Sujet: Re: Let's have fun! (Aloysia & Daryl) [Terminé] Dim 31 Mar - 23:56
Let's play
Je lâchais Aloysia sur le coup lorsqu'elle m'avoua qu'elle m'aimait. Ma tête bourdonnait. J'avais l'impression que j'allais imploser. J'étais empli de tellement de sentiments contradictoires... Une fois relachée de mon emprise Aloysia alla s'enfermer dans la salle de bain, claquant la porte qui était fermée à clé. Essayant de l'ouvrir je me résignais. Il valait peut être mieux que je ne la vois pas après tout. Me laissant tomber contre la porte, j'y appuyais ma tête tout en écoutant ce qu'elle avait à me dire. Elle me racontait comment tout avait commencé. Pourtant je ne faisais que très peu attention à ce qu'elle me disait. J'étais coincé sur une seule de ses paroles: le fait qu'elle m'aimait. Jurant une nouvelle fois, je sortis une cigarette. Tant pis pour l'odeur dans son appartement, elle ferait avec. Elle me raconta qu'elle m'épargnerais toujours car elle m'aimait. Elle venait de répéter cela. Tapant sur le sol à côté de moi, je pris ma tête entre mes mains. Je ne savais pas quoi faire, je n'arrivais même plus à réfléchir.
Respirant doucement j'essayais de tout remettre en place dans ma tête. Elle m'avait sauvée la vie quelques fois, je devais le reconnaître, on s'était rapprochés, on avait couchés ensemble, on avait rigolé puis on s'était engueulés pour finalement revenir l'un vers l'autre. Et pui elle s'était transformée mais ne m'avait pas tuée. Remettant ma tête contre le mur, je tirais sur ma cigarette. Je ne pensais jamais me retrouver dans cette situation. Me relevant, je me mis à grogner. J'avais mal partout. J'avais l'impression de revivre ma formation à l'armée. M'appuyant contre la porte, je tapais dessus doucement
DARYL _ Sors de la Aloysia.
Puis je rajoutais, en soupirant
DARYL _ Je ne te ferais pas de mal.
Je savais que je venais de prendre une des plus importantes décisions de ma vie. J'allais surement le regretter mais l’imprévu faisait parti de la vie. Je venais de lancer les dés de mon avenir.
Me reculant, je me posais sur le canapé, la tête entre mes mains.
Elle était toujours dans la salle de bain, assise sur les toilettes, tremblant de froid et de peur, elle se mordillait les doigts, se rongeant les ongles. Elle avait fermé la porte à clé mais elle savait très bien que s’il l’avait voulu, il aurait pu la défoncer et l’attaquer. Aloysia n’était pas faite pour le combat au corps à corps. Le gifler, lui donner un coup de pied dans l’entre jambe, lui donner un coup de poing par surprise, le frapper à l’arrière de la tête, tout cela ne lui était possible que parce qu’elle le faisait par surprise, en combat loyal, elle n’avait aucune chance face à lui. Elle ne savait pas trop comment il réagirait en attendant la vérité sur ce qu’elle était, une fois qu’il aurait compris ce qu’elle était. Elle avait terminé de parler, elle ne savait pas trop quoi rajouter de plus, elle n’avait plus qu’à attendre maintenant. Et la réponse ne se fit pas attendre. Elle l’entendit s’appuyer sur la porte, au bruit, il avait posé son front contre cette dernière. « Sors de la Aloysia. Je ne te ferais pas de mal. » Elle l’avait entendu soupirer entre les deux phrases. Elle ne savait pas trop s’il était sérieux, ou si c’était un soupir indiquant qu’il avait pris la décision d’en finir avec elle. Il pouvait très bien lui avoir menti et l’attendre de l’autre côté de la porte avec une arme pour lui tirer dessus dès qu’elle ouvrirait la porte.
Elle hésita un moment puis décida d’ouvrir la porte. Elle retira le verrou, et posa son front contre la porte. Elle avait peur de ce qu’elle trouverait de l’autre côté de la porte. Après quelques secondes, elle entrouvrit la porte et passa la tête. Il n’était pas derrière la porte, il ne l’attendait pas non plus face à la porte l’arme à la main. Elle ouvrit alors la porte pour de bon et en sorti. Il était là, sur le canapé, la tête entre les mains. Elle l’avait beaucoup secoué en deux jours et il semblait être à bout désormais. Elle resta dans l’embrasure de la porte. Elle était mal à l’aise, cela se lisait sur son visage. Elle passait son temps à ouvrir et fermer son poing, ses pieds étaient vers l’en dedans. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait pas quoi dire, elle attendait, elle avait toujours peur et avait en même temps honte. Elle tremblait toujours autant de froid et de peur mais elle essayait de ne pas le montrer. L’appartement était réellement dans un sale état mais elle ne parvenait pas à lui en vouloir. N’importe qui aurait fait la même chose se serait déjà retrouvé à la porte. Après un moment à l’observer ainsi, elle se risqua à l’affronter.
Enfin affronter n’était pas le bon mot. En réalité, elle avait avancé doucement, hésitante, vers le canapé et sans rien dire, sans même faire de bruit s’était assise à côté de lui. Elle avait les genoux serrés et les mains posés sur ces derniers. Elle baissa la tête, ne parvenant pas à imaginer le regarder de nouveau. Elle attendait qu’il parle, qu’il bouge, qu’il fasse quelque chose, en priant du plus profond de son cœur qu’il ne lui saute pas au cou pour l’étrangler et en finir avec elle de ses propres mains, sans passer par une arme quelconque.
Aloysia s'était approchée de moi, doucement. Elle ne paraissait pas du tout sure d'elle. Je pouvais la comprendre. Je lui avais dis 100 fois que j'étais instable, que j'étais dangereux et vu ce qui venait de se passait, je ne pouvais pas la blâmer. Alors qu'elle s'asseyait à côté de moi, je posais ma tête en arrière contre le canapé. J'étais toujours fermé dans un silence profond. Je réfléchissais. Ou plutôt j'essayais de calmer mon cerveau pour essayer de trouver une idée claire dans ma tête. Je n'aurais jamais pensé il y a quelques jours me retrouver dans cette situation. Soudain je chopais un immense fou rire. Me levant, je me mis à tourner dans la pièce tout en rigolant. C'était purement mes nerfs qui me faisaient réagir comme cela. Puis soudain je m’arrêtais et retapais dans le mur. Si je continuais, j'allais définitivement me casser des os. Mais c'était fou le bien que ça pouvait me faire. Me tournant vers Aloysia, je lui dis tout en continuant à rigoler
DARYL _ Tu es un lycan. Et je ne l'ai même pas vu venir. Tu m'as bien eu.
Je continuais à tourner en rond, puis attrapais mon sac à dos à la recherche de ma flasque de whisky. Je me rendis vite compte que je n'avais plus d'alcool. Jetant mon sac à dos au loin, je reviens sur le canapé à côté d'Aloysia.
DARYL _ Regarde moi Aloysia! Regarde moi!
Attrapant son visage dans ma main, je le tournais vers moi.
DARYL _ Tu ne me laisse pas le choix tu sais ça? Tu m'a forcé à ressentir quelque chose. Tu m'as pris en otage avec ça.
Lui lâchant le visage, je repris ma place initiale, tête entre les mains. Elle avait tout fait, même inconsciemment, pour que je tombe totalement amoureux d'elle et maintenant j'étais coincé avec une louve.
DARYL _ Une louve et un chasseur. C'est digne d'un mauvais film pour ados.
Rigolant de nouveau, je me dis que j'étais foutus. Je ne pouvais pas la tuer mais je ne savais pas si je pourrais l'aimer. Pourtant j'en avais envie. Me tournant vers elle encore une fois, je lui dis d'une voix sèche
DARYL _ Je te laisse en vie pour l'instant car...
Je ne voulais pas finir ma phrase, je ne pouvais pas lui dire que je l'aimais moi aussi. Je ne voulais pas l'avouer.
DARYL _ Mais dés que tu blesse quelqu'un je serais la.
La menace était évidente.
DARYL _ Je sais pas toi mais moi, j'ai besoin de dormir pour digérer tout ça.
Me levant je partis vers sa chambre Après tout ce qu'elle m'avait fait vivre aujourd'hui j'avais bien le droit de dormir dans un vrai lit Lui faisant signe de me suivre, je m'allongeais de tout mon long sur le lit avant de lui faire à nouveau signe de m'allonger avec moi.
DARYL _ J'ai promis de te protéger mais promet moi que tu me cache pas encore un truc. Je suis arrivé à ma limite de tolérance la.
M'enfonçant un peu plus dans les oreillers, je m'endormis comme une masse en quelques secondes. Quelques heures après, la journée tirait à sa fin. Me levant doucement, j'enlevais le bras d'Aloysia qui était posé sur moi et quitta la chambre sans la reveiller. Attrapant mes affaires, je quittais l'appartement. Je n'étais pas sur de revenir un jour dans ce dernier. Ni même de revoir Aloysia après tout ce qui s'était passé. Le temps nous le dira.
Maintenant je devais me concentrer, la chasse m'attendait.
Accueil 
Elle était toujours dans la salle de bain, assise sur les toilettes, tremblant de froid et de peur, elle se mordillait les doigts, se rongeant les ongles. Elle avait fermé la porte à clé mais elle savait très bien que s’il l’avait voulu, il aurait pu la défoncer et l’attaquer. Aloysia n’était pas faite pour le combat au corps à corps. Le gifler, lui donner un coup de pied dans l’entre jambe, lui donner un coup de poing par surprise, le frapper à l’arrière de la tête, tout cela ne lui était possible que parce qu’elle le faisait par surprise, en combat loyal, elle n’avait aucune chance face à lui. Elle ne savait pas trop comment il réagirait en attendant la vérité sur ce qu’elle était, une fois qu’il aurait compris ce qu’elle était. Elle avait terminé de parler, elle ne savait pas trop quoi rajouter de plus, elle n’avait plus qu’à attendre maintenant. Et la réponse ne se fit pas attendre. Elle l’entendit s’appuyer sur la porte, au bruit, il avait posé son front contre cette dernière. « Sors de la Aloysia. Je ne te ferais pas de mal. » Elle l’avait entendu soupirer entre les deux phrases. Elle ne savait pas trop s’il était sérieux, ou si c’était un soupir indiquant qu’il avait pris la décision d’en finir avec elle. Il pouvait très bien lui avoir menti et l’attendre de l’autre côté de la porte avec une arme pour lui tirer dessus dès qu’elle ouvrirait la porte.