Chamboultout et c'est peu de le dire - Camel

"Mais qu'est ce qu'il fou ? Ça fait trois plombes qu'il devrait être rentré !" Ça c'est ce que je me disais il y a quelque jour, la minute même avant que Sayanel ne m'appelle pour m'annoncer la nouvelle. Les deux hommes auquel je tiens le plus dans ma vie venait d'avoir un accident, Sayanel allait plutôt bien vu qu'il me parlait au téléphone mais apparemment ce n'était pas le cas de Melfice, personne ne savait encore ce qu'il avait mais il était inconscient. Je peux vous dire que pour une fois je ne faisais pas la fière... J'avais peur, la boule au ventre comme on dit. Ces derniers temps j'avais trop été préoccupée par le fait que l'existence des vampires avait été révélée au grand jour et que c'était une bourde énorme et j'avais peut-être involontairement un peu délaissé Melfice mais la s'il s'en sortait j'allais faire une grande pause sur tout ce qui était boulot et passer du temps avec lui. S'il ne s'en sortait pas... Rien que d'y penser ça me faisait incroyablement mal alors que ça se produise ça non ce n'était pas possible, même si je ne suis pas des plus puissante je pense que avec l'aide de Mélinda je ferais tout pour le ramener. Qui aurait crus que cette personne qui au départ était mon rival et que je ne faisais qu'emmerder il faut bien le dire, deviendrait si important à mes yeux. On était pas ensemble certes, on se foutait souvent sur la gueule c'est une chose mais ça faisait tout de même deux ans qu'on vivait ensemble, ça n'était pas rien deux ans, on a le temps d'en partager des choses ! Et toutes ses choses, tout ce qu'on avait partagé... "Il est atteint d'amnésie, et ce n'est pas une amnésie passagère..." Je me suis assise et je me suis ressassé tous les moments qu'on a passé ensemble, passant même par notre rencontre ou il m'avait avoué qu'il s'attendait à voir un mec à cause de mon prénom. Les médecins ont voulut faire le vide dans les couloir le soir seulement j'ai été tellement désagréable et imbuvable avec eux, ne manquant pas de leur cracher tous leur défauts à la tronche pour qu'ils dégagent ils ont finit par me foutre la paix et je suis restée toute la nuit, assise par terre dans le couloir, les jambes repliée vers moi. Ce dire qu'il allait se rappeler de rien, absolument rien, j'avais beaucoup de mal à l'avaler C'est dans ses moments où ont aimerait que la magie puisse tout résoudre. Peut-être était-ce possible, j'allais chercher, me renseigner, fouiner comme je savais si bien le faire mais à l'instant j'avoue que l'espoir n'était pas au rendez-vous.

Le jour commençait déjà à se lever, il devait pouvoir sortir aujourd'hui normalement, comment allait-il se comporter ? Ce qui était sûr c'était que j'allais tout faire pour l'aider, sans le prendre pour un handicapé parce que s'il a toujours le même caractère ça finirait plus par l'agacer qu'autre chose mais je tenais absolument à être présente. Je pense qu'on allait arrêté les piques le temps qu'il se réhabitue au moins, j'étais quand même capable de me contrôler. Puis en général quand j'en envoyais c'était pour répondre et la ça m'étonnerais que lui m'en envoie. Il sort enfin. Je peux au moins me consoler en me disant que physiquement il n'a pas trop souffert. Je souris, ça me fait du bien de le revoir saint et sauf mine de rien. "Melfice !" Je pense qu'il lui on quand même dis son nom c'était le minimum. Je le prend dans mes bras et l'enlace en calant ma tête sur son épaule. Lui devait être perdus par contre mais je reste quand même encore quelques secondes. Et dire qu'il doit voir une de mes facette qu'il n'a quasiment pas, pour ne pas dire jamais, vu. Mon côté femme sûrement. Je me détache de lui "Je suis Cameron, enfin Cam, la demi-soeur de Sayanel, ton meilleur ami, celui avec qui tu as eu l'accident, et la personne avec qui tu vis" Ça allait peut-être un peu vite la ? Quoi que il était devenus amnésique, pas abrutit, il était quand même capable de comprendre une phrase longues et d'assimiler toutes les infos qu'il y avait dedans.

Je sais ce que vous vous dîtes: Mais pourquoi n'a-t-elle pas été le voir plus tôt ? Elle avait le temps en trois semaines ! Oui c'est vrai j'avais le temps mais les visites devaient être rare pour ne pas trop le bousculer et la famille était prioritaire ainsi que Say qui avait subit l'accident lui aussi. Je sais que j'aurais pus aisément réussir à le voir si j'avais usé de mes dons de persuasion et attention aux esprits mal tournés je ne parle en aucun cas de mon corps mais bien de mes cellules grises. Seulement qu'est ce que j'aurais pus lui dire ? Ma langue était habituellement bien affûtée mais tout ce que je pouvais évoquer lui rappellerait son passé... Ou plutôt le fait qu'il ne puisse pas s'en rappeler. Une partie de moi gardait un petit espoir qu'un jour il retrouve la mémoire même si ce n'était que des fractions de son passé. J'avais une pensée pour Mélinda, sa belle-mère qui avait du être dans tous ses états elle aussi, se rappelait-il d'elle ? Et de son père ? La logique voudrait que non... Elle avait du souffrir. Il avait fallut qu'il soit amnésique, je sais je sais je crois bien que j'ai encore un peu de mal à m'en remettre mais je vais bien devoir m'y faire. Je n'ai pas vraiment le choix de toute façon.

Aujourd'hui il sortait, et c'était moi qui venait le chercher, les personnes qui s'occupaient de lui étaient au courant, après tout on habitait ensemble c'était tout à fait logique que ça soit moi qui le ramène à l'appart. Je le vis sortir sans même me calculer, comment aurait-il put même s'il n'était pas en train de lire ce qu'il avait dans les mains ? Cependant même si je savais qu'il n’allait pas comprendre je le pris dans mes bras pour le serrer fort contre moi. Ça faisait du bien je dois bien l'admettre. Après quelques secondes de me détachait pour lui expliquer quand même qui j'étais histoire de ne pas le laisser complètement perdus encore trop longtemps et je vis son regard parcourir mon corps de la tête aux pieds ce qui m'arracha un léger sourire. Pour une fois qu'il me regardait de cette façon je dois dire que ce n'était pas déplaisant. S'il l'avait déjà fait il avait du faire en sorte que je ne m'en rende pas compte, par fierté, tout comme moi en fait. « Euh…Bonjour Cameron…Content de te rencontrer…à nouveau…je crois ! » Je ne pus m'empêcher de sourire, j’espérais bien qu'il était content ! Tout allait être à reprendre à zéro mais j'avais bien l'intention d'être la pour lui ! Je referais honneur à ma fierté quand on se connaîtra de nouveau très bien... Ou peut être pas, qui sait ce qui allait bien pouvoir se passer entre nous. Sachant que je ne savais pas ce à quoi il pensait en ce moment mais que de mon côté après deux ans à bien se connaitre et à se foutre dessus il m'attirait toujours autant. "Bon on bouge ? C'est pas l'endroit le plus gai que je connaisse pour refaire connaissance" et de toute façon si j'étais venue le chercher ce n'était pas pour rester dans cet endroit où il avait déjà passé assez de temps. Je lui pris le main et l’entraînais dehors. Je dois dire que rien que le fait de le tenir par la main était nouveau pour moi, comme pour lui en fait même s'il ne le savais pas, mais c'était le moyen le plus pratique - et agréable - de le sortir de l'hôpital. Je cherche ma voiture du regard et une fois celle ci repérée je fouille dans mon sac pour chercher la clé me tournant en même temps vers Melfice. "Tu préfères rentrer maintenant où tu as envie de quelque chose ?" dire que j'allais devoir lui réapprendre le surnaturel, comment allait-il réagir en se rendant compte que la personne avec qui il vivait, son père, sa belle-mère et lui même étaient possédaient des pouvoirs magiques ?

J'essayais de me mettre à sa place, qu'est ce que ça pouvait bien faire de perdre la mémoire comme ça ? Perdre tout ce qu'il avait acquis durant toute ses années, je me disais que si le lui d'avant savait qu'il avait perdu tout ça il serait fou de rage... Dire qu'il ne doit même plus se rappeler qu'il le serait, enfin ça devient compliquer la. En tout cas ce qui était sur et certain c'est qu'il était paumé et ne savait pas qui j'étais vu sa réaction. Mais bon soyons optimiste ! Tout ça allait se reconstruire ! Après tout je n'avais jamais été du genre à baisser les bras, je n'allais pas m'y mettre maintenant ! Certainement pas même, c'était bien le seul moment où je n'avais pas le droit de le faire d'ailleurs, je ne m'en accordais pas le droit, je devais être la pour Melfice parce que malgré toutes nos chamailleries il faut bien le dire, on a toujours été là pour l'autre. Même quand on ne vivait pas encore ensemble et qu'on était presque encore des rivaux niveau fouinerie il m'aidait à contrôler ma magie. « J'ai soif! »D'accord au moins je crois que ça a le mérite d'être clair non ? J’espérais quand même qu'il serait plus expressif quand il me connaîtrait un peu mieux, après tout y'avait pas de raison. "Dans ce cas la on va aller boire avant que tu ne sois desséché" Je souris et une fois les clés enfin trouvée je me dirigeais vers ma voiture, Melfice fit de même et monta côté conducteur... Conducteur ? Certes quand on est amnésique on ne perd pas les choses physiques acquises comme on sait toujours comment marcher, s'habiller ou conduire mais la qu'il sache conduire n'allait pas beaucoup l'aider si il ne connaissait plus la ville et j'avais même un doute sur le fait qu'ils reconnaissent tous les panneaux de circulation. Face à mon expression involontairement étonnée il sortit de la voiture pour plutôt aller du côté passager ce qui me fit légèrement rire avant que je ne me pose à la place qu'il venait de quitter. Je m'attachais et démarrais enfin, direction un bar. « Alors ? Comme ça on vit ensemble? » Je tournais la tête vers lui avant de regarder à nouveau la route, ce n'était pas le moment d'avoir un nouvel accident pour lui je pense. "Depuis deux ans en fait maintenant, enfin un peu plus, ça doit faire deux ans et dans les alentours des deux mois si je ne me trompe pas" Oui parce que la date exact je ne l'avait pas en tête, ça n'état pas ce que je mémorisais le mieux mais de toute façon je doute que de savoir le nombre de jours exact depuis lequel nous vivons ensemble lui importe énormément.

Pas facile d'engager une conversation avec quelqu'un qui ne se souvient plus de rien, beaucoup de sujets deviennent... inabordable à commencer par la sorcellerie, il y avait déjà assez de choses qu'il allait devoir assimiler et ça en moins de temps que tout ceux qui comme moi on la chance de ne jamais avoir eu ce genre de perte de mémoire alors lui rajouter tout la tatouin surnaturel au même moment n'était pas forcément la meilleure des idées, ça ferait sûrement beaucoup trop d'un coup. Mais en même temps si je ne lui dit pas maintenant peut être va-t-il me reprocher de ne pas l'avoir fait dès le début, de lui avoir cacher et il me dira sûrement qu'il avait accumuler un tas de chose à savoir et à comprendre, qu'il était bien capable d'en comprendre une de plus. Quoi que j'en sais rien, c'est ça le pire c'est que je ne peux même pas me baser sur les réactions qu'il aurait pour prendre mes décisions vu que je ne sais même pas s'il va réagir comme avant, je suppose que non vu qu'on ne se comporte jamais pareil avec une personne que l'on connait bien qu'avec une connaissance. Et j'étais justement passée de proche à totale inconnue en quelques secondes, j'allais donc commencer par m'efforcer de lui faire "retrouver" ses souvenirs sur sa vie humaine. Enfin retrouvé, lui rappeler quoi, lui apprendre. « Si je me souviens ce qu'on m'a dit à l'hôpital, mon père a les moyen et me gâte, hein? » Je n'eu même pas le teps de répondre que la serveuse se pointa et qu'il prit sa.... commande... Bonjour la commande ! « Je vais prendre un verre de chaque verre sur votre carte. » J'haussais lentement un sourcil en le regardant. La serveuse aussi avait été étonnée mais elle ne fit évidemment aucune remarque et voyant que je ne prenait pas commande, s'en alla. "Tu vas finir sous la table avant d'avoir pu goûter un tiers de la carte." Complètement cinglé, bon okay c'est pour retrouver le goût des choses mais autant y aller progressivement non ? Qui c'est qui allait jouer le conducteur de l'ivrogne et galérer pour le traîner au lit ? C'est bibi ! Bon faut que je calme mon mauvais caractère qui reviens. Oh pire je le laisse assoupis ici et je reviens le chercher demain, autant qu'il apprenne dès le début que je ne suis pas sa femme à tout faire. « tu peux me dire quoi de plus sur moi ? Et toi ? Et nous en fait? » Ça risquait d'être long mais la question devait bien tomber. J'appuyais mes coudes sur la table "Tu es une fouine, un fouille partout qui adore tout ce qui ne le regarde pas, comme moi en fait, c'est ce qui nous a rapproché. Bien qu'au début tu m'es plus connus en tant que rival et quand tu m'as vu tu m'as dis que tu pensais que j'étais un mec à cause de mon prénom." Je me rappelais qu'il avait parlé de son père juste avant et ajoutais "Oh fait c'est ici même que tu m'as demandé si j'avais déjà couché avec ton père." Tant qu'il ne me crachait pas tout son verre dessus, oui parce que quelques uns avaient eu le temps d'être servis, c'est que je n'avais pas encore été trop brutal dans mes propos, faut que je fasse gaffe d'ailleurs, il n'est plus habitué à ce que je lui balance des infos importante comme si je lui demandais de me passer le sel à table.

J'y avais pas pensé mais c'est sûr que ça devait lui faire bizarre d'apprendre qu'il était une fouine comme ça d'un coup, j'y avais pas vraiment été dans la finesse, je ferais plus gaffe maintenant, enfin du moins j'essayerai parce que je me connais, heureusement d'ailleurs, et je savais très bien que j'allais faire attention cinq minutes tout au plus puis que j'allais recommencer à déballer ce que j'ai à déballer comme ça vient, avec toute ma délicatesse naturelle voyez vous. Je ne pus me retenir de rire quand je le vis recracher sa première gorgée "T'aurais peut-être dû me demander ce que tu aimais avant de commander" Oui parce qu'il était clair que maintenant je le savais mieux que lui. « Yeurk ! Et sinon je t’ai demandé si tu avais couché avec mon père ?!? La vache…mais pourquoi ? » Je souris et appuyai mes coudes sur la table "En fait je me suis posée la même question au début, ton père est un coureur de jupons hors pair et ce n'est pas l'âge qui l'arrête alors t'as voulut être sûr même si au fond ça voulait aussi dire que tu pensais que je couchais avec le premier qui en avait envie." Bon j'allais peut-être pas l'accabler avec des vieux souvenirs ce n'était pas la meilleure chose à faire, surtout s'il se sentait coupable, ce qui j'espère n'allait pas arriver. "Mais t'en fais pas c'était y'a deux ans, tu ne me connaissais pas encore assez." Je souris à nouveau et pris le verre qui contenais ce qu'il n'avait pas aimé pour en boire une gorgée. J'étais pas vraiment difficile de ce côté là.

J'aurais mit longtemps à tilter mais je crois que Melfice pense qu'on est en couple. Pourquoi ? Parce qu'il venait de rapprocher sa chaise pour qu'elle soit contre la mienne et de frôler ma main avec la sienne. Alors soit il me draguait soit il le pensait vraiment. Mais c'est évident en fait, je n'ai rien précisé mis à part qu'on vit ensemble, à quoi je m'attendais ? A ce qu'il comprenne qu'on était simplement en colocation ? Pour une fois je veux bien l'avouer, j'ai été gourde à ne pas y penser avant. Cependant qu'il pense ça et bien dans un sens... Ça me plait. Dire que je n'ai jamais pensé à certaines chose avec Melfice serait faux alors quand il me présentait une occasion qui sautait les formalités pour se mettre en couple et bien je n'avais aucune envie de dire non. Puis s'il ne m'avait pas rejeté depuis que j'étais venue le chercher c'est bien que je lui plaisais non ? Qu'il y avait de l'attirance alors lui apprendre d'un coup qu'en fait on est pas ensemble ça jetterais un froid. En fait oui je n'ai clairement pas envie de lui dire et comme j'ai tendance à faire ce que j'ai envie de faire ce n'est pas maintenant que je vais changer ma façon de vivre.

Je détachais donc mon regard de sa main pour le regarder lui « Pourquoi…pourquoi tu restes pour moi ? Je veux dire…tu pourrais avoir tout l’appartement pour toi, j’en aurai jamais rien su, alors pourquoi tu restes ? Je veux dire, pourquoi tu fais l’effort ? Non pas que ça me dérange en tout cas, mais juste je cherche à comprendre. » C'était pas faux ce qu'il disait mais je ne l'avais absolument jamais envisager, pourquoi le ferais je ? Si je ne m'entendais pas avec lui je n'aurais jamais pris un loyer avec. Je pris sa main, je ne me rappelais pas l'avoir déjà fait d'ailleurs ou alors en voulant le faire sortir d'une pièce parce qu'il était trop lent mais jamais dans ce genre de situation. "D'une, garder la maison pour moi toute seule sans toi dedans ça n'aurait plus aucun intérêt et de deux si je reste avec toi, si je suis la et pas ailleurs c'est tout simplement parce que je n'ai pas envie de te perdre" D'une certaine façon si je ne me trompe pas je crois que je venais de lui dire que je ne pouvais pas vivre sans lui. Attend j'avais pas de la fièvre moi ? J'aurais jamais dis ça à Melfice, par fierté mais je pense qu'en ce moment même la fierté n'avait pas vraiment sa place alors je déballais un peu plus mes vrais sentiments.

Je le vis se décaler doucement l'air de rien... Avais je dis ou fais quelque chose de déplacer ? J'en avais pas l'impression pourtant. A moins que je fasse des choses inconsciemment et dans ce cas la il était temps pour moi de consulter. Moi qui décidait enfin de me laisser aller à l'idée d'être en couple avec lui voilà qu'il s'éloignait, je vais finir par ne plus savoir quoi penser. Mais bon après ce qu'il vient de vivre c'est normal que son comportement ne soit parfois pas très logique, après tout il devait s'en poser des questions lui aussi. Je le regardais boire, à vrai dire j'étais convaincus que j'allais ramener un Melfice complètement déchiré à la maison et que la première pièce qu'il allait visiter serait les toilettes. Bon retour chez toi ! Espérons qu'il devienne un peu plus raisonnable et qu'il s'arrête avant d'avoir tout goûté. « Et comment on s’est retrouvé à vivre ensemble ? On s’est dit un jour « tiens et si on vivait en semble ? » et on vit où exactement ? Et juste nous deux ? Même pas d’animal de compagnie ? » J'haussais les sourcils "Heu oula alors attends" Il allait falloir faire le tric dans les questions la. Donc ! "Réponse 1 et donc 2 aussi: C'est un peu ça en fait, on s'entendait bien et ça c'est fait comme ça et puis ça nous permettait de partager nos connaissances sans avoir à se donner rendez vous" J'aurais bien dis à m'entraîner pour lancer des sorts aussi mais je ne suis pas sûr que ça soit le moment, ou il risque simplement de croire que je me fou de sa gueule, ce qui serait logique. "Réponse 3: Au sud de la ville, on est pas vraiment isolé des autres habitations, je t'y emmene juste après. Réponse 4: Oui juste nous deux. Réponse 5: Pas d'animal de compagnie, je ne savais pas que tu aimais les animaux jusquà maintenant en fait" C'est vrai que je n'avais jamais pensé à lui demander, faut dire que je n'avais jamais ressentis le besoin d'en avoir un moi et comme je n'avais pas encore fait ma pause sur la fouinage, avoir un animal dans les pattes et dont il fallait s'occuper n'aurait certainement pas été une bonne idée. « Ok rentrons ! » Il s'était levé après avoir finit son verre et moi j'avais levé la tête pour le regarder. Quelle autorité didonc ! Bon j'allais pas faire de scandale enfin surtout pas maintenant en fait mais il allait falloir qu'il remarque assez vite que je ne faisais pas partis des jeunes filles qui accepte toute les décisions de leur chéris sans rien dire et en se contentant d'hocher la tête. Je me levais et passais devant lui pour sortir du bar et aller à la voiture me mettre côté conducteur pour l'attendre.