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 Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel)

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Anonymous
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MessageSujet: Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel)   Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel) EmptyMar 28 Jan - 14:37


Ezekiel était revenu parmi les vivants – en quelque sorte – grâce à une brèche entre deux mondes. C'était ce qu'il avait comprit lorsque Xander – fantôme et aussi ami proche – lui avait tout expliqué. Le psychologue n'avait pas émit de doutes quant à ce que son ami lui avait raconté. D'une part, c'était un ami, ce qui supposait donc qu'il avait confiance en lui, mais d'autant plus dans le fait qu'il ne disposait plus d'une réelle matérialité. Évidemment, il était bien consistant, il n'était pas sous forme de fumée ou transparent. On était bien loin des légendes contemporaines. Ce qu'il se passait en réalité, c'est qu'il n'avait plus aucun reflet dans les miroirs et plus aucune ombre. Deux phénomènes étranges qui l'avait conforté dans cette idée qu'il était bien mort, mais de nouveau en vie, d'une certaine manière. […] Il refermait une fenêtre de son bureau, pensif. Il se trouvait actuellement à l'hôpital de Mystic Falls, il allait débuter un rendez-vous dans dix minutes à peine. Il avait consulté ses registres mais n'avait trouvé aucun nom. Pourtant, il savait très clairement qu'il avait un rendez-vous, c'était certain. Tant pis, la personne devrait se présenter à lui. Il devait avouer qu'il se sentait assez mal à l'aise dans cette situation. Il aurait pu avant que la personne soit présente, demander quelques renseignements à droite à gauche, histoire d'en savoir un peu plus. Il aurait bien voulu griller une cigarette mais il était sur son lieu de travail, il gérerait le stress d'une autre façon, tant pis. Ce qui l'agaçait le plus, c'était le fait que la personne ne laisse même pas de quoi la contacter. C'était énervant, il devrait donc monter un plan de thérapie au feeling, après cette première rencontre. Ce n'était pas le plus simple pour débuter. Lorsque l'on a des avis externes avant de débuter une consultation, c'est toujours plus simple de savoir s'il faut simplement discuter avec la personne ou bien effectuer des batteries de tests dans le but de diagnostiquer une anomalie cérébrale, et/ou développementale. L'heure approchait et il se décidait de sortir de son bureau, ayant bien prit soin de fermer les stores qui permettait de maintenir son bureau vitré à l'abri des regards indiscrets. Cela dit, il ne s'était pas attendu à tomber nez-à-nez avec cette personne-là.. Son regard, c'est ce qu'il voyait en premier. Il détaillait un instant les traits du visage de cette personne. Il s'agissait d'une jeune femme. Il reculait d'un pas, passant ses mains dans les poches de sa blouse blanche durant quelques secondes puis les retirer pour reprendre. “ Qu'est-ce que tu fout là ? ” C'était la première chose qu'il avait trouvé à dire, d'abord dans un comportement de protection de soi. Il ne s'attendait pas à tomber sur elle. Scarlett Carter, son seul et unique amour. Il l'avait rencontré des années plus tôt, alors qu'ils n'étaient seulement qu'au lycée. Il se décalait, la laissant entrer, refermant la porte derrière elle, presque aussi rapidement que l'action avait eu lieu. “ C'est bien, ça t'amuses de poser des rendez-vous en mode anonyme ? Super.. Je m'attendais pas à tomber sur toi. Je croyais que tu voulais plus me voir ? Au fait, tu remerciera tes potes chasseurs de m'avoir tabassé à mort. Il paraît que quand mon corps a été retrouvé j'étais en train nager dans mon propre sang. J'apprécie toujours la courtoisie de ta bande de dégénérés. ” Bon, autant avouer qu'il commençait la discussion sur l'offensive dans le but de se protéger lui-même. Il l'aimait toujours, c'était certain, il l'avait toujours aimé mais c'était assez difficile de se retrouver devant elle de cette manière. Dans un contexte pareil, il se serait davantage attendu à quelqu'un d'autre, mais maintenant qu'elle était là, autant faire le point. Il l'invitait à s'asseoir d'un geste de la main, allant prendre à son tour place juste en face, croisant les bras. Autre signe de protection de sa propre intégrité.
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MessageSujet: Re: Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel)   Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel) EmptyMer 5 Fév - 15:27




Finding you was so hard, but loving you is easy...

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Voilà plusieurs semaines que je prenais des rendez vous régulier chez un psy, dans le but d'y voir plus clair dans ma tête. J'étais téméraire et déterminée à savoir où est ce que je me positionnais exactement dans ma vie. Tout ça ne serais jamais arrivé sans cette histoire de cure, sans cette chance de pouvoir mettre Maxwell hors du tableau de chasse. Cette psychiatre, le docteur Blackwood avait réussi à me mettre en confiance, et malgré des semaines de séances acharnées, je ne m'étais toujours pas positionnée. Il y avait un truc, dans le fond qui me poussait à changer à l'égard des créatures, puis il y avait la chasseuse qui se bat depuis maintenant plus de six années consécutives. En conclusion, les progrès étaient plutôt minimes. Comme toujours, depuis maintenant plusieurs jours, je prenais une heure le week end et une demi-heure le mardi soir, quand je finissais mon travail à la Mairie. C'était peut être un peut court mais je me devais de prendre toutes les cartes en main. Depuis le temps j'avais appris à venir sans rien, et quand je dis rien ça veut dire aucun poignard dans ma botte retenu par une sangle, aucun pistolet 9mm sous ma veste en cuir, pas de fioles de verveines... Sauf que j'avais reçu un appel m'avertissant que quelqu'un d'autre me prendrait en charge à partir d'aujourd'hui. Ma première pensée avait été de débarquer avec mon artillerie, mais je me suis vite rendu compte de ma paranoïa et j'avais laissé le tout derrière moi. Le seul objet dangereux sur moi était ma ceinture, j'aurais pu étrangler quelqu'un avec, remarque, avec moi n'importe quoi peut devenir assez efficace pour tuer ou torturer.
Je me dirigeais donc vers le cabinet, qui étrangement était le même que celui du la femme blonde qui m'accueillait encore la semaine dernière. Je devrais me renseigner à son sujet, elle avait un bon fond et je commençais à m'attacher. Comme toujours, j'attendais dans la salle d'attente que le docteur me prévienne que je pouvais rentrer. Je déambulais autour de la table basse qui comportait plusieurs magazines et des publicités... Je me retourne sur le ton agressif du docteur qui venait de prendre la parole. Pour qui il se prenait ? C'était un manque de professionnel et de respect tota... Quand je me retourne, le fil de mes pensées est coupé. Je regarde à qui j'avais affaire. C'est impossible. Je respire plus fort que la normal, trop fort et me sens plus déstabilisé que d'habitude. C'était impossible. C'est pourtant avec une démarche rapide et la mâchoire serrée que je m'avance jusque dans le bureau de ce dernier en me dirigeant de suite vers la fenêtre, en l'ouvrant pour respirer à pleins poumons l'air. Et pour voir aussi la hauteur qui me séparait du sol et de l'étage. J'étais définitivement trop en hauteur. Qu'est ce qui m'avait prit aussi de rentrer ?! J'aurais dû tourner les talons dès la minute où j'ai reconnu ce visage mal rasé.
En me décalant de la fenêtre j'écoute que très vaguement ce qu'il dit. Je l'avais vu. Son corps. La joue dans le sang et le regard livide. Il était mort dès la minute où l'autre groupe de chasseurs avec qui je chassais cette nuit là on su de quoi il s'agissait. J'étais encore trop jeune, trop insouciante à l'époque pour bien repérer un loup, si j'avais su je n'aurais jamais mi ce dernier dans ma vie.
-Je sais comment tu es mort. Répondis-je du tac au tac. J'étais là, et je n'ai rien fais pour le défendre.
Je prend ma tête entre mes mains en resserrant mes doigts sur mon front. Il devait y avoir une solution, j'étais forcément en proie à des hallucinations, un truc dans le genre. Je relève la tête, en rigolant et pointant du doigt Ezekiel.
-Tu. Ne peux pas être là. Tu es. Mort.
Je laisse échapper un rire nerveux du plus profond de ma gorge. Les morts ne pouvaient définitivement pas marcher parmi nous. Je l'avais revu quelques jours après histoire d'identifier le corps, comme si j'ignorais ce qu'il était devenu. J'avais du témoigner, ayant était la dernière à l'avoir vu hormis les autres chasseurs. Mais ça personne ne savait. Officiellement, Ezekiel est mort suite aux coups d'une bande de dealers dans les sombres ruelles d'une grande ville...


Scarlett & Ezekiel

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MessageSujet: Re: Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel)   Finding you was so hard, but loving you is easy... (Scarlett & Ezekiel) EmptyJeu 6 Fév - 12:29


Du tac ou tac, comme si cela était parfaitement normal, Scarlett lui répondait qu'elle savait comment il était mort. Sur le coup, il ne préférait rien dire, la voir était déjà un certain choc. Cela dit, bien qu'il restait muet actuellement, ça ne voulait pas dire qu'il ne réfléchissait pas à ses paroles. Les mots de Carter avaient cet impact certain sur le défunt. En gros, elle était au courant de tout, peut-être même depuis le début ? Il n'en savait que trop rien. Elle se mettait à le pointer du doigt, rigolant, expliquant qu'il ne pouvait pas être là, qu'il était mort. Haussant un sourcil, il secouait négativement la tête, soupirant d'exaspération. “ C'est ça.. Moi aussi je suis schizophrène. ” Il levait le bras, se permettant de baisser celui de Scarlett, être pointé du doigt ainsi l'agaçait. “ Écoutes. Aussi bizarre que ça puisse paraître, je suis là. C'est comme si j'étais revenu d'un autre monde. J'ai l'impression de ne jamais être mort. ” Il tentait d'expliquer du mieux qu'il pouvait son nouvel état. Il n'était au courant du fait que les fantômes peuvent revenir. Il ne savait rien de tout cela. C'était avec un léger sourire en coin qu'il s'était de nouveau avancé vers elle. Il se rendait compte à ce moment précis qu'il n'avait jamais oublié les traits de son visage ainsi que sa beauté. “ Si tu permet, je vais te prouver que je suis bien présent, bien mort, du moins en quelque sorte. ” Il se dirigeait de l'autre côté du bureau et ouvrait un placard qui comportait une glace. Il se plaçait devant, sans attendre son consentement ou non. Il voulait juste lui apporter des preuves, qu'elle soit d'accord ou non. Il lui adressait un regard pour être sûr qu'elle le regardait et il fixait ensuite son regard sur le grand miroir. Il voyait simplement les détails de la pièce dans laquelle il était, ainsi que Carter. Lui, il ne se voyait pas. Il prenait ensuite le chemin vers une fenêtre et ouvrait un store pour laisser entrer le soleil. Il lui faisait signe de regarder le sol, avant de reprendre la parole, comme s'il s'agissait d'un diagnostic. “ Pas de reflet, pas d'ombre. Ça peut te paraître con mais je suis un fantôme maintenant que tes potes chasseurs m'ont démonté.. ” Qu'elle le croit ou non, il disait le vérité. Certes il ne voulait pas qu'elle doute de ce qu'il lui disait mais c'était déjà assez compliqué à expliquer. Il lui avait apporté les deux seules preuves qu'il avait, ou du moins qui lui étaient possibles d'apporter. Il venait s'asseoir sur le bureau, la regardant sans rien dire pour l'instant. Il croisait les bras avant de rétorquer. “ Tu venais ici pourquoi à la base ? Je doute sérieusement que tu ai de réels problèmes pathologiques. Tu venais pourquoi en fait ? ” Elle pouvait très bien venir seulement pour être accompagnée psychologiquement, mais il savait très bien qu'elle ne souffrait pas de lésions cérébrales. A moins qu'il n'ait loupé un épisode depuis leur dernière entrevue, qui remonte déjà de plusieurs mois. Il devait admettre que l'ambiance était tendue, il ne savait pas vraiment comment l'aborder depuis tout ce temps. Il avait peur d'être rejeté, mais il savait aussi qu'il avait encore des sentiments pour elle. Il n'avait jamais aimé qu'elle en réalité. Il s'en rendait compte sur le coup. “ Tu sais.. Je t'ai jamais vraiment oublié. Pour tout te dire, j'ai jamais réussi à le faire. Ou à me convaincre de le faire. ” Il ne pensait pas être capable de lui en vouloir pour le fait qu'elle n'ait rien fait contre sa mort. En même temps, il n'était pas abrutit, il savait aussi que si elle serait intervenue, qu'il y auraient eu des conséquences pour elle, d'autant plus qu'il était lycanthrope à l'époque. Maintenant ce n'était plus le cas, il ne souffrait plus de cette malédiction et il espérait qu'elle lui revienne, en tenant compte de cela.
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