❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah
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Sujet: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 11:33
JEREMIAH LIAM-HADES HILLS
❝ i need your love. ❞
NOM ; Hills. PRÉNOM(S) ; Jeremiah David. ORIGINES ; Américaine. ÂGE ; Vingt sept ans, bientôt vingt-huit. STATUT SOCIAL ; Célibataire. PROFESSION ; Caissier et photographe à ses heures perdues. AVATAR ; Jared Padalecki. CRÉDITS ; tumblr, finnou & mugglewitch1.
GROUPE ; Humain. PLUS GRAND RÊVE ; Changer de vie. PLUS GRANDE PEUR ; Le surnaturel sûrement. Les phénomènes qui ne trouvent pas d'explications. Et cette peur du surnaturel, de ce qui ne s'explique pas c'est accrois après la visite d'un hybride. RAPPORT AUX AUTRES GROUPES ; Il en ignore l'existance pour la plupart mais assez bon principalement.
C'EST TOUT MOI ÇA
L’esprit humain un mystère si grand que même avec les explications on s’y perd dedans. On vous assure que c’est quelque chose que même les plus grands scientifiques se posent encore des questions dessus sur le pourquoi du comment de certaine réaction. Comment peut-on savoir comment quelqu’un réagira vraiment ainsi que les répercutions que cela aura sur lui dans le futur ? Même si on connait vraiment une personne de façon dites par cœur, que les yeux fermer vous savez exactement ceux qu’à quoi pense l’autre sans vous tromper et bien cela sera un faux un jour ou l’autre. Oui oui, car un jour une pensé sortira de votre logique quoi que vous tentez de faire. Si cela n’arrive jamais vous avez face à vous un simple pantin et encore, juste quelque chose qui ne vit pas réellement. Jeremiah est un humain certes mais avec un caractère tout à fait particulier. C’est son enfance, son passé qui ont forgé son caractère et il faut prendre du temps pour comprendre le comment du pourquoi il agira ainsi. Tout d’abord, Jeremiah est une personne qui est calme et ne s’emporte pas facilement. C’est une personne posée qui ne sera jamais la personne en première ligne qui cherchera la bagarre à tout bout de champs. Cependant, ne croyait pas qu’il ne s’est jamais battu avec quelqu’un. Les cicatrises qui marquent son corps sont les marques qui prouvent bien qu’il sait se servir un minimum de ses poings. Même s’il se bat, jamais au grand jamais il ne provoquera. Jeremiah est aussi une personne possédant un certain égo. Ego qu’il traîne tous le temps avec lui. Il se retrouve à faire passer en premier sa personne avant une autre. Mais il reste charmant malgré ce défaut qui fait partie de l’un des principaux traits de caractère de l’humain.
Après ce qu’il lui a arrivé dans son passé avec sa mère, il s’est renfermé sur lui-même et à jurer ne plus jamais dévoiler ses sentiments à autrui. Quitte à se faire surnommé de ‘sans sentiment’. Il fait outre ce que son cœur lui dicte et ne montre que rarement ses sentiments. Malgré cela, en aucun cas le sentiment de peur ne prendra le dessous, qu’importe la situation. Jamais il ne perdra son sang-froid et se montrera toujours neutre, sans expression. Certes lors de ses premiers contacts avec l’hybride la peur émergeait facilement de son être mais il garde principalement son cœur loin de sa conscience. Jeremiah n’est pas quelqu’un de très rangé et droit malgré ce qu’il peut croire. Et sa chambre fut l’exemple même de ce côté de sa personnalité. Mais malgré le fait qu’il ne soit pas très maniaque dans la vie de tous les jours, son esprit cependant reste livide et clair.
RACONTE-NOUS TOUT
BREATH OF LIFE ❖ FLORENCE + THE MACHINE
Le regard posé sur sa feuille de dessin, Jeremiah, haut de trois pommes observait, l’œil brillant le chef d’œuvre qu’il venait de faire. Son esquisse représentait une maison avec un toit rouge tombant dans le marron et une petite fleur trônait les pieds de cette maison. A côté d’une colonne d’autres fleurs bleues et vertes se tenait un petit personnage aux cheveux brun. A ses côtés, un autre personnage, plus grand, qui lui tenait la main ; une femme. Sa mère. Et le petit garçon qui souriait à pleine dent n’était autre que son dessinateur. Il était certes petit mais avait déjà un goût pour la perfection déconcertante. Et à en juger par les nombreuses feuilles blanches froissées à ses pieds, on se doutait que ce dessin était quelque chose d’important. Après l’avoir regardé sous tous les angles, le garçon retenu un petit cri de triomphe et couru au chevet de sa mère pour lui montrer. Cette dernière, une femme qui malgré son air jovial et aimable souffrait tous les jours en se battant contre le cancer qui la dévorait lentement de l’intérieur. Elle n’avait pas informé son fils d’un décès probable et ne se sentait ni le courage ni la force de lui expliquer ce que voulait dire le mot mourir. Il était si jeune, si pleins de vie. « Il est magnifique ! Tu t’améliore de jour en jour mon chaton. Et qui est cette femme au côté de l’enfant ? » s’exprima alors la femme d’un ton rassurant tout en accueillant dans ses bras son jeune enfant. « C’est toi maman. La plus belle de toutes les mamans ! » Comment briser un enfant si jeune ? Encore une fois, sa mère refusa de lui parler de ce qui allait bientôt la tuer. Pas ce soir se disait-elle. Mais cela faisait maintenant une semaine qu’elle avait eu les résultats. Qu’allait devenir son enfant ? Où allait-on l’emmener ? Elle chercha à se réconforter à penser qu’il trouverait une gentille famille qui l’élèvera bien mais elle savait depuis une semaine que son fils allait vivre le reste de sa vie avec son père. Monsieur Hills. Et malgré qu’il ne vivait plus avec eux, il gardait son lien paternel sur lui et le droit ainsi que l’obligation de l’élever si le décès de sa mère. Berçant Jeremiah dans ses bras, Madame Hills le regarda fermer les yeux et s’endormir sous sa contine préféré qu’elle lui murmurait à l’oreille : « Dors mon petit trésor, je suis là, près de toi, te berçant tendrement dans mes bras. Dors, dors mon petit trésor, tu sais que même dehors dans le froid, je resterais auprès de toi … »
Des pleurs. Des cris. Un souffle entrecoupé. Puis elle l’a quitté. Le voilà en train de pleurer sur le corps sans vie de sa maman. Elle lui avait offert un dernier présent avant de partir, sachant que la mort venait la prendre, elle avait passé à coup de fils à l’hôpital pour qu’ils viennent chercher son fils. Mais Jeremiah, malgré son jeune âge ne voulait pas bouger du sol glacé de la cuisine. Il ne voulait pas partir sans elle. Il ne comprenait pas. Pourquoi sa maman ne voulait-elle pas se relever ? Qui étaient ses personnes en blouse qui l’emmenait dans un sac ? Pourquoi lui serrait-ont le bras si fort au point d’en laisser des marques rouges ? Des questions qui resteraient cependant sans réponse. Il avait neuf ans, bientôt dix, il ne comprenait pas encore la vie comme la mort. Pourtant, au cours de ce onze décembre sombre, il venait de comprendre ce que voulait dire mourir. Au bout de quelques minutes de résistance inutile, Jeremiah se résolu à suivre ses inconnus jusqu’à ce qui se nommait un hôpital. Cela n’ont plus il ne connaissait pas. Il demandait plusieurs fois où était sa maman mais les adultes l’ignoraient, cherchant des informations dans des tonnes de dossiers sans fin. Au bout d’une heure à les observer sans rien faire, le garçon décida de s’approcher d’un d’entre eux et de tirer sur le bout de sa veste pour attirer son attention. Quand son attention il eut, Jeremiah lui demanda : « Monsieur, monsieur. Où elle est ma maman ? » L’homme le jugea un instant avant de le faire lâcher sa veste d’un geste sec et de se remettre au travail. On ne lui répondait pas. Pourquoi donc ? Peut-être voulaient-ils qu’il cherche tous seul où se trouvait sa mère. Et le garçon n’était pas du genre à avoir peur, il agissait sur ses impulsions. Alors, après avoir vérifié que personnes ne s’occupaient de lui, Liam sortit de la pièce et se promena dans les couloirs déserts et sombre de l’hôpital. Une odeur nauséabonde flottait dans les allées mais ne semblait pas pour autant déconcentrer le jeune enfant qui ouvrait chaque porte qu’il pouvait atteindre pour voir ce qui s’y trouvait à l’intérieur. Mais il ne tombait jamais sur sa maman. Peut-être que les adultes et elle avait décidé de se cacher pour faire une partie de cache-cache improvisé. Et c’est avec un petit sourire aux lèvres que Jeremiah se mit à la chercher partout. Sous la table ? Non. Dans le placard de cette chambre ? Non. Derrière cette plante ? Non plus. Après une bonne heure de recherche, l’enfant fut pris de fatigue et s’endormit sur le lit qui lui était le plus proche ; le sol.
Une phrase déplacée. Une main levée. Un corps plaqué contre un mur. Puis la baffle est partis toute seule. Voilà le quotidien de Jeremiah et son père. Après une recherche biologique pour savoir si le garçon avait encore de la famille, le voilà qui se retrouvait face à son père, Monsieur Hills pour la première fois. Un homme d’une quarantaine d’année, une balafre sur la joue, les cheveux bruns et le regard noisette et sévère. Un homme qui semblait amical au début mais l’avis que lui portait Jeremiah changea très rapidement, découvrant le penchant alcoolique et violent de ce dernier. Le jeune homme comprenait petit à petit pourquoi sa mère ne désirait pas lui présenter son père. Monsieur Hills ne fut pas tout de suite violent avec lui. Il tapait certes quelques fois la main sur la table mais jamais sur son fils biologique. Il se plaignait d’une bière trop chaude ou d’un repas pas assez bon sans réellement lever vraiment la voix. Ce fut un jour, lorsque Jeremiah avait quinze ans et qu’il était rentré avec un D- que son père commença à lever la main sur lui. « Ramène moi un autre D et ce n’est pas avec la main que tu auras ta claque ; mais avec ma ceinture. Menaça-t-il en tâtonnant sa ceinture comme pour appuyer ses propos. Jeremiah déglutit difficilement et partir dans sa chambre à la hâte. Un début dans la vie difficile, surtout qu’à son établissement scolaire ses camarades se moquaient ouvertement de lui. Alors le garçon se renferma, se montrant indiffèrent et silencieux, se soumettant à son père sans jamais rien dire. Même si Monsieur Hills trouvait toujours une raison pour se défouler sur lui. Et cela n’avait pour effet que de le blesser intérieurement. Jamais il ne pleurait devant quelqu’un mais laisser ses larmes couler sur ses joues une fois seul dans sa chambre. Chaque soir, il ouvrait la fenêtre de sa chambre et s’enfuyait pour une nuit, loin d’ici. Loin de son père et de la misère de sa scolarité. Il se rendait au cimetière après avoir escalader la grille et arpentait les allées. Toujours le même chemin pour se rendre à la tombe de sa mère. Il s’asseyait alors devant la pierre tombale. Les lettres d’or gravées sur le marbre accueillaient alors les yeux remplis de larmes du garçon. Il attendait chaque soirs que son cœur ne se calme avant de murmurer, les yeux posé sur la pierre, imaginant sa mère se tenant face à lui, l’accueillant à bras ouvert : « Dors mon petit trésor … je suis là, près de toi, te berçant tendrement dans mes bras. Dors, dors mon petit trésor, tu sais que même dehors dans le froid, je resterais auprès de toi … Tu me manques maman …. Dors bien. »
« T’écris quoi ? » Ajoutant une nouvelle ligne à son paragraphe, il mit un point final à son texte et plia la feuille en deux pour pas que la demoiselle à côté de lui ne puisse le lire. Dix-sept ans. Et il devait faire un duo avec cette jeune femme pour le reste de la session. Il ne désirait pas faire équipe avec quelqu’un, depuis ses quinze ans il ne participait plus en classe. Il s’installait au fond de la salle et faisait office de décor. Mais il devait faire avec cette fois, le professeur ne revenait jamais sur une décision, il l’avait bien compris. Jeremiah se passa une main dans ses cheveux court pour se recoiffer rapidement et tourna son regard indiffèrent vers elle. « Tu dors nue ? » La fille rougit, ouvrit la bouche et la referma. Il sourit intérieurement mais ne montra rien de l’extérieur, comme toujours. « Tu crois quand même pas que je vais te répondre ? » Le jeune homme ne répondit pas et continua ses questions : « Tu as déjà désobéit ? Fais une grosse bêtise ? » Cette question était en réalité désigné à sa propre cause. Et la réponse était claire : « Non. » Il sourit vraiment ce coup-ci. Elle eut peur car il ne souriait pas souvent et lorsqu’il le faisait, il donnait l’impression de préparer un plan diabolique. Mais Jeremiah ne lui en tint pas rigueur. Il continua son petit jeu, posant des questions intimes et se délecta de la rousseur qui apparaissait sur les joues de son duo. Mais lorsque le son de la sonnerie retentit, Jeremiah prit ses affaires et partit avant de se faire arrêter par la jeune femme. « J’ai rien noté sur toi ! On va avoir une mauvaise note … Jeremiah. » Une mauvaise note. Cela ne le dérangeait pas, il en avait plusieurs par semaine. Les baffes, il avait l’habitude. Pourtant, penser qu’elle se prenne une mauvaise note alors qu’elle était la première de sa classe le dérangea. Devait-il ne pas suivre la règle qu’il c’était donné de ne pas parler de lui à personne ? Il faut croire que oui. Car Jeremiah lui donna rendez-vous au cimetière de sa mère. Jamais il n’avait ramené quelqu’un là-bas. Peut-être était-ce trop rapide mais elle voulait en savoir plus sur lui, alors autant lui présenter sa mère. La jeune femme aux cheveux blonds le suivait, se pressant à son bras lorsqu’un corbeau croissait avant de s’écarter en rougissant. Il lui présenta sa maman et toute la nuit il lui parla de lui et de sa vie. Lorsqu’elle partit, elle le prit dans ses bras et il se surprit à rendre son étreinte en s’accrochant à elle comme pour la retenir. C’était bête de penser qu’elle l’aimait, ne serait-ce qu’un peu mais au fond, c’était beau de rêver.
Un vase renversé. Des cris échangés. Et puis il a claqué la porte derrière lui. Jeremiah avait vingt et un ans, il pourrait partir de chez son père mais il n’en faisait rien. Même s’il ne le montrait pas, il avait besoin de contact humain surtout d’une famille et son père était le seul membre de sa famille. Shit. Jeremiah devait le supporter mais il ne pouvait plus. Il le détestait si fort. Mais il ne le disait jamais, il recevait le coup et tendait son autre joue pour le provoquer. Pour lui montrer ce qu’il avait créé avec ses méthodes violentes. Et Monsieur Hills le savait que c’était de sa faute. Mais son addiction à l’alcool l’empêchait de changer son éducation. Son père était quelqu’un de très porté sur la religion. Son fils devait être impeccable dans tous ce qu’il faisait. Et c’est ce qu’était Maël au début, sauf que depuis quelques temps il en avait marre de s’en prendre pour aucune raison. Alors il provoquait son père pour en recevoir encore plus. Peut-être avait-il des tendances machistes. Et ce soir, devant la tombe de sa mère, comme chaque soir, après avoir chantonné sa contine préférée, il lui demanda s’il devait continuer à se soumettre à son père. Et la réponse qu’aurait donnée sa mère fusa dans sa tête. Elle lui aurait dit de se battre s’il pensait le monde injuste. Jeremiah, prit d’une nouvelle envie de vivre se releva et revenu dans sa chambre pour s’endormir. Quelques jours plus tard, il n’était pas allé à son établissement scolaire. Il rentrait tard après s’être amusé avec des inconnus et exhibe son premier tatouage à son père. Cela représentait un requin nageant sur ses côtes droites. Il savait que son père avait juste une horreur brute pour les gens tatoués. Jeremiah sourit alors lorsqu’il se prit un poing gauche dans le menton. Peut-être lui avait-il déboîté la mâchoire mais il s’en fichait. Il avait pris des cours pour se battre et n’était pas prêt à baisser la tête ce soir. Le jeune homme lui rendit alors son coup avec une force qu’il ne modéra même pas. Son père en fut assommé et Liam montait dans sa chambre ; c’était sa première victoire face à son père. Et il savait que ce n’était pas la dernière.
« Tu vas demain chez ta tante, j’en ai plus que marre de toi et de ton attitude ! » Jeremiah serrait les poings et fixait son père avec un regard rempli de haine. C’était petit cela et mesquin. Tout ce que son père était. Non. Il ne lui obéirait pas. Il n’obéirait pas et lui tiendrait tête. Quitte à finir à l’hôpital après. Il se savait peut être connaître plus de technique au corps-à-corps mais dès que son père était porté sur la bouteille, il en devenait dangereux. Mais qu’importe. Il était prêt. Prêt à lui faire payer toutes ses années de malheurs. Mais Monsieur Hills ne lui laissa pas le temps, l’alcool lui montant à la tête, il tomba, raide ivre au sol. Jeremiah fut tenté un instant de jouer au lâche et de se venger sur lui inconscient mais il ne le fit pas, ramenant juste son père dans sa chambre et fit ses affaires. Jamais décidément il ne pourrait lui désobéir. Son père exerçait sur lui une domination bien trop importante et ancienne. Et jamais il ne pourrait lui faire payer un jour tous les coups que son père lui avait admis. Après sa valise faite, il se posa sur le bord de son lit, silencieux, perdu dans ses songes. Devait-il encore lui obéir ? Son père. Symbole d’autorité n’avait rien fait pour son éducation, le laissant évoluer dans la nature. Plongé dans ses réflexions, il ne vit pas la nuit commencée à s’installer. Sa ‘tata’ qu’il ne connaissait même pas passerait demain, vers huit heures. Il avait quatre heures pour lui et n’avait aucun raison de dormir. Au bout d’une heure, il maudissait sa famille. Au bout de deux heures, il sortait de chez lui par sa fenêtre, sac de voyage à la main. Il était grand, il n’avait plus besoin de son paternel ni même d’un autre membre de sa famille. Après avoir fait ses adieux à sa mère, Jeremiah partait vers l’avenir sans savoir où aller ; il avait tant à voir, tant à découvrir.
Il devait sortir. S’aérer. Sinon, il le sentait. Il allait exploser. Se répandre sur les murs bien trop proches de lui. Pas très hygiénique tout ça. Mais il avait besoin de sortir. Ses pensées tournaient sans fin dans son cerveau, assimilant ainsi un mal de crâne insupportable. Assit sur cette même chaise. Dans cette même pièce puant la sueur et le déodorant masculin, Jeremiah se demandait combien de temps il allait pouvoir encore tenir ainsi. Droit comme un piquet, obéissant comme un bon chien, calme comme un vieux sage et on en passe des métaphores. Ce métier, qu’est-ce qu’il pouvait le détester. Mais en même temps il ne peut pas dire merde à son patron et fuir comme il l’avait fait face à son père. Il était un adulte maintenant. Prendre ses responsabilités, accepter sa vie et continuer à se battre pour un avenir qu’il espère meilleur. L’heure de la fin de son service le tire de ses songes, à croire qu’il possède un réveil dans son subconscient qui le prévient dès que cette enfer prend fin. Sans attendre une minute de plus, le jeune homme prend ses clefs, sa veste et s’en va à toute vitesse. L’air frais qui caresse son visage déconfit par la journée le fit frissonner. Le bonheur à l’état pur. Mais il se fait tard et il ne faut pas traîner. Le voilà, l’homme brave qu’il est devenu prend la marche vers sa maison. Mais comme chaque soir, une ambiance étrange s’installe. Les murs semblent vouloir l’écraser, les lampadaires semblent se pencher sur sa personne pour en savoir plus sur lui, les murmures des gens cachés dans l’ombre parviennent jusqu’à ses oreilles. Serrant un peu plus sa prise sur sa veste posée négligemment sur son épaule, il continue son chemin, faisant outre les sentiments d’effroi et de peur qui menaçaient de s’en prendre à son estomac. Et comme chaque soirs il se sentait suivit. Cette sensation était la pire entre toute. Jeremiah imaginait toujours son père, le visage déformé par la colère et un état d’ivresse trop important le suivre pour ensuite lui mettre une bonne leçon à coups de ceinture. Un frisson parcourut son corps alors qu’il continuait d’avancer sans rien faire paraître. Son souffle régulier fut coupé par la pression bien trop forte et bien trop soudaine d’un mur contre son dos. Face à lui, son destin ; son avenir ; sa peur.
Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines avant qu’une multitude de frissons ne parcoure sa peau d’une façon des plus agréables. Son regard, ancré dans celui de son agresseur n’arrivait pas à s’y détacher. Il aurait pu partir. Il aurait dû partir. Mais ses jambes semblaient ne pas vouloir coopérer avec lui pour l’heure. Ce type transpirait la puissance, l’animosité, la souffrance et la peur. Un mélange qui faisait de lui un être attirant par son visage sans émotion et son côté mystérieux. Lorsqu’il évoqua la possibilité d’être son père dans un jeu de mot voilé d’ironie et d’humour, Jeremiah le dévisagea d’un drôle d’air. Ce type ne ressemblait en aucun cas à son père. Certes il aspirait à la peur et la dominance mais son père et lui n’avait rien en commun tous les deux. Il pouvait le certifier mais n’en fit rien. Dans le regard de l’homme, il semblait passer une sorte de menace silencieuse, une sorte d’ordre. Et Jeremiah ne pouvait qu’obéir, se laissant faire sans un mot, laissant la peur d’une proie face à son prédateur l’envahir. Secouant la tête dans un mouvement purement sans sens, son agresseur continua à lui parler, semblant prendre un réel plaisir à voir sa victime tressaillir de crainte. Il vint à mettre le jeune homme en doute. Le surnaturel, il n’y croyait pas, cela était des sottises pour affirmer des choses qui ne s’expliquaient pas sur un plan scientifique, juste cela, rien d’autre. Ça n’existait pas. Pourtant, l’autre homme semblait y croire fort. Et si … et si ça existait en réalité ? Secouant à nouveau la tête, faisant suspendre ses cheveux un instant en l’air et prit la parole pour appuyer son opinion sur le sujet. La menace que vient de proféré son agresseur plane un instant au-dessus de sa tête. Devait-il le prendre au sérieux ? Etait-il un psychopathe assoiffé de sang et de vengeance ? Pourtant sa mise en garde le fait sourire. D’un sourire triste et peu visible mais un sourire quand même. Ses proches, il n’en possédait plus. Il ne restait que son père et en même temps, il se méfiait déjà de lui. Mais il ne pouvait pas croire que son père, alcoolique et si humain ne soit l’une de ses créatures maléfiques. Sortant de ses songes bien rapidement, il vint à poser cette question qui lui brulait la langue. Son prénom. Une preuve de son identité. Qu’il en restait un minimum humain, un être humain. Une preuve que tout cela n’était pas une mise en scène de son cerveau. Mais il ne le lui donne pas. Fait juste jouer de ses épaules dans un geste presque innocent et lui balance une phrase qui le laisse sur sa faim avant de partir. Le laissant ainsi, dans cette ruelle, l’esprit dans une autre dimension, le cerveau bouillant de questions qui resteront sûr sans réponses. Réajustant sa prise sur sa veste, Jeremiah haussa les épaules et retourna sur la route de son habitat. Il aurait sa réponse. Il en était sûr. Il ne savait pas quand, mais les deux étaient destinés à se retrouver et cela bien plus tôt qu’il ne l’imaginait.
QUI SUIS-JE VRAIMENT ? ❝ ...le grand méchant loup. ❞
Un truc que je déteste, parler de moi. xD Alors, je vais essayer hein. J’arpente les forums sous le pseudo de Rose noire et comme surnom, on me donne souvent ‘Cha’ en diminutif de mon réel prénom, Charline. J’ai à ce jour quinze ans et je fais du rpg depuis cinq ans maintenant. Si je reste dans cette partie-là, j’ai une bonne maîtrise de la langue française et je fais en moyenne vingt lignes facilement. Après je peux monter aux cent lignes, mon record est de trois cent à ce jour. Enfin je me vente pas, je parle juste de moi. :arrow: Ensuite. J’ai connu le forum de partenariat en partenariat et je l’ai trouvé juste génial ! Je suis souvent disponible sur mon ordinateur, donc six jours sur sept. Je mets par sept jours car il m’arrive d’être prise par mes devoirs ou autre petit problème. Mm voilà, si vous voulez en savoir plus sur moi, suffit de dompter la bête.
Dernière édition par Jeremiah L.-H. Hills le Dim 3 Mar - 13:07, édité 1 fois
Elijah U. Mikaelson
morsures : 10661 inscrit(e) le : 24/07/2012 célébrité : daniel gillies crédits : tag
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 12:01
rebienvenue sur le forum ^^
très belle présentation. Je laisse l'auteur du scénario dire si elle convient avant de faire passer le maire.
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 12:04
BIENVENUE sur le forum ! notre Anarchy va être heureux !!
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 12:07
Merci beaucoup. J'attends en effet l'avis de notre vilain hybride très sagement. Ouah. Parrilla. Elle est géniale cette fille dans OUAT. =3
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 12:17
Jeremiah L.-H. Hills a écrit:
Ouah. Parrilla. Elle est géniale cette fille dans OUAT. =3
+ 1 ! on va bien s'entendre alors
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 12:44
OMG. Ton histoire m'a achevée, again. :cryyy: mais sinon c'est perfect to me ! Bienvenue mon petit chat, j'ai hâte de faire mumuse avec toi
Damon Salvatore
morsures : 19337 inscrit(e) le : 13/01/2013 célébrité : Ian Somerhalder crédits : Tag
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 12:55
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!!
Bon choix !
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 13:01
J'en étais sûr que ça allais te faire plaisir. Heureusement que je t'ais pas tous montrer tu vois ma bêbête. En tout cas merci pour ton accord, ça me fais super plaisir. Damon. ;p Super choix too. Et merci.
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 14:29
rebienvenue =)
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 14:41
Sois le (RE)BIENVENU parmi nous
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 17:24
BIENVENU BEAU GOSSE !
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 18:43
Kathy & Elena à la suite. Un honneur for me. Merci beaucoup en tout cas. BEKAH. cela tiens toujours la rencontre tous les deux j'espère ? :hum:
Invité
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 19:02
Yeeep :hum:
SHERIF
morsures : 1870 inscrit(e) le : 23/07/2012 célébrité : Zach Roerig crédits : TAG et Tumblrs
Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah Dim 3 Mar - 20:04
GHOST WORLD
❝ te souhaite la bienvenue parmi nous ❞
Très belle présentation.
Maintenant, n'oublie de recenser ton avatar ; cela aidera les admins à mettre le bottin à jour pour qu'il n'y ai pas de doublons de célébrité. Après ça, t'es libre de créer ta fiche de liens ainsi que ta fiche de rp's ; cela t'aidera -entre autres- à y voir plus clair dans l'évolution de ton personne. Si tu manques d'action ou de piquant dans ta vie, n'hésite pas à créer ton scénario ; avec un peu de chance, il sera pris dans les jours qui suivent.
Il arrive que l'on soit timide mais, tu n'as rien à craindre sur GW ; nous sommes tous aussi déglingués les uns que les autres. Pour t'aider à mieux t'intégrer, il t'es possible de demander un parrain/une maraine ; ils seront là pour toi tout au long de ton aventure sur le forum. Idem, si t'as envie de rp mais, t'oses pas aller vers quelqu'un, deux solutions s'offrent à toi : la foire aux rp's & les défis. C'est aussi une manière amusante de rp autrement o/
Pour finir, il ne te restera plus qu'à t'amuser parmi nous et, pour nous aider à ramener du monde sur le fofo, n'hésite surtout pas à voter pour le fofo sur le Top-Site.
HAVE FUN :fff:
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Sujet: Re: ❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah
❝ you want me, come find me ; made up your mind. ❞ jeremiah
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Le regard posé sur sa feuille de dessin, Jeremiah, haut de trois pommes observait, l’œil brillant le chef d’œuvre qu’il venait de faire. Son esquisse représentait une maison avec un toit rouge tombant dans le marron et une petite fleur trônait les pieds de cette maison. A côté d’une colonne d’autres fleurs bleues et vertes se tenait un petit personnage aux cheveux brun. A ses côtés, un autre personnage, plus grand, qui lui tenait la main ; une femme. Sa mère. Et le petit garçon qui souriait à pleine dent n’était autre que son dessinateur. Il était certes petit mais avait déjà un goût pour la perfection déconcertante. Et à en juger par les nombreuses feuilles blanches froissées à ses pieds, on se doutait que ce dessin était quelque chose d’important. Après l’avoir regardé sous tous les angles, le garçon retenu un petit cri de triomphe et couru au chevet de sa mère pour lui montrer. Cette dernière, une femme qui malgré son air jovial et aimable souffrait tous les jours en se battant contre le cancer qui la dévorait lentement de l’intérieur. Elle n’avait pas informé son fils d’un décès probable et ne se sentait ni le courage ni la force de lui expliquer ce que voulait dire le mot mourir. Il était si jeune, si pleins de vie. « Il est magnifique ! Tu t’améliore de jour en jour mon chaton. Et qui est cette femme au côté de l’enfant ? » s’exprima alors la femme d’un ton rassurant tout en accueillant dans ses bras son jeune enfant. « C’est toi maman. La plus belle de toutes les mamans ! » Comment briser un enfant si jeune ? Encore une fois, sa mère refusa de lui parler de ce qui allait bientôt la tuer. Pas ce soir se disait-elle. Mais cela faisait maintenant une semaine qu’elle avait eu les résultats. Qu’allait devenir son enfant ? Où allait-on l’emmener ? Elle chercha à se réconforter à penser qu’il trouverait une gentille famille qui l’élèvera bien mais elle savait depuis une semaine que son fils allait vivre le reste de sa vie avec son père. Monsieur Hills. Et malgré qu’il ne vivait plus avec eux, il gardait son lien paternel sur lui et le droit ainsi que l’obligation de l’élever si le décès de sa mère. Berçant Jeremiah dans ses bras, Madame Hills le regarda fermer les yeux et s’endormir sous sa contine préféré qu’elle lui murmurait à l’oreille : « Dors mon petit trésor, je suis là, près de toi, te berçant tendrement dans mes bras. Dors, dors mon petit trésor, tu sais que même dehors dans le froid, je resterais auprès de toi … »
Une phrase déplacée. Une main levée. Un corps plaqué contre un mur. Puis la baffle est partis toute seule. Voilà le quotidien de Jeremiah et son père. Après une recherche biologique pour savoir si le garçon avait encore de la famille, le voilà qui se retrouvait face à son père, Monsieur Hills pour la première fois. Un homme d’une quarantaine d’année, une balafre sur la joue, les cheveux bruns et le regard noisette et sévère. Un homme qui semblait amical au début mais l’avis que lui portait Jeremiah changea très rapidement, découvrant le penchant alcoolique et violent de ce dernier. Le jeune homme comprenait petit à petit pourquoi sa mère ne désirait pas lui présenter son père. Monsieur Hills ne fut pas tout de suite violent avec lui. Il tapait certes quelques fois la main sur la table mais jamais sur son fils biologique. Il se plaignait d’une bière trop chaude ou d’un repas pas assez bon sans réellement lever vraiment la voix. Ce fut un jour, lorsque Jeremiah avait quinze ans et qu’il était rentré avec un D- que son père commença à lever la main sur lui. « Ramène moi un autre D et ce n’est pas avec la main que tu auras ta claque ; mais avec ma ceinture. Menaça-t-il en tâtonnant sa ceinture comme pour appuyer ses propos. Jeremiah déglutit difficilement et partir dans sa chambre à la hâte. Un début dans la vie difficile, surtout qu’à son établissement scolaire ses camarades se moquaient ouvertement de lui. Alors le garçon se renferma, se montrant indiffèrent et silencieux, se soumettant à son père sans jamais rien dire. Même si Monsieur Hills trouvait toujours une raison pour se défouler sur lui. Et cela n’avait pour effet que de le blesser intérieurement. Jamais il ne pleurait devant quelqu’un mais laisser ses larmes couler sur ses joues une fois seul dans sa chambre. Chaque soir, il ouvrait la fenêtre de sa chambre et s’enfuyait pour une nuit, loin d’ici. Loin de son père et de la misère de sa scolarité. Il se rendait au cimetière après avoir escalader la grille et arpentait les allées. Toujours le même chemin pour se rendre à la tombe de sa mère. Il s’asseyait alors devant la pierre tombale. Les lettres d’or gravées sur le marbre accueillaient alors les yeux remplis de larmes du garçon. Il attendait chaque soirs que son cœur ne se calme avant de murmurer, les yeux posé sur la pierre, imaginant sa mère se tenant face à lui, l’accueillant à bras ouvert : « Dors mon petit trésor … je suis là, près de toi, te berçant tendrement dans mes bras. Dors, dors mon petit trésor, tu sais que même dehors dans le froid, je resterais auprès de toi … Tu me manques maman …. Dors bien. »
Un vase renversé. Des cris échangés. Et puis il a claqué la porte derrière lui. Jeremiah avait vingt et un ans, il pourrait partir de chez son père mais il n’en faisait rien. Même s’il ne le montrait pas, il avait besoin de contact humain surtout d’une famille et son père était le seul membre de sa famille. Shit. Jeremiah devait le supporter mais il ne pouvait plus. Il le détestait si fort. Mais il ne le disait jamais, il recevait le coup et tendait son autre joue pour le provoquer. Pour lui montrer ce qu’il avait créé avec ses méthodes violentes. Et Monsieur Hills le savait que c’était de sa faute. Mais son addiction à l’alcool l’empêchait de changer son éducation. Son père était quelqu’un de très porté sur la religion. Son fils devait être impeccable dans tous ce qu’il faisait. Et c’est ce qu’était Maël au début, sauf que depuis quelques temps il en avait marre de s’en prendre pour aucune raison. Alors il provoquait son père pour en recevoir encore plus. Peut-être avait-il des tendances machistes. Et ce soir, devant la tombe de sa mère, comme chaque soir, après avoir chantonné sa contine préférée, il lui demanda s’il devait continuer à se soumettre à son père. Et la réponse qu’aurait donnée sa mère fusa dans sa tête. Elle lui aurait dit de se battre s’il pensait le monde injuste. Jeremiah, prit d’une nouvelle envie de vivre se releva et revenu dans sa chambre pour s’endormir. Quelques jours plus tard, il n’était pas allé à son établissement scolaire. Il rentrait tard après s’être amusé avec des inconnus et exhibe son premier tatouage à son père. Cela représentait un requin nageant sur ses côtes droites. Il savait que son père avait juste une horreur brute pour les gens tatoués. Jeremiah sourit alors lorsqu’il se prit un poing gauche dans le menton. Peut-être lui avait-il déboîté la mâchoire mais il s’en fichait. Il avait pris des cours pour se battre et n’était pas prêt à baisser la tête ce soir. Le jeune homme lui rendit alors son coup avec une force qu’il ne modéra même pas. Son père en fut assommé et Liam montait dans sa chambre ; c’était sa première victoire face à son père. Et il savait que ce n’était pas la dernière.
Il devait sortir. S’aérer. Sinon, il le sentait. Il allait exploser. Se répandre sur les murs bien trop proches de lui. Pas très hygiénique tout ça. Mais il avait besoin de sortir. Ses pensées tournaient sans fin dans son cerveau, assimilant ainsi un mal de crâne insupportable. Assit sur cette même chaise. Dans cette même pièce puant la sueur et le déodorant masculin, Jeremiah se demandait combien de temps il allait pouvoir encore tenir ainsi. Droit comme un piquet, obéissant comme un bon chien, calme comme un vieux sage et on en passe des métaphores. Ce métier, qu’est-ce qu’il pouvait le détester. Mais en même temps il ne peut pas dire merde à son patron et fuir comme il l’avait fait face à son père. Il était un adulte maintenant. Prendre ses responsabilités, accepter sa vie et continuer à se battre pour un avenir qu’il espère meilleur. L’heure de la fin de son service le tire de ses songes, à croire qu’il possède un réveil dans son subconscient qui le prévient dès que cette enfer prend fin. Sans attendre une minute de plus, le jeune homme prend ses clefs, sa veste et s’en va à toute vitesse. L’air frais qui caresse son visage déconfit par la journée le fit frissonner. Le bonheur à l’état pur. Mais il se fait tard et il ne faut pas traîner. Le voilà, l’homme brave qu’il est devenu prend la marche vers sa maison. Mais comme chaque soir, une ambiance étrange s’installe. Les murs semblent vouloir l’écraser, les lampadaires semblent se pencher sur sa personne pour en savoir plus sur lui, les murmures des gens cachés dans l’ombre parviennent jusqu’à ses oreilles. Serrant un peu plus sa prise sur sa veste posée négligemment sur son épaule, il continue son chemin, faisant outre les sentiments d’effroi et de peur qui menaçaient de s’en prendre à son estomac. Et comme chaque soirs il se sentait suivit. Cette sensation était la pire entre toute. Jeremiah imaginait toujours son père, le visage déformé par la colère et un état d’ivresse trop important le suivre pour ensuite lui mettre une bonne leçon à coups de ceinture. Un frisson parcourut son corps alors qu’il continuait d’avancer sans rien faire paraître. Son souffle régulier fut coupé par la pression bien trop forte et bien trop soudaine d’un mur contre son dos. Face à lui, son destin ; son avenir ; sa peur.
Un truc que je déteste, parler de moi. xD Alors, je vais essayer hein. J’arpente les forums sous le pseudo de Rose noire et comme surnom, on me donne souvent ‘Cha’ en diminutif de mon réel prénom, Charline. J’ai à ce jour quinze ans et je fais du rpg depuis cinq ans maintenant. Si je reste dans cette partie-là, j’ai une bonne maîtrise de la langue française et je fais en moyenne vingt lignes facilement. Après je peux monter aux cent lignes, mon record est de trois cent à ce jour. Enfin je me vente pas, je parle juste de moi. :arrow: Ensuite. J’ai connu le forum de partenariat en partenariat et je l’ai trouvé juste génial ! Je suis souvent disponible sur mon ordinateur, donc six jours sur sept. Je mets par sept jours car il m’arrive d’être prise par mes devoirs ou autre petit problème. Mm voilà, si vous voulez en savoir plus sur moi, suffit de dompter la bête.
