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 Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew

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Jillian Hale
Jillian Hale

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MessageSujet: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyMar 22 Oct - 19:25

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 Mardi. Journée que j'aime, que j'adore. D'ordinaire. Aujourd'hui je n'avais pas cours et je travaillais à la librairie toute la journée, normalement je ne travaille que le matin pour m'occuper des cartons et des commandes mais, cet après-midi la propriétaire avait réussi à faire venir un écrivain. J'étais incapable de me souvenir de son nom puisque je n'aime pas choisir en fonction de l'auteur mais, du titre du roman. Quand j'étais aveugle mon père, pour me cultiver, me faisait écouter des livres sur disques. C'était une manière de connaître les classiques de la littérature sans pour autant avoir besoin de lire, ce qu'à l'époque j'étais incapable de faire. Je dois dire que maintenant je déteste mes classiques, j'ai énormément à me plonger dans la littérature d'avant le 20e siècle. Cela est plutôt comique sachant que je fais des études de lettre mais, je ne suis pas une coincée du cul qui pense que les plus grands écrivains du monde sont morts. Je pense qu'aujourd'hui encore de nombreux romanciers et poètes ont du talent. J'étais donc incapable de me souvenir du nom de l'écrivain et je dois dire que cela m'importait peu, je ferais signer son livre pour la forme mais, je m'en fiche un peu finalement mais, je n'allais pas me taire et rester dans mon coin à dévorer le bouquin sans le faire signer.

La séance de dédicace était mal foutu je dois dire. Elle décida d'organiser ça à 11H30. Le romancier ou la romancière d'ailleurs, je ne m'occupe pas de ça, ne pouvait venir que pour une demi-heure seulement. Je trouvais cela déplorable mais, cela ferait de la pub et je n'allais pas cracher sur des clients. La boutique est déserte le mardi selon ma patronne. La séance fut plutôt rapide. L'auteur arriva vingt minutes en avance pour pouvoir signer mon livre, celui de ma patronne et deux sur l'étalage histoire de faire monter les ventes. Ma patronne n'est pas une libraire, c'est une femme d'affaire plus qu'autre chose, je crois que son mari tenait la boutique avant de faire un avc. C'est dommage, je ne discute que très rarement littérature moderne avec elle. Et mon idée de café littéraire ne lui disait rien, puisque selon elle il ne serait pas profitable. La dédicace fut rapide et efficace. L'auteur était adorable, un peu vaniteux mais, je ne pouvais pas lui-le reprocher puisque j'adorais son roman. Ma patronne était fatiguée et elle disait avoir de plus en plus de mal à suivre le rythme, j'allais donc me retrouver toute seule à la boutique aujourd'hui. Mardi est la journée ou les clients sont absents. J'espère qu'elle exagère. Je range alors mon livre avec la dédicace, je suis probablement la seule personne à ce foutre de la signature sur la première page.

Je devais faire le ménage, me faire un thé pour tuer le temps. En effet étant toute seule je pouvais me faire chauffer un thé. Mon rangement se faisait lentement mais, sûrement. Heureusement de temps à autres certains clients venaient pour acheter un livre ou deux mais, jamais rien de violent je dois bien l'avouer...



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyJeu 24 Oct - 20:23



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
L'un des rares avantages que Andrew trouvait à être assistant journaliste c'est sans aucun doute la liberté qu'offrait l'emploi, en plus de couvrir plusieurs affaires plus ou moins intéressantes, presque tous ses après-midi étaient libres et par conséquent il pouvait se concentrer un peu sur lui. Même s'il faut l'avouer, Andy n'a jamais eu l'habitude qu'on lui laisse du temps pour lui. Il a passé son enfance et une partie de son adolescence à s'occuper de sa famille simplement pour espérer qu'elle tienne debout plus longtemps que prévu. Il était l'arbitre entre Sayanel et Lisbeth, il surveillait les bouteilles d'alcool dans la maison et s'assurer que Lis et Say rentrent en un morceau quand ils s'impliquaient dans des affaires un peu douteuses. Mais désormais, sa vie de famille semblait avoir retrouver une certaine stabilité, du moins une situation qui lui permettait de penser un peu plus à lui et un peu moins aux autres. Quoi qu'il en soit, il quitte le journal lunette encore sur le nez et se dirige vers le premier café qu'il voit pour s'acheter un chocolat chaud avec du sucre, beaucoup de sucre, trop de sucre, avec un beignet au chocolat. Enfin, il se décide à se rendre à la libraire pour s'acheter un ou plusieurs livres tout dépend de s'il trouve de quoi combler ses envies.
Il libère sa main droite en bloquant le beignet entre ses dents, pousse la porte de l'établissement avec cette dernière, fait retentir la sonnette et manque de renverser son chocolat, encore trop brûlant pour être bu, mais le drame est évité. Il jette un coup d’œil rapide à la caisse mais personne ne se trouve derrière. Bizarre... Il hausse les épaules avant de s'engouffrer dans les différents rayons pour se retrouver dans celui concernant le surnaturel.

-J'ai lu... j'ai lu... j'ai lu... Ah lui aussi, il était bourré de faute... J'ai lu … J'ai lu même deux fois celui là !

Il parle seul, parce qu'il pense qu'il est seul. Les fesses par terre, il finit de manger son beignet, se brûle la langue en tentant de boire son chocolat, puis lâche un soupire. Totalement dépité de ne pas trouver un live à ça hauteur. Des bruits de pas se font entendre dans l'allée à droite d'où il se trouve, redresse la tête pour voir de qui il s'agit pensant alors qu'il s'agissait de la propriétaire pas très calé dans le domaine de la littérature encore moins dans les bouquins traitant du surnaturel, mais c'est une toute autre personne qu'il reconnaît.

-Hope ?! Je savais pas tu bossais les mardis !

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyVen 25 Oct - 9:44

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 J'adore mon métier ; enfin pour le moment je suis là à mi-temps uniquement mais, je veux en faire mon métier. J'aime parler littérature, j'aime débattre et connaître l'avis des gens. J'y accorde une grande importance, un peu trop grande peut-être. Les clients ne sont pas toujours aimables, ils sont même parfois infectes. Cela fait partie du métier et je sais que jamais rien n'est parfait. De toute manière je sais que tout le monde n'est pas comme ça. Justement, alors que je marchais avec mon thé à la main, j'entends quelqu'un personne prononcer mon prénom. Je tourne la tête alors et baisse légèrement la tête pour voir un visage que je connais bien. Il s'agit d'Andy enfin d'Andrew Pritchard.

Il semble surpris de me voir et j'espère que c'est dans le bon sens du terme. Andy est un client que j'aime bien. Je le connais d'avant, enfin il est petit frère de Lisebeth mais, je n'aime pas associer les gens entre eux. Pour moi Andrew n'est pas seulement son frère. Nous avons le même âge si je me souviens bien, ou alors quasiment le même. Je me souviens de lui, même quand je jouais avec Lisebeth quand nous étions petites je remarquais Andy. Il était son frère et il était difficile de louper sa famille. Je considère que je peux apprécier le frère et la soeur, cela perturberait des gens mais, moi je dois dire que je m'en fiche un peu. Andy me fait rire, tout seul assis par terre avec quelques choses à boire dans la main, même avec ça je le trouve mignon. Normalement il est interdit de consommer dans la librairie mais, je serais un peu hypocrite de le critiquer. Puis-je ne voudrais pas faire fuir l'un des rares client que je connais légèrement en dehors de ces murs. Sa remarque me fait rire, dans mes souvenirs Andy a toujours été très intelligent, il a sans doute remarqué que je ne travaillais jamais le mardi ou alors je suis coincé dans la réserve à déballer des cartons le matin, rien de passionnant. « Andrew ! Non je ne travaille pas le mardi généralement. Ma patronne avait besoin de se reposer, je suis toute seule aujourd'hui. » Andy achète toujours la même chose quand il vient dans la librairie : du fantastique. Il aime bien ce registre et cela fait plaisir de voir des jeunes encore passionnés par la littérature et pas par des tablettes tactiles ou même des liseuses numériques. Je fais la guerre aux liseuses. Un écran ne pourra jamais remplacer le contact du papier, jamais. Je m'approche alors d'Andrew en lui montrant mon thé en secouant la tête avec un manque sérieux voyant. « Boire ici est interdit » Je me contente alors de sourire. « Tu trouves ton bonheur j'espère ? Tu cherches quelques choses en particulier ou  alors tu viens juste faire du repérage ? » Je doute qu'il ramène ses fesses uniquement pour regarder mais, tout peut arriver ! Je sais qu'Andy lit beaucoup et je sais aussi que le rayon fantastique, apocalyptique, futuriste et autres n'est pas très généreux. Ma patronne accorde de l'importance à la lecture pour ado mais, moins pour ce genre de lectures. Elle perd des clients d'une certaine manière même si elle possède les classiques du genre. Généralement je commande les derniers livres sorties sans trop lui demander. Elle vérifie les comptes mais, du moment que j'arrive à vendre elle s'en fiche un peu je crois.



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptySam 26 Oct - 16:13



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Andrew était encore surpris de voir Hope présente dans la librairie un mardi. Faut dire qu'il passait presque tout son temps libre à la recherche de nouveaux livres et combien de fois avait-il pu se retrouver ici, en tête à tête avec la propriétaire toujours plus intéressée par les bénéfices que par les livres en eux même. Andy trouvait ça bien triste de posséder un tel endroit et de ne pas le rendre plus agréable, ni même de s'y intéresser pour la littérature classique ou non. Heureusement, il avait trouvé Hope, une des rares personnes aussi mordue de bouquins que lui. D'ailleurs, elle vient à lui expliquer qu'elle n'était là que parce que la gérante se sentait fatiguée et que par conséquent elle avait laissé Hope seule. Ramassant son gobelet de chocolat, Andrew se relève en riant doucement.

-Donc du coup, tu te tapes le sale boulot toute seule.

Il ne comprenait pas comment on pouvait agir de la sorte, en faite, elle utilisait Hope que pour se décharger et gentille comme elle est, Hope n'avait pas dit non. Un air peu sérieux sur le visage et tendant sa tasse en direction d'Andrew, la sorcière vient à dire qu'il est interdit de boire ici. L'exagération du ton qu'elle avait pris pour dire cette phrase, Andrew avait mêlé son rire au sien, c'est vrai qu'il n'y avait pas pensé, la boisson peut toujours se renverser.

-Arf... J'aime vivre dangereusement ! Boire du chocolat chaud dans une librairie remplit ma vie d'adrénaline !

Pourtant l'interdiction des boissons semblait logique, c'était peut-être même la seule règle qui ait un tant soit peu de bon sens dans cette librairie. C'est à cet instant que Hope commence à lui parler de livres ou du moins le questionner pour savoir s'il avait trouvé ce qu'il voulait ou non. Andrew ne peut s'empêcher de soupirer, plus le temps passe et plus trouver un livre sur le fantastique digne de ce nom à ses yeux devenait de plus en plus compliqué. Il était presque certain d'avoir lu tout ce qui méritait de l'être. Avalant une gorgée de sa boisson, qui était désormais à une température buvable, il vient à répondre.

-Je cherche un bouquin, mais faut croire que ce rayon me semble de moins en moins fournit en livre intéressant.

Avant sa mère le tenait au chantage : un nouveau livre une fois que les autres sont correctement ranger. Maintenant, dès qu'il le pouvait, il ajoutait un livre à sa collection et une fois qu'il l'eut lu il finissait entassé sur les autres, pleins de post it et remplit de passage surligner. Si pour certains, écrire dans un livre est un sacrilège, c'était la seul façon que Andrew avait trouver pour retenir ce qu'il jugeait intéressant. Depuis la découverte des vampires, il songeait de plus en plus à retourner en fac pour faire une thèse à ce sujet... M'enfin...

-Et sinon côté encyclopédie il y a du nouveau ? Ou alors un livre à me conseiller en particulier ?

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptySam 26 Oct - 20:32

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



J'aime bien la franchise d'Andy. Beaucoup de gens se seraient contentés de dire que je n'avais pas de chance ou au contraire c'était sympa, car j'avais le magasin pour moi. Comme quoi ma patronne me donnait des responsabilités. C'est faux. Ce discours est tout simplement stupide. J'ai tout juste le droit de passer une commande sans que les clients demandent. Heureusement que m'occupe du stock puisque madame n'aime pas le faire. Je pourrais lui reprocher de nombreuses choses, je pourrais la détester mais, je sais qu'il y a du bon chez tout le monde. Elle me prend à mi-temps et rien que pour ça je l'aime bien, elle n'a pas fermé cette librairie. J'aimerais certes travailler avec une personne passionnée mais, malheureusement la littérature se perd et personne n'y peut rien. Un jour tout le monde lira un livre sur un écran. Ce jour-là je sombrerais en dépression pour avoir passé cinq années de ma vie en études pour rien. Andy ne l'aime pas, pourtant elle est souriante. Malheureusement cela se ressent qu'elle n'y connaît pas grand-chose. Andrew est un professionnel en ce qui concerne le fantastique donc forcément il veut des conseils, ce qu'elle est incapable de fournir. Peut-être lui dire les sorties à venir ? Oui elle se rend quand même aux forums et reçoit quand même les représentants des différentes maisons d'éditions. Elle à un bureau pour ça d'ailleurs, enfin ça ressemble plus à un salon de thé. Un jour j'y ferais un café littéraire dans son dos.


Je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne vais pas lui mentir et lui dire que je m'éclate. Aucun métier n'est parfait malheureusement. Je ne peux pas m'empêcher d'un sourire et d'un léger haussement d'épaule. « Oui je me tape le sale boulot. Mais, de temps à autres la porte s'ouvre et un client sympa débarque avec ses lunettes. Faut toujours voir le côté positif. » Évidemment je parle de lui. Andy je le connais, donc forcément c'est un client particulier mais, de nombreux autres clients sont très sympa. « Toutes les deux semaines, le jeudi généralement, je vois un couple de personnes âgées franchir le seuil de cette librairie. Ils achètent toujours un livre pour leurs petites filles. Et bah rien que de voir une petite fille sourire, ça me fait me souvenir que j'aime mon boulot. Même si je dois me taper les cartons, le ménage et les cons. » Je n'ai pas connu ça, je n'ai jamais eu de grands-parents présents, peut-être que cela me rend plus sensible... J'en sais rien.

Il prenait avec humour ma remarque sur la boisson. Généralement je ne suis pas trop chiante au niveau du règlement quand ça ne concerne pas directement les livres. Je déteste voir un mec entrer, lire, puis se barrer. J'ai envie de lui courir après pour l'obliger à me payer. Tout le monde ne peut pas s'offrir des livres, ma patronne le sait et elle est d'accord avec moi sur ce point. J'ai d'ailleurs réussi à la convaincre de donner les « invendables » à l'hôpital. Les invendables sont les livres abîmés que nous n'avons pas le droit de vendre. Nous pouvons renvoyer les livres mais, avec les frais la marge est de quasiment zéro. Je considère que les donner est une bonne action puis, elle offre des marques pages avec pour faire de la pub. « Le danger ne manque pas ici. » La vie de libraire n'est pas dangereuse. Au pire je me coupe avec un livre, rien de bien méchant, j'ai connu bien pire.

Malheureusement Andrew ne se trompait pas. Ce rayon est de plus en plus délaissé, la faute ne vient pas forcément de ma patronne même si elle ne s'y intéresse pas trop un rayon elle ne laisserait jamais ce rayon se vider sans raison, malheureusement le fantastique pur n'est pas à la mode... Je ne sais pas quoi lui dire. Je sais qu'il y a un carton que je n'ai pas encore ouvert mais, j'ai laissé la liste dans la réserve et je suis incapable de me souvenir d'un des titres, je croise tellement de romans en une seule journée et puis j'ai déjà mes lectures personnelles même si contrairement aux clichés ; un libraire n'a pas le temps de lire en magasin. Il y a toujours quelques choses à faire. « Je sais Andy ce rayon est de plus en plus délaissé en ce moment... » Je ne peux rien lui dire de particulier. Je lui montrerais directement la raison de cet abandon du rayon.

Je ne peux pas m'empêcher d'afficher un sourire. Une encyclopédie ? Le pauvre. S'il savait.... « Tu veux rire ? Vient avec moi. Je vais te montrer la dernière encyclopédie que j'ai installé hier. » Je me contente d'un grand sourire. J'aimerais pourtant hurler au scandale mais, malheureusement je ne peux pas. Ma patronne suit la mode et je peux la comprendre.... J'arrive alors devant un rayon, il occupe une place non loin de la sortie. Je cherche alors un livre et le sort d'un air moqueur. « Je te présente le dernier thème à la mode et la dernière encyclopédie que j'ai reçu ! » Je lui montre le livre, cette fois ça se voit, je suis blasée. J'ai honte de vendre un truc pareil. « L'encyclopédie du vampire » Sur la couverture il y a des dessins, des trucs débiles. Un cercueil, un pieu et autres. « J'ai même « comment être un bon vampire ». Du haut niveau je t'assure. » Je repose le livre. J'ignore quel est l'opinion d'Andrew sur les vampires. Je m'en fou d'ailleurs, cela ne change rien. Le problème est que j'ai honte de passer mes journées à vendre des livres sur le phénomène du vampirise. Le nombre de ventes de Dracula à explosé mais, Twilight reste maître. Cela devient presque pathétique de ma part. Je dois faire comme si le roman était génial, alors que je déteste cette histoire.

Je réfléchis alors si j'ai un bon roman que je pourrais lui recommander. Je ne vais pas lui proposer des classiques comme le seigneur des anneaux. Je refuse de lui vendre une encyclopédie sur le vampirisme, il vaut mieux que ça. « Tu as tenté la trilogie « The Maze Runner » ? Ce n'est pas du haut niveau mais, l'intrigue est plutôt sympa. » Je ne sais pas quoi lui dire. Le magasin est vide. « Tu veux venir voir notre dernière livraison ? Je commande des livres qui ne concernent pas les vampires en cachette mais, chut. » Avec mon doigt sur les lèvres, j'ai l'air très crédible et débile en plus de ça.

ps: Je suis tombé sur les gifs, je me devais de les mettre au moins une fois XD


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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptySam 26 Oct - 22:59



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Andrew n'était pas vraiment du genre à juger les gens, mais les rares fois où il s'était retrouvé à parlé avec la gérante, il ne l'avait pas vraiment apprécié. Sans doute que pour une patronne de librairie elle n'avait pas l'esprit assez ouvert pour lui. La première fois qu'il lui a parlé de roman surnaturel, les vampires n'avaient pas encore été mis à nu. Il se souvient encore de son regard, le même que tous les autres, celui qui lui font comprendre qu'il est bizarre ou du moins qu'ils le jugent bizarre. Certes, avec le temps, il s'y était plus ou moins habitué, mais quand même... Hope, était totalement différente de cette femme, jamais elle n'avait eu ce regard envers lui. D'ailleurs, quand elle vient à l'évoquer en tant que client agréable, il rougit légèrement que trop peu habitué aux compliments.

-Les lunettes ça rend sympa, un peu bizarre mais sympa !

Andrew ne mettait que trop rarement ses lunettes, bien souvent parce qu'il est trop tête en l'air pour les prendre, mais avec son boulot au journal, passer sa journée devant un écran n'arrangeait en rien sa vue. Il avait pris l'habitude d'en laisser une paire sur place, mais de toute évidence, Andy avait oublié de les retirer... encore une fois. Suite de discussion, Hope vient à l'emmener dans le rayon des encyclopédies, lui en tendant une spécialement réservé à l'histoire du vampirisme, enfin, le sujet à la mode. Il écoute d'une oreille attentive son amie, tout en feuilletant le livre. Rapidement, il regarde la date d'édition, les définitions exhaustives du vampire plus ou moins truffées de fautes. Il soupire en refermant l'encyclopédie.

-Ça devrait être soumis à des contrôles de tels bouquins... Mais je te prends les deux, ça va sûrement me servir pour plus tard.

En disant ça il pense à son hypothétique futur thèse, plus ça va plus il y pense, sans doute à cause des nigauds qui publient des idioties au nom des vampires simplement pour se faire de l'argent. Andrew s'était persuadé qu'au lieu de réfléchir à des lois répressives pour vampires et chasseurs, le gouvernement aurait mieux fait d'officialiser leurs caractéristiques, chose que personne n'a prit le temps de faire et cela fait plusieurs mois que ça aurait du être fait. Finalement, Hope vient à lui parler d'une trilogie qu'il ne connaît que vaguement de nom, avant de lui demander s'il voulait voir la dernière livraison de bouquin. Il réfléchit un instant avant de donner sa réponse.

-Je vais prendre le premier tome de la trilogie et si j'aime j'achèterai la suite. En attendant je n'ai rien de mieux à me mettre sous la main. Puis, mettre mon nez dans la réserve un rêve de gamin ! Si ma mère était là... elle désapprouverait certainement !

C'est vrai, le voir avec tous ses livres dans les mains, elle aurait sans aucun doute dit qu'il dépensait son argent pour rien, encore plus dans une encyclopédie qu'avec un seul coup d’œil avait pu juger qu'elle était pleine de faute. M'enfin ! Dans la réserve, il pose le tout sur une table avant de regarder tout autour de lui, des étoiles dans les yeux.

-Je comprends pourquoi tu es plus en réserve qu'en caisse maintenant !

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 27 Oct - 11:02

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 « Les gens bizarres sont les plus cool. » Andy est vrai. De nombreuses personnes auraient esquivés le sujet des lunettes vis-à-vis de moi. Une délicatesse que je ne comprends pas, les gens qui savent pour moi sont toujours prudents, comme si j'allais exploser et fondre en larme uniquement pour ça. J'hésite même à lui piquer ses lunettes pour essayer mais, je préfère quand même m'abstenir, la sensation serait étrange et je sais que voir flou me perturberait et ferait remonter des souvenirs que je tente en vain d'oublier. Je sais que mes yeux sont un sujet sensible, les gens ont peur de ma réaction. Je peux le comprendre mais, parler de ça ne va pas me tuer. Andrew s'en fiche, je ne sais même pas s'il est au courant. J'étais très proche de sa soeur quand j'étais petite jusqu'à mon départ de Mystic Falls. Il ne fait pas attention ou alors il ne s'en souvient plus. Je m'en fiche mais, je le remercie d'être naturel, peut-être qu'il ment simplement très bien. Je préfère croire qu'il s'en fiche de ce que j'étais avant, je me trompe peut-être. Un jour peut-être que je devrais porter des lunettes, la situation serait comique. Une ancienne aveugle qui recouvre la vue pour finalement devoir porter des lunettes ! je crois que même-moi je serais morte de rire tellement la situation serait comique.

Quand il m'annonce qu'il veut prendre les bouquins je suis plutôt surprise. Je ne pensais pas qu'il allait les prendre. Peut-être pour les brûler et rendre le monde un peu meilleur de cette façon ? J'adore la littérature mais, certains livres ne devraient pas exister. Ces encyclopédies rentrent dans cette catégorie. Je ne vois pas trop en quoi ces livres pourraient lui servir dans l'avenir. Cela m'embête de lui vendre des livres comme ça, Andrew n'est pas n'importe qui. J'ai l'impression d'arnaquer un ami et je déteste ça. « Si jamais tu veux faire une thèse sur les vampires, je doute que ces encyclopédies soient une très bonne référence mais, d'accord. » Je ne veux pas le forcer à changer d'avis, je ne vais pas lui faire la morale et lui dire que c'est inutile d'acheter ces livres. Andrew est majeur et assez intelligent pour prendre des décisions.

J'étais contente de voir qu'il allait essayer cette saga. Il viendrait peut-être en hurlant au scandale tellement le livre était mauvais mais, se serait toujours mieux qu'un livre sur les vampires. Il me fait sourire quand il me dit que sa mère n'approuverait pas. Je me demande si la mienne serait contente de voir mon métier ou même ma vie en général. Andrew avait perdue sa mère, je pouvais le comprendre mais, je déteste partir dans des discours mélodramatiques. La réserve n'avait rien de géniale. J'ai tellement l'habitude d'y passer mes journées que pour moi cela est devenu un endroit comme un autre. Andrew lui est sans doute heureux de venir dans un endroit comme celui-là. « Je suis certaine que ta mère serait fière de toi. De toute manière personne ne peut désapprouver les livres ! » Je me rends compte que ma première phrase est terriblement niaise et je sais que ce type de discours met mal à l'aise. Je ne supporte pas qu'on me dise ça, car personne ne peut parler pour elle. Ma mère est morte, je suis incapable de me souvenir de son visage. Je n'ai pas une seule photo, rien. Je préfère ne pas m'enfoncer, je ne veux pas qu'il pense que je sais mieux que tout le monde ce que pensait sa mère. Personne ne peut le savoir.

On arrive dans la réserve, elle est plutôt grande. Il faut que ma patronne à très bien isolé la pièce et fait son possible pour que les livres restent intactes. La lumière du jour jaunis les livres, la seule lumière est donc artificielle et non naturelle. La pièce est propre, il faut dire j'y passe ma vie donc forcément je passe le ménage souvent. Il reste encore quelques cartons avec les bons de commandes. « J'aime bien lire ici. Je suis tranquille et je peux lire les livres en avant-première. » Je déteste aussi cette pièce, pour son silence et son manque de lumière. Mais, j'y passe de bons moments. Je regarde Andrew. « Regarde si tu veux je vais aller chercher l'inventaire dans le salon... Pardon, le bureau de ma patronne. Je reviens. Profite » Je faisais confiance à Andy. Je quitte alors la pièce pour traverser et un couloir et ouvrir le bureau ou doit logiquement, se trouver l'inventaire de la réserve.



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyMar 29 Oct - 17:38



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Lumière artificielle, un néon qui grésille, une odeur de livre, de neuf, et un peu de poussière, Andrew se serait presque cru dans sans chambre s'il n'y avait pas eu tout ses cartons autour de lui. Hope vient à l'abandonner le temps qu'elle aille chercher l'inventaire complet des livres qui se trouvaient dans cette pièce. Elle lui faisait assez confiance pour le laisser au milieu de tous ses bouquins et il lui en était reconnaissant. Ni une ni deux, il se met à trifouiller dans le premier carton qu'il trouve. Le premier livre qu'il a en main n'a rien de fantastique, mais il ne faut pas croire qu'Andy ne s'intéressait qu'à cela. Bien sûr, il était mordu de ce genre de sujet, mais il avait cependant déjà lu les grands classiques et autres livres venant d'auteur moins connu. Il avait pu apprécié l'écriture française, les vers d'Eluard, la série des Rougon Macquart de Zola. Oui, il avait lu tout un tas de livre dans sa courte vie. Faut dire que dès qu'il avait le temps il lisait, soit presque tout le temps quand il était au début de son adolescence. C'était ce gamin qui n'avait pas vraiment d'amis et qui au lieu de jouer au foot ou au basket lors de la récréation, lisait un livre dans les marches de l'escalier sous le préau. Combien de fois on l'avait pointé du doigt pour cette légère différence. Ça ne l'a jamais vraiment dérangé, même si parfois il a souffert à cause des moqueries concernant ses croyances, il est passé rapidement au dessus. Assis en tailleur, avec le livre qu'il venait de sélectionner, il le retourna dans tout les sens jusqu'à ce que Hope revienne vers lui, cette fameuse liste en main. Il referme le livre, le repose dans le bon carton, finit d'une traite son chocolat et jette le gobelet dans la première poubelle qu'il trouve.

-C'est donc ça l'inventaire ?

Question rhétorique, il s'approche de son amie avant de lui retirer la liste des mains et d'y jeter un rapide coup d’œil. Il lit en diagonale, ne portant aucun intérêt aux suites de chiffre qui permettent de retrouver le livre dans la base de donnée. Du moins c'est ce qu'il présume. Il voit les grands classiques, ceux que les profs d'anglais raffolent et font étudier tous les ans, dans le même ordre avec le même programme, on y trouve aussi les livres pour les plus jeunes, différents contes de fées aux fins enjolivés pour ne pas effrayer, puis il y a les best seller, Harry Potter, Twilight, ... les livres qui continuent à ce vendre coûte que coûte, enfin il voit les titre de mauvaise littérature, l'encyclopédie bourrée de fautes qu'il a décidé d'acheter, mais aussi ses livre ''poubelle'' que les fille,s principalement, aiment lire l'été sur le bord de la plage ou le transat de la piscine, pensant qu'il s'agit de pépites de littérature dont elles converseront dès Septembre, se pensant alors comme étant de vrais rats de bibliothèque. Andy lâche un soupire en rendant la liste à Hope.

-Ça devient de pire en pire ! La liste de livres que je juge intéressant diminue de commandes en commandes et celle de bouquins puérils ne cessent d'augmenter. Je fais finir par croire que même la littérature ne veut pas de moi !

C'était désolent que l'industrie du livre pourrisse autant, simplement pour plaire, pour vendre, hélas bien souvent un chiffre de vente élevé ne prouve en aucun cas la qualité du livre, ni même du thème. Il était conscient qu'il incitait cela en achetant une encyclopédie pareille, même si ses intentions sont nobles, l'argent finirait à l’auteur et sa maison d'édition, suffit qu'il ait une bonne couverture de pub et de l'argent ils s'en feront beaucoup.

-Tu sais, si je prends l'encyclopédie du vampire, ce n'est pas parce que je suis désespéré au point d'acheter n'importe quoi. Je veux juste la corriger, éclaircir ce qui doit l'être ou non. Si un jour je me décide à me lancer dans l'écriture sur le vampirisme afin de fixer leur statut dans l'histoire ça peut toujours être utile !

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyMar 29 Oct - 19:59

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Je laisse Andy seul. Je ne sais pas pourquoi je lui fais entièrement confiance. Je ne pense pas qu'il tenterait de me voler, il respecte les livres et rien que pour ça je sais que je peux compter sur lui. Au pire personne ne dira rien, certainement pas. Il pourrait en faire tomber un mais, encore une fois ce n'est dramatique. Je sais qu'il y a pire et même si je déteste avoir un livre abîmé, je ne pourrais pas lui reprocher cela. Il est trop chou, il me fait rigoler. Je sais que je ferais ça pour quasiment tout le monde. Je sais qu'un accident arrive toujours et cela arrive à tout le monde. Même à moi. L'homme est humain, l'erreur est humaine je ne vais certainement pas le reprocher aux gens. Je quitte alors la pièce et rentre dans le bureau. Le bureau est plutôt chic même si je le trouve relativement classique. La décoration est sombre et le bureau pas trop imposant, il me fait sincèrement plus penser à un salon de thé avec ses deux sofas et sa petite table basse. Ma patronne refuse d'investir dans un porte-manteau donc mon sac et ma veste restent sur le canapé à attendre que je l'attrape  pour partir. D'ailleurs l'heure tourne. Andrew serait probablement mon dernier client et ce n'est pas pour me déplaire d'ailleurs. Au moins je finirais la journée sur une bonne note et fermer en retard pour parler avec lui ne me dérange pas. Je rentre pour me retrouver toute seule chez moi donc, autant rester à discuter avec lui.

Je me dirige vers le bureau où se trouve la liste complète de l'inventaire, elle est toujours mise à jour. Ma patronne y accorde une importance fondamentale, elle veut toujours connaître le stock pour être certaine de satisfaire un client, même s'il demande un livre rare. Je comprends mais, j'aimerais aussi voir plus de nouveautés. Je reviens alors dans la réserve voir andy, qui est toujours là et la réserve est toujours en un seul morceau je n'ai donc rien à reprocher à ce jeune homme. Je reviens avec un grand sourire. J'ignore si Andrew va trouver son bonheur mais, en tout cas il pourra se faire une petite idée. Il me prend la liste, j'imagine qu'il a hâte de la voir. « La seule et l'unique. Enfin non. Il y en a plusieurs exemplaires mais, oui. » Je me rends compte alors que ma remarque était d'une inutilité frappante.

Andrew regarde la liste, rapidement. Il est intelligent, je suis prête à parier qu'il pourrait comprendre cette fiche mieux que moi à mes débuts. Cela serait plutôt drôle et un peu désespérant. Ça me fait sourire. La littérature évolue, pas toujours dans le bon sens malheureusement. Dans mon métier je dois lire les nouveautés. J'ai également été voir les adaptations cinématographiques et je crois que voir un film sur mauvais livre. Qui donne en plus un mauvais film montre, à quel point la littérature change dans le mauvais sens du terme. « La littérature évolue en fonction du public. Le public majeur se compose de pouf de 14 ans. Malheureusement cela ne risque pas de changer de si tôt. Cela me désole en plus de me faire chier, car moi je dois lire ces navets. » Il n'est jamais simple de vendre un livre que j'ai détesté mais, je dois faire du chiffre et lorsque je vois une petite fille avec du maquillage à 14 ans, je me dis que finalement la littérature type « twilight » est pour elle. Je regarde Andrew avec interrogation. « Tu devrais venir un jour avec moi à un forum du livre réservé aux professionnelles. Je suis certaine que tu pourrais aimer et te rappeler que la vraie littérature existe. » Logiquement je n'ai pas le droit. Je m'en fou. Je n'ai pas envie de voir un client sympa et passionnée me laisser tomber. Je suis certaine qu'il pourrait y trouver un certain intérêt. Les maisons d'éditions font souvent ça, les libraires sont conviés à voir les futurs sorties et ensuite un représentant vient directement dans la librairie pour faire des commandes.

Andy me fait rire à tenter de justifier son achat. Je ne juge pas, c'est un achat comme un autre même si l'envie de me moquer de lui est extrêmement présente. « Si jamais tu écris un livre. N'oublie pas de dédicacer à la merveilleuse et sexy libraire qui t'a vendu ce livre, complètement con, sur les vampires. » Je fais alors un mouvement de cheveux. Je n'aime pas me prendre au sérieux. Je n'aime pas dire que je suis moche, je ne dis pas pour autant que je suis sexy. J'aime simplement ne pas me prendre au sérieux. Vivre dans un monde sérieux n'est pas simple. Je préfère vivre dans mon monde. « Sérieusement. Si tu écris un livre, j'espère que tu feras mieux que ce truc. Je n'en doute pas d'ailleurs. » Je me contente de rire. Etrangement, cette histoire me fait repenser à mon grimoire de sorcière. Ce livre appartenait à ma mère mais, mon père également. Même si mon père possède son livre personnel je sais qu'il faisait mon grimoire en commun avec ma mère. Il y a 1/3 du livre qui est réservé aux loups-garous et aux vampires. Je ne vais jamais lire ces pages. Je sais seulement qu'elle existe et que mon père à vérifier ses dires. Il y a une page entière réservée aux faiblesses des vampires, je n'ose même pas m'imaginer mon père testant ces armes... Je ne vais jamais dans cette partie de mon grimoire. Il y a d'ailleurs des post-it sur mon grimoire pour que j'évite ces pages. « En tout cas si tu as besoin d'aide, tu seras toujours le bienvenu ici. Enfin n'importe où. Tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas, je serais contente de te voir réaliser un projet comme celui-là. » Je préfère voir Andrew sortir un livre plutôt que mon père, je sais qu'Andrew serait assez intelligent pour savoir où se trouvent les limites. Je ne veux pas que ça lui retombe dessus dans l'avenir...



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyMer 30 Oct - 22:24



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Andrew appréciait la compagnie de Hope pour la simple et bonne raison qu'elle était différente. Elle n'avait pas besoin d'en faire des tonnes ni même de faire semblant d'être une autre pour qu'on la trouve intéressante. C'était appréciable d'avoir des personnes dont le comportement ne change pas en fonction de ce que le monde pense. Lui retirant alors la liste des mains, Andy n'écouta que d'une oreille peu attentive ce qu'elle lui disait, étant bien trop occupé à scruter rapidement des yeux les différentes informations de la feuille. Il redresse la tête vivement quand elle évoque les différents forums réservés aux livres et que peut-être un jour, il pourrait l'accompagner.

-Ça serait avec plaisir ! En même temps, je ne vois pas comment refuser une telle offre, autant pour la littérature que pour une sortie entre amie.

C'est vrai qu'après tout, malgré son amour pour les livres il n'avait jamais eu l'occasion d'assister à ce genre de rassemblement, il avait toujours un problème à régler puis laisser sa famille seule dans l'état quelle était n'était sans aucun doute pas la chose la plus judicieuse à faire, mais maintenant, tout était devenu plus calme et enfin Andrew avait le droit de se montrer un temps soit peu égoïste. L'idée d'une journée dans un monde plein de livre aux cotés de Hope n'était pas pour lui déplaire. Lui rendant alors la fiche, il explique pourquoi il a acheté cette encyclopédie, elle s'empresse de le taquiner gentiment, affirmant alors que lorsque son livre paraîtrait il ne devra pas oublier de lui dédicacer.

-Dédicacer à la merveilleuse et sexy libraire qui m'a vendu ce livre complètement con sur les vampires. Ok c'est noté, tu l'auras même en avant première si tu veux. En tant que manuscrit ou n'importe quoi.

Sourire complice, Hope reprend son sérieux, expliquant qu'elle était sûre qu'il fasse mieux que la fameuse encyclopédie et que quoi qu'il advienne, elle serait là pour l'aider. C'est rassurant de savoir qu'on peut se retourner sur quelqu'un lorsqu'on se lance dans un tel projet.

-C’est gentil, mais déjà faudrait que je me décide, enfin que je retourne à la fac. J'aimerai lancer une thèse plus qu'une encyclopédie qu'on vend dans une librairie. Sans offense hein.

Loin d'être vaniteux, Andrew était juste conscient du peu de cachet qu'on donne aux livres vendus au grand public. Lui même c'était moqué du bouquin qu'il allait acheter, sans aucun doute, il n'était pas le seul à avoir réagit de cette façon.

-Au pire, je me la jouerai grand philosophe et je vulgariserais mes écrits comme Freud afin que tous se pense expert en vampire !

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyJeu 31 Oct - 14:10

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Amie. Un mot que j'avais presque perdu l'habitude d'entendre. Pendant presque 13 ans j'ai été toute seule dans le noir, dans tous les sens du terme. Andrew était un ami, un ami que je pouvais voir et pas seulement toucher, sentir ou même entendre. C'était étrange, ce mot me perturbait toujours même si finalement il ne signifie rien. Andy semble tellement heureux pour si peu, une simple réserve représente tellement pour lui. Sans vraiment m'en rendre compte je venais de faire une bonne action. Il semblait tellement simple et comme si rien ne pouvait lui faire de mal. J'étais très proche de sa soeur avant, peut-être trop. Finalement, j'ai peut-être plus de points communs avec lui qu'avec sa soeur même si j'adore Lisebeth. Je crois que je partage énormément avec Andy, en tout cas du point de vue de notre caractère. J'ignore si on partage des points communs en dehors de ça. En tout cas je suis certaine qu'avec Andy je passerais un meilleur qu'avec ma patronne. D'habitude j'achète un café, je reste avec ma patronne à écouter et après je m'en vais. Avec Andrew je pourrais enfin passer un bon moment. C'est toujours agréable de mélanger travail et plaisir. « Alors, je te promets qu'on ira ensemble à un forum. » Je suis une personne qui tient toujours sa parole, je ne suis pas une menteuse et une promesse représente beaucoup pour moi.

J'aime ne pas me prendre aux sérieux. Je sais que je ne suis pas un exemple de féminité et que je suis tout sauf sexy. Je sais que je ne suis pas une fille parfaite et je ne veux pas l'être. Je ne suis pas maigre, je ne suis pas forcément très bien mise en valeur. Je pourrais mettre des robes mais, pour être franche je n'ai jamais mise une robe de ma vie. J'ai tellement l'habitude des joggings et des pulls. Faut dire qu'avant, je ne faisais pas du tout attention à-moi. Maintenant je tente de faire des efforts. Je me promène rarement avec un pull en tout cas. Je ne suis pas merveilleuse et encore moins sexy. Je suis simplement moi, je ne suis pas une personne normale mais, je ne suis pas forcément totalement différente. Je me vois d'une manière particulière. Je pense trop. « Évidemment ! Comme ça je pourrais te donner mon avis d'experte en vampire ! Et quand tu seras riche et célèbre je profiterais de ta célébrité pour promouvoir la librairie ! Je ne ferai jamais ça. Je sais que j'aurais même plus tendance à laisser Andrew profiter de sa célébrité. Je ne l'abandonnerais pas mais, je comprendrais qu'il est mieux à faire que de passer me voir.



Andrew serait bien la dernière personne qui pourrait me vexer. Surtout que je sais qu'une thèse serait plus intéressante qu'un simple livre pour adolescent. Andrew est à la fac, je le savais ça. Enfin cela coulait de source. Andrew est suffisamment intelligent pour faire des études longues pour devenir médecin enfin n'importe quoi ! « Pas de souci. Tu seras plus crédible en publiant une thèse. Je ferai la même chose à ta place. » Je marque une légère pause et regarde Andy avec un air interrogateur en m'adossant au mur. « Si on oublie l'idée de la thèse. Tu veux faire quoi après ? Après les études. » Je pourrais complètez ma phrase avec : à la fin de ton enfance, après ton entrée dans la vie active ou même après Mystic Falls. Je ne sais pas si Andy aime cette ville, il veut peut-être partir loin de cette ville.
Il me fait rire. Freud est un auteur particulier, enfin un philosophe particulier. Par ailleurs, aussi surprenant que cela puisse paraître j'apprécie la philosophie. Je n'aime pas vivre en pensant connaître le monde sur le bout des doigts. Je suis une personne qui aime croire que l'imaginaire existe. Mon statu de sorcière probablement qui me rend comme ça, en partie. « Je suis sûre que tu peux te distinguer de Freud. Tu trouveras ta manière de toucher les gens. » J'ai dû mal à voir Andrew en mode sérieux, en train de présenter sa thèse. Pour moi il n'est pas ce gars sérieux constamment.


J'hésite à proposer à Andrew d'aller dans le bureau pour discuter. Je sais que la proposition serait étrange et peut-être qu'elle serait mal comprise. Je sais que j'ai tendance à être franche, trop peut-être. Je laisse des sous-entendus et quand j'en fais au final je perds mes moyens. Je ne sais pas faire des sous-entendus, pas volontairement en tout cas. Je me laisse glisser par terre de manière délicate, enfin je ne suis pas vraiment délicate. La délicatesse n'est pas mon fort. Je regarde Andrew, je ne suis pas une feignante. J'avais simplement envie de me poser, c'était soit par terre, sur un carton ou même sur la table. « D'habitude je parle toute seule quand je suis ici. Ça fait plaisir de parler à quelqu'un en dehors qu'un simple client. » J'aime bien discuter avec les clients mais, je partage rarement une amitié proche avec eux.



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptySam 2 Nov - 17:01



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Andrew n'avait pas encore prit le temps de parler de cette idée de thèse à qui que ce soit avant Hope. Il trouvait cette idée un peu stupide, ou du moins les autres la jugeraient probablement stupide, il faut dire qu'Andy n'avait pas vraiment l'habitude que quiconque s'intéresse réellement à ce qu'il veuille faire, encore plus quand cela touche le surnaturel. Dire encore que Hope était différente de toutes les autres filles qu'il connaissait ne serait que ce répéter encore une fois. Elle avait entièrement raison en disant que publier son essai dans une thèse lui donnerait beaucoup plus de crédits que s'il publiait une vulgaire encyclopédie. Trouver sa ma manière de toucher les gens ? Rien que d'y penser ça le fait pouffer doucement de rire.

-Tu sais, je suis plus celui qui fait pitié et dont on se moque ouvertement.

Les moqueries, avec le temps, ne le touchaient même plus. Il avait prit l'habitude et bien vite ignorer ses regards haineux. Il était la proie facile, petit il était plus du genre petit, maigrichon, binoclard, il se demande encore pourquoi ses parents lui avaient acheté des lunettes rondes comme Harry Potter... Une puberté un peu en retard, il a fallu attendre ses 16 ans pour que son corps prenne un peu plus d'importance mais aussi ses 19 ans et sa rencontre avec Melfice pour qu'il daigne enfin se muscler un peu, au moins maintenant, il pouvait enfin ouvrir une boite de cornichon seul ! S'appuyant au mur, soupirant, il se laisse glisser au côté de Hope qui vient à lui expliquer que bien souvent, étant seule dans la réserve elle se parle à elle même et qu'il était appréciable pour une fois d'avoir à faire avec une autre personne qu'une simple client. Ça le fait sourire, surtout que ça le touche ne pas être considéré comme un client de plus.

-Si je peux changer ton quotidien pour seulement quelques minutes ou heures, c'est déjà ça non ? Ma bonne action de la journée, te secourir de la monotonie de la réserve.

Pas vraiment sérieux sur sa deuxième phrase, il ne prend pas Hope pour une demoiselle en détresse, bien au contraire, elle lui semblait indépendant et c'était plaisant. Voir toute ces filles pendues au coup de leur père ou copain dans l'espoir d'obtenir ce qu'elles veulent accablait réellement Andrew.

-Au faite, j'ai pas répondu à ta question sur ce que je veux faire plus tard. Si ma thèse marche. Je me lancerai bien dans les sciences humaines en général. Puis je resterai probablement toute ma vie à Mystic Falls, dans un appartement avec un aquarium. J'aurais bien aimé un chat mais je suis allergique... Et toi ? Tu te vois où dans dix ans ?

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptySam 2 Nov - 18:44

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Andrew est une sorte de reflet. Quand il dit qu'il est souvent celui dont on se moque j'ai comme un air de déjà-vue. J'étais comme lui lorsque j'étais aveugle. La gamine trop fragile pour se défendre et un peu trop enrobée. La critique se fait toujours sur les plus faibles. Les gens sont des lâches et rien de plus, ils préfèrent critiquer plutôt que d'affronter. Maintenant j'ai du répondant, je sais me défendre et je déteste voir des amies souffrir à cause de moqueries et des conneries. Andy ne fait pas pitié, personne ne fait jamais pitié. Andrew est un mec bien, un des rares mecs bien de cette foutu planète. Il n'est peut-être pas le stéréotype du rêve américain, personnellement je m'en fou. Qu'importe le physique, le fric ou la voiture ! Andy est une personne bien qui mérite de trouver le bonheur et il n'a pas besoin de changer pour ça, il n'a pas besoin de se comparer aux autres , car il faut mille fois mieux que les trois quarts des mecs de cette ville. J'ai envie de le frapper, pour lui faire comprendre qu'il faut arrêter de dire ce genre de conneries. Il n'est pas con, je sais qu'il est assez intelligent pour se rendre compte qu'il vaut mieux que ça. Je sais qu'il vaut mieux que ça, n'importe qui devrait le savoir. « Les gens qui se moquent ouvertement  de toi ne te connaissent pas. Tu vaux mieux qu'eux, ils sont trop stupides pour comprendre. » Je n'aime pas les gens qui jugent, critiques et font du mal sans raison.

Mon quotidien est bouleversé pour une petite journée. Je ne pense pas que la vie soit monotone, mon travail est l'est par contre. Généralement cela ne me dérange pas mais, se retrouver seule dans une librairie donne une impression de vide. J'aime mon travail mais, je crois que cette journée est pour l'instant la plus intéressante depuis que je bosse ici. Andrew me fait rigoler et semble heureux et je le suis également. Je ne demande rien d'autre. Quand il s'installe à côté de moi je trouve ça bizarre. J'avais imaginée des centaines de scènes avant mon opération mais, me retrouver seule dans une réserve avec un ami ne faisait pas partie de mes projets. J'aime comme le hasard peut créer des situations uniques. Je ne pouvais pas imaginer cette scène et cela fait son charme. L'inattendue est tellement plus intéressant que le prévisible. « Tu es mon petit rayon de soleil du jour » Je fais de la poésie, toujours sur le ton de l'humour. Cette pièce est très peu illuminée, je trouvais que cette phrase collait plutôt bien. Je regarde alors Andy. « Merci d'être là avec moi, dans cette réserve. Par terre » Je me souviens alors combien, en y pensant... Je n'ai personne chez moi, je n'aime pas ma famille. Je suis toute seule. Et non, je me trompe. Cette journée me rappelle que j'aurais toujours des gens, qui seront là pour moi. Je ne suis pas seule, j'ai des amis et ça vaut toutes les familles. Je n'ai besoin que de ça, le reste ne représente rien.


Nous voilà maintenant à parler d'avenir. Il me parle de ses projets et j'explose littéralement de rire quand il me parle de son idée d'aquarium. Je ne me moque pas, il me fait vraiment rire. Cela semble tellement naturel venant de lui. « J'adore ton idée d'aquarium. Je t'offrirais ça pour ton anniversaire avec un superbe poisson rouge. » Je vais le faire, j'en suis capable et j'en serais même fière ! La question de l'avenir. Je ne sais pas. Il y a encore un an je pensais finir vieille fille sans enfant et aveugle. Maintenant je n'en sais rien. « Moi je compte finir mes études et me lancer dans la vie active... » J'affiche un sourire gêné. Alors, instinctivement, sans réfléchir ; « Je ferai toutes ces choses que je n'ai pas faites durant mon enfance. Je trouverais une personne qui m'aime pour moi. Ou alors je finirais toute seule dans mon appartement ! » Je tourne la tête vers Andy. « Car tout le monde mérite le bonheur et si tu redis que tu fais pitié je te frappe. » Je rigole. Mais, je ne supporte pas qu'il se dénigre lui-même. Il devrait se voir comme je le vois, pas comme un raté.


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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptySam 2 Nov - 23:47



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Hope était une personne formidable qui n'acceptait pas qu'on juge les autres pour leurs différences, voir juger tout simplement. Andy c'était toujours senti bizarre et on l'avait traiter comme tel. Un enfant hyperactif amoureux du surnaturel et des livres, rien qui semblait lui inculquer une vie normale. Avec Hope, c'était différent, pas besoin de faire attention au sujet de discussion, ni même devoir retenir un certain enthousiasme. Il explosa de rire lorsqu'elle vient à lui dire qu'il est son rayon de soleil mais aussi le remerciant d'être avec elle, ici même dans cette réserve.

-Je devrais partir si je suis un rayon de soleil, je suis dangereux pour les livres. Puis tu sais pas toi, mais j'adore les réserve poussiéreuse, une vrai passion !

Bien sûr, il n'est pas sérieux, déjà parce que le sérieux lui allait mal, mais aussi parce qu'il était aussi contente d'être là. Alors oui, la réserve n'était sans aucun doute pas le lieu le plus confortable qu'il est connu ni même le plus logique pour avoir une discussion, à aucun moment il n'avait pensé que sa journée se terminerait ainsi. Pourtant, si les conditions étaient loin d'être idéal, Andrew profitait de cet instant, même qu'il appréciait, c'était différent, ça changeait et quitte à être bizarre autant l'être jusqu'au bout. Il parle de futur, évoque des futurs études en sciences humaine un appartement et tout naturellement évoque son désir d'aquarium. Il était sincère, il voulait vraiment un aquarium chez lui. Cette réflexion sembla amuser Hope qui affirma qu'elle lui achèterait le tout accompagné d'un poisson rouge. Il al sentait sincère et si ça lui fait plaisir pourquoi pas ? Lui retournant poliment la question, elle évoque son souhait de faire ce qu'elle n'a pas pu faire lorsqu'elle était enfant, sans doute du au fait qu'elle était aveugle, puis elle veut une personne qui l'aime. À cette remarque, Andrew sourit, ça paraît simple mais pas toujours évident, lui il n'y a jamais vraiment songé, il n'avait pas le temps pour ça. Trop de chose à penser, une famille à recoller, son seul et unique amour : les livres, une polygamie qu'il revendiquait même avec humour. Faut dire que les filles n'aimaient jamais qu'il passe autant de temps à lire, travailler et fixer au mieux sa famille. Son visage tourné vers le sien, elle vient à dire que si Andy se dénigrait encore une fois elle le frapperait.

-Hey ! T'as pas le droit ! Je veux aussi être heureux. Mais, les gens ont toujours eut pitié, je peux rien faire contre ça. J'étais le gamin sans ami avec une vie de famille compliqué et une mère morte alors qu'il n'avait que 17 ans. On peut pas empêcher les gens de juger et penser. Qu'ils aient tord ou non, le regard restera le même.

Aspirer la pitié n'était pas une chose qu'il appréciait, mais faut croire qu'Andy s'y était fait à la longue. Il était résigné et il était content de voir que des personne comme Hope pouvait voir plus loin que ça.

-Puis, ça me permet d'avoir des personnes formidables autour de moi. Des gens comme toi.

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 0:40

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Je fais le ménage souvent pourtant. Je fais de mon mieux pour entretenir cet endroit mais, la poussière est toujours plus forte. Comme si j'étais incapable de m'en débarrasser. La poussière ne m'aime pas et je ne l'aime pas particulièrement non plus. J'ai été habituée aux milieux hospitalisé donc très propre d'un point de vue de l'hygiène. Sauf que la poussière fait partie de ces petites choses qui occupent une place dans ce monde. La poussière est créée par l'homme, ou une connerie comme ça. Personnellement j'ai mon ami l'aspirateur. Je l'aime bien monsieur aspirateur. Ma phrase soit disant poétique passe plutôt bien. J'en lis énormément mais, je ne me sens pas l'âme d'une poète. Pourtant, je suis certaine que j'ai des jolies choses à dire mais, je ne pourrais pas écrire comme Andy projette de le faire. Andy est d'ailleurs tout sauf un danger pour les livres, il est encore un des rares clients à avoir des goûts critiques. La nouvelle génération suit les modes et elle se fiche royalement du reste. « Mais oui ! Pourquoi s'asseoir dans une chaise ? Le sol est tellement plus confortable. Pourquoi tu crois que je passe ma vie dans cette pièce ? » Je n'y passe pas ma vie. Je suis également en vente mais, je me tape le sale boulot donc forcément je suis très souvent dans cette pièce là. Je sais que ce n'est pas toujours agréable mais, je m'en fiche. Je suis avec des livres, qu'importe l'endroit.

Je ne suis pas du genre faible qui a besoin d'une personne pour se protéger. Je n'aime pas qu'une personne se prenne pour mon protecteur. J'aime trop mon indépendance et je veux pouvoir en profiter. Pour ça que je suis célibataire, déjà je ne cherche pas. Gros problème dans une histoire d'amour et parce que je ne suis pas une fille facile à vivre. J'aime pouvoir être indépendante, je ne veux pas devoir dépendre d'une personne d'un point vu financier par exemple. Pour ce qui est des sentiments, je peux dépendre d'une autre personne si je l'aime et que j'ai besoin d'elle... J'ai encore envie de le frapper, il m'énerve. Des gens l'aiment ! Donc oui il y a les autres... Malheureusement les cons sont partout. Je n'étais pas d'accord avec lui. Le regard des gens ne compte pas mais, lorsqu'il évoque son enfance... Je crois soudain mieux comprendre... J'ai perdue ma mère, cela me donnerait presque la larme à l'oeil. Je ne sais pas pourquoi, Andy me touche sans que je puisse savoir pourquoi. Il me comprend et me touche sans le savoir. Sa vie n'est pas si différente de la mienne, seulement que moi j'étais toute seule par obligation, au final l'histoire est la même.

« Certes tu ne peux pas empêcher les gens de penser mais, qui te demande de les écouter ? » J'avais envie de le frapper pour lui faire comprendre à quel point il était con et génial à la fois. Il me dit que je suis une personne formidable et lui ? Il pense être n'importe qui ? « Tu n'es pas ta famille. Tu es un putain de mec génial. Tu n'es pas comme tout le monde sauf que ça te rend attachant, tu es unique et au moins tu ne changes pas pour faire plaisir à des gens. J'ai aussi été toute seule, donc je peux comprendre. Mais, je me fiche de ce que les gens pensent ou même ce que tu penses de toi. Tu es une personne géniale, tu es beau, tu es gentil et tu es une personne de confiance. Si personne ne peut voir cela alors ils sont cons dans cette ville. » J'ai dit ce que j'avais à dire. Je n'allais pas lui faire un long discours. Je préfère prouver mes dires plutôt que de parler, les mots peuvent faire beaucoup mais, j'ai appris avec le temps que les sensations sont la clé. Les mots ne représentent rien. « Si je suis formidable, tu l'es toi aussi.» Je suis sérieuse même si je rigole, je ne suis pas une moralisatrice. Je ne vais juste pas le laisser dire des conneries comme celles-là... Andy a fait des choses dans sa vie et moi non. Andy était fabuleux il allait devoir le comprendre d'une manière ou d'une autre. Je pourrais trouver cette conversation niaise mais, je lui trouve un charme et une profondeur surprenante. J'aime parler et être là à discuter dans cette réserve.


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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 13:44



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Andrew ne porte que très rarement attention à ce que les gens disent ou peuvent penser, mais les ignorer est inévitable. Il ne pouvait pas faire semblant de ne pas entendre les critiques ou les jugements de valeur qu'on portait sur lui ou sa famille. Les rumeurs font mal mais lorsqu'il les savait fausses ça n'avait que peu d'importance. Il s'était mis à penser que l'homme était la pire créature qu'on puisse trouver. On parle des vampires, mais ils ont été humain, certains étaient même plus humain que l'humain lui même. Hope s'énervait tout en balançant une tonne de compliment ce qui eu pour effet d'élargir son sourire. Andrew n'était que trop peu habitué à ce qu'on lui dise des choses positives, ou simplement qu'on le remarque. Il est persuadé que dans sa tête, Hope rêve de le cogner pour que sa rentre dans son esprit plus qu'il ne peut le faire en l'écoutant. Il sait aussi que si elle avait agit ainsi il aurait probablement écoper d'un joli bleu sur le bras. Probablement aussi, qu'il aurait eu honte d'avouer qu'une fille pouvait lui faire mal. Finalement, toutes ses idées de son cerveau hyperactif partent lorsqu'elle vient à dire que si elle était formidable, il l'était lui aussi. À son tour de parler, pourtant il ne sait pas quoi répondre sans avoir à partir sur les clichés mielleux qu'il détestait au plus au point. Il veut pas s’apitoyer sur son sort, ni la vie qu'il a eu jusqu'à présent.

-J'ai pas dit que j'écoutais les autres, mais que j'entendais. Tu peux pas ignorer ce regard. C'est pas possible, mais ça veut pas dire que je suis d'accord avec eux, ni même que ça me touche ou que je vais finir par me sentir mal. C'est juste que... Quand on a vécu des choses difficiles comme un décès ou une vie de famille instable, les autres pensent qu'on a besoin d'avoir la compassion des autres. Et quand tu te plies pas aux codes, ils jugent sans savoir. Toi, tu entends tout ça, mais tu connais la vérité, alors au final c'est pas important.

Andrew avait parlé plus qu'il n'avait pensé dire. Il avait grandit comme ça, il savait que les enfants étaient cruels, finalement il s'était dit être invulnérable aux critiques. Repliant ses genoux pour pouvoir y poser ses avants bras dessus, il vient à tourner son visage vers Hope tout en souriant.

-Ceci dit, je retiens ce que tu as dit comme quoi je suis beau...

Beau, oui, c'est ce qu'elle avait dit, cette remarque l'avait faire sourire plus que les autres. Jamais il ne s'était trouvé moche, mais de là à dire qu'il était beau. Pas vraiment narcissique, il avait toujours manqué de confiance en lui pour pouvoir clamer haut et fort ses qualités aussi bien mentales que physiques. L'adolescence avait quand même du bon, gamin il était loin d'être mignon, il était trop frêle, la peau trop blême et les lunettes trop rondes, tout est trop quelque chose, puis la mode de l'époque...

-Quoi qu'il en soit, je suis sûr que tu parviendras à trouver une personne qui t'aime pour ce qu tu es. Vraiment. Ça serait con de passer à côté de toi sans se retourner.


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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 14:39

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 
Les jugements des gens sont le coeur de la discutions pourtant nos parents nous apprennent à être gentils, à ne pas juger l'autre et à aimer tout le monde. Pourtant, les enfants deviennent des adolescent puis des adultes et finalement les gens se détestent cordialement. Il faut rentrer dans le costume de monsieur tout le monde pour se faire accepter. Malheureusement des gens refusent cela et se font rejeter. Je l'étais à ma manière mais, Andy à subit tellement plus de choses que moi. Moi j'étais critiquée mais, mon handicape m'assurait une certaine protection. Dit comme cela je me dis que c'était presque une chance mais, ce n'était pas le cas. Andrew n'avait personne pour le défendre des critiques, des jugements et de ces problèmes de la vie quotidienne. Moi j'étais simplement toute seule. Les gens avaient certes pitiés mais, jamais ils n'allaient pas s'en prendre à-moi avec des mots ou même des gestes. J'étais seulement bizarre et de toute manière ma vie se résumait à : me lever, aller au lycée, rentrer directement avec mon père. Personne ne savait vraiment qui j'étais et j'avais des cours particuliers enfin je ne subissais pas le même traitement que tout le monde. Je ne voyais pas ça comme une chance à l'époque, aujourd'hui je me demande. La remarque d'Andy me fait rire, personne ne peut éviter les regards. Si, moi je pouvais éviter les regards. Je ne voyais pas faut dire, forcément j'étais plus limitée. « Moi j'évitais plutôt bien les regards avant. » Je ne peux pas m'empêcher de sourire et de laisser s'échapper un rire nerveux. Je ne pouvais pas deviner les pensées des gens en les regardant mais, aujourd'hui je peux. Ce n'est pas toujours positif. « En tout cas moi je suis contente que tu ne rentres pas dans les codes. Qui serait assez fou pour suivre une fille dans une réserve ? Tu es probablement le seul. » Je ne l'avais jamais proposé à personne puisque je pensais que personne ne méritait de venir ici et même les gens dont je suis proche d'habitude non pas l'autorisation de venir dans cette pièce.

Il avait retenu que je le trouvai beau. Je n'étais pas du genre à cacher mes sentiments, je n'allais pas lui mentir. Mon comportement est parfois trop naturel et je sais que des fois je devrais apprendre à me taire mais, j'en suis incapable pour être franche. Lorsque j'ai une idée dans la tête j'ai besoin de l'exprimer. Andy était beau, point. « Contente de savoir que mon petit discours ne fut pas vain. » Il y a encore un an j'étais incapable de dire si une personne était belle physiquement, je parlais toujours de beauté morale. Jamais je ne parlais du physique puisque j'étais incapable de juger. Je pourrais dire à Andy que je parlais du physique comme du fond mais, je trouvais que le compliment se suffisait à lui-même. Qu'importe l'interprétation, je trouvais que ce mot lui allait plutôt bien.

L'amour. J'y pensais rarement. J'espérais toujours que ça m'arriverait comme ça. Sans jamais me poser de questions mais, je me rends compte que le monde n'est pas si simple. « Je vais te dire un truc Andy. Je n'ai jamais été en couple, je ne suis jamais tombée amoureuse et je n'ai jamais embrasée personne. Je n'ai pas eu l'occasion de le faire durant mon enfance et encore moins durant mon adolescence. Je sais simplement que l'amour c'est plus compliqué que dans mes rêves et que je connaîtrais des déceptions. Comme tout le monde d'ailleurs. Sauf que j'ai peur de ça. Peur de souffrir, c'est bête, car je sais que cela est inévitable. » Je ne suis pas crédule. L'amour ne se trouve pas en un claquement de doigt. Je souris à sa remarque sur le fait que des gens seraient con de ne pas se retourner en me voyant. « Je sais que des gens se retournent mais, ce n'est pas pour moi. C'est juste pour mon cul, soyons réaliste. Rare sont ceux qui cherchent vraiment, tu es l'un des seuls. » Je ne savais pas quoi dire, quoi faire mais, je sais que j'ai raison. Les gens regardent plus ma poitrine et mon cul que le reste. « Parlons un peu de toi. Parle-moi un peu de tes amours. Personne n'a réussi à conquérir ton petit coeur de beau gosse à lunettes ? » Je repense à ma remarque sur les lunettes lorsque Andy avait franchi le seuil de la librairie. Je fais toujours des rapprochements, sans vraiment m'en rendre compte.


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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 17:11



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
C'était presque naturellement que la question de l'amour s'était mis sur le tapis. En y réfléchissant, lorsque Hope expliqua qu'elle ne voulait pas souffrir, ça lui semblait tout à fait normal, qui voudrait souffrir ? Se retrouver un cœur brisé et des sentiments en miettes. Parfois, il admirait June et Max pour tenir envers et contre tout mais quand il se rendait compte des sacrifices de chacun, ça le rendait malade et l'effrayait au plus au point. Hope affirma alors qu'elle n'avait jamais eu de copain, n'avait jamais embrassé de garçon. Il tourna vivement la tête vers elle, choqué.

-Quoi ? Jamais ! Attend tu te moques de moi ? Ouah....

Il ne comprenait pas et pourtant rares sont les choses qu'Andrew Pritchard ne comprend pas. À leur âge, rare sont les gens comme Hope, ça avait un côté mignon. N'osant pas l'interroger plus à ce sujet, elle se questionner sur sa vie amoureuse à lui. Les joues s'empourprant, il ne savait pas vraiment quoi répondre.

-On va dire que ça n'a jamais été une priorité. C'est Sayanel qui m'a poussé à avoir ma première copine, ça n'a pas marché. Je passais trop de temps à lire. Puis il y en a eu d'autres et la fin toujours la même seul le prénom change. Mais, j'ai jamais été amoureux.


Pourtant, il croyait à l'amour, juste qu'il ne voulait pas que ça lui tombe dessus, ça ne l'intéressait pas tant que ça et ne voyait pas ce que ça lui apporterait de bon. De la tendresse ? De l'amour ? Oui sûrement, mais il ne ressentait pas ce besoin viscéral que certains ont. Sous prétexte qu'il est un homme, doit-il sauter sur la première fille qu'il trouve ? Non, il n'avait jamais vu les choses comme ça. Sûrement qu'il tomberait amoureux un jour, ou peut-être pas. Ça n'a pas grande importance à ses yeux.

-Je vois pas la nécessité. Je m'intéresse pas aux filles et ça les tuent. Je suis trop maladroit pour m'en sortir dans une relation. On se moque en disant que j'ai plus besoin d'une mère que d'une copine, mais dans le fond c'est pas totalement faux. Je pense que la mort de ma mère a un peu foutu en l'air mes relations avec le sexe opposé. Peut-être que j'ai pas pu finir correctement mon Oedipe et que j'en suis frustré je sais pas.

Il préfère en rire plutôt que d'en pleurer, il n'avait pas pu faire son deuil correctement pour pouvoir s'assurer que sa famille n'explose pas encore plus. Avec le temps il s'était fait à l'absence, non pas sans tristesse. Il aurait l'avoir dans le public lors de sa remise des diplômes mais non. Dommage à un an près elle aurait pu y être.

-Tu trouveras un mec bien, qui t'aime que tu aimes, vous vous marierez et aurez des enfants. J'espère que l'un s'appellera Andrew rien que pour cette superbe phrase au goût de guimauve que je vais dire : Vous vivrez heureux avec peu d'enfant. Oui parce que bon... À l'heure actuelle faire 7 gosses c'est inutile.

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 18:20

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

C'était la première fois que je parlais amour avec quelqu'un. Généralement j'ai droit à des questions pourris lorsque je sors le soir mais, je n'ai jamais parlé de ma vie intime. Ma vie amoureuse n'est pas chaotique, elle est pire que ça. Elle est inexistante. Je n'ai jamais été en couple, je ne suis jamais tombée amoureuse de personne, car à l'époque je ne voyais rien. Personne ne me regardait, il regardait mon handicape et le reste passait après. Andy était surpris. Je m'en doutais un peu de ce genre de réaction. Je ne pouvais pas lui expliquer pourquoi, pas en détails. J'ai été aveugle pendant 13 années. Ma priorité était de me faire une place dans la société et de prier dieu de m'épargner. Prier pour qu'il empêche mon père de s'énerver, de piquer ses crises quotidiennes. Je n'étais pas bien habillée, je portais des pull beaucoup trop larges et des joggings laid. Je n'avais même pas besoin de me voir dans la glace pour savoir que j'étais horrible à regarder. Je n'avais rien pour moi. Même mon caractère de bisounours ne pouvait pas me sauver, tellement j'envoyais bouler tout le monde à cette époque. Je ne le montre pas, aujourd'hui je suis gentille avec tout le monde, difficile de m'imaginer moi en train de m'énerver ou même en train de pleurer chez moi toute seule. Je ne veux pas être vu comme ça, donc bonne nouvelle si Andy est surpris. « Je suis très sérieuse, pour une fois. Je suis pure et innocente. » Je marque une pause, je prends toujours cela avec humour. Je suis heureuse comme ça, enfin je crois. « Ce n'est pas vraiment un choix d'ailleurs, je n'ai pas envie de rester vierge jusqu'au mariage. » Non, je ne crois pas en dieu. Je ne crois pas en cette église qui se croit meilleure que tout le monde. Je sais seulement que pour le moment je suis comme cela et je ne vais pas me jeter dans les bras du premier connard venu pour perdre ma virginité. Je ne suis pas une pute. J'ai raté de nombreuses choses dans ma vie. Je n'ai jamais eu la chance de mettre une robe pour sortir en amoureux. Je n'ai jamais été à un bal de promo. Tout ça je le rattraperais un jour. Je le sais, lentement mais, sûrement !

Je trouve ça triste qu'Andy est connu sa première copine grâce à son frère. L'amour ne se force pas. Andy ne se souviendrait jamais de sa première copine ? C'était dommage. Mais il s'explique comme quoi il n'était pas amoureux. Au départ je suis triste pour la fille puis au fond je me dis qu'elle devait bien se douter qu'Andy n'était pas amoureux. Andy semble presque blasé en disant ces mots. Il m'explique ensuite l'histoire avec sa mère. Je peux comprendre qu'il est plus besoin d'une mère que d'une copine. Malheureusement jamais personne ne pourra consoler Andy, sa mère restera sa mère et personne ne pourra jamais remplacer cette femme. Ma mère est morte pour me sauver, elle restera dans ma mémoire comme cette femme, j'ai réussi à faire mon deuil avec le temps. Mais, je peux comprendre qu'il est besoin de temps. Trop de choses sont arrivés dans ma vie pour que je pense à la mort de ma mère, Andy n'avait pas vécu cela comme ça... Andrew semblait le prendre bien. Personne n'aime faire pitié, Andy ne voulait pas de ça et je n'allais pas lui en donner. « Je comprends et je pense que si pour le moment tu ne t'y intéresses pas c'est ton droit. Inutile de se jeter dans les bras de la première conne venue. » J'ai une vision particulière des gens de notre âge et si personne n'est capable de se rendre compte qu'Andy possède une passion pour les livres alors, inutile de sortir avec la personne.

Il me fait rire avec ces conneries sur les gamins. Je n'ai jamais pensé à avoir des enfants. Je crois que j'aimerais bien une fille. Je ne sais pas pourquoi. Pour le moment je tente déjà de finir mes études et surtout m'en sortir de ce monde qui devient de plus en plus fou. « Le rêve américain ? Un chien, deux gosses et un mari ? La vie dont j'ai toujours rêvé ! » Je ne veux pas d'une vie comme ça. Je veux vivre une vie comme personne, je ne veux pas cuisiner des petits plats pour mon petit mari qui me trompe. Je veux vivre un truc simple. Heureux mais, simple. « Je serai super sexy avec setp gosses dans les bras. » Je suis incapable de m'imaginer dans une dizaine d'années. « Si jamais je foire ma vie j'irais me cacher chez toi, car en publiant ta thèse sur les vampires tu seras devenu riche et célèbre. » Je n'en serais pas capable. Je déteste devoir compter sur les autres mais, je dois avouer que cela serait bien pratique. Dans un an je pourrais continuer mes études ou enfin signer un contrat avec ma patronne. Je ne sais pas encore ce que je vais faire mais, je sais qu'être jeune est la plus belle période de la vie. Je regarde Andy alors, j'ai faim. J'ai soif. « Monsieur le philosophe n'aurait pas un truc à grignoter ? Même si je répète ; boire ou manger est interdit. » Je tente de passer à un sujet moins déprimants.



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 18:43



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Il manqua de s'étouffer avec sa propre salive quand elle lui dit qu'elle ne voulait pas rester vierge jusqu'au mariage, il faut avouer que c'était plutôt surprenant comme phrase, du moins pour lui. Parler comme ça franchement, il en avait rarement l'occasion et par habitude, il n'arrivait à sortir de ses gonds, toujours un peu en réserve bien qu'honnête et droit. Pourtant, combien de fois il avait ramassé Lisbeth à la petite cuillère pour des histoires de cœur ? Combien de fois il avait vu Sayanel briser des coeurs parce qu'il était trop con et brisé pour s'attacher. Finalement, il n'avait pas envie d'être comme ça. Sans doute que jamais il ne brisera de cœur puisque trop prévenant envers les autres, m'enfin ce n'est pas plus mal. Il a une once de tristesse dans sa voix en évoquant sa mère mais rien de flagrant, elle lui manquait, c'était indéniable de là, mais il vivait avec. Hope ironisa sur sa phrase, se moquant alors des sept enfants. Évoquant le rêve américain.

-Sept gosses dans les bras et t'es wonder woman avec des vergetures et des kilos en trop. Mais toujours sexy !

L'image est répugnante mais réaliste, on ne sort pas d'une grosse sans avoir fait vivre à son corps tout un tas d'horreur. Dans ces moments là, Andrew était tellement heureux d'avoir un pénis. Il trouve ça dommage qu'elle ne croit pas vraiment à ce stéréotype de la vie clean. Enfin Andy avait toujours rêvé d'une vie rangeait ou du moins sans soucis, à sa façon il voulait ce bout de rêve américain, son appartement avec l'aquarium, design, moderne, beau et propre.

-Vivre chez moi ? Tu sais j'aime aussi les jeux vidéos... prête à endurer les soirées pizzas console coca ?

Il aurait pu dire bière mais il ne boit pas d'alcool, déjà le coca était un miracle lorsqu'il en buvait. Tout ce qui est énergisant est proscrit et ça il l'avait vite compris. Enfin, Hope bascula le sujet sur le fait qu'elle avait faim. À défaut d'avoir quoi que ce soit à lui donner il eut un idée.

-Hélas, j'ai rien, mais j'ai de l'argent, je peux toujours te payer un truc.

L'argent n'avait jamais manqué et c'est sans arrière pensée qu'il lui proposa ce genre de chose. On l'avait élevé comme ça l'homme paye à la femme, c'est galant, c'est comme ça et c'est tout. Alors, il avait prit cette sale manie de payer à chaque fois qu'il sortait sans que cela ne le dérange vraiment. Plus un réflexe qu'une obligation, il aimait faire plaisir aux autres, du moins ceux qu'il aimait. Conscient qu'une telle proposition peut gêner il a une autre idée.

-Si t'aimes te faire inviter, je peux te faire des pâtes... Avec heum... de la sauce tomate ? C'est bien ça non ?

Il n'était pas vraiment excellent cuisinier Andy s'en sortait correctement, du moins il survit. Chez les Pritchard, on connaît par cœur le numéro de la pizzeria ou du chinois.

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 19:56

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

J'avais en tête cette photo tellement fausse du petit couple américain devant sa maison avec le chien et les deux enfants. Alors que finalement je ne me voilais pas la face ; après mon premier enfant je serais incapable de perdre du poids et j'aurais des vergetures et du vomi de bébé dans mes cheveux 23h sur 24h. Le rêve américain est faux et j'ai du mal à y croire mais, je sais que tout le monde à besoin de ça. Tout le monde rêve d'un avenir radieux avec de l'argent qui coule à flot. Personne ne rêve de finir pauvre et seul, je suis comme tout le monde. J'ai simplement assez de logique pour me rendre compte que certaines choses sont impossibles. Personne ne peut vivre riche éternellement. J'ai envie d'une vie simple. J'ai déjà quelques kilos en train, enfin je ne trouve pas mais, lorsque je vois les filles dans les magazines je sais parfaitement que je ne fais pas cette taille. Je ne suis pas comme du papier à cigarette, je suis dans un poids stable et je m'aime bien comme ça. Je ne sortirais jamais avec un mec qui veut me voir perdre du poids.

Je suis capable d'endurer beaucoup de choses et une soirée jeux vidéos ne me tuera pas. Cela peut paraître surprenant mais, j'aime bien les jeux vidéos. J'ai dû en faire deux ou trois fois dans ma vie et c'était avec des amis mais, j'ai bien aimé ça. Puis pizza coca ! Que demande le peuple !« Mais pourquoi je vis encore toute seule ? Je débarque chez toi avec un sac à dos demain » Je plaisante, même si j'en serai capable si on me mettait au défi. Je sais que ce n'est pas toujours bien vu. Moi ça me fait sourire.
Je ne suis pas du genre à manger bio ou à me priver d'un bon repas uniquement pour perdre du poids. J'aime la nourriture, la nourriture est vitale pour pouvoir vivre ! Le goût est un sens que j'apprécie particulièrement. Un plat n'est jamais identique à un autre, il y a toujours la petite épice qui fera la différence. Pourtant, je vais rarement aux restaurants, ou alors j'y vais avec des amis et ce n'est jamais dans des restaurants de hautes gastronomies. J'aime bien les repas simples, je n'ai pas besoin d'aller dans un restaurant hors de prix, les saveurs sont les mêmes partout. Andy me proposa de me payer un truc. Je ne suis pas une fille qui va se faire désirer ou qui va faire semblant d'être mal à l'aise lorsque c'est le garçon qui paye. Les filles adorent se faire invité et je suis également comme ça. Inutile de jouer les petites filles timides, je ne suis pas ce genre de fille. Je considère que je lui rendrais l'argent, je lui offrirais un cadeau ou alors je l'inviterais chez moi pour le remercier.
« Évidemment que j'aime me faire inviter, surtout que je ne sais pas refuser un plat de pâtes ! Je ne refuse jamais une offre aussi alléchante ! » Je ne vois pas pourquoi je devrais cacher que je suis contente de me faire inviter, ça n'arrive pas tous les jours ! Je me lève alors. « Sauf si tu trouves de la sauce tomate dans un carton je doute qu'on puisse faire quoi que ce soit ici » Je regarde Andy se lever. Je regarde Andy avec un faux regard triste, de chien battu pour ainsi dire. « Tu vas devoir dire adieux.. À la réserve ! » Enfin non. Il pourra revenir n'importe quand, s'il veut un jour se cacher durant une journée entière pour me tenir compagnie il pourra.




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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 21:30



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Finalement Hope avait penché pour les pâtes au plus grand dam d'Andrew, il allait devoir cuisiner ce qui n'était pas réellement son fort mais tant pis, il était une homme de parole. Se redressant et frottant machinalement son jean, il rigole à la réflexion de Hope concernant le fait qu'il allait devoir dire au revoir à la réserve et à ses cartons. Il prend l'air faussement triste, il pose sa main sur l'un des dit carton.

-Bye bye réserve, je te ramènerai le restant de pâtes. Je doute que Hope doit beaucoup te nourrir, tu me sembles toute grise.

Souriant alors il récupère ses livres en attendant Hope dans la boutique, une fois de plus il constate les différents bouquins qui s'y trouvent jusqu'à ce qu'elle revienne.

-Je te dois combien pour ça.

Désignant alors ses quelques livres, Andy se dirige vers la caisse afin de payer son dû. Puis accompagner de Hope il quitte la librairie, non mécontent de la soirée qui s'annonce.

-Bon je te préviens, j'ai pas de voiture, mais j'habite au coin de la rue.

Andrew avait son permis, mais il n'aimait pas réellement conduire, à défaut de réussir à se concentrer correctement il craignait trop de blesser quelqu'un grièvement, donc sauf en cas de nécessité absolue, il préférait de loin marcher. En quelques minutes à peine, ils se retrouvent devant la maison Pritchard, très probablement vide, chose qu'il espérait grandement, sinon il allait encore devoir supporter les railleries de sa famille sur le fait qu'il emmène une fille chez eux, en tout bien tout honneur. Il souffle doucement en sentant ses clefs déverrouiller la maison, poussant alors la porte en grand il vient à dire fièrement.

-Bienvenue dans la demeure Pritchard ! Ça fait un peu vide depuis que Say et Lis ne sont presque plus là mais voilà où j'ai grandi !

Retirant rapidement ses chaussures posant ses lunettes sur le premier meuble qu'il trouve il se rend dans la cuisine adjacente au salon. Ouvrant le premier placard, il vient à dire avec humour.

-Bon alors, des pâtes à la sauce tomate, des pâtes et du gruyère, des pâtes au beurre... Ou je peux commander chinois, comme tu veux !

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 3 Nov - 22:13

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

J'hésite à me moquer un peu d'Andrew lorsqu'il dit au-revoir à la réserve. Il me fait rire et je me dis que finalement j'ai eu cette idée donc il ne faisait que me suivre dans mon petit délire. La réserve me paraîtrait vide, terriblement vide sans Andrew Pritchard maintenant. Cet endroit avait toujours été plus ou moins vide. Chaque fois que je viendrais ici j'exploserais de rire toute seule, j'allais encore passer pour une cinglée devant ma patronne. Même si généralement je suis toujours sérieuse et je me contrôle toujours au travail. Je suis toujours sérieuse ou du moins je fais de mon mieux pour rester calme et ne pas passer pour une tarée. J'éteins la lumière de la pièce et ferme la porte. Je laisse tranquillement Andy partir dans la boutique le temps que j'aille remettre la liste de la réserve à sa place et que je récupère mon manteau et mon foulard. Je suis une frileuse et j'aime me couvrir, je n'ai pas l'habitude de tomber malade. Je sors du bureau que je ferme également pour des questions de sécurités. Ensuite, je retrouve Andy dans la boutique. Et dire que j'étais partie pour passer une journée déprimante. Andy paye ses livres, il n'allait pas partir sans payer. Je sais que les livres coûtent cher et j'ai un gros pincement au coeur sachant que l'encyclopédie ne vaut rien. Je range la caisse, ma patronne s'occupe de ça et j'ai interdiction de m'occuper de l'argent. C'est pour ça que généralement je m'occupe de la boutique le matin pour qu'elle puisse faire les comptes.

J'active l'alarme puis nous sortons. Andy me prévient qu'il n'a pas de voiture. Je me retiens de rire, je ne me moque pas. Je ne possède pas de voiture non plus et j'ai passé mon permis très peu de temps après mon opération voulant prendre mon envole rapidement mais, je n'ai jamais eu ma propre voiture. Cela coûte évidemment bien trop cher, je ne suis pas wonder woman. Je dois choisir entre appartement et voiture. Étrangement je préfère avoir un toit sur ma tête. Je me payerais une voiture et  un jour et j'irais à la mer. Je rêve d'aller à la mer, de partir une journée seulement pour sentir l'eau sur mes pieds. Malheureusement je n'ai pas de voiture et je ne peux pas aller à la plage à pied. Et le lac de cette ville ne compte pas ! Andy se moquerait de moi si je lui disais que je n'avais pas de voiture, il finirait sincèrement pas me prendre pour une personne sans vie. Je me contente de sourire et de le suivre.
J'arrive finalement devant sa maison. Elle me rappelle celle de mon enfance, une belle grande maison. Enfin une maison reste une maison mais, cela va me changer de ma vie en appartement. J'entre dans la maison. Je me sentirais presque mal à l'aise. La dernière fois que j'ai invité chez un mec cela remonte à... Jamais ? Je ne me souviens plus mais, je n'ai pas souvenir d'avoir fait ça des millions de fois ! Je ne peux pas m'empêcher de regarder la décoration, ce genre de choses. Il y a des photos, des choses que je n'ai pas. J'ai de la décoration mais, pas ça. Je n'ai pas de souvenirs heureux. Andy  est un petit chanceux ! « Tu as une maison superbe... Franchement j'aime beaucoup. Ca change de mon petit appartement. Tu dois être heureux ici. »

Je suis alors Andy avec ma veste sur le bras. Il me fait rire, il me propose des pâtes mais, en dernier il me propose de commander chinois. Là tout de suite je m'en fiche, j'ai envie de visiter et de faire ma curieuse et de voir sa maison. Je me souviens que je venais souvent avec Lisebeth quand j'étais petite... Cela remonte à loin... Trop loin. « Je suis certaine que tu as des talents de chef cuistot caché. Je ne sais pas encore toute la vérité sur toi. » Je dis cela avec humour et pour être franche j'ai la flemme de cuisiner même si je sais que ça m'amuserait de cuisiner avec Andy. « Mais, le chinois me tente plutôt bien. Je ne savais même pas qu'il y en avait un dans cette ville » Je regarde Andy d'un air interrogateur. « Tu as vécu toute ton enfance ici ? Et... Tu invites souvent des filles avec qui tu as passé la journée dans une réserve poussiéreuse ? » Je suis curieuse et j'aime parler librement, libre à Andy de me répondre ou pas.



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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 10 Nov - 16:53



Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure.
Andrew se désole de n'avoir rien d'autre à lui proposer que des pâtes ou alors de commander chinois. Il avait toujours aimé le chinois. Il pourrait en manger tous les jours que ça ne le dérangerait pas plus que ça. Depuis le décès de sa mère, le régime alimentaire de la famille avait bien changé. Les numéros de livraison étaient connus par cœur et aucun d'eux ne se tentait réellement à cuisiner, n'étant pas spécialement bon dans ce domaine. Lorsque Andy se rendait chez des amis, il appréciait la vraie cuisine, les bons petits plats qu'on peut préparer sans jamais penser pouvoir en faire de même. Hope vient à dire qu'elle est persuadé qu'il a des dons de chef cuisinier caché, ça le fait sourire, persuadé lui du contraire.

-Oh, tu sais chez les Pritchard, la cuisine c'est pas ça, je suis sûr que c'est la pièce la plus abandonné de la maison !


Très vite, son invité s'étonne d'avoir un restaurent chinois dans la ville, l'ignorant jusqu'à présent. C'est vrai que dans l'immédiat ça ne semblait pas logique, mais après avoir fait une overdose de pizza, lui et le reste de sa famille avaient épluché les petites annonces jusqu'à tomber sur ce fameux restaurent qui régala Andrew. Alors que le plus jeune des Pritchard s'empare du combiner sur l'angle du plan de travail, mais avant de composer le numéro, Hope vient à l'interroger sur sa vie ici. Appuyant son dos sur le même angle d'où il venait de prendre le téléphone il vient à raconter sa fameuse histoire.

-Yep, j'ai toujours connu cette maison et Mystic Falls. Mais, Say et Lis ont vécu à New York enfin, ils ont bougé quand Lisbeth avec un an donc je sais pas si on peut vraiment dire qu'ils ont connu New York. 

Andrew aurait bien aimé voyager un peu, mais il ne se voyait pas vraiment quitter ses racines, après tous c'était sa ville et ceux depuis toujours. Il finit par composer le numéro du restaurent avant de commander toutes sortes de plats, sans vraiment savoir ce que Hope aimait ou non. Au pire, son père et lui finiront les restes le lendemain.

-Bon, on a un peu de temps avant que ce ne soit livré... Tu veux visiter la maison ? 

À défaut de savoir quoi faire, autant lui faire découvrir où il avait grandit pendant toutes ses années.  Quittant la cuisine, Hope toujours derrière lui il vient à lui présentant chaque pièce, jusqu'à prendre les escaliers et lui montrer sa chambre.

-C’est poussiéreux en bordel et plein de livres. Un peu comme une réserve sauf que j'ai un lit, un bureau et un placard.

Légèrement gêné par le bordel de sa chambre il vient à se gratter l'arrière de la tête avant de tenter de mettre en ordre les différentes feuilles qui se trouvent sur son bureau sans vraiment y parvenir.

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew   Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. feat; Andrew EmptyDim 10 Nov - 17:53

« Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; celle-ci n’est jamais à l’heure. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Andy affirme ne pas être un grand fan de cuisine. Je peux difficilement le comprendre puisque j'adore les différentes saveurs d'un plat. Je peux néanmoins comprendre que cuisiner est une chose chiante et longue, j'aime déguster plus que cuisiner. Le moment du repas est probablement mon favoris je dois bien l'avouer. Je ne suis pas une pro dans le domaine de la cuisine mais, je sais cuisiner et me nourrir toute seule. J'ai appris à faire ça sur le tas, je n'ai pas vraiment eu le choix et je dois bien avouer que cuisiner pour une seule n'est jamais très agréable. Voilà pourquoi j'aime recevoir et inviter des amies. J'ai besoin du contact humain et la cuisine est un endroit qui permet de le faire. Même si je n'aime pas le symbolisme de cette pièce. Elle représente la soumission de la femme à mes yeux. C'est pour cela que dans mon petit appartement contient une cuisine ouverte. Je trouve ça tellement plus chaleureux ! Andy avait sans doute l'habitude que sa mère, lui cuisine des plats. Tout le monde avait cette habitude, même moi dans mon enfance j'avais comme habitude de voir ma mère dans la cuisine en train de concocter des plats. Je pouvais encore sentir l'odeur lorsqu'elle rentrait de l'école, je sentais cette douce odeur s'évader de la cuisine pour venir chatouiller mes narines de petites filles. Mais, j'étais incapable de me souvenir lorsque ma mère était dans la cuisine. J'avais seulement comme souvenir les odeurs, les sons et lorsque je pouvais enfin goûter. Selon mes médecins cela n'est pas choquant. Ma mémoire est sélective et j'ai été trop longtemps dans les ténèbres pour me souvenir de mes images d'enfance. Je le regrette d'ailleurs. « Faudra que je t'invite chez moi pour te faire de la vraie cuisine. Enfin de la cuisine faite maison, je ne garantis pas que  tu ne risque pas de t'étouffer. » C'est l'intention qui compte non ?

J'ai peur que Andy me trouve bizarre avec mes questions. Je dois passer pour une petite perverse qui veut connaître la vie intime des gens. J'aime bien en savoir plus sur les gens, cela me permet de mieux comprendre les problèmes mais, surtout de ne pas juger à la première apparence. Andrew est-il juste un garçon fan de livre ? Je n'aime pas résumer les gens par une simple et unique phrase. Andy m'explique que sa famille vivait à New-York. Cet endroit devait vraiment être superbe à voir. J'étais incapable de me faire une idée, j'avais seulement eu l'occasion de regarder des photos sur Google Maps et cela ne pourra jamais valoir la réalité. Cette logique m'échappe une fois de plus. Je ne comprends pas le principe de prendre des photos de monument. J'adore la photographie, je donnerais beaucoup pour pouvoir capturer chacune des images que je croise. Seulement lorsque je vois la ville de New-York en photo. Je ne resens rien, je veux voir la ville de New-York. Pas seulement m'en faire une idée vague. Même si juste après mon opération je trouvais que l'appareil photo était la plus grande invention du monde... Je veux prendre mes propres photos, pas regarder à travers l'objectif d'une autre personne. Même si d'une manière ses yeux ne sont pas les miens.
« Tu dois être heureux dans la maison de ton enfance. Toute ta vie dans une maison. » Je pense à moi. Ma maison qui est partie en cendres avec ma pauvre mère. Je repense à mes souvenirs disparu. Puis je me demande si cela est une bonne chose pour Andy de rester vivre dans cette maison. Il doit supporter tellement de choses qui sont des souvenirs constants de sa mère... Je ne préfère pas imager la sensation que ça lui procure. Ma mère me manque, même si je ne me souviens pas de son visage... Triste ironie.

Lorsqu'il commande, beaucoup trop de choses d'ailleurs, il me propose ensuite de me faire visiter la maison. Dieu existe ? Je n'ai même pas besoin de demander ! « Très bonne idée ! Je vais pouvoir visiter ton petit chez toi. » J'ignore si Andy reste dans cette maison par manque d'argent, par sa flemme de travailler pour pouvoir payer son loyer ou alors tout simplement par peur ? Il y a tellement de possibilités. Je ne sais pas si je peux lui demander ça, généralement je ne fais pas attention à mes questions mais, cette fois-ci je ne veux pas mettre les pieds dans le plat. Je veux vraiment faire attention. Surtout que le sujet pourrait être sensible. Il me fait entrer dans sa chambre. Sa remarque comme quoi ça ressemble à la réserve me faire rire tellement c'est vrai. « Faudra que j'installe un lit dans la réserve. Tu viendrais vivre dans la librairie ? » Je ne suis pas sérieuse et de toute manière je n'ai pas le droit. « Comment tu peux vivre dans une si petite pièce ? Mon appartement n'est certes pas immense mais, je ne pourrais pas vivre dans une pièce si restreinte ! » Cette pièce me rappelle moi lorsque j'étais partie de cette ville avec mon père. Ma chambre se limitait à un lit, un simple bureau ou se trouvait mes vêtements et mes affaires. Le placard était réservé à mon arc et mes flèches. Le reste de mes affaires étaient dans des cartons. Faut dire je n'avais pas grand-chose pour ne pas dire rien. Je me déplace dans la chambre en faisant ma curieuse comme d'habitude. Je ne peux pas m'empêcher de poser mes fesses sur le lit. Et alors dans un élan de fierté je m'exprime « AHAHAH ! Je savais que ton lit était plus confortable que le sol de la réserve ! » Je me contente de rire. Je ne sais même pas si j'ai le droit de m'asseoir. Au pire il me demandera de partir. « J'aime ta chambre. Elle te correspond bien je trouve. »


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