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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 24 Mai - 17:09
« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
J'imaginais pas ça dans ma vie, en réalité j'ai jamais été très loin dans le futur. Avant chaque jour se ressemblait, les journées se répétaient et j'avais pas besoin de me demander si demain serait un meilleur jour. J'avais déjà la réponse et c'était pas celle que les gens ont l’habitude d'entendre à la fin des contes de fée. Depuis le retour à la civilisation et notamment depuis que j'étais de retour dans cette ville, je voyais plus loin que le bout de mon nez. Je ne mettais jamais projeté dans le futur avec Andy, j'avais même pas envisagé l'idée de vivre avec lui, car pour moi ce n'était pas urgent et qu'on avait le temps – ensemble – d'y réfléchir et de prendre notre temps... Alors l'idée d'avoir un gamin je devais bien le reconnaître : cela ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Les choses allaient se précipiter, principalement pour lui plus que pour moi. Il allait devoir encaisser beaucoup et prendre des décisions. Je n'étais pas apte à lui dire ce qu'il devait faire avec cet enfant, ce n'était pas mon rôle de lui quoi faire, mais j'espérais vraiment qu'il ne laisserait pas Nillem aux services sociaux.
Je ne me voilais pas la face, l'adopter légalement était probablement impossible et tôt ou tard les services sociaux finiraient par débarquer pour réclamer l'enfant, ou son ancienne famille peut-être. C'était impossible de prévoir la suite des événements. Il était évident que sa décision allait changer mon quotidien, le sien et celui de cet enfant. Après tout j'avais jamais clairement établit que j'étais une personne mature et intelligente, non je suis une gamine qui adore passer ses soirées à faire des conneries et j'ai toutes mes erreurs de jeunesse à rattraper. A une époque je tenais une liste avec ce que je voudrais faire si je n'étais plus aveugle, je ne me souvenais pas y avoir écrit que je voulais hériter d'un enfant de cinq ans... Je n'avais jamais écrit ça, mais je ne l'avais jamais envisagé, la vie réservait des surprises et je préférais croire que le pire était derrière – pour moi comme pour lui – et que maintenant il fallait avancer. J'avais depuis longtemps oublié cette liste et je n'en n'avais plus besoin, je trouvais mon bonheur ailleurs et si mon avenir était de m'occuper d'un enfant avec Andy même si ce dernier n'était pas de mon sang... Je n'allais pas mourir, au moins je servirais à quelqu'un et je ferais un heureux, sauf si le gosse m'encadrait pas, ça serait plus compliqué d'un coup... J'avais envie de lui demander ce qu'il imaginait pour nous. Après tout, ce n'est parce que je ne projetais qu'il faisait la même chose...
C'était tôt et il ne sera jamais son fils... C'était frustrant de l'entendre à haute voix. J'étais partie dans mes délires, sans jamais me rappeler que oui : Nillem pourrait partir et vouloir retrouver sa famille d'origine. Ne pas avoir ou avoir un enfant... C'était terrible de me dire que je ne serais jamais maman, mais je n'avais jamais envisagé le contraire pour être franche. Avant Andy, j'étais vierge et une célibataire endurcit de force. Donc envisager d'avoir un enfant n'était pas dans mes projets et je crois que si j'avais voulu avoir un enfant, cela serait venu avec le temps... J'en sais rien, cette journée fait remonter des questions délicates, des questions que je ne voulais pas aborder. J'étais heureuse de cette relation, sans prises de tête et sans conflits. Je n'ai jamais eu de conflit majeur avec Andy et je ne pensais pas que ça arriverait... Un enfant est forcément source de tension, de discutions d'autres sujets que j'évitais généralement. Alors qu'il laissa sa phrase en suspend, à mon tour je m'étais décollé de lui pour me déplacer latéralement et m'adosser dans le canapé.« Et tu as peur de ne pas réussir à t'occuper de lui ? Que les choses changent entre nous ? » C'était des questions dont j'avais déjà les réponses, ou au moins une vague idée. « Nous ne sommes pas à plus tard. On sait pas ce qui va se passer après. J'aimerais te dire que je m'en fiche de pas avoir d'enfant, mais j'en sais rien car j'ai jamais eu l'illumination qui m'a fait réfléchir à ça. Mais c'est sympa si plus tard tu voulais m'en donner un, au moins cette relation à du sens, ça me touche. » J'essayais de mettre de l'ironie, du jeu théâtrale ou même de la non-prise de tête mais... C'était difficile de rire de ça, mais j'arrivais à prendre les choses du bon côté et a ne pas me prendre la tête plus que cela n'était nécessaire.
Je fermais les yeux un instant, installé de mon canapé avec mon petit-ami à mes côtés et avec un gamin que je connaissais pas à l'étage supérieur... Je trouvais la scène plutôt comique, je l'imaginais dans ma tête. Rouvrant les yeux. « Il ne sera jamais ton fils de sang. Même si je comprends ce que tu veux dire, personne ne pourra jamais remplacer ses parents. » J'avais eu un temps de réflexion et je répondrais dans le désordre à ce qu'il évoquait, mais c'était mieux que rien. Détournant la tête vers lui. « Un jour, toi et moi on fera un truc comme tout le monde. »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 24 Mai - 19:58
He's gone
Je sais ce que ça fait d'être mis de côté, je sais que cette position ne m'a jamais dérangé parce que j'ai vite compris que Lisbeth et Sayanel avaient besoin d'un autre suivi que moi. Ma mère a beaucoup fait pour que justement je ne me sente pas trop de côté mais dans les faits... C'est débile car j'ai tout un tas de troubles du comportement et justement j'aurais dû être le centre de l'intérêt mais j'ai toujours voulu être presque comme les autres. J'avais énormément de choses qui m'étaient interdites mais j'ai été assez mature à ce niveau pour dire que non je ne pouvais pas boire du coca et que les bonbons étaient proscris après une certaine heure même les jours de fête. J'ai compris que c'était pour ma santé alors que à côté j'avais une sœur très vite en rébellion et un grand frère brillant mais en conflit avec sa petite sœur. Alors je ne posais pas de problème et non ça ne me dérangeait pas tant que ça. Ceci dit, je sais que beaucoup ne supporte pas être vu comme la cinquième roue du carrosse moi je préfère me dire que je suis toujours là en cas de besoin et de crevaison. Je me doute que si je réussi à garder Nillem assez longtemps pour songer avoir un enfant avec Hope, je ne veux pas qu'il se sente différent, moins aimé car nous ne partageons aucun sang. Je sais que la naissance d'un petit frère ou d'une petite sœur est de base difficile à digérer alors quand le bébé n'a rien de génétique avec toi.
J'ai peur de beaucoup de choses, je dois même me prendre la tête pour des conneries, peut-être que je ne devrais même pas penser à ça, que c'est idiot et que je ne devrais pas m'inquiéter mais j'ai besoin de voir lien car je trouve cela rassurant et que j'ai constamment besoin d'être rassuré, je ne suis pas d'un naturel confiant car j'étais sous trop en marge des autres pour ça et que l'intelligence fait horriblement peur. Je me sens clairement pas à la hauteur l'éducation d'un enfant ne se fait pas grâce à un QI super élever. « Je veux pas te faire flipper en parlant d'enfant hein, c'est que ça me semblait un futur logique... » C'est sincère, je me vois pas en père mais je pense que dans quelques temps j'aurais la maturité nécessaire, j'aime les gosses malgré tout, je me sens juste pas réellement prêt. Elle finit par se décaler, s'installant à mes côtés. Mon visage se tourne vers le sien alors qu'elle ferme les yeux. Je me sens coupable, parce que je complique tellement tout. Finalement, elle vient à me regarder exprimant le fait qu'on parviendra peut-être un jour à faire quelque chose comme tout le monde. « Je suis pas si sûr de ça. En choisissant de m'embrasser tu t'es lancée dans une histoire qui ne sera jamais comme les autres. » J'ai pas non plus envie d'être comme les autres on se débrouillait bien comme ça, juste qu'on allait connaître quelques difficultés, même si je sais que ça ne sera pas insurmontable. « Les relations sont faites pour évoluer pas vrai ? Je pensais pas que ça passerai par Nillem. Je sais que la meilleure chose c'est qu'il reste avec nous mais... j'ai encore envie de te porter pour te coller sous la douche, que tu me fasses danser sous la pluie et aussi 'apprendre à jouer au Twister.Et j'aime tes allusions perverses, quand tu nous enfermes dans la réserve. Et c'est super superficiel mais je sais que ça sera plus compliqué avec un enfant, car faut faire attention à ce qu'on dit et ce qu'on fait. Et oui ça me terrorise. »
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Jillian Hale
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 24 Mai - 20:30
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Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
La logique et moi ça faisait deux, ce n'était pas logique de devoir souffrir pour ensuite devoir sourire, ce n'était pas logique de faire du mal aux autres comme le faisait Klaus et pourtant cela arrivait. Donc le futur était-il nécessairement logique ? J'en doutais et nous avions eu un début de relation particulier. Dans les stéréotypes, le mec drague la nana, ils ont deux ou trois rendez-vous, couche ensemble, se déclarent en couple en statut facebook, finissent par vivre dans un appartement, le premier gosse débarque donc le couple doit déménager dans une maison avec un labrador. Ceci, était la plus grosse connerie que l'histoire connaisse. Mon – notre – histoire était différente, d'abord c'était un ami, puis après j'ai été chez lui, on a fait des conneries et on regardé un film avec Brad Pitt, après j'ai léché son torse, il a pris une douche – très important – et ensuite il s'est trimbalé presque nu dans sa chambre où je squattais majestueusement son lit. Par la suite viendra le bisous, je perdrais ma virginité seulement quelques temps – très respectueux mon geek chéri – pour finalement vivre ma libération sexuelle pleinement. Aujourd'hui un enfant de cinq ans débarquait dans notre vie. Ce n'était pas logique, ce n'était pas un stéréotype sauf qu'au moins ça avait le mérite d'être unique. Donc même si Andy avait envisagé notre futur logique – ce qui était normal – j'avais envie de croire que tout n'était pas écrit pour le moment. Même si de toute manière, tôt ou tard le bébé se serait imposé, car un enfant cela changeait la vie de manière radicale et que cela faisait du bien, même si pour moi, ce n'était pas urgent, vraiment pas. « C'est logique... Enfin c'est surtout que tôt ou tard, ton porte-monnaie aurait été en rupture de stock. » C'était ma petite remarque qui en plus d'être logique, était plutôt réaliste. J'avais jamais été le genre de fille de à me retenir de céder à mes pulsions – j'ai quant même embrassé ce mec qui était à moitié trempé et presque nu – et cela n'était pas dans ma nature.
Il est vrai d'ailleurs que je fus la première à l'embrasser. Pourtant quand j'y repense, cette soirée était sincèrement bien partie et j'avais failli tout foutre en l'air, ça aurait été triste de me prendre un vent pour me premier bisou. Premier bisou, dixit la nana de 23 ans. J'étais pas tout à fait d'accord sur le fait que je m'étais lancée toute seule dans cette histoire, il était là et mieux vaut être deux dans ce monde de brute. Ses petites allusions me font sourire, je passais vraiment pour une perverse dit comme ça. C'était plutôt sympa et j'affichais un sourire plutôt fière en déplaçant légèrement mes cheveux comme si je me la pétais – juste – un peu. J'ai laissé un petit moment de blanc, je souriais et je repensais à cette histoire qui était juste tellement bizarre. Sauf que j'aime les choses bizarres, après-tout Andy dit lui-même être bizarre. J'aime donc les choses bizarres. « Ce moment dans la réserve était tellement génial. » Je marquais une légère pause en me mordant les lèvres inférieurs en y repensant avant de finalement me reprendre. « Je sais que plus rien ne sera comme avant, mais tous ces moments seront toujours là. J'ai pas envie que notre complicité disparaisse et que notre relation devienne compliqué comme dans les séries télé américaines. J'ai envie qu'on continue d'avoir ces moments, je veux continuer de te voir débarquer en serviette avec moi sur ton lit, de regarder un film avec toi, de perdre un pari qui concerne de la chantilly et aussi de me trimbaler avec ton t-shirt juste parce que j'adore ça. » Sourire en coin, c'était vraiment sympa d'y repenser. « Mais ces moments seront toujours là, ils ne partiront jamais et l'arrivé de Nillem ne détruira pas ça. Il faudra juste faire plus attention et puis ça mettra à l'épreuve ton QI pour faire dans l'original d'un point vue sexuel. On fera la réserve le retour que veux-tu ! » J'allais me faire embaucher après mon diplôme, ça serait sympa d'attendre la remise de mon diplôme. « Et si on assure pas... On avisera ? Je sais pas trop, j'ai pas envie de partir défaitiste et de partir perdante. J'essaye de voir ce qu'on va y gagner. Là tout de suite j'ai pas encore beaucoup d'exemples, mais ça viendra. Les souvenirs heureux viennent toujours, il faut juste avoir le courage de les attendre. »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 24 Mai - 21:05
He's gone
Cela restait d'incroyables moments, lorsqu'elle émet aussi ses propres souvenirs ça rend les choses encore plus réelles qu'elles ne le sont déjà. Je ne saurais pas comment les expliquer, pour cause mon cœur semble ressentir beaucoup trop de choses à la fois. Je sais que cela sera plus compliqué pour nous et ça nous imposera une certaines discrétion, même si je pense qu'on pourra faire garder Nillem de temps en temps. Hope affirme qu'ainsi je ferais travailler mon QI pour rester original d'un point de vue sexuelle. J'arque un sourcil, pourquoi cela serait forcément à moi d’innover ? Chacun son tour ou pas. Je sais pas vraiment quoi répondre à ça. Je pourrais sortir une de ses allusions mal placé mais le contexte ne s'y prête pas. Je trouve ça bizarre de passer des larmes au rire, puis de parler de ça le même jour que le décès de mon frère. Sans doute que Say aurait préféré que je fasse ça plutôt que de pleurer sur lui, que je me prenne trop la tête, il a certainement raison mais c'est dur, terriblement dur. J'ai l'impression que pour lui c'était presque facile de vivre dans cet état dépressif, mais j'ai pas envie de ça, je ne veux pas être triste et déprimer tout le reste de ma vie. Je pense que j'ai su surmonter correctement le décès de ma mère pourquoi pas le sien ? La mort est une chose rationnelle un tantinet rassurante. Je devrais peut-être triste mais continuer de vivre normalement, comme si rien n'était vraiment arrivé. « La réserve du portefeuille, c'était sous conseil de mon frère. Si tu en utilises un tu en remets un, c'est l'endroit le plus sûr pour toujours en avoir car on sort toujours avec ces papiers et de l'argent. » Sayanel était quand même un sacré bonhomme, séducteur à souhait, je crois qu'une bonne partie de Mystic Falls a succombé à son charme, je n'ai jamais compris comment il pouvait faire ça : avoir des coups d'un soir ou deux et puis plus rien. Je croyais en l'amour avec un grand A des sentiments, un avenir commun, même si ça ne semblait pas pouvoir m'arriver jusqu'à Hope j'y croyais dur comme fer ; j'avais raison. « Malgré tout, ce n'était pas le frère parfait, il est parti avec juste un mot sur la table de la cuisine, parfois il semblait se plaire dans son rôle de martyre, c'est pas méchant, il était juste le mélodrame de la famille à lui seul. » Je l'aimais terriblement, mais pendant trop longtemps je n'avais vu que ses qualités sans admettre voir un de ces défauts, je ne pouvais plus vivre avec ça. « J'ai pas envie de devenir comme ça. Je veux vivre aussi normalement que mon esprit tordu le peut. Je te veux toi, vivre avec toi, je veux donner le meilleur avenir possible à Nillem, je veux me saigner pour lui permettre d'aller à la fac. Je me projeter, avoir un compte commun acheter une maison. Je te veux toi et lui dans mon futur et mon présent. » Finalement, je finis par comprendre. « Le soucis ce n'est pas ce que je vais faire de Nillem, mais comment je vais être. Je pourrais pas être parfait, il va parfois dire qu'il me déteste, qu'il aurait certainement préféré mourir avec Say, je pense pas être prêt à entendre ça. Je veux me battre pour lui. »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 24 Mai - 21:46
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Boulette. Si j'avais deviné que l'idée du préservatif dans le porte-monnaie était une idée de Say' j'aurais fermé ma gueule de blonde. C'était vraiment pas très intelligent comme remarque et je devais bien reconnaître que même pour moi qui n'était pas très fine, ça tombait plutôt mal. J'aurais du deviner que ce n'était pas une idée d'Andy puisqu'il m'avait dit lui-même n'avoir eu que quelques copines et qu'il c'était toujours fait largué au final. J'étais vraiment conne d'avoir essayé de rire de ça, mais rester sur un seul et même sujet ce n'était pas mon fort. Ce n'était pas pour hyperactif, mais plus parce que j'aime pas rester sur un sujet triste trop longtemps et quand je pleure je fonds comme une madeleine inconsolable. Donc je ne voulais pas que cette conversation fasse comme une marche mortuaire, je voulais lui changer les idées et surtout lui faire oublier que la vie c'était vraiment de la merde des fois. Je préférais ne surtout pas continuer, me rendant parfaitement compte que c'était une boulette et j'allais pas m'en excuser, car lorsque tu t'excuses pour une boulette cela devient pire. C'est comme la question « ça va » qui était naturelle pour l'être humain, mais cette question faisait pleurer encore plus. Donc mieux vaut enterrer ce sujet, le mot enterrer étant lui-même plutôt mal choisi étant donné la situation, cette fois-ci je vais juste me taire et écouter sans répondre. C'était mieux comme ça, j'allais encore plus l'enfoncer sinon.
C'était fou comme il pouvait admirer et ensuite détruire son frère, un instant il semblait l’idolâtrer et celui d'après, il trouvait une raison de l'enfoncer... Je savais pas trop ce que je devais en penser et ce qu'il semblait réellement penser de son propre frère. Critiquer un mot était mal selon les hommes, je ne savais pas trop quoi en penser. Certains sont mieux sous terres à ce faire bouffer par des vers de terres visqueux. Say' semblait être quelqu'un de bien et il ne méritait probablement pas ça, personne ne mérite de mourir d'ailleurs, même les monstres méritaient de vivres. Pour la simple et bonne raison que dans ce monde il y a forcément quelqu'un qui aime un monstre et qui reçoit de l'amour en échange. Ses remarques sur l'avenir était bizarres, j'avais l'impression de devenir une femme, une vraie avec un mari et tout le bordel. Je ne disais pas que je n'en voulais pas, mais je m'imaginais la bague au doigt, un gamin, des poissons rouges, la maison et bien évidemment le sexy mari pour parfaire le tableau de la belle petite famille. C'était sympa comme avenir, c'était pas forcément celui qui allait arriver, mais on s'en foutait. « La maison, le compte commun et tout doux sur la fac. Je suis encore jeune j'ai envie de le rester, va pas trop loin pour le moment car dans 15 ans on sera vieux, enfin plutôt jeune pour des parents. » Moi dans 15 ans, il venait de me mettre une image vraiment bizarre dans la tête. « Tout ça va venir, ça va venir à son rythme. Je veux pas que tu envisages déjà de quitter ta maison, je sais que tu y es très attaché et puis même si forcément va falloir penser à tout ce qui va se passer... Puis un compte commun ? Moi je penserais plutôt à comment payer les factures, mais bon. » J'avais déjà du mal à payer mes factures actuelles, alors envisager de vivre dans une maison... Il fallait vraiment que mon diplôme arrive. « Et Nillem ne pourra pas te détester et même si cela arrivait, cela arrive à tout le monde. Tu ne peux pas toujours être parfait et même s'il croit te détester, jamais ça ne sera jamais le cas car tu seras la seule personne qui aura été là pour lui dans la continuité. Personne ne déteste jamais ses parents tu sais. » Je marquais une pause, pour réfléchir et me poser des questions sur mon propre cas, même si ces questions étaient obsolètes... Il était mort mon paternel, il était mort le bourreau, il brûlait sous terre. Donc peut-être que si, détester un parent était possible... « Et tu vas te battres, je vais t'aider si tu trébuches. Crois en toi et surtout ne doute jamais du bien fondé, tu fais ça pour lui et pas pour lui et ça fait toute la différence entre un bon et mauvais parent. » Je n'en savais rien, je jugeais simplement à mon vécu.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Dim 25 Mai - 16:09
He's gone
Je dois lui faire relativement peur parce que je m'emballe très vite, c'est presque naturel chez moi de réagir au quart de tour, même si je me sais plutôt calme quand il s'agit de réagir en fonction des autres, mais lorsque je me retrouve face à un trop plein d'émotions et de sentiments je ne sais pas vraiment comment évacuer alors je parle vite et je m'embarque dans des idées folles comme parler d'enfant, de maison et de compte commun. Me projeter me rassurait énormément qu'on le veuille ou non j'ai besoin de savoir où je vais mettre les pieds, ce n'est pas un besoin de contrôle mais simplement de prévoir et parer toutes éventualités. D'ailleurs ça semble faire peur à Hope, aller trop vite à son goût qu'elle veut rester jeune et … Oui bon je la comprends, mais je pas m'empêcher de voir un peu plus loin que le bout de mon nez, ce n'était pas une demande de partager nos vies tout de suite mais d'imaginer un futur ensemble. C'est con, trop mielleux à mon goût, un peu guimauve aussi, tous ce que vous voudrez, mais je sais aussi qu'avec Nillem à charge, je ne vais pas pouvoir me contenter de commander des pizzas pour le nourrir et de ne pas organiser sa vie. Être parent c'est ça aussi à mon goût palier au quotidien, faire en sorte qu'il est une vie stable, chose qu'il n'a pas vraiment eu depuis qu'il est né. Je veux pas lui compliquer plus les choses. Ça impliquait que je réfléchisse que je prévois, même si cela va vite et même si ça fait peur à Hope. « J'aime la maison de mes parents. Un jour faut bien couper les cordons et justement pas un compte commun t'empêchera de t'inquiéter pour tes factures, je veux pas qu'on fasse ça tout de suite maintenant, je veux juste y réfléchir. » Je peux très bien prendre une petite maison avec Nillem et quand Hope se sentira prête elle pourra venir, je ne veux pas le faire grandir chez moi, dans la maison où j'ai grandi car c'est celle de ma mère, celle de mon père ce n'est pas la mienne, c'est normal de prendre son envole. Nillem le forçait à mettre le turbo, d'un côté je trouve pas ça si dérangeant que ça car je me dis que sans ça je serais encore rester des années chez moi. J'ai de l'argent de côté, il faut peut-être que ça serve à quelque chose. Elle vient à ajouter que Nillem ne pourra pas me détester que même s'il le dit ça ne veut pas dire qu'il le pense forcément car au final on ne déteste pas ses parents. Les ados sont au combien cruel dans leur propos, elle a sûrement raison, très certainement même. Mais je ne suis pas son père, je suis là plus par défaut que par choix et que je sais que Say s'il n'était pas mort aujourd'hui il aurait continué d'être là pour ce gosse, il aurait été au combien légitime à cette place même si cela semble bizarre dit comme ça. « Je fais ça car je le veux et aussi parce que je veux lui laisser un choix et que d'un côté je n'ai pas le choix. On est pas bon ou mauvais parent. Certains sont nuls oui mais personne ne nous a jamais appris à être parent. C'est de l'improvisation au quotidien même quand t'as plusieurs gosses, car on réagit tous différemment. » Petit dernier de la famille, je suis bien placé pour le savoir me traiter comme avec Lisbeth n'aurait jamais fonctionné et comme Say encore moins. « Le bébé ne vient pas au monde avec un manuel accroché au bout du cordon. Et tous ces gens qui écrivent des bouquins n'ont pas de crédit à mes yeux sur l'éducation. Tu peux apprendre la guitare, faire à manger, tu n'apprendras jamais à être mère ou père. Tu vas te casser la gueule c'est obligé. Aucun parent n'est parfait, même quand ils échouent... ça ne nous empêche pas en tant que gosse de réussir, regarde une mère morte et un père anciennement alcoolique... j'ai juste hérité de troubles du comportement qui non rien avoir avec eux. »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Dim 25 Mai - 16:50
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Réfléchir. Il fallait réfléchir à ce qui allait arriver et je devais réfléchir à ce qui allait arriver maintenant et dans les mois à venir. Je n'étais pas condamné à vivre ça, de nombreuses nanas seraient déjà loin où en train de dire à Andy de lâcher le gosse uniquement par égoïsme et intérêt personnel. Mes intérêts personnels c'était que je le voulais lui, avec un enfant, un compte commun ou même une maison si cela était l'ordre à suivre. Je me fichais dans quel ordre ça allait débouler, je n'avais juste pas l'habitude de ça. Je n'avais jamais été forte pour l'avenir et déjà vivre toute seule cela fut comme une libération pour moi, mais elle était pour mon propre bien. Ce n'était pas réellement un choix, je devais le faire si je voulais être heureuse. Là c'était différent, c'était un projet concret avec un avenir qui se dessinait délicatement sur une feuille de papier semblable à la vie. J'avais envie de vivre avec oui – mon dieu que oui – et vivre à deux simplifierait tellement notre quotidien... Plus besoin de s'appeler et je ne serais plus obliger avec un gilet à lui les nuits ou il serait absent, car il serait toujours avec moi. C'était beau de voir les choses comme ça, j'arrivais pas à les voir autrement, Andy lui arrivait à voir le reste. Vivre ensemble ne pouvait pas être une mauvaise chose, s'occuper d'un enfant qui n'était pas le notre n'en n'était pas foncièrement une... Pourtant bien évidemment que les côtés négatifs étaient là, je n'étais pas de nature à faire dans le négativisme donc je voyais que le côté happy end. Je ne savais pas quoi dire, il fallait y réfléchir de toute manière, je ne voulais pas être mise à l'écart donc j'allais devoir y réfléchir avec lui si je voulais m'investir. Bordel que c'était compliqué aujourd'hui. La simplicité c'était clairement fini et moi qui était partie pour apprendre à cuisiner des desserts, j'allais surtout apprendre comment gérer ce qui arrivait.
Il avait le choix – moi aussi – de laisser ce gamin, sauf que non. Laisser un enfant c'était comme l'abandonner et le laisser crever en sachant pertinemment qu'il allait souffrir et j'étais trop gentille pour laisser faire et Andy aussi. C'est ça d'être gentil... Pour moi des parents peuvent êtres nuls. C'était possible et ça arrivait souvent, sauf que j'avais un exemple. Certains diraient sans doute que ce n'était pas objectif de dire ça, je m'en foutais royalement. Des parents peuvent êtres nuls et ça ne sera pas la première fois – ni la dernière – que ça arriverait. Je n'avais pas envie d'être comme ça, et le retour de ma mère m'avait prouvée qu'un parent peut se racheter et devenir un bon parent, donc il a sans doute raison : un parent n'est jamais totalement nul...L'improvisation au quotidien était dans nos gênes. Depuis le début lui et moi ce n'était qu'une suite d’événements qui dérivaient à cause de l'improvisation, pour le moment j'adorais ça... Peut-être qu'avec un enfant ça ne serait pas aussi facile, mais il était impossible de juger pour le moment.
J'imaginais le gamin débarquer avec un manuel lors de l'accouchement, ce n'était pas une image très agréable d'ailleurs. J'avais de nombreuses images dans la tête, j'avais en tête cette vie que j'aurais eu si ma mère avait réussie à me sauver le jour de cet incendie et si j'étais partie vivre avec elle en Italie loin de cette famille de merde. J'avais aussi une image beaucoup moins sympathique de moi en train de devenir comme mon père, c'était beaucoup – vraiment beaucoup – moins sympathique de m'imaginer en train d'exterminer tous les êtres surnaturels s'opposant à mes rêves de puissance. Ce n'était pas moi et ça ne serait jamais moi. Nous ne sommes pas nos parents, nos frères et nos sœurs et c'était pour le meilleur. Je préférais ne pas l'embêter avec son père et sa mère, j'aimais pas qu'on touche trop à ce sujet là, donc je me voyais mal le réconforter lorsqu'il évoquait ses parents. « Et bien voilà. Tu es la preuve vivante que malgré ce qui peut arriver dans la vie de chacun, on peut s'en sortir. Nillem à mal commencé sa vie, ça veut pas dire qu'elle est foutue. Puis je sais bien que ni toi ni moi ne sommes spécialement dans l'optique de nous occuper d'un enfant, surtout un qui ne sera jamais véritablement le notre. La vie n'est pas facile et je sais qu'on va se prendre des claques, qu'on va devoir changer nos habitudes, notre quotidien et évidemment que de nombreuses choses vont changer. Sauf que, tôt ou tard ça allait arriver. Ça vient juste plus tôt que prévu... Je crois. » Petit moment respiration. « Tu imagines si nous étions condamnés à faire comme nos parents... Super la vie. »
Je marquais une pause et observait mon appartement un instant, cet endroit n'allait pas me manquer. Tous les souvenirs que j'ai sont ceux avec Andy. Je balayais la pièce du regard. « Tu te souviens quand j'ai utilisé le surnom sexy déménageur ? Je crois que finalement, j'étais pas loin. » C'était bizarre de penser à ça, je me voyais pas déménager après même pas une année ici, mais c'était pour aller vivre avec Andy, donc au final ça ne pouvait qu'être bien.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Dim 25 Mai - 20:12
He's gone
Ça sonnait un peu comme évidence de voir un avenir avec Hope, je dis pas que j'ai tout organisé mais depuis que j'avais commencé à y penser je ne voyais pas d'autres options possibles, un futur commun sonnait tellement bien. Elle vient à souligner le fait que j'ai plutôt bien réussi dans la vie malgré que ce n'a pas été toujours facile, alors Nillem pouvait aussi bien réussir que moi. C'est vrai, je ne doutais pas de sa capacité à réussir mais de la mienne à élever un enfant. J'ai beau dire ce que je veux que de toute manière on est jamais prêt, mais ça me fou clairement les jetons. J'étais pas préparé à ça et je doute l'être un jour mais tant pis il allait que je fasse avec, je suis plutôt bon quand il s'agit de s'adapter.
Hope commente le fait qu'elle m'avait surnommé sexy déménageur une fois et qu'elle n'était pas très loin du compte. Elle n'a pas tord, bien que je me considère pas vraiment comme sexy. Je hausse les épaules en répondant. « Sauf qu'il s'agira de carton plus lourd que ceux de livres... » C'était arrivé lors de cette fois dans la réserve, j'avais plus ou moins maltraité la nouvelle arrivée de carton et j'avais du mettre à la poubelle un carton plein de livres neufs, amoureux des livres ; cela m'avait fait terriblement mal au cœur. Bref, le sujet de la discussion n'est pas celui de mon amour les livres et que je hais les jeter. Machinalement, je viens à frotter mes mains contre mes cuisses : l'hyperactivité reprend toujours le dessus à un moment donné il faut que je bouge. « On aura une énorme bibliothèque ! » On partageait cette même passion pour les bouquins, je vois pas notre futur chez nous sans une énorme bibliothèque dans un des couloirs. J'ai pendant longtemps imaginé dans quel genre d'endroit je vivrais plus tard. Je me penche pour récupérer son livre de cours et le petit tas de feuille, j'en prends une blanche et je commence à griffonner rapidement des plans de maison, juste histoire de m'occuper les doigts et de me rendre productif. « Tu comptes faire quoi après l'obtention de ton diplôme ? » Je ne lui avais jamais posé la question car on était pas vraiment le genre de couple qui parle avenir et discussions sérieuses, pourtant je me dis que c'est pas plus mal qu'on le fasse maintenant, même si c'est triste pas agréable et un peu flippant au moins après ça on sera tranquille pour un bon moment. « Ma thèse ne va pas tarder à être publier... alors... » Alors je sais pas vraiment ce que je vais faire après sa publication, on va peut-être me jeter des cailloux je sais pas. « Je pense écrire un livre après. »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Dim 25 Mai - 20:38
« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Je ne me voyais pas du tout déménager, franchement moi en train de virer des cartons c'était une blague. Je me voyais pas déménager sérieusement plutôt. Avec un fond musical et une bonne humeur – à toute épreuve – cela pourrait se faire. J'avais jamais envisagée de devenir une personne honnête si vite, je ne me voyais pas signer sur mes papiers la case « en couple » ou « célibataire ». Je me croirais dans les sims, comme si ce n'était qu'un mot, sauf que ce n'était pas qu'un petit mot de rien du tout. Je savais qu'Andy avait la force pour faire un déménage – et moi j'avais la magie – et même si à deux cela n'était pas faisable, il connaissait forcément des mecs tout en muscle et moi aussi. Je n'avais pas d'exemple concret, c'est fou, depuis que je fréquentais Andy je voyais de moins en moins de gente masculine, ce n'était pourtant pas de mon fait généralement... C'était dommage, mais je le vivais plutôt bien et mes amis les plus proches étaient toujours là donc le reste je m'en fichais un peu. En tout cas j'approuvais son idée de la grande bibliothèque, c'était inévitable pour nous, c'était une obligation et je refusais de vivre dans une baraque sans une étagère ou deux pour ranger mes livres. « Une pièce entière réservé aux livres, ça serait cool en plus. Je me projetais dans l'avenir, c'était innocent et pas forcément dangereux, ça annonçait une belle vie, pour le moment on approuvait tout les deux l'idée d'avoir un espace pour les livres... Il attrapa une feuille et commença à tirer des traits, je voyais pas trop ce qu'il faisait... J'allais regarder plus précisément à la fin.
Je ne m'attendais pas à une question sur mes études. J'avais eux des projets dans ma tête, ils sont parties puis revenues... C'était compliqué dans ma tête à ce niveau, entre ce que je voulais et ce que je pouvais avoir. Le marché du livre mourrait à petit feu et je devais faire attention à mes choix pour ma carrière, c'était pourtant pas dans ma nature de trop réfléchir, mais là j'avais déjà retourné la question des dizaines de fois dans ma tête...« Après ? J'ai eue l'idée d'ouvrir une librairie, mais ça me prendrait du temps et me dégoutterait des livres, je ne veux pas traîner les pieds à chaque fois que je vais au boulot et constamment en ramener chez... nous ? » Petit bug. J'ai finalement repris pour ne pas laisser cette phrase en suspend. « Donc l'idée de me faire embaucher comme libraire est la meilleure option qui s'offre à moi. J'aurais enfin la place d'employée et plus de demi-employée. Sinon j'avais pensée à me lancer dans l'édition, après-tout c'est sympa comme boulot de pouvoir choisir quel livre va sortir et ça me permettrait de me faire une vague idée des « modes » qui sortent et éviter les catastrophes... Je sais pas trop en fait, pour le moment j'ai envie d'avoir un métier stable comme libraire si ma patronne veut toujours de moi. » Elle pouvait très bien faire le choix de me foutre dehors. Je réfléchissais à mes possibilités, je pouvais très bien me lancer dans la rédaction et la critique littéraire ou même dans le métier de professeur et pourquoi pas bibliothécaire... J'avais du choix, pour le moment je veux un métier stable et je n'allais pas prendre des risques inutiles.
Sa thèse allait toucher à sa fin... c'était la fin d'une ère pour lui comme pour moi. Comment en seulement quelques mois notre vie avait connue un si gros changement ? Il m’annonça qu'il voulait écrire des livres. Cela ne me surprenait pas tellement. Il adorait lire et sa thèse n'était qu'une sorte de genèse. « Tu sais que ça me surprend pas tellement. Je trouve que le statut d'écrivain te vas plutôt bien. Tu voudrais écrire des livres fantastiques ou carrément changer de registre ? » Après-tout ? Ce n'était pas impossible, du moment qu'il écrivait pas des biographies je m'en fichais... Une question vint instinctivement dans ma tête, elle était hors sujet, mais bon. « Maison ou appartement ? » J'avais connue les deux, même si la période maison restait toujours floue dans ma tête.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Dim 25 Mai - 21:10
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J'avoue que ma question comme un cheveux sur la soupe et ne sortait de nulle part, je suis pas très étonné de savoir qu'elle n'a pas d'idée précise, forcément l'univers du livre se présentait comme une évidence mais contrairement à ce que l'on croit il est beaucoup plus vaste qu'on ne le pense, ça ne se résume à écrire ou publier ou vendre. Avec son diplôme en poche un monde entier s'ouvre à elle. J'ai un rapide sourire qui passe sur mes lèvres quand elle vient à parler de ''chez nous'' même si elle ne me laisse pas le temps de renchérir à ce sujet. Bon ce n'est pas très claire dans sa tête, c'est compréhensible, je me suis moi même déjà trompé de voie alors... L'avantage c'est que scolairement j'avais une année d'avance, la seconde que je comprends très vite et qu'enfin j'ai pas besoin d'être très assidu pour avoir de bonnes note, c'est comme ça qu'en une année scolaire j'ai pu presque bouclé une thèse sur le vampirisme, en même temps ce n'était pas très difficile comme sujet à traiter avec le boom que cela avait fait... Elle conclut en disant que l'écriture me correspondait bien, s'interrogeant alors sur le sujet que je traiterai. « Je sais pas vraiment, rester dans le fantastique, avec cette peur sur les vampires... j'ai envie de faire comprendre aux gens qu'ils n'ont pas à avoir peur. Ca va mal finir sinon. » j'en suis persuadé, les gens ont peur des différences.
Je continue de gribouiller mon schéma d'habitation quand Hope me pose la question fatidique du maison ou appart. « Si j'aurais du vivre seul, j'aurais dit appartement, mais avec un enfant de cinq ans, il vaut mieux une maison je pense. » Ainsi, il pourrait jouer dehors quand il fait chaud, et on aura pas à s'inquiéter des voisins quand il décidera en hiver de jouer au ballon dans le couloir. « C'est plus chère mais plus pratique... et j'ai de l'argent de côté alors... » Mes parents sont ce qu'ils sont mais ils ont toujours été prévoyant, l'argent de la fac ne m'avait pas servit puisque j'étais boursier et qu'en plus de ça j'étais en partie rémunéré pour l'écriture de la thèse. « Je veux pas une grande maison, elle peut même être plein pied s'il le faut. Je veux juste pouvoir ranger tout mes livres et mon twister. Un bureau, il faudra un bureau aussi... » S'il faut que je travaille à domicile il vaut mieux un endroit clos pour. « Max, il pourra sans doute aider au déménagement... J'aurais bien proposé Quinn mais... ça me semble compromis. » Les choses changent, les gens aussi, il faut que j'ai un discussion avec elle, c'est inévitable mais j'ai du mal à me dire qu'elle puisse aider au déménagement sans mentionner le fait que j'ai déjà couché avec elle. « On va devoir changer nos habitudes alimentaire aussi je crois... »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Dim 25 Mai - 21:36
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Le phénomène vampire était toujours là et même s'il commençait enfin à décliner et à se tamiser. Je ne m'attendais pas à une grande révélation de la part de l'humanité : les vampires font peurs à la majorité des personnes et je ne voyais difficile reprocher aux humains de craindre les vampires. Depuis toujours les vampires sont des êtres diaboliques qui dorment la tête en bas et se transforment en vampire la nuit... C'était simple et plutôt efficace pour effrayer la population. Je n'étais pas fan des vampires à la base et même si Dracula – et sa suite – restaient deux œuvres classiques, ce n'était pas mon fort... Je voyais les vampires à ma manière et je n'avais pas besoin qu'un livre vienne me conter une histoire à dormir debout sur des êtres semblables à des sangsues, je m'en passais volontiers... « Tu peux désacraliser les vampires. Après-tout, tout le monde à peur d'eux uniquement parce que depuis toujours ils voient des monstres. » Je ne lui disais pas d'écrire un livre niait avec des vampires brillants au soleil... Loin de là ! Je trouvais ça simplement intéressant de pourquoi pas offrir une – vraie – nouvelle vision du vampire. Le roman était une manière de donner un nouveau souffle à cette espèce. Il fallait bien faire quelques choses et si Andy tenait tellement à la cause des vampires... Il allait devoir trouver une manière d'aider ces derniers avec des mots, faut-il encore savoir les trouver.
MAISON ! C'était tant mieux, je ne cachais pas mon sourire. Je ne sautillais pas non, mais l'idée de vivre de nouveau dans une maison me faisait plaisir. J'aimais bien mon appartement, mais j'avais choisi ce dernier plus par nécessité que par envie... Savoir qu'Andy avait de l'argent était rassurant, moi je n'en n'avais pas. Si réellement je manquais, je pouvais toujours demander de l'aide à ma mère, mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas que ma mère pense qu'elle était mon porte monnaie et elle ne devait pas m'aider par obligation, je ne voulais pas avoir cette relation avec ma mère, les relations d'argent sont toujours les plus compliquées. Il voulait un bureau ce qui était totalement normal s'il voulait écrire des romans, du moment qu'il ne s'enfermait pas dedans, moi je n'étais pas contre. Son idée de demander à Max est logique, c'était son meilleur ami. Moi je n'en n'avais pas en particulier et la seule personne dont j'étais réellement proche c'était Wayne Blackwood et encore depuis qu'il était à la Nouvelle-Orléans on se parlait de moins en moins... Et pour Quinn je n'allais pas le forcer à aller voir sa meilleure amie et puis je n'étais pas là au moment du meurtre, je ne pouvais même pas réellement voir qui était cette personne.
Me reprenant j'avais également une remarque.« Une cave, un grenier ou une pièce comme ça ne serait pas de refus. Même un cabanon de jardin, mais avec mon matériel de type Harry Potter... je pense qu'une pièce close serait plus judicieuse. » La suggestion – qui n'en n'était pas - sur la nourriture était également importante... C'était fini les pizzas et les chinois non-stop, il faudrait faire la cuisine pour un gamin et pas seulement pour nous deux... « Je pense aussi qu'il va y avoir du changement à ce niveau. J'ai déjà des bases de cuisine, va juste falloir faire des améliorations de manière rapide et efficace, j'aimerais bien ne pas le dégoutter juste à cause de la bouffe. » Moi faire des petits plats ? Faut pas déconner. J'allais pas devenir Bree de Desperate Housewives, je voulais juste être capable du minimum et de pas tuer tout le monde à chaque repas. J'étais pas une femme de maison, le ménage je le faisais par habitude et la cuisine j'évitais au maximum... Le jardinage ? Mon dieu ce n'était pas mon truc, jamais de la vie, je préférais le rôle de ménagère. « Une baignoire. C'est hyper important. » Je déconnais à moitié en fait. J'adorais vraiment prendre des bains, ce n'était pas pour des masques au gingembre ou d'autres conneries, simplement le plaisir de me sentir dans l'eau.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Mar 27 Mai - 18:12
He's gone
Parler de notre future maison était un sujet qui m'enchantait bien plus que la mort de mon frère. Je préfère envisager un avenir plutôt que de me dire que lui n'en aura pas et d'éviter de me miner par la même occasion. Hope ajouta qu'elle voulait une pièce close pour ranger ses outils de sorcière, je n'y avais pas -encore- pensé mais c'est vrai qu'avec un enfant elle ne pouvait pas prendre le risque de tout laisser traîner dans le salon. Moi ça ne m'aurait pas déranger mais ça pouvait s'avérer dangereux, alors je hoche la tête et j'ajoute une pièce à mon croquis, adjacente au bureau. Ensuite, elle vient approuver ma remarque sur la nourriture, la mal bouffe va horriblement me manquer c'est indéniable. Je pourrais peut-être m'y mettre et finalement, je ne serais peut-être pas si mauvais que ça, je suis persuadé qu'on peut tout apprendre, même si mes dernières expériences culinaires s'apparentent à une véritable catastrophe, en même temps je n'avais que 18 ans au grand maximum et c'était mon père -qui n'a jamais rien d'autre touche de sa vie qu'un micro onde- qui avait tenté de me montrer comment on pouvait cuisiner sans une femme. Je trouve ça con comme cliché, Lisbeth est tout aussi nulle que nous en cuisine et la majorité des grands chefs sont des hommes... Quoi qu'il en soit je conclu en me disant que les prochains livres que je vais lire sont des livres de recette. Pas le temps pour moi de rajouter tout de suite que Hope s'exclame en disant qu'il nous faut une baignoire. Je ne pensais que c'était son critère de prédilection, je prends rarement des bains, car j'ai rarement le temps et j'ai du mal à me laisser cuire dans une baignoire tel une écrevisse du coup la solution douche était le meilleur compromis mais si Hope voulait à ce point une baignoire ça je me dérange pas après tout on peut se doucher dans une baignoire, alors que prendre un bain dans un douche s'avère plus compliqué. « Même pour Nillem ça sera plus évident ! » J'ai du mal à imaginer un petit de cinq ans se laver debout en prenant le risque -inutile- de tomber pour ramasser le gel douche même pour jouer, je suppose qu'à cinq ans on joue encore dans un bain. « Il faut au moins trois chambres, car on sait jamais, ça peut toujours servir une chambre d'ami ! » Au fur et à mesure qu'on parle je trace de nouveau trait sur mon schéma afin qu'on puisse au final avoir une sorte de regard plus global sur la chose. « J'ai pas de préférence pour la cuisine, si elle doit donner ou non dans le salon salle à manger. Mais si oui, je veux un comptoir, j'ai toujours voulu avoir un comptoir ou un bar. » J'aimais bien l'ambiance que ça donnait, c'est débile, mais ce sont des petits détails à la con. Puis je sais pas je trouve que ça donne un certain style de boire en hauteur même si ce n'est qu'un soda sans caféine. « Ça te dit une baie vitré ? » Tout compte fait j'ai envie de plein de chose mais étonnamment, je ne veux pas de grande maison, je veux quelque chose de cosy, et puis je m’inquiète pas trop pour l'argent, au pire je prendrais un prêt, même si je ne pense pas que cela soit très nécessaire. « Il est hors de question que je fasse un tri dans mes livres, ou jeux vidéos ou films, j'embarque tout avec moi ! »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Mar 27 Mai - 19:42
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J'aimais bien les salles de bain – non pas pour l’omniprésence des miroirs – car comme la chambre c'était une ambiance intime et ce n'était jamais excessif. Je pensais égoïstement à ma petite personne sur ce point là, j'adorais le contact de l'eau. C'était plutôt ironique, sachant que je devais éviter des lieux ou mes yeux étaient trop exposés comme la mer ou encore la piscine. C'était une simple mesure de précaution, que je pouvais néanmoins comprendre... C'était mon doux karma qui revenait me rappeler que je n'avais pas le droit de faire n'importe quoi, enfin même si normalement c'était une simple mesure de précaution pour « l'après-opération » et cette opération datait désormais... je ne voulais pas prendre trop de risque, ça me rappelait que je devrais prendre rendez-vous avec un médecin avant l'été. Faudrait aussi que j'ose enfin poser une paire de lunette de soleil sur mon nez, cela viendrait en temps voulu. C'était fou de penser à des choses que j'avais toujours trouvé futile, cette histoire faisait remonter nos – mes – devoirs. Je repensais à tout, ça se mélangeait dans ma petite tête de blonde. Nillem n'était qu'un argument pour ma baignoire, même si Andy refusait je me serais battu pour en avoir une et cela même si je devais lutter corps et âme.
Le nombre de chambre venait sur le tapis, évidemment il en fallait deux au minimum... Je n'étais pas contre une troisième, si jamais il était chiant je pourrais le virer dans la troisième chambre... Non sérieusement ça c'était la plus grosse boutade de l'année. Je n'avais pas l'habitude de squatter des gens chez moi si ce n'est Andy sauf que désormais j'allais partager sa chambre. C'était tout à fait différent, ça serait notre lit, pas celui de l'un ou de l'autre. C'est fou qu'à cet instant je repensais bêtement à la maison de Mr. And Mrs. Smith. C'était surtout la seule baraque qui m'avait marquée dans un film... « D'accord pour trois chambres ! Mieux vaut une de trop qu'une de moins. » Bah quoi ? C'était une remarque judicieuse. Je n'avais pas envie de faire dormir des gens sur mon canapé – même si contrairement à ce que tout le monde croit, s'endormir sur un canapé n'était pas impossible. Pour ce qui était de la cuisine... J'étais plutôt une adepte du pratique, c'était beaucoup plus rapide et plus économie d'un point de vue de l'espace... Je ne voyais pas l'utilité d'avoir une dizaine de couloirs, comme si une vulgaire maison devait servir de labyrinthe. Je serais capable de me perdre toute seule – quand une personne est aveugle ce n'est pas impossible. « J'aime beaucoup l'idée de la cuisine avec un comptoir, puis je suis plus une adepte des cuisines actuelles. » Sinon je ne m'attendais pas à sa proposition de la baie vitré. Je dois dire que j'avais eu du mal à comprendre le principe d'une baie vitré. J'ai découvert ça à travers des films et en me visitant des appartements. Pour moi c'était des grandes fenêtres et je n'avais pas compris le principe de l'ouverture sur l'extérieur comme une terrasse. Je passais vraiment pour une blonde, mais dans mon cas j'avais une excuse crédible : avant je ne faisais pas la différence entre une fenêtre et une baie vitré puisque je ne voyais pas grand-chose. C'était génial pour éviter la critique « ah la blonde elle est conne ». « Pourquoi pas, ça ferait une ouverture sur l'extérieur et puis ça va permettre à la lumière de rentrer. »
Sa remarque sur ses livres, jeux et films n'était pas une surprise. Je ne m'attendais pas à ce qu'il lâche ses affaires de geek et je trouverais même ça suspect s'il laissait toutes ses affaires derrières lui. Je souriais à sa remarque et quant à moi, j'ai déposé ma tête sur son épaule – très pratique pour lui puisqu'il dessinait, mais j'allais pas poser ma tête sur ses genoux – en regardant le dessin prendre forme, lentement, mais sûrement. « Je n'en n'attendais pas moins de toi, puis au pire si toi et moi on découvre qu'on à la même livres, ça fera des doubles. » J'avais l'image de lui et moi en train de faire une course sur qui lirait le plus vite un livre, il y aurait matière à faire des paris...« Moi je tiens à mes livres, j'ai quelques films mais rien de spécial. » Je regardais négativement ce qui m'entourait, je m'en foutais en fait avant de finalement tomber sur un cadre que j'avais accroché au mur. Mes rares photos étaient presque toutes avec Andy... « Moi j'ai toujours du bordel dans des cartons que je vais en profiter pour jeter. » Il fallait avancer. Andy m'offrait l'opportunité de faire un grand pas. « Sinon je m'en fiche un peu des meubles ici et de tout le reste, je veux juste garder les souvenirs comme les photos et les conneries comme ça. J'ai toujours adoré les maisons avec des photos partout »
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Dernière édition par Hope A. Liddell le Mar 27 Mai - 20:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Mar 27 Mai - 20:34
He's gone
J'aime bien parler d'avenir, je trouve ça rassurant, tellement rassurant, j'ai besoin de cadre, à ce qu'il paraît c'est un besoin normal des hyperactifs, sans doute, mais voilà. Je sens sa tête s'appuyer sur mon épaule, ça n'entrave pas trop ma façon de dessiner, puis même je ne me voyais mal la repousser en hurlant qu'elle me gêne. L'idée d'avoir des livres en doubles m'amuse, me^me si je doute qu'on est vraiment le même genre de lecture, enfin je lis un peu de tout les classiques comme les livres bizarre écrit par un auteur Serbo-croate indépendant unijambiste. Donc, je pense que c'est possible mais ça risque d'être plutôt rare, au moins on complétera nos bibliothèques mutuelles. Elle avait approuvé la baie vitrée tant mieux, je trouve ça jolie, j'aime bien regarder dehors qu'il fasse beau ou non j'aime bien, je trouve que ça détend et inspire, levé du soleil, couché du soleil, les couleurs de l'automne, les fleurs du printemps... Hope ne voyait pas d'inconvénient à ce que je conserve tous mon petits bazar, en même temps je me voyais me débarrasser de tout ça, j'y tenais, c'était ma culture à moi, bercé de fantaisie de guerre et de films en tout genre. Elle affirme profiter du déménagement pour trier les vieux cartons qu'elle avait gardé, il me semble que je les avais déjà aperçu la première fois que j'étais venu, on s'était pas plus attardé là dessus, après tout on a tous des choses dans des cartons ou sacs qu'on a jamais pris le temps de jeter, moi le premier ! Ceci dit elle à conserver photos et autres objets de valeur, je peux comprendre, j'avais tendance à capturer tout en photo. « Les photos font l'histoire d'une maison ! J'en veux tout pleins ! » Chez moi, il y avait une tonne de photos de nous gamin, des photos de classe qu'on a faite ensemble avec Lis, celles de nous tout bébé dans le bain, à la photo humiliante où on se retrouve déguiser en cosmonaute. Puis on avait grandi les photos sont plus rares de nous à l'adolescence, souvent Say et Lis s’entre-tuent dessus le jour de Noël et puis avec la tornade on avait perdu une bonne partie de ces petits trucs. Je compte bien renouveler l'expérience d'une maison pleine de photo, en plus ça occupe les invités quand ils se retrouvent à attendre à l'intérieur pour x ou y raison. « Je suis pas très fan des fleurs et des tapis au passage. » Pollen, acariens j'ai pas envie de me retrouver à avoir un traitement antiallergique quand je suis chez moi, ça serait même un comble. « Et tu te souviens, j'ai toujours voulu un aquarium ! » À défaut de pouvoir élever une bête à poil j'avais posé mon dévolu sur les poissons depuis que j'étais gamin.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Mar 27 Mai - 20:56
« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Tout le monde aimait les photos, enfin pas nécessairement ce qu'il y avait dessus, mais les souvenirs que ces dernières représentaient. C'était toujours agréable de se plonger dans ses souvenirs d'enfance. Bon ce n'était pas trop mon cas, mais je pouvais comprendre ce que cela représentait, ça m'amusait de regarder mes photos actuelles alors je n'osais même pas imaginer ce que cela devait faire de voir sa bouille 10 avant... Cela devait être agréable de voir le sourire d'un enfant. J'allais probablement expérimenter la chose avec Nillem, sauf s'il déteste les photos, ça serait difficile de lui décrocher un sourire... C'était important pour moi parce que j'avais pas grandis avec ces photos, mais c'était probablement aussi important pour Andy qui durant toute son enfance avait eu la chance d'avoir des photos avec sa famille... Donc le problème était résolu puisqu'il ne se posait même pas en réalité, je voulais des photos et lui aussi donc c'était comme si c'était fait. Je n'avais pas grand chose à rajouter à ce niveau là et je n'avais pas une demande particulière à faire... Il enchaîna alors avec ce qu'il ne voulait pas dans la maison et c'était pas con de dire ce que lui et moi refusions chez nous. Il n'était pas fan des fleurs et des tapis, je pouvais le comprendre puisque Andy m'avait toujours dit qu'il avait de nombreux problèmes dit de « santé ». Je n'avais pas un seul tapis dans cet appartement, simplement parce que je trouvais ça chiant et puis passer l'aspirateur sur ces conneries prenait un temps fou, je n'avais pas envie de m'éclater à nettoyer le soda sur un vulgaire tapis !
Sa remarque sur les poissons rouges me fit rire, simplement parce que la première remarque qu'il m'avait fait sur mon petit chez moi était que ça manquait cruellement d'un aquarium. Je ne voyais pas l’intérêt des poissons rouges, si ce n'est maintenant pour la décoration, mais je n'étais pas du genre à m'attacher aux animaux, ce n'était pas ma tasse de thé. J'adorais les chats, les chiens aussi, mais chez les autres. J'avais déjà du mal à m'occuper de moi à l'époque, alors m'occuper d'un animal domestique c'était hors de question. Puis Andy ne pouvait pas avec ses allergies... C'était donc mieux comme ça pour tout le monde ! « Tu auras enfin ton aquarium avec tes poissons ! Bravo ! » Marquant une pause. « Vendu, pas de tapis et pas de fleurs. »
J'avais des remarques aussi sur ce que je ne voulais pas dans la maison. « Je ne supporte pas les grandes horloges, le tic tac m'insupporte et j'ai envie d'exploser le mécanisme à chaque fois. Mieux vaut éviter les belles horloges à mon avis. » Quand j'étais aveugle, je m'éclatais à compter les tic et les tac. Cela m'avait profondément marqué et je refusais de recommencer. J'avais aussi un autre sujet, même si pour moi il était évident je voulais son avis, après-tout avec son passé je pouvais comprendre qu'il s'y refuserait... « J'ai pas envie de quitter cette ville... Je sais pas pour toi. Je sais pas ce que tu préfères. » Je pouvais le suivre jusqu'au bout du monde, mais j'aimais cette ville...
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Jeu 5 Juin - 20:38
He's gone
C'est idiot, mais savoir que j'aurais enfin un aquarium me fait plaisir, enfaite j'ai déjà eu des poissons, enfin un ou deux poissons rouge dans un petit bocal rond, des billes bleus en guise de font. Mais moi je veux un grand aquarium rectangulaire, alimenté avec une pompe, un lave vitre qui fonctionne avec un aimant et je veux une petite réplique d'une épave pour cacher les petits poissons et une anémone parce que j'adore Némo et que j'ai toujours voulu avoir un poisson clown, même si j'aime pas les clowns. Mon cerveau divague, encore une fois. Je m'en rends compte quand Hope reprend la parole, je l'entends dire qu'elle ne veut pas quitter cette ville, j'avais entendu que d'une oreille sourde sa remarque sur les horloges, mais pas cette histoire de ville. Ça ne m'avait pas traversé l'esprit. J'ai toujours vécu ici et sans doute que j'avais toutes les raisons valables pour partir d'ici. Maintenant qu'elle en parle ça serait légitime, deux morts dans ma famille, dans cette ville. Beaucoup de choses se sont détruites, mais beaucoup se sont construites. Non, je veux pas partir. Je lui fais un signe de tête pour lui montrer que je pense comme elle. « J'ai grandi ici, j'ai passé tout ma vie ici, j'ai pas non plus envie de partir. » C'est bête oui, mais je me vois pas vivre ailleurs pour le moment, parce que Mystic Falls est ce qu'elle est mais j'aime cette ville, ses histoires surnaturelles, sa population déjantée. On est pas tout le temps en sécurité, mais au final on est en sécurité nul part alors à quoi bon fuir dès que quelque chose cloche. La perfection n'existe pas.
« Alors comme ça tu ne veux pas d'horloge. » Le tic tac la gênant. Dommage, moi je trouve ça jolie et ça me permet d'avoir un truc débile en plus pour me concentré mais il faut savoir faire des concessions ; j'en ferais, puis bon ce n'est qu'une horloge, Hope allait bien devoir supporter mes tocs au quotidien, je sais que ce n'est pas toujours évident. « Tu te sens prête à être envahie par un tas de médicament contre l'hyperactivité et mes allergies ? » J'avais limite un planning à respecter pour tout prendre au bon moment. Ça ne fait que calmer un peu cette envie de bouger constante sans pour autant la faire disparaître. Je trace les derniers traits, je suis pas spécialement bon en dessin, mais je me débrouille, puis je tends la feuille à Hope avant de me lever du canapé le temps qu'elle jette un coup d’œil au croquis. Je me poste face à elle, frotte mes mains entre elles avant de les passer sur mon visage. Fichue besoin de bouger. « Alors ? » Je sais très bien qu'on ne trouvera pas la maison que j'ai dessiné, il faudrait faire construire et je suis loin d'avoir l'âme d'un architecte, je sais beaucoup de chose mais pas construire un plan, puis même si j'ai de l'argent de côté, pas assez pour construire. « Tu veux quelque chose d'autre en particulier dedans. On aura pas beaucoup de meubles au début. » Les premiers appart sont toujours plutôt vide, même si Hope vit seule...
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Ven 6 Juin - 10:25
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Le changement était parfois nécessaire, peut-être que changer l'endroit, s'éloigner de la folie de cette ville serait judicieux. Néanmoins je refusais de partir, et Andy ne semblait pas envisager cette hypothèse, lui comme moi, nous étions heureux dans cette ville qui était définitivement la ville la plus bordélique de l'état de Virginie. J'étais soulagée qu'Andrew pense comme moi, il avait grandit toute son enfance ici et moi j'avais vécue 8 ans dans cette fichue. J'étais revenue ici pour reconstruire ma vie, et même si Andy était devenue cette vie, j'étais revenue pour retrouver mes racines et remonter la pente. Je l'avais brillamment fait, je ne comptais pas quitter cet endroit en si bon chemin. Donc voilà, ce problème était résolu et le débat était clos. Je ne voulais pas partir, il ne le voulait pas non plus. Puis lui comme moi, nous avons notre vie ici, nos amies, notre « famille » et nos habitudes. C'était un soulagement, j'aurais trouvée normal qu'il décide de partir de cette ville. La mort de sa mère et la mort de son frère étaient deux facteurs non négligeables. Un sourire se dessina sur mes lèvres – limite je n'aurais pas applaudi comme une gamine de deux ans – alors, j'étais sincèrement contente de rester ici, je préférais une ville comme mystic falls plutôt qu'une grande ville avec des gens énervés constamment.
L’absence d'horloge était probablement le seul critère que je tenais réellement à imposer à Andy. Le bruit du temps qui passe m’insupportai et ça serait toujours le cas. C'était plus fort que moi, je ne décidais pas de détester ce son pourtant si anodin pour toute la population. Pour moi une horloge qui marquait chaque seconde, chaque minute et chaque heure, était source d'incompréhension. Je détestais ça, et même si je devais bien reconnaître qu'une horloge ça fait – très – classe, je refusais d'avoir ça chez moi. Sous peine que je débarque avec un cheval en bois et que je défonce l'horloge avec toute la force dont je suis capable. Haussant alors les épaules, je n'allais pas lui faire le dessin de moi en train de défoncer l'horloge, c'était pas très intéressant en soit. Sa remarque sur son traitement et ses allergies me fit doucement sourire, j'étais prête à ça depuis quelques temps déjà. Cela allait sans doute me faire bizarre au départ, le voir prendre des médicaments et le voir atchoumer face à de la poussière, mais ça ne me faisait pas peur. « Je suis certaine que je vais m'y habituer. Et toi ? Prêt à me supporter toute la journée et toutes les nuits ? » Je n'avais jamais vécue avec quelqu'un, enfin pas réellement. Andy venait chez moi, j'allais chez lui sans jamais trop me poser de question et le système marchait parfaitement. Maintenant, cela allait prendre une toute autre dimension, c'était lui et moi – le gamin évidemment – de manière officielle, on allait avoir une boite au lettre – très important, – une adresse commune, un lit soit disant conjugal et on allait devoir gérer notre emploi du temps ensemble. Je trouvais ça sympa de me dire qu'au final, on allait tout partager, absolument tout. J'allais devoir vivre avec ses tocs, et il allait me supporter dans ma globalité.
Il se leva et me laissa le dessin. J'allais pouvoir prendre le temps de regarder, de jauger si un détail ne me convenait pas. Il me fit rigoler avec ses mains, ça me faisait toujours rire son besoin de bouger, c'était plus fort que lui. Faut dire, c'est pas comme si un hyperactif avait véritablement le choix. Il me demanda alors si j'avais envie de rajouter des détails. Ce n'était qu'un schéma – ou un croquis, je vois pas la différence – approximatif. Je savais que notre maison ne serait pas parfaite, elle serait probablement vide pendant un petit moment et il faudrait se serrer la ceinture, mais tôt ou tard cela allait arriver. « Rien à redire monsieur l'artiste ! » Me levant alors du canapé pour me retrouver devant lui et mes mains commencèrent à jouer avec son t-shirt, j'allais faire mon enfant, demander quelque chose de futile dont tout le monde se foutait, sauf moi. « Je veux un bisou, j'ai pas eu de bisou. » Hochant alors la tête, affichant une petite moue faussement triste. « C'est très difficile de vivre sans tes bisous. » Pas des, ses bisous.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Ven 6 Juin - 12:49
He's gone
Je ne pense pas que j'aurais du mal à supporter Hope au quotidien, sinon quel intérêt de vouloir vivre avec elle si je me sens incapable de vivre avec elle. Certains diront que c'est trop anticipé, qu'on est jeune, que ça ne fait pas assez longtemps qu'on est ensemble pour envisager de vivre ensemble, de partager un compte et... et je m'en fou, parce qu'on a jamais rien fait comme les autres, que la vie est définitivement trop courte pour qu'on prenne notre temps, et sérieusement si avec Hope ça ne marche pas, je doute que cela fonctionne avec une autre personne, vraiment. Alors oui, je fais une croix sur une horloge, elle doit accepter mon aquarium et mes tocs plus que bizarres.
Je reste silencieux le temps qu'elle regarde mon dessin, et je soupire de soulagement quand elle dit qu'elle n'a rien à redire. Parfait, je n'avais certes pas passer des heures dessus mais je me suis appliquée, recommencer m'aurait fait chier. Je reste debout alors que mes bras retombent lourdement le long de mon corps et c'est autour de Hope de se lever pour se poster devant moi. Elle prend un mine de petite fille boudeuse avec que ses doigts viennent à se perdre dans mon tee shirt. « Je veux un bisou, j'ai pas eu de bisou. » honte à moi, je suis rentré comme un égoïste et j'avais couché Nillem et puis... j'ai parlé de moi encore de moi et toujours de moi et j'avais oublié mon rôle de copain pas parfait du tout. Elle conclut avec cette même bouille que c'est dure de vivre sans mes bisous. J'arque un sourcil pour finalement poser mon front contre le siens mes mains sur ses hanches. « Je suis désolé. » J'avais parlé doucement, dans un murmure, puis comme ponctuation j'avais posé mes lèvres contre les siennes, doucement. De quoi de me faire pardonner pour un temps. Ça ne m'avait pas traversé l'esprit que je ne l'avais pas embrassé parce que trop de choses sont passées dans mon cerveau sans que je puisse tout imprimé, c'était passé en secondaire l'espace d'un instant. Je suis un horrible petit ami. L'hyperactivité ne se marque pas seulement par des trouble de l'attention et ce besoin excessif de bouger mais aussi, par un lunatisme assez marqué. Moi, je suis un ascenseur émotionnel et je culpabilise vite, trop vite. C'est pour ça que je ne supporte pas voir les gens culpabiliser car ça me fait culpabiliser, et que j'aime pas ça et que ça me mets plus que mal. Je rejoins le mouvement romantique avec les sentiments et sensation extrême. Je suis un cas. Elle a bien fait de me le faire remarquer car seul, je n'y aurais pas fait attention. « Tu sais que les hyperactifs sont très bizarres, on sombre vite dépendant à des choses et puis on peut soit exceller un peu partout, soit avoir du retard. J'ai décidé de prendre intelligence et je viens seulement de remarquer que je t'ai négligé depuis que je suis là. » Ça pouvait peut-être se comprendre, mon frère était mort, j'avais de quoi négliger mon entourage mais j'aime pas ça. Je vis le deuil bizarrement, j'ai besoin de penser à autre chose. « Alors, comment tu vas ? »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Ven 6 Juin - 19:58
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Je ne voulais pas lui faire un caprice, je ne voulais pas des excuses, je ne voulais pas qu'il se sente mal ou qu'il pense que je m'en foutais de la maison. Je voulais juste mon bisou. C'était enfantin, la situation était suffisamment compliquée comme ça, mais je trouvais l'occasion d'en rajouter. C'était plus fort que moi, j'étais d'une nature câline et bisounours, sauf que sur le principe, les câlins tout le monde pouvait m'en faire, mais les bisous, c'était réservé à Andy. Donc oui, quand je pouvais gratter un bisous je le faisais toujours, même lorsqu'il était question des câlins, c'était toujours mieux les câlins avec Dydy. Pour ses bras n'étaient pas plus fort ou plus grands, mais c'était simplement le fait que se soit ses bras qui faisait que j'adorais ça plus qu'avec n'importe qui. Je ne voulais pas l'embêter, il avait mieux à faire que de penser à ça maintenant, mais c'était plus fort que moi... Il s'excusa, c'était mignon car ce n'était pas mon objectif d'obtenir des excuses, le jour où il me ferait du mal il pourrait s'excuser, mais non seulement ce n'était pas le cas aujourd'hui, mais j'aimais me laisser croire qu'il ne me ferait jamais de mal. Il n'avait pas à s'excuser et je n'allais pas lui faire une crise simplement parce qu'il ne s'occupait pas de moi. Je n'étais pas le genre de copine à péter un câble pour si peu, mais je ne pouvais pas m'embrasser moi-même donc j'avais besoin de ses lèvres à ce niveau là. Sa voix était douce, ses mains rassurantes et ses lèvres étaient toujours aussi agréable à mon goût. Le bisou m'empêcha de répondre, je n'allais certainement pas l'interrompre pour lui dire que ce n'était pas grave, je voulais juste le taquiner, même si dans le fond j'étais sérieuse et que s'il avait refusé de me faire un bisou, j'aurais insisté jusqu'à ce qu'il craque face à mon petit visage triste.
Il commença un petit résumé des hyperactifs, c'était sympa d'avoir un petit copain intelligent, c'était wikipédia en version sexy et pas avec des informations à la con. Il me fit rire avec le terme négligé, comme si j'étais une épouse malheureuse qui serait en souffrance parce que son amour de mari était absent. Je n'étais pas une copine délaissée et cela ne serait jamais le cas, car je ne suis pas du genre à me laisser délaisser. Je m'accroche trop fort aux gens pour être malheureuse, un jour et pour toujours. Il n'y a pas de demi-mesure avec moi, c'était tout ou rien. « Moi je trouve que les domaines dans lesquelles tu excelles sont très intéressants, pour ma part j'aime beaucoup. » Il me tendait une perche sans le vouloir, sauf que moi – notamment mon esprit pervers – je trouve toujours des sous-entendus. J'avais sautée sur l'occasion, puis il devait forcément se douter que je ferais une allusion de ce type. Il avait bien – ou mal – choisi son mot. « Négligé est un peu trop fort à mon humble avis de non-hyperactive. Tu m'as pas délaissé, je voulais un bisou, tu m'as fait un bisou et en plus tu as posé tes mains sur mes hanches. Tu m'as pas négligé, juste moi qui avait envie de t'embêter un peu. » Et je voulais mon putain de bisou, mais ça c'était évident, sinon je l'aurais embêté autrement. J'avais pourtant pas envie de lui sauter dessus, pas aujourd'hui, pas en apprenant que son frère était mort, je voulais simplement ne pas changer mon attitude, ne pas avoir pitié de lui ou lui sortir une pseudo-sciences à la con.
Il me posa alors la question si j'allais bien, ça me fit rigoler. Ma journée pouvait-elle sincèrement être pire que la sienne ? Il fallait pas se foutre de la gueule du monde, même si ma journée avait été mauvaise, elle était forcément meilleure que la sienne et j'allais pas me plaindre, c'était pas naturel de me plaindre, parler oui, mais pas me plaindre. « Moi ? Je vais plutôt bien. J'ai découvert que mon petit-ami me proposait de vivre avec lui, dans peu de temps j'aurais mon diplôme, je suis sexy au possible, je suis beaucoup moins malade et j'ai eu un bisou. Ça va, je crois que je vais plutôt bien. » Jamais, non jamais. Jamais je ne prendrais ma vie au sérieux, jamais je ne me laisserais dépasser par cette chose que tout le monde aimait aborder comme une fierté : la maturité synonyme d'emmerdeur.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Ven 6 Juin - 20:45
He's gone
Nous, hyperactifs, nous culpabilisons trop vite, pour ma part, je suis pas habitué aux émotions trop fortes, je m'en porte vite, je change de sujet comme de chemise et malgré la mort de frère encore toute récente, j'arrive à m'emballer pour des choses positives parce que c'est ce que Sayanel aurait voulu. Il n'aurait jamais voulu que je sombre dans une dépression comme June à la mort de Logan et de sa mère, car lui aussi a connu ça et il sait qu'il ne s'en ai jamais vraiment sorti. Il sait comme s'est dur, il aurait préféré que je continue ma vie, à garder des préservatifs dans mon portefeuille. C'est idiot car, il ne pourra jamais me le directement mais je connais mon frère pour savoir qu'il aurait voulu ça. Enfin, Hope me dit qu'elle ne voulait qu'un simple bisou et répond à ma dernière question. Forcément sa journée avait été bien meilleure que la mienne et j'aurais moi aussi aimé passer une bonne journée, c'est ce que j'avais prévu au début, passer une bonne journée, parce que j'aime les fêtes, les attractions et gagné des peluches beaucoup trop grosses.
Je ne me décolle pas plus de Hope, mes mains toujours posé sur sa taille. Je sais plus trop quoi dire ou faire parce que là, debout au milieu de son salon, de l'avoir si près de mot que je louche plus ou moins pour pouvoir la regarde dans les yeux, je me sens plutôt bien, aussi bien qu'on puisse aller après la mort de son frère. J'affronte plutôt bien le deuil parce que je relativise beaucoup. Un jour moi aussi j'allais mourir, je crois cruellement au destin, rien n'arrive par hasard et de toute façon on aurait rien pu faire pour empêcher Sayanel de se faire tuer. Si Rebekah s'en était pris à lui, ni moi ni personne n'aurait pu l'empêcher. C'est terriblement fataliste mais ma vie continue malgré tout. « Tu sais que dans d'autres circonstances, cette soirée se serait terminée d'une tout autre manière. » C'était rare qu'on reste calme tous les deux, il y en avait toujours un pour faire bouger l'autre, finir avec des bataille de chantilly, un bain habillé, coucher dans une réserve. Je veux que ma vie redevienne comme avant. « On fait quoi ? » C'est sans sous entendu, je veux m'occuper l'esprit et les mains, parce que j'ai envie de bouger, parce que je ne suis pas fatigué et que là tout de suite maintenant je pourrais aller courir ou faire du roller dans l'espoir de me fatiguer un peu. Les troubles les plus importants parviennent toujours lors de choc émotionnel.
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Ven 6 Juin - 21:14
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En effet, cette soirée aurait été différente, mais je n'avais pas envie de vivre constamment dans l'hypothétique, je voulais vivre sans jamais regretter mes choix et toujours avancer droit. Sa remarque me fit doucement rire, j'avais une vague idée de ce que serait devenue cette soirée au final, mais peut-être que celle à venir pouvait tout aussi bien, il fallait juste s'occuper l'esprit. Évacuer, se vider et oublier les malheurs des derniers jours, cela demandait de la force et de la vigueur, Andy semblait parfaitement capable de faire ça. Il me demanda alors ce que je voulais faire, enfin non ce que nous allions faire. L'un comme l'autre nous devions attendre le réveil du gosse, c'était aussi simple que ça, nous ne pouvions pas faire de bruit, mettre un film ou de la musique risquerait de le réveiller et je ne voulais pas me retrouver avec un gamin en larme. Je trouvais que monter en haut dans la chambre pour être là à son réveil était plutôt judicieux, mais j'avais profiter d'être un peu en tête à tête avec Andrew pour le moment, puis peut-être que le gosse prendrait peur avec deux inconnus, enfin une inconnue et un semi-iconnu. J'ai alors haussé les épaules, j'imaginais la soirée que nous aurions plus vivre, mais aussi à ces autres soirées que j'allais vivre avec lui plus tard, lorsque je seraies dans la même maison à m'occuper d'un enfant. « On peut toujours avoir l'espoir que cette soirée soit particulière. » Je crois que tout le monde adorait m'entendre prononcer le mot espoir, c'était tellement ironique de ma part d'utiliser mon propre prénom dans une phrase, peut-être un peu narcissique. La demoiselle se laissa un instant de réflexion pour trouver une occupation, il fallait trouver une distraction à faire à deux, discrète et agréable. Je n'étais pas une adolescente en manque qui allait copuler avec son copain sur le canapé, j'étais pas encore tombé à ce niveau là. Finalement en regardant ses pieds, une idée me vint, un souvenir remonta à la surface. C'était con, simplement en baissant mon regard sur ses pieds.
J'affichais un grand sourire et attrapa la main de Andrew en le fixant, la mettant en hauteur. « Laisse-toi faire. » Je n'allais pas le violer, j'avais une envie soudaine, il avait l'excuse d'être hyperactif, moi j'écoutais juste mes envies de chaque instant, comme une enfant qui changerait constamment d'avis. « La dernière fois que toi et moi nous avons dansé, c'était sous la pluie. » Affichant un petit sourire complice et commençant à me déplacer de droite à gauche. Je n'étais pas une pro de la danse ou même de la chanson, mais à cet instant j'en avais envie. Je n'avais pas envie d'être une brillante danseuse, j'avais juste envie de trouver un truc à faire avant de redevenir sérieuse. J'avais une chanson en tête, et même si la pièce ne se prêtait pas réellement à une salle de danse, je trouvais que c'était un moyen d'occuper Andy et de pouvoir me coller à lui sans pour autant avoir envie de lui sauter dessus comme une groupie après. « I don’t care what clothes you wear, it’s time to love and I don’t care. You know I’m gonna find a way to let you have your way with me... » Je me suis mise à fredonner l'air de la seule chanson que je connaissais par cœur probablement tout en connaissant le nom du groupe. Étant une ancienne aveugle, j'adorais la musique et je pouvais citer n'importe quel instrument, sans pour autant en connaître la forme... Cette chanson était dans ma tête, c'était pourtant tellement hors contexte. C'était comme le bisou, mon esprit aimait vagabonder entre l'instant et le passé sans réfléchir. A ce moment j'avais envie de me sentir comme cette nana à la fête du lycée, que le temps n'affectait pas et que les regards ne dérangeaient pas, à cet instant je me sentais infinie.
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Dernière édition par Hope A. Liddell le Jeu 12 Juin - 17:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 7 Juin - 13:34
He's gone
On pourrait faire tout et n'importe quoi que cela m'irait. Mon cerveau occulte automatiquement toutes activités générant trop de bruit et prenant le risque de réveiller Nillem. On devait attendre qu'il se lève et on ne peut décemment pas le regarder dormir, de toute façon, je serais incapable de rester face au gamin des heures durant en attendant qu'il se sente assez reposer pour daigner se lever. Non je trouve ça bizarre de toute façon et je ne tiendrais pas en place. Je sens Hope saisir ma main, m'indiquant de me laisser faire. J'ai confiance, je n'émets aucune opposition. Ma main se retrouve donc en l'air à quelques centimètre de mon buste, je laisse Hope reprendre la parole, elle mentionne la dernière fois qu'on a dansé, soit la fois où on s'est mis ensemble, sauf qu'à cet instant on ne sortait pas ensemble. Bref, je suis pas un grand fan de danse mais je sais danser, j'ai du apprendre pour tous les bals que je me suis coltiné plus jeune et autres cérémonies officielles. « Donc tu veux nous faire danser ? » Mais il n'y a pas de musique ! Oui je soupçonne déjà ce que vous pensez mais il n'y a pas besoin de musique pour danser, juste se servir d'un rythme qu'on respecte. Mais finalement, c'est Hope qui pousse la chansonnette. Je me laisse entraîner par ce fameux rythme, je ne savais pas qu'elle savait chanter. Je suis même surpris, j'avais du mal à imaginer Hope dans un monde musical, c'est bête parce qu'on ne peut jamais tout savoir d'une personne, et elle, elle ne cessait de m'impressionner. « Alors comme ça tu chantes ? » Je me qualifierais pas de bon chanteur, mais ce n'est pas non plus horrible quand je chante, par chance personne n'a encore saigné de l'oreille en m'entendant. Mais je m'adonne rarement à cette lubie, je suis plus genre à siffloter parce que j'aime bien siffler, que je trouve ça mélodieux. Ça ne me dérange pas qu'elle chante, parce qu'elle se débrouille bien, ce n'est pas transcendant mais agréable. J'écoute d'une oreille attentive la chanson qu'elle chante, les paroles me font sourire. « T'es sérieuse ? Cette chanson prône le nudisme ! » Je pouffe doucement, parce que je suis obligé de faire des blagues c'est plus fort que moi, tellement plus fort que moi. Le mélodramatique ne me va pas bien au teint, pourtant dans ce genre d’événement il est plus habituel de porter le deuil plus longtemps. Moi je suis triste, mais j'ai pas envie de changer pour autant. En l'écoutant chanter, je me rends compte que j'ai retenu que la phrase qui pouvait être un peu tendancieuse, arf. Hope à l'habitude. Je la fais tourner sur elle même. Puis je m'arrête en plein milieu de son salon parce que je présume que la chanson est terminée ou du moins que Hope ne sait pas la suite. « Tu as encore d'autres talents cachés ? Il semblerait que tu en saches plus sur moi que je n'en sais sur toi ! »
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Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 7 Juin - 15:02
« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Danser était une de chose que je ne connaissais pas, les fêtes, les boites de nuits et les bals ne faisaient pas parties de mes lubies et de mes passions. J'avais simplement envie, la dernière fois c'était drôle de faire des actes sans constamment réfléchir aux conséquences. Cette danse n'aurait pas de conséquences sur nous, c'était innocent et ça n'allait faire de mal à personne. Au pire des cas, nous serions perdant à danse avec les stars, mais cela ne risquait pas d'arriver. J'avais ce besoin de toujours trouver quoi faire, ne jamais tomber dans la monotonie qui se dessinait comme étant la vie ou encore le quotidien. Mon idée était peut-être foireuse, après tout danser au centre d'une pièce d'un appartement qui était un ancien studio de danse, c'était plutôt ironique. Il me demanda si je voulais vraiment nous faire danser. Pourquoi pas ? La question était toujours la même, pourquoi toujours se retenir de faire des trucs idiots ? Je ne voyais pas l’intérêt de constamment suivre des codes de bonne conduite, je trouvais ça futile et tellement con. Je voulais juste faire des trucs sans me poser trop de questions, je voulais profiter de ces instants d'insouciance ou je n'avais pas besoin de me préoccuper de mon langage ou de mes actes. Dans quelques temps, je ne pourrais plus être comme ça, j'allais devoir prendre mes responsabilités pour aider Andy. A cet instant j'avais envie de faire de la merde, c'était pas spécialement romantique ou doux, c'était juste un moment entre lui et moi sans me demander si j'allais choquer quelqu'un. Puis il devait avoir l'habitude, la dernière fois c'était sous la pluie qu'on avait fait ça, aujourd'hui c'est dans un ancien studio de danse, vraiment, je trouvais ça ironique. J'affichais un visage confiant avec mon sourire radieux, j'étais sérieuse et je ne faisais pas ça juste pour le faire marcher.
La chanson me vint instinctivement, c'était jolie en plus comme chanson. Je ne disais pas pour autant que je n'allais pas massacrer la chanson comme je massacrerais un gâteau, mais je trouvais le silence lourd et pesant, surtout lorsque mon objectif était de le faire rire et de ne surtout pas le laisser s'enfoncer dans son mal-être. La question de si je chantais ne me coupa pas dans mon élan. Je n'allais pas marquer une pause simplement pour lui faire plaisir. Pourtant je savais ce que j'allais lui répondre, non je n'étais pas une artiste et m'entendre chanter c'était rare. J'étais comme toutes ces filles qui rêvaient : je chantais sous ma douche avec le tuyau de douche comme si c'était un micro. Contrairement à elle, je le faisais sans rien voir, mais je le faisais. J'avais fait des choses « normales » et chanter sous ma douche était normale. Depuis que je voyais Andy, je le faisais quasiment plus, simplement parce-qu'à chaque fois que je prenais ma douche, mon esprit était ailleurs et je ne pensais pas à fredonner un air. Je n'écoutais pas la radio, je n'étais pas fan des musiques dans les magasins... En clair j'écoutais de la musique de temps à autre et généralement, les chansons me marquaient ou pas. En revanche sa remarque sur le nudisme me fit rire, ce qui me coupa cette fois-ci. Franchement c'était plutôt drôle de sa part de venir me faire part de nudisme, s'il voulait tenter le nudisme à domicile – nôtre domicile uniquement, - je ne serais absolument pas contre. Finalement il me fit tourner, le petit concert s'arrêta là. Inutile de m'écouter trop longtemps.
« Donc, je sais chanter, mais généralement je suis plus du genre à le faire sous ma douche, je trouvais ça juste déprimant sans un fond musical, donc je me suis dit que ça mettrait un peu d'ambiance. Sauf si j'ai oubliée de te dire que j'étais la fille secrète de Céline Dion. » C'était ridicule comme idée, puis je connaissais Céline Dion uniquement de nom et pour sa chanson dans le film Titanic. Cette fois-ci lui frappant légèrement l'épaule. « Je prône le naturisme si j'ai envie. Puis bon, monsieur « réserve de librairie » c'est plutôt ironique de me faire une remarque sur ça. » Ce n'était pas méchant, au contraire, sur le moment j'avais trouvée ça très agréable. Je trouvais ça toujours très agréable de toute manière. Sa remarque sur les talents cachés me fit littéralement exploser de rire. Ce n'était pas un talent, juste un petit moment de folie, ma voix était un mixte entre celle de jésus et celle de Fergie. J'aimais beaucoup cette métaphore. Ensuite il fit la remarque que je savais plus de choses sur lui que lui sur moi. Je n'étais pas totalement d'accord, c'était peut-être vrai dans le fond. Mais ce qu'il ne savait pas c'était pour des raisons complexes ou simplement parce-que je trouvais ça d'une inutilité affligeante. Pour moi, il savait tout ce qu'il devait savoir, en réalité il en savait plus que mon père – crève en enfer – et que ma mère. Ma mère avait un statut particulier, mais c'était Andy qui savait lire en moi, c'était le seul.« Oh tu sais, une fille à toujours des petits talents, même si chanter est pas spécialement le mien. » J'avais d'autres talents, tout le monde avait un talent, le mien c'était pas ça, j'avais juste une voix pas trop moche. « Je suis pas si sûre de ça, mais si tu as des questions, je suis certaine que tu n'hésiteras pas à les poser. Puis faut entretenir le mystère, bon même si je suis pas très mystérieuse. » J'étais franche, ou j'essayais de ne jamais mentir, avec lui c'était facile.
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Invité
Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 7 Juin - 15:52
He's gone
Fille de Céline Dion, oui ça me fait sourire. J'aime pas ce qu'elle fait, pourtant j'ai essayé de m'y mettre vraiment mais j'accroche pas trop au français accent canadien. Je suis plutôt compliqué en ce qui concerne mes goûts musicaux, de toute façon je suis compliqué pour tout ou presque alors pourquoi la musique dérogerait à la règle hein ? Puis la voilà qui revient sur la propagande nudiste et que moi dans la librairie. Comment ça moi dans la libraire, dans la réserve plus précisément, je suis pas d'accord là. « Tu as voulu que je retire mon haut. Je l'ai fait, et je le referais si c'était à refaire. » Bah oui j'assume c'est tout, je ne vais pas faire le mijaurée sous prétexte que ce n'est pas éthique. Bah oui, c'était loin d'être romantique, c'était pas aussi confortable qu'un lit, c'était froid et on a tué des cartons innocents mais c'était bien. Je suis pas un sain, j'ai jamais prétendu l'être, je suis pas innocent et je suis à l'origine de deux pertes de virginité, alors... Bon c'est déjà 2 fois plus que certains gars. J'aime pas me vanter de ça.
Elle a raison, si j'ai des questions je lui poserais, parce que je déteste ne pas savoir, certains voient la curiosité comme un défaut, moi non, sans s'ouvrir un peu aux autres on avance pas et sans poser de question on apprend pas beaucoup de personnes n'osent pas poser celles qui dérangent, moi non. Il faut aussi soit disant entretenir le mystère. Je pars du principe que du moment que j'ai vu nue la personne il n'y a plus vraiment de mystère enfin... si peut-être mais ce ne sont que des détails, de minuscules tâchent d'ombres qui ne vont pas tarder à s'éclaircir. « Si ton petit talent caché ce n'est pas pousser la chansonnette c'est quoi alors ? » Peut-être me supporter ? Ou comprendre ce que je dis, si on suppose qu'elle comprenne tout ce que je dis. Je viens alors à me demander quel est mon talent caché, je ne considère pas ma mémoire comme un talent, juste que j'entretiens mon cerveau comme certaines personnes entretiennent leurs biceps. Dans quel domaine j’excelle et qui est surprenant ? Je ne sais pas cuisiner, ni spécialement bien dessiner. Je ne joue pas d'un instrument et ne chante pas. Je suis pas bon dans un sport en particulier, en même temps j'en ai tellement fait qu'il était dur pour moi de vraiment m'en sortir dans un. J'apprends vite mais ce n'est pas un talent. « Moi, je n'ai pas de talent caché, je suis comme un livre ouvert. » Ça ne me dérange pas, c'est même rassurant, je peux être surprenant mais je ne me juge pas talentueux dans un domaine plus qu'un autre ? L'écriture peut-être, mais avec tous les livres que j'ai lu, cela aurait été étonnant que je sois incapable d'écrire quelque chose de potable. Mes mains se posent contre ses joues et je viens embrasser le haut de son front avant de lâcher son visage. « Une partie des hyperactifs sont surdoués, je suis surdoué. Et 50% d'entre nous sont dyslexiques. Je fais partie de ces 50%. Et ouais, on pourrait croire que non mais j'ai mis du temps avant d'apprendre à lire et puis je confondais certains sons. Finalement, j'en conserve quelques traces quand je suis fatigué. » Mon cerveau va trop vite pour que je parvienne à me concentrer sur tout, c'est pour ça que j'assimilais pas tout. Je ne sais pas pourquoi je dis ça, juste parce qu'elle devait l'ignorer. J'attrape Hope pour la porte et la coller sur mon épaule gauche, comme la première fois que je suis venu ici. « Gamin, j'étais pas très fort, j'avais la peau trop blanche et j'étais pas super fort. Puis après j'ai connu Max, il était un peu plus épais que moi, j'avais un garde du corps spécial cours de récré tu vois. D'ailleurs tu sais que si on fait un enfant un jour il a des chances d'écoper de mon hyperactivité. Ça va être horrible à gérer ! »
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Jillian Hale
morsures : 7519 inscrit(e) le : 20/07/2013 célébrité : jennifer lawrence crédits : tumblr & bazzart & BLASPHEMY
Sujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] Sam 7 Juin - 16:48
« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Il avait raison, j'avais suggérée qu'il retire son haut. C'était une blague, de l'humour un peu pervers certes, mais ça restait de l'humour à l'origine. Sa remarque me fit sourire... Je ne considérais pas qu'il portait ou que je portais la culotte dans notre couple, ce n'était pas moi parce que j'aimais me sentir protégée avec lui sans pour autant devenir un petit objet fragile devant tout le monde, avec lui j'aimais bien me sentir comme une enfant. L'histoire du t-shirt resterais culte pour moi, c'était au top niveau avec la chantilly, je crois que jamais je ne pourrais me détacher de ce souvenir, c'était bête, pour certains la première fois était la plus marquante. Étrangement, moi ce n'était pas celle-ci, car la première fois j'étais maladroite, lui il faisait attention à moi, les fois suivantes il n y avait plus cette peur du corps de l'autre et de son propre corps. J'affichais un sourire au coin de mes lèvres.« Ah ouai ? Tu le referais ? » Sortant mon plus beau sourire colgate, comme s'il ne s'attendait pas à ce que je fasse des sous-entendus suite à sa remarque, c'était trop facile. « Promis, ça arrivera encore, je pense qu'on devrait bannir tes t-shirt du code vestimentaire quand tu es à la maison. » Enfin, uniquement quand moi j'étais là, la première personne extérieur de cette maison qui franchissait le pas de cette porte aurait la chance et l'honneur de le voir porter un t-shirt, ce qui se trouvait en dessous était à moi, il le savait tout autant que moi que je n'étais pas partageuse, enfin partager le torse de mon petit copain ça serait franchement pas normal.
Mon petit talent cacher ? Je savais pas trop si j'en avais réellement un, je ne mettais jamais posée la question. Je supposais qu'il était évident, mais pour moi rien ne venait instinctivement, je faisais partie des gens sans talents, après tout cela existait et ce n'était pas un crime. Un instant de réflexion s'imposa à moi. Il me dit alors que lui n'avait pas de talent particulier, enfin pas de talent caché. Je cherchais. « Je crois que mon talent est tellement bien caché, que je le connais pas, encore. » C'était philosophique et d'une profondeur à toute épreuve. Pour moi, tout le monde avait un petit truc qui le rendait différent, une différence mentale ou physique qui faisait que personne n'était similaire. Je préférais me dire ça plutôt que : la société de consommation détruit les différences et rend les gens moutons et cons. Je voulais positiver, tout le monde peut être différent, il faut encore le vouloir et avoir le courage d'être différent, c'était tout. Je ne voulais pas me vanter d'être une nana géniale et hors norme, j'étais normale et je ne valais pas mieux qu'une autre, j'étais simplement unique, comme tout le monde.
Il posa ses mains sur mes joues et m'embrassa sur le front, je trouvais que ça faisait très amour paternel, mais c'était toujours chou. Il m'expliqua alors plus de détails sur les hyperactifs. Je ne savais pas qu'il avait mit du temps à apprendre à lire, c'était bizarre. Andy semblait pourtant être le gamin parfait qui faisait toujours ses devoirs et qui comprenait toujours mieux que tout le monde, je le voyais un peu comme ça, c'était pas un défaut pour moi, au contraire. C'était une chance d'avoir des facilités en compréhension ! Il semblait vouloir rentrer dans les confidences, mais avant que je réagisse je me sens voler, enfin je me sens me retrouver sur l'épaule d'Andy... Encore ! Un « non » ne m'échappa même pas, ça me faisait juste rire, souffler et pouffer comme une adolescente. J'écarquillais les yeux sur « je n'étais très fort ». Je ne trouvais ça plutôt burlesque de me dire ça, maintenant, alors que j'étais en train d'observer le sol depuis son épaule. Sa remarque sur l'enfant me fit aussi sourire, la question de l'enfant revenait beaucoup aujourd'hui. « Je suis certaine que s'occuper d'un hyperactif ça doit être faisable. Même s'il est à 50% dyslexiques. Je pense que j'arriverais à gérer, si tu arrives à me supporter durant neuf mois en train de constamment me plaindre et d'avoir des envies bizarres, des fraises, de la chantilly et d'autres trucs qui sont tout aussi innocents que ce que nous faisons d'habitude. » Marquant une soudaine pause. « C'est cool la vue de ton épaule. »
La logique voulait que je parle d'un moment personnel ou d'une particularité chez moi. Je ne voyais pas trop quoi lui dire qu'il ne savait déjà. Finalement une idée me vint alors que me sentais comme un avion ou un sac de pomme de terre. « Contrairement à la plupart des gens, j'accorde peu d'importance à la vue, ce qui est logique. Mais, tous les sens sont sur-développés durant la cécité. Après l'opération j'ai gardée des « séquelles » de ces années dans le noir. J'accorde énormément d'importance à deux sens : le touché, » passant alors mes doigts dans son cou de manière douce et lente, je voulais pas le chatouiller et me retrouver le cul à terre. « et le goût. Pour ça que je fais beaucoup de bisous, j'aime bien, j'explique pas pourquoi. Sinon l'odorat et l’ouïe occupent une place plutôt classique pour moi. » Marquant une pause et cherchant une autre anecdote qui serait un peu plus croustillante. « Ah oui aussi ! La première fois de ma vie où j'ai touchée à une robe pour ensuite réellement la porter, c'était pour la rencontre entre nos parents, c'était bizarre. »