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 Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln

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sorciers
Jillian Hale
Jillian Hale

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MessageSujet: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyVen 18 Oct - 20:37

Les Adieux ne sont jamais Eternels.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 Oublier, avancer, pardonner, évoluer, changer. Des mots pourtant anodins qui sont maîtres de notre quotidien. J'aime croire que nous n'avons pas un destin pré-destiné et que chacun est libre de le modifier à sa guise. Jamais rien n'est irréparable, rien se ce créer, tout se transforme, nous sommes tous infinis d'une certaine manière. Je n'aime pas me laisser dicter ma vie, que cela soit par d'autres personnes ou même par ma propre personne. J'aimais toujours me réinventer, ne jamais être là même personne du genre au lendemain, je ne suis pas lunatique je reste toujours fidèle à moi-même mais, j'aime être en évolution constante, je ne veux pas être vu que d'une seule manière, je ne veux pas juste « la fille ». Je refuse de me faire enfermer dans une catégorie, je ne veux pas rentrer dans le moule que tout le monde s'impose en ce moment, les vampires tentent de le faire, ils font cela pour leur survie, ce que je respecte. Je pense néanmoins que cela ne servirait à rien.

Ce matin en me levant, avec mon superbe jogging qui me servait de pyjama, je savais que la journée serait loin de me plaire. En effet j'avais un rendez-vous, un rendez-vous que je déteste et que je dois malheureusement faire assez régulièrement, en gros sur mon calendrier je peux lire « RDV HOPITAL », je déteste ce rendez-vous, je tente toujours de sourire et de faire semblant et puis maintenant cela devient une visite de routine, j'ai droit à deux ou trois questions sur si j'ai des mots de tête, éventuellement j'ai droit à un test si j'arrive à suivre la lumière. Cela ne devrait rien représenter pour moi mais, à chaque fois que je pose le pied dans cet hôpital, je ressens le chagrin des gens et le mien, celui que j'avais quand je passais ma vie dans les hôpitaux, car j'étais aveugle. En me regardant dans la glace je ne voyais plus la petite fille blonde triste, je voyais une jeune femme qui ne manquait pas d'assurance mais, ce n'est qu'une façade, je meurs de trouille à chaque fois que je vais dans cet endroit. Je m'habille alors et me prépare, mes cheveux bruns me changent mais, mes cheveux blonds me manquent un peu je dois dire, ce changement de couleurs ne fait pas de mal mais, je pense que je reviendrais vers le blond à un moment ou à un autre.  Je sors alors de chez moi, la météo est de plus en plus fraîche. Je porte ma veste noire avec un foulard comme presque toujours d'ailleurs et me dirige alors vers cet endroit que je déteste.


J'hésite comme toujours, plus je m'approche et plus je voudrais m'enfuir loin d'ici... J'arrive alors devant les portes automatiques, je ne passe même plus par l'accueil, ils savent très bien qui je suis après tant d'années, si ce n'est pas le cas je m'en fiche, je n'aime pas parler avec les secrétaires, j'ai toujours droit à des réflexions ou des questions stupides du genre « ça doit être merveilleux de ne plus être aveugle » j'ai à chaque fois la même réponse « oui ». Je ne sais jamais quoi répondre, un simple oui ne suffit pas à expliquer et le non ne serait pas correct. J'avance mais, je n'oublie pas. Je ne pardonne pas sauf que j'ai évolué. J'ai changé.


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MessageSujet: Re: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyMar 22 Oct - 18:49





S'ils ne sont pas éternels, alors pourquoi ai-je peur?




« Merci madame Whibley, c’est très gentil de votre part. » dit-il en prenant la boîte que lui tendait gentiment une de ses patientes un peu âgée. « Oui je rencontrerai votre petite fille un jour, je ne doute pas un instant qu’elle et moi soyons faits pour être ensemble, mais vous savez je suis fait pour aller avec tout le monde haha ! Au revoir madame Whibley ! Et encore merci pour vos… Comment vous appelez ces choses ? Des meukharones ? » Oui comprenez des macarons. Cela ne sonnait pas très français, sorti de la bouche de Lincoln. Mais qu’importe, ces trucs étaient dé-li-cieux. Il retourna sur ses pas après avoir raccompagné son ancienne patiente, arborant fièrement cette petite boîte de gourmandises, françaises s’il vous plaît ! Il croisa quelques collègues bien curieux de vouloir lui en piquer mais jongla avec sa boîte pour éviter de se faire voler son précieux butin. Puis il finit sa course devant la secrétaire du service.
 
« Salut Jane ! Ne me regarde pas avec tes yeux accusateurs ! Je n’ai pas soudoyé madame Whibley pour obtenir ces petits mekharones ! Je n’y peux rien si elle m’aime bien et qu’elle veut me marier à sa petite fille ! »

La secrétaire ne fut s’empêcher de rire, elle aimait le taquiner en le traitant de ‘gigolo’. Car étonnement, c’est avec les personnes âgées que Lincoln avait le plus de succès. Allez savoir pourquoi…
 
« Sinon avec qui ai-je rendez-vous aujourd’hui ? »
 
Il se pencha pour tenter d’apercevoir le nom qui figurait sur l’agenda, Lidell. Oui bien sûr, comment avait-il pu oublier ! Sans attendre la réponse de la secrétaire il prit la direction de la salle d’attente juste à côté mais Hope ne s’y trouvait pas. Il fit demi-tour et s’empressa de sortir un macaron de sa boîte qu’il se mit à mâcher avec appétit. Puis lorsqu’il détourna son regard et tomba sur Hope, toujours aussi inspirée par le milieu hospitalier.
 
« Chalut Hope. » dit-il la bouche encore remplie de son petit déli. Ils se mirent en direction d’une petite salle de consultation. « Un meukharone ? » demanda t-il en tentant son meilleur accent français et ouvrant la petite boîte. Il savait que la jeune fille était à prendre avec des pincettes lorsqu’elle venait à l’hôpital, il pensait qu’un petit macaron pourrait lui remonter le moral. Mais il ne douta pas un instant que la jeune fille était peut-être trop stressée pour pouvoir ingérer quoi que ce soit.
 
La nervosité de Hope était physique. Lincoln ne savait plus trop quoi dire. La distance jusqu’à la salle lui sembla soudain interminable. Un clown comme lui pouvait-il la rassurer ?
 
« Ne t’inquiète pas, on fera au plus vite. Comme d’habitude ! Et puis tu n’auras plus à me supporter bien longtemps, le docteur Fell s’occupera de toi pour ta prochaine consultation. »
 
Il n’en dit pas plus, toujours aussi gêné de devoir parler du sujet de son départ. Et puis Hope s’en fichait surement, elle associait Lincoln à l’hôpital ce qui n’était pas son meilleur souvenir à l’évidence. Lorsqu’ils entrèrent dans la petite salle, Lincoln déposa ses macarons sur le bureau et laissa Hope s’installer sur la chaise destinée au patient.
 
« Bien. Commençons. As-tu eu des maux de tête depuis la dernière fois ? Ou des douleurs oculaires ? »


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MessageSujet: Re: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyMer 23 Oct - 19:35

Les Adieux ne sont jamais Eternels.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Je déteste cet endroit, je ne le cache pas. J'aimerais pouvoir faire semblant de sourire, rigoler comme si de rien n'était mais, je suis quelqu'un de limpide, quand quelque schoses ne va pas, cela se voit directement. Je ne peux pas cacher mes émotions, je suis comme ça. Et je ne peux malheureusement rien y faire. J'aimerais faire croire à ces gens que cet endroit ne me déprime pas, ils doivent supporter des gens comme moi chaque fois qu'ils viennent travailler . J'arrivais enfin non loin de la salle d'attente, endroit où j'allais pouvoir lire des magazines, je déteste ça. Je déteste les salles d'attentes encore plus qu'avant. A l'époque j'attendais pour tout et n'importe quoi, je n'avais pas de salle particulière réservée à l'attente, je déteste cette sensation de me sentir enfermé, attendre me gène moins. J'ai tellement l'habitude. Alors que je m'apprête à rentrer et soudain je croise mon médecin. Le docteur Harper. Mais, depuis que je connais son prénom - Lincoln - je l'appelle toujours comme ça. Je déteste me faire vouvoyez mais, je déteste encore plus vouvoyez les gens. Personne n'est supérieure à personne chez moi, le vous est banni de mon vocabulaire sauf à la première rencontre évidemment, quand je ne connais pas la personne j'utilise le vouvoiement. Je tutoyais même certain de mes profs quand ils m'aimaient bien, cela ne me choquait pas personnellement, je ne suis pas ce genre de fille.

Il est comme toujours souriant, cette fois-ci il mange un macaron, j'adore ces conneries et ça coûte la peau du cul. Je suis une quiche en cuisine donc je ne peux même pas en faire par moi-même. Je connais les bases de la cuisine et je serais très bien capable de mettre le feu chez moi avec le gaz. Lincoln est un médecin drôle, adorable et gentil. Pourtant, je suis tellement mal à l'aise ici. Je l'adore, en dehors de l'hôpital je suis certaine qu'il pourrait devenir un ami mais, à chaque fois je me sens bizarre. Une fois dans le cabinet je parle, de choses et d'autres. Jamais rien de passionnant mais, c'est une conversation normale. Je rêverais de lui dire oui mais, je me contente d'un non de la tête. Je ne fais pas attention à mon poids, mon poids est le dernier de mes problèmes d'ailleurs j'adore le déserts et je ne me prive pas. Je ne veux pas qu'il me perçoive comme une fille qui fait attention à chaque gramme de chaque aliments. Je le suivais alors dans ce couloir qui me semblait sans fin. Quand je regardais les murs, je ne voyais pas le couloir actuel. Je pouvais me souvenir de moi, pendant mes premiers jours après mon accident. Je me déplaçais en fauteuil roulant. Je me revoyais alors pleurer, hurler. Je revoyais cette petite triste et malheureuse que j'étais avant. Je ne suis plus comme ça, l'hôpital me rend ainsi. Il me lance alors une petite phrase, il me dit qu'il va faire vite et comme d'habitude je le crois sincèrement. Puis alors qu'un petit sourire se dessine sur mon visage celui-ci disparaît quand il m'annonce qu'il ne s'occupera plus de moi. Mon visage se décompose, de tristesse et de surprise. Je ferme la porte derrière moi, il pose les macarons. Je devrais m'asseoir, poser mon cul sur cette chaise. Je ne peux pas. J'écoute sa deuxième question en silence. Je me fiche de mes maux de tête.

« Je suis tellement insupportable que ça ? Tu en as marre de moi ? » Cette phrase est dite avec humour mais, s'il répondait oui cela ne me dérangerats même pas. Je m'installe alors et prend un macaron. « Qui me proposera des macarons si tu pars !? Tous les gens de cet endroit pensent que je suis toujours en dépression nerveuse tellement je suis déprimée en venant ici. » Je commence à manger mon macaron, ces conneries sont délicieuses en plus de coûter la peau du cul. « Venir ici alors que tu n'es pas là sera encore plus déprimant ! » En effet, lui il est sympa. J'aime bien les gens que je viens voir souvent. Lincoln fait partie de ces gens que j'aimerais connaître en dehors d'ici. Brooke, ma psychologue, rentre également dans cette catégorie. Je la vois depuis mon opération et même si je sais que la relation doit rester patient-médecin. Je l'aime bien. « Tu pars en vacances ? Tu déménages ? J'espère que ce n'est pas à cause de moi. » En effet son annonce fut un choc, tellement que j'en oubliais presque l'endroit et que je repris un macaron.



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MessageSujet: Re: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyLun 28 Oct - 21:54





S'ils ne sont pas éternels, alors pourquoi ai-je peur?





Si Klaus n’avait pas eu un besoin compulsif de reconquérir la Nouvelle-Orléans et de créer sa propre lignée, Lincoln aurait inquiété moins de monde. Il n’était pas du genre à partir sans dire au revoir, il avait le mérite d’être honnête. Il ne voulait pas de non dits entre lui et ses amis. Mais qu’importe leurs sentiments ou avis vis-à-vis de son départ : il partirait quoiqu’il arrive.
Lorsque Hope insinua qu’elle était la cause de son départ, Lincoln ne put s’empêcher de rire.
« Non ! Évidemment non… Quoique… » dit-il faussement pensif, titillant Hope.
Si tous ses patients étaient aussi insupportables que Hope, son métier aurait été bien plus agréable. Car des patients, il y en avait pour tous les goûts… Il y avait en effet bien pire –et c’était peu dire- qu’une jeune fille effrayée par le monde hospitalier. Mais ça, c’est une autre histoire.
« S’ils pensaient vraiment que tu étais en dépression nerveuse, tu ne serais pas dans ce service ! Et crois-moi mieux vaut venir ici qu’au service psychiatrique… »

Cela lui rappela ses heures de travail avec Brooke à étudier des cas, à observer leur comportement en isolement. Des jours et des nuits pas toujours très faciles. De la folie à la raison, il semblait n’y avoir qu’un pas. Heureusement que Lincoln faisait la part des choses entre son travail et sa vie en dehors.
« Tu es une fille forte ! Tu vas y arriver Hope. N’as-tu pas connu pire que de simples consultations dans un hôpital ? » Il s’imposa un temps de silence, fixant Hope avec patience. Il savait que Hope n’avait pas un passé facile mais il n’en connaissait pas tous les détails. Et puis cela ne le regardait en aucun cas. Lui-même n’aimait pas parler de son passé. Alors si Hope ne lui en avait pas parlé, il respectait tout à fait son choix.
« Et puis une sorcière ne devrait pas avoir de soucis pour rendre sa consultation à l’hôpital plutôt agréable non ? » Il fallait bien que ses pouvoirs soient utiles même si c’était à des fins personnels, pourquoi pas non ?
« Je sais bien que je suis intelligent, plutôt sexy… » dit-il en prenant un air faussement prétentieux. « Mais tout de même ! Je ne pensais pas susciter un tel engouement ! »[/color] Cela faisait toujours plaisir d’être apprécié, il avait beau être un hybride et à la solde d’un originel sanguinaire, il restait Lincoln Harper. Enfin, du moins, il y croyait et il essayait.
Quand elle aborda à nouveau la raison de son départ, il essaya de continuer tant bien que mal la consultation qu’il devait faire. Il prit un crayon que Hope devait suivre des yeux.
« Je ne peux pas t’en dire trop. » Gauche. « Disons qu’il y a certaines affaires à régler. » Droite. « Tu en entendras surement parler d’ici là. Mais je reviendrai ! »  dit-il en reposant le crayon sur le bureau.
Il lui demanda machinalement de lire un texte à une certaine distance pour voir si ses yeux accommodaient normalement. Lorsque Hope commença sa lecture, Lincoln avait l’air ailleurs, perdu dans ses conjonctures. Hope se doutait-elle que cela concernait Klaus ? Elle finirait par savoir, étant donné que le chef des hybrides n’était déjà plus dans les parages. Et que les nouvelles allaient vite arriver jusqu’ici. Sorti de ses pensées par Hope mâchant son macaron, il fit les yeux ronds de chat poté.
« Tu ne m'en veux pas hein? »

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Dernière édition par Lincoln J. Harper le Lun 4 Nov - 22:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyMar 29 Oct - 16:50

Les Adieux ne sont jamais Eternels.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 Je ne pense pas être coupable de tout. Je ne suis pas le centre du monde et je le sais. J'ai juste l'impression d'être insupportable et je pourrais comprendre qu'il me veuille changer de patientes. Il en à peut-être marre de ma tête. MES CHEVEUX ! Il n'aime pas ma nouvelle couleur. Il est peut-être raciste des brunes. Il trouve peut-être que je suis chiante, je suis peut-être moche en brune. Personne ne me fait de commentaires sur ma couleur, en tout cas jamais rien de négatif. Je me préfère en brune mais, j'adore changer et je trouve que le brun me donne un air plus mature. Comme si une couleur de cheveux rendait plus intelligente. Je ne suis pas du genre à me moquer des blondes ou des roux. Une couleur de cheveux ne veut rien dire.  Soudain il me rassure en me disant que je ne suis pas la cause du changement. Il me fait rire, enfin il tente une blague et elle marche bien. Je me sens rassurée, je n'aime pas être la cause de problèmes.  Je me contente de sourire et de rigoler, je suppose qu'il m'aime bien. Ou alors il tente de ne pas me vexer, ce n'est pas mon genre.

Je le crois quand il m'explique  que le service psychiatrique est bien pire que celui où je me trouve actuellement. Je ne veux pas imaginer et pour juger je veux voir de mes propres yeux pour juger. Le mot fou est complètement infondé. Ce n'est qu'un mot inventé par des gamins dans le but de se moquer de leurs petits camarades. Je ne sais pas ce qu'il y a dans ce service et je préfère ne pas savoir. Tout le monde à une vie privée et j'ai pas besoin de savoir si mon voisin est dépressif.« Je crois qu'importe le service. C'est mieux d'être hors de cet endroit. Mais, oui je vais rester avec toi. Inutile de me faire enfermer, pour le moment. » Il me fait presque pouffer de rire quand il dit que je suis une fille forte. Il connaît mon dossier, il connaît mon passé donc il à une vague idée de mon histoire. J'ignore s'il me juge ou s'il pense que cela justifie mon comportement. Du moins quand je suis ici, entre ces quatre murs. Je ne suis pas comme ça en dehors, malheureusement je suis une patiente et il est mon docteur. Il ne peut pas me voir autrement. Je pense qu'il à raison. J'ai connu bien pire et je connaîtrais probablement bien pire.    « Oui, tu as sans doute raison. Je ne me vois pas comme ça. La force ça se définit comment ? Par nos actes ou nos paroles ? » Je n'ai rien fait de ma vie. Je suis resté passive une grande partie de ma vie à subir sans agir. Au final je ne suis pas forte, j'ai toujours été manipulé. Je ne suis pas forte, je suis une victime parmi d'autres au final... Je repense alors à ces moments où j'ai souffert et où personne ne pouvait m'aider. Au final je suis toujours cette gamine en colère et qui est morte de trouille. Cet endroit fait juste remonter mes peurs.

Nous arrivons sur le sujet de la magie. En effet je suis une sorcière mais, je sais probablement mieux me servir d'un arc que de mes pouvoirs. C'est triste voir même déprimant. Je sais me servir de la magie mais, tout d'abord j'ai peur de la magie. J'ai peur de devenir comme ma famille, une petite sorcière superficielle qui se pense supérieur à tout le monde. Je détesterais être comme ça. Je refuse d'être comme ça. C'est pour ça que j'utilise rarement la magie et que je m'en sers rarement. La magie blanche n'est finalement jamais loin de la blanche. C'est triste. « J'utilise rarement la magie. J'ai peur de perdre le contrôle et de ne plus être maître de moi. Comme avant. » Je marque une pause. Et je souffle « Tu vois ?! Cet endroit me rend chiante et mélodramatique, j'aime pas être comme ça. Je suis pas une fille chiante d'habitude. »


Le test commence. Rien de bien méchant. Droite puis gauche. Lire un texte. Je connais par cœur le fonctionnement maintenant, cela est devenu quotidien d'ailleurs. Je pourrais faire ces examens les yeux fermés... D'une certaine manière. Il me redonne le sourire. En effet il ne se prend pas au sérieux, ça fait plaisir de voir un médecin cool. Brooke est comme ça aussi, disons que la relation est différente. Je ne sais pas pourquoi il part. Je n'aime pas ça. Les gens qui partent en ce moment sont les vampires. Je ne pense pas qu'il soit un vampire, je pense être capable de le sentir quand un vampire est présent. Je ne suis pas une sorcière experte mais, je ne suis pas nulle non plus.  « Ça va ? Monsieur ne s'aime pas trop ? »  Je dis ça sur le ton de l'humour évidemment. Il n'est pas moche à regarder je dois bien l'avouer.  Je le regarde alors d'un air moqueur. « Vient prendre un café avec moi, hors de cet endroit. Et éventuellement je pourrais te pardonner. Toi qui ose m'abandonner dans un endroit aussi déprimant. » Je ne drague pas, je ne suis pas comme ça. Je ne flirt pas. Je veux juste lui montrer que je ne suis pas cette fille chiante et déprimante quand je sors d'ici...



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MessageSujet: Re: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyLun 4 Nov - 22:53





S'ils ne sont pas éternels, alors pourquoi ai-je peur?




Travailler à l’hôpital, cela avait ses bons et ses mauvais côtés. Les gens ne voyaient souvent que le mauvais côté des choses, le sang, la mort, la nourriture pas très appétissante, un endroit manquant cruellement de convivialité en somme. Mais Lincoln le voyait plutôt comme un endroit où l’on sauvait des vies, un endroit rempli d’espoir, et de personnes qui travaillent pour le bien-être d'autrui. Comme dans la vie, il y avait des hauts et des bas, côtoyer la mort n’était pas forcément morbide, cela faisait parti du métier. A force, on s’y faisait, non pas que chaque évènement devenait banale mais chacun apprenait à gérer ses émotions. Faire la part des choses était une chose très importante : le travail était le travail, en aucun cas il ne devait empiéter sur la vie personnelle. L’expérience de Hope à l’hôpital devait avoir été très traumatisante pour qu’elle ne veuille plus du tout y mettre les pieds.
« C’est parce que je n’étais pas là à chaque fois que tu y étais ! » répondit-il avec un grand sourire.
Lincoln avait toujours fait en sorte de joindre l’utile à l’agréable lorsque Hope venait pour ses consultations. Il se souvenait de la première fois où elle était venue. Sa froideur l’avait réellement marquée. Elle ne voulait avoir affaire à personne à l’hôpital, rejetant totalement Lincoln. Mais il fut patient avec elle, restant toujours égal à lui-même.
« Je suppose que la force peut se définir par n’importe quoi, ça peut être des encouragements que l’on te donne, ta conviction… En somme, tout ce qui t’aide à avancer. Les paroles et les actes ne sont  que des témoins de cette force. Du moins c'est comme ça que je le vois. » dit-il en attrapant un macaron qu’il n’hésita pas à croquer. Il déglutit et reprit. « Tu sais ce quelle est ta force à toi ? C’est que tu trouves le courage de revenir ici malgré le fait que tu détestes cet endroit. J’admire le fait que tu puisses affronter tes peurs en face, personnellement je suis plutôt du genre à me voiler la face sur certaines choses… » dit-il l’air ailleurs.
Oui, il avait beau être courageux à ses heures, cela ne l’empêchait pas de rejeter quelques points de sa vie : sa malédiction qui lui avait pourri la vie, la mort de Kelly dont il se sentait trop coupable, sa propre famille qu’il avait préféré mettre de côté pour en finir avec sa malédiction. Tous ces faits qu’il n’arrivait toujours pas à affronter en face. Il avait toujours préféré fuir, géographiquement, cela lui donnait la sensation d’avoir éloigné ses problèmes psychologiquement, enfin c’est ce qu’il croyait.

Quand il aborda le sujet de la magie, Lincoln fut étonné de sa réponse. Ses pouvoirs devaient être considérables si elle en était elle-même effrayé ! Il n’avait pas intérêt à trop la contrarier, enfin pour contrarier Hope, il fallait le faire tout de même. Hormis avec son cousin Lyyant, qu’elle aurait bien pu faire exploser le jour de leurs retrouvailles, Lincoln ne lui connaissait pas de vrais ennemis.
« Oh je vois. » Puis un silence de mort s’installa, Lincoln ne savait plus très bien quoi dire pour combler les blancs. Lors que Hope s’empressa de lui dire qu’elle l’ennuyait il ne se fit pas prier. « Mais c’est bien de faire son cinéma des fois ! Mieux vaut ça que de se terrer dans son coin ! »
Oui mieux valait parler de ce que la tracassait, ne pas faire comme Lincoln. L’hybride avait le don de ne pas exprimer ouvertement ses sentiments, se cachant toujours derrière son humour graveleux et son sourire de circonstance. Il était assez renfermé quand il s’agissait de parler de lui mais quand il s’agissait des autres, il pouvait les écouter pendant des heures, sans perdre patience. « Mes chevilles vont très biens merci haha! » dit-il en se levant, signifiant que la séance était terminée. C’est alors qu’il l’avait supplié de lui pardonner. « Oh si ce n’est qu’un café alors volontiers ! » Sans aucun sous entendu, enfin presque. « C’est moi qui paie, après tout, c'est moi qui doit me faire pardonner ! Heureusement que tu as pris le dernier rendez-vous de la journée ! » dit-il en sautillant vers la porte, qu’il ouvrit tel un majordome. « Après vous mademoiselle » dit-il en indiquant la sortie.

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MessageSujet: Re: Les Adieux ne sont jamais Eternels. feat: Lincoln   Les Adieux ne sont jamais Eternels.  feat: Lincoln EmptyVen 8 Nov - 16:13

Les Adieux ne sont jamais Eternels.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



  Je ne comprends pas pourquoi les gens de cet endroit continuent à faire des efforts lorsque je viens les voir. Je suis froide, triste et je ne n'ai pas d'étoiles dans les yeux. Je suis comme un pingouin en Afrique, je ne suis pas dans mon habitat naturel et je tente de m'échapper. Même s'il est fort peu probable de croiser un pingouin en Afrique. Mon exemple est tout même bien trouvé ! Je ne comprenais même pas pourquoi ma psychologue continuait de s'occuper de moi. A sa place je serais déjà loin et je refuserai de m'occuper du pingouin en Afrique ! Même Lincoln... Il pouvait confier ce travail à n'importe quelle personne... Mais, non ! Il préférait continuer de me supporter. Je me souvenais vaguement de notre première rencontre, j'étais froide comme la banquise ! J'étais venue de force, cet hôpital représentait toutes mes peurs. C'était d'ailleurs la seule chose que je détestais dans cette fichue ville. Lincoln avait dû me prendre pour une psychopathe tellement j'étais désagréable, je me souviens avoir fondu en larme une fois le seuil de la porte franchie. Comme une libération, un acte de faiblesse ? Ou alors de Courage ? J'étais incapable de le savoir. Lincoln avait fini par briser cette image, j'ignore comment mais, il me voyait comme j'étais en dehors de cet endroit. Pas cette fille triste et sans âme incapable de rire.

Justement le sujet de la force et du courage est au coeur de la discutions avec mon médecin. Je n'aime pas le définir comme mon médecin, il n'est pas son métier et représente plus qu'un homme avec une blouse blanche. Il m'expliqua alors sa vision du courage. Il parle ensuite du fait qu'il m'admire. J'ai envie d'exploser de rire tellement cette phrase semble impensable. Qui pourrait bien m'admirer ? Personne ne peut m'admirer. Je ne fais rien pour en tout cas, je ne demande pas de l'admiration. Uniquement du respect et rien de plus. « Un médecin qui admire une pauvre patiente ancienne aveugle ? Je crois que c'est la première fois que j'entends un truc comme ça. Je ne le crois pas, je ne dit pas que personne peut m'admirer... J'ai simplement du mal à comprendre pourquoi des gens voudraient m'admirer. Je n'ai rien de particulier, rien de grandiose ou d'exceptionnel. « Tu sais si je pouvais ne pas revenir dans cet endroit je ne viendrais pas. Je sais simplement que je dois le faire et même si franchir le seuil des portes électriques je sais que je n'ai pas le choix. Il n'y a rien de courageux. Je tiens seulement à garder la vue et ces examens sont nécessaires. » Je marque une légère pause pour revenir sur lui, il dit qu'il est en effet plus du genre à ce voiler la face. « Ah oui ? Difficile a croire lorsqu'on te voit pour être franche. Tu sembles si sûr de toi. Et le courage fait parfois du bien mais, il peut aussi conduire à faire des conneries. Puis tu es bien assez courageux pour me supporter, je t'admire pour ça. » Je ne suis pas sérieuse, enfin si, légèrement. Et oui, j'affronte mes peurs enfance, car il y a deux ans j'en étais encore incapable.

Je ne suis pas une grande sorcière... Je sais simplement que la magie peut consumer un homme ou une femme, mon père avait été consumé par cette magie et désire faire la guerre avec la magie. Il était fou et surtout ; incroyablement con. Je ne vais pas expliquer à Lincoln ma vie privée. Il connaît mon dossier médical, il doit connaître les grandes lignes de ma vie et il lui suffit de taper mon nom sur un ordinateur pour avoir ma date de naissance, mon lieu de naissance et mon nom de famille. Il m'explique ensuite que faire son cinéma n'est pas toujours une mauvaise chose et pourtant je déteste faire ça. « Je vais devenir actrice ! Je jouerais une folle qui veut se terrer dans son coin ! »


Je me fiche de la taille des chevilles de Lincoln. Je sais qu'il n'est pas narcissique et qu'il reste les pieds sur terre, en tant que médecin en tout cas. Je ne sais que très peu de choses de cet homme au fond. Je propose toujours un café lorsque j'invite une personne à un rendez-vous. Enfin ce n'est pas un rendez-vous. Je n'ai jamais clairement flirté avec personne et même si je le fais et que je refuse de changer mon comportement juste pour une invitation. Lincoln peut y comprendre des sous-entendus, enfin ce qu'il veut. Moi je suis comme cela et je ne vais pas prendre une heure pour lui proposer de boire un simple café... « Un café avec des gâteaux ! Car sans gâteaux la vie serait triste ! » J'affiche faussement un air outré. « Vous devriez proposer des gâteaux dans les couloirs ! Exactement ! J'ai trouvé la solution pour me mettre de bonne humeur en venant ici ! » Lincoln propose de m'offrir mon café. Je sais que la courtoisie veut que les hommes payent. Je trouve cela un peu révolue et vieux jeu mais, je sors un  des ténèbres, il est donc inutile de monter une révolution pour l'égalité des sexes lorsqu'il est question de payer un café. Je m'approche de lui lorsqu'il ouvre la porte « J'ai choisi le dernier rendez-vous pour t'obliger à me payer un café. Je suis une voyante fourbe et manipulatrice. Merci pour la porte. » J'affiche un sourire et je sors de la pièce. « Tu veux peut-être te changer ? Sauf si tu veux réaliser le fantasme du médecin sexy dans un café ? Moi je m'en fiche je te vois comme ça souvent. » Je dis ça pour lui, j'ignore s'il veut se changer et si c'est le cas j'irais l'attendre dehors. J'ai besoin de prendre l'air et vite.



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