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 « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »

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Anonymous
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MessageSujet: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyLun 11 Mar - 11:20


C’est avec un sourire forcé coller sur ses lèvres qu’il remercia son énième client pour son achat ici. Toujours les mêmes gestes. Toujours la même chose. Et le sentiment d’ennui qui l’habitait ne faisait qu’accroitre tout comme cette envie de liberté. Son regard, mêlé avec ses pensées se tourna vers la porte principale. Elle était à quelque pas de lui. S’ouvrant et se fermant à chaque présence détectée devant elle. Et il aimerait tellement pouvoir se poster devant elle, bouger sur place comme les autres clients à qui la porte refusait l’accès. Attendre qu’elle l’accepte et s’ouvre enfin. Il sentait la brise de dehors d’ici fouetter son visage. Un long soupire s’échappa de ses lèvres alors que son rêve le plus chère s’échappait une nouvelle fois par la porte. Ce cauchemar ne se finirait jamais. A contre cœur, Jeremiah se retournait vers son nouveau qui hésitait à poser ses articles à sa case, croyant qu’il fermait et au fond, c’est tout ce qu’il aimerait faire. Mais il ne pouvait pas. Son heure n’était pas fini encore. Alors il sourit au vieil homme et prit ses articles. C’était ainsi tous les jours. Même le dimanche il devait travailler. Alors il prenait sur son temps de sommeil pour profiter un minimum de sa vie. Mais il exagérait un peu, certes il n’avait pas beaucoup de temps mais il avait tout de même le mercredi entier pour lui. En même temps, c’était normal. Jeremiah avait fuis son père, avait fugué sans argent de poche, sans vêtement de rechange, avec sa simple camaro ss 1969 blanche. Il l’aimait son bébé. C’était la seule chose de précieux et d’important à ses yeux.

Il se souvenait quand son père revenait avec la voiture chaque soir. Il se souvenait du regard admiratif qu’il portait sur la voiture sans s’occuper un dixième de son père. La voiture brillait toujours face à l’éclairage. Elle était magnifique. Mais son père ne savait pas s’en occuper. A chaque fois, il revenait d’un bar l’esprit pas très clair et la voiture payait le prix de son ivresse. Au début, Jeremiah ne disait rien même si un pincement au cœur le prenait dès que son regard s’égarait sur ses courbes déformés par la conduite de son père. Mais quand il eut la taille pour ouvrir et fermer le capot sans aide, il entreprit de s’occuper de la voiture pendant ses temps libre. Il en profita même pour l’améliorer et la tester sur les routes. Mais la voiture était à son père et il n’avait pas le droit de la prendre au risque de se manger une baffe. Pourtant, malgré cette règle, il continuait à s’occuper de la voiture et dès que son père s’en apercevait, il avait le droit à un repas en moins et une belle marque de ceinture. C’est d’ailleurs lorsqu’il changea le moteur de la voiture qui avait un problème pour un autre du même type mais plus performant que son père lui laissa cette cicatrise sur les reins. Car son père était un abruti. Car il avait une passion qui allait par-dessus les règles et l’autorité de son père. Car son bébé était la définition de sa vie.

« Elle est si belle … » Décréta Jeremiah, perdu dans ses pensées. Son client le dévisagea un instant tout en prenant l’argent que lui tenait le caissier. Même si son cerveau semblait dans un autre monde, il continuait à travailler. « Vous. Vous pensez à une femme mon jeune ami ! » Crut bon de partagé son client d’un ton malicieux. Il tira cependant l’attention de Liam qui lui offrit un sourire timide. Non, il ne pensait pas à une femme. Toutes femmes passant devant lui ne pouvaient être défini comme étant belle pour lui. Seul son bébé était la beauté pure. Remerciant le vieil homme d’un hochement discret de tête, il mit ses courses dans un sac et l’observait partir avant de se tourner vers le magasin en lui-même. Les clients prenaient les caisses de ses camarades et cela l’arrangeait bien. Il pouvait ainsi se laisser aller à ses songes comme chaque jour. Jeremiah pensait que s’il s’imaginait sortir encore et encore du super marché, l’heure passerait plus vite. Mais à chaque fois qu’il essayait cette méthode, l’heure ne passait nullement plus vite, gagnant même des minutes en plus. Son regard passa nonchalamment dans les rayons, voyant si une personne était en difficulté pour chercher un prix ou un produit et ce fut là qu’il le vit. Son cœur rata un battement alors qu’il priait pour que son agresseur ne le remarque pas. A cet instant, il aimerait être partout dans le monde sauf sur sa chaise. Il y a quelques minutes il pensait que son enfer ne pouvait pas être pire, mais maintenant, son enfer était pire. Ce type allait encore le violencé, abuser de son pouvoir et de sa force sur lui. Pourtant, Jeremiah ne bougea pas de son siège. S’il se sentait vraiment en danger, il pouvait fuir, comme toute proie face à son prédateur. Mais il ne fit aucun mouvement. Se contentant d’observer son agresseur d’un regard brillant d’intérêt pour cette personne.
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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyLun 11 Mar - 17:46

Anarmiah


Elle gémit, elle a mal. Son corps frémit sous la douleur, rien que de voir du sang s’y échapper me met dans un état second. Je lèche avidement son cou, elle n’en a plus pour très longtemps, elle faiblit petit à petit. Je me redresse et l’observe, elle a peur. Peur de tenter une nouvelle expérience qu’elle ne connait pas, peur d’aller dans un monde dont elle ignore tout. N’aie pas peur, le monde où tu vas sera bien meilleur. Je glisse mes doigts contre sa joue pâle, aussi douce que la peau d’un bébé. Je me redresse ensuite essuyant mes lèvres et me léchant les doigts en même temps redressant la tête en entendant quelqu’un venir en ma direction. Je la porte avant de glisser le corps dans une des poubelles se trouvant dans la ruelle avant de m’enfuir rapidement, rentrant chez moi. Il se fait tard, je ne sais pas quoi faire mais l’envie de sortir n’y est plus. Je repense à ce qui s’est passé il y a peu de temps. Cet humain qui me hante, son odeur qui s’est imprégné dans mes narines, dans les pores de ma peau, dans ma veste. Son parfum si enivrant, si envoûtant. J’ai envie de le revoir, mais je doute qu’après notre petite altercation, il veuille me revoir ce que je comprends tout à fait mais, j’ai envie de le revoir et cette fois que tout se passe pour le mieux. Je reste sur mes gardes tout simplement car je doute que cet humain ne soit qu’un simple petit humain. Un chasseur ? Peut-être mais encore faut-il savoir ce que je suis. Je me pose trop de questions, autant dormir, demain j’ai beaucoup de choses à faire.

J’ai dormi paisiblement, j’ouvre les yeux vers quatorze heures, quelqu’un sonne à ma porte. Je me redresse rapidement, un humain. Je me lève et file ouvrir au voisin qui me tend le courrier. Il ne peut tout simplement pas me le mettre dans la boite aux lettres ? Je lui lance un regard presque noir, ne le remerciant pas, lui fermant la porte au nez ne lui prêtant même plus attention même s’il continue de parler en m’expliquant que ma boite aux lettres est défoncée. Je m’en fiche comme de ma première tétine puis je ne vois pas ce que ça peut lui faire, à celui là. Je jette le courrier sur la table de la cuisine avant de me diriger vers le frigo pour prendre une bière mais, surprise, plus aucune bière. Je serre les dents et me décoiffe un peu avant d’aller m’habiller rapidement, de manière détendue, de revenir et de quitter ma demeure, allant au volant de mon Impala roulant en direction du supermarché. Je me gare puis j’entre rapidement et me dirige directement vers le rayon boisson allant me prendre le pack de bières que j’achète tout le temps avant de me diriger vers le rayon sucreries. Je regarde un peu les bonbons et même les chocolats un peu indécis. Bonbons ou chocolat ? Je fais une petite moue mais me déconcentre bien vite en sentant un regard peser depuis quelques petites secondes sur moi. Je fronce les sourcils et regarde du coin de l’œil apercevant quelqu’un à la caisse qui a l’air de regarder en ma direction. Je tourne cette fois-ci ma tête en sa direction reconnaissant cet humain. Jeremiah, c’est bien sa ? Je reporte bien vite mon attention sur les barres de chocolats me mordant la lèvre inférieur tout de même amusé par la situation avant de finalement me décider prenant du chocolat puis je me dirige jusqu’à sa caisse y déposant les articles, l’observant passant devant lui.

« Jolie tenue, très sexy j’aime …beaucoup. »

Dis-je en ne pouvant pas m’empêcher de retenir quelques grimaces pour lui montrer que c’est bien sûr ironique même si d’après le ton que j’ai employé, c’était plutôt évident à deviner. Je lui tends alors ma carte bancaire une fois qu’il a passé les articles. Qu’il se rassure, en public, je ne peux rien lui faire ce serait courir à ma perte et, même si je cours vite, je n’ai pas envie de courir le risque. Je le dévore du regard, un long frisson me parcourt rapidement. Même si sa tenue n’est pas très sexy, lui il le reste. Mon appétit sexuel est très vite en éveil, rien que de l’apercevoir et de me souvenir de ce qui s’est passé, de ce qui a faillit se passer mais je me suis enfui, comme un lâche. Je perds très vite mon sourire, bien trop vite. Pourvu qu’il ne s’en souvienne pas.

« On t’as déjà dit que tu n’as pas la tête de l’emplois ? Un charmant jeune homme comme toi devrait être ...hm …avocat ou je ne sais pas, quitte à pousser plus loin, escort boy ? »

Petit clin d’œil à la dernière fois, je l’admets. Je lui adresse un petit sourire en coin et retire ma carte bleue après avoir composé le code et que le paiement fut accepté puis je frôle sa main, quand il me tend le ticket, l’attrapant ensuite, glissant mon regard sur nos mains et ce ticket qui les séparent. Je le prends, remontant mon regard jusqu’au sien. Il n’y a personne, pourquoi ne pas lui taper la discute ? Je doute cependant qu’il soit d’accord, vu la tête qu’il me tire et le fait qu’il soit aussi aimable qu’une porte de prison.


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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyLun 11 Mar - 22:12


Il fallait qu’il se fasse à idée qu'il ne ressemblait à rien ainsi. Sa chemise jaune fluorescente lui abîmait la rétine comme le moral. Cette chemise avait dû être imposé par le directeur du super marché, sûrement que celui-ci trouvait hilarant de voir ses employés ainsi, inférieurs, obéissant face à sa puissance. Cela le répugnait. Comme sa chemise le répugnait. Cet abus de pouvoir, ça pouvait être drôle si ce n’était pas lui qui subissait. Et malheureusement, dans cette situation, c’est lui qui en souffrait et cela ne le faisait pas du tout rigoler. Voir les enfants de ses clients aborder un sourire pincé, retenant leurs rires ou non des fois face à sa tenue réglementaire qui ne lui allait pas le blessait autant qu’il l’énervait. Et plus d’une fois Jeremiah dû prendre au plus profond de son être pour ne pas faire violence à un enfant. Mais qu’est-ce que cela pouvait l’énerver. Il travaillait et qu’importe ses vêtements, il menait à bien les tâches qu’on lui demandait. Comme le dicton disait, l’habit ne fait pas le moine. Mais les enfants ne pouvaient comprendre. Ni même les adultes quelques fois. Donc il rongeait son frein face aux moqueries de tous clients qui se présentait à lui avec une blague vaseuse ou un simple sourire retenant un rire. Toute façon, il savait qu’il n’était pas le seul à avoir à subir cela. Les éboueurs ou même ceux qui nettoie la route ont le même traitement que lui. Et même pire des fois. Les gens se croyaient simplement supérieurs lorsqu’ils sont informaticiens ou même inspecteur des impôts alors qu’ils sont aux mêmes niveaux que des personnes avec des métiers plus bas. Cela le dépassait et encore plus alors qu’il faisait partie des gens inférieurs selon la société.

Et après son altercation avec ce type, Ivy, son sentiment d’infériorité n’avait fait qu’accroître. Mais en même temps, posséder une telle force, comme une telle brutalité et violence n’était pas humain. C’était tout. C’était la seule possibilité juste. Et cela lui faisait peur. Lui qui avait dit clairement à son agresseur qu’il n’avait nullement peur de lui, limite qu’il le faisait rire à jouer le méchant, le voilà tremblant presque de peur dès qu’il pensait à la possibilité que son agresseur n’était tout simplement pas humain. Mais à côté, il venait d’avoir une preuve qu’Ivy était à moitié humain. Il se nourrissait déjà. Enfin, un être inhumain pouvait se nourrir de sang aussi sauf que là, Ivy avait un pacte de bière à la main et hésitait sur une confiserie. Et qui raffolait des chocolats ? Qui avait pour pêché mignon ce même chocolat ? Les humains. Ou du moins, c’était ce que croyait Jeremiah. Ou ce qu’il essayait de se faire croire absolument. Un soupire tremblant s’échappe de ses lèvres alors qu’il n’arrive pas à décrocher ses yeux des courbes de son visage. Qu’il était beau, fut la seule pensée qui sorti de son esprit à cet instant. Mais très vite il secoua la tête, presque violemment pour se faire sortir cette idée saugrenue de la tête. N’importe quoi. Voilà, tout à fait. N’importe quoi. Tous ce qu’il imaginait était n’importe quoi. Le soir de la petite visite de son agresseur, il avait osé s’imaginé que ce type aurait aimé s’il l’avait embrassé. Comme si ce type de personne pouvait aimer une personne comme lui. C’était beau de rêver. Mais dure était la réalité souvent. Pourtant, même en sachant qu’Ivy ne s’intéresserait jamais à lui pour ses beaux yeux mais pour le faire souffrir et se délecter du spectacle, il se surprit à frissonner. Et l’instant d’après, il eut comme un bug, il disfonctionnement de circuits et il ne bougea pas, bloqué dans ses songes les plus profondes.

Miraculeusement, la voix grave et sensuelle de son client le tira de son état qu’il pourrait appeler second et il dû prendre une minute pour comprendre ce qui venait de se passer. Une crise de panique. Vraiment ? A la simple pensée que son agresseur ne voudrait jamais de lui dans son cœur. Il avait un sérieux problème. Il prit une seconde minute à comprendre les mots de son client, comme si son dernier avait pris un malin plaisir à lui parler dans une langue qu’il ne connaissait pas. Assemblant les mots dans sa tête, Jeremiah releva le regard vers son client, perplexe sur ce qu’il devait en penser et ce fut la grimace d’Ivy qui lui fit comprendre que tous cela étaient ironiques. En même temps, un compliment ne pouvait juste pas sortir de la bouche de ce type, c’était impossible, contre nature. Il porta alors un nouveau regard à sa veste jaune où ornait un badge avec son prénom dessus ainsi qu’en dessous une petite inscription qui lui disait qu’il était le employé du moi. Dans une autre situation il serait fier de ce titre mais pas là. Pas face à Ivy qui allait le remarquer et se payer sa tête. En fait, il ne le disait pas mais les mots qu’utilisait son agresseur le blessaient. Lui blessait le cœur directement. Et c’était pour cela qu’il utilisait en retour la même défense. Alors qu’il passait le pack de bière devant sa caisse, une réplique lui échappa : « Je peux te retourner ce compliment. Tu as fait un bel effort pour t’habillé même si tu serais bien mieux sans. » Il glissa un coup d’œil plus que sérieux en sa direction avant de rentrer le code barre de son premier article, voyant que le détecteur de code barre ne voulait plus fonctionner. Lui, à la différence d’Ivy n’était en aucun cas ironique. Et il s’en rendit compte qu’après. L’ironie pouvait voiler une demande plus que sérieuse et cette même ironie lui avait échappé. Grimaçant légèrement, Jeremiah fit glisser l’article jusqu’à son agresseur.

L’article suivant passa bien plus vite, le détecteur de code barre voulant simplement jouer avec son propriétaire, comme d’habitude. Jeremiah prit la carte que lui tendait son client, s’attardant un instant sur ce sourire qui avait orné ses lèvres avant de bien trop vite disparaître. Puis il se remit au travail. Et le prochain dire de son client stoppa son geste. Fronçant les sourcils, Jeremiah prit sa machine en main et vint à entrer un code qu’il n’utilisait vraiment que rarement, seulement quand il avait besoin d’argent en plus pour ne pas se retrouver à la rue. Il fit payé ainsi le triple à Ivy, un sourire plus que mesquin sur ses lèvres qui se fit vite balayé quand il s’en rendit compte. Jeremiah tendit la machine pour sa carte d’un geste nonchalant, freinant d’éclater de rire face à sa petite vengeance et lui laissa faire, non sans retenir le code qu’il tapait. Quoi ? Il portait encore les marques de couteau sur son bas ventre. Il avait encore mal à la gorge après que cette dernière fut maltraitée par une force bien supérieure à la sienne. Il pouvait bien prendre le code de son agresseur pour qu’il se retrouve avec des factures inconnues en plus. En plus Ivy n’avait pas le droit de lui dire qu’il ferait forte impression en tant que catain. On ne le traitait pas de ça. Personne n’avait le droit et encore moins son agresseur. Alors que Jeremiah lui tend son ticket, il crut bon de lui dire : « Tu te doutes bien que j’aurais jamais désiré devenir caissier et porté cette affreuse chemise jaune tous les jours de l'année mais vois-tu, je dois me plié à ce métier qui me permet d’entretenir mon bébé. » De son regard, il lui indiqua sa voiture qui ne brillait pas au soleil comme les autres voitures, sagement garé à la place la seule ombragée pour ne pas abîmer sa peinture. Cette place avait d’autant plus d’importance pour lui car il pouvait ainsi la surveiller de sa place derrière la caisse.

C’était la seule condition qu’il avait imposé à son patron. Même pas des heures en moins, rien d’autres que cette place toute l’année. Et c’était peut-être pour cette raison qu’il était souvent élu employé du moi. Il observa un instant leurs mains tenant de chaque côté le ticket d’un regard interdit, ne sachant pas quoi en penser mais finalement il lâcha le papier en ramenant sa main à son torse. Il était simplement intimidé par Ivy. N’osant plus rien dire de mal. Mais finalement, Ivy ne pouvait rien lui faire en public. Il n’oserait. Il ne désirait sûrement pas être enfermé pour un temps important dans une cage de fer. Alors, il pouvait se permettre de provoquer à nouveau son agresseur. « Avocat ? Donc t’es avocat ? Je crois pas. Tu dois toi aussi te traîner un mêtier pourri. Aucuns patrons ne pourraient te supporté bien longtemps avec ton sale caractère. Comme disait ma … une connaissance à moi, c’est pas ton joli minou qui va te faire gagner du fric. A moins que tu ne sois escort boy mais j’ai cherché et tu ne fais pas partis des figurants existants. Toute façon, j’aurais versé aucuns dollars pour t’avoir à poil. » Une petite voix dans sa tête sonnait l’alerte mais il la fit taire. Le provoquer était amusant finalement. Peut-être moins quand il s’énervait mais c’était drôle. Peut-être aussi qu’il était de meilleur humeur aujourd’hui et laisserait Jeremiah sans de marque. Et même s’il essayait, Jeremiah ne restera pas passif cette fois. Qu’il vienne, Jeremiah l’attendait de pied ferme.
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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyMar 12 Mar - 10:38

Anarmiah


Garagiste, quel métier de merde mais d’un sens, je trouve sa intéressant puis même parait que ça me rend sexy, certaines de mes clientes n’ont pas froid aux yeux et certaines m’ont déjà dit de garder leur numéro…clientes que je n’ai jamais rappelé d’ailleurs. Oh pas qu’elles ne soient pas séduisantes mais je ne m’attaque pas à ce genre de gibier. Des femmes normales, qui paraissent trop coincée, très peu pour moi honnêtement. J’aime beaucoup les voitures, mon impala je la répare sans cesse, je la bichonne bref, je m’en occupe comme si c’était un de mes enfants. Je ne fabrique pas grand-chose cependant, au travail je suis du genre flemmard qui picole et qui fume tout le temps, qui se pose dans un coin et qui se goinfre, qui lit des revues pornographiques ou qui emmerde les autres. Bien sûr quand je fais mon taff, je le fais bien, je le fais proprement et à la perfection mais quand je n’ai pas envie, on ne me force pas d’ailleurs ils savent que l’on ne doit pas me forcer ou trop de me pousser sinon je pousse une gueulante mémorable, sinon je m’énerve et effectivement je deviens violent. On m’emmerde, j’emmerde les autres, on est quitte, non ? Je ne suis pas facile à vivre je l’admets, et ce depuis que j’ai perdu ma famille, depuis que cette mystérieuse femme m’ait quitté. Cette femme qui s’est foutu de moi, cette femme qui m’a fait tant de mal, cette femme qui m’a fait devenir cet être si odieux, si narcissique, si hautain…si froid et si mauvais.

Je me sentais observé, par qui je l’ignore mais je savais que quelqu’un m’observait et de manière insistée. Je n’ai pas réagis tout de suite, faisant comme si de rien était mais son regard m’a gêné. Du coin de l’œil, j’ai aperçu quelqu’un vêtu d’un vêtement hideux jaune canari et quand j’ai tourné la tête j’ai croisé le regard de cet homme …cet homme que j’ai malmené, que j’ai violenté, cet homme qui éveille en moi cet homme que j’étais avant, cet homme qui me fait perdre le total contrôle de moi-même. Il est beau, séduisant … attirant. J’aurais aimé glisser mes doigts contre sa peau, découvrir ce corps qui m’est encore inconnu, j’aurais aimé l’embrasser, goûter au goût de ses lèvres si pulpeuse. J’aurais aimé sentir son souffle se mêler au mien, son corps brûlant de désir contre le mien qui ne désire que lui. J’aurais aimé tant de choses, et pourtant vu comment c’est parti je doute qu’au final je puisse avoir quelque chose de lui. Je veux son attention, je veux qu’il m’aime, je veux qu’il s’attache à moi et qu’il devienne dépendant de moi. Je le veux, et quand je veux quelque chose, je l’obtiens toujours. Je détourne mon regard bien rapidement finissant pas prendre une tablette et me diriger à sa caisse ne pouvant m’empêcher de lui faire une petite remarque. Je suis fidèle à moi-même, que voulez-vous. Je croise à nouveau son regard, un regard beaucoup moins vide qu’il prouve qu’il est présent contrairement à quelques secondes avant. Je me mords la lèvre face à la remarque qu’il me lance sur ma façon de m’être habillé. Je hausse les épaules, sa remarque ne m’affecte pas au contraire, elle m’amuse mais comme dit, à force de me lancer des vannes comme celles-ci, à longueur de temps je vais finir par ne plus être patient, ma patience ayant des limites quand même. Je le laisse passer mes articles, me retenant de lui demander de se dépêcher parce que honnêtement, je n’ai pas que sa à foutre.

« Je ne suis pas nudiste, dommage, tu me verras sans une autre fois. Je suis sûr que nous aurons d’autres occasions pour sa. »

Dis-je en entrant dans son jeu même si j’admets que cet homme me donne envie, me donne des pulsions, éveille en moi ces pulsions sexuelles. Facile, me direz-vous mais lui c’est bizarre je n’ai jamais désiré autant quelqu’un que lui. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure, le dévorant du regard puis je finis par payer et il me tend le ticket avant de me répondre, un peu surpris d’ailleurs ne m’y étant pas attendu du tout. Je fronce les sourcils quand il me dit ‘mon bébé’ avant de tourner la tête vers les grandes vitres observant la voiture. Belle caisse, on n’aurait pas cru comme ça. Je reporte mon attention sur le petit être humain en face de moi, hochant la tête.

« Les bagnoles reflètent en général la personnalité des gens. Belle caisse, si jamais un jour tu n’arrives pas à l’entretenir toi-même, tu n’auras qu’à me le dire et je m’en occuperais …sans que tu ne payes quoique ce soit …ou en nature, pourquoi pas. »

Un indice sur mon métier, qu’importe cela ne me dérange pas, il n’aura pas une très haute estime de moi déjà que je doute qu’il l’ait déjà. Après il ne peut pas réellement se moquer de moi vu le métier pourri qu’il fait et la tenue dans laquelle il se trouve puis même être l’employé du mois ça fait cul cul…c’est même ridicule, hilarant, j’aime beaucoup. Au moins nous avons un autre point commun, une caisse assez ‘vieille’, que l’on entretient et que l’on chérit comme si c’était notre femme, notre enfant. Il monte de plus en plus dans mon estime ce type, c’est fou.

Je ne tente rien contre lui, je ne peux me le permettre vu la situation dans laquelle on se trouve et puis en public, franchement …non. Je ne peux pas sinon je l’aurais déjà plaqué contre un mur à l’embrasser fougueusement, à lui montrer que mon corps a envie du sien, que j’ai envie de découvrir ce corps que je ne connais pas encore. Je reviens sur terre quand sa voit m’interpelle et reporte à nouveau mon attention sur lui. Ca me flatte ce qu’il dit, une parfaite description de ma petite personne et ça me fait plaisir qu’il me dise que j’ai un sale caractère et que personne ne peut me supporter grâce à sa. Je veux être seul, je n’ai confiance en plus personne de toute manière, elle en a trop abusé. Et voilà le résultat. Il me provoque, je reste cependant sceptique, neutre même voir trop calme. Je ne souris pas, je le regarde presque pensif, absent avant de finalement hausser les épaules avant de sourire.

« Déjà que tu roules pas sur l’or, tu n’aurais pas pu te permettre de te payer qui que ce soit. J’aurais été trop cher pour toi, bébé puis, qui te dit que je t’aurais fait payer ? Comme je t’aime bien, que je te trouve charmant, je t’aurais montré mes talents gratuitement. Mais d’un sens, je devrais m’y mettre à ce travail là, il doit être beaucoup plus intéressant que celui que j’exerce, plus instructif aussi. »

Je lui fais un clin d’œil prenant mon pack de bières puis ma tablette après avoir rangé ma carte et même mon porte feuille puis je sors ensuite me dirigeant vers l’impala et mettant tout dans le coffre avant d’aller au volant et me mord la lèvre inférieur. Je sais désormais où il travaille mais quelque chose me dit que ça ne durera pas longtemps, je suis quasiment sûr qu’il cherchera à me fuir. Je démarre et augmente le son, un petit coup de Dire Straits c’est le pied. Je roule jusqu’à chez moi, puis me gare et sort de la voiture, allant ensuite prendre mes achats et rentre chez moi déposant le tout sur la table puis je me dirige ensuite à l’étage jusqu’à la salle de bain me déshabillant pour aller prendre une bonne douche bien chaude, me collant à la paroi, yeux clos étant sous le jet. Ca me fait du bien, ça me permet de penser à autre chose, de faire un peu le vide et surtout de n plus y penser.


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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyVen 15 Mar - 16:55


Quel était le sens de la vie ? C'était le but qu'une personne se fixait et qu'elle ne pourra atteindre sûrement jamais ? Et si le but dans la vie d'une personne changeait-il au fil du temps, cela voudrait alors dire que son but dans la vie ne pourra jamais être atteins, pour que la personne trouve la paix intérieur pour ensuite partir. Tout le monde avait donc une version différente du sens de la vie en conclut l’humain, perdu dans ses pensées. Son cerveau, pour éviter de penser à l’homme-bien-plus-que-séduisant-qui-le-savait-et-qui-en-jouant-tout-en-étant-un-gros-psychopathe-sur-les-bords qui s’approchait de lui très rapidement. Le regard que Jeremiah lui offrait était celui pure qu’un amoureux. Mais voilé d’un autre sentiment qu’il n’arrivait pas à mettre un nom dessus. Et si Ivy se rendait compte de son regard, milles excuses étaient en train de se faire dans sa tête à défaut de penser à ce que les gens ressentaient avant de mourir. Il pourrait lui dire simplement qu’il n’était pas amoureux, sans détour. Ou bien lui dire qu’il repensait juste à la dernière fille qu’il c’était fait. Là son agresseur lui demandera sûrement qui c’était et Jeremiah lui répondra que c’était sa meilleure amie, celle de la dernière fois. Voilà, le dialogue était fait dans sa tête, sans accrochage, ni détour plus long sur la question. Manquait plus que son vis-à-vis ne remarque son regard. Et s’il ne le remarquait pas finit par pensé Jeremiah, l’esprit prit d’une vague de panique. D’un côté c’était mieux. Ou non. Ou si. Oui oui, c’était mieux qu’il ne le remarque pas. Ou non. Son esprit surchauffait et ses joues rougissaient. Il baissa la tête tout en passant les articles, ignorant sa remarque.

Il ne voulait pas savoir ce que son agresseur pensait de lui. Il savait par contre que son agresseur s’en fichait de lui, il s’amusait juste. Ce type était incapable de ressentir des sentiments. Il l’avait torturé autant mentalement que physiquement et franchement, la conscience de Jeremiah lui criait de partir, de quitter la ville face à cette personne, comme il l’avait fait avec son père. Mais pourtant, il n’avait pas bougé. Et n’avait encore moins l’envie de le quitter. Au fond il se sentait vivre à chaque fois qu’il était en compagnie d’Ivy. Ce type transpirait l’arrogance, l’ironie et la cruauté mais cela semblait attirer l’humain à lui. C’était étrange mais étrangement bon. Tournant un regard fier vers sa voiture avant de tourner ce dernier vers Ivy, cherchant à voir s’il la trouvait belle ou non. C’était une chose qu’il était fier, la seule chose dans sa vie et était encore plus fier de la montrer à son agresseur, lui montrant qu’il pouvait être une personne de choix. Par contre, ses dires le laissèrent pensif un instant. Jamais il ne donnerait son bébé à quelqu’un. Quitte à faire la manche pour la garder et ramper dans la boue. Elle était la seule chose bien qui était entrée dans sa vie, aucune raison de la laisser à quelqu’un, surtout plus à lui-même si son geste était sympathique. Mais connaissant le peu qu’il sait sur son agresseur, ce dernier se ferait une joie de bien l’abîmer avant de la lui rendre, prétextant que la voiture ne lui plaisait plus. Son cœur se fendit légèrement alors qu’il ne relevait même pas le sous-entendu glissé dans ses mots.

Seriously Jeremiah ? Il avait une chance de commencer une amitié plus ou moins amical avec son agresseur et il le provoquait encore. Il se pencha un peu plus sur l’idée d’être masochiste mais la repoussa loin dans son esprit tout en lui tendant son ticket. Et en relevant le regard vers lui, Jeremiah déglutit difficilement. L’autre ne souriait plus et cela n’était pas bon. Mais après un haussement d’épaules, un sourire fleurit sur ses lèvres, rassurant Jeremiah. A moitié. Ravalant la réplique qui lui brûlait les lèvres, Jeremiah se contentait de lui répondre presque du tac au tac, ignorant son clin d’œil. « Instructif ? Je ne pense pas que l’on puisse rajouter des choses à ton expérience qui doit être déjà importante. Ah si. Peut-être les choses qu’il ne faut pas faire lorsqu’on veut se faire des amis. Comme lui faire peur dans une rue en pleine nuit, lui ouvrir le ventre en entrant chez lui par effraction, l’harceler à son boulot. Mais t’es sur la bonne voie, mon pote » Dit-il alors en appuyant sur le dernier mot avec une ironie et une désinvolte proche de celle de la dernière fois qui avait entraîné l’accident du couteau. Voyant Ivy finalement partir, il eut une petite moue qui se remplaça très vite par un franc sourire à ses lèvres. Fermant sa caisse, il se débarrassa de sa chemise jaune pour enfiler sa chemise à carreaux bleue avec soulagement.

Sans même demander s’il pouvait mettre un jour de congés aujourd’hui. Ou du moins une après-midi, Jeremiah prit ses clefs dans sa poche et s’approcha vite de son bébé, suivant l’Impala qui venait de partir. Démarrant rapidement sa camaro, il laissa une voiture entre lui et son agresseur. Montant le son lorsque Dire Straits passa, Jeremiah joua le rythme du bout de ses doigts sur son volant tout en retenant le cri de joie face à cette idée plus que suicidaire qui traversait son esprit. Mission suicide avec un psychopathe, quoi de mieux pour finir une après-midi chiante et ennuyeuse. Lorsqu’il aperçut Ivy se garer, il chercha du regard une place éloignée étant donné que son agresseur connaissait maintenant le modèle de sa voiture. Après avoir trouvé la place idéale pour son bébé, il mit sur ses épaules sa veste en cuir car il commençait à avoir froid et sorti, appareil photo en main. Une petite séance photo imprévu. En même temps il pourrait mieux connaître son agresseur comme ce dernier le connaissait. L’herbe d’Ivy semblait terne, sans vie vis-à-vis de l’herbe de son voisin. Ce n’était pas une personne avec la main verte. Ou simplement une personne qui s’en fichait de l’aspect de son jardin. Sa boite aux lettres était défoncée et dans un coin de sa tête Jeremiah se dit d’éviter les lettres. Frissonnant d’excitation, l’humain rentra sans demander son reste dans le jardin de son agresseur devant l’œil effaré du voisin d’Ivy. Après un tour rapide de la demeure de vue extérieure, Jeremiah repaira son objectif proche d’une fenêtre. Génial. La chance semblait de son côté aujourd’hui.

Trouvant un endroit où il pourrait prendre ses photos sans que ses dernières ne soit bancale et floue, il attendit et observa derrière son objectif Ivy qui … qui se déshabillait. Hum. Plaît-il ? Il c’était peut être trompé de maison au final mais non, il reconnaîtrait ses taches de rousseurs entre milles pour avoir pu les observer de très près à défaut de regarder la bouche attrayante de son agresseur. Il rougit malgré lui, trouvant la situation lui échapper des mains. Tout autant qu’Ivy se délectait de sa douche, collant son corps à celui de la paroi. Jeremiah fut tenté de partir simplement. Mais son corps refusa de lui obéir, ne désirant lui ne pas bouger du tout. Tout comme sa conscience en fait. Et il prit la première photo d’Ivy. Sous sa douche. Ses yeux clos lui donnaient l’impression qu’il n’était pas connecté à la réalité qui se passait autour de lui. Rendant le rendu de la photo encore plus belle qu’elle ne le serait avec une autre personne dans la même position. Ivy semblait plaire à son appareil photo. Et à son photographe. Le bouton d’impression fut malmené par les doigts de Jeremiah qui semblait chercher la photo parfaite, modifiant le flou et les autres options de son appareil photo. Et à côté, son esprit était ailleurs. Il ne savait pas quoi en penser de ce qui se passait. Il se sentait bien. Merveilleusement bien. Ou mieux, c’était la première fois qu’il se sentait si en paix avec lui-même. Ivy n’avait pas encore repairé sa présence et semblait qu’il était une personne douce dans cette douche. Peut-être au final que ce type cachait son cœur et sa douceur derrière un comportement désinvolte et cruel. Et cette nouvelle perception de son agresseur lui donnait l’envie de le connaître mieux. Distrait par ce qui se passait dans sa tête, son doigt glissa sur l’activation du flash et la photo suivante fut éblouissante. Eblouissant autant que la connerie qu’il venait de faire. Le flash faisait un bruit de merde quand il était activé, un bruit qu’un chien sourd au Japon pouvait entendre. Et Ivy, qui n’était ni un chien, ni sourd, ni au Japon, semblait aussi avoir entendu ce bruit.

Oups …
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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptySam 16 Mar - 1:04

Anarmiah


Le petit n’avait pas tord mais pourtant, je ne sais pas si j’ai vraiment envie de faire ami ami avec lui, je sais simplement que je me sens drôle quand je me trouve près de lui, j’ai envie de le connaitre un peu plus. C’est la première fois depuis un an, voir plus que quelqu’un m’intéresse. Je suis du genre très solitaire, je suis du genre à travailler seul sauf dans d’autres conditions telles que quand il s’agit de s’unir entre hybrides mais c’est autre chose, je ne fais pas ami-ami avec eux, ce sont des alliés et c’est tout, ils ne savent pas plus que sa de moi, tout comme moi je n’en sais pas plus qu’eux. Je ne veux plus m’attacher, à personne de peur de trop souffrir par la suite à nouveau. Je ne sais pas trop comment agir avec Jeremiah, j’agis de manière tellement maladroite car cet homme que j’étais refais surface mais j’essaye de le garder à sa place, j’essaye de faire en sorte qu’il ne revienne jamais. J’ai peur, cet être humain me fait peur. Sans s’en rendre compte, il me transforme, il ressasse le passé, il me déstabilise, il arrive à semer le doute en moi, il arrive à me remettre en question. Je n’aime tout simplement pas cette sensation, cette impression et c’est pourquoi j’agis de manière tellement illogique, contradictoire avec cet homme. J’ai tout simplement peur de m’attacher à lui, et je n’ai tout simplement pas le droit. Je n’ai pas le droit de m’attacher à quelqu’un, à personne.

Cependant ses paroles me touchent ça me fait mal. Je sais que ce n’est pas comme ça que je me ferais des amis, mais je n’en veux pas. Je me rends compte que je suis seul, que le jour où je meurs personne ne s’en préoccupera, personne ne m’enterrera, personne ne pleurera …personne, non. Je serais seul, je mourrais seul. Cette sensation me déplait, ça me fait mal. Je n’ai plus ressenti ça depuis longtemps. Je n’ai pas le droit, non. Cependant je ne lui réponds pas, je ne préfère pas lui répondre et laisser le dernier mot à ce crétin. On répond aux cons par le silence, leur répondre serait les instruire. Je me mets au volant de mon impala et roule jusqu’à ma petite maison avant de me garer et de sortir. Une fois entré dans la maison, je dépose mes achats sur la table de la cuisine et je me dirige vers la salle de bain, me déshabillant et me glissant dans la cabine de douche, lâchant un long soupire lorsque l’eau entre en contact avec ma peau et se propage sur mon corps. Ca me fait du bien. Sous la douche, je me vide l’esprit, j’oublie un peu tout ce qui m’entoure et surtout ça me permet de faire le point sur certaines choses, de me rendre à l’évidence sur les petites choses de la vie.

Je me colle contre la paroi, yeux clos, l’arrière de ma tête appuyée contre. Ca me fait du bien, en général je reste au moins quinze minutes si ce n’est pas vingt, sous l’eau chaude. Ca me permet de décompresser, de faire le vide, quelques mises au point puis ensuite de me sentir bien mieux. Je glisse mes doigts dans mes cheveux les glissant vers l’arrière puis je lâche un long soupire laissant mes yeux clos. Je me détache de la paroi prenant ensuite le gel douche et m’en met sur tout le corps puis prend du shampooing pour mes cheveux avant de me glisser sous l’eau et coupe l’eau une fois rincé, et c’est à ce moment là que j’entends le bruit d’un flash. Je relève la tête, c’est beaucoup trop près, beaucoup moins éloigné et ce flash, j’ai cru le voir mais je n’en suis pas sûr. Je tourne la tête et ouvre la cabine de douche mais que très peu puis prend la serviette et la glisse autour de ma taille avant de sortir cette fois-ci et de faire comme si je n’avais rien entendu, comme si de rien était. Je m’observe dans le miroir et glisse mes cheveux en arrière les redressant un peu, me coiffant correctement avant de me déplacer rapidement jusqu’à l’endroit où se trouve Jeremiah, me postant ensuite devant lui, étant toujours en serviette.

« Ca va ? Je ne te dérange pas trop ? »

Dis-je en serrant les dents, pas vraiment très ravi de savoir qu’il prend des …photos de moi ? D’un sens ça me flatte, soit je dois l’intriguer, l’obséder soit il me trouve pas mal et souhaite les vendre je ne sais où. Je l’attrape par le poignet et prend son appareil photo avant de retenir son poignet pour ne pas qu’il bouge et regarde les photos, hochant la tête. Pas mal, on dirait bien qu’il ne m’a pas menti sur ses dons de photographe. Je lui rends ensuite son appareil photo voyant bien qu’il a de la valeur à ses yeux. Qu’il fasse ce qu’il en veut des photos, de toute manière je m’en fiche pas mal mais de toute manière, il va le regretter s’il le fait et il ne peut pas dire que c’est lui car j’en ai la preuve. J’essaye de contenir ma colère avant de me reculer ensuite, lui faisant signe de sortir de sa cachette pitoyable puis de lui faire signe de rentrer chez moi puis je rentre derrière lui, claquant la porte. Contrairement à chez lui, c’est beaucoup moins chaleureux, c’est plutôt sombre, une ambiance assez froide, assez étrange qui met très vite mal à l’aise. Je me tourne vers lui ensuite, l’observant.

« Attends-moi ici. »

Je remonte ensuite pour m’habiller convenablement enfin, faut le dire vite. Je me contente d’un boxer noir et d’un t-shirt blanc avant de me mettre un peu de parfum et de ranger la salle de bain un peu en bordel puis, je descends ensuite allant accueillir mon invité comme il se doit. Je file chercher deux bières avant de venir vers le petit humain et lui tend la bouteille après l’avoir ouvert et ouvre la mienne avant de m’installer sur mon canapé et l’invite ensuite à faire de même mais pas forcément à côté de moi non plus. Je bois quelques gorgées de ma bière et me redresse un peu, déposant mes coudes sur mes cuisses, l’observant.

« Je ne m’appelle pas Ivy. On me dit souvent que je porte bien mon prénom…pourtant, étant petit, c’était loin d’être le cas. J’étais très sérieux, très discret…très effacé. Je ne me faisais jamais remarqué. J’ai perdu mes parents, j’ai perdu la femme que j’aimais, j’ai changé. Aujourd’hui, je ne respecte plus rien, je joue avec le danger quitte à voir la mort de près. Je n’aime pas que l’on me donne des ordres, je n’aime pas que l’on me tienne tête, je n’aime pas me sentir en prison….j’aime me sentir libre. » Je bois à nouveau quelques gorgées de ma bière, continuant de soutenir le regard du petit humain en face de moi. « Je m’appelle Anarchy Daniels, je suis garagiste. Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça mais ….je pense que tu es quelqu’un digne de confiance, et je ne me trompe jamais. »

Amadouer ? Non pas du tout, je suis même surpris de m’être dévoilé autant et je commence déjà à le regretter. En général, je ne le dis pas, je ne parle pas de moi, je ne dis rien mais là je l’ai fais avec tant de faciliter ….mais je pense que quelque part, j’avais besoin de confier tout sa à quelqu’un. Bien sûr, je ne lui dirais sans doute pas ma vraie nature, pas maintenant. Je me suis déjà bien trop ouvert pour aujourd’hui, et je le regrette déjà, énormément. Je relève les yeux vers lui puis me redresse et dépose la bière sur la table basse en face de moi, m’approchant de lui et viens m’asseoir à califourchon au dessus de lui, glissant ma main sur sa joue la lui caressant de mon pouce lentement. Ses lèvres ….ses lèvres qui m’obsèdent. J’ai tellement envie de poser mes lèvres contre les siennes, de goûter le goût qu’elles ont, de mêler mon souffle au sien, ma langue à la sienne. J’ai envie de partager ce baiser que je désire depuis la première fois que l’on s’est rencontré, ce soir là. Ce soir où j’ai brûlé de désir, pour lui, ce soir où j’ai désiré n’appartenir qu’à lui…



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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyMer 20 Mar - 13:50


Oups …
C’était peut-être une mauvaise idée. Une très mauvaise idée qui pourrait lui apporter la mort connaissait la violence de son ami. Enfin ami. Son agresseur ne semblait pas désiré faire ami-ami avec lui. Il était plutôt solitaire et dans sa façon de son comporté, il disait à Jeremiah qu’il ne ferait jamais partit de sa vie. Et même si le ressentit était peut être faux, Jeremiah pensait juste qu’Ivy ne voudra jamais de lui, qu’il accepterait de lui parler franchement une fois que M. Hills serait mort. Pourtant, il se disait de continuer de chercher à le voir, à lui parler même si son agresseur ne voudra jamais de lui. Ce n’était pas une question d’honneur, ni même de respect, encore moins d’égo bafoué mais seulement d’un désir qui provenait directement de son cœur. Et son cœur qui n’avait jamais parlé, il voulait l’écouter, se laisser guider par lui. Car il savait, ou simplement il avait l’impression de prendre les bons choix, de bien agir en présence d’Ivy, folle soit sa pensée. Et l’idée qu’il avait eu en voyant son agresseur partir était à classé avec sa pensée précédente, folle. Il pouvait se faire virer et allait juste en chier pour retrouver un métier potable qui accepte bien de lui sans le jeter dehors pour x raison, lui qui faisait toujours un faux pas un jour ou l’autre dans tous ce qu’il entreprenait. Et c’était en un sens dommage car Jeremiah avait eu la chance de trouver un patron potable qui ne voyait pas en lui le simple type désinvolte, sûrement abonné aux bars et aux jolies filles de cœurs. Mais à cet instant. A cet instant précis où il suivait la voiture de son agresseur, le cœur battant comme il ne l’avait jamais auparavant, il s’en contrefichait de se faire virer. Il en serait même heureux, pouvant ainsi se consacré entièrement à Ivy. Pour sa voiture ? Il la lui ‘prêterait’ et serait une excuse pour le voir.

Devant la maison de son agresseur, son cœur avait battu le rythme de ses pas ainsi que le rythme de ses pensées. La maison ressemblait à la sienne au final. Enfin, l’extérieur. Il n’avait même pas visité l’intérieur et devinait qu’il ne visiterait jamais ce même intérieur. C’était l’intimité d’Ivy et il comprenait que ce dernier lui permette certains excès mais à une certaine limite. Et encore, son agresseur ne lui avait nullement demandé de le suivre pour prendre des photos. Son intimité s’arrêtait déjà bien avant. Mais Jeremiah avait compris que s’il voulait en découvrir plus sur son agresseur, ce n’était sûrement pas ce dernier qui allait l’aider. Il devait prendre l’initiative tout seul, quitte à se mettre encore plus en danger qu’il ne l’était avant. S’aventurant lentement mais sûrement dans le jardin de son agresseur, il était confronté à deux sentiments bien diffèrent l’un de l’autre. D’un côté la peur avait élu domicile dans son ventre, serrant ce dernier à chaque pas qu’il faisait pour s’avancer encore plus profondément dans ce jardin. De l’autre, l’excitation de la situation lui brûlait les entrailles et déferlait une douce chaleur dans ses veines. Ses deux sentiments n’était pas pareil mais semblait cohabiter dans son être car il restait serein et semblait maîtriser toujours la situation. Et il faut dire qu’il n’était en aucun cas déçu d’avoir pris son bébé pour suivre la voiture de son agresseur. Ce dernier lui révélait le corps qu’il rêvait de toucher chaque soir depuis leur première rencontre.

Un corps d’Apollon et un caractère de merde certes. Jeremiah allait sombrer. Sombrait. Se consumant de passion pour ce corps qui lui était interdit. Et submerger dans ses profondes rêveries, il ne fit pas attention à la bêtise qu’il venait de faire. Son appareil photo, même performant commençait à dater maintenant et s’il avait bien une chose qui le faisait rater sa photo à chaque fois, c’était bien sûr l’option du flash. Ce dernier maintenant activé avait fichu en l’air sa séance photo. Baissant lentement l’appareil photo contre son torse, il observa la fenêtre de son agresseur, ses yeux se plissant pour chercher à mieux voir. Même si Ivy avait redressé la tête mais ne semblait pas avoir bien vu son flash. D’un côté Jeremiah était soulagé mais de l’autre bizarrement il aurait tout donné pour que son agresseur l’ait vu et vienne lui remettre les idées en place. L’homme continuait de faire sa vie jusqu’à ce qu’il disparaisse de la salle de bain pour … pour venir le voir. Son cœur rata un battement douloureux alors que ses yeux étaient toujours attirés par les gouttes d’eau qui glissaient sur le torse de son vis-à-vis. Avalant difficilement sa salive, il s’obligea à garder les yeux rivé dans ceux vert de son agresseur. Il n’était pas content même énervé d’avoir pris Jeremiah en pleine séance photo. Ce dernier voulu, comme lorsqu’il était assis devant sa caisse, disparaître. Un soupire tremblant s’échappa de ses lèvres lorsqu’Ivy l’attrapa par le poignet. Il crut que son agresseur allait faire comme la dernière fois avec le couteau, lui tordre le poignet et prendre l’appareil photo pour effacer les photos. Et au fond il avait le droit. C’était lui sur les photos et lui le maître de leur jeu malsain.

Reprenant son appareil photo pour le serrer contre son torse, il suivit docilement l’ordre d’Ivy, rentrant en premier dans la maison et dévisagea longuement les lieux, ne voyant même pas son vis-à-vis partir s’habiller. L’intérieur n’était pas comme le sien. Mais au fond, il savait que s’il pouvait redécorer sa maison comme il le désirait, elle ressemblerait beaucoup à celle-ci. Car l’intérieur d’une maison, comme une voiture était le reflet de la personnalité de son propriétaire. Et Jeremiah ne ressemblait en aucun cas à l’intérieur de sa maison. Plus à sa voiture qu’à sa maison. Restant planter au milieu de la pièce, il n’esquiva même pas un pas pour rentrer plus. Ivy lui avait demandé d’attendre ici alors il ne bougeait pas d’un centimètre de plus. Il dévisagea durement son hôte qui lui tendait une bière fraichement ouverte en boxer et en t-shirt. Certes, c’était mieux qu’en serviette mais Jeremiah se dit que même dans cette tenue, sa santé mentale allait en prendre un coup ce soir. Obéissant tout aussi docilement Ivy jusqu’au canapé, il prit une minute avant de comprendre les attention de son … ex-agresseur ? Alors il s’assit, le plus proche du bord à l’inverse de là où était Ivy, semblant vouloir disparaître dans le canapé. Son regard fut attiré malgré tout sur ses coudes pour dévier sur les formes bien dessiné d’Ivy. Non, sa santé mentale n’allait pas tenir face aux assauts surement involontaires de son hôte.

Et c’est là qu’il se mit à parler et que peut être pour la première fois de sa vie, il fut à l’écoute total de quelqu’un. Enregistrant chaque mot qui sortait de ses lèvres, chaque mimique qui accompagnait son discours. Te touchant pas à sa bière, l’écoutant juste, mains posées sur ses cuisses. Anarchy Daniels. Il se foutait de sa tête là ? Donc Ivy, ce n’était pas son prénom. Jeremiah fronça les sourcils mais ne fit aucun commentaire, ne s’en trouvant pas la force. Il se sentit … trahit ? Sûrement. Même si les derniers mots de son hôte le touchaient, il restait sur son prénom. Certes il était joli. Plus joli qu’Ivy. Et très vite, il en oublia le sentiment de trahison et se délecta des informations qu’il venait de lui donner. Une personne digne de confiance. Au fond ça le faisait rire tout en lui faisant un plaisir fou. Anarchy se révélait à lui car il était digne de confiance. Il ne savait que penser de cette situation. Fier d’être une personne digne de confiance pour Anarchy, il laissa son hôte s’approcher de lui et même se mettre à califourchon au-dessus de lui. Il était encore mouillé mais Jeremiah n’en formula rien. Docile comme tout, il le laissa caresser sa joue, collant même cette dernière contre le pouce de son hôte, quémandant d’autres caressées. Jeremiah était sur un petit nuage, dans un monde parallèle où seul Anarchy et Jeremiah y étaient conviés. Un sourire amusé fit son apparaition sur ses lèvres avant de lui murmurer d’une voix remplit de joie, rendu grave par le désir qui avait élu domicile dans ses reins. « Jeremiah Liam-Hadès Hills, né le treize janvier mille neuf ans quatre-vingt-cinq en Californie. A, a ce jour vingt-sept ans. Un passé caché, douloureux. Une caisse qui est le seul objet qu’il possède et le rattache à son histoire. Caissier pour payer ses achats. Photographe pour couvrir ses fins de mois. Un type qui sait pas si prendre avec l’amour, aventurier et curieux dans l’âme, a le don de se mettre en danger de mort. »

Il ne voulut pas en dire plus. Son passé était bien trop douloureux pour en parler maintenant. C’étant présenté très brièvement tout en sachant laisser planer des zones d’ombre, de doute et de mystère sur sa personne. Mais Jeremiah n’arrivait pas longtemps à garder une pensée simple qui ne finissait pas par tourner autour de son hôte. Il était si tentateur ainsi, son t-shirt s’était légèrement relever et révélait un bout de peau juste au-dessus de son boxer. Se passant une langue timide sur ses lèvres pour les humidifier. Jeremiah avait compris la règle qui avait été établit par son agresseur dans les premiers temps de leur rencontre. Cette règle stipulait qu’Anarchy avait tous les droits, notamment celui d'envahir l'espace personnel de Jeremiah sans prévenir, alors que Jeremiah risquait la mort à chaque effleurement involontaire. Mais en même temps, la tentation devenait irritante et il n’aimait pas lui non plus obéir à tout. Toucher. Juste effleurer. Juste voir si sa peau était douce au toucher. De sa main droite, très très très lentement, il la fit venir jusqu’à la limite délimité entre le t-shirt et le sous-vêtement de son hôte. Voilà la partie la plus délicate. D’un coup d’œil rapide, Jeremiah regarda les alentours pour voir s’il n’y avait pas un couteau ou un autre objet coupant successible d’arriver dans la main d’Anarchy. R.A.S. C’est bon. Ses doigts effleurèrent à peine la peau de son hôte alors qu’une autre idée traversa le cerveau de Jeremiah. Une idée qui lui assurera sûrement une mort rapide. Mais une idée si douce et belle qu’il ne pouvait pas ne pas faire. Sa main libre vint se poser sur la nuque de son hôte tout aussi lentement que sa consœur alors qu’il étouffa un soupire tremblant en se mordant la lèvre. Il espérait qu’Anarchy ai un fond d’amitié pour lui, voir un fond d’attirance. Qu’il ne le repousse pas tout de suite car il ne pourrait supporter un nouveau rejet.

Le moment fatidique. Mais il fallait prévenir son hôte de l’intention de ses projets. « J’sais pourquoi je te dis tout ça sur ma vie, moi. Mais je vais pas te l’expliquer avec des mots … » C’était à la limite du poétique, inenvisageable d’être dit par une personne comme Jeremiah mais ça lui apportait plus. Un dernier regard vers les lèvres de son hôte avant qu’il ne renferme sa prise sur sa nuque et l’approche ainsi de lui. Leurs lèvres furent rapprochées rapidement, à quelques centimètres l’une de l’autre et la seconde d’après, Jeremiah scellait leurs lèvres avec une tendresse qui ne lui reconnaissait juste pas. Ses paupières se refermèrent face à la multitude et la puissance des sentiments qui le traversait. Les lèvres d’Anarchy étaient … étaient juste parfaites. Jamais il n’avait effleuré quelque chose d’aussi beau. Et jamais il ne voudrait s’en détacher à présent. Sa main droite, effleurant la hanche droite de son hôte se posa délicatement sur cette dernière comme s’il désirait avoir une meilleure prise sur une situation qui lui avait depuis bien longtemps glissé des mains. Après les émotions fortes passées, Jeremiah prit doucement conscience qu’Anarchy pouvait très bien lui faire payer très chère l’audace qu’il venait d’avoir. Ou pas.
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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyJeu 21 Mar - 10:30

Anarmiah


S’il m’a suivit, s’il m’a pris en photo c’est signe que je l’intrigue, c’est signe qu’il s’intéresse à moi et au fond, je me sens étrange. Je me sens vraiment étrange, bizarre. Je suis à la fois excité rien que le fait de me dire que quelqu’un porte son attention sur moi et ne trace pas sa route vu que je suis quelqu’un d’insupportable puis, j’ai également peur. Peur qu’il découvre qui je suis, peur que finalement je découvre que ce soit un chasseur et que je me fasse tuer en ayant baissé ma garde de manière très bête. J’ai peur qu’il réussisse à me piéger à mon propre piège, j’ai peur d’être à sa merci, peur d’être dépendant de lui. Et pourtant, qui ne me dit pas que c’est déjà fait ? Je pense que c’est trop tard. Dès que nos regards se sont croisés, j’ai eu l’impression de revivre, d’avoir redonné un but dans ma vie. Son parfum, son odeur, lui…tout m’obsède. J’ai sans cesse envie de le revoir, quand je marche dans la rue j’ai envie de le croiser, d’entendre le son de sa voix, d’entendre ses railleries, ses piques censés être blessant. J’ai envie qu’il m’aime, j’ai envie qu’il s’attache à moi. J’ai envie qu’il devienne dépendant de moi, j’ai envie qu’il m’appartienne, qu’il soit mien. Il le sera, je ferais tout pour l’avoir et le jour où je l’aurais, jamais je ne le laisserais partir ou s’échapper. Jamais je ne l’abandonnerais. Je veux qu’il soit mon humain, et rien que le mien. Je le veux. Je te veux, Jeremiah, et je t’aurais qu’importe ce qu’il faudra que je fasse. Tu me redonnes tout simplement espoir, tu fais ressortir ce peu d’humanité qui se trouve en moi, tu fais revivre cet homme que j’étais avant de devenir cet homme froid et hautain. Tu fais ressortir mes faiblesses, je suis faible devant toi. Tu me fais peur, Jeremiah.

Je ne me suis jamais ouvert autant à quelqu’un depuis des années, je ne me suis jamais ouvert comme ça, je ne me suis jamais confié comme ça sur mon passé à quelqu’un et encore moins à un humain. J’ai peur, je suis pris au piège maintenant. Je regrette. Je regrette ce que je viens de faire, je regrette le fait d’avoir osé lui dire qui je suis, pas non plus ce que je suis ce serait le summum. Je n’ai pas envie qu’il me fuit…mais il ne le fera pas. Il me tient par les bijoux de familles et il le sait. Comment ai-je pu être aussi naif ? Comment ai-je pu être aussi débile de donner une part de ma confiance à un petit humain sans défense ? Sans défense, pas tellement. Il est coriace dans son genre, il a du répondant et surtout il n’a pas froid aux yeux, le petit. Il joue avec le feu en plus de sa, il se rit du danger et n’a pas peur de mourir. Courageux, téméraire …Je me reconnais tellement. Cet humain doit être cette partie bénéfique de moi, cette partie claire, mon bon côté. A nous deux, nous ne faisons qu’un. Je suis le côté sombre, il est le côté lumineux. On se ressemble tellement et ça me perturbe, on se ressemble tellement que je réussis à m’attacher à lui, quelque chose nous relie, un lien fort je le sais…mais je ne sais pas pourquoi. Il y a des choses, de toute manière, qui ne s’expliquent pas.

Je ressens sa peur, sa crainte. Je vois qu’il se méfie, qu’il est au aguets, qu’il est sur la défensive et je le comprends. Ca me fait plaisir de voir qu’il me craint malgré qu’il tente de se persuader le contraire, et de m’en persuader aussi. Pourtant ce qui se dégage de lui me laisse prouver le contraire, son visage est crispé et il est tendu comme un string. Il joue presque nerveusement avec ses doigts, il n’ose pas bouger d’un centimètre et même presque peur de respirer. Qu’il se rassure, je ne lui interdis pas de bouger ni de respirer, je ne suis pas aussi sadique que je prétends l’être. J’aurais pu, je le peux mais je n’en ai pas envie, et encore moins avec lui. J’aime lui faire du mal, j’aime le voir trembler sous mes doigts, j’aime lire la peur dans ses yeux …mais je n’aime pas juste l’idée du fait qu’il pourrait me fuir sous les sévices que je pourrais lui faire. Je ne veux pas qu’il fuit, je veux qu’il s’attache à moi, je veux qu’il m’aime, je l’ai déjà dis. Je veux qu’il reste près de moi, qu’il soit mien.

J’ai bien vu la tête qu’il a tirée quand je lui ai révélé la vérité. Faute avoué, à moitié pardonner, non ? Et puis c’est signe que je m’ouvre et que je lui fais entièrement confiance, c’est signe que je sais qu’il ne dira rien et à personne. De toute façon, à qui pourrait-il le dire ? Je ne sais pas, je ne vois pas. Désormais, il peut retourner tout contre moi, il a tout les pouvoirs sur moi. Je sais que je n’arriverais plus à me défiler, il sait où j’habite et je ne compte pas partir d’ici. Je ne sais où aller, et ici se trouve le maitre absolu de tous les hybrides. Je me dois de le servir, d’approuver ses ordres, ses dires et je ne peux le quitter. Je voue corps et âme à cet homme, je mourrais pour lui…tout comme je mourrais pour cet humain. Il n’a pas l’air d’en savoir grand-chose sur le surnaturel et pourtant, pourtant cette ville grouille de créatures malfaisantes aussi bien loup-garou que vampires et sorcières …sans oublier les fantômes et les hybrides.

Je m’approche de lui, venant m’asseoir à califourchon au dessus de lui, glissant une main sur son épaule et l’autre sur sa joue ne me gênant pas pour commencer à caresser son visage à l’aide de mon pouce. Il est beau, il est séduisant, je pourrais me perdre dans ses yeux verts/bleus. Je me laisserais volontiers me noyer dans ses yeux, qu’il m’engloutisse avec, je me laisserais faire. J’écoute attentivement ce qu’il me dit, n’en loupant pas une miette. Je glisse mon regard sur ses lèvres qui me donnent envie depuis tout à l’heure, elles m’appellent. C’est trop dur de résister à la tentation. Je relève les yeux vers lui, plantant mon regard dans le sien, caressant son visage du bout de mes doigts. Rien qu’à ses dires, lui et moi nous sommes identiques, nous aurions même pu être jumeaux. Je ne peux m’empêcher d’afficher un petit sourire, en coin et amusé avant de cesser de caresser son visage.

« Nous avons tellement de points en communs … »

Dis-je finalement sa, presque pour moi-même, d’un air pensif, découvrant son visage ne loupant pas un seul détail. Des traits fins, durs…mais parfaits. Cet homme est la perfection incarné, cet homme est mon genre de personnes. J’aime les personnes ayant un goût pour le danger et jouer avec sa vie, j’aime les personnes qui me tiennent tête, qui aiment jouer avec moi. Je l’aime. J’éprouve une attirance pour cet humain qui m’est encore étranger, j’éprouve une attirance pour cet humain que je connais à peine mais en qui j’ai une grande confiance. Et en général, pour l’obtenir c’est assez compliqué mais lui, il l’a eu presque en un claquement de doigt. Cependant je reste méfiant, j’ai peur…peur qu’il n’en abuse, peur qu’il joue avec moi comme j’ai joué avec lui il y a quelques jours de cela.

Je frissonne au contact de ses doigts du moins, au bref contact de ses doigts. Je ne le repousse pas, je ne lui enlève pas sa main a contraire j’apprécie ce rapprochement, j’aimerais tant découvrir son corps, son corps encore inconnu pour moi, son corps que je redécouvrirais sans cesse comme si c’était la première fois. Je ne compte pas le fuir, je ne compte pas le supprimer de ma vie. Je compte le revoir et très souvent. J’apprécie être en sa compagnie, je me sens différent, je me sens bizarre mais je me sens bien. Sa main sur ma nuque m’arrache un long frisson, ça me fait du bien, ça fait bien longtemps que je n’avais plus ressenti sa. Je me trouve à l’instant sur mon petit nuage, dans ma petite bulle où il n’y a que lui et moi. Suis-je entrain de changer ? Il me change, il me transforme. Il me fait redevenir celui que j’étais et j’aimerais fuir à cet instant, j’aimerais le repousser, j’aimerais l’effrayer et lui montrer ce que je suis vraiment. Je fronce les sourcils face à ses paroles avant qu’il ne glisse ses lèvres contre les miennes d’une tendresse infinie. Une tendresse presque féminine mais d’une telle souplesse. La tendresse….je ne savais plus ce que l’on ressentait à cet instant, quand la tendresse vient se glisser lentement entre les pores de votre peau et vous procurez un bien fou. J’avais oublié ce que l’on ressentait lorsque quelqu’un vous la transmettait. Ca fait longtemps, trop longtemps que je n’ai plus ressenti sa et le bien être m’envahit. Au diable la méfiance, au diable la haine et la méchanceté, au diable cet hybride repoussant et malsain. Au diable toute cette souffrance, cette douleur et cette colère envers les êtres, humains ou non. Je réponds à son baiser, fermant mes yeux, échangeant un baiser tendre mais langoureux avec lui rapprochant mon corps du sien tout en glissant l’une de mes mains dans ses cheveux, mes doigts se perdant facilement dans la crinière du jeune homme. Ses lèvres sont tellement exquises, tellement envoûtantes, tellement …elles ont quelque chose de magique qui fait que j’en redemanderais encore et encore, qui fait que j’en deviens accro. Ses doigts sur mon corps m’arrachent à nouveau un long frisson. Je le désire et il n’imagine pas à quel point. Je prolonge notre baiser, n’exerçant pas seulement de douces pressions contre ses lèvres mais mêlant ma langue à la sienne dans un baiser endiablé, beaucoup plus passionné. Je me détache ensuite de ses lèvres et passe ma langue contre ces dernières lentement, de manière sensuelle avant de me détacher et d’ouvrir mes yeux cette fois-ci, affichant un petit sourire en coin.

« Si ça ne tenait qu’à moi, je recommencerais. »

Je remets l’une de ses mèches de cheveux en place et dépose un baiser au niveau de sa mâchoire puis de son cou remontant mes lèvres jusqu’au creux de ses lèvres puis je m’enlève de lui et attrape ma bière la vidant d’une traite avant d’aller jeter la bouteille désormais vide et je reviens m’installer, non loin de lui, le déshabillant du regard. Cet homme éveille trop de choses en moi. Cet homme me met dans des états inimaginables. Cet homme exerce un certain pouvoir sur moi et je devrais m’en méfier …plus facile à penser, à dire qu’à faire. Je relève les yeux en sa direction, affichant un sourire plutôt amusé par la situation, me mordant la lèvre inférieur me redressant un peu.

« Est-ce que…tu crois au surnaturel ? Les vampires, les sorcières, les fantômes …tu penses que ça existe ? »




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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyMar 26 Mar - 17:16


Si quelque part sur cette foutu planète. Dans les cieux ou sous terre. N’importe où. L’entende et réponde à son appel. Il n’était pas en situation dangereuse, ni même ne mettait sa vie en danger, quoi qu’en fait si. Se dévoiler ainsi à son ex-agresseur sans aucune pudeur, poser sa main sur une peau qui lui était interdite de toucher, effleurer ses lèvres avec les siennes avant d’y sceller un baiser, c’était tous ce qui pourrait lui valoir de se faire arracher le cœur de la poitrine, comme dans certains films d’horreur. Et Jeremiah savait qu’Anarchy, malgré sa taille inférieur à la sienne possédait une force qui lui était supérieur, même voir insoupçonnable. Même s’il avait gardé son calme face aux démonstrations de puissance que lui avait donné Anarchy. Déjà il y avait cette foutu ara qui lui foutait tout simplement la trouille. Lui qui n’avait jamais eu peur, qui c’était dressé sans mal face à son paternel se sentait pris par les tripes, marchant sur un fil qui pouvait céder à tout moment lorsqu’il était en présence de son vis-à-vis. Mais il n’y avait pas que cette aura qui inspirait la puissance lorsqu’il croisait Ivy. Il y avait aussi sa façon de se comportement, comme s’il contrôlait à chaque instant un instinct primitif, animal qui lui criait de sauter sur tous ce qui bougeait pour le tuer. C’était l’impression qu’avait Jeremiah. Et franchement il ne comprenait pas pourquoi il était là, dans le salon de son hôte qui avait commencé à faire la discussion comme s’ils étaient de grands amis. Et en vue en ce qui c’était passé précédemment entre eux, Jeremiah ne se sentait pas spécialement à l’aise à côté de lui.

Pris d’un de ses rare instant de survie, le jeune homme parcouru rapidement la pièce du regard, cherchant un couteau, une arme à feu ou tous ce qui était possible de lui faire très mal. Et la plupart des choses qui les entouraient pouvait lui infliger une certaine douleur pas super agréable. Mais Jeremiah ne put pas continuer son exploration du regard car il fut déconcentrer par une caresse. Il fut docile, se souvenait de ce qui engendrait sa provocation et vint même demander en silence d’autres caresses. Et voyant que le moment était venu de parler de lui, de se révélé comme son hôte l’avait fait, il le fit. Sans entré sur les détails qui lui faisaient mal. Sans entré trop en profondeur sur sa vie privée. Et au fond, il ne désirait en aucun cas dressé son tableau de chasse à son vis-à-vis. Parler de son orientation sexuelle, de ses conquêtes masculines ou féminines, de ses expériences à l’homme face à lui n’était même pas envisageable. Ils ne se connaissaient pas assez. Et malgré ce baiser qu’il partageait avec Anarchy, il ressentait le besoin de ne jamais lui dire comme pour éviter de lui faire du mal. En parallèle il ne voulait pas détruire le peu de confiance que lui accordait son hôte.

Lorsque sa langue rencontra sa consœur, tout son corps fut parcouru d’un frisson aussi agréable que désagréable. C’était de la folie, il le savait et au fond, il s’en foutait. Il s’en foutait de mourir là par un quelconque danger. Car il aurait eu le droit de goûter aux lèvres les plus délicieuses, au baiser le plus merveilleux et de toucher à la plus belle personne du monde peut être même de toute la vie de la planète. Et même si Jeremiah savait qu’il allait survivre à ce simple contact, il ne pourrait pas demander plus. Car Anarchy ne le trouvait pas à son genre. Certes il ne lui avait pas dit officiellement. Certes il lui avait dit qu’ils avaient beaucoup en commun. Certes tous ceci mais Jeremiah était persuadé qu’un type comme son ex-agresseur malgré son caractère qui ne suivait pas derrière pouvait avoir toutes les femmes qu’il voulait d’un claquement de doigt. Et qu’un type comme lui n’intéressait pas un type comme Anarchy. Pourtant ce dernier avait frissonné au contact de sa peau. Et il ne rêvait pas, son hôte répondait à son baiser ! Mais il c’était fait à cette idée douloureuse, cette torture invisible qu’il se faisait tout seul, comme un grand. Peut-être qu’au final Jeremiah ne voulait pas être heureux. Peut-être qu’au final il était masochiste et sadique en même temps. Ou peut-être encore il ressentait des sentiments qu’il n’avait encore jamais exploré et qu’il avait peur de tout cela.

Je le veux. Réalisa alors Jeremiah alors qu’une nouvelle vague de plaisir l’envahit à la simple vue d’Anarchy, les cheveux encore plus désordonné qu’avant après le passage de sa main dedans, le souffle irrégulier et cette petite langue qui passa sur ses lèvres. Jeremiah se mordit la lèvre inférieure, réprimandant l’envie de se jeter à nouveau sur lui. Je le désire. Un frisson d’appréhension le parcouru lorsque son hôte remet l’une de ses mèche en place, le contact entre ses cheveux et sa main est beaucoup moins violent que la dernière fois, faisant presque gémir le caissier. Mais il se mord plus fort la lèvre pour empêcher le son de sortir de ses lèvres. Il fallait éviter toutes remarques sur la zone de plaisir de Jeremiah qui n’était autre que ses cheveux. Enfin. Il aimait juste particulièrement qu’on emmêle ses doigts dans ses cheveux. Ses pensées s’emmêlèrent lorsqu’il joua de ses lèvres sur sa peau. Ses yeux se refermèrent d’eux même alors qu’il rejeta la tête en arrière pour lui demander d’autres baisers mais les lèvres d’Anarchy monta jusqu’à celle de Jeremiah qui se fendirent en un sourire malicieux. Comme son vis-à-vis pouvait lui provoquer autant de plaisir rien qu’avec ses lèvres ? Il ne chercha pas de réponse, serrant juste le t-shirt d’Anarchy, seul geste qu’il peut faire pour le moment. Je l’aime …


Jeremiah le laissa partir malgré qu’il resta sur sa faim. Et il se rendit juste compte de ce que voulait dire Anarchy. Il voulait recommencer. Ne sachant pas comment prendre ceci, il se contenta de ne pas en faire un commentaire et observa son hôte, calquant ses gestes à les siens. Se saisissant de la bière, Jeremiah se demanda s’il devait vraiment la boire. La dernière fois qu’il avait bu, il c’était réveillé avec un tatouage de requin sur les côtes. Et même si cela était un de ses projets pour enragé son père, le faire n’était pas prévu. Mais en même temps il avait un peu exagéré sur la boisson, là ce n’était qu’une petite bière. Mais il ne voulait faire aucune chose avec Anarchy qu’il pourrait ensuite regretter alors il resta ainsi un bon moment, regardant sa bière comme s’il tenait la vie du monde entre ses mains. La douce voix de son hôte le sortit de ses songes, comme toujours et il l’écouta attentivement tout en buvant par petit bout sa bière. Le surnaturel. Encore ça. Grimaçant un peu derrière sa boisson alcoolisée, Jeremiah réfléchit à sa question. Devait-il la prendre sérieusement ou rigoler et se foutre de sa tête. Jeremiah choisit la deuxième solution en retirant la deuxième partie. Ne pas mettre sa vie en danger, profiter encore un peu de la vie c’était bien en fait. Soupirant tout en posant sa bière sur la table, vide, il plongea un regard amusé vers Anarchy et sourit.

Un vrai sourire. Franc et presque doux. Il allait lui dire la vérité. Pas se moquer de sa question. La prendre sérieusement. « Non. Et un peu oui. Mais vraiment un petit peu. C’est depuis que je t’ai croisé, tu sais, dans cette ruelle sombre. T’as commencé à me faire douter. Car franchement, t’es la première personne à me faire flipper. Je dis pas ça pour me vanter. Les autres autant plus grand que moi en âge n’osaient pas m’approcher, j’étais plus fort qu’eux et plus grand aussi. La taille Tarzan ça peut aider des fois. , Jeremiah lâcha un rire mi-vraie mi-faux avant de continuer, Et donc à par mon père, même lui je n’en avais pas peur. Tu me fais douter sur des principes qui m’ont élevé là ! Et je dis pas ça en parlant que de surnaturel. Je parle aussi de … Il fit une pause, hésitant sur la suite de la conversation mais décida de se lancer. D’amour. D’attirance. De cœur. Et en parallèle je me dis que te dire cela va provoquer deux réactions chez toi. Soit tu te fou de ma gueule en me traitant de grosse tafiole ou de n’importe quels mots comme ça. Soit tu vas me montrer une jolie bague d’alliance et me montrer une photo de tes gosses avec un gros sourire sadique. Parce que … Parce que voilà j’ai même pas de raison de te dire ça. Je sais même pas pourquoi je t’en parle ! » C’est là qu’il commença à paniquer, réalisant son erreur.

S’agitant sur le canapé, Jeremiah décida de se relever un peu trop brusquement, provoquant des vertiges qu’il contrôla de son mieux et s’écarta, cherchant à rejoindre la porte d’entrée. « … Y aller. Je vais y aller. » Souffla-t-il un peu effaré, ne sachant pas comment réagir. Ce n’était pas son habitude de dire ce qu’il avait sur le cœur, même impossible mais lorsqu’il regardait Anarchy dans les yeux après que ce dernier lui ait dit qu’il avait confiance en lui, Jeremiah n’arrivait pas à entrevoir de ne pas lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Il sera l’appareil photo dans ses mains, l’observant sous tous ses angles avant de finalement en sortir la puce et la lancer à son hôte. « Tiens. Je m’excuse pour le dérangement, je viendrais plus t’embêter sous ta douche ou même n’importe où. Fais en ce que tu veux, je m’en fou ! » Haussant les épaules, Jeremiah ne semblait plus du tout se reconnaître dans ses mots comme dans ses actions, il ressemblait juste à une nana. Toute façon il n’avait plus rien à dire à Anarchy, il pouvait partir l’esprit libre. La main sur la poignée, il n’arrivant pas à la tournée. Il ne voulait pas partir, il était bien là mais ne pouvait pas rester maintenant. Se tournant une dernière fois vers lui, il voulait lui dire avant de partir : « Mais le baiser était cool … T’embrasse bien, j’me doute pas que tu sois déjà casé … » Et pour cette fois, ce fut lui qui partit, montant rapidement dans sa voiture et démarra en trompe jusqu’à chez lui. A peine la porte passée, il se laissa choir au sol, s’entend qu’il avait tout gâché. Encore une fois.
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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyMer 27 Mar - 18:30

Anarmiah


Je me sens tellement drôle, tellement bizarre et ça m’effraye. Je n’ai plus connu sa depuis longtemps. La dernière personne en qui j’ai fais une confiance aveugle est partie, elle s’est moquée de moi alors que…alors que je l’aimais. Il ne me reste plus rien dans ce bas monde, aucune famille ni rien du tout. Je suis seul, affreusement seul …ma seule famille finalement c’est Klaus. Il ne me reste plus que lui et à cet homme je lui vouerais corps et âme car finalement c’est tout ce qu’il me reste, tout ce qui est cher à mes yeux, ou non. Cet humain, je m’y suis trop rapidement attaché, comme un animal s’est attaché à son maitre après quelques moments de méfiance puis a finalement accepté de lui faire confiance. Lui faire confiance, et lui donner le pouvoir de le détruire. Il peut me détruire, il en a la possibilité car je suis sûr que malgré mes instincts, malgré que je me trouve sur la défensive il arrivera à me détruire, à me réduire à néant, à faire de moi tout ce qu’il souhaite faire. Finalement, je suis bien plus idiot que je ne le pensais. Faire confiance en cet humain que je connais à peine. Je ne saurais expliquer sa, et pour la deuxième fois mon cœur me fait mal, une vague de bien-être prend le dessus sur mes émotions, j’ai envie qu’il m’appartienne, j’ai envie qu’il m’aime car je lui appartiendrais et je l’aimerais. Cet humain a le don de provoquer en moi des sentiments que j’avais profondément enfoui en moi dont j’étais persuadé que jamais je ne les ressentirais à nouveau et pourtant, pourtant je me suis trompé. Il a réussi, il a réussi là où ils ont échoués, il a réussi à me transformer, à calmer la bête et pourtant pas beaucoup de monde y arrive.

Ce baiser me rend toutes choses. Je ne contrôle plus mes émotions, je me sens bien, c’est réellement agréable. J’ai envie d’aller plus loin, j’ai envie de découvrir ce corps que je ne connais pas, du moins pas encore. J’ai envie de sentir sa peau contre la mienne, son corps contre le mien, ses lèvres contre les miennes et son souffle se mêler au mien. J’ai envie de partager un agréable moment avec lui et je n’ai jamais autant désiré quelqu’un avant, même pas elle. Cette relation, ce lien qui nous unit m’excite. Tellement ambigüe, nous sommes tellement attirés l’un à l’autre et pourtant quelque chose nous empêche vraiment que l’un tombe dans les bras de l’autre et c’est excitant, la tentation est d’autant plus présente et c’est ce qui me plait. Cette résistance. Ses mains qui entrent en contact avec ma peau me provoquent un sentiment de bien être, j’ai envie qu’il aille plus loin, j’ai envie qu’il laisse ses mains vaquer librement sur mon corps mais je me doute qu’il n’ose pas de peur que je lui bondisse dessus ou que je lui fasse encore du mal. Je ne lui en ferais pas, ce n’est pas mon intention, ça ne l’a jamais été c’est juste que je ne supporte pas que l’on me tienne tête, je ne supporte pas que l’on me parle mal, que l’on me regarde de travers et que l’on ne se méfie pas de moi. Je déteste que l’on me sous-estime, que l’on me juge, que l’on me fuit.

La question sur le surnaturel est une question comme une autre, du moins à mes yeux. Il n’a pas l’air d’en savoir un rayon à ce sujet et pourtant il a en face de lui l’un des êtres les plus redoutables. Il ne le sait pas, peut-être pas encore mais peut-être qu’il le saura un jour. Il me répond, j’incline ma tête me mordant la lèvre tout de même amusé par la situation. Ce que j’apprends flatte en effet mon égo mais ça m’amuse plus qu’autre chose. Peu à peu je perds mon sourire avant de rester littéralement scotché. J’ai sûrement du mal à tout encaisser d’un coup. Amour, attirance, cœur, bague, alliance, gosses …Autant de mots aussi dégoûtant les uns que les autres en une seule phrase mais le sens qu’ils prennent dans ses phrases me laisse sans voix. Il est passé du surnaturel à l’Amour et au fait que peut-être je lui mens, que je me paye de sa tête. J’ouvre la bouche pour lui répondre mais il se lève. Où compte-t-il aller ?! Je me lève aussi mais il me lance la carte de son appareil photo où se trouvent les photos de moi puis il se dirige vers la porte et se tourne vers moi. Que de compliments, mais il faut qu’il sache que je n’ai ni femme, ni enfants ni quoique ce soit d’autres. Je m’approche rapidement de la porte le suivant mais il est déjà dans sa voiture et part en direction de chez lui, j’imagine.

« Bordel d’humain ! »

Je file m’habiller convenablement avant d’enfiler ma veste et mes chaussures avant d’utiliser le moyen le plus rapide pour un hybride. Très vite j’arrive jusqu’à sa maison, observant la voiture avant de trouver la porte mal fermée. Je pousse cette dernière et observe l’humain, sur le sol. Je ne sais pas ce que je dois en conclure mais…je ne sais pas. Je me poste derrière lui et il me remarque. Je l’observe, les mains dans les poches de ma veste avant de le détourner et de finalement le prendre par le col de sa veste pour qu’il se lève et je la lui remets en place comme pour m’excuser de l’avoir saisit comme ça. Je prends son poignet et fait en sorte qu’il me présente sa main, glisse la carte où se trouvent les photos dedans et referme ses doigts dessus.

« Je pense que tu en feras un meilleur usage que moi. Fais-en ce que tu veux, je m’en fiche … » Je retire mes mains, marquant une courte pause avant de reprendre. « Je n’ai pas de femmes, je n’ai pas d’enfants, ni de copine, ni amis, ni rien. Je ne me fou pas de ta tronche non plus, n’imagine pas que seules les femmes m’intéressent. Je n’ai pas le droit d’avoir des attirances pour des mecs aussi mignons que toi ? »

Lui dis-je en quelques sortes pour le rassurer même si je sais que pour sa je m’y prends plutôt pour un bancal mais…rassuré, je ne sais pas le faire. Je suis trop cruel en temps normal, je n’ai de pitié pour personne et je ne rassure jamais personne. Je suis plutôt du genre à faire flipper un peu plus les gens, à leur dire ce qui les attend quand ils croisent mon chemin, leur dire qui je suis et les idées malsaines que j’ai derrière la tête. J’observe l’humain en face de moi, laissant un silence s’installer. Un silence étant loin d’être désagréable au contraire. Je glisse lentement ma main sur sa joue la lui caressant de mon pouce avant de glisser ce dernier contre ses lèvres lentement. Cet humain est le plus attirant de tous, le plus calme et surtout celui qui s’intéresse à moi, celui qui malgré tout ce que j’ai pu lui faire subir veut continuer à me voir. Je l’observe, en silence avant de rapprocher mon visage du sien à nouveau et de déposer mes lèvres contre les siennes n’échangeant qu’un court baiser puis je me détache ensuite lentement et glisse mes doigts dans ses cheveux. Je me sens tellement nul, tellement crétin à me laisser charmer par ses beaux yeux, à tomber sous son charme, à me laisser avoir par ce qu’on appelle l’amour. Je retire ensuite ma main, comme si je me rendais compte de mon geste et plante mon regard dans le sien.

« Je n’ai peur que d’une seule chose. »

Pas même la mort ne m’effraye, ni même le fait que l’on me torture, que l’on m’arrache un bras, que l’on m’arrache le cœur pour que je ne vive plus, non. J’ai peur d’aimer à nouveau, j’ai peur d’être aveuglé par l’amour et qu’il s’en aille comme elle. J’ai peur qu’il ne m’abandonne. Je détourne ensuite mon regard et lui tourne le dos. Sur quel terrain suis-je entrain de m’aventurer ? Un terrain glissant, un terrain trop dangereux. Autant pour lui, que pour moi.

« L’amour, c’est flippant. Seuls les humains ressentent sa. Je ne pensais pas que je le ressentirais encore un jour. »

Dis-ne finalement plus pour lui, que pour moi. Je pensais qu’en laissant mon côté monstrueux prendre le dessus, le peu d’humanité que j’ai disparaitrais mais, je pense m’être planté, et pas qu’un peu. Je me masse les tempes et me tourne ensuite vers lui avant de m’avancer vers le salon et de retirer ma veste, la déposant sur la tête du canapé avant de m’installer sur ce dernier.



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MessageSujet: Re: « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. »   « ARNAMIAH ⊰ le client est toujours roi. » EmptyDim 7 Avr - 12:14


Se dire que lui, Jeremiah, se retrouvait ainsi, devant tant de sentiments contradictoires et si puissants pourrait paraître irréel pour les personnes qui l’ont connu adolescent. Adolescent, il avait fait une croix sur l’amour et profitait de la vie du mieux qu’il pouvait, noyant ses problèmes avec son paternel dans l’alcool et les fêtes. Il ne rentrait jamais très frais mais au moins ne ressentait presque plus la douleur des coups et c’était la raison principale pour qu’il n’arrête pas l’alcool et la luxure. Et pourtant le voilà là, à profiter de la chaleur que lui procurait Ivy, de s’y délecter, d’en redemander. Il se laissait faire, se rendant compte en parallèle qu’il aimait bien plus son agresseur qu’il le pensait. Le syndrome de Stockholm sûrement. Ou du moins Jeremiah se voilait la face en prenant cette excuse. Mais il fallait ouvrir les yeux, Jeremiah avait ressentis son cœur battre à nouveau, pleins de vie, pleins d’amour, pleins de sentiments, dès que son regard avait croisé celui d’Anarchy. Mais en même temps, le caissier se disait qu’avec ce visage en face de lui, il se demandait bien comment il aurait pu y résister. Il fallait être inhumain pour ne pas en tomber amoureux. Certes, avec un comportement comme ça il ne devait pas séduire bien facilement mais Jeremiah se dit qu’avec un petit effort d’Ivy, ce dernier pouvait avoir tous ce qu’il voulait. Et face à cette dure réalité qu’un type comme Ivy ne pourrait jamais s’intéresser à un type aussi ordinaire que lui, Jeremiah prit la fuite. Car son cœur lui faisait mal. Car c’était la pire douleur jusqu’à présent qu’il n’avait jamais ressentis. Car il ne voulait pas espérer d’être un jour aimer par quelqu’un qu’il aime en retour. Car la vie à un foutu sens de l’humour et qu’elle l’a pris pour cible.

L’amour, c’était trop dur pour lui. Trop fragile. Trop blessant. Mais tellement bon quand on arrive à le contrôler. Et Jeremiah qui n’arrivait même pas à se contrôler lui-même savait qu’il ne pourrait jamais dompter l’amour. Pleins de regret, il restait au sol, ne désirant plus bouger d’un centimètre jusqu’à le restant de ses jours. Il avait tout gâché. Il avait tout gâché. Se répétant ceci en silence, Jeremiah sentit son cœur se serrer un peu plus jusqu’à lui couper le souffle. Pas question de pleurer ! Il n’avait pas versé une larme à la mort de sa mère ni aux coups de son père, pas question de pleurer pour ce type qui devait s’en fiché complètement de lui. Il entendit la porte s’ouvrir mais ne bougea pas, attendant que l’intrus parte de lui-même. Mais son invité surprise ne semblait pas vouloir partir. Jetant un coup d’œil rapide vers l’entrée, il sentit un sourire mi-heureux mi-triste fleurit sur ses lèvres mais disparut très vite. Il ne bougea pas pour autant. Ivy était revenu. Cela pouvait dire deux trucs. Soit il désirait mettre ses plans à exécution et était venu pour le détruire totalement en se pavanant avec ses gosses et sa femme. Soit son discours l’avait fait réagir et il désirait finir la discussion que Jeremiah avait fuis. De tout son cœur Jeremiah espérait que sa deuxième hypothèse était la bonne mais ne préféra pas se faire du mal un peu plus alors se prépara à avoir mal. Ivy le prit par sa veste et Jeremiah eut un instant peur de goûter à la puissance de son ex-agresseur mais le coup qu’il attendit ne venu jamais alors il put se détendre un peu plus.

Regardant sa main se faire enlever par celle d’Anarchy, une étrange chaleur reprit possession de lui, déferlant dans ses veines, lui faisait un bien fou. Il ne se concentre que sur leurs mains l’une sur l’autre, écoutant quand même un minimum ce que disait son vis-à-vis. Sa carte mémoire. Au final Ivy voulait qu’il la garde. Un fin sourire reprit sa place quand son ex-agresseur lui certifia qu’il n’avait ni enfant ni femme. Il était heureux là. Certes Jeremiah passait d’un comportement à l’autre très rapidement mais à cette heure était véritablement heureux. Il avait peut-être une chance au final. Le silence s’en suivit après sa déclaration. Un silence où Jeremiah en profita pour réfléchir. Réfléchir à toutes les possibilités qui s’offraient à lui pour aujourd’hui comme pour l’avenir. Pour la première fois de sa vie, il se faisait un plaisir de construire les possibilités de son avenir. Les doigts de son invité vinrent se poser sur sa joue puis sur ses lèvres entrouvertes. Il le laissa faire, l’observant avec attention en serrant sa carte dans sa main. Il lâche cependant un soupire tremblant lorsqu’Anarchy se rapprocha de lui et attendit son baiser qui vint rapidement. Court baiser qu’il n’eut le temps de commencer avant que son vis-à-vis ne se détache de lui. C’était doux et cela ne ressemblait pas à son agresseur en fait. Mais il appréciait quand même le contact avant que ce dernier ne lui soit retiré. Il n’avait peur que d’une seule chose ? Comme Jeremiah en fait. Jeremiah n’avait pas peur de son père, ni même de la mort (elle arriverait pour le prendre quand sonnera son heure), ni même de ceux qui ne s’expliquait pas ; le surnaturel. Il n’avait peur que d’une seule chose :

« L’amour, c’est flippant. Seuls les humains ressentent ça. Je ne pensais pas que je le ressentirais encore un jour. » Jeremiah écarquilla les yeux. Son invité lisait en lui ce n’était pas possible autrement. Mais ce qui attira son attention, outre le fait qu’il avait la même crainte que lui, il venait de citer les humains. Comme s’il n’en faisait pas partit. Il l’observe s’installer à nouveau sur son canapé mais sans faire le désagréable, respectant sa maison et ceci fit taire les questions qui naissaient dans sa tête. Après une minute d’inactivité, Jeremiah se dirigea à nouveau vers lui, comme s’il avait froid loin de ses bras et vint s’installer à ses côtés. Il ne voulait pas briser le silence qui c’était installé alors il chuchota, murmurant presque ses mots dans un souffle : « Je n’ai pas de bière à te proposer moi … » Car en effet, il n’y avait presque plus rien dans son réfrigérateur et il n’avait pas eu le temps de faire les courses. En même temps il n’avait plus une seconde à lui en ce moment. Pataugeant dans ses problèmes et son boulot. Posant sa main sur le torse d’Anarchy, il n’osa pas faire d’autre geste ni même relever le regard vers lui. C’était idiot, car Anarchy venait d’insinué qu’il aimait bien les types de son genre. Mais pourtant il ne voulait pas tout gâcher. Pas encore une fois. Alors Jeremiah ferma les yeux et vint poser lentement sa main sur la cuisse de son vis-à-vis qui fut vite recouverte par le visage de son propriétaire. La position était ridicule. Lui, coucher, la tête sur la cuisse d’un type qu’il ne connaissait pas réellement. Mais il n’y réfléchit pas. La fatigue vint le prendre avant qu’il ne puisse penser à autre chose qu’à l’odeur agréable d’Anarchy. Et c’est sur cette dernière pensée qu’il se laissa aller dans les bras de Morphée, oubliant toutes les conséquences que pourrait avoir son acte déplacé.
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