« L'entière propriété de la Galerie d'Art reviendra à Alice O'Hara Raventears. La totalité de mon manoir, situé au 32 Last Edge Road sera remit en la possession de Mélinda Jane Jackson-Adams... » J'avais immédiatement déchiré la feuille en terminant d'écrire. Je n'avais aucune idée si ce que j’écrivais était lisible, peut être bien que les deux lignes se chevauchaient. Je faisais une boule entre mes mains, la respiration saccadée par cette idée morbide. Depuis quand j'écrivais un testament déjà ? Un testament de trois lignes vu le nombre de mes proches certes, mais en plus de 100 ans d'existence je n'avais jamais pensé à prendre ce genre d’assurance. Je retenais ma tête basculée en avant entre mes mains, en me frottant les yeux. Mes yeux. C'était étrange d'y penser. La première fois j'avais désespérément tentée de voir quelque chose, je pensais que j'étais dans un rêve, peut être prémonitoire duquel j'avais du mal de m'échapper. J'avais finis par comprendre que j'étais bel et bien réveiller, les yeux ouvert. Mais c'était le néant, les ténèbres, un puits sans fond duquel aucun faisceau de lumière ne parvenait à transpercer cette couche de noirceur. Je continuais de frotter mes yeux quand Trina, mon auxiliaire de vie attitrée entra dans le bureau, me demandant si j'avais besoin d'aide. Son horrible accent espagnol m'aurait, en principe, pousser à être sarcastique envers elle. Mais bizarrement je ne retenais que la gentillesse de la servante. J'avais décliné poliment, tâtant le bureau à la recherche du bouchon de mon stylo plume... Avant de rappeler mon employée. -Je... Mes paroles restèrent quelques instants en suspend, puis je finis par articuler mes mots. Emmène moi à la bibliothèque. Trina ne semblait pas comprendre, logiquement. Pourquoi une aveugle désirait elle se rendre à la bibliothèque ? Pourquoi voudrais-je sortir maintenant, et pas un autre jour ? J'avais passé des semaines chez moi, cherchant un moyen de me soigner moi même... Sans grand succès. Première note de soupçon : comment une sorcière telle que moi ne pouvait pas régler une cécité ? J'avais essayé le sang de vampire -honteusement-, inefficace également. J'avais finis par voir les médecins... Échec monumentale au carré. Même eux semblait perplexe. J'avais finis par en venir à une conclusion : mon mal n'était pas normal. Et étrangement je ne retrouvais plus la trace de cette sorcière vaudoo, je ne pouvais pas non plus la contacter. C'est comme si je ne l'avais jamais rencontré. Pourquoi est ce que je ne m'étais pas rendu à son lieu de travail ? Pourquoi ne l'avais-je pas traqué ? La réponse est pourtant simple : je suis aveugle. Je ne vois plus rien. Et même si ma magie est là elle m'est inutile. Plus que jamais, en un siècle de vie, je ne me suis jamais sentie aussi faible -après ma défaite face aux Originaux-. J'ai du me relever pour faire comprendre à Trina, qui ne disait aucun mots, que je désirais vraiment me rendre à la bibliothèque de Mystic Falls. Elle c'était avancé vers moi pour prendre mon bras et me mettre entre mes mains ma canne. Et devinez de quelle couleur elle était ? Elle n'était pas rose.
Trina m'avait accompagné jusqu'à l’accueil, j'avais demandé ce qu'ils avait en braille... Rien de bien intéressent. Après tout je n'étais pas dans la grande bibliothèque d'Harvard, mais de Mystic Falls. J'avais finalement finis par opter pour le recueil Dagon, de Lovecraft. Et d'ailleurs pourquoi est ce que j'avais voulu venir ici ? Je n'aurais pas pu dire le starbucks pour commander un cappuccino avec plein de chantilly et une gaufre, après tout autant me faire plaisir ? Mais non, j'avais eu la brillante idée de venir lire ici... Je me demandais parfois si je n'étais pas réellement stupide. Je décidais finalement de mettre ce choix là sur mon instinct de sorcière. Je demanda à Trina de m’amener quelque part où je n'aurais pas à bouger si quelqu'un marche avec une énorme pile de livres sur les bras. J'avais donc finis avec mon pauvre bouquin au fond de la bibliothèque. J'avais permis à mon aide personnelle d'aller faire un tour en ville, lui signalant que je l’appellerais quand j'en aurais trop marre.
J'ai finit par ouvrir le livre, passant mes ongles nus, sans vernis, sur les pages en relief.
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Sam 18 Jan - 16:10
Elizabeth & Elena
Eyes are soul's windows
Dire que Caroline me manque serait un euphémisme face au sentiment de vide qui rempli mon coeur et ma maison à présent. Je m'étais habituée à sa présence, à sa voix qui résonne et traverse les murs chaque fois qu'elle débarquait de dehors. Oui, on peut dire que vivre avec elle était la meilleure chose qui me soit arrivée depuis la révélation des vampires mais, elle ne vivait absolument pas la chose de la même façon. La mort de sa mère l'a tiraillé de l'intérieur, a changé sa manière de voir le monde, de me voir, moi... et cela, je l'ai bien compris lors de notre dernière engueulade, celle qui a provoqué son départ quasi immédiat. J'aurai pu m'excuser, revenir vers elle les bras ouverts pour la couvrir le câlins -comme à notre habitude- mais, faut croire qu'il n'y a pas qu'elle qui a changé avec le temps. Je ne voyais pas pourquoi j'avais à m'excuser et, à vrai dire, je ne vois toujours pas pourquoi j'aurai à le faire. Oui, j'ai pardonné les erreurs d'Elijah, mais cela ne regarde que moi. Je ne suis pas parfaite non plus, personne ne l'est. Caroline devrait être en mesure de le comprendre, non ? Enfin bref. Elle est partie maintenant et, pour tout vous dire, je ne sais même pas où est-ce qu'elle s'en est allée... Elle n'a laissé aucun message, aucun post-it avec un simple "au revoir" d'écrit dessus. Rien. Est-ce comme cela qu'une amitié de 18 ans doit se finir ? Je ne le sais pas, je ne le sais plus...
J'ai fini par partir de la maison. Le silence me rendait folle donc, je suis sortie sans même me demander où j'allais et, inconsciemment, c'est à la bibliothèque que je me suis rendue, va savoir pourquoi... La dernière fois que je m'y suis rendue, je cherchais des informations pour Maxwell. La cure est une chose qui lui redonne de l'espoir et, étant mon meilleur ami depuis toujours, je ne peux qu'être heureuse pour lui s'il arrive à mettre la main dessus. Il mérite de retrouver son "humanité", d'avoir une vie normale ; il le mérite vraiment. Ce jour là, j'étais à la recherche d'informations sur la fameuse cure lorsque je suis tombée sur Elijah - disons plutôt qu'il est tombé sur moi mais, peu importe. Autant vous dire que j'ai aussitôt laissé tomber mes recherches... Je me dirige de suite vers ma même allée que la dernière fois, sans même prendre le soin de chercher une place. S'il faut que je m'assois par terre dans un coin, je le ferais sans hésiter. Au contraire, je dirais même que je préférerais ça aux regards insistants des habitants de cette ville depuis la grande déclaration de Kol au bal des fondateurs. Bon sang... je ne comprends toujours pas pourquoi, pourquoi est-ce qu'il a tout fichu en l'air en annonçant notre l'existence comme ça. Avait-il besoin de se faire remarquer ? A la limite, cela ne m'étonne pas trop mais, de là à commettre un meurtre en direct ?! Pauvre Lizzie... elle ne méritait pas ce qui lui est arrivé ce soir là. Ce qui me ramène à nouveau à Caroline. Elle non plus ne méritait pas ce qui lui est arrivé... et je m'en veut de ne pas avoir été là pour elle, de ne pas avoir joué mon rôle d'ami mieux que ça.
Revenant sur mes pas -avec mon livre à la main- je balaye la pièce du regard lorsqu'une odeur attire particulièrement mon attention. Ce n'est pas forcément un parfum, ni même un type de shampoing en particulier mais, bel et bien l'odeur fraîche et naturelle de quelqu'un que je reconnais aussitôt. Elizabeth Lafay est dans la place, mais où ? Je la cherche des yeux avant de la trouver, au fond de la salle. Tiens donc... " Elizabeth... ? " demande-je timidement, avant même d'arriver à sa hauteur. " Mlle Lafay ? " Je me demande bêtement ce qu'elle fait là lorsque j'aperçois le livre qu'elle tient sous ses doigts. Mon visage trahit ma surprise mais, je reste d'autant plus silencieuse. Je me souviens que Elizabeth était la professeur préférée de mon frère, qu'elle était aussi une sorcière de renom mais, je ne me souviens absolument pas qu'elle ait une passion particulière pour les livres en braille. " Je peux m’asseoir près de vous ? " Le vouvoiement est de mise. Faut avouer que nous ne sommes pas amies à proprement parler... pas encore.
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Sam 18 Jan - 17:02
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Elizabeth & Elena
∞ Eyes are soul's windows
Depuis combien de temps n'avais je pas lu un livre ? Je me rend compte que le maquillage et les parfums ont pris tellement de place dans ma vie que je n'ai plus eu le temps de me retourner à ce que j'avais l'habitude de faire ; à savoir lire des romans, écrire des poèmes, dessiner des portraits, peindre des paysages... Plus j'y pense plus j'ai l'impression d'être l'une de ces adolescentes qui laisse tomber son yo-yo en découvrant le magasin kiko. Oui, il semblerait donc que le rose, le mauve, Versace et Dolce Vita ont prit bien trop d'importance dans ma vie ces dernières années. « J'entends un bruit à ma porte. Comme si un gigantesque corps rampant s'était glissé jusque chez moi. Il ne me trouve pas. Mon Dieu!cette main ! La fenêtre ! La fenêtre ! » Je continue de parcourir la page du doigt, sans trouver la suite. J'avais même oublié le talent qu'avait Lovecraft à vous laisser sur le cul à la fin de l'une de ses nouvelles et, honte à moi de ne pas l'avoir lu plus tôt, Dagon n'est pas une exception. C'est l'écrivain en personne qui m'a enseigné à lire le braille, en Angleterre vers les années 1920. Un homme charmant, étrange certes, mais charmant. Je n'aurais jamais imaginé, quelques mois plutôt que j'aurais à utiliser mes connaissances sur le braille... Mais il semblerait qu'au siècle dernier, j'étais plus prévoyante qu'aujourd'hui. C'est fou comme la haine, l'affliction, la soif de pouvoir peut vous éloigner de qui vous êtes vraiment.
Comprenant que cette dernière phrase et la fin de la nouvelle, je tourne la page pour enchaîner avec Herbert West, réanimateur. Mais même si en principe Howard Phillips a un don pour vous captiver, ce n'est pas l'effet que procure les pages en ce moment pour ma personne. Je pense que c'est normal... Ma tête est plus remplit d'interrogations cherchant à se frayer un chemins dans le monde de la magie, afin de guérir une bonne fois pour toute cette cécité. Téméraire oui, je m'accrochais à cette idée qu'un sort existait. Si la médecine humaine ne pouvait m'aider, alors la magie était ma seule issus. Et si je perdais de vue cette détermination, alors je ne sais pas trop comment je serais amené à réagir. Et non, je n'espère pas retrouver la vue pour pouvoir choisir la couleur de mon tailleur ou le ton de mon rouge à lèvres, mais pour voir tout simplement, n'importe quoi. La lumière du soleil peut vous éblouir, tandis que les ténèbres d'un aveuglement vous pétrifie, vous vide lentement comme si le monde, l'endroit dans lequel vous vous trouvez n'était qu'une vague chimère pour vous permettre de vous dire que vous existez, que vous êtes là. C'est exactement l'impression que je là. De ne pas exister, et aussi fou que ça puisse paraître, ce fichu livre en braille me rattache au monde en me rappelant que je n'en ai pas finis avec Mystic Falls.
Tournant la page, je sens nettement quelque chose qui se profile autour de moi, comme une sorte de secousse dans ma tête. Je n'ai pas à patienter bien longtemps pour comprendre qu'il s'agit d'un vampire. Mais lequel ? J'avais tellement de personne qui désiraient me voir morte ou en position de faiblesse pour m'achever... Ou peut être qu'il s'agissait d'un simple vampire comme il en existe tellement à Mystic Falls. Mes lunettes de soleil servant à cacher mes yeux sont juste à côté de moi, sur la table et je garde la tête bien penchée, resserrant le livre entre mes doigts pour faire profil bas. Ce n'est qu'une fois que j'entends mon nom que je daigne relever la tête. Signe totalement stupide puisque dans tous les cas, je ne pouvais me fier qu'à la voix. C'était une femme, à la voix hésitante, distante peut être. Un timbre teintée habituellement d'une certaine joie et d'optimisme j'en conclue, mais qui est pourtant en ce moment ternie. Ce n'est qu'une fois la seconde appellation relâchée que je met un doigt sur l'identité de l’individu. Elena Gilbert. La voix viens de ma gauche, mais je ne tourne pas le regard, à quoi bon ? A la place j'esquisse un léger sourire en coin, comme j'avais l'habitude d'en faire quand je croisais le chemin d'une vieille connaissance ou autre, mais quelque chose me dit que mon habituel sourire en coin n'a plus le même effet. Elena Gilbert fait partie de ceux qui représentent un espoir pour sa race selon moi. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de rencontrer avant elle un vampire doué d'humanité. Or j'avais vu cette lumière au plus profond de ses yeux dès notre confrontation au Mystic Grill, il y a deux ans. Je n'avais jamais su repérer un vampire à ce moment là, Elena fut la première créature de la nuit que je sus reconnaître et ce n'est pas une sensation de dégoût ou de dédain qui m'indiqua sa nature, mais bel et bien sa pureté, celle qui n'avait pas disparu lors de sa transition. Et en ce moment présent, bien que je ne pouvais pas revoir à nouveau cette étincelle dans ses yeux, je pouvais sentir comme une sorte de chaleur environnait les lieux. C'était réellement déstabilisant. Je hoche la tête pour lui indiquer qu'elle pouvait s'asseoir à mes côtés, et d'un geste maladroit je tend mon bras gauche pour tâté la chaise près de moi, afin d'attraper mon sac desigual et libérer la chaise. -Comment te portes tu depuis la dernière fois que j'ai croisé ta route ? La dernière fois que j'avais croisé Elena revenait au Bal des Familles Fondatrices de la ville, je m'étais prise le bec avec Klaus et sans l’intervention de la jeune orpheline je ferais sans doute pousser les pissenlits dans le cimetière de Mystic Falls. Non pas qu'Elena et moi étions de grandes amies, loin de là. J'avais essayé de tuer les siens tandis qu'elle désirait renvoyer les miens. Mais nous pouvions aussi dire que nous avions toute deux souhaiter protéger les notre de certaine menace. Pourtant j'avais fais impasse sur ce que je savais des plans de Ruth en lui intimant fermement de quitter les lieux pour protéger ses proches. Aujourd'hui l'homme qu'elle aimait était le porte-paroles officiel de la communauté des vampires, comment se dernier réagirait il si il savait que celle qui partageait son cœur discutait en ce moment même avec l'une de sorcières qui c'était mise contre lui avec autant de rage que de dégoût ? Bref, nous n'avions pas étant dans les mêmes clans, mais je pense que même ayant appartenu à deux clans différents, nous avions su voir en quelque sorte le meilleur des deux clans. -Qu'est ce que tu lis ? J'espère que ce n'est pas pour autant que tu négliges tes œuvres d'art n'est ce pas ? Je me voulais amicale, certes, mais pas dans le but de faire pitié. Je ne voulais pas que les gens se disent que je ramenais moins ma gueule maintenant que j'étais aveugle, Elena était juste l'exception qui méritait que je lui accorde mon respect, c'est tout. Si il avait s'agit d'un autre vampire, j'aurais sans doute sentis qu'il n'étais pas pure comme cette dernière, et j'étais à peut près sûre que je pouvais encore orienter un anévrisme sur un de ces êtres qui me cherchaient. -Comment vas ton frère au passage ?
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Dim 19 Jan - 0:45
Elizabeth & Elena
Eyes are soul's windows
Réellement surprise, je fronce les sourcils en constatant les doigts "nus" d'Elizabeth. Où est passé le vernis flashi qui la caractérise ? Je m'avance d'avantage, et au moment où elle enlève son sac pour me désigner la chaise, j'ai comme un frisson qui me parcourt la colonne vertébrale. " Comment te portes tu depuis la dernière fois que j'ai croisé ta route ? " Je me racle timidement la gorge et cela malgré moi. La femme que j'ai devant moi ne ressemblent en rien à la femme que j'ai laissé derrière moi le jour du bal des fondateurs. L'espace d'un instant, je me dis que je fais erreur, que je rêve surement mais... en prenant place près d'elle, en la dévisageant instinctivement, je me rends compte que je ne rêve pas. Et cela me serre le coeur si fort que j'en ai le souffle coupé. Que lui est-il arrivé ... ? Je la fixe toujours, lorsque je me souviens que je n'ai pas répondu à sa question. Je me racle la gorge à nouveau avant de répondre, comme si rien était. " Mieux. Je vais mieux, merci. " Ma politesse me pousse à demander et vous mais, la situation préfère me clouer le bec. Je dépose mon livre sur la table et mon sac près de moi, à même le parterre. J'ai encore du mal à croire ce qui se passe, si bien que je refuse de me tourner de suite vers l'ancienne professeur de mon frère. Faut dire que le fait qu'elle soit une ennemie passive ne m'aide en rien mais, cela n'aurait jamais été une excuse suffisante pour m'empêcher de lui parler en temps normal. Je suis mal à l'aise, voilà tout. Cela dit, j'essaye quand même de faire comme si rien était. J'ouvre mon libre et met mon nez dedans, m'efforçant d'avoir l'air occupée. Ce n'est que lorsque j'entends de nouveau sa voix que je me fais violence et me tourne à nouveau vers elle. Son visage affiche une tendresse naturelle, une tendresse que je n'avais encore jamais remarqué. " Qu'est ce que tu lis ? " Mes paupières se mettent à battre à cent à l'heure lorsque je me rends compte que je la fixais encore grossièrement. Je jette un regard furtif à mon livre avant de lui répondre gentillement. " Un recueil de témoignages... sur les loups et leurs origines. " J'avais hésité à achever ma phrase mais, à quoi bon lui cacher la vérité ? Lafay est une sorcière et, comme toute sorcière et tout autre créature surnaturelle, elle a du entendre parler de la grotte. " J'espère que ce n'est pas pour autant que tu négliges tes œuvres d'art n'est ce pas ? " Un léger rire m'échappe mais, rien de malpoli. " Oh... vous savez bien, Jérémy a toujours été plus doué que moi pour ces choses là. Vous lui manquez d'ailleurs, il vous adorait. " Mais cela, je lui avait déjà dit, la dernière fois que l'on s'est vu. Cela me semble si loin et si proche à la fois... " Comment vas ton frère au passage ? " " Bien. " réponds-je au tac au tac. " Il va bien. " Mais ce n'est pas la santé de mon frère qui m'importe en ce moment même. Lorsque je regarde la sorcière que j'ai devant moi, j'ai l'impression de ne voir que l'ombre d'elle même et, pourtant, elle ne m'a jamais semblé aussi naturelle. Je me surprends même à la trouver sublime sans tout son maquillage et artifices habituels. " Qu'est-ce qui vous est arrivé ? " Oups. C'est complètement sorti tout seul, et je le regrette aussitôt. J'avalant ma salive, je m'excuse aussitôt. " Je ne voulais pas dire ça, je... Je vous ai connu plus coquette que cela. " finis-je par dire, voulant me montrer plus drôle que touchée par son nouvel handicap.
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Jeu 23 Jan - 21:19
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Elizabeth & Elena
∞ Eyes are soul's windows
Une fois l'impact de mon sac, m'affirmant que cet accessoire est à ma même hauteur -plus bas qu'à terre-, je me décide à retourner le livre que je lisais pour porter mon attention sur les mots d'Elena. Le court moment de silence qui précède sa réponse ma laisse bien sûre comprendre que cette dernière devait sans doutes être gênée, peut être même oppressée. Non pas par ma présence, j'étais à peut près certaine qu'elle savait que je ne tenterais au grand jamais rien contre elle, mais de part ma situation. Je n'avais aucune idée de l'état dans lesquels se trouvait ma masse de cheveux roux. La première chose qui devait choquer était qu'à la place de laisser cascader dans mon dos de parfaites boucles, j'avais noué mes cheveux avec un ruban noir, laissant place à une triste queue de cheval. Quand au style vestimentaire ? Je n'avais aucune idée de ce que je portais sur mon dos, du moins pas précisément. Hors de question de demander à Trina : c'était bien le comble pour moi de demander quel vêtement je tenais entre mes doigts : je fréquentais Donatella Versace, j'avais fais la une de la dernière fragrance de Mugler à Paris... Bref, j'avais beau être réduit au stade de grand mère je n'allais pas laisser derrière moi mon sens inouïe de la mode. Bref, et donc je continue ma minute mode : à en juger de la textures en soi, il devait forcément s'agir d'une robe, sans doute la blanche avec quelques motifs floraux noirs. Mais encore une fois je n'avais aucune idée de quoi j'avais l'air;mais du moment que Trina ne me retenait pas, cela devait dire que j'étais encore digne à sortir en publique. Mais le plus perturbant devait sans doute être mes doigts nus, sans couche de vernis rose, violet ou rouge. Bref. Son raclement de gorge me fais vite sortir de ma rêverie et ne fais qu'affirmer ce que je pensais : elle était sérieusement gênée. Elle allait mieux ? Vraiment ? Difficile à croire, sa nervosité était presque palpable. Mais je me garde d'en parler, je n'étais pas une grande amie après tout, encore moins la conseillère ou la confidente.
Ah, oui. Il semblerait que les loups soient l'attraction du moment pour l'autre côté de la Terre. Je parle bien sûre du monde surnaturel, les humains pensaient savoir tellement de choses alors qu'ils ne savent pas le quart de ce nous sommes. Et il semblerait que maintenant, ça soit aux loups d'avoir leur heures de gloire, si bien qu'il ne fallait pas être aveugle -jeux de mots- pour remarquer que vampires, sorcières et même hybrides s'activaient autour de quelque chose qui ne regardaient que les loups. J'avais l'impression que mon esprit marchait au ralenti, que j'avais du mal à cerner ses paroles et mettait plus de temps à capter le sens de ses phrases. -Allons allons, pas de modestie. Tu représentes une œuvre d'art à toi seule, un espoir, le levé de quelque chose qui serait calmer de faire bousculer de nombreuses choses dans les recoins de petits esprits, la Naissance de Vénus ne serait qu'une pâle copie à côté du phénomène que tu peut représenter Elena Gilbert... Je me rend alors compte que je ne prends plus le temps de respirer et que je serrais le livre que je lisais plus tôt d'une poigne de fer. Ce n'est qu'en me rendant compte de la situation que je reprends mon souffle, légèrement secouée. Ça avait tout l'air d'une prémonition, ou un truc dans le genre. Le genre de truc que je n'avais jamais exploité auparavant. -Excuse moi... J'appuie mon dos contre le dossier de la chaise, cherchant d'une main hésitante sur la table la paire de lunettes de soleil qui recouvre mes yeux verts. Je sentais nettement qu'ils avaient perdu un certain éclat, mais ce n'était pas le plus important : est ce que je venais de passer pour Trelawnay de Harry Potter ? Je m'apprête à rattraper cette erreur de ma part en rassemblant les quelques informations que je sais au sujet des loups garou, après tout ils étaient aussi anciens que nous, les sorcières. Nous étions étroitement liés à eux : nous sommes les deux enfants de la nature, les deux face d'une même pièce. Mais avant même que je puisse exposer mes connaissances sur le sujet, mon ancienne élève me coupe nette en me questionnant. Et malgré le gêne provoquée par la question, cela me fait sourire, Elena Gilbert et son habituelle gêne face aux situations les plus délicates, qui ne faisait qu'accentuer la chaleur se dégageant d'elle. -Il semblerait que l'un de mes ennemis ai décidé de me montrer que même si je suis puissante, je n'en reste pas moins vulnérable... En cherchant bien mes mots, je me suis penché de nouveau sur la table en bois, enfilant mes lunettes et pour me rapprocher de la jeune vampire. Je n'avais aucune idée de ce que je comptais dire, mais c'était comme un sentiment qui m'aiguillait sur une piste qu'Elena devait savoir l'implication de Marie Laveau à Mystic Falls. -Cette femme... Elle est là, à Mystic Falls depuis très longtemps... Elle a quitté la Louisiane il y a quelques années, elle a toujours était discrète et j'ai cru pouvoir la rallier à moi... Je laisse échapper un rire niais en baissant la tête honteusement. Elle est dangereuse, pas dans le sens de sa magie. Bien qu'elle doit avoir un bon niveau au point de m'ôter la vue, mais je suis prête à parier ce qui me reste que cette sorcière a avoir avec ton beau-frère favoris. Méfie toi d'elle si tu la croises. D'abord hésitante, j'ai posé ma main sur la table, paume ouverte pour inviter Miss Gilbert à rentrer en contact avec mes doigts. Je comprendrais qu'elle refuse, dieu sait ce qu'une sorcière comme moi pouvait faire à un jeune vampire comme elle, qui aime celui contre qui je me suis battue comme un démon il y a deux ans. Mais dans tout les cas j'allais devoir avoir une discussion à propos du meilleur ennemi du vampire qui a tendance à faire chier le voisinage les soirs de pleine lune...[/color]
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Ven 24 Jan - 17:39
Elizabeth & Elena
Eyes are soul's windows
" Allons allons, pas de modestie. Tu représentes une œuvre d'art à toi seule, un espoir, le levé de quelque chose qui serait calmer de faire bousculer de nombreuses choses dans les recoins de petits esprits, la Naissance de Vénus ne serait qu'une pâle copie à côté du phénomène que tu peut représenter Elena Gilbert... " Si je n'avais pas autant de respect pour la sorcière qu'est Lafay, j'aurai surement éclater de rire. Au lieu de ça, je me sens rougir comme pas permis. Je ne comprends pas ce qui lui fait dire ça ; je n'ai jamais compris ce qu'elle voyait de si grand et puissant en moi d'ailleurs. Elle ne s'est jamais cachée de me porter une certaine admiration mais, de mon côté, je ne vois pas ce qu'elle me trouve de ci exceptionnel... J'ai une vie -presque- banale, des amis -presque- normaux... Puis, la Naissance de Vénus ? vraiment ? J'essaye de visualiser l'oeuvre un instant, fixant mes mains comme signe de nervosité et malaise. " N'exagérons rien non plus. " dis-je d'un ton amusé mais sincère. " Je n'ai pas toujours fait les bons choix... et faut croire que j'ai été assez bête pour ne pas prendre en compte les conseils des personnes que j'aime. " Un pincement au coeur, je pense à Caroline qui s'en est allé sans un mot ni même un regard en arrière. " Puis, je me vois mal poser toute nue, en plein milieu d'un coquillage. " J'essaye de dédramatiser la chose mais, elle a surement déjà détecté la tristesse dans le timbre de ma voix. " Excuse moi... " " Non, c'est moi. " Je me tortille sur ma chaise avant d'ouvrir le bouquin devant moi - plus pour la forme que pour le lire. La nouvelle facette que je vois de la sorcière me perturbe et, je ne peux rester longtemps sans lui poser the question. " Il semblerait que l'un de mes ennemis ai décidé de me montrer que même si je suis puissante, je n'en reste pas moins vulnérable... " Personne ne l'est... " Klaus ? " demande-je dans un murmure, en connaissant d'avance la réponse. Néanmoins, la sienne ne fut pas celle que j'attendais. " Cette femme... " Femme ? Je lève un sourcil, plus tellement sûre de la suivre vraiment. " Elle est là, à Mystic Falls depuis très longtemps... Elle a quitté la Louisiane il y a quelques années, elle a toujours était discrète et j'ai cru pouvoir la rallier à moi... " Woww... doucement ! Je ne comprends rien donc, dans un élan de compassion, je prends les mains d'Elizabeth dans les miennes. " Elle est dangereuse, pas dans le sens de sa magie. Bien qu'elle doit avoir un bon niveau au point de m'ôter la vue, mais je suis prête à parier ce qui me reste que cette sorcière a avoir avec ton beau-frère favori. " J’entrouvre la bouche pour protester mais, aucun son n'en sort. Klaus, beau-frère ? Oui. Mais beau-frère préféré ? Non, pas vraiment. " Méfie toi d'elle si tu la croises. " " Mais... qui ? Klaus aurait-il rallié des sorcières à sa cause ? " Je lâche un soupire désespéré. " Faudrait déjà qu'il en ai une qui soit valable... " Je lâche les mains de la sorcière pour me tourner vers la table. " On m'a pourtant dit que Klaus en avait fini avec Mystic Falls. Je ne comprends pas... Que s'est-il passé depuis le bal des Fondateurs ? " Aux dernières nouvelles, Elizabeth avait provoqué l'Hybride au point qu'il ne soit prêt à la tuer. Certes, il lui en faut général très peu pour cela mais, j'étais là, j'ai vu à quel point il la voulait morte et enterrée. " Klaus n'est pas du genre à toucher sa cible sans l'achever. Vous avez de la chance d'être encore en vie... "
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Sam 25 Jan - 11:53
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Elizabeth & Elena
∞ Eyes are soul's windows
Elena étant sans aucun doute une jeune femme très intelligente, je ne comprends pas pourquoi elle ne se rend pas compte du message qu'elle peut apporté dans un monde d'extrémisme envers les vampires, tous comme elle a fait avec moi. Qui sait, peut être que si je n'avais pas cette humanité en elle, je l'aurais sans aucun doute tuer dès la minute où j'ai appris qu'elle était un vampire. Mais elle était la compagne du porte-paroles des vampires non ? C'est sans doutes le commencement de la prise de conscience envers les Hommes par Elena Gilbert. Je ne suis pas dupe, le monde non plus. On sait tous que des textes de lois, des banques de sang, une Inquisition, des exécutions en publics ne retiendront pas longtemps les vampires de s'élever avec le monde Surnaturel. Jadis quand les sorcières ont frôlées l'extinction totale, elles ont réussi à se faire oublier. Maintenant, un vampire qui vide l'artère d'un homme se retrouve sur youtube dans la minute, l’exécution d'un vampire est retranscrite en direct dans toutes les langues du monde... Et après ? D’abord les vampires, ensuite ça sera les loups qui font beaucoup parler d'eux avec cette histoire de Cure à être révéler. Et qui restera-t-il ? Les Sorcières. C'est déjà étonnant que les vampires ne nous ont pas sollicités pour les sortir de cette merde ou même qu'ils ne nous aient pas balancés ! Il y a aura certes des mots dans les deux camps, mais le terme de Guerre ne pourra être employé tout simplement parce que le mot « guerre » signifie que les deux parties ont leurs chances de gagner. Vampires, loups, sorcières et hybrides vont ils vraiment être massacré par des Mortels ? Je ne pense pas cela... Et il serait favorable que le monde n'en vienne pas à ce point là. Je bouge ma tête comme signe de négation pour lui faire comprendre mon point de vue. -Est ce que tu crois au destin ? Je crois que tous nos actes et choses qui nous arrivent font partie d'un plan crée par une chose bien supérieurs aux Hommes et créatures surnaturelles. Je souris en coin avant de continuer. Le karma doit me retomber sur la face dans mon cas, mais toi... Je reprend une mimique sérieuse. D'après ce que je peux savoir de toi je suis quasiment sûre et certaine que tout chose qui t’arrive font partie d'une œuvre destinée à être exposer aux yeux du monde. Une œuvre si délicate qu'un flash pourrait la détériorer mais qui pourtant aura l'effet d'une bombe. Elle a beau essayer d'alléger la situation de sa voix douce et de quelques répliques amusantes, cela ne suffit pas à masquer ses émotions négatives. Et non, pour une fois que Klaus n'est pas la personne qui s'en est pris directement à moi... Même si je me doute qu'il ne doit pas être blanc comme neige dans cette histoire. Et lui offrir ma main n'est pas un simple geste de compassion. Si tôt je sens ses doigts effleurer ma paume, j’établis dans ma tête l'image de la sorcière vaudoo, avec ses longues tresses retombant droitement dans son dos, son visage allongé et sa peau sombre, et je transmet cette image là à Elena, au moins elle saura à qui elle a affaire si elle croise son chemin, je doute qu'étant hors jeux pour un petit moment Marie Laveau se tournera les pouces, elle profitera bien de mon handicape pour me mettre des bâtons dans les roues, avec Klaus si mon intuition de sorcière est bonne.
Quand elle relâche ma main, je comprends bien qu'elle a du mal à saisir le sens de ce que je dis, c'est normal. -Marie Laveau, une figure emblématique de la Nouvelle-Orléans. Les gens pensent qu'elle est inhumée au cimetière saint Louis numéro 1... Pourtant elle est restée en ville pendant de très longues années, agissant comme une sorte de balances en aidant les siens et en punissant les criminels. Mais il semblerait qu'elle a bien changé avec le temps. Elle est vite devenue avide d'immortalité, elle aurait pu devenir un vampire mais elle voulait conserver ses pouvoirs. Elle a trouvé un moyen de transporter son âme dans des corps différents avec l'aide d'autres sorcières. Je pensais qu'en lui offrant un corps pour continuer de vivre elle me serait redevable... Je me suis amèrement trompée sur son compte. Elle est folle et dangereuse, c'est elle qui a éveillé le culte du vaudoo en Nouvelle-Orléans, il y a quelques siècles de cela. Et comme si la présence de Marry Warren, la plus puissante sorcière que le monde n'ai jamais connue après Mélinda, il fallait que cette ville ai sur le dos la Reine des Arts Païens. Mais je me garde d'évoquer la sorcière fantôme devant la jeune Gilbert, elle sait à quel point elle est dangereuse face aux vampires et je préfère ne pas lui remémorer les événements d'il y a deux ans. J'écoute attentivement les mots de la jeune vampire, Klaus était en Nouvelle-Orléans pour reprendre ce qui lui revient de droit, pour reprendre la ville que Marcel avait conservé comme capitale des vampires. J'aurais voulu rester pour aider Marcel à faire face à son créateur mais suite à une série d’événements tragiques je me suis vue obligé de quitter la Louisiane... Je ne doute pas des capacités de Marcel à résister à un ennemi, donc dans un sens plus Klaus se tiendra éloigné de Mystic Falls, mieux ça sera. Je devais impérativement recouvrir la vue, rien ne l'empêchait de débarquer et avoir ma peau pour de bon... Mais comme le dit Elena, j'ai de la chance de survivre. Et cette remarque me fait sourire doucement. -De la chance oui. Du pouvoir aussi. Klaus est intelligent, il sait que je ne suis pas une sorcière de 18 ans qui découvre ses pouvoirs, il doit faire un minimum attention avant de s'en prendre à une sorcière de mon rang... Mais cette fichue cécité représente le point noir idéal pour lui permettre de m'infliger un coup fatal... Je vais devoir être plus sensible à ce qui m'entoure je pense. J'avais remarqué que depuis que j'étais aveugle, j'étais plus sensible à des pressentiments qui s’avéraient souvent juste. Plus tôt j'avais décidé d'aller à la bibliothèque, je ne sais pas trop pourquoi, et qui j'y retrouve ? Elena. Je percevais également des choses comme certaine émotion, ce genre de truc qui me permet de mettre un doigt sur l'identité de ceux qui m'entourent même si je suis incapable de distinguer leurs visages. -Et pour répondre à ta question, il semblerait que Klaus n'es pas fan de ceux qui se mettent en travers de son chemin. Mais je pense que tout le monde devrait s'opposer à Klaus si c'est pour protéger ou aider une personne qui en vaille la peine. Je n'ai pas peur de Klaus. Faux. A l'époque du bal des fondateurs, c'était vrai. Mais maintenant évaluons la situation : j'avais ma nièce qui comptait plus que tout à mes yeux ; Marcel qui était mon plus vieil ami, un confident ; Mélinda qui est assez puissante pour rompre Klaus mais qui reste mon amie la plus proche... J'avais des faiblesses maintenant, et le bâtard d'Esther pouvait parfaitement les utiliser pour me briser. -Et puis... Il était à deux doigts de me voir mourir lors d'un bal en Nouvelle-Orléans, mais je suis passer entre les mailles du filet, ce qui ne doit qu'accentuer la rage que porte cette bête à mon égard. Enfin... Ne parlons pas de malheur, cette créature pourrait nous entendre et débarquer en une fraction de secondes. A propos de cette Cure... A tu une idée de par où commencer ?
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Lun 27 Jan - 14:09
Elizabeth & Elena
Eyes are soul's windows
"Est ce que tu crois au destin ? " J'entrouvre ma bouche, dans un moment d'hésitation. " J'avoue que je ne sais pas vraiment quoi répondre à ça... parce que si c'est le destin qui prévoit tout ce qui nous arrive, non, je préfère ne pas y croire. " Mes yeux se perdent dans le reflet de ses lunettes noires un instant. Est-ce que je crois moi-même à ce que je viens de dire ? Non, pas vraiment. Il m'est impossible de croire qu'une forte supérieur ne soit pas là, au dessus de nos têtes, pour jouer avec nos vies et ce qu'elle nous inspirent. " Je crois que tous nos actes et choses qui nous arrivent font partie d'un plan crée par une chose bien supérieurs aux Hommes et créatures surnaturelles. Je souris en coin avant de continuer. -aurait-elle lu dans mes pensées ? nan, cela aussi c'est impossible- Le karma doit me retomber sur la face dans mon cas, mais toi... D'après ce que je peux savoir de toi je suis quasiment sûre et certaine que tout chose qui t’arrive font partie d'une œuvre destinée à être exposer aux yeux du monde. Une œuvre si délicate qu'un flash pourrait la détériorer mais qui pourtant aura l'effet d'une bombe. " Je secoue la tête doucement. " Non, je n'ai pas envie de croire que la mort de mes parents, celle de Jenna, d'Alaric... je n'ai pas envie qu'ils soient morts pour que cela me rende... meilleure ? " Je ne sais pas si le mot est bien choisi mais, peu importe. Au moment où je lui prends les mains, une décharge électrique -aussi douce que puissante- me traverse la colonne vertébrale pour atteindre mon cerveau avec des images qui me surprennent au premier abord. Une femme que je ne connais pas est là, devant moi. Je la dévisage un instant, avant de comprendre que j'ai les yeux fermés et qu'il ne s'agissait que d'un mirage. " Marie Laveau, une figure emblématique de la Nouvelle-Orléans. Les gens pensent qu'elle est inhumée au cimetière saint Louis numéro 1... Pourtant elle est restée en ville pendant de très longues années [...] Je me suis amèrement trompée sur son compte. Elle est folle et dangereuse, c'est elle qui a éveillé le culte du vaudoo en Nouvelle-Orléans, il y a quelques siècles de cela. " J'avoue que je ne comprends pas... [...] " Et pour répondre à ta question, il semblerait que Klaus n'es pas fan de ceux qui se mettent en travers de son chemin. -je lève les yeux au ciel malgré moi, je suis bien placée pour le savoir après tout- Mais je pense que tout le monde devrait s'opposer à Klaus si c'est pour protéger ou aider une personne qui en vaille la peine. Je n'ai pas peur de Klaus. " " Moi non plus. " dis-je un plus sèchement que je ne l'aurai voulu. " S'il y a une personne qui doit le haïr pour tout ce qu'il lui a fait, c'est bien moi. Je n'ai peut-être pas perdu la vue mais, j'ai perdu tout ce qui m'était cher à cause de lui. " Ma voix est distincte mais, mes yeux se sont perdus dans le souvenir des atrocités que l'Hybride m'a fait vivre. " Il était à deux doigts de me voir mourir lors d'un bal en Nouvelle-Orléans, mais je suis passer entre les mailles du filet, ce qui ne doit qu'accentuer la rage que porte cette bête à mon égard. " " Comme au bal des fondateurs... " " Enfin... Ne parlons pas de malheur, cette créature pourrait nous entendre et débarquer en une fraction de secondes. " " Cela m'étonnerai. Elijah m'a certifié que Klaus serait loin pendant quelques semaines... De quoi avoir la paix temporairement. " " A propos de cette Cure... -je lève un sourcil en constatant qu'elle sait de quoi je parle- A tu une idée de par où commencer ? " Je baisse les yeux vers mes mains. Evidemment que je le sais mais, devrais-je vraiment en parler avec elle ? Tant pis... " Plus ou moins. Mon meilleur ami a réussi à savoir où elle se trouvait mais, le mystère persiste quant à l'origine même de cette cure. Je ne sais pas vraiment quoi penser à ce sujet. Est-ce que c'est une bonne chose, une mauvaise... ? " Je laisse un léger silence m’immiscer entre nous. " Quoi qu'il en soit, Max a décidé de partir à sa recherche... et je m'inquiète pour lui.
Sujet: Re: Eyes are soul's windows Dim 9 Fév - 10:11
Spoiler:
T'en fais pas c'était parfait
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Elizabeth & Elena
∞ Eyes are soul's windows
Plus j'y pense, plus je me rend compte que je ne suis pas la seule à souffrir du karma. Miss Gilbert a elle aussi subit de nombreuses choses et pourtant elle est toujours là, allant de l'avant en mettant sa peine de côté. Elle a perdu ses parents, puis sa tante. Le professeur d'histoire qui était une nouvelle figure paternel pour elle et son frère, elle a aussi perdu la sorcière Bennett -sa meilleure amie-, elle a vu le quaterback emporté malgré lui dans un monde dangereux. Et elle a sans doute du perdre également cette jeune vampire que j'avais vus lors du Bal. Si une force cosmique guide nos pas et trace notre destin comme un marionnettiste, j'ose espérer qu'il a au moins prévu une happy ending à la jeune femme qui se trouve devant moi. Après avoir permis à Elena de mettre un visage sur l'étiquette « ordure Laveau », j'acquiesce à ses mots en hochant lentement la tête. J'avais mené ma petite enquête, il y a maintenant un bon bout de temps. Tuer un Originel ? Si ma puissance me le permettrait je pense que j'en serais capable, même si cela revient à le payer de ma vie. Et bien sûre, quand je dis « tuer un Originel », il faut entendre par là « tuer Klaus », mais le Destin semble vraiment vouloir se mettre en travers de nous : cette histoire de lignée de sang... Tuer Klaus revient à tuer ses création, et les engeances de ses propres engeances. C'est là que mes recherches m'ont conduit au fait qu'Elena descend directement de la ligné de Klaus. Comme ¾ des vampires de cette ville, mais plus important encore : Elena et son entourage. Oui, le fameux Bal des Fondateurs, je ne suis pas fière de cette étape là je dois avouer. Je venais de revenir à Mystic Falls après avoir passé deux ans en Europe, où j'ai appris l'Expression. Je suis devenue un peut plus folle à ce moment là, j'ai tué mon neveu et j'ai nargué son béguin du moment. Et, comme si il y avait toujours une lumière me repêchant de la noirceur, je me suis interposée entre Elena et l'Hybride. -Oui, comme au bal. Je pense que je vais éviter les bals dorénavant. Mais on connaît le proverbe : jamais deux sans trois.
Quand elle parle du fait que ses amis ont repérés une trace pour trouver cette cure, je ne dis rien, la laissant terminer son dialogue en suspend avant de frotter de mon pouce une bague ornée d'un émeraude sur mon index. Une manie que j'avais depuis plusieurs années maintenant quand je m'apprêtais faire quelque chose qui n'était pas dans mon intérêt. -C'est normal que tu te fasses du soucis. Nul ne sait sur quoi il pourrait tomber... Une Cure contre la lycanthropie. Les lycans sont aussi vieux que les sorcières et encore plus anciens que les vampires, je n'ose même pas imaginer ce qui entoure ce remède, en tout cas ça ne doit pas être bien facile à mettre la main dessus. Mais je me garde bien de dire tout ça à voix haute, Miss Gilbert est déjà bien angoissée comme ça à l'idée de voir ce Max partir je ne sais où pour la huitième merveille du monde. -Je dois t'avouer que je n'ai jamais été une grande spécialiste des loups... Mais je peux peut être tenter quelque chose pour te rassurer à propos de ton ami. Je sens qu'elle s'apprête à ouvrir la bouche mais aussi mal-poli que ça soit, je lui coupe la parole. -Elena, je suis plus que fatiguée de devoir passer pour la grande méchante, la paria. Si je peux faire quoi que ce soit pour montrer aux gens que la sorcière d'il y a bientôt trois ans n'est plus, sache que je n'hésiterais pas. C'est dur, de devoir marcher en ville, souriant aux humains ignorants et subissant les regards meurtriers et apeurés des vampires. Ils savent que s'ils s'en prennent à moi ils sont mort, mais peut être que ça serait mieux ainsi, de me savoir morte. J'avais un grand besoin de sentir un regard différents de la part des autres. C'était donc ça le prix de la puissance ? Être rejetée comme un monstre ? Elena était l'une des rares personne à voir le minimum de bonté en moi, je ne voyais personne d'autres à part elle qui aurait pu m'aider, tout le monde dans cette ville a confiance et prend en compte l'avis de la jeune orpheline. Loin de moi l'intention de l'utiliser, même si c'est la honteuse impression que j'ai, mais je suis âgée de plus d'un siècle, c'est beaucoup pour quelqu'un qui est censé être sous terre depuis maintenant quelques années, je ne me sens pas à vivre 50 ans de plus de cette manière là : crainte, rejetée et garce.
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