♦ Come into my little starnge World ♦ Jul' Hiddlefield [Terminus]

Julian E. Hiddlefield  

Mon nom est Julian Elisabeth Hiddlefield, mais on me surnomme Jul' et, je vis à la Nouvelle-Orléans depuis que je ne suis plus en maison de correction. J'ai 25 ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis serveuse. Je suis une humaine accomplie mais en cas de conneries de ma part, risque de devenir une louve. Je tolère depuis peu la présence des vampires parmi les humains.



Chapter1: Life is a bad Game.

Mars 2004, Ste Barthe, maison de correction.
Les couloirs sont sombres, l'endroit glauque. Encadrée de deux hommes assez baraqués pour démonter un poids lourd, nous nous avançons vers ma future cellule, que eux appelle vulgairement une chambre... Quelles limites avais-je dépassées pour en arriver là ? Beaucoup, beaucoup de limites. Quand la porte de la chambre claque derrière moi, dans un fracas tout aussi morbide que l'endroit, je me rend compte que je ne reverrais la civilisation qu'à ma majorité, soit dans fort bien longtemps. Des larmes de rage montent à mes prunelles pour palier mon désarrois. Je m'assoie sur le petit lit en vieux fer forgé et contemple le mur avec froideur. Je haïssais ce juge, haïssais mes parents encore plus. Oui je les haïssais, ces gens si appréciés dans le quartier, ceux qui m'avais donné naissance et que les voisins maintenant plaindraient pour la tragédie que je leur avais soit disant fait subir. Bel euphémisme quand je pense que c'est une espèce de domestique incompétente qui a fait le peu d'éducation que j'ai acquis. Eux, ces géniteurs de malheur, jamais ne s'étaient préoccupés de savoir que fût une époque j'eusse besoin d'eux... Bref passons, maintenant qu'ils avaient passé le relais à ces stupides éducateurs. Voici donc le début de l'histoire, de la vraie, l'unique histoire de Julian Elisabeth Hiddlefield, fille du célèbre entrepreneur new-yorkais. C'est vrai, j'ai vécue une enfance presque rêvée, dans un cadre de vie bourgeois et aisé, au cœur de New York. L'argent coulait à flot dans ma vie, ainsi que les biens matériels. Je ne manquais effectivement de rien, du moins c'est ce que pensait mes parents, et Dieu en est témoin qu'ils y crurent jusqu'à la dernière minute. Pourtant, moi je manquais bel et bien de quelque chose, une chose essentielle pour tout être humain, même anormalement constitué ou fou : tout simplement de l'amour de leur part. J'avais tout tenté pour attirer cet amour, ne serait-ce qu'une infime part de cette chose si précieuse qu'est l'amour. Mais à quel prix ? Pour en résulter de quoi ? Finir enfermée ici, dans cette affreuse maison de correction, à savoir que je deviendrais la plus dépravée des jeunes filles, peut être même une catin, que la vie ne m'offrirais plus que son lot de merde. Je me lève pour regarder à la fenêtre dans l'idée et surtout l'espoir de pouvoir rêver de liberté mais je n'eus que pour seul paysage les murs de l'enceinte de cette maison de malheur... Une mèche de cheveux chocolat chatouille ma joue avec délicatesse. Un miroir ornemente le mur en face du lit dans lequel mon reflet y est dessiné. Mes cheveux tombent en cascade le long de mon arrête dorsale tandis que mon maquillage cerne mes yeux d'un noir profond. J'attache mes filaments d'or dans une tresse toute simple et me décide enfin à déballer mes affaires. Une trousse de maquillage, quelques vêtements, un ou deux livres, des chaussures, quelques photo de mes anciens amis, et la peluche que m'a offerte Amanda quelques années plus tôt. Amanda, ma meilleure amie d'enfance, la seule personne qui fût capable de me donner de l'amour, de la tendresse et toute son amitié. Elle allait vraiment me manquer, son soutien et son amour, tout allait me manquer. A moi seule maintenant d'affronter l'épreuve que cette drôle de vie me donne.

Juillet 2006. 22h30
Cela fait deux ans que je vis dans cet endroit de malheur et dans lequel je perpétue mes conneries. Je les enchaîne, aimant ce goût excitant du risque, du danger. C'est ce soir que j'allais passer un des cap les plus grand, nébuleux et scandaleux de ma vie, une énième provocation, que je devais admettre rechercher depuis longtemps. Cette sublime provocation, c'était Max, ce surveillant, que je devais dire d'un irrémédiable sexy. Depuis la première fois où j'ai croisé son regard, je m'étais fixé cet objectif de séduction, chose faîte depuis peu. Le rendez vous avait été fixé, dans un cagibis reculé, dans l'aile ouest du bâtiment. Tout était prévu, du petit lit au pack de bière. J'étais la première arrivée. J'enlève mon t-shirt me retrouvant ainsi en soutien à gorge, allongée en amazone sur le lit de camp. La chaleur de la pièce en est presque étouffante. Enfin il entre, rajoutant quelques degrés en plus à l'ambiance brûlante. Son sourire énigmatique me donne envie de croquer ses petites lèvres  pulpeuses et rosées. Il s'avance et retire son t-shirt aussi. Son torse est divinement sculpté, la pigmentation halée de sa peau jurant avec l'ambiance de la sombre pièce. Il s'avance, irrésistible. Ses lèvres pressent avec douceur les miennes, alors que ses mains avides de ma peau, caresse mes hanches. Je veux que le temps s'arrête et que rien ne cesse jamais. La suite des événements s'enchaîna assez rapidement. Dans l'esprit d'une gamine de 16 ans, tout est beau, tout rose... Sauf que ce n'est pas vraiment le cas. Quoique, je ne vais pas dire que les préliminaires si délicats ne furent pas d'un agréable déconcertant. L'acte en revanche si, et même plutôt douloureux. Une fois dans l'antre de mes cuisses, il me fût impossible d'ignorer cette violente déchirure, qui signifiait la perte de la toute dernière trace d'innocence en moi. Jamais je n'aurais à une pareille violence et a une pareille douleur morale plus que physique. C'est une fois qu'il eut finis sa clope et quitté la pièce que je m'en rendis bien compte. Je pu me laisser aller, des larmes brûlantes inondant mes joues. Je voulais presque mourir en cet instant. La nuit finit par s'écouler lentement, effaçant peu à peu ma peine tout en me plongeant dans un sommeil profond. C'est le concierge qui me retrouva à demie nue dans le cagibis. Et c'est en me traînant rageusement par les cheveux qu'il m'amena dans le bureau de la directrice qui m'insulta bien sûr de sale pute et me gifla par trois fois. Max fût viré et moi punie pendant plus d'un mois, enfermée dans une pièce de quelques mètres carrés, ayant pour seule compagnie la lucarne. L’électrochoc...

Chapter 2: The Redemption Dance

Un fracas retentis dans le bar, puis des cris. Je sors de la réserve pour voir ce qu'il se passe. La scène est terrifiante. Debout au milieu du bar se tient un homme avec deux cœurs humains, sûrement fraîchement arrachés, du sang dégoulinant de par son visage et ses mains, un sourire éteint sur ses lèvres, les yeux hagards. Jamais de ma vie je n'avais un tel barbarisme autours de moi. Du sang avait giclé sur les murs. Tout le monde avait disparût en quelques instant, et il ne restait plus que moi et cet homme atroce, ensanglanté. J'attrape la bouteille en verre le plus proche, croyant un infime instant qu'elle pourrait me sauver la vie. Peine perdue, l'homme avait en l'espace d'un instant agripper ma gorge, de fin crocs blancs dépassant de ses lèvres, prêts à lacérer ma peau. Je ne peux m'empêcher de hurler face à cette image terrifiante. Mon hurlement résonne longtemps dans le bar et surtout dans mes oreilles, pourtant rien ne se passe. Le monstre desserre son étreinte morbide et me regarde, son visage retrouvant quelque peu d'humanité. Je suis terrifiée, tétanisée même. Il se détourne de moi, lâchant mon regard dans un volte face presque élégant s'il n'avait pas été couvert de sang. Je me précipite à la porte une fois passée par ce monstre pour la fermer à clef et indiquer que le bar serait fermé pour la journée. Après une après-midi de labeur, j'eusse enfin put ré-ouvrir, afin de ne pas perdre trop de marge de bénéfice. En effet, le crédit des locaux commençait à peser sur les fins de moi, et s'il n'avait pas les petits pourboires des habitués, je ne pourrais plus m'en sortir. Les clients reviennent timidement, et je m'atèle à la tâche, l'esprit néanmoins ailleurs. Jamais de toute ma vie je n'avais vu un visage se déformer à ce point. Je n'avais non plus jamais vu quelqu'un d'aussi rapide que cet homme qui avait faillit ruiner mon bar... Non mais quel toupet ! Le dit homme venait de revenir dans le bar, propre, et même si j'étais partagée entre le colère et la peur, d'un charisme déconcertant. Je le regarde s'installer à une table, ses doigts tapotant doucement la planche de bois. Je m'avance, mon plateau de service tremblant dans ma main. Des sueurs froides coulent dans mon dos malgré la chaleur ambiante. Il lève les yeux vers moi, son regard ébène plongeant dans le mien tels deux poignard acérés. Je déglutis un instant avant de lui demander d'une voix presque inaudible pour un être humain, ce qu'il désire. Contre toute attente il semble avoir très bien entendus et me répond d'un ton neutre qui jurait avec son regard. Je lui apporte rapidement sa commande afin de me « débarrasser », mais il fallait croire que le destin en voulait autrement. Il attrapa mon avant bras avec une force spectaculaire, et me poussa à m'asseoir en face de lui. Ses pupille s'agrandirent d'un coup et puis plus rien. Tout ce dont je me souviens, c'est de m'être retrouvée après seule à cette table, le poignet ensanglanté de deux petites entailles toute fines. A savoir ce qu'il avait ou venait de faire, je n'allais l'apprendre qu'à mes dépends. Cet homme d'après mes information, n'était autre qu'un être surnaturel, tout droit sortir des contes à sensations, du genre Dracula. Et dire que je n'avais jamais crus aux vampires... Celui ci, de plus d'après mes recherches, était l'un des premiers de son espèce, un vampire originel comme on les appellent vulgairement. A la bibliothèque, j'en avais appris plus sur cette créatures, et ainsi d'autres êtres surnaturels tel que les Loups Garou, eux aussi tout droit sortis d'une imagination très fertile, les sorcière, que je m'étais habituée à défendre dans les cours d'histoire, prétendant une théorie qui tenait plus ou moins debout, comme quoi elles n'étaient que tout simplement des médecins, jusqu'à ce que je découvre le malentendus. Toutes ces choses étaient devenues une obsession, je voulais les voir en actions, comprendre leur mode de vie, me mettant sans cesse en danger, mettant ma propre vie entre parenthèse... Si bien que je finis par retrouver ce vampire originel, dont le nom m'échappe encore, mais dont le regard obsidienne n'a de cesse de me hanter, bien différent du monstre que j'avais rencontré quelques mois plus tôt, un homme finalement pas si différent de nous simple mortel, mais à quel prix ? Et qui donc je finis par retrouver d'autre, et découvrir que finalement, ce monde surnaturel m'a accompagnée depuis ma plus tendre enfance ? Mon père, ce loup solitaire dont les gènes m'avaient été transmis, ma meilleure amie, cette sorcière de plus de cent ans d'age qui avait veillé sur moi et Max ce jeune vampire fou qui avait fait chavirer mon cœur des années plus tôt. Ils étaient tous revenus à la surface, faisant ressurgir les démons du passé, mais redevenant indispensable à ma survie dans ce monde, où la mort rôde...Ma vie venais de prendre un tournant décisif, et c'était à moi à présent de choisir mon camps et surtout mon espèce...



Je m'appelle Damouny et j'ai 19 ans. J'ai découvert Ghost World grâce aux top sites et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 3/7j. J'aime mon métier, ma famille, le ciné, l'écriture et être heureuse, un peu comme tout le monde en fait.

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DADDARIO Alexandra [b][color=crimson]-[/color][/b] HIDDLEFIELD Julian

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