façon de faire que j’avais, qui m’étais bien propre. De trouver tous mes alliés, de trouver mes cachettes et de trouver des sortes de manuels des débutants pour comprendre mes manières de faire. Beaucoup avaient essayé, mais personne n’avait réussi. Déjà parce que je ne leur laissais pas le temps de comprendre et ensuite parce que j’avais horreur du plagiat. Je m’avançais de quelques pas, jusqu’à Stefan, je montais délicatement un doigt le long de son torse avant de me mordre la lèvre inférieure. « Je te laisse deviner. » Grand Dieu, ce vampire empestait l’alcool. Il avait dû prendre beaucoup de plaisir dans ce bar, un plaisir bien éphémère, à mon humble avis.
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