When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls)
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Sujet: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Sam 14 Déc - 18:44
Samedi quatorze décembre – Manoir Jackson-Adams – vingt-deux heures précises.
Mélinda était une sorcière qui aspirait à beaucoup de choses. Premièrement, ses ambitions égoïstes qui la touchaient elle, et elle-seule, ainsi que sa famille en second plan. L'immortalité, cette fascination pour la jeunesse éternelle qui l'avait poussé à maintes sacrifices. Elle avait aussi ses propres problèmes, mais ceux-là allaient être mis de côté pour ce soir. Elle avait chargé Elizabeth Lafay – qu'elle considérait désormais comme une amie proche mais aussi comme son bras-droit – d'envoyer les invitations aux différents personnes qui pourraient potentiellement se joindre à elles ce soir. Elle espérait y voir un certain nombre de sorciers de la ville puisque cette idée de rassembler leurs semblables était centrée sur Mystic Falls seulement. La brune attendait patiemment derrière la fenêtre dont la vue s'offrait directement sur l'imposant portail en fer forgé du manoir Jackson. La sorcière avait fait en sorte de disposer de plusieurs personnes qui s'occuperaient de tout ce qui est service et accompagnement des hôtes. Elle avait mit les moyens dans cette entrevue de groupe et elle espérait que cela aboutirait sur quelque chose. Elle inspectait la scène qui se déroulait devant elle. Elle pouvait y voir deux hommes vêtus d'un costume chacun, ceux-ci laissaient entrer les invités à cette réception d'honneur. La sorcière avait elle-même prit une tenue adéquate pour la soirée puisqu'elle avait revêtis une longue robe de soirée noire et avait comme d'habitude ajouté à cela une paire de talons hauts. Parmi les personnes qui devraient être présentes ce soir, il y avait Lloyd qui viendrait pour la supporter dans ce projet. Niels, qui lui avait toujours prouvé son allégeance et le fait qu'il partage sans cesse son avis. Lafay, sa si proche amie et alliée. Elle attendait tout ce beau monde avec une certaine appréhension. Elle voulait que tout soit parfait, tout devait l'être.
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Dim 15 Déc - 12:09
Il savait qu'il viendrait de nouveau. Il est toujours là quand y a Mel, comme s'il devait l'empêcher. La seule chose qu'il aime autant, qu'il pourrait tout donner, ou même se « sacrifier ». Il devra la soutenir et la protéger, même au risque des remarques, ou des commentaires de Niels. Il était un ange, qui donnait le rêve, et le bonheur à tout le monde. Il alla aujourd'hui la soutenir comme si « l'amnésie » n'était qu'un cauchemar. Il s'était pris une douche, en cachant les cicatrices qu'il n'avait pu montrer, vu qu'il a oublié sa « formule ». Il mit le costume qu'il porte dans son deuxième travail « agent fédéral ». Il adorait être au milieu de l'action, ou aider des personnes en danger. Il risquait sa vie plusieurs fois, cependant il s'en moquait. Il aimait rendre service. Il se mit du gel et de la laque sur ses cheveux, pour ensuite mettre de l'après rasage, et du parfum de marque (quand on a les moyen). Il met son chapeau qu'il ne peut s'en passer décidément. Il était prêt, il se sentait prêt d'attaque comme dans les « réunions » qu'on le demandait. Il espérait ne pas être interrompu pendant surtout que son meilleur avait habitude de l'appeler. Il avait beaucoup de chose à faire en ce moment, les enquêtes, les préparations de Noël, et terminait les derniers cadeaux. Il avait à faire aussi l'adoption pour l'adorable Lydie, qui était son cadeau de Noël.
Il ne savait plus ou se donner la tête vraiment, de plus il devait retrouver la mémoire complètement.Il sortit de leur chambre, en s'étirant longuement avant d'avoir un appel : « Peter. J'aurai du m'en douter. Comment tu vas ? Bien aussi. Je suis occupé. Tu peux me rappeler ce soir. Okey. Bye. » Il remit son portable dans sa veste, avant de marcher de la rejoindre doucement. Il aperçut dans le salon à quêter les « invités ». Il se mit à sourire doucement, en posant ses mains sur ses épaules lentement, et embrasse le creux de son cou. Il passa ses mains autour d'elle doucement, avant de lui murmurer : « ..tout va bien se passer, princesse.. » Il resta un moment, avant de se retirer pour déposer un baiser sur son front. Il observa comment était tout disposé. Il trouvait que c'était une bonne idée, cependant se mettre du camp des sorciers, impossible ! Il était un avocat, et devait accepter tout le monde, et rester ouvert. Il ne pouvait pas se bloquer maintenant, il perdrait beaucoup de clients. Il devrait avoir des heures sup'. Il reviendrait sûrement tard, il ne peut pas décider de ne pas travailler. Il y a des conséquences, comme dans n'importe tout, et c'était ça l’inconvénient. Il avait pris un bloc pour écrire important, pour voir comment il pourra trouver la « cave » ou tout simplement trouver une solution. Il ne pourrait pas accepter qu'elle meurt. Il était prêt à devenir vampire, car il voulait vivre ensemble, qu'importe les « conséquences ». Il sourit aux personnes qu'il voit pénétrer déjà, en se doutant qu'il y aurait sûrement Lafay. Il avait entendu que c'était vraiment une branch. Et qu'elle était « spéciale » et par moment que sa femme jouait les parents. Il se mit à sourire amusé quand il repensait au comportement de sa femme avec Lafay. Il s'étira de nouveau avant de rajouter : « Ce soir heure sup'. » Il soupira en se mettant de nouveau à coté de Mel.
e devais être parfaite pour ce soir. C'était sans doute le moment de toute ma vie où je devais passer pour quelqu'un de bien et de posée, devant ceux qui ne me connaissent pas. La plupart des habitants de cette ville savent que je suis une garce narcissique accro au rose... Ce qui ne m'empêche pas d'être une sorcière douée, assez douée pour que Mélinda me nomme Directrice Adjointe de l'Académie. Il faut avouer que c'était une bonne idée... Elle avait du avoir eu vent de la situation des sorcières en Nouvelle Orléans. Et quand je suis revenue à Mystic Falls, suite à mon exil, cela a sûrement continué d'appuyer sa décision. Le manoir Jackson fut donc envoûté pour assurer une protection aux sorcières et leur permettre de développer leur magie, la contrôler, vivre avec, l'accepter... Je me doutais que Madame Jackson avait sans doute misée gros sur cette soirée, je m'étais moi même chargée des invitations et j'avais hâte de voir la réception du manoir. Mais pour l'instant j'attachais mes boucles d'oreilles serties d'un énorme émeraude chacune avant d'enfiler l'une des mes robes favorites pour les soirées. Quelques coups de parfums et j'étais fin prête pour passer la soirée qui allait faire prendre un tournant décisif dans ma vie et dans celles des autres sorciers et sorcières.
Franchissant le portail du domaine Jackson, plusieurs voitures sont déjà là. Je roule sur le gravier lentement avant de ralentir juste en dessous des marches de la demeure. La magie bourdonnait déjà aux alentours, la soirée allait s'annoncer excitante. Sortant de ma voiture rose, je fais tourner les clés dans mes mains avant de les donner à un homme en costume qui attend sur le porche. -Occupes toi de ça. Me contentais je de lui dire sans lui jeter un coup d’œil, j'étais trop captivée à regarder la manoir qui me surplombait de toute sa hauteur. De l'autre côté de la porte, la musique résonnait, doucement en venant jusqu'à mes oreilles. Récapitulatif: pas de bitch attitude, par de regards méprisants envers les cuisiniers, les commis de services ou les bonnes, pas de réflexion trop sarcastique... Bref, essayons d'être normale. Respirant un bon coup, j'ouvre les portes du manoir pour remarquer plusieurs groupes, dispersés ici et là, discutant avec des flûtes à champagne dans les mains. J'adorais le champagne. Et les macarons à la cerise aussi. Saluant quelques personnes que je connais, je cherche du regard Mélinda. Où c'est qu'elle s'est fourrée, elle a n'a pas intérêt à me faire faux bond ce soir la brach. Je me dirige vers une table garnie de nourriture pour attraper un toast au saumon, continuant de chercher où se trouve l'autre sorcière. Bon du calme, pas de stress... C'était pas le moment de stresser, et puis est ce que je stressais là ? Non bien sûre que non... Puisque je vous le dis. Bref. Oh, et puis ça serait peut être le moment de rencontrer le Lloyd, la pauvre Mélinda m'a rapidement parlé de son mari amnésique, je n'avais jamais eu l'occasion de le rencontrer en vrai mais je comptais bien voir qui avait réussi à percer les ténèbres du cœur à Mélinda (entre nous il n'a pas dû percer que son cœur tiens).Pas de bitch attitude Eliz... Pas maintenant. Mon côté garce avait tendance à refaire surface quand je critiquais et disais du mal des gens dans ma tête. Non je ne suis pas folle voyons...
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Dim 15 Déc - 14:37
We survive this by pulling together, not apart.
Puisqu'il avait montré son soutien au projet de Mélinda, Niels avait été invité à la rencontre. Le fait d'être le seul humain ne le dérangeait pas - il se sentait un peu spécial - et il n'allait pas laisser la fondatrice seule pour s'occuper de cela, du renfort n'était pas de refus. Alors il était sorti de chez lui sans donner plus d'informations à Andy que "je rentrerai tard, oublie pas de fermer la porte" et s'était mis en route en direction du manoir. Le seul élément pouvant s'avérer problématique le temps de cette soirée était la présence de Lloyd. La situation était assez compliquée pour ne pas ajouter une rivalité en plus, Niels n'était pas un homme spécialement jaloux mais il ne fallait pas abuser non plus ; tapotant machinalement le volant de la voiture, il savait qu'il ne pouvait pas faire marche arrière même si l'idée faisait son chemin. Il en était néanmoins incapable, il avait affirmé qu'il serait toujours là alors il n'allait pas faire demi-tour. Plus maintenant. Le chasseur finit par arriver devant le manoir, garant la Chevrolet à proximité du portail en fer, s'humectant les lèvres une dernière fois avant de sortir et se diriger vers l'entrée. L'inquiétude avait le mérite de se dissiper alors qu'il s'approchait des deux hommes qui contrôlaient l'entrée. Il jeta un coup d’œil à se propre tenue, il avait certes quitté l'uniforme mais n'avait pas pour autant opté pour un costume clinquant et flambant neuf. Une chemise, une veste, quelque chose de sobre comme à son habitude.
Finalement, quelques secondes après que l'horloge ait sonné ces dix coups, Niels passait les deux gardiens et entrait dans le manoir. Il n'y a pas encore assez d'invités arrivés pour prétendre qu'il n'a pas remarqué Lloyd, de toute manière il ne pourrait pas l'éviter indéfiniment alors il s'approcha de la Jackson et de l'avocat, offrant un hochement de tête courtois au second et une bise à la commissure des lèvres à la première. "Bonsoir Mélinda, Lloyd." Rien de déraisonnable, ça aurait facilement pu passer pour un contact tout à fait normal, surtout vu de l'angle où se trouvait Lloyd ou quiconque. Inutile de lancer les hostilités en se montrant entreprenant devant lui, Niels n'était pas cruel et n'avait certainement pas l'intention d'exposer les dramas devant Mystic Falls. Ils étaient dans le même bâteau, pas là pour se couler l'un l'autre - il espérait simplement que l'avocat ait la même décence -. Détournant son regard vers le salon, il était prêt à parier que Mélinda y avait mis tout son coeur. "L'organisation est superbe, tu as vraiment fait du bon boulot." commenta t-il avec sincérité. "Tu es tout aussi ravissante." ajouta t-il en passant, avec un léger sourire, qui s'estompa légèrement alors qu'il voyait Lafay arriver. C'était connu, il ne portait pas la sorcière dans son coeur, il avait éventuellement accepté d'être neutre puisque Mélinda lui accordait sa confiance mais cela s'arrêtait là. Le chasseur se positionna du côté opposé à Lloyd et se mit un peu en retrait, préférant voir comment la situation allait évoluer avant de se faire plus présent. Il savait déjà que Lafay écorcherait son nom ou le snobera complètement, la perspective ne l'enchantait pas plus que ça étrangement.
- moriarten
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Lun 16 Déc - 23:00
Alice avait reçu une invitation de la part de sa tante Elizabeth Lafay, pour se joindre à plusieurs sorciers et sorcières de Mystic Falls. A ce qu'elle en avait conclu, c'était une sorte d'organisation fondée par Jackson-Adams, une sorcière plutôt connue dans la ville. Il fallait dire qu'elle était la proviseur du lycée depuis déjà trois ans, ainsi, elle avait eu le temps de se faire une certaine image dans la ville. Alice n'avait pas vraiment hésité à participer. Elle savait que cette réunion était une opportunité pour elle. Premièrement, elle allait rencontrer du monde, de nouvelles têtes, et pourquoi pas créer quelques liens, elle l’espérait. Elle allait aussi retrouver sa tante. Sur ce point, elle se doutait que Gabriel – son frère – n'allait pas apprécier. Cela dit, elle s'était mise en chemin pour cette fameuse soirée si spéciale. Elle avait enfilé une robe blanc cassé, avec pour motifs des tas de carrés bleus, verts et marrons clairs. Elle était toujours dans un style assez différent, pas forcément décalé, mais toujours quelque chose de distingué. Elle avait disposé ses cheveux en une sorte de chignon et avait bien évidemment prit une de ses paires de lunettes de soleil favorites. Sur ce point, Alice ne changerait jamais, ce n'était pas son amie Hope qui dirait le contraire, d'autant plus qu'à leur dernière entrevue, l'artiste peintre avec une autre paire de lunettes.. […] Elle s'était donc mise en chemin jusqu'au manoir Jackson. Elle n'avait pas eu de réel soucis pour trouver cet endroit, c'était une imposante demeure d'un blanc immaculé, entourée d'une cour spacieuse, le tout surplombé d'un portail en fer forgé dont elle ne pouvait donner une estimation de la hauteur. Elle souriait légèrement en portant son attention sur les pointes aux dessus du portail, le ton de la soirée était-il déjà donné ? Elle pénétrait dans la propriété privée, ressentant une force influence magique pile au moment où elle avait passé la ligne que créait le portail. C'était assez étrange, elle se sentait en quelque sorte mal-à-l'aise à ce moment. Elle avait rarement ressentit la magie chez les autres, ou dans des lieux, c'était quelque chose qu'elle ne connaissait pas réellement, pourtant cette fois-ci, elle l'avait ressentit de plein fouet. Elle montait les marches de marbre qui menaient jusqu'à la porte d'entrée. C'est à ce moment qu'un homme habillé d'un costume venait à elle pour lui prendre son long manteau noir, la laissant pénétrer dans ce qui devait être la pièce principale de la demeure. Là, elle pouvait y voir certains convives, des personnes présentes pour gérer la soirée, faire le service, s'assurer que tout se passe bien. Parmi les personnes présentes, elle remarquait sa tante, Eliz, ainsi que deux hommes, et une autre femme. C'était Jackson-Adams, ainsi que le shérif de la ville, le shérif Pritchard. Cet autre homme, elle ne le connaissait pas encore, mais il semblait être quelqu'un d'important. Elle allait à la rencontre de sa tante. “ Eliz, merci encore pour cette invitation. ” Elle faisait la bise à sa tante, plus souriante que jamais. Cela faisait un bail qu'elle ne l'avait pas vu. Elle se tournait alors vers les autres, les saluant d'un signe de tête chacun. “ Mrs Jackson-Adams, Shérif Pritchard, Mr Adams. ” Elle avait enfin reconnu l'avocat, qui était aussi le compagnon de Mélinda, quoi qu’au final, elle ne comprenait pas très bien les liens qui les unissaient tous. Elle attrapait une coupe de champagne sur le plateau d'un serveur, ainsi qu'un premier toast puis se tournait de nouveau vers sa tante. “ Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas revu, je suis vraiment fière de te voir en tant que bras droit du projet de Mrs Jackson. Et puis concernant la Galerie d'Art, j'ai bien géré non ? ” Elle se tournait ensuite vers Niels, la curiosité lui brûlant les lèvres. “ Vous en êtes aussi Shérif Pritchard ? Un sorcier ? ” C'était étonnant, mais pourquoi pas après tout ? Il avait en tout cas l'air de quelqu'un de confiance, tout comme Lloyd. Et puis, elle savait que tous les deux avaient des liens avec Wayne, c'était aussi un point de départ.
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Mar 17 Déc - 0:38
When witches don’t fight, they burn
Mystic Falls’ Witches & Guests
Ce soir, c’était le grand soir. Cela faisait désormais plus d’une bonne semaine que j’avais reçu cet étrange carton d’invitation de la part de l’inimitable Lizzie Pinky Lafay. A vrai dire, je n’avais jamais rien reçu de tel, c’est vous dire la tête que j’ai faite lorsque j’ai ouvert cette mystérieuse enveloppe.Il y était question d’une demeure où jeunes sorcières (sorciers inclus apparemment) étaient conviées. Le but ? Visiter l’endroit dédié à leur apprendre à mieux se servir de leurs capacités et sûrement les aider à trouver un toit qui ne s’écroulerait pas au premier sort raté. L’idée était tellement séduisante que j’avais la nette impression qu’il y avait anguille sous roche. Si j’avais bien appris quelque chose auprès de Regina, c’était bien que dans la vie, rien n’est purement désintéressé. Quoi qu’il en soit, cette soirée n’était qu’un vernissage : y jeter un coup d’œil n’était donc pas nécessairement contractuel. La réception était donnée dans le manoir Jackson-Adams, une bâtisse que j’arrivais d’ailleurs à visualiser assez clairement. J’étais surexcité à l’idée de participer à la une – énième mais d’une bien plus grande importance – mondanité mais cette fois en compagnie d’autres représentants de mon peuple. L’aura magique des lieux devait être si flamboyante... Comme à mon habitude, j’avais opté pour une tenue sobre et relativement simple. Elle n’était composée de rien de plus qu’une chemise blanche à col claudine, une houppelande noire moderne et d’un chapeau à bords plats et larges. Prêter autant attention à son accoutrement pouvait paraître ridicule, surtout venant de moi, mais je misais beaucoup sur cette soirée. […] Montant au volant de ma modeste première voiture d’étudiant – en somme rien de bien glorieux –, je rejoignais les lieux en moins e dix minutes. Le trajet avait été beaucoup trop court pour me permettre de me vider l’esprit. D’autant plus que sur place, je me sentais minuscule. Un homme me demanda si je désirais qu’il me gara ma voiture. J’eus envie d’éclater de rire. Ma misérable voiture ? Il devait sûrement faire erreur mais après un rapide regard autour de moi, je constatais que j’étais le seul. Cependant, ne voulant pas trop me faire remarquer, je décidais de lui donner les clefs et de le laisser faire son boulot. Descendu, j’avançais d’un pas un peu trop précipité vers le porche. « Tête levée, ventre rentré, dos droit.. Tête levée, ventre rentré […] » me répétais-je comme pour éviter de penser à autre chose. A mon passage, deux hommes m’ouvrirent les portes, m’impressionnant encore davantage. C’était fou comme de tels détails pouvaient influencer ma vision d’un endroit. J’étais certain que je pourrais très rapidement devenir à accro à ce genre de luxe. Arrivé à la salle du buffet, je pris une grande inspiration et me lançais pêle-mêle à la recherche d’un visage familier, de mon hôte Mélinda et d’une coupe de champagne.
'étais folle du champagne. C'était l'une des principales raisons pour lesquels je sortais aux événements qu'organisaient la ville. Mais ce soir j'étais là pour faire bonne impression au projet de Mélinda. J'avais écris quoi sur l'invitation ? Ah ouais... « Directrice Adjointe » ça rigolait plus. J'enfonçais dans ma bouche une boule de melon avant de goûter à un morceau de tarte au citron vert. J'adorais les tartes au citron vert, plus que les tartes aux fruits rouge. Mâchant le tout, je ne tarde pas à voir Mélinda au fond de la salle. Faisant les gros yeux, je manque de m'étouffer avant de me faire de l'air avec mon sac à main versace. Vous savez, le genre de sac à main où vous pouvez à peine mettre une carte de crédit... C'était inutile, mais chic, donc bon. Arrivant à la hauteur de Mélinda, je la salue en lui faisant la bise. Seulement deux. Inutile de faire les connes devant autant de monde. Et puis... Je regarde ces deux chiens de garde... Le boys Band du Supermarché quoi. Il y avait la Lloyd. L'amnésique du moment. Il était avocat c'est ça ? Comment il faisait pour se rappeler de tout ce qu'il y a dans ces bouquins et oublier Mélinda ? Mon cul, il doit se taper la secrétaire ouais. J'allais lui faire bouffer la tarte au citron tu vas voir... -Lloyd ! Mélinda m'a tellement parlé de vous ! Ravi de faire votre conaissance ! Je lui fais également la bise, affichant un grand sourire et une mine sincère (j'étais une bonne comédienne). Je me retourne vers Mélinda, jetant juste un simple regard à Naill. Qu'est ce qu'il foutait là ? Il manquait pas de culot le type. Il se tape la femme de maison et débarque en présence du mari ? Pff de toute façon le Lloyd ignorait qui était le shériff Prichar... Enfin, valait mieux. J'ai juste jeté un regard de haut en bas en le regardant de travers. -Évidemment que tout est superbe... C'est elle qui a tout organisé. Si je ne me retenais pas, j'aurais dis « évidemment que c'est superbe... C'est pas comme si vous aviez tout organisé. » Je choppe au passage un serveur pour attraper une flûte de champagne. -Contente de voir qu'il y a pas mal de monde... Et encore je suis sûre que tout les invités ne sont pas encore là. Tiens moi ça toi. Je tend ma flûte au shérif avant de sortir de mon sac à main une palette de médicaments. J'en sors deux, que je jette dans le champagne. -Oh excusez moi, j'ai des remontés gastrique... Vous trouvez pas que ça sent le chient mouillé ? Je lâche ces derniers mots avec un grand sourire, regardant Niels en reprenant mon verre dans lequel fond les deux cachets. J'en connais une qui allait m'incendier plus tard... Buvant une première gorgée, je me retourne en entendant une voie familière. Et je me retiens de ne pas trop parler fort, histoire de pas faire scandale. Échangeant deux bises avec ma nièce Alice, je fronce les sourcils en l'entendant écorcher le nom de Naill. La pauvre, il allait sûrement se sentir mal à l'aise. Du temps, pas mal de temps ouais. J'avais étais occupé à signer des papiers pour racheter une maison plus grande et plus approprié à mon budget, et j'avais justement dû travailler sur le projet de Mel, ce qui m'avait prit beaucoup de temps. J'avais pris une bonne décision en remettant à Alice la gestion de la Galerie d'Art. Je devrais peut être même faire un testament comme quoi je fais d'elle l'unique propriétaire. On sait jamais ce qui peut arriver du jour au lendemain... La Klaus doit être furax de me savoir en vie. Je me contente de lui sourire avec un clin d’œil malicieux comme répons,e bien sûre affirmative. Sans m'en rendre compte je pouffe plus fort quand Alice pose une question sur la nature de Niels. Allons, les aigles de volent pas avec les dindes... Même si en l’occurrence c'est moi qui gloussait. Je souffle du nez avant de respirer d'une manière pas vraiment discrète l'air de la pièce. Tout vas bien. Aucune odeur de cigarette. Je regarde à nouveau ce qui m'entoure avant de sourire innocemment. -Cruella d'Enfer n'est pas encore dans la place. Mélinda allait me comprendre. Je faisais bien sûre allusion à Regina. Cette droguée qui empestait la clope à des kilomètres, cette voleuse qui se prenait encore pour une jeune fille en faisant la tournée des bars... Grand dieu. Cette femme était ignoble. Mais j'étais bien obligé de lui envoyer une invitation, d'après ce que j'avais compris c'était pas une sorcière en carton et sa présence n'était pas à négliger. Contrairement à la présence de certaines personnes... Mal rasés... Shériff de la ville... Ouais... On dira rien hein.
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Mer 18 Déc - 18:36
Il devait se confronter à cet homme. Il le regarda l'embrasser, comme une « douleur » se forma lentement. Il avait encore du mal, et lui demander d'observer ça comme si ce n'était qu'un cauchemar était vraiment trop demandé cependant. Il venait de retrouver quelques moments. Et le voilà dans plein la réalité, dur à accepter surtout qu'il avait mal de pas se rappeler de tout. Il ne comprenait pas pourquoi cela tombait justement sur leur « couple ». Il aurait voulu être auprès des enfants, dont il s'est épris d'amour. Il se rappelait comment il s'était occupé de son enfant, et qu'il appréciait le voir grandir. Il vit ensuite entré quelqu'un d'autre, qui rentrait dans leur manoir. Il avait oublié le monde qu'il pouvait y avoir dans leur « manoir » surtout dans un tel moment. Il sourit aux deux personnes, avant de répondre poliment : « Bonjour Niels, Mme. Raventears. » Il ne voulait pas le provoquer, ou même jouer qui aura son cœur. Il était dans le même bateau, et qu'importe lequel elle choisira.. Il acceptera même si il souffrait énormément. Il se tourna ensuite vers la provocante Elizabeth. Il se posait des questions sur sa « personnalité ». Il appréciait son originalité, ça devrait être une amie « exceptionnelle ». Il va prendre un verre d'alcool, même s'il sait qu'il ne pourra pas boire longtemps. Il entendit la suite des paroles de Niels, et soupira doucement. Il n'y a pas que la beauté qui compte, c'est pour ça qu'il n'a pas voulu « mentionner » qu'elle était éblouissante, magnifique, radieuse, et les mots lui manquaient également. Il vit l'amie de sa femme s'approchait dangereusement de lui, pour sûrement parler. Il sourit doucement, en écoutant ce qu'elle avait à lui demander : « Lloyd ! Mélinda m'a tellement parlé de vous ! Ravi de faire votre connaissance ! » Il fit également la bise, en répondant à sa salutation : « Je suis ravis de vous rencontrer Elizabeth. Oh j'aurai bien aimé savoir ce qu'elle aurait pu vous dire à mon sujet. Votre réputation n'est pas dés moindre également. »
Il alla vers les autres invités pour saluer tout le monde, en espérant reconnaître quelques personnes familières sûrement. Il se sentait mal de rester devant cet homme, autant accueillir tout le monde. Le fait de rendre bien les invités, l'aidait à aller beaucoup mieux. Il a toujours aimé se donner pour tout le monde, il a même failli mourir pour des personnes également. Il entendit soudainement son ami répondre à ce que disait auparavant Niels. Il se mit à sourire amusé, cette femme était vraiment surprenante. « Évidemment que tout est superbe... C'est elle qui a tout organisé. » Il vit quelqu'un, un collège sorcier apparemment. Il fit une accolade amicale, avant de parler de travail. Il avait oublié que certain était également des « sorciers ». Il se mit à rigoler en parlant de leur vie personnel, comme en parlant de travail également. « Oh faite je dois te présenter ma femme. J'en suis sûr que tu vas l'apprécier. » ll hocha la tête amicalement, pour affirmer qu'il serait ravis de la rencontrer. Il parlait en même temps pour les rejoindre. Il ne savait pas que son meilleur ami était un « sorcier » sûrement pour ne pas l'inquiéter. Ils se stoppèrent au moment pour faire les présentations : « Je voudrais te présenter quelqu'un. Peter Burker mon meilleur ami. Il est aussi un collège de travail. » Il se retourna ves son ami qui n'a pas eu besoin de la connaître. Il en avait tellement parler, que ça serait inutile de commenter. Il ne put seulement répondre : « Je suis ravis de faire votre connaissance. Il m'a tellement parlé de vous. Que je ne peux que vous apprécier, Mme Jackson-Adams. » Il était que tout ce passe bien. Il devait bien lui présenter et vu qu'il devait « obligatoirement » venir. Il pouvait se rencontrer maintenant.
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Ven 20 Déc - 17:11
When witches don't fight, we burn !
Mesdames et Messieurs; Vous êtes cordialement invités à l'ouverture du très sélecte et unique Coven de Mystic Falls. Fondé par la sorcière Mélinda Jane Jackson-Adams, le Coven aura pour but d'aider les jeunes sorcières ainsi que jeteurs de sorts dans leur fonction, afin de développer leur magie et offrir une refuge pour les sorciers perdu dans le monde de la sorcellerie ou qui ont simplement besoin d'aide. L'ouverture de l'Académie se fera ce Samedi 14 Décembre 2015, au manoir Jackson dès 22h tapante. Libre à vous de venir accompagné. Mes meilleures salutations. Elizabeth Amalia Lafay, Directrice Adjointe.
Je relis une dernière fois le carton d'invitation que j'ai découvert ce midi dans la boite à lettres, avant de le mettre au fond de mon petit sac à main assortit à ma jolie robe de soirée. Une soirée. D'ouverture plus précisément. Une soirée chic comme on en voit dans les films. Pour la première fois de ma vie et surtout, pour ma VRAIE première soirée, j'étais invitée à un super truc très sélectif en plus. Un rassemblement de sorciers, des vrais ! Et sans craindre de représailles qui plus est ! J'enfile ma paire de talons haut noir et sors de la maison devant laquelle m'attends le taxi.
La voiture s'arrête et un homme vient m'ouvrir la porte, je donne un billet de cent dollar au chauffeur avant de sortir telle une princesse et me stoppe sur la première marche de l'escalier. Le manoir Jackson a un certain charme que je n'ai jamais eu l'occasion de voir ailleurs avant. Même la plus belle habitation de la Nouvelle-Orléans n'égale pas la beauté de ce bâtiment. Et l'intérieur est totalement à l'image de son extérieur. J'en resterais presque bouche-bée s'il n'y avait personne autour. Malheureusement il y a déjà du monde... En même temps j'arrive avec un quart d'heure de retard que l'horaire indiqué par ma chère mère adoptive. D'ailleurs je l’aperçois à quelques mètres entourée de gens dont j'ignore les noms, et me précipite d'aller la saluer, à ma façon.
- Tu aurais pu me donner l'invitation en main propre au lieu de l'envoyer par la poste. A quoi bon vivre sous le même toit ! Mama tu es... une pétasse ! Tu aurais pu m'emmener, au lieu de cela j'ai du prendre un taxi. Tiens d'ailleurs, la note. Je lance un rapide sourire et hochement de tête à ses interlocuteurs avant de reprendre avec impatience : - Bon ! Elle est où Maléfique ? C'est pas son Poudlard qu'on ouvre ce soir ? Et... Pourquoi le shérif est là ? Il a une baguette magique lui aussi où il se tape quelqu'un qui est dans la place ?
Je profite de l'inattention d'Elizabeth et qu'un serveur passe près de nous pour subtiliser une coupe de champagne que je porte aussitôt à mes lèvres pour en boire une gorgée. Je jette un rapide coup d’œil à la salle et remarque que d'autres personnes arrivent. Personnes toutes aussi inintéressante les unes que les autres. La soirée promet d'être ennuyante à mourir.
- Où sont les vampires à cramer ? Non parce que sans ça, la fête ne sera pas une réussite. Un vampire ou un loup, peu importe ! Tant qu'il y a quelqu'un à brûler vif au milieu du jardin...
Je sens les regards pointés sur moi et me contente de regarder l'horizon comme le font les enfants arrogants et de répondre.
- Quoi ? J'ai une dent contre eux ! Et sans jeu de mot !
Je soupire et avance entre eux pour rejoindre l'autre bout de la pièce où se trouve un escalier sur lequel je compte m'asseoir tellement mes talons haut me donne le vertige, ou bien est-ce peut-être le champagne trop alcoolisé pour une pauvre petite ado peu habituée à ce genre de breuvage. En chemin je croise un jeune homme de mon lycée. Le premier à m'avoir adressé la parole d'ailleurs, après m'avoir foncé dedans...
- Toi ici ! Ça alors ! Si je m'y attendais !
Ivan, ou je ne sais plus quel prénom idiot il porte, se tenait juste devant moi à cette soirée pour sorciers. S'il est là c'est qu'il est l'un des nôtres. Ou alors c'est un des serveurs de la soirée, mais vu qu'il ne porte pas de plateau à mignardises il est sorcier.
Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Dim 22 Déc - 18:47
We survive this by pulling together, not apart.
Niels n'était pas aveugle et il sentait que le malaise entre Lloyd et lui était pratiquement palpable. C'était peut-être dommage, dans d'autres circonstances ils auraient sûrement pu bien s'entendre mais aujourd'hui ils étaient loin d'être proches. La courtoisie élémentaire, le minimum syndical était de mise. Ce n'était pas là sa seule préoccupation de toute manière, puisqu'il était également chasseur, entouré de sorciers, lors d'une réception. Les éléments ne jouaient pas en sa faveur et il sentait quelques regards interrogateurs - voire méprisants - se porter sur lui. Forcément, Lafay était présente aussi quelques secondes plus tard et ne se gêna pas pour arborer son éternelle attitude snob, peut-être que ses sens étaient plus aiguisés puisqu'il ne la supportait pas mais il n'entendait de sa bouche qu'un ramassis d'hypocrisies et de fausseté. Niels ne releva même pas la remarque qu'elle fit, rentrer dans son jeu était la plus mauvaise chose à faire avec ce genre de femmes. Elle se pensait sûrement élégante et pertinente mais en vérité il avait rarement connu quelqu'un avec aussi peu de classe, le simple fait de la savoir à proximité l'agaçait déjà. Avant même qu'il ait le temps de réagir, Lafay lui colla sa flûte de champagne dans les mains, le gratifiant d'un aimable "tiens moi ça toi". Le chasseur arque un sourcil, vraiment, lui faire tenir ça ? Puis le chien mouillé ? A chaque fois qu'elle ouvrait la bouche elle baissait encore dans son estime, il pensait qu'elle avait touché le fond mais pourtant elle arrivait encore à creuser. En soit il était surtout étonné qu'elle se permette de l'attaquer de front de cette manière, sûrement car elle sait qu'il ne fera rien, au moins par respect pour Mélinda. Alors pour le coup il préféra jouer la carte de l'indifférence, mettant un point d'honneur à ne pas la regarder une seule fois - ça lui ferait bien trop plaisir de lire l'agacement dans ses yeux -. Il ne put s'empêcher de sourire légèrement lorsque Lloyd évoqua la réputation de Lafay, c'était le moins que l'on pouvait dire. Le shérif avait accepté de venir ici, sachant que ce genre de réception n'était clairement pas sa tasse de thé, mais il avait compté sur le fait que les invités ne refuseraient pas toute présence extérieure et qu'ils seraient assez malins pour comprendre qu'il ne s'était pas incrusté bêtement ici. C'était sûrement surestimer les capacités cérébrales de Lafay mais le pire était qu'elle réussissait à le mettre mal à l'aise, bien qu'il garde une façade neutre. Il vit s'approcher Alice Raventears, qu'il connaissait principalement comme étant la petite amie de Wayne et la directrice adjointe de la galerie d'art, lui rendant son salut avec un sourire sincère. Peut-être était-ce le fait qu'en comparaison avec Lafay, tout le monde semblait sympathique, mais il savait déjà qu'elle était mille fois plus agréable et c'était appréciable de ne pas se sentir comme un paria. Niels ignora le gloussement de fond alors qu'Alice lui demandait s'il était également un sorcier. "A vrai dire, je ne le suis pas non. Je suis là en tant que soutien extérieur à la communauté, plutôt. Mais un peu de renfort ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas ?" Expliquer sa présence ici était plus compliqué qu'il ne l'avait imaginé, surtout quand il ne voulait pas ébruiter trop de détails sur son lien avec Mélinda. Lloyd était d'ailleurs en train de lui présenter quelqu'un, un collègue à ce qu'il avait entendu. Niels reporta son attention sur Alice, après avoir vu quelques nouveaux invités entrer - notamment deux jeunes qui n'étaient sûrement même pas mineurs, la soirée comptait vraiment des sorciers de tout horizon -. Le fait qu'elle sorte avec Wayne lui donnait envie d'en savoir plus et puis il pouvait profiter de l'occasion pour satisfaire sa curiosité. "Alors.. Elizabeth et vous êtes collègues, c'est bien ça ?" Elles avaient l'air proche - un beau gâchis - et Niels ne savait pas qu'elles étaient en réalité de la même famille.
- moriarten
Invité
Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Lun 23 Déc - 18:56
La soirée débutait rapidement, les convives prenaient place de manière suivie, la sorcière était fière de ce projet, de cette réception qui avait mise du temps à naître, pour finalement se retrouver possible aujourd'hui. Lloyd avait été présent pour la rassurer, ses gestes étaient tendres et protecteurs, elle se sentait mieux. Elle avait même sourit lorsqu'il avait affirmé qu'il faisait des heures supplémentaires avec cette réception. Ce fut ensuite au tour de Niels de s'approcher d'eux, elle avait légèrement sourit lorsqu'il lui avait embrassé la commissure des lèvres. Son sourire s'était agrandit une fois qu'il la complimentait, elle et l'organisation de la soirée. “ Merci, Niels. ” avait-elle murmuré. Ce fut ensuite le tour de Miss Raventears qui partageait la direction de la galerie d'art de la ville avec Elizabeth, puis l'entrée d'un jeune homme que Mélinda identifiait comme étant un certain Irving, un lycéen de son établissement scolaire. C'est le moment durant lequel, Lafay venait enfin lui faire la bise, accordant au passage un certain nombre de répliques déplacées pour les autres convives. Mélinda lui lançait un regard noir lorsqu'elle s'en prenait à Niels. Visiblement, celui-ci ne souhaitait pas de clash et préférait rester pacifique, ce que la brune appréciait. Lorsque la sorcière répliquait que Cruella d'Enfer n'était pas arrivée, Mélinda esquissait un léger sourire. “ Tu pensais sincèrement qu'elle viendrait ? Elle ne se joindra à nous seulement lorsque sa vie en dépendra, au jour d'aujourd'hui, elle est largement capable de se défendre elle-même. Mais tôt ou tard, elle viendra nous rendre une visite, j'en suis certaine. ” Jackson-Adams était prévisible sur le coup, elle le savait très bien. Ce fut ensuite au tour de Lloyd de revenir vers elle, accompagné d'un homme. Il le lui présentait comme étant son meilleur ami et l'homme saluait la sorcière. “ Eh bien, Mr Burker, c'est un honneur. Lloyd m'a aussi beaucoup parlé de vous. Enchantée, vraiment. ” Mais l'attention de la brune s'était automatiquement tournée vers une jeune femme, elle reconnaissait cette voix, elle l'avait entendu au téléphone. Cette jeune femme devait être certainement Lucinda vandeville, cette jeune femme qui avait téléphoné à Mélinda dans le but d'en savoir plus concernant ce projet d'assemblée. Mélinda s'avançait alors à l'encontre de la jeune femme, la surplombant de toute sa hauteur. “ Avant de faire quoique ce soit, Miss Vandeville, apprenez déjà à maîtriser vos pouvoirs ainsi que votre hystérie passagère. ” La brune avait lancé cela sur un ton sec et cassant, elle n'avait pas l’intention d'avoir des débordements à cause de jeunes stupides dans ce genre. […] Mélinda s'était alors écartée de l'assemblée, ordonnant à Elizabeth de la suivre par un simple coup d’œil. Elle savait que celle-ci comprendrait que le discours était venu, d'autant plus qu'elle était sa seconde dans ce projet. Tenant fermement sa coupe de champagne dans sa main, Jackson-Adams pouvait débuter, de toute manière, elle avait de très bonnes capacités d'expression orale, simplement par le fait de son parcours professionnel. “ Bien. Tout d'abord, j'aimerai remercier chaque personne ici présente pour sa venue et son intérêt pour ce projet. J'aimerai commencer par clarifier la situation pour que chacun d'entre vous comprenne ce qu'il en est réellement. Après quoi, vous serez entièrement libres de poser vos questions, à moi et Elizabeth. Premièrement, ce projet de rassembler les sorciers et sorcières de Mystic Falls possède un but bien précis, celui de prouver qu'ici, nous ne sommes pas du genre à sacrifier les nôtres et à sa laisser influencer et manipuler par les vampires, pour finalement devenir une population réduite à une sorte d'esclavage. Les sorciers ainsi que leurs pouvoirs ne doivent pas être une monnaie d'échange. La soumission n'est pas quelque chose que nous devons connaître. Bien méprisables sont ceux qui s'abaissent à cela. La magie est le pouvoir le plus puissant existant sur cette planète, nos capacités – bien utilisées – nous offre quasiment une infinie de possibilités. Ainsi, nous souhaitons aider les jeunes sorciers – et les autres – à développer leurs pouvoirs, mais aussi et surtout à nouer des liens entre eux. Développer notre communauté pour la rendre plus importante et plus soudée. Les personnes présentes pour la magie noire et l'expression peuvent partir directement, nous ne sommes pas ici pour vous faire sombrer dans une mort certaine.. Sur ce, si certains ont des questions ? Ou si Elizabeth tu souhaites ajouter quelques mots ? ”
ui... C'est vrai que ce coup ci Mélinda avait -encore- raison. En ce moment, Cruella devait se trouver assise à un bar en fumant une orlando et terminant un verre de vodka, avant d'essayer de chauffer des hommes tel une mante religieuse mais se prendre un gros vent. Enfin, qu'elle y reste tiens. Les ordures étaient très bien là où elles sont en ce moment : dehors, en dehors du manoir Jackson. Tandis que Lloyd présente un de ses amis proche à première vue à Mélinda, je leur tourne dos histoire de pas trop me taper l'incruste dans la discussion en soulevant une cloche en verre qui laisse libre accès à des macarons de toutes les couleurs. Et bien sûre, devinez sur quel couleur je me suis jetée instinctivement ? Le rose bien sûre. Je tourne la tête en entendant le shérif parler à Alice, il semblait ignorer qu'elle et moi, nous avions le même sang... A quelques générations près. Au yeux de tous nous nous présentions comme nièce et tante, c'était la vérité, du moins je pense. Attention accrochez-vous : elle était la descendante, de la famille que mon père biologique avait re-construit après avoir mis ma mère enceinte et se casser comme un voleur. En apprenant que mon connard de père avait refait sa vie et avait en plus de cela une descendance qui s'étendait jusqu'en 2015, je dois avouer que l'idée de me débarrasser d'eux m'avait frôlé l'esprit. Je m'étais d'ailleurs débarrassé de l'un d'entre eux... Alexandre Dilaurentis. Le cousin d'Alice. Le protégé de Mélinda. Le simple fait d'y repenser suffit à réveiller mes plus profonds regrets. Mélinda sait que je suis à l'origine de sa mort, pourtant elle semble avoir fait impasse sur cela. Alice l'ignore et pour rien au monde je ne souhaiterais qu'elle apprenne, ça serait mettre en péril notre lien, et je me suis bien trop attachée à cette sorcière pour la perdre. Et la dernière personne au courant... C'est Gabriel, le frère d'Alice. Va savoir comment il l'a découvert, mais étant un tout jeune vampire, il est faible, j'ai envoûté son esprit afin qu'il ne dise rien à personne. Ça doit le ronger, il le sait, s'en rappel mais est incapable d'en parler, de l'écrire, de transmettre cette vérité à qui que ce soit... Je prend les devants à la question du partenaire de Mélinda pour sortir de mes pensées, bégayante. -Oui, Alice est la Directrice Adjointe de la Galerie d'Art, que je tiens, c'est ma cousine, enfin non, ma nièce.*ça suffit Eliz, ferma là avant de passer pour plus conne que tu ne l'est déjà* Je mord dans le macaron que je tiens entre mes doigts en détournant le regard de celui du chasseur, et ce que je vois suffit à me faire écarquiller les yeux et changer le sujet de mes pensées. Lucinda se dirige vers moi, d'un pas assuré avec une voix pas du tout discrète, elle a misé gros sur sa toilette, tant mieux, mais elle pourrait se passer des commentaires un peut trop... Bitchi. Hésitante et avec une expression presque perdue, je prend la note du fameux taxi en roulant les yeux au ciel. Grand dieu, tout était bon que mademoiselle se prenne pour Miranda Priestly du Diable s'habille en Prada. Et je manque de m'étouffer quand elle cherche Mélinda, la nommant -je cite- de Maléfique. Je tourne la tête pour voir si cette dernière n'a rien entendu, loupé. Elle la regardé déjà d'un regard noir qui ne présage rien de bon pour ma fille adoptive. Pas de chance petite bitch. Et elle ne s'arrête pas là, la voilà qui cherche les sois disant vampires à cramer de la soirée. Elle regardait la télé ? Ma grande, on était dans True Blood là, les humains connaissaient l'existence des vampires, ce n'était pas le moment de révéler notre identité. Et est ce qu'elle a bien lu l'invitation au moins ? Développer nos pouvoirs ne veut sûrement pas dire faire du mal aux au... Quoi que en ce moment je voudrais bien tester un sortilège qui priverait Vandeville de sa langue ! Mais je la laisse partir, s'asseoir sur les marches de l'escalier principal du manoir en laissant Mélinda se charger de sermonner la jeune sorcière. De mon côté, je la regardais faire, bras croisés et dos au buffet avant d’interpréter son regard comme le signal des totally-brach. Posant ma flûte à champagne sur la nappe blanche et engloutissant le reste du macaron rose, je suis la proviseure du lycée. Avant de voir qu'elle avait, elle une flûte entre ses doigts. Bon tant pis, ça fera un peut débile si je refais demi tour en me dépêchant pour attraper mon verre qui a sans doute déjà était ramassé par les serveurs.
J'écoute attentivement le discours de Mélinda. Il suffit à entendre ses paroles pour se douter que c'est une femme forte et de pouvoir. Dans ma tête, j’établis la liste des points importants, même si je me doute qu'elle oubliera quoi que ce soit. Pas de sacrifices. OK. Pas de soumission aux vampires. OK. Puissance de la magie. OK. Soutiens pour les jeunes sorciers. OK. Du vent les pratiquants de la magie noire et de l'Expression. OK. Bon tout était parfait. 10/10, good game Jackson ! Cela semblait peut être hypocrite de notre part, nous étions toute deux des sorcières utilisant très bien la magie noire et l'Expression, certains se demanderont pourquoi nous et pas eux. Et bien tout simplement parce que, comme l'a dit Mélinda, nous ne voulons pas mener des enfants dans une mort certaine. J'ai moi même appris l'Expression il y a 2 ans. C'était une forme de magie éprouvante même pour l'esprit d'une vieille sorcière. Soyons réalistes : quel effet cela produirait sur des gamins de 16 à 17 ans ? Pour le moment nous étudions la magie blanche, libre à eux quand il seront plus âgés de quitter le Coven une fois leur enseignement terminé pour partir dans des chemins douteux. Ils seront assez grand pour prendre leur propre risques mais pour l'instant, hors de questions. En entendant les mots de Mélinda, je me contente de hocher lentement la tête pour m'avancer à l'avant, prenant la même place que mon alliée. -Il y a un point sur lequel j'aimerais rajouter quelque chose... Oui. Je suis revenu depuis maintenant plusieurs semaines de la Nouvelle Orléans. Je pensais que les sorcières de cette ville, nos sœurs, méritaient notre aide face à leur soumission devant les vampires... Ce que j'ai découvert récemment, au sujet des sorcières de la Nouvelle Orléans dépasse tout ce que je m'étais imaginé. Les femmes de cette ville pratiquent une forme de magie ancienne et sur laquelle nous ne connaissons que très peut de choses. Je sais que cette magie là est nommée la Magie Ancestrale. Et que pour permettre d'utiliser cette forme de magie, les femmes de la Nouvelle Orléans sacrifie les leurs sur les tombes de leurs ancêtres. Une mère se fiche de tuer sa propre fille de 15 ans si pour cela elle doit garder le pouvoir. Ça n'a rien avoir avec la magie blanche, ou les autres magie que nous connaissons... Pour être plus claire, seriez vous capable de tuer votre propre sang dans le but d'alimenter votre propre puissance ? Je jette un regard d'ensemble sur ceux autour de nous avant d'afficher un sourire en coin. Aucune remarque de leurs parts. -C'est bien ce que je pensais... Je n'ai rien d'autres à ajouter. Si ce n'est que si je n'avais pas étais exilée de cette ville, j'aurais déjà fais un massacre chez ces sorcières sectaires. Mais ce n'est qu'une question de temps avant que je remette les talons en Nouvelle Orléans. D'ailleurs je devrais avoir une discussion avec Lucinda: était elle au courant de cela quand elle m'a convoqué en Louisiane ?
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Sujet: Re: When witches don't fight, we burn ! #Brach (Pv witches of Mystic Falls) Dim 29 Déc - 3:59
When witches don't fight, we burn !
Vous ne savez pas à quel point j'ai été surpris de recevoir cette lettre. Ce matin là, juste en boxer dans l'appartement de mon sauveur de la première nuit que j'ai passée dans cette ville, un hybride de la Nouvelle-Orléan qui se prend pour mon paternel. Pour être gentil je l'appelle comme il veut, j'ai déjà été adopté, je peux le refaire encore une fois. J'ai ouvert cette lettre en papier rose pour lire les mots qui y étaient écrits. Apparemment, les sorciers de la ville organisent un rassemblement de sorciers, pour nous former et nous aider. Jetant un regard sur l'appartement de l'hybride, assez en ordre après mon passage, même si c'est plutôt moi qui ait mit le bazar. Je me dis que finalement, ce serait plutôt bien de rencontrer d'autres personnes comme moi, je ne dis pas comment je vais réagir devant tout le monde qu'il va y avoir, mais bon. Retenant l'adresse, j'ai attendu le 14 décembre avec impatience.
Le soir de la soirée, je me suis habillé élégamment tout en restant plutôt décontracté, je ne veux pas paraître plus riche que je ne le suis vraiment sans l'aide financière de papa Even. Tout simplement habillé d'un t-shirt blanc sous une veste de costume fermée d'un seul bouton sur le milieu et d'un jean slim noir en tant que bas. Pour les chaussures, j'ai pris de la marque, même si je ne me souviens plus du nom, mais ça vient bien ensemble, je suis satisfait. Avant de sortir, je m'applique du gel et de la laque dans les cheveux pour tout faire tenir et j'aère la pièce avant d'en sortir, fermant à clé pour m'assurer que personne n'y entre dans mon absence, ce serait fâcheux. Je suis sorti de chez "moi" avant une demi-heure d'avance, ça devrait être suffisant pour s'y rendre à pied. J'ai pas de voiture et je connais pas le numéro des taxis, de toute façon, j'ai pas de liquide. Tout en marchant le long des routes et sur les trottoirs, je pense aux personnes que je vais rencontrer là bas. Dans les noms que j'ai reconnu, il y a celui de la principale du lycée, je ne l'ai vue que très rarement. Il faut dire qu'au lycée, je reste cloîtré dans un coin, je ne me fais pas beaucoup remarquer. Les gens ne me parlent pas tellement non plus, je comprends pas tout à ce qu'ils me disent de toute façon et les seules venues me parler sont des filles en plastique ou presque qui voulaient me draguer mais ça m'intéresse tout simplement pas ce genre de chose, je préfère encore être tout seul que me traîner ce genre de poufs. Glissant mes mains dans mes poches sous l'effet du froid apparent du mois de décembre, je frisonne. Avec tout ça, je me rends compte que je serai bien à l'heure si je continue comme ça.
Pour pouvoir y aller, je dois prendre un petit raccourcis dans les bois, au moins, il y a une route pour les personnes qui s'y baladent à pieds ou non, je ne vais pas salir mes chaussures. Toute chose a une valeur et à mes yeux, même si ça ne vaudrait rien pour quelqu'un d'autre, chaque chose vaut bien tout l'or du monde. Enfin, faut pas exagérer, je vais pas m'extasier devant une poubelle ou un big mac au macdo mais bon. J'avoue tout de même que ces filles plastifiées ont une valeur, même si, loin de moi l'idée de les mettre au même rang que les choses que j'apprécient. Je les tolère, c'est déjà ça, et ça dépend encore si elles sont gentilles ou non. Moi de toute façon, je le suis, et je me tais quand elles me parlent, je fais semblant d'écouter, ça leur fait plaisir. Je marche sur le chemin sombre, il fait déjà nuit, c'est vachement glauque ici en fait. Je commence même à vraiment plus le sentir ce fichu chemin ! Je commence à paniquer, jetant des regards de gauche à droite, me retournant même sur moi même en plein milieu du chemin. J'ai vraiment l'air ridicule. Je presse le pas pour sortir, je vois la route au loin et alors que j'allais sortir, il ne me restait qu'un pas à franchir, cet homme apparaît devant moi, croc sorti et visage transformé tout en me prenant par la gorge pour me faire revenir sur mes pas et me plaquer contre un tronc d'arbre. Il me plaque une main sur la bouche alors qu'il force la peau pâle de mon coup pour y planter ses crocs. Je n'arrive pas à crier mais pas contre, la douleur est bien là, la colère aussi et je ne tarde pas à le faire prendre feu.
Le bougre finit par me lâcher et j'en profite pour m'enfuir tout en me tenant la nuque, j'empêche le sang de tâcher mon costume, je devrais camoufler ma morsure avant d'y aller. Fait chier. Pour finir, je serai peut être pas à l'heure. Je traverse la route, me rendant dans des quartiers un peu plus fréquentés tout en compressant ma blessure avec ma main droite, côté de la morsure. Je me rends en pharmacie, en trouvant une par miracle juste là, me prenant une compresse en vitesse, pressé de toute évidence. Je ne prends pas le temps de converser avec la pharmacienne que j'ouvre déjà le paquet pour faire sortir la petite compresse, nettoyant la blessure avant de coller le morceau adhésif.
- Dites, mdam, vous auriez pas quelque chose pour ... Pour placer sur le cou et camoufler ça ..?
On aurait pu croire que j'étais timide mais l'accent lui indiqua que je n'étais pas familier à l'Amérique. Me tendant alors son écharpe blanche que je place autour de mon cou immédiatement, la plaçant bien comme il faut pour que ça passe avec mes vêtements, cachant ma blessure à la perfection. J'ai pas envie de passer pour une poche de sang, je suis juste très faible, et si je n'avais pas eu la foi, la colère et l'envie de le faire brûler, je serai sûrement mort ce soir. Avec toute ces conneries, j'ai une quinzaine de minutes de retard, j'adresse un [color=mediumorchid]"Je vous la redéposerai ici demain. Encore merci mdam ! " tout en sortant en trottinant. Je vais pas mentir, ça me fait un mal de chien. Je crois que je ne vais pas beaucoup utiliser ma bouche pour quoi que ce soit ce soir. Rien que de respirer me fait mal même si c'est plus minime que lorsque j'avale ma salive. Évitant de repasser par des routes peu fréquentées, je prend un détour pour enfin arriver devant ce grand manoir tout en blanc, je franchis l'allée et me présente face aux hommes, exténué, m'excusant pour le retard. Désolé, je l'étais vraiment. Ils me laissent finalement entrer alors que je resserre le tissus autour de mon cou. Dés que j'ai franchi la porte, j'ai senti une sorte de malaise, je me sentais vraiment écrasé par quelque chose ici. Je ne savais pas dire quoi mais ça me donnait un peu mal au dos. Remontant les escaliers en marbre, j'arrive dans les derniers on dirait, tout le monde regarde ce qui semble être Mélinda Jackson-Adams, la principale et une autre femme habillée de noir et de blanc. Ce doit être elle qui a envoyé les invitations. J'arrive juste au moment où elle commence à parler, resserrant encore l'écharpe empruntée, je suis mal à l'aise. Serrant un peu trop fort, je sens que je commence à voir des étoiles, j'ai réouvert la plaie, me balançant dangereusement d'avant en arrière avant de m'étaler de tout mon long sur le sol alors qu'elle terminait son discours. Je m'étais dépensé alors qu'il m'avait prit tout de même une quantité conséquente de sang et il ne manquait plus que je réouvre la plaie et laisser encore une fois mon sang couleur pour tomber dans les pommes.
Comme je l'ai dit, je suis faible et avec ça, je sais que je vais être très mal vu. Au lieu de m'être fait discret, je sens que tout le monde va se tourner vers le son sourd provoqué dans le fond de la salle, ou du moins ceux qui s'y trouvent comme moi.