Je viens aux nouvelles ♣ June [HOT]

Je viens aux nouvelles

Après cette fameuse nuit dans la forêt, quand nous étions rentrés avec pour mon père la jambe en sang, et moi dans les bras de d'un de mes frères, ma mère nous avait passé un sale savon. Si bien qu'on avait rien trouvé à répondre, elle s'était encore une fois occupé de nos divers blessures. Cinq points de suture pour mon père et moi, une jambe cassé, avec une rotule de déplacé. Quelle joie ! Quand elle eut replacé la rotule, j'avais eu la même sensation que quand l'originel m'avait broyé la jambe. Faut dire qu'elle n'y était pas allée non de main morte, s'était sa façon de dire : fallait faire attention jeune fille ! Le lendemain, j'avais été dans l'obligation de tous raconter pour Max, bien sûr, je n'avais rien dis sur notre sorte de relation simplement que c'était un ami et qu'il n'avait tué personne d'autre que celle qui avait activé son gêne, amis bon s'était pas suffisant pour mes frères. Encore une fois, je me fis lynchée, mais bien vite pardonné. Ils n'avaient rien dit de plus concernant le cas Walker si ce n'est qu'il n'avait pas intérêt à me toucher. Aarön avait même ajouté qu'il se chargerait personnellement de son cas, et puisque j'étais en béquille, je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher. Max ne les dérangeait pas plus que ça au final, bien évidemment Lukas avait eu plus de mal à digérer cette histoire, mais je lui laisserai le temps.
On m'avait mise dans la chambre des grands blessés, soit la chambre du bas, celle ou Lukas avait passé une bonne partie récemment. Ce jour là, aucun Carter ne traînait dans la maison autre que moi. Les cheveux noués en un vulgaire, un tee-shirt appartenant à Logan sur le dos, et un large short puisque le plâtre ne me permettait pas de mettre de jean, j'étais au sommet de la classe !Assise dans la canapé, je regardais tout un tas de programme plus débile les uns que les autres. En même temps, à moitié shooté par les anti douleur, je n'allais pas regarder des émissions culturels comme les reportages animalier, quand j'entendis quelqu'un sonner. Soupirant, je m'armai de mes béquilles et sautillante jusqu'à la porte d'entrée, jonglant entre les clefs, les béquilles et la poignet, je finis par réussir à l'ouvrir. Et là surprise, max se tenait devant moi les mains dans les poches. En proie d'une subite gêne, je me mis à bafouiller « Bah.. heu tu fais quoi là... Tu aurais pu prévenir ! Hein... » En même temps, comment ne pas être gênée, quand on ouvre la porte à celui qu'on aime dans un état pareil ? « Je t'en prie entre. » Ouvrant un peu plus la porte, je repris la direction du canapé, m'y installant de nouveau. « Tu veux boire quelque chose ? » Je croisais intérieurement les dois pour qu'il dise non, vraiment, je n'avais pas envie de lutter pour aller jusqu'à la cuisine. « Sinon, tu vas bien ? »

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Il m'avait demandé si j'étais seule, mais je n'avais rien répondu, bien sûr que j'étais seule, sinon jamais ils ne m'auraient laissé aller ouvrir la porte, quoi que juste pour me voir galérer avec mes béquilles l'un des frangins aurait pu feindre de ne rien entendre. Quoi qu'il en soit, Max s'assoit à mes côtés affirmant qu'il ne veut rien à boire, et qu'il va bien. J'étais soulagée qu'il ait entièrement récupéré, une balle en argent devait faire sacrément mal, et elle avais dû très bien viser pour qu'il reprenne sa forme humaine aussi rapidement. Il me retourne la question, je rigole doucement quelle question idiote quand on y repense « Hormis le fait que ma jambe me gratte horriblement à cause du plâtre, que sans les médicaments, je souffre le martyre et que je suis condamnée à avancer en béquille pour les prochains mois. Je vais relativement bien. » j'avais bien évidemment écarté le fait que ma mère m'avait replacé la rotule sans rien pour empêcher la douleur, que j'avais pris un sacré savon et que la gifle que mon père m'avait mise cette nuit là avait bien failli me déboîter la mâchoire. Après tous, il n'avait pas besoin de le savoir. Il me regarde me remerciant d'avoir envoyer mes frères à son secours, puis rigolant il me demande s'ils veulent te séquestrer. « Mon père a donné l'ordre, je n'ai fais que supplier... Pour ce qui est de la séquestration... Aarön a dit qu'il trouvait dommage qu'une fois mort, les loups reprennent forme humaine car tu aurais fais un très beau tapis dans sa chambre. » Je me mets à rigoler, l'humour de chasseur s'était toujours assez spéciale à entendre. Je reprends mon sérieux avant d'ajouter « Ça me fait rire mais toi ça doit pas trop t'amuser hein ... » Ils avaient quand même plutôt bien pris le fait que je sois amie avec un loup, étrangement, je m'attendais à plus de remontrance que ça. Peut-être qu'ils avaient pitié d'une infirme. « Lukas n'a pas encore parlé à ton sujet. C'est sûrement ce qui m'inquiète le plus. Aarôn balance un tas de connerie, mais c'est pour détendre l'atmosphère. Ma mère les tient plus ou moins en laisse, désolé pour l'image mais c'est ça. Ils sont plus concentré sur Kol qui m'a pété la jambe, que toi qui a tenté de les bouffer avant que la vampire ne tire une première fois. » Le silence de Lukas était dure à digérer, il ne parlait jamais ce qui s'était passé. Posant ma jambe plâtrer sur la table basse, je poussais un soupire. On était dans de beau draps tout les deux. « Logan dit que ça pourrait être pire, Kol aurait pu casser mon corps tout entier, il s'est simplement concentrer sur ma jambe. Je dois pouvoir m'estimer chanceuse dans toute cette histoire. » Chanceuse, s'était tout aussi difficile à admettre, quelle chance on avait quand on arrive à blesser deux des personnes qu'on aime juste par simple bêtise. Baissant les yeux honteuse, et tournant dans tous les sens le bas de mon tee-shirt. Je finis par dire péniblement « Je suis désolée de t'avoir embarqué dans toute cette histoire. »

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Je me me sentais mal vis à vis de tous le monde, ma famille pour leur avoir menti au sujet de Max, Max pour l'avoir embarqué dans toute cette histoire. Il fallait regarder les choses en face, si j'avais été une fille normale, jamais tous ceci serait arrivé. J'aurais pu avoir un relation même amicale avec lui sans que mes frères le regarde autrement qu'un humain tournant autour de sa petite sœur. Maxwell se sentait tout aussi coupable que moi, et à mes yeux il n'avait rien fait de mal si ce n'est être loup. Mais pouvais-je vraiment lui en vouloir pour ça ? J'avais, quant à moi, fini par m'y habituer, mais je ne pouvais en aucun forcer mes proches à l'accepter. « Tu n'es pas responsable de ma jambe. Je n'aurais peut-être pas dû intervenir... » Après tous, si je ne l'avais pas dégager de la vampire, jamais Kol ne s'en serait pris à moi, du moins je l'osais espéré. Mais voilà, un Carter sa monte toujours sur ses grands chevaux et sa intervient sans penser aux conséquences. Max changeant de sujet en me demandant s'il pouvait voir ma chambre. Me mordant la lèvre inférieur, je finis par accepter. Je me laisse porter avant de reprendre. « C'est une chambre de fille hein... » Il monta les escaliers et je lui indiquai « La porte à droite au fond du couloir. » Rentrant dans ma chambre que je n'avais pas vu depuis plusieurs jours, je me sentais bien, mais un peu bizarre, je n'avais pas pour habitude de montrer ma chambre. Bon Alex, Wayne et Jess s'étaient une autre histoire, amis d'enfances, je passais mon temps avec eux ! « Voilà ! Fais pas attention aux photos... » j'aimais bien prendre des photos, ça immortalisé tous, le pan de mur où se situer mon bureau en était recouvert. Les Blackwood et moi enfant, les des photos de famille, des souvenirs. « Je suis née à Mystic Falls, mais on a beaucoup bougé. On est revenu il y a quelques années. Maintenant qu'on est tous grands, c'est difficile de nous déloger. Parfois, mon père part, et on reste avec ma mère. Mais depuis l'accident de Lukas, il n'a pas bougé. » Max m'avait posé sur mon lit et je me laissais tomber en arrière. « Bon alors, à ma droite, c'est mon placard avec tout mes vêtements, et accessoirement des armes. Très féminin, je sais ! Là il y a mon bureau, mon lit, et la porte derrière c'est ma salle de bain. Car tu comprends, une fille trois garçons, c'était pas possible le matin pour être à l'heure... » Et contrairement à ce qu'on pouvait penser, mes frères étaient beaucoup plus long que moi pour se préparer. « Mais avec ma jambe, ils m'ont mis en bas, c'est pour ça que c'est un peu vide... »

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Je laissais Max regarder un peu partout dans ma chambre, ça ne me dérangeait pas le moins du monde, après tous, je n'avais rien à cacher. Il ria du fait que je pouvais l'attaquer à tout moment, quoi qu'au vu de l'état de ma jambe, je ne risquais pas de faire grand chose « Hey, tu sais pas toi, mais un coup de béquille ça fait super mal ! » Je mêlais mon rire au sien, avant qu'il ne vienne s'allonger à mes côtés. Il vint alors à parler de ses parents qui ne cautionnaient pas le fait que Max vienne me voir, d'ailleurs, il ne leur avait rien dire. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir mal. Jamais je n'aurais imaginé que la situation un peu particulière de ma famille puisse un jour gêner mes relations avec les autres, bien sûr, j'avais menti un bon nombre de fois à ce sujet. Les cicatrices de mes frères, les bleus que je pouvais avoir après les sessions d’entraînement. Alors oui, mentir n'était peut-être une bonne chose, mais dans mon cas, j'aurais tellement préféré que les parents de Max ne sache rien au sujet des Carter. « Je sais pas si s'est rassurant ou non, mais tu peux leur dire qu'on ne te fera rien, tant que tu ne feras rien. Qu'en plus de ça on est trop occupé en ce moment pour s'occuper d'un loup prenant le soin de ne pas sortir les soirs de pleine lune. » Il était vrai qu'ils allaient garder un œil sur Max, mais sincèrement, il valait mieux s'occuper de ceux qui rôdent le soir, plutôt que ceux qui font attention. C'était le code, et on mettait un point d'honneur à le respecter. Fixant le plafond, je ne savais plus trop quoi dire ni faire, avant de repenser qu'il avait parlé encore une fois de ma famille. « Non, je suis toute seule pour un moment, ma mère est de garde à l’hôpital, Lukas en cours, Logan aussi, et Aarön, il doit bien flâner quelque part à Mystic Falls dans un bar ou autre. Quant à mon père, il ne revient pas avant demain. » Max avait eu de la chance que je sois seule, tout bonnement car on ne voulait pas ébruiter l'accident, Mystic Falls était une ville où tous se sait très vite donc on limitait les visites. De plus, même si max n'était pas dans le collimateur des mâles Carter, ils ne l'apprécient pas spécialement. Ma main gauche vint attraper la main droite de Max, je en savais pas trop pourquoi j'agissais envie, simple signe pour rassurer ou envie de tendresse, peut-être les deux, mon cerveau n'arrivait à trouver de raison. « Je comprends tes parents. Je crois que j'aurais réagi pareil à leur place. T'es leur fils, et ils me voient comme un danger. Mais j'en suis pas un, je ne veux pas te nuire, et encore moins te faire du mal. » Simple vérité, je ne pouvais me résigner à blesser Max volontairement, bien évidement je l'avais plus ou moins attaquer ce soir là dans la forêt, mais c'était dans l'unique but de le protéger. L'originel devait me savoir inoffensive contre sa rousse, mais Max, en une morsure il mettait sa vie en danger. « Même si nos parents sont contre, je peux pas me résigner à faire une croix sur toi.»

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Je sentais son pouce caresser le dos de ma main, et cette sensation était apaisante. J'avais peur de mettre trop de temps à réfléchir, qu'il finisse par se lasser et passer à autre chose. Je savais que tous ce que je lui demandais ce n'était pas évident à vivre, même s'il s'agissait que de temps. Je ne voulais pas que Max pense que je le fasse tourner en bourrique ou quoi que ce soit de semblable. Je devais juste réfléchir. Pourtant prendre une décision me faisait toujours autant peur, j'avais peur de me tromper, de perdre ce que je ne voulais pas perdre. Max n'avait pas envie non plus de tous lâcher simplement parce que nos parents jugeaient que c'était mieux ainsi, et lorsqu'il s'exprima sur le fait qu'il s'était beaucoup attachée à moi, mon cœur loupa un battement. Enfin, il ajouta qu'il était content que sa lycanthropie n'avait pas affecté notre relation. Pourtant, pendant un temps, elle avait été compromise. Cela avait bousculé tout ce que je savais depuis toute petite. Il était différent. Découvrir que Wayne en était un avait aussi permis de me faire avaler la pilule, j'en voulais à ses parents de s'être comportés ainsi, par conséquent, je ne me voyais pas agir pareil qu'eux. Je détache mes yeux du plafond et Max me regarde déjà, sourie un peu gênée du fait qu'il me regardait déjà et que je ne l'avais pas sentie mais aussi parce qu'il venait de dire. « Je pensais t'en vouloir. En faite, ce soir là en rentrant c'était … bizarre. D'un côté, je t'en voulais mais simplement parce que ça t'étais tombé dessus. Je veux dire que. Pourquoi il fallait que ce soit toi et pas un autre. Quand j'ai su pour Wayne. J'ai dû me résigner, ça faisait partie de mon quotidien. » Un jour ou l'autre, j'aurais bien du commencer à me poser des questions sur l'utilité d'être chasseur. Je finissais par me dire qu'on ne valait peut-être pas mieux qu'eux, puisque nous aussi on tuait. Chassant rapidement cette idée de mon esprit, je revenais à notre discussion. « Parfois, certaines choses arrivent si vite qu'on ne sait si elles sont bonnes ou mauvaises. C'est trop soudain pour que notre esprit puisse tout assimiler aussi vite. Puis au bout d'un moment on finit par se rendre que ces choses là sont bonnes pour nous... Toi tu fais partie de ces choses là... Je veux pas tout foutre en l'air avec toi parce qu'on m'a dit que je devais être une chasseuse. » J'avais vraiment du mal à parler, me mettre à nue comme ça. Je parlais rarement de moi de ce que je pouvais ressentir peut-être parce qu'on ne me demandais jamais ce que je pensais. « Je suis pas douée avec les mots, c'est souvent maladroit mais, c'est vraiment ce que je pense. T'es quelqu'un de bien, et c'est tellement bien de t'avoir dans sa vie qu'on devient vite accro.»

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Il était sans doute trop gentil, je n'arrivais pas à comprendre comment il pouvait m'accepter moi et ma famille, avec tout nos défauts, comment il faisait pour accepter de mettre sa vie en danger rien que pour mes beaux yeux. Je pivote son mon côté gauche, et j'écoute attentivement Max. Tous ce qu'il pouvait dire me toucher droit au cœur. Et lorsqu'il approche son visage pour embrasser ma joue, je ne peux m'empêcher de rougir. Il me dit que je suis quelqu'un de bien, pourtant je reste persuadé que je ne suis pas si bonne pour lui que ça. Après tous, il met sa vie en danger inutilement. Il avoue que lui aussi aurait aimé que tous soit plus simple, il laisse sa phrase en suspend. Je soupire. « Peut-être que c'est nous qui compliquons tous.. » Après tous, on avait qu'à s’opposer clairement aux choix que nos parents faisaient pour nous. Bon d'un certain sens on s'opposer à eux, puisque Max était venu et que je l'avais laissé rentrer. Nos parents en aucun cas n'aurait cautionné ça, les siens en premier. Je lâche sa main pour encadrer mon visage de mes petites mains. « J'en ai marre de parler... » Alors, je finis par l'embrasser délibérément la première fois depuis cet après-midi chez lui, une de mes mains glisse dans ses cheveux, et je finis par me détacher non pas sans peine. « J'ai envie de passer des heures et des heures avec toi, j'ai pas envie de me soucier de ce qui se passe autour. Parce qu'avec toi, Max, je me sens libre et sans contrainte. » Je veux pas parler d'amour pas tous de suite, d'ailleurs c'est quoi aimer ? Un simple verbe qu'on balance trop vite de nos jours. La vérité était que, je me sentais bien avec Max, je n'avais jamais rien ressenti de tel pour quelqu'un même pas pour Wayne, s'était différent. « Si nos parents nous voyaient, je crois qu'on serait tout les deux morts. » En y pensant, je me mets à rire toute seule. « Mais, ils sont pas là alors, on s'en fou ! »

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« Si je m'attendais à ça ... » Quand Max eut prononcé cette phrase, je ne pus m’empêcher de sourire, moi même je ne m'attendais pas à agir ainsi, je n'avais rien calculé, c'était juste venu comme ça, j'avais simplement envie. Il sourit bêtement, mais je trouve ça tellement craquant... Il pense comme moi en disant qu'on vivait notre vie comme bon nous semblait. Puis avant que je ne réponde quoi que ce soit, il embrasse à son tour, en quittant mes lèvres, il vient dire qu'il avait plus à craindre que moi dans toute cette histoire, puisque j'avais quatre hommes derrière moi. Je sourie, amusée par la situation. « C'est parce que tu ne connais pas encore ma mère... Elle est pire qu'eux ! » Je dis ça en rigolant, mais j'en pense pas moins, elle avait beau ne pas chasser quiconque toucher l'un de ses enfants avaient à faire à elle. Quand Aarön avait ramené sa première copine, j'ai bien cru qu'elle lui faisait un interrogatoire de police au vue de toutes les questions que ma mère lui posait. Il finit par parler de Wayne, dans l'histoire qu'est ce qu'il devenait. Je soupir,e et je viens faire glisser mes doigts le long de son avant bras. « Wayne... Wayne … Wayne... Il a beaucoup de chose à régler. Quoi qu'il advienne, il restera mon ami et je foncerais dans le tas tête baissée s'il venait à avoir des ennuies... mais même si nous avions été proche pendant longtemps, il y a eu ce moment de rupture quand il est parti. J'ai attendu, je me suis inquiétée sans jamais le voir revenir, et quand il est réapparu, je l'ai su parce que j'étais avec Alex, il n'a de toute évidence pas de temps pour moi. » Je soupire encore une fois avant de reprendre, un triste sourire sur les lèvres. « Mais, je ne te choisis pas pour le remplacer, et je te l'ai déjà dis. Je devais faire un choix et mon choix c'est toi. Ça n'a pas été facile, mais j'ai fini par me dire que si j'avais craquer pour toi, c'est que je ne devais pas l'aimer comme je pensais l'aimer, sinon jamais tu n'aurais pris une place aussi importante. » C'était allé vite, peut-être trop vite, mais merde on a qu'une vie. Je ne pouvais pas passer le plus claire de mon temps à me morfondre sur ma vie sentimentale déplorable. J'avais décidé de tout prendre en main, et j'avais choisi Max. Advienne que pourra ! «  J'en ai marre de te demander du temps, j'en ai marre de réfléchir, j'en ai marre de me torturer l'esprit.  »Je décide de l'embrasser encore une fois, parce qu'encore une fois j'en avais assez de parler, puis j'en crevais d'envie.

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Il avait bien raison d'avoir peur de ma mère, enfin c'était une femme gentille et aimante, peut-être un peu trop protectrice envers ses petits, une tigresse, vraiment. Elle voyait toujours d'un mauvais œil nos relations avec le sexe opposé, aussi bien qu'elle détestait nous voir partir le soir ans jamais savoir dans quel état nous allions revenir. Quoi qu'il en soit, avant que je ne l'embrasse encore une fois, il disait espérer que je ne regrette pas mon choix, mais comment pouvais-je regretter un tel choix. Max était tout bonnement positif, bon ça amené quelques conflits avec nos familles, mais ça je les aurais quand même eut avec Wayne, puis c'était juste infiniment ridicule à côté de tous ce qu'il m'apportait de foncièrement bon. Il fait glisser ses doigts sur ma hache, et au contact je ne peux réprimer un frisson, il ajoute qu'on devait profiter tant qu'on pouvait il se rapproche de mon visage affirmant qu'il pouvait devenir accro à mes lèvres. C'était une bonne addiction à mon goût, au moins ça nous convenait à tous les deux ! Il s'écarte un peu souris et vient à juger ma tenue la qualifiant de « sexy », je tire un peu sur le short, et je me sens rougir, je tape son torse en rigolant avant de rétorquer. « Je ne m'attendais pas à avoir de la visite... Puis tu préfères short ou le bas de jogging trop large hein?Moi j'ai fais mon choix ! » En même temps je n'avais pas d'autre choix, le tee shirt de Logan, qu'il m'avait gentiment prêter et que vu que c'était celui des Red Hot, je n'avais pas le droit de le salir. Il était beaucoup trop grand pour moi, mais j'adorais lui piquer. Il râlais tous le temps quand je lui prenais sans lui dire, mais là il n'avait pu me le refuser! Je mets une mains sur ma hanche, tente un regard charmeur avant de reprendre « Puis, je trouve que la plâtre ça accessoirise bien la tenu, le blanc casse avec le noir du tee-shirt tu ne trouves pas ? »

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On rigola encore quelques instants sur ma tenue, puis il vient à se questionner sur ce qui allait se passer quand il rencontrait ma famille. Je me laisse aller sur le dos, et tout en attrapant sa main, je viens mêler mes doigts aux siens. « Je sais pas trop... Je suis la première fille ça sera sans aucun doute différent que pour mes frères. Ils te sortiront le refrain sur le fait que tu n'as pas intérêt à me faire de mal, sinon tu es mort, ou toutes ses choses du même genre. Je vois bien ma mère organiser se repas bien gênant avec plein de trucs à manger pour qu'ils aient bien le temps de t'ensevelir de questions. Je serais pas choquée non plus si l'un de mes frères te prend à part pour une quelconque raison et tenter de te dissuader de rester avec moi. » Ah, les grands-frères quand ils s'y mettaient une véritable horreur, c'était même gênant, Logan était plus compréhensif, Lukas taquin et Aarön le plus radical à ce sujet, malheur à celui qui osait s'approcher de trop près de sa petite sœur. « … Mais, je fais pareil avec leurs copines alors bon... J'en ai même fait fuir... » Je ne leur rendais que l'appareil après tous. « Je les aime pas leurs copines, elles sont là, en train de glousser comme des gamines de huit ans. "Ahw mais dis-moi c'est que t'es musclé" » J'avais pris une voix de jeune fille totalement niaise, puis à la fin de la phrase j'avais tiré la langue. Aarön avait un don tout particulier pour attirer les potiche sous notre toit, mais aucune ne restait bien longtemps. « Non mais ! Je te jure, elle bave devant eux comme des morceaux de viande, elles font les mignonnes devant la famille mais derrière hein... » Je n'osais même pas imaginer, cette image me répugnait. Lançant une bruit de dégoût à la fin de ma phrase j'avais de nouveau tourné en direction de Max, plaquant une main sur son torse. « Moi, je suis pas comme ça, je reste naturelle, elles ce sont pot de font de teint voir pot de peinture. Je t'assure, si je les fais fuir c'est vraiment parce que je les aime pas et qu'elles ne sont pas faites pour mes frères ! Ils méritent mille fois mieux que ces potiches qui ont peur de leur propre ombre ! » En faite, j'étais loin d'être objectif, je pense que je ne trouverai aucune fille assez à mon goût pour mes frères comme eux ne trouveront jamais une garçon à leur goût pour moi. « Puis j'insiste sur le fait, qu'elles s'extasient trop sur leurs muscles "Mais euh tu crois que tu peux faire des pompes avec moi sur le dos ?" » Pour citer cette phrase que j'avais mainte fois entendu à mon plus grand regret, j'avais repris cette voix de gamine et j'enroulais une mèche de cheveux autour de mon index. « Elles sont désespérantes ! » Soupirante, et pour me consoler, d'avoir parlé de ces petites potiches, j'avais décidé de l'embrasser encore et toujours. D'un certains côté j'étais contente que Max ne soit pas ce genre de garçon à aimer ces filles. Toujours coller à ses lèvres, ma main droite avait repris place contre son torse avant de remonter dans ses cheveux.

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Je me sens attiré vers lui, il glisse sa main sou mon tee shirt et au contacte de sa peau contre ma peau je ne peux m'empêcher de frissonner, tout près de mes lèvres il vient dire qu'il savait que je n'étais pas comme toutes ses filles que mes frères avaient pu fréquenter. Il se met à rire en disant que lui aussi pouvait faire des pompes avec moi sur le dos et en plus de ça avec une seulement main, je rigole un peu et je viens claquer un rapide bisou contre ses lèvres. « Ouais, mais toi tu triches ! » C'était vrai après tous, c'était sa condition de loup qui lui permettait d'être aussi fort. Puis il se met à parler de ses parents, comment il réagirait en me voyant, son père à l'air tellement plus gentil que sa mère... D'ailleurs, je suis pas vraiment peureuse, mais je pas suis pas pressée de la revoir ! « Ils sont pas encore obligés de savoir... » Il vient à s'approcher de moi, embrassant mon cou ce qui une nouvelle fois me fait frissonner, puis il se dirige vers mes lèvres. Je me laisse faire, je repense à sa main sur ma hanche et je trouve sa décidément pas juste qu'il soit le seul à profiter, alors je décide de moi aussi de passer une main dans son dos, puis à défaut de pouvoir trop bouger avec ma jambe, je l'attire vers moi, ma deuxième main va rejoindre la première sous son tee shirt. Ça me fait toujours un peu bizarre de sentir sa peau aussi chaude, en même temps je devais m'y attendre avec loup ! Mes mains glissent le long de son dos, remontent. Mes doigts dessinent des choses qui n'ont pas de sens, puis je finis par lâcher ses lèvres, j'embrasse son cou, sa mâchoire, un peu tout son visage, puis je reviens sur les lèvres. Je sens mon pouls s'accélérer, je sens aussi mes joues un peu rougir, à bout de souffle je lâche ses lèvres mais je garde mon visage tous prêt du sien. « Tant qu'on ne leur dit rien, on n'aura pas affronté ces dîners en famille. » ça ne me dérangeait pas de mentir à ma famille, puis c'était simplement leur cacher la vérité, ce n'était pas un vrai mensonge ! « Puis tu sais ce qu'on dit, vivons caché, vivons heureux ! »

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Il fait glisser sa main sur mon ventre et encore une fois je frissonne, il se met à embrasser mon cou avant de s'éloigner un peu, il me regarde, je me mords la lèvre inférieur quand il me dit que ma peau est douce, ça me fait aussi un peu rougir. Je sourie, certainement un peu bêtement. Je fais passer mes mains de son dos à son ventre avant de rigoler. « Je peux te dire la même chose, je suis étonnée je pensais qu'un loup aurait plus de poils que ça ! » Je me moque de lui, après tous c’est lui qui avait commencé en parlant de ma tenue. Ça ne m'avait pas vexé, pas le moins du monde, ça m'avait même fait rire, Max était conscient que mon plâtre ne m'aidait pas à m'habiller correctement, les pantalons de fille sont une véritable horreur pour une handicapée comme moi. Il finit par dire, un sourire un brin niais sur les lèvres, qu'il aurait voulu que ma famille ne rentre jamais. Je tourne la tête pour regarder mon réveil, ça va on avait encore du temps devant nous. « Bah profite tant qu'ils ne sont pas là ! » Je retire mes mains de sous son tee-shirt, et j'attrape son col avant de le tirer vers moi pour recommencer à l'embrasser. S'il avait dit vite devenir accro, je serais moi aussi dans ce même cas. S'il profitait, je profitais et si je profitais, il profitait aussi, donc nous profitions et comme ça tout le monde est content, enfin surtout nous... Je fais remonter mes mains jusqu'à ses cheveux. Je finis par lâcher ses lèvres afin de pouvoir murmurer contre elle « Je crois que... Je suis amoureuse de toi...  »

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Je me sentais un peu bête d'avoir dit ces quelques mots, moi qui critiquait ceux qui les disent trop vite, mais j'avais sentie ce besoin un peu viscérale de lui dire, de mettre des mots sur une sensation, un sentiment. Il sourit à l'entente de mes derniers mots, et Max revint m'embrasser, tout contre ses lèvres je sourie aussi. J'appréciais cet instant d'insouciance que je n'avais pas connu depuis que j'avais passé cet après-midi chez lui, hélas, tout avait dû coupé court quand sa mère était arrivée, et j'avais fuit, un peu bêtement. Il vient à s'éloigner, dire qu'il est fou de moi, je me mords la lèvres inférieur quand il ajoute que tout est décuplé avec la condition de loup. « Ça veut que quand... Heum... T'es genre vraiment vraiment attiré par une fille c'est encore pire que les autres garçons de ton âge ? » Bon voilà le gros cliché des ado qui ne savent pas se contrôler, mais d'un certain point de vue... On était dirigé majoritairement par nos hormones à notre âge. D'ailleurs, je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais décidé de poser cette question. Je tourne la tête un peu gênée. « Non oublie, c'est con comme question... » Je crois que j'avais un don pour briser tout les instants un temps soit peu romantique ou sérieux, il fallait toujours que je dise quelque chose qui casse tous. « Mais ça fait quoi de ressentir tout en plus fort. Il y a jamais des fois où t'as juste envie d'exploser, ou faire des choses que t'aurais pas fait si t'avais été normal ? » Je me rend compte de ma connerie, je me mords l'intérieur de la joue avant de me corriger rapidement « Enfin, je veux pas dire que t'es anormal hein... 'Fin t'es différent. Oh mon Dieu je m'enfonce là hein. » Différent c'est ce qu'on dit au gamin qui mangent leurs crayons... Je le regarde, un peu gênée, je préfère ne rien ajouter, vu comment s'était partie je creusais ma propre tombe...

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