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 ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation

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Elijah U. Mikaelson
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MessageSujet: ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation   ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation EmptyLun 16 Fév - 18:35

Voilà un an que j’étais enfermé dans cette maison et j’avais la sensation de devenir fou. J’avais essayé de ne pas devenir fou mais je crois que c’était un peu inévitable. Cependant, je devais tenir, j’avais étudié, j’avais fais mon maximum pour trouver une solution et nous y étions presque, il ne fallait pas que je craque maintenant alors que la liberté m’était proche. J’étais impatient de sortir d’ici. Voir ces loups détenir la ville avait quelque chose de très, mais très désagréable et je comptais bien m’organiser avec Klaus pour récupérer ce qui nous appartient. Avec le temps, j’étais redevenu territorial et ce n’était pas comme si j’avais autre chose à faire. Depuis qu’Elena et moi avions rompu, j’avais besoin de m’occuper l’esprit et l’administration de la ville était parfait pour s’occuper l’esprit.

Pour l’heure, j’essayais désespérément de trouver le sommeil sur mon lit. Je n’avais pas pris le temps de me déshabiller, je m’étais contenté d’enlever ma cravate et mes chaussures. Mon bras sur mes yeux, je voulais faire disparaître ce mal de tête apparue plus tôt dans la journée. Même si cela faisait un an que j’étais enfermé ici, je tenais cependant à continuer à correctement m’entretenir. Fallait dire que cela occupait. Je m’étais aussi remis à écrire et j’en avais profité pour raconter ma vie de ma perte d’humanité à aujourd’hui. Cela n’avait pas pour objectif d'être montré mais cela m’avait occupé. Une sorte de psychanalyse solitaire. Cela n’avait pas été plus mal même si je devais bien avouer que je me sentais toujours autant frustré.

Le sommeil difficile venait enfin lorsque je sentis mon téléphone vibrer. Je fus quelque peu surpris, n’attendant pas spécialement d’appel. Attrapant mon téléphone, gardant les yeux fermés, je lançais la conversation et je mis mon téléphone à mon oreille. Je n’eu aucune difficulté à reconnaître la voix d’Elena. Je me redressais alors immédiatement. Mon cœur s’était serré tellement fort en reconnaissant la voix de la jeune femme. J’avais passé la majorité de l’année à essayer de ne pas penser à Elena. La dernière fois que je l’avais vu, je m’étais senti heureux de voir qu’elle avait retrouvé son humanité mais je m’étais senti vexé dans ma virilité de voir que c’était pour sauver Damon qu’elle était revenue en ville. J’avais joué le vexé que j’étais à l’époque en quittant le lieu. Je ne voyais pas l’intérêt de rester, je préférais la laisser se débrouiller avec Klaus puisque c’était pour lui qu’elle était venue. Posant mes coudes sur mes cuisses, je me prenais la tête. Cela me faisait bizarre d’entendre la voix de la jeune femme, j’étais pris de court.
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MessageSujet: Re: ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation   ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation EmptyLun 16 Fév - 20:12



« je ne saurais dire si il est le temps de la conversation. »

C'est parti, que la fête commence ! Perchée sur des talons de 15 centimètres, je déambule dehors comme une enfant qui a perdu ses parents. Je regarde à gauche, à droite, derrière et devant moi ; j'essaye de suivre la foule mais, faut dire que le flyer était si bien expliqué que je ne suis pas la seule à ne pas savoir où je vais. Voilà qui est rassurant... Elles sont toujours aussi claires, leurs invitations ? Peu importe. Je ne me laisse pas démoraliser et presse le pas pour suivre un groupe de cinq personne devant moi. Je les ai entendu parler de Steeve, le dit "organisateur" de la soirée donc, en toute logique, je devrais arriver à bon port si je reste avec eux. J'aurai bien appelé Caroline pour savoir si elle vient mais, je ne l'ai pas vu de la journée et, j'ai beau lui avoir envoyé des sms toute l'après-midi, elle en a répondu à aucun. Preuve qu'elle a bel et bien changé...

Je trouve ça triste - voir démoralisant - qu'elle ne vienne pas avec moi à cette première fête étudiante. Cela aurait pu être notre soirée mais, je comprends qu'elle ai d'autres chats à fouetter en ce moment. Nous nous sommes éloignées pendant longtemps, et la mort de sa mère la hante toujours... je suis bien placée pour savoir ce que ça fait. Juste dommage qu'elle refuse mon aide ou, que serait-ce mon soutient. Le simple fait qu'elle m'ignore prouve qu'elle n'est plus celle que j'ai connue mais, je suis prête à me prendre toutes les portes qu'elle me fermera au nez. Je sais - et j'en suis convaincue - qu'elle finira par comprendre que rester toute seule n'arrangera rien et, bien que cette fête aurai pu lui changer les idées, je préfère de pas la forcer à faire quelque chose qu'elle ne veut pas. Pas encore. Cela ne fera que la braquer et, ce n'est pas le but que je me suis donné en venant ici.

Enfin bref ! D'après ce que j'ai compris, une des filles du groupe auquel je me suis incrusté dormirai dans la chambre juste en face de la notre. Super ! Cela me fera déjà une "copine" parmi l'immensité de cette université. Elle semble gentille - peut-être un peu naïve - donc, c'est avec plaisir que j'accepte de rentrer avec elle après la soirée. " Tu crois qu'il va y avoir du monde ? " Je n'ai pas le temps de lui répondre que nous arrivons sur place. L'entrée est tellement bondée que je me contente de jeter un clin d'oeil amusée à Cindy. Oui, elle s'appelle Cindy...

Tout le monde attend dans une sorte de file d'attente désordonnée. Lorsque vient à notre tour de passer, je suis - avouons-le - rassurée de voir que Steeve est à l'entrée pour inviter ceux qui sont invités à rentrer ou non. " Ils sont toujours aussi sympas ? " demande-je à l'un des gars devant moi lorsque deux jeunes filles sont refusées comme deux vielles chaussettes par le jeune organisateur. Les gars se contentent de hausser les épaules, comme si ma question était des plus connes. " Apparemment oui... " dis-je plus pour moi que pour eux. Cindy, elle, revoit sa tenue pour être sûre qu'on ne la refuse pas et lorsque vient notre tour, elle passe ses bras sous les miens et tire sur mon haut pour mettre mon décolleté en valeur. Mes yeux deviennent aussi ronds que ceux des types à l'entrée - moi par la surprise et, eux, vous l'aurez compris - et Steeve nous fait signe de rentrer.

" N'oubli pas de toujours mettre la chance de ton côté. " me dit la jeune femme en s'éloignant avec un grand sourire. Elle se dirige directement vers un grand type aux yeux verts donc, je suppose que c'est son petit-ami. Je détourne instinctivement les yeux lorsqu'ils se mettent à se galocher devant tout le monde et, j'en profite aussi pour disparaître du côté du bar. Il est où d'ailleurs ? " T'en veux ? " Un type à lunettes me tend un verre et, sans vraiment savoir ce qu'il y a dedans, je le remercie et le prends. C'est toujours ça de gagné...

Quelques minutes - heures ? - plus tard, je danse sur une des tables au rythme de la musique. J'ai du vider une douzaine de bouteilles de bière bas prix et descendre je ne sais plus combien de verres comme celui que le bigleux m'a filé. En d'autres termes... je suis pompette. J'ai attendu que Caroline pointe le bout de son nez mais, dommage pour elle, je ne l'ai pas vu de la soirée. Il y a pourtant de quoi s'amuser et, Cindy ne me contredira pas. Je l'ai vu partir avec le beau brun depuis quelques temps déjà et, depuis, plus de nouvelles non plus. Pas besoin d'être un génie pour deviner ce qu'ils font... et du moment qu'elle me retrouve à la fin pour m'aider à rentrer à la résidence, je m'en fous. Elle est assez grande pour faire ce qu'elle veut. " T'en veux ? " Une impression de déjà-vu m'envahi et, lorsque je me tourne pour répondre, la terre se met à tourner et je vomis sur les chaussures du mec qui tentait de m'accoster. Il m'en faut pas plus pour redescendre de la table et chercher les toilettes. Je me trompe de porte deux fois mais, fini par trouver le chemin des chiottes sans encombres.  

Après m'être littéralement vidée, je me sens totalement minable. Encore soûle certes, mais minable. Je cherche mon portable dans la poche arrière de mon slim et cherche le numéro de mon petit frère. C'est fou ce qu'il peut me manquer... et ce que j'ai fait ce soir n'est vraiment pas digne d'une grande soeur - pas du tout - et je me dois de le lui dire. Je me dois de lui dire qu'il me manque atrocement, que Caroline m'ignore et que cela m'arrache le coeur. Oui, je me dois de lui dire qu'ici les gens sont sympas mais, rien ne vaut ceux qu'on a déjà... J'entends sonner quelques secondes puis, ça décroche. " Jéremy ? " Je me mets aussitôt à rire, comme lorsqu'on est petits et qu'on sait qu'on va se faire disputer pour une broutille. " Mon petit frère d'amouur, tu vas bien ? Bien sur que tu vas bien, tu dormais ! " J'éclate de rire à nouveau, puis me mets à pleurer. " Hein, tu dormais ? " Evidemment qu'il dormait, il est plus de 3h du matin. " Tu me manques tellement... Tu sais quoi ? " Tout en reniflant, son silence me frappe. " Jer' ? Tu es là ? " Dans le doute, je regarde l'écran de mon smartphone pour être sûre qu'on est en ligne et là... j'explose de rire à nouveau. " Oh la bouleeeette ! " Je place aussitôt ma main libre devant la bouche pour étouffer ma voix mais, c'est sans compter sur mon état d''ébriété. " Je viens d'appeler Elijah. Moi, Elena Gilbert... je viens d'appeler Elijah Mikaelson. Youhouu, super ! " dis-je pour moi même, les larmes aux yeux et le rire toujours aussi facile. " Et en plus de ça, mooonsieur se décide enfin à répondre ? Qu'est-ce que je fais maintenant ? " Je regarde mon portable à nouveau d'un air un peu con et perdu puis, maintenant qu'on y est... je le colle à mon oreille. " Heum... Allo ? "

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MessageSujet: Re: ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation   ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation EmptyMer 18 Fév - 15:02

Je compris assez vite qu’Elena n’était pas très fraiche, pour ne pas dire totalement déchiré. Elle avait cru appeler son frère mais ce n’était pas le cas. Je l’entendis geindre alors qu’elle éloignait son téléphone de ses lèvres. Tout cela me décrocha un froncement de sourcil. Je n’aurais pas du répondre. Je savais que cela ne servait à rien de faire l’autruche mais je me disais que c’était toujours mieux qu’une conversation. Je refusais l’idée d’être lâche, mais en amoureux, j’avais encore des progrès à faire. J’étais très maladroit je devais bien le reconnaître mais je faisais ce que je pensais être la bonne chose à faire. Mon amour pour Elena était profond mais je la voyais plus heureuse sans moi. Je n’étais pas naïf et je voulais que la jeune femme trouve le bonheur, même si cela signifiait que c’était sans moi. En un sens, cela avait un côté avantageux de la savoir loin de la Nouvelle-Orléans. Je dirais que c’était même presque surmontable.

« Elena, je crois que tu devrais aller te coucher. » dis-je avec un léger soupire. J’avais envie de dire tellement de chose dans cet instant mais ce n’était pas une bonne chose à faire. Je devais garder cela pour moi, au pire me montrer froid. Cela pouvait être dure pour elle, cela le serait sans aucun doute pour moi mais sur le long terme cela serait au bénéfice de la jeune femme. J’avais personnellement arrêté de penser à mon amour, à mon bonheur, je préférais me concentrer sur ce que je savais vraiment faire, être un bon frère. Je n’avais pas abandonnée seulement avec Elena, mais aussi avec Tatia. Ma grande tendresse envers la jeune femme n’était pas aussi fort que celui que j’avais pour la Miss Gilbert. Là encore, je la faisais souffrir inutilement. Bien que j’essayais de ne pas trop la faire souffrir, il y avait des moments où elle me manquait. Après tout, elle était mon amie. Je me sentais assez seul à ce niveau là.

Me levant, j’allais vers la fenêtre, observant pensivement la rue qui était si proche mais aussi si loin de moi. J’étais impatient de sortir d’ici bien que je ne savais pas encore ce que je souhaitais faire une fois la possibilité d’être dehors. Enfin si, j’avais des objectifs mais rien dans le court terme. « Comment vas-tu ? » finis-je par demander à la jeune femme. J’étais mine de rien inquiet de savoir Elena dans cet état et de ne rien pouvoir faire pour lui venir en aide. Etre dans un état pareille n’était jamais synonyme pour moi de bon état.
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MessageSujet: Re: ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation   ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation EmptyMer 18 Fév - 20:03



« je ne saurais dire si il est le temps de la conversation. »

Surexcitée, je ressens cependant cette boule au ventre qui me donne le vertige. Pourquoi ai-je l'impression d'être une gamine qui vient de faire le mur contre tout accord de ses parents ? Vraiment, je ne comprends pas... et appuyée contre le mur des toilettes, je pose le coude sur les chiottes pour faciliter la tenue - pas si franche - du téléphone contre mon oreille. Je ferme les yeux pour ne plus voir les murs bouger et, c'est là que je l'entends... " Elena, je crois que tu devrais aller te coucher. " Alors qu'un sourire tout con se dessine sur mes lèvres, l'autre de mes mains se plaque violemment sur ma bouche. J'ai envie de rire mais, je reste aussi silencieuse que possible, réalisant doucement que c'est bel et bien Elijah à l'autre bout du fil. " Comment vas-tu ? " " Comment je vais ? " dis-je d'un air concon et arrogant. " Tu me demandes vraiment comment je vais ? " Cette fois-ci, j'ai ouvert les yeux et levé une main au ciel - comme si la question était vraiment du genre idiote. " Je vais p-a-r-f-a-i-t-e-m-e-n-t bien figure toi. Je vais même plus que bien, je pète la forme ! " Je jette un coup d'oeil dégoûté au fond des chiottes et avale ma salive - comme pour garder mon mensonge pour moi. J'aurais dû tirer la chasse d'eau avant de m'affaler par terre comme une tomate moisie... Derrière la porte, des filles frappent à la porte. " Shuuuut. " murmure-je doucement, mettant un doigt devant ma bouche. " Je suis au téléphone avec Mr Parfait, revenez plus tard. " Puis les pas s'éloignent et se fondent avec le rythme de la musique qui continue de me donner mal au crâne. Qui a dit que les vampires étaient immunisés contre la migraine, hein ? Foutaises ! Enfin bref... " Encore là ? " Je me réinstalle confortablement - si on peut dire - en m'adossant contre le mur.  " Tu tombes bien, tu sais ? Je pensais justement à toi. Enfin, non... pas vraiment mais, un peu quand même. " Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. " En voyant Cindy partir avec ce type, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à... " Je me frotte le nez de façon pas très glamour et poursuit : " ...à tout ce qu'on aurai pu faire à leur place mais... puisque tu préfères ne plus me voir, je suppose que j'aurai dû rentrer dans un couvant au lieu de reprendre mes études. " J'ai un petit rire débile avant de secouer la tête à nouveau. " Tu sais combien de fois de me suis faite accoster ce soir ? ...moi non plus. " Je ris encore. " J'ai arrêté de compter. Et pourtant, je suis restée aussi sage qu'un image. Juré, craché. " J'ajoute le geste à la parole avant de soupirer. " Plus minable, tu meurs... Cindy m'avait pourtant dit de mettre toutes les chances de mon côté mais... " Je sens une vague nostalgique monter et me mets aussitôt à pleurer bêtement. " ...j'en suis incapable. Je n'y arrive pas. "

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MessageSujet: Re: ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation   ELEJAH - je ne saurais dire si il est le temps de la conversation EmptyDim 22 Fév - 20:43

Je me sentais ridicule avec ma question. Mais je ne voyais pas vraiment quoi faire d’autre. Je ne me sentais pas capable de raccrocher. Je savais que ce n’était pas la bonne chose à faire et je n’en avais de toute évidence pas le courage. Bien que je sentais la situation difficile, je réalisais peu à peu qu’Elena et moi n’avions jamais mis les choses au claire. Nous avions toujours rompu de manière particulièrement avec l’impossibilité de dire si cela était définitif ou non. Et d’une certaine manière cela empêchait d’avancer que cela soit mon cas ou bien celui d’Elena. Je ne savais plus grand chose de la vie d’Elena depuis un an mais mon instinct, ou bien mon orgueil voulait croire qu’elle était toujours aussi perdu que moi.

Je sentais la jeune femme assez amère dans ce qu’elle me disait. Cela ne me faisait que confirmer ce que je pensais bien qu’elle semblait essayer de démontrer un certain détachement. Cela ne semblait pourtant pas être une réussite. Faisant quelque pas dans ma chambre, je regardais autour de moi. Ma solitude était flagrante et elle me pesait souvent. Pour autant, je me montrais têtu. Je continuais à me dire que je n’étais pas fait pour vivre quelque chose de paisible, pour être en couple. Non, j’étais fais pour être un frère. Je me débrouillais bien à cela. Et je finissais pas me conforter dans l’idée que je devais me contenter de faire les choses pour lesquelles je suis doué.

Dans ma chambre, je restais silencieux face aux paroles de la jeune femme. Je ne savais pas quoi lui dire. Comment pouvais-je lui dire quelque chose alors que je n’étais même pas certain de ce que je voulais ? Cependant, j’avais une certitude qui était qu’il n’était pas une bonne chose que cette discussion se fasse par téléphone. Je n’avais jamais beaucoup aimé cet outil. Je sais que je suis irrésistible avec, mais je n’aime pas le téléphone. M’appuyant contre le mur de ma chambre, je me laissais glisser au sol, appuyant ma tête contre la paroi de l’immeuble, le regard dirigé vers le plafond. Plusieurs minutes de silence s’écoulèrent. Je me sentais horrible de ne pouvoir réconforter Elena. Elle n’allait pas bien et j’étais trop loin pour faire quoi que ce soit.

« Elena… Je suis désolé. » Je me sentais incroyablement con avec ma phrase, véritablement. « Je suis désolé que tu te sentes aussi mal. J’aimerais pouvoir faire quelque chose. » Je me retenais de lui dire les paroles qui me tenaient à cœur. Je me retenais de lui dire qu’elle me manquait incroyablement, que chaque jour me semblait fade. Cependant, je m’étais promis une chose et je comptais bien m’y tenir. « Il faut que tu avances. Profite de tes années universitaires. » Cela m’énervait de ne pas réussir à trouver les mots que je souhaitais pour exprimer ce que je souhaitais. Insatisfait de mes paroles, je préférais laisser échapper un soupire et ne plus rien dire. Je n’aimais pas cet état.
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