INTRIGUE ► la fête foraine.

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La fête foraine

J'observais la scène, amusée, personne ne bronchait réellement, Lafay annonçait que ce n'était certainement pas la dernière fois qu'elle s'opposerait à mon frère. Je me sens obligée de pouffer de rire. C'est étonnant que Klaus ne soit pas encore mis en tête de la tuer une bonne fois pour toute. Puis la musique se stoppe, laissant alors place à la voix de mon aîné. Il insiste chaque homme et femme encore vivants à s'en prendre aux Carter car tout était de leur faute, qu'ils lui ont volé la cure et qu'il veut la récupérer. La voix se tait, la musique revient, Wayne débarque à son tour, je lui lance un regard narquois en le voyant un peu trop s'inquiéter sur le personne enlevée par mon frère. Bon s'il voulait s'inquiéter pour eux, c'était son droit. Il ne perd toutefois pas le nord, négocie le retour de June contre la cure. Je reste silencieuse, tout ce petit monde est en ébullition, entre coup de feu et ami inutile en retrait on ne comprendre pas grand chose à ce qui se passe. Le loup s'énerve, affirme encore une fois vouloir s'en prendre directement à Niklaus. Désespérée, je soupire. « Youpie ! Une mission suicide ! » Quand se rendront-ils compte que Klaus obtient toujours ce qu'il veut ? Il a toute l'éternité pour retrouver cette fichue cure alors qu'eux, chaque secondes de perdues est une seconde de perdue dans leur petite existence. « La cause est louable, je suis impressionnée par ta volonté. Mais contre Klaus t'as aucune chance. » Vraiment aucune, il se ferait tuer en un rien de temps et mon frère est bien capable d'accrocher fièrement le corps du loup à la maison en guise de trophée. Finalement, Carter le frère s'interpose entre nous deux tandis que la cinquième roue du carrosse fait étonnamment preuve d'une grande perspicacité. « C'est que... je sais pas si vous avez remarqué mais, on ne l'a pas entendu la petite qui vous est si chère. Elle doit être dans un piteux état pour ne pas avoir bronché quand Klaus parlé. D'après ce que Kol m'en a dit, elle est pas du genre à être calme la Carter. » évoquer un souvenir douloureux : fait. Je pourrais le cocher sur ma wishlist. Je lance un regard rapide à Wayne, je l'aime bien ce petit, j'aurais presque un soupçon de compassion en sachant qu'il apprécie la Carter. Un autre soupir m'échappe, ils ont pas vraiment l'air de prendre en compte les menaces de mon frère pour du sérieux, ils sont encore et toujours là à débattre. Un haussement d'épaule plus tard, je me retrouve derrière celui qui s'était sauvé avec un petit un peu avant et qui finalement été revenu pour aider les Carter. Ancien chasseur je présume. Dommage pour lui, personne n'a le temps de réagir, que mes mains sont déjà autour de sa nuque et que je fais tout craquer d'un coup. Nuque brisée, il tombe raide mort à mes pieds le corps désarticulé. L'air de rien, j'enjambe son corps pour retourner auprès de Wayne. « Aller, faut se décider, car je crois bien que Carter sœur et Carter foetus ne sont pas les seuls à être en danger. »

« Dit lui d’arrêter ce massacre et que je vais lui donner la cure, en face à face et que s’il fait du mal à June ou à notre enfant, je la détruis. J’en ai rien à foutre de la cure, je voulais juste une putain de dose pour notre enfant ! » Déjà ? Un mort de plus quelques mots de ses proches et c'était gagné ? Bon, je suis pas sûre de savoir si Wayne sait l'emplacement géographique de la cachette de mon frère. Je sors mon téléphone, tandis que le loup vocifère, il me donnerait presque mal à la tête. Je compose le numéro, ça sonne « Klaus ? » Je sens presque leur regard posé sur moi. « C'était une blague ça sonne encore... » Aucun humour ces chasseurs.

HJ : Je me suis permise de tuer Say avant la décision de Max hein j'espère ça ne dérange pas ♥

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«Ne me tente pas, chérie.. Tu as beau te goinfrer de verveine, je n'en reste pas moins un Originel. » Ça je n'étais pas prête de l'oublier, c'est d'ailleurs sans doute ça qui me force à rester sagement ligotée sur cette chaise. Folle mais pas suicidaire. Je jette des coups d’œil, ici et là sans jamais reconnaître l'endroit où je suis. C'est totalement stérile d'information ou alors, je suis trop amochée pour deviner où je suis. Puis même si je savais, ça changerait quoi ? « Tu sais... ? » Si on joue aux devinettes, je suis déjà perdante, j'ai pas la tête pour réfléchir. Klaus retourne vers moi, une couverture dans les mains. Est-ce que cela veut dire qu'il fait froid ? J'ai les sens en tels ébullitions que je ne sais même pas si j'ai chaud ou froid. « ...tu ne seras pas la première à qui j'élimine la verveine en la vidant de son sang. Disons simplement que tu es la première... humaine... à qui cela arrive. » Je sais pas si je dois me sentir flatter ou pas. « Ça veut aussi dire que je me soignerai pas seule et que ça sera douloureux. Je crois que je serais morte avant que tu puisses me manger. Au moins ketchup gratuit ! » L'humour c'est mon seul échappatoire, ça me permet de tenir un peu plus longtemps, peut-être qu'il va prendre pitié et renoncer à ma faire du mal. Je sais que je rêve mais là il n'y a que ma survit qui m'importe rien d'autre.

La couverture tombe sur mes épaules, je me rends alors compte que j'avais froid avant. Si j'avais froid et que le froid calme les douleurs, je me demande dans quel état je vais ressortir de ce bordel. Car oui, je m'en sortirai. Puis, c'est une corde qui passe entre mes mâchoires, je sais pas à quoi ça va servir, je préfère même pas y penser. En tout cas comme bâillon on fait mieux. Là, ça me brûle seulement les commissures des lèvres. Au moins si jamais j'ai envie de crier je pourrais toujours mordre très fort dedans. Klaus finit par s'installer en face moi, micro en main, il fait un petit discours fort sympathique, je ne peux pas m'empêcher de rouler les yeux. Ça devient beaucoup trop mélodramatique pour moi. J'aurais pu pousser un cri, tenter de prouver que j'étais en vie et consciente mais aussi que le bébé semble tenir le choque pour le coup. C'est qu'il s'accroche ce petit bout. Le silence retombe presque aussitôt et c'est son téléphone sur la table qui le rompt. Je jette une rapide coup d’œil, je parviens à lire le nom de sa blonde de sœur sur le mobile. Il ne manquait plus qu'elle la sœur Mikaelson. « Ah, je crois que mon avenir va se jouer avec ce coup de fil. » Je suis pas sûre d'avoir été très claire, ma voix était plus grave, plus gutturales et peu articulée, la corde m'empêchant de m'exprimer comme je l'aurais voulu.

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En croisant le regard de Maxwell, Lukas compris que le jeune loup avait compris et pris sa décision. C'est alors que Rebekah tua Sayanel, elle voulait accélerer la décision et elle avait compris que s'en prendre aux proches des Carter était la chose à faire. Le coeur du jeune homme s'emballa, pensant que Rebekah pouvait alors s'en prendre à Chloé. Regardant perdu, le corps sans vie de son ami, Lukas senti la colère envers l'originel monter en lui. Elle voulait négocier, très bien mais ça ne serait pas si facile. Max avoua que la Cure était pour son enfant à naître en demandant à Rebekah de faire stopper le massacre. Alors qu'elle prend son téléphone pour appeler Klaus, un plan s'échaffaude dans la tête du jeune Carter. Max de son côté tiens fermement la cure dans sa main. Serrant le poing, il frappa Max au niveau de la machoire aussi fort qu'il le pu, une douleur aigue parcourant sa main au moment de l'impact, certains os se brisant dans cette dernière mais profita de la surprise du jeune homme pour récupérer la cure de force, Maxwell l'ayant desserer très légérement une seconde de trop.

Satisfait malgré la douleur, Lukas regarda Max. "Désolé, mais je devais le faire." Maintenant qu'il était en possession de la cure, il comptait bien dicter les règles. S'adressant alors à l'originel, Lukas prit la parole. "Dis à ton frère de ramener ma soeur en bon état, la moindre goutte de sang sur son corps et je te promets que je détruit la cure. D'ailleurs si tu touches à un cheveux de qui que ce soit je détruit également la cure et tu es peut être plus forte que nous tous mais je peux t'assurer que si ton frère apprend que tu es la raison pour laquelle la cure est détruite, nous serons le cadet de tes soucis." D'après ce qu'il avait entendu, Klaus effrayait aussi bien ses frères et soeur que les créatures surnaturelles du reste de la planète. Avoir un moyen de pression à la fois sur lui et sur Rebekah était assez inattendu et il ne doutait pas que le tempérament explosif de l'originel pouvait lui jouer des tours. Se tournant vers Chloé, il la regarda à la fois empli de tristesse et de détermination. Montrant qu'il était plus que sérieux dans ses menaces, il s'adressa à elle. "Chloé, si quoique ce soit m'arrive, je veux que tu détruise la cure, ok ? Tu en es capable et tu es capable de tirer aussi bien que n'importe lequel d'entre nous. Je te fais confiance et je crois en toi. Je t'aime." Les secondes qui allaient arriver s'annonçaient délicates, mais la détermination du Carter restait intacte. Il était prêt à tout pour sa famille même à donner sa vie s'il le fallait. Faire venir Klaus à eux semblait dangereux mais aux yeux de Lukas ça l'était bien moins que se rendre directement en face de lui.

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RP COMMUN

Son 9 mm bêtement pointé en direction de la blonde débarquée comme de nul part - à l'instar de la moitié des personnes qui semblait les rejoindre à chaque minute - Chloé ignora ses doigts tremblant, essayant de comprendre l'état d'esprit général. Plus les secondes passaient, plus il fallait se rendre à l'évidence : Ils allaient devoir céder la cure à un moment ou à un autre s'ils comptaient revoir June et le bébé en vie. Un goût de défaite amer dans la bouche, elle arqua un sourcil en apercevant un nouvel arrivant. Décidément, ils étaient devenus l'attraction principale. Au moins, tous leurs discours convergeaient dans un même point : Donner la cure était inévitable. Fin de l'histoire. Soudain, les haut-parleurs grésillèrent, laissant place à la voix parfaitement calculée de Klaus. Bien sûr, il allait jouer sur la corde sensible en essayant de monter les survivants contre eux. La brunette campa sur ses positions, changeant seulement de cible en appréhendant n'importe quelle personne trop désespérée pour seulement fuir. D'un côté, elle les comprenait. Le monde tournait mieux quand chacun jouait pour soit. Trop occupée à surveiller devant elle, elle sursauta lorsqu'une balle frôla sa jambe. Alerte, elle n'eu pas le temps de contre-attaquer que Lukas avait déjà atteint le tireur à l'épaule. Elle allait devoir apprendre à réagir plus que cela si elle voulait éviter de rentrée chez elle avec une jambe en moins -ou pire.

Laissant Lukas s'éloigner pour débattre avec Max', elle jaugea rapidement la foule éparse autour d'elle ; tentant en vain de protéger comme elle pouvait ses amis. Braquant l'arme à feu sur ce qu'elle identifia comme un chasseur à moitié dissimulé derrière un stand à quelque mètres plus loin, elle omis une nouvelle fois de vérifier que tout allait bien derrière elle. L'horrible craquement sourd d'os brisés la fit pivoter, avant de littéralement la clouer sur place. Impuissante face au spectacle, elle plaqua une main sur sa bouche pour s'empêcher d'hurler en voyant le corps inerte de Sayanel s'effondrer sur le sol. Non. Ça ne pouvait pas se passer comme ça. Elle était censée lui parler plus tard. Elle était censée lui crier dessus au moins une fois. Elle était censée lui pardonner au bout du compte, parce qu'elle finissait de toute façon toujours par le faire. Ses yeux se remplirent de larmes, tandis qu'elle s'obligea à reprendre son souffle -en vain, la crise de panique arrivait déjà. Incapable de détourner le regard, elle focalisa ce dernier sur sa poitrine, persuadée qu'elle allait trouver le soulèvement propre à la respiration. Mais il n'y avait rien à faire ; elle ne le trouvait ni chez lui, ni chez elle.

Suffoquant, elle remonta à la surface seulement lorsque Lukas lui demanda de neutraliser la cure si jamais quelque chose lui arrivait à lui aussi. Elle écouta tant bien que mal, secouant négativement la tête lorsqu'il lui dit qu'elle était capable de le faire. Si même les meilleurs d'entre eux y passaient, elle ne voyait pas en quoi elle était capable de faire plus. De tenir de plus longtemps. De ne pas finir pareil que Sayanel, que Logan, que Gabriella. Comprenant le sérieux des propos de Lukas qu'une fois qu'il eu finit de les énoncer, elle retira sans réfléchir la chevalière qu'elle portait depuis le voyage en Amérique du Sud avant de lui glisser dans la paume sans un mot. De toute façon, elle n'était même pas sure que le bijou pouvait la ressusciter elle et leur fille si quelque chose tournait mal ; et elle n'était pas prête à courir le risque pour vérifier sa théorie. Le fixant un moment, elle garda sa main de la sienne pour l'obliger à prendre la bague - elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il risquait plus qu'autre chose de lui redonner immédiatement. « Interdiction de faire un truc stupide. Interdiction de me laisser seule. Interdiction de mourir. D'accord ? »
BY .TITANIUMWAY

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Ils ont tous l'air plus ou moins bouche bée face au mort. Je ne connais même pas son prénom. Je pourrais sentir une sorte de compassion pour eux mais non. Je finis toujours par me souvenir que je n'ai pas de temps pour ces conneries. Il n'y a plus d'innocence, ni rien. C'était il y a bine longtemps et dès que j'y repense le goût acre du sang me revient en bouche. L'oreille toujours collée à téléphone, je daigne me retourner en sentant un bruit d'os craqué. Je vous jure, je n'ai tué personne d'autre. C'est Carter, le frère, qui vient de frapper le copain de sa petite sœur. Ah... Ça semble beaucoup plus intéressant que prévu, s'ils commencent à s’entre tuer, je crois que je vais demander à Klaus de m'introduire plus souvent dans les détournements de fête foraine. « Dis à ton frère de ramener ma soeur en bon état, la moindre goutte de sang sur son corps et je te promets que je détruit la cure. D'ailleurs si tu touches à un cheveux de qui que ce soit je détruit également la cure et tu es peut être plus forte que nous tous mais je peux t'assurer que si ton frère apprend que tu es la raison pour laquelle la cure est détruite, nous serons le cadet de tes soucis. » Ce jeune homme ne cessera de me surprendre, comment pouvait-il oser affirmer ce que Klaus fera. J'ai été gentille jusqu'à présent, je veux dire oui j'ai tué un gars mais personne ne s'occupait de lui, il ne devait pas être si important. Je plisse les yeux avant de jauger de haut en bas le frère. « Ah tu crois ? J'ai l'éternité devant moi, toi non... Je peux t'assurer que j'aurais tout le temps de ruiner la pauvre et misérable existence de ta lignée si connue à ce qu'il paraît. » Moi, la cure, j'en ai rien à faire, je fais ça pour Klaus, qu'il fasse ce qu'il veut avec. Mais, je laisserai jamais un chasseur Carter ou non tenter de m'impressionner. Il se retourne vers la nana qu'il a engrossé, je lance un autre regard à Wayne l'air désespéré. Trop de drame, voilà qu'il lui confie la destruction de la cure si jamais il lui arrivait quelque chose. « Aller jolie cœur, enfile moi cette bague une bonne fois pour toute là ! » C'était la meilleure chose qu'il puisse faire, et encore une fois Klaus ne répond pas... Désespérant ces grands-frères ! « Bon, on va attendre qu'il rappelle. Klaus aime soigné ses entrées. » Sans doute qu'il aime ça un peu trop à mon goût. M'enfin, je vais profiter de cette attente pour mettre les choses au claire. Je m'approche alors de celui qui semblait tenir les rennes, le loup n'ayant plus d'autre choix que de se soumettre à l'aîné. « À mon tour de donner mes closes du contrat. Tu tentes à un moment de te dérober, de nous entuber, de nous faire un quelconque coups de travers et que tu verras que la mort sera le plus doux des châtiments. Compris Carter ? » Je lance un rapide coup d’œil au reste de la petite assemblée. « Ça en va de même pour vous autre. Vous êtes encore en vie parce qu'on le veut bien et si vous voulez pas finir dans le même état que votre ami... » Je lance un rapide coup d’œil au cadavre, je suis sûre que Klaus sera fier de moi pour ça ! « Au faite Carter, c'est quoi ton prénom ? »

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I just know you saved my life, you saved me. I'mma be alright, you saved me. How can I stand next to you all alone and do nothing at all? It starts in my hands, straight to my bones, head spinning when you fall. With my heart safe and sound, I stay. And my feet on the ground, I say. I've never been higher. Let the world catch fire. Living, loving, I stay. ▲ Hedley

C'était ensuite au tour de Lukas à raisonner Maxwell pour l'empêcher de commettre quelque chose d'imprudent. Et il fallait se dépêcher, les hybrides n'étaient pas la seule menace, il y avait les pseudos chasseurs qui avaient sans doute après à tirer dans Call of Duty. Pour preuve, c'est Chloé qui faillit mordre la poussière, mais Lukas était également un sacré bon tireur...
Avec l'habituelle rapidité des vampires, l'originelle se déplaça, derrière nous pour s'occuper de quelqu'un qui avait été resté discret. C'est un bruit sinistre et sec qui m'oblige à me retourner. Je vois d'abord le visage de Chloé se décomposer sous le terreur et en baissant les yeux, je me rend compte que le corps de Sayanel s'est effondré dans nu bruit sec. Le premier réflexe qui me vient, c'est de regarder ses doigts : aucune chevalière de protection.
Maxwell décide enfin d'exposer entre ses doigts la fameuse cure. C'est incroyable de se dire qu'une si minuscule chose peut peut provoquer un tel merdier tandis que Chloé tente encore de se remettre de la perte de son amie, en offrant sa chevalière de résurrection à Lukas, qui avait par ailleurs frapper Maxwell pour s'emparer de la Cure. Parfait, plus vite les choses se termineront mi... Non, pas mieux ça sera. Il est trop tard pour que tout aille mieux. Je range à nouveau mon pistolet 9mm dans la ceinture autour de ma taille pour m'agenouiller près du corps, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille en posant mes doigts sur les paupières encore chaude du jeune Pritchard. Il y a bien longtemps maintenant que j'avais appris à ne plus verser de larmes pour les défunts. Je m'efforce de me relever sans croiser Chloé, elle doit être dans un état pire que son défunt ami car contrairement à lui, elle est toujours là et dieu seul sait que dans cette histoire ce ne sont pas les morts qu'il faut plaindre mais bien les vivants. Je me retourne vers la blonde incendiaire qui se sent d'humeur comique. Qu'est ce que je ne ferais pas pour avoir un pieu en chêne blanc en ce moment même... J'essaie de me maîtriser, tournant la tête vers Maxwell pour voir dans quel état il se trouve, je lui lance un regard qui peut se résumer à « ferme la et cicatrise en silence ». Car oui, Lukas était pour le moment le seul apte à gérer la situation. Un loup submergé par la rage, une femme enceinte affligé par le décès de son ami, moi qui a autant de diplomatie qu'un jaguar enragé et.. Une rousse complètement inutile, j'ignore même pourquoi elle est là. Je sors à nouveau mon arme, simple précaution, et histoire d'avoir quelque chose entre les doigts pour me faire patienter.

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L'arrogance de son meilleur ami avait pour simple effet de le faire sourire. Vraiment, Wayne songeait de plus en plus au fait que ses amis les plus proches ne le connaissait pas du tout.. “ M'opposer à vous ? Tu m'en crois incapable ? Tu ferais mieux de te méfier Max.. T'as pas idée de quoi je suis capable, vraiment pas. ” Les choses étaient posées, dites. Il n'y allait certes pas de mains mortes, mais il disait la vérité, d'autant plus qu'il était si lié à Klaus qu'il ne pourrait pas refuser de tuer n'importe qu'elle personne, ami ou pas. Un long soupire s'était échappé de la bouche de l'hybride lorsque le lycanthrope expliquait qu'il irait faire face à l'originel, seul. “ Mais bien sûr.. ” avait soufflé le chasseur sur un ton sec. […] Ce fut au tour d'une jeune femme de prendre la parole, Wayne la reconnaissait comme étant la cousine de June, il l'avait vu une fois, et encore, c'était de loin. Ce qu'elle disait était entièrement vrai, c'est pourquoi le chasseur acquiesçait d'un signe de tête. “ Voilà, enfin une personne censée.. ” […] Lafay.. Elle était ici. Elle s'était avancée. Blackwood ne l'avait pas vu au premier plan, elle qui était restée en retrait un instant. Voilà maintenant qu'elle lui lançait des regards compatissants.. C'était la fin du monde, n'importe quoi.. “ Lafay.. Qu'elle bonne surprise. Tu ferais mieux de garder tes expressions compatissantes pour les causes humanitaires. Moi, j'en ai pas besoin. ” C'était dit. Le chasseur n'était pas d'humeur à supporter les expressions débiles des uns et des autres. Cela dit, ce qu'il ne savait pas, c'est que Lafay avait bel et bien changée, totalement changée même. Il l'apprendrait par la suite. […] Lukas avait prit les choses en main. Une balle avait frôlé l'épaule du chasseur mais il n'avait pas bougé d'un poil. Il était un hybride, une balle lui aurait certes fait mal, mais il ne serait pas tombé au sol pour cette attaque si basique. Cela dit, le fait que le Carter renvoie son attaque à l'agresseur était une chose que l'hybride appréciait, il adressait donc un signe de tête à Lukas, en guise de d'appréciation. Néanmoins, l'expression gratifiante de Wayne s'était évaporée lorsque Lukas lui ordonnait d'appeler Klaus pour lui faire part de leurs exigences à eux. C'était assez drôle comme situation.. […] Max reprenait, s'énervant une fois de plus. Blackwood reprenait la parole, s'adressant à son meilleur ami. “ Toi faut sérieusement apprendre à te calmer.. Sois pas tant sur les nerfs, ça va vraiment influencer le bébé dans le mauvais sens.. D'ailleurs, la cure ne fonctionne que si tu prends toute la dose.. Donc même si tu n'en voulais qu'une goutte pour ton enfant, ça ne fonctionnerait pas. Dommage. Et honnêtement je doute que Nik' te laisses le plaisir de guérir ton futur petit.. ” Wayne était totalement contre cet enfant. Il venait juste de l'apprendre, mais au pire, cela ne l'étonnait pas du tout. Enfin il s'agissait de leur histoire, de leur problème, pas du sien. […] Les répliques de Rebekah avaient vraiment pour effet de faire sourire Wayne. Il s'entendait vraiment bien avec elle, en fait, elle était en quelque sorte comme une grande sœur protectrice pour lui. C'était assez étrange comme relation, mais il se sentait proche d'elle, ainsi que de son arrogance innée. […] Lukas avait prit les devants, prenant la cure des mains de Max. Intéressant de les voir se contre dire sans cesse. L'hybride se trouvait parfaitement dans son rôle de bras-droit, il ne laissait pas place à la compassion, même s'ils étaient tous ses amis. […] Bon d'accord.. Bekah avait eu l'amabilité de tuer un chasseur sous leurs yeux.. Pourquoi pas.. Wayne approuvait totalement les conditions que l'originelle donnait aux autres. Ce seraient leurs conditions. Le chasseur adressait un sourire en coin à la blonde, reprenant la parole, sans attendre les approbations des autres. “ Bien, les closes de notre contrat sont scellées. Donc je reprend.. Au moindre faux pas, au moindre geste de travers, de la part de n'importe lequel d'entre vous, et nous prévenons Klaus pour qu'il exécute votre copine sur le champ. Et ça vaut en particulier pour toi Max, juste.. Contrôles tes actes.. ” Wayne ne bluffait pas, il le ferait sans hésiter. Ils ont simplement à suivre leurs conditions et June serait libérée saine et sauve. Encore une fois, tout leur revient sur le dos, ils ont simplement à ne pas faire de conneries et les écouter. Ce qu'il redoutait, c'était l'attitude de Max, vu comme il était instable actuellement, s'il faisait un truc de travers, il aurait la mort de sa copine sur la conscience.

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Intrigue : La fête Foraine
R

Everyone !!

Qui Je me retrouvais en face de Wayne, je venais tous juste de l'embrasser. Comme si mon instinct avait pris le dessus sur ma raison. Je n'ai jamais eu d'attirance pour le même sexe. Il m'ai arrivé une seule fois de coucher avec un garçon mais se fut il y a plus de 500 ans. Et il faut dire que cela, c'était passer après une soirée bien arroser. De plus, le matin même l'homme en question était devenu part la suite mon petit-déjeuner. Enfin, je ne vais pas expliquer cela. Une prochaine fois peut être…
Après avoir embrasser Wayne il me regardait droit dans les yeux disants : " tu crois ou tu en es certain ? Parce que moi, tu vois, je suis parfaitement sûr de ce que je ressens pour toi ! " Je le regardais avec un regard dur, il m'a fait passer de l'excitation à l'irritation. Comme ci avouer que j'éprouvais des émotions pour Wayne était simple. Je n'ai jamais ressenti cela pour qui que se soit. Cela fait plus de 60 ans que je n'ai plus eus de relations. Alors c'est assez compliquer pour moi. Je le fixais avant de dire : « J'en suis certain, mais tu peux comprendre que ce n'est pas facile à avouer. De plus si je n'en étais pas certain je ne t'aurais sûrement pas embrassé. »
Juste après avoir terminer ma phrase, un chasseur vint tirer une flèche dans notre direction. Il intercepta la flèche, le renvoyant puis décidant d'aller s'occuper de lui. Une bonne chose, car mes instincts me disaient d'aller m'occuper de ce chasseur, et si je m'en étais occupé, je l'aurais torturé. Le voyant revenir, je m'obligeais à reprendre mon calme. Une fois devant moi nous entendit un sifflement pour la voix de Klaus. Et pour pas changer, l'originel était pour pas changer occuper à manigancer. Apparemment, il s'agissait d'une cure sinon une humaine allait finir en bouillit.

C'est à ce moment-là que Wayne dit : " c'est pas vrai.. Je connais les Carter. Je ne sais pas qui est-ce que Klaus retient mais je dois faire quelque chose.. " Juste après avoir fini de parler et partie je ne sais où. Mais bien sur on a pas terminer de parler et tu t'en va. Je décidais donc d'aller à la poursuite de Wayne quand je fus retenu part des chasseurs. Il me fixait tenant des pieux ainsi que des arbalètes. À présent, je n'étais pas vraiment d'humeur, je fonçais en direction des chasseurs évitant les arbalètes, j'enfonçais ma main dans leurs poitrines. Arrachant leurs cœurs. Ils tombèrent au sol, presque en même temps. Cela faisait un moment que je n'avais pas tué quelqu'un.

Une fois mort, je me dirigeais à l'endroit ou se trouvais Wayne. J'entendais que le ton commençais à monter. Une fois arriver, je me rapprochais de Wayne jetant les cœurs des chasseurs au passage et je dis : « On n'a pas terminé notre conversation, enfin bref qu'est-ce qu'ont à là des humains, ce sont eux les carter donc parlait Niklaus. » Je les regardais tous, je reconnus qu'une seule personne, Chloé. Regardant Wayne, je dis : « Alors ce sont eux les fous qui décider d'énerver Niklaus. »

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I just know you saved my life, you saved me. I'mma be alright, you saved me. How can I stand next to you all alone and do nothing at all? It starts in my hands, straight to my bones, head spinning when you fall. With my heart safe and sound, I stay. And my feet on the ground, I say. I've never been higher. Let the world catch fire. Living, loving, I stay. ▲ Hedley

Klaus était ici, quelque part, sans doutes en train de nous regarder de loin, se moquant de voir le clan Carter se hurler dessus et se frapper les uns sur les autres. Une nouvelle preuve qui démontre que l'amour est une faiblesse, la plus grande faiblesse je pense même. En l’occurrence la faiblesse dans le cœur des Carter se représentait sous l'image de June, mais aussi de l'enfant qui grandissait dans son ventre d'après ce que j'avais compris. C'était une surprise pour moi d'apprendre ça, mais je n'en restais pas moins humaine et amie avec June pour que la surprise devienne de la crainte : dieu seul sait ce que cet esprit torde de Niklaus peut faire avec une femme enceinte pour pouvoir manipuler ses ennemis comme des pions et avoir ce qu'il désire ? Sa sœur faisait pour le coup office de vassal en narguant et en tuant un ami des Carter dont j'ignorais l'identité. La jeune Rosenbach se serait effondrée si elle n'avait jamais été habituée à ce genre d'horreur. J'observe la brune fermer les yeux du défunt, sans ciller. Ça pouvait paraître horrible mais... Je m'en fichais, je ne le connaissais pas. A vrai dire je ne connais pas non plus grand monde dans l'assemblée devant moi. La seul que je connais réellement, c'est June. Je détourne finalement le regard du corps, gênée quand les paroles de Wayne arrivent à mes oreilles. Je me contente d'esquisser un sourire et de tourner la tête de gauche à droite, lentement sans dire un mot. Il était resté sur notre relation passée, à savoir : ennemis. Même quand il sortait avec Alice, les rapports étaient tendus, mais nous faisions tout deux un effort par rapport à ma nièce je suppose. Les choses auraient pu repartir de plus belle maintenant qu'Alice est repartit en France, avec son frère. Mais le point, c'est que j'ai enfin pu lever le voile à 100% sur la mort d'Alex, résultat des courses mon regard et mon jugement sur Wayne change forcément. L'emprise de la magie noire expulsée de mon corps, j'ai l'impression d'être plus apte à comprendre ce qui se passe.

Je n'avais qu'une envie : revoir June, saine et sauve ; mettre la main sur Klaus une fois chaque membres du clan Carter en sécurité afin de ne pas les mettre en danger quand je montrerais à l'hybride originel que même si je risque gros en m'opposant à lui, il a tout autant de raisons de me craindre. Et enfin, m'entretenir avec Wayne. Mais les choses ont vite changées... Des pas, quelqu'un s'avança, jetant des cœurs ensanglantés au sol dans un bruit d'éclaboussures dégoûtants. Étrangement, une sensation de malaise se jette sur moi et un frisson me parcourir l'échine du dos. Relevant la tête, je peux enfin voir la chose qui se tient aux cotés du jeune Blackwood. Mes doigts, ornés de rubis, s'enfonce dans les paumes de mes mains comme pour me retenir de hurler. Hurler pour évacuer ces sensations qui s'accumulent alors que j'ai encore du mal à mettre une identité sur le visage du colosse qui s'avance, peut être parce que je me refuse de voir qui j'ai en face ? Les vieux fantômes du passé... Mon triste sourire à l'égard de Wayne a disparut, mon regard est braqué sur le meurtrier et je me retenais de lui infliger une anévrisme. Je ne voulais pas mettre en danger les Carter mais dieu... Il ne semblait pas m'avoir reconnu, pas encore du moins. Je comptais bien lui montrer qu'il n'est pas le seul à pouvoir broyer un cœur. A la différence que moi, si j'en ai envie, je n'ai pas besoin de toucher de mes doigts son cœur putride depuis des siècles. Parfois, les gens se demandent comment ils sont devenus ceux qu'ils sont au moment présent, et pour tout dire, ma réponse à cette question se trouve devant moi : Kane. Que serait devenu ma vie si je ne l'avais pas rencontré ? Je me serais mariée à Mike, nous aurions acheté un petit appartement à San Francisco, nous aurions eu des enfants et je serais morte à 85 ans ans entourée de mes proches, avec ma famille... Oh, une minute : Kane avait tué toute ma famille, ce qui m'avait poussée à figer l'impact du temps sur moi et à devenir celle que je suis dorénavant...

©clever love.

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La soirée s'annonçait intéressante à défaut d'être palpitante. La pseudo Madame Irma s'avérait bien plus compétente que je ne l'avais imaginé et de part cette évidence, on pouvait alors parler affaires. J'imaginais déjà la fierté de Samuel, lorsque j'allais lui rapporter qu'en cette nuit de débauche en sucrerie, j'avais réussi à nous consolider un contact. Mais ça... c'était avant.

Des cris, des hurlements. Dehors, ça semblait s'agiter. Dehors, l'odeur du sang commençait à chatouiller mes narines... Violence et décadence dans le monde des bisounours. Un monde d'émerveillant qui se retrouvait enseveli par l'anarchie et la mort. Soudainement mal à l'aise, mes deux billes claires fixèrent l'entrée de la tente. Mes sens en éveil, je pouvais entendre une silhouette approcher. Au vu des circonstances, je n'étais pas rassurée à l'idée de recevoir un visiteur... J'avais le choix entre fuir... me cacher... ou fuir pour aller me cacher. Mais avant que mon cerveau ai pu choisir une option je vis un homme avec un jeune enfant rentrer. Soulagée, je m'autorisais un petit soupir. A moins qu'il n'utilise le gamin comme grenade à vomi comme arme de destruction massive... Madame Irma et moi nous ne risquions pas grand chose. Madame Irma qui au final s'appelait Marie.

Visiblement, ils semblaient se connaître et par politesse, j'adressais un sourire aux nouveaux arrivants. Pauvre enfant. Il devait probablement être effrayé. Je ne savais pas quel était la cause de toute cette agitation mais c'était inadmissible... Puis... un prénom fut prononcé. Un mot. Cinq lettres. Klaus. Je ne le connaissais pas. Pas personnellement en tout cas et c'était tant mieux. Sa réputation le précédait et assurément, mon corps se figea.

Pire encore... La voix de l'hybride Originel se fit entendre à travers les divers haut parleur de la fête foraine. Instantanément, mon coeur manqua quelques battements, avant de cogner contre ma cage thoracique avec force. Et merde! Et MERDE! C'était quoi cette embrouille?! Mon regard fit la navette entre Marie et l'autre homme. Je devais me calmer. Je devais respirer. Calmement. On était à l'abris... Tranquillement installé dans une tente... personne ne pensera à venir nous chercher et à nous découper en charpie. Oh mon dieu...

A la question de Marie, je ne pouvais que hausser les épaules. Qui étaient les Carter? Visiblement des personnes ayant mit Klaus de très mauvaise humeur... et je ne voulais vraiment pas me retrouver au milieu de tout ça... Malheureusement, je n'avais pas le choix. Sans le vouloir... J'étais déjà imbriquer dedans. Sortir nous étaient impossible car trop risqué. Rester ici... C'était comme attendre sagement qu'on vienne nous dépecer. Réfléchissant, mon attention se reporta sur le pauvre enfant. Je ne connaissais pas la finalité de cette histoire... Mais si jamais des hybrides venaient à nous chercher des ennuis... il était hors de question de les laisser s'en prendre à l'enfant. Ouais... que je le veuille ou non... j'étais déjà impliquée dedans et j'avais déjà choisi mon camp malgré moi.

- Franchement... Ce que veux Klaus et qui sont les Carter... je m'en fiche un peu dans l'immédiat. Moi ce que je vois, c'est qu'on est coincés ici. Dehors c'est trop dangereux pour l'enfant. Il pourrait être blessé. Bien que stressée, je tentais d'afficher un air sûr et confiant. Portant mon regard sur la soit-disant madame Irma, je me levais de mon siège. On a néanmoins un avantage. Toi. Tu es sorcière, sinon tu n'aurais jamais pu lire à travers mon passé. Pourquoi ne pas faire un sort de protection autour de la tente?

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La fête foraine

Faisant face à l'originelle Lukas vit alors Chloé s'approcher de lui. La regardant droit dans les yeux, il lui adressa un sourire malgré le sérieux de la situation, prenant à peine garde au menace de Rebekah de ruiner l'existence de la lignée du jeune homme. Chloé déclara alors qu'il n'avait pas le droit de faire quoi que ce soit de stupide, de la laisser seule ou même de mourir. Elle déposa alors sa bague de résurrection dans la main du jeune homme. Alors que Rebekah l'incita à la prendre, Lukas prit sa décision. Retournant la main de Chloé qui était posé dans la sienne, il déposa à son tour la bague dans la main de la jeune femme. Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit il justifia son choix. "Je ne vais pas mourir. Je te le promets mais garde cette bague. Deux vies valent plus qu'une. La tienne et celle de notre fille valent plus que la mienne et un million d'autres." Se tournant alors vers Rebekah, il écouta cette dernière donné ses termes du contrat. Si Lukas tentait à faire quoique ce soit contre les Mikaelson, elle lui montrerait que la mort était un châtiment bien doux. Acquiesçant d'un signe de tête, Lukas l'écouta avertir les autres. Il espérait que Max allait pouvoir contrôler sa rage mais aussi que la sorcière n'essaierai pas de s'en prendre à Klaus une fois ce dernier arrivé sur les lieux. Il ne voulait pas avoir à pleurer la perte d'une autre personne aujourd'hui, étant déjà bien assez déboussolé par la mort soudaine de Say.

Il eut ensuite droit à un récapitulatif de la part de Wayne qui averti particulièrement Maxwell de rester calme. S'approchant de son ami et beau-frère, Lukas le regarda dans les yeux. "Il a raison Max, tu dois rester calme. Il n'est peut être pas de notre côté mais au moins, il reste lucide." Lukas n'était pas particulièrement proche de Wayne surtout depuis que ce dernier avait rejoint les rangs des hybrides de Klaus mais il devait admettre que le jeune homme avait totalement raison sur ce qu'il venait de dire. Rebekah demanda alors son nom au jeune Carter. La regardant fièrement, lui montrant ainsi que bien qu'elle puisse le tuer comme elle le voulait, Lukas n'avait pas peur d'elle. "Je ne vois pas bien en quoi ça t'intéresse mais je m’appelle Lukas." Un vampire fit alors son arrivée aux côtés de Wayne, jetant des coeurs humains après son arrivée. Dégoûté Lukas resta sur ses gardes après l'arrivée du vampire. Il n'avait aucune idée de qui il était et il n'en avait que faire, si il s'attaquer à l'un des siens, Lukas détruirait la cure sans hésiter. S'adressant à nouveau à Rebekah, Lukas prit la parole. "Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi est-ce si important pour toi d'aider ton frère qui ne tiens à personne à part lui même." S'il savait bien quelque chose à propos de l'originel c'est qu'il était connu pour son égoïsme aussi important que la terreur qu'il inspirait à ses adversaires. Essayer de comprendre les motivations de Rebekah n'était aucunement un geste stratégique du jeune homme il souhaitait seulement comprendre comment on pouvait s'accrocher autant à une personne tel que l'hybride, hybride dont la présence n'allait pas tarder et le jeune Carter devait l'avouer, le stress et la peur commençait à monter en lui même s'il gardait un visage impassible.

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La fête foraine bat son plein !

Une fois l'annonce lancée, je suis parfaitement conscient qu'il ne faudra qu'une poignée de minutes pour que les Carters se décident à agir. Est-ce que ce sera Papa Carter qui viendra toquer à ma porte les yeux larmoyants ? ou peut-être bien le grand frère ? combien sont-ils déjà... ? peu importe. Leur réputation les précède ; ils ne sont pas du genre à abandonner un membre de leur famille derrière eux sous prétexte que le loup qui s'est amouraché de l'une d'entre eux veut la cure pour lui tout seul. Non... Cette famille a beaucoup plus d'honneur que cela et, c'est justement sur ce point que je tiens à baser mon plan. Quelque part, ils me font penser à ma propre famille et, en parlant de cette dernière, c'est justement le nom de Rebekah que je lis sur mon portable lorsqu'il se met à vibrer. Comment ça... ? Déjà ? Ces humains sont décidément trop désespérants ; je n'ai même pas eu le temps de commencer la torture qu'ils "se rendent" déjà. Pff... Je laisse sonner, histoire d'augmenter l'angoisse dans leurs esprits échauffés par les évènements.

" Ah, je crois que mon avenir va se jouer avec ce coup de fil. " " Faut-il que je réponde... " dis-je avec un léger sourire en coin, pendant que je me tourne vers elle. Faut croire que les rumeurs sont vraies ; non seulement ils sont coriaces ces chasseurs mais, ils ne savent pas la maintenir fermée deux secondes. La corde que je lui ai mis dans la bouche ne semble pas suffire à faire taire la gamine donc, d'un pas nonchalant, je m'approche d'elle et lui installe la fourche de d'hérétique sous le menton. " Maintenant, shhh... et pas bouger. " le ton de ma voix est amusé mais, mes yeux indiquent clairement qu'il ne s'agit pas d'un jeu. " Sinon... " j'ajoute le geste à la parole et retourne m’asseoir. J'ai un coup de fil important à passer et, il ne manquerai plus qu'elle se mette à crier comme un âne pendant que je donne les marches à suivre à ma soeur.

Le téléphone sonne deux puis, trois fois avant que Rebekah ne réponde. " Ne me dis pas qu'ils te donnent du fil à retordre.. pas à toi, petite soeur. " Tout en fixant l'humaine devant moi, j'écoute et hoche la tête en réponse à ce que me dit ma soeur. " Qu'il vienne. " Après tout, si ce Lukas a envie de jouer son rôle de grand frère à fond, ce n'est pas moi qui vais le contrarier. Un Carter de plus ou de moins dans mes filets... que peuvent-ils contre moi ? Absolument rien. " Sa soeur n'est pas vraiment en mesure de se déplacer donc, s'il tient à jouer les héros, il devra venir jusqu'à moi lui-même... Et seul. " Autant dramatiser les choses jusqu'au bout, n'est-ce pas ? Je pourrais venir moi-même et me joindre à la fête mais, pour l'instant, je ne tiens pas à me montrer ; disons que ce n'est pas encore le moment... " Qu'il vienne avec la cure et, nous gagnerons tous un temps précieux. Torturer des gamines à demi conscientes n'est pas ce que je préfère pour faire passer le temps... c'est même ennuyant. " Je lance un clin d'oeil à June Carter et me lève pour m'assurer que la "fourchette" n'a pas écorché sa peau fine. Moi, attentionné ? Jamais avec l'ennemi... Je m'assure simplement que l'une des closes du Carter frère est tenue. " Non, je ne l'ai pas -encore- touché donc, s'il tient à ce que cela ne change pas, qu'il fasse vite. Très vite. " Empoignant ses cheveux, je tire la tête de June en arrière et la force à tenir cette position. " Kane sait où je suis. Trouve le et demande lui de vous accompagner jusqu'à moi. Je ne veut voir personne d'autre que vous, compris ? " J'attends sa réponse avant de raccrocher. " Quant à toi... je tiens à te remercier. " Je lui retire la fourche et lâche ses cheveux tout en parlant. " Je savais que tu serais la cible parfaite pour attirer l'attention mais là... tu fais fort. Pas d'égratignure... ou presque, pas de jambe cassée.. disons que tu as de la chance. Si ton frère est aussi coopératif qu'il en a l'air, vous rentrerez tous ce soir en un seul morceau. " Quoi que... je soupire et vérifie l'heure sur mon téléphone. " Tic tac... "

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Lukas donc... Intéressant, ça sera plus évident pour moi de pouvoir lui coller un prénom. Avec tous les enfants qu'ils ont, ils auraient mieux fait de leur donner des numéros... À mon époque c'était normal, l'espérance de vie et tout... « Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi est-ce si important pour toi d'aider ton frère qui ne tiens à personne à part lui même. » J'arque un sourcil, c'est qu'il est gonflé de poser une telle question et même stupide, en tant que frère il devrait pourvoir comprendre. « Bah, c'est mon frère... » Idiot... après tout le temps qu'on a vécu, il faut bien se raccrocher à un peu de famille, même si on est loin d'être parfait. Le téléphone vibre, enfin Klaus daignait me rappeler ! « Ne me dis pas qu'ils te donnent du fil à retordre.. pas à toi, petite soeur. » Je peux m'empêcher de lâcher un soupire amusé alors que je retourne au niveau du cadavre pour lui tourner autour. « Me donner du fil à retordre ? Tu poses vraiment la question Klaus ? J'en ai tué un si tu veux tout savoir parce que... je m'ennuyais. » bah quoi, ils parlaient tous entre eux et moi j'attendais, il fallait bien les obliger à prendre une décision non ? « Bref, j'ai Carter frè... Lukas, qui a la cure et qui veut que tu viennes avec sa petite sœur, pas trop abîmée. » Je comptais bien respecter les closes du contrat, Elijah n'est pas le seul d'entre nous qui sait négocier, disons juste que bien souvent notre patience ne parvient pas à tenir bien longtemps... Je me contente d'acquiescer aux dernières paroles de mon frère histoire qu'on se mette au point tous les deux avant que les autres n'est conscience du reste des événement. Je raccroche et range mon téléphone dans ma poche et je m'adresse avec Lukas. « Klaus ne peut pas se déplacer, du coup on va le rejoindre. » J'émets une courte pause, le temps de me retourner et de pointer du doigt le vampire qui nous avait rejoint. « Toi là ! Tu vas me conduire à mon frère, Lukas et Lukas seul vient avec moi, sinon il n'y a plus d'accord. » Je jette un coup d’œil rapide au loup, c'était lui qui risquait de tout faire capoter et les pertes seraient terrible...enfin surtout pour eux. Je suis pas réellement sûre que je joue vraiment quelque chose pour ma part. Je me contente d'aider mon frère comme toute petite sœur le ferait. « Wayne, je compte sur toi pour garder un œil sur tout ce petit monde pendant mon absence. Le loup en priorité. » Puis je me retourne vers le frère Carter « Aller, je t'accorde un bisou à ta copine et on y va. »

[…]

J'avais aucune idée du lieu dans lequel Klaus avait pu garder June, le connaissant il avait très certainement beaucoup réfléchis à la cachette. Je suis silencieusement le vampire avant de pouffer en découvrant le lieu : Klaus me surprendra toujours. Je toque rapidement avant d'ouvrir la porte, simple réflexe. Je jette un coup d’œil à l'humaine, attachée à une chaise. « Bah voilà tu vois, elle va bien ta sœur. » Bien c'est vite dit, Klaus a du tenter de la morde et elle a quelques hématomes aux visages, rien de bien méchant, rien cassé cette fois. « Et en plus de ça elle a ses deux jambes ! »

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La blonde lui répondit simplement que si elle agissait comme ça c'était parce que Klaus était son frère. Malgré le sérieux de la situation, le jeune homme ne put s'empêcher de laisser apparaitre un sourire sur ses lèvres. Après tout comme il l'avait imaginé, elle n'était pas si impitoyable et sans émotions. De plus tout comme pour lui sa famille semblait être ce qui lui importait le plus au monde. Son téléphone sonna. Le coeur du jeune homme se mit à battre plus rapidement au fur et à mesure qu'il écoutait la conversation de Rebekah. Il fut heureux de voir que Rebekah souhaitait respecter les termes de leur deal. Cependant elle lui annonça que Klaus ne pouvait se déplacer. Par conséquent le nouveau venu allait l'amener elle et lui à Klaus. Ainsi donc le sort de ses amis et de sa soeur étaient entre ses mains. Tandis que Rebekah ordonnait à Wayne de veiller sur les Carter durant leur absence, elle autorisa Lukas à embrasser Chloé avant de partir. Sans se faire prier, il s'approcha de sa petite amie, et l'embrassa avec tendresse même si le baiser fut assez bref. "Je t'aime ." lui souffla-t-il avant de suivre l'originelle et le vampire qu'il ne connaissait pas.

Quelques instants plus tard, il arriva devant un batiment. Il était persuadé d'être déjà venu par ici mais n'arrivait pas à se rappeler quel pouvait bien être ce lieu. Il suivit Rebekah qui entra dans une pièce. Le froid le saisit aussitôt contrastant un peu avec les prémices du printemps au dehors. Rapidement il aperçut sa soeur. Elle était attachée à une chaise mais ne semblait pas blesser outre mesure. D'ailleurs Rebekah ajouta qu'elle avait toujours ses deux jambes faisant alors référence à la fois où Kol avait blessé la cadette des Carter. Lukas lui lança un regard noir tandis qu'il s'avançait un peu plus dans la pièce. Il fit alors face à Klaus. Il avait mit la cure dans sa poche, prenant ainsi moins le risque que l'originel le tue pour la récupérer. Les mains enfoncés dans ses dernières, son pistolet accroché à l'arrière de son jean et la cure fermement tenue dans sa main droite, le jeune Carter tenta de calmer son anxiété avant de prendre la parole. "Je l'ai, et je vais te la donner mais j'aimerai que tu libères ma soeur d'abord. Mais avant de te la donner j'aimerai savoir, pourquoi tiens tu tant à avoir cette cure. Si tu l'utilises tu ne pourras plus créer d'hybride donc pourquoi avoir cette cure ?" Le jeune homme était curieux et il est vrai que les raisons poussant l'originel à avoir cette cure lui semblait plutôt obscures. Il avait demandé bien qu'il ne soit pas certain que l'hybride lui donne la moindre réponse.

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« Maintenant, shhh... et pas bouger. » Le voilà une fois encore s'approcher de moi, fourchette à double tête en main. Finalement, je commence à comprendre son utilité quand il vient à me l'attacher autour de cou. Si je bouge, je m’embroche. C'est humiliant, vraiment, je dois me taire je peux pas bouger et voilà que maintenant je porte un collier. On finit réellement par se demander lequel d'entre nous est affilié à un animal. J'écoute d'une oreille peu attentive, jusqu'à ce qu'il mentionne mon frère. C'est donc Lukas qui se jette dans la gueule du loup. J'aurais préféré qu'il s'agisse de Max, ça aurait été moins dangereux en cas de blessure, puisqu'il peut guérir. Lorsque Klaus annonce à sa sœur qu'il n'aime pas torturer les « gamine à moitié consciente » il m'adresse un clin d’œil, je lui aurais très certainement tiré la langue si j'avais pu. Il passe derrière la chaise, je sens sa main dans mes cheveux, puis il tire, je lâche un grognement, ce n'est pas super agréable comme sensation. Klaus termine sa discussion avec sa sœur et il décide à me retirer sa fourchette d'autour de mon cou et de laisser mes cheveux tranquille. Je bouge ma nuque comme pour la dégourdir mais je sens que mes mouvements sont lents ; ma tête pèse une tonne.

Je sais pas vraiment pourquoi il me félicite, dans l'affaire je n'avais rien à faire. S'il avait voulu m’abîmer il aurait pu le faire même si Lukas et les autres ont réagit vite, ça doit bien faire plus d'une demie heure que je suis ici, qu'il fait froid et que mes membres s'engourdissent. Oui, si Klaus l'aurait voulu il aurait pu créer bien plus de dégâts. Je suis rassurée de savoir qu'il risque pas de m'arriver grand chose, du moins jusqu'à l'arrivée de mon frère, après... je n'ai aucune idée de ce qui va se passer. « Tu sais... on aurait pas donné la cure à tous les loups ou je ne sais quoi. Je comptais pas établir un stand devant chez moi. » C'est vrai quoi, la cure aurait simplement servi à Max et sûrement à mini bébé.

Les secondes passent, deviennent des minutes et finalement la porte s'ouvre sur une grande blonde mon frère et un vampire qui sors de je ne sais trop où. C'est sans doute de lui dont parler Klaus à sa sœur. Elle évalue vite fait les dégâts pour finalement en faire le rapport à mon frère. La blonde conclut que j'ai même mes deux jambes, je soupire mi amusée mi dégoûtée « Moi qui pensait que votre passion s'était de briser les jambes. » Kol, encore et toujours, avait laissé des traces sur son passage. Lukas s'adresse à Klaus, il se pose toujours trop de question, pour le moment j'en ai rien à faire de la cure, je veux juste sortir de là et rentrer chez moi si possible sans plus de dégâts. « Non pas que je ne sois pas confortablement installée mais, c'est possible d'être détachée ? » À moins que Lukas ne compte me ramener avec la chaise... « Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de te voir Lukas. »

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J’avais vu Lukas s’approcher de moi pour me mettre une bonne droite. Il a du y aller assez fort quand même, assez fort pour me mettre au sol tout de même, mais bon il a du avoir mal aussi à la main je pense. Il me prend la cure de ma poche et j’avoue que je ne comprends pas pourquoi il me fait ça. Il veut négocier avec Klaus, mais je ne le laisserais pas seul. Je me relève, me tenant à ses côtés, alors que j’ai le droit à un regard de Scarlett, me faisant bien comprendre de me taire, et que je dois cicatrisé en silence. Je soupire en regardant Lukas. Oui ok, il est certainement plus calme que moi, et le plus réfléchis de nous deux, vu comment je suis énervé, et l’attitude de Wayne n’arrange rien à vrai dire. En ce moment même, je pourrais même dire qu’il me dégoûte à prendre partie de Klaus, plutôt que du notre. On parlait de June là, et j’ai l’impression qu’il s’en fiche. Je le regarde, alors que je pourrais le tuer d’un regard.

« Tu ferais vraiment ça Wayne ? Laisser Klaus tuer June, qui est ta meilleure amie ? D’ailleurs je sais même comment tu fais pour rester calme alors qu’il a June ! »

Je ne comprends vraiment pas. Ok il est lié à Klaus, mais quand même il n’a pas pu oublier ce qu’il ressent pour June. Ils sont amis quand même. Il a été un loup aussi avant d’être hybride, il sait ce qu’il c’est, et j’ai l’impression qu’il s’en contre fiche. En réalité, là je n’ai vraiment plus envie de voir Wayne. Il a presque grandi avec les Carter, et il ne réagit même pas lorsque je lui dis que Klaus a pris en otage June, sa meilleure amie. Je lui ai dis qu’elle était enceinte et pas même ça a l’air de le toucher. Il a bien trop changé depuis qu’il est hybride. Klaus ne peut pas se déplacer et c’est à Lukas d’y aller en compagnie de Rebekah et d’un vampire. Je regarde Lukas vraiment inquiet.

« Fait attention Lukas. »

Je le regarde, alors que j’avais vraiment envie d’y aller à sa place mais je lui fais confiance pour peut être négocier avec l’hybride originel. Je regarde mon beau frère s’en aller, alors que je reporte mon regard vers Wayne, pour ensuite le détourner et regarder Chloé qui a l’air toute aussi inquiète que moi. Je m’approche d’elle pour pouvoir la prendre dans mes bras.

« Ca va aller Chloé, il va revenir avec June saine et sauve. »

J’essaye de me le persuader aussi, et après la colère, je sens réellement l’inquiétude me gagner, alors que je sens mes larmes monter à mes yeux. Le seul moyen de sauver mon futur enfant du gêne de loup garou vient de disparaître pour être entre les mains de Klaus.

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I just know you saved my life, you saved me. I'mma be alright, you saved me. How can I stand next to you all alone and do nothing at all? It starts in my hands, straight to my bones, head spinning when you fall. With my heart safe and sound, I stay. And my feet on the ground, I say. I've never been higher. Let the world catch fire. Living, loving, I stay. ▲ Hedley

J'essayais, tant bien que mal, de me contenir. Je savais que si je tentais quoi que ce soit contre le meurtrier, c'est le groupe de chasseurs à mes côtés qui mordront la poussière, y comprit June et son enfant. Je préférais serrer les dents et les poings, enfonçant presque mes ongles dans ma chair. Je gardais mon regard fixé sur Kane, et sur le regard qu'il portait sur Wayne, pendant un instant, un cours instant je crus comprendre ce qu'il se tramait sous mes yeux mais ça n'avait plus aucune importance. Lukas venait de s'emparer de la Cure et s'avançait déjà pour négocier avec Klaus. Avec Kane, qui semblait être le seul à savoir la planque de l'hybride. Tiens donc, les affaires marchent bien chez les pourritures on dirait, qui se ressemblent s'assemblent j'aimerais dire. Je ne sais pas si voir le vampire s'éloigne m'enlève un poids où si au contraire j'ai envie de m'élancer vers lui pour faire craquer chacun de ses os, j'ai l'impression de voir ma seule et unique chance de vengeance partir en fumée... La vengeance... En prenant le temps de réfléchir quelques instants j'ai l'impression que je n'ai rien tirée des leçons de ses derniers mois. La vengeance est une chose terrible qui pousse nos limites au de là de ce que l'on est capable de faire en tant qu'être humains. Il valait peut être mieux agir avec la sagesse, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Qu'importe, Kane allait sans doute rester en ville pendant un bout de temps si il est aussi proche de Wayne qu'il en a l'air. J'aurais l'occasion de le croiser à nouveau. Je peux réfléchir de la façon avec laquelle j'agirais devant lui.

Il ne reste plus que la jeune Rosenbach, avec le corps d'un autre chasseur étendu au sol, la maire adjointe et enfin Maxwell qui tentait, encore et vainement, de parler à Wayne comme s'il était toujours un ami. Sortant de mes pensées obscures, je redresse la tête du sol pour regarder le loup-garou qui c'était approché de la brune enceinte.
-C'est donc si difficile de comprendre qu'il a éteint ses émotions ?
Je retournais la tête vers le concerné. Il fallait être simplet pour ne pas comprendre qu'au vu du manque d'empathie de l'hybride, il avait forcément du enfouir les vestiges de son humanité. Néanmoins je me mis à déambuler sur notre petit périmètre, au beau milieu de la fête foraine maintenant presque déserte. Certains câbles électrique déchiquetés jonchaient au sol avec des débris d'attractions explosés. Je caressais l'air lourd du bout de mes doigts en balançant légèrement mes bras. Je me voulais sereine, quitte à donner l'impression que je me foutais de la situation actuelle.
-Dit moi, Wayne. Ce garçon qui a jeté ces choses...
Je touchais du bout de mes talons les cœurs ensanglantés qui avaient cessés de battre avec une expression de dégoût sur le visage avant de relever la tête vers lui.
-Il a l'air de t'apprécier pas vrai ?
J'affichais un maigre sourire en m'arrêtant, mains sur les hanches.
-Tu devrais avoir une petite discussion avec lui... D'un sujet en particulier. Oh je ne sais pas trop lequel...
Je relevais les mains dans les airs en feignant l'indifférence, retroussant les lèvres et levant les yeux au ciel.
-Peut être du fait que s'il n'avait pas massacré les proches, à une certaine sorcière à San Francisco... Cela aurait évité des désagrément à beaucoup de monde.
Je me doutais qu'il ne devait rien comprendre à ce que je disais, bien. J'allais lui éclaircir la situation.
-Cette petit sorcière serait restée parmi les siens, se serait mariée, aurait eu des enfants et serait morte à l'âge auquel un humain doit mourir... Le problème est que... Ton tendre ami a poussé cette sorcière à fuir dans le pays, et à figer l'impact du temps sur elle, et par dessus tout : il l'a poussé à évoluer. A gagner en puissance.
Cette fois ci je me rapprochais de lui, un sourire franc sur le visage.
-Tu diras à Kane, que durant cette triste soirée... Il aurait du me tuer aussi alors que j'étais encore incapable d'infliger une anévrisme à un vieux vampire.
Je me reculais à nouveau, plus rapidement en soupirant.
-Mais ne t'en fais pas, je ne compte pas le tuer. Si j'ai bien appris une chose avec le temps, c'est que la mort est une douce, très très douce marque de compassion face à ce que peut faire une puissante sorcière.
Je retournais vers le groupe qui se résumait maintenant à quatre si on me comptait moi même. Je croisa les bras, observant une quelconque réaction du chef de meute à Klaus. Je ne m'attendais pas à de la compassion ou un truc du genre, non. C'était un avertissement. Un avertissement qui ressemblait certes à une menace je dois l'avouer, seul le temps nous diras quelle sera la forme de mes mots.

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La fête foraine
RP COMMUN

Sans grande surprise, il lui rendit immédiatement la bague –qu’elle enfila de nouveau sans broncher à côté de sa bague de fiançailles. Pour le coup, si elle en venait à frapper quelqu’un, les pierres risquaient peut-être avec un peu de chance de compenser son manque de muscle flagrant . C’était toujours beau d’espérer. Lui promettant dans la foulée qu’il ne mourrai pas, Lukas se retourna vers celle qui avait tué son ami. Bien sûr. Comme s’il pouvait prévoir les agissements de la blonde et de son psychopathe de frère. Après Sayanel, elle ne voyait pas vraiment en quoi l’originelle allait se montrer clémente avec eux. Ni en quoi la questionner allait la calmer d’ailleurs. Restant en retrait de l’échange, Chloé jeta un coup d’œil à l’assemblée qu’ils formaient, évitant au possible de baisser le regard vers le cadavre de Sayanel pour ne pas perdre le peu de contrôle qu’elle avait repris. La pression montait crescendo ; elle chercha Max’ des yeux pour jauger s’il tenait le coup. Après tout, il était directement affecté par les événements : June, le bébé, la cure … A se demander comment il faisait pour rester maître de soit de la sorte.

Au bout de quelques minutes, alors qu’elle espérait entendre que Klaus était en chemin pour ramener June et prendre la cure, Rebekah leur annonça que le contraire allait finalement s’effectuer, et que Lukas était le seul à devoir l’accompagner. Sentant la panique l’envahir de nouveau, la brune lança un regard incompréhensif au Carter. Lukas n’était pas idiot, il savait pertinemment dans quel genre de mission suicidaire il était en train de s’embarquer pour sauver June. Et pourtant, elle était certaine qu’il allait suivre quoique elle puisse essayer de lui dire. La famille avant tout. Le regardant s’approcher, elle secoua la tête en réfléchissant en vain. Il devait y avoir une autre solution, une alternative de secours, quelque chose, n’importe quoi – mais impossible d’en trouver alors qu’ils étaient en train de jouer avec un duo infernal changeant sans cesse les règles. Se laissant rapidement embrasser, elle bafouilla quelques mots pour essayer de le faire rester, mais il était déjà parti avec l’originelle et un énième vampire qu’elle identifia comme n’étant autre que son patron. « Fais attention à toi ... » souffla t-elle finalement dans le vide en les regardant s'éloigner.

Mourant d'envie de leur emboîter le pas pour s'assurer que tout allait bien se passer pour Lukas comme pour June, elle se souvint qu'ils étaient encore surveillés. Elle se sentie soudainement claustrophobe ; définitivement coincée dans un flot constant d'inquiétude et de mauvais pressentiments. Elle avait juste voulu une journée tranquille à la fête foraine, et elle se retrouvait cernée à attendre que son fiancé revienne ou non avec sa belle-sœur enceinte kidnappée par un hybride manipulateur. Trop de détails ; plus que ce qu'elle ne pouvait garder. Accueillant volontiers l'étreinte de Max', elle hocha de la tête lorsqu'il tenta de la rassurer. Apparemment ils étaient deux à se dire la même chose en espérant que la répétition rendrait peut-être la chose réelle. Se forçant à sourire d'un air compatissant, elle maintint une main dans son dos pour le soutenir comme elle le pouvait en voyant qu'il commençait à craquer à son tour.
BY .TITANIUMWAY

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Blackwood se retournait en sentant une odeur de sang à proximité du groupe. Kane venait de revenir, il avait jeté deux cœurs à terre, l'hybride haussait un sourcil, un léger sourire aux lèvres. En temps normal, il n'aurait sûrement pas accepté une telle action, mais au final, il était beaucoup moins à cheval sur ses principes. Il se retournait vers le brun, conservant son sourire. “ Ce sont eux oui.. Comme tu peux le voir ils sous estiment Klaus.. ” Wayne ne savait pas que Kane avait un passé commun avec l'originel, il ne savait pas que Kane avait une bonne relation avec lui, mais il l'apprendrait peut-être plus tard. […] Une chose que le chasseur retenait, c'était que Lukas lui donne raison face à Maxwell. Visiblement, quoiqu'il se passe, les liens entre les familles Carter et Blackwood semblent plus forts que tout. Très bien.. Mais jusqu'où ? Bien qu'ils soient pour deux camps différents, ils tentaient d’œuvrer plus ou moins dans le même sens, à savoir limiter les dégâts. […] Un peu plus tard dans la discussion, Rebekah lui expliquait qu'elle comptait sur lui pour surveiller les autres, insistant sur Walker.. La bonne blague. Surveiller son meilleur ami.. C'était complètement débile, mais il devait le faire. Il savait très bien que Max serait capable de faire tout et n'importe quoi pour June. […] Venait ensuite les reproches de son meilleur ami justement.. Comment faisait-il pour rester calme en ce moment ? Wayne détournait les yeux vers Elizabeth Lafay qui en apportait la réponse. “ Tu ferais mieux d'être aussi perspicace que la Witch Bitch.. ” Elle avait vu juste, elle avait tout comprit, du début à la fin. Mine de rien, même s'il ne lui accordait aucune confiance et avait une lourde rancœur vis à vis d'elle, le chasseur devait avouer qu'il appréciait son intervention et le fait qu'elle l'explique à sa place. Cela dit, elle poursuivait sur un terrain glissant, sur lequel le châtain ne serait pas forcément à l'aise. Il n'avait strictement rien comprit au départ, mais plus elle avançait dans son discours, plus les choses lui étaient logiques et ordonnées. Kane était donc à l'origine du changement de cette sorcière. C'était ce qu'avait comprit l'hybride. Un sourire narquois venait se dessiner sur le visage du jeune homme. “ Proche ou pas, mes relations avec lui ne te regardes en rien.. Lafay. ” Il lançait cela comme s'il lui crachait quelque chose à la figure. Il avançait de quelques pas vers la directrice de la galerie d'art. “ Et puis franchement.. Si tu penses que ça va changer quelque chose dans ma façon de penser, tu te trompes. Tu as toujours été une garce avec moi, même quand tu devais protéger Alex pour mes parents, même quand je sortais avec Alice. Si Alice est partie c'est de ta faute, tu le sais très bien. ” Il soupirait nerveusement, regardant la rousse avec des yeux noirs de colère. “ C'est trop tard pour te rattraper. T'es qu'une ordure, tu le restera toujours. Tu as réussi à pourrir une partie de mon existence, et je m'assurerais pour que tu ne puisses rien faire à Kane. ” Il affrontait le regard de la sorcière, lui montrant qu'il n'avait pas peur d'elle. Évidemment, il savait très bien qu'elle était dans le top cinq des sorciers les plus influents et puissants de Mystic Falls, il savait qu'il prenait un risque, mais si elle cherchait à le comprendre, elle ne lui ferait pas de mal. “ J'ai l'impression que tu souhaites rattraper les choses entre toi et moi. Du moins, changer mon opinion ? La seule façon pour laquelle cela fonctionnerait, c'est que tu ne touches pas à un cheveux de Kane. Tu peux faire du chantage, je sais très bien marchander sur ce terrain. L'avantage que j'ai sur toi, c'est que tu ne m'as jamais connu comme tu connaissais ton frère. Tu n'as donc aucune idée de quoi je suis capable pour ce que je juge comme important. ” Lui aussi lui donnait une part d'avertissement. Wayne venait en quelque sorte de faire basculer les menaces de Lafay en une sorte de deal. Elle pourrait accepter, comme refuser. “ Pendant que j'y pense.. Klaus et Marie Laveau seraient ravis de te savoir ici présente. Tu ne crois pas ? ” Un argument de taille, Klaus Mikaelson, son maître et hybride originel, ainsi que Marie Laveau, la plus puissante prêtresse vaudou existant en ce monde. Un léger sourire d'amusement venait remplacer sa colère. “ Ne me force pas à faire n'importe quoi Lafay. Comme tu l'as dis, je n'ai plus aucune émotion, je suis donc capable de tout. ” Avec tout cela, il ne s'était même pas rendu compte que Kane était partit aux côtés de Lukas et de Rebekah..

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La fête foraine bat son plein !

" Bah voilà tu vois, elle va bien ta sœur. " " Pour l'instant... " dis-je - avec un sourire machiavélique- en me tournant vers nos nouveaux arrivants. Je hoche la tête vers Kane, lui faisant comprendre qu'il peut nous laisser seuls. Maintenant qu'ils sont là, je n'ai plus besoin de lui donc, autant qu'il débarrasse le plancher pour faire joujou dehors. Je suis sûr que l'ambiance y est plus folle... car ici, elle est à la limite de l'ennuie. " Et referme la porte derrière toi ! " lui lance-je alors qu'il me tourne le dos pour s'en aller de nouveau vers la fête foraine. Rebekah examine rapidement l'humaine du regard pendant que Big Brother me tient tête, son regard plongé dans le mien. Comme si cela pouvait me faire peur... Pff. Si je ne tenais pas avoir l'air si sérieux devant lui, je poufferai de rire volontiers mais, si je venais à le faire alors que je suis sensé tenir mon rôle de méchant loup, cela ne le fera pas du tout. Dommage... Tâchons de rester sérieux deux minutes voulez vous ? " Et en plus de ça elle a ses deux jambes ! " " Moi qui pensait que votre passion s'était de briser les jambes. " Bon d'accord... pour le sérieux, on repassera. Je baisse les yeux et secoue ma tête, laissant laisse exploser mon fou-rire. " Très perspicace, petite soeur. " Je fais quelques pas vers Carter Frère pour l'évaluer du regard.

" Je l'ai... " Evidemment que tu l'as... tu n'allais pas mettre la vie de la soeur encore plus en danger qu'elle ne l'ai déjà et, tu ne serais pas venu les mains vides, au grand risque de mourir avec elle... ayant ainsi fait le voyage jusqu'ici pour rien. Ces humains, si prévisibles. " ...et je vais te la donner mais... " Il ose y ajouter un "mais" ? Il est sérieux là ? Je lui lance un regard intrigué, presque amusé par tant de courage. " ...j'aimerai que tu libères ma soeur d'abord. " Oh... j'aurais dû m'en douter, tiens ! " Mais avant de te la donner j'aimerai savoir, pourquoi tiens tu tant à avoir cette cure ? " Mon regard se détache de Lukas pour se poser sur ma soeur, l'air de dire est-ce qu'il est toujours comme ça, aussi suicidaire ? " Si tu l'utilises tu ne pourras plus créer d'hybride donc pourquoi avoir cette cure ? " Je ne dis rien, me contentant de le défier du regard. Croit-il vraiment que je vais lui balancer l'info aussi simplement ? " Non pas que je ne sois pas confortablement installée mais, c'est possible d'être détachée ? " " Non. " dis-je d'un ton calme, sans même prendre la peine de tourner la tête vers elle. " Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de te voir Lukas. " " Vous profiterez des retrouvailles plus tard. " Ma main s'est instinctivement posé sur l'une des épaules de Carter Frère, anticipant son envie d'aller vers sa soeur pour la libérer. " Tu pourras la libérer lorsque je te l'aurais permis. " Mes yeux ne quittent pas les siens ; je sens son pouls s’accélérer à une vitesse folle. Peur ? Colère ? Peu importe. " Tu fais un pas de plus et je lui arrache la tête pour l'exposer entant que gain au stand de la pêche aux canards. Est-ce bien compris ? " J'attends de voir son hochement de tête avant de reculer moi même jusqu'à June.

" Comme tu peux le voir, j'ai suivi l'une de tes règles. " J'incline la tête et désigne sa soeur du regard, avant d'afficher une moue faussement désolé. " Désolé pour son cou mais, les closes de notre accord n'étaient pas encore en jeu lorsque je l'ai mordu. " Soit dit en passant : saleté de verveine ! " Maintenant que tu as pu constater par toi même qu'elle est en vie, je veux m'assurer que la cure est bel et bien dans cette poche. " Je ne peux pas m'empêcher de sourire et poser mes yeux sur la poche exacte dans laquelle Lukas tient la cure. " Aurais-tu oublié qui je suis ? Je suis mi-vampire, mi loup. J'ai pu sentir cette cure à la minute même où vous êtes tous rentrés dans cette pièce. Je sais que tu l'as... je veux simplement m'assurer de son état. " Simple question de... stratégie. " Montre la moi. " dis-je en posant mes mains sur les épaules de June.

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La fête foraine

Lukas fut heureux d'entendre sa soeur prendre la parole. Elle demanda à être détaché mais Klaus répliqua négativement aussitôt. June avoua ensuite n'avoir jamais été aussi heureuse de voir son frère et ce dernier eut tout juste le temps de lui accorder un bref sourire malgré les circonstances. C'est alors que Klaus annonça qu'ils auraient tout le temps de profiter de leurs retrouvailles plus tard. L'originel avait posé sa main sur l'épaule de Lukas. Le jeune homme sentit son coeur s'emballer sachant qu'une simple pression de l'hybride ferait voler en éclats son épaule. Fixant Klaus dans les yeux, il écouta avec attention son interlocuteur lui annoncer qu'il ne pourrait libérer June que lorsque ce dernier lui en aurait donné l'autorisation. Ensuite, l'hybride mit le Carter en garde, lui annonçant qu'au moindre faux pas il arracherait la tête de sa soeur. Prenant la menace, puisque c'en était une, le plus sérieusement du monde, Lukas hocha de la tête en signe de compréhension. Suivant l'hybride des yeux, Lukas le vit s'approcher de June non sans appréhension.

Une fois à côté de la petite soeur du jeune homme, le Mikaelson annonça qu'il avait respecter sa part du contrat, expliquant cependant que les blessures de June datait d'avant leur accord. Il demanda ensuite à s'assurer de l'état de la cure, ses yeux se portant sur la poche dans laquelle Lukas tenait toujours fermement dans sa main meurtrie. Le voyant poser ses mains sur les épaules de June, Lukas sentit son anxiété monter encore d'un cran tandis que Niklaus demandait à ce que Lukas lui montre la cure. Sortant douloureusement sa main de sa poche, il sortit également la cure. Tournant la paume de sa main vers le plafond, il déplia ses doigts pour dévoiler la cure qui reposait au creux de sa main. Après quelques secondes, il referma la main sur la cure. "Comme tu le vois, j'ai moi aussi respecter ma part de l'accord." déclara le jeune Carter reprenant peu à peu le contrôle de ses nerfs. Il savait Klaus impitoyable et si Lukas faisait en effet un pas de travers, il n'avait aucun doute sur le fait que l'hybride mettrait fin au jour de June sans la moindre hésitation. "Je ne vais pas chercher à lutter contre toi. J'ai plus à perdre qu'à gagner et de toute façon si ce qu'à dit Wayne est vrai, à savoir s'il faut vraiment ingérer toute la cure pour être sauver de la lycanthropie, je n'ai aucune chance de négocier quoi que ce soit." annonça-t-il autant pour lui que pour June, lui faisant ainsi comprendre qu'il n'avait aucune chance de pouvoir sauvé l'enfant qu'elle portait de sa malédiction.

Lukas souffla. Le jeune homme était stressé et il sentait la fin de toute cette histoire s'approcher. Cependant avant de donner la cure à Klaus, il prit une dernière fois la parole. "Je vais te donner cette cure. Je suis un homme de parole et je tiendrai celle-ci. Seulement, je ne veux pas que ma soeur voit ça. Je sais que tu peux me tuer une fois la cure en ta possession, j'ai pris un risque en venant ici mais peut importe ce que tu comptes faire de moi, je t'assures qu'une fois June hors de cette pièce, tu auras ce que tu veux. D'ailleurs, tu as juste à venir chercher la cure." annonça le jeune homme dépliant à nouveau ses doigts pour laisser à Klaus la vue sur la cure. Si l'hybride s'avançait sans libérer June, Lukas refuserait de lui donner la cure et risquait probablement de mourir mais il n'en avait que faire. Ce qui comptait pour lui en ce moment précis c'était simplement de sauver sa soeur quelque soit le prix qu'il ait à payer pour cela.

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Une fête foraine, vraiment ?

Everybody & Cassandra F. Belnades

« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. S'il y était, il nous mangerait, mais comme il n'y est pas, il ne nous mangera pas. »

C'était toute l'ironie de la situation. Tara m'avait demandé d'aller au-delà de mes limites, de faire quelque chose pour laquelle je n'étais pas d'accord. Ce que l'on oubliait souvent dans notre trio, c'est que j'étais celle qui voulait à tout prix utiliser le vaudoo pour faire le bien. Une notion bien étrange dans notre petite famille. A croire que j'aimais les défis perdus d'avance. J'étais frustrée, blessée, éreintée. D'un point de vue psychologique, j'avais du mal à me faire à l'idée de ce que j'allais entreprendre.

Pourtant, nous l'avions fait et notre destin avait été scellé. Étais-ce une bonne chose ? Sûrement pas, mais la famille avant les principes. Tôt ou tard, je savais que cette ville nécessiterait que l'on se salisse les mains. De même, mon ambition de me poser à la droite d'un originel poussait mes craintes à faire des sorts ou autre pratique qui me déplaisait au plus haut point. L'ambition n'a pas de limite, seul les faibles s'arrêtent sur les détails.

J'étais derrière une tente, proche de Marie. J'avais jeté un sort léger qui avait l'effet d'un voile. Tant que je restais calme et discrète, c'est comme si personne ne me voyait. J'avais mis les bouchées doubles pour ne pas paraître à la face du monde. Tara semblait tellement inquiète quand elle m'avait presque suppliée de rester là, comme un garde du corps. On aurait dit des filles qui protègent leur mère, même sans danger apparent. Peut-être qu'elle avait raison, après tout. Celle que je considérais comme une sœur s'agitait rarement pour rien. Oh si ! Pour un vernis écaillé de temps en temps...

D'ailleurs, c'est ce que je m'appliquais à faire. La musique à fond dans les oreilles. Je loupais tout de la fête, mais je me concentrais seulement sur ce qui se passait dans la tente. Ma main se saisit de mon portable alors que je dédaignais enfin retirer mes écouteurs. Tara m'appelait sans doute pour avoir des nouvelles. Je décrochais l'appareil, j'étais consciente que je risquais de me faire voir, que les regards des passants s'arrêteraient sur moi.

« Il ne se passe rien... Que veux-tu que je te dise ? Merci d'être allé à l'encontre de mes principes ?... Oui, c'est clair, ce sera toujours utile pour plus tard mais ... »

Mon cœur fit un bond, je fronçais les sourcils alors que j'entendais au loin la voix de Wayne. Il était rentré ? Depuis quand ?

« Je te rappelle Tara... » Je me levais brusquement, sortant de l'ombre, me fichant complètement de mes précautions d'antan. C'est lui que je cherchais, qu'est-ce qu'il fabriquait ? Il se fichait de moi ou quoi ? Il aurait pu au moins me prévenir qu'il était rentré. Je rongeais ma jalousie mal placée quand ses mots résonnèrent dans mes oreilles. « Ne me force pas à faire n'importe quoi Lafay. Comme tu l'as dis, je n'ai plus aucune émotion, je suis donc capable de tout. » Mon portable se fracassa sur le sol. Il avait éteint ses émotions... Ses émotions. J'avais l'impression de tomber dans un gouffre sans fond alors qu'un hybride me prit le bras par derrière. Trop prise par mes sentiments du moment, je n'avais même pas fait attention à ma propre sécurité. C'était une fête foraine ou un lieu dit de cauchemars ?

« Lâche-moi crétin ! » hurlais-je avant de tenter de dégager mon bras. Mon agresseur étant plutôt idiot, il ne semblait pas comprendre que si je le voulais vraiment, je lui ferais très mal. C'est d'un regard emplit de haine que je voulue le forcer à s'agenouiller devant moi. Malgré le nombre incalculable de ruptures d'anévrismes que je lui infligeais, il semblait juste être un peu perturbé. Il me projeta plus loin sur le sol. Je peinais à me redresser sur mes coudes. Qu'est-ce que je venais de provoquer en me laissant dépasser par mes sentiments ?

love.disaster

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La fête foraine

Même si j'étais heureuse de vois Lukas parmi nous, je ne pouvais m'empêcher de pense que quelque chose n'allait pas aller, que ça n'allait pas tourner dans le bon sens. Je tente de me convaincre qu'il ne tentera rien de stupide face à Klaus et à sa blonde de sœur, mais je ne sais pas. Chaque mots prononcés par chacun des clans sonnent horriblement faux. Klaus met vite à terme à mes intervention, soit par un non négatif à ma question pour me détacher soit en affirmant que les retrouvailles avec Lukas auront lieu plus tard. Je me sens nauséeuse lorsqu'il s'approche de Lukas, une main sur son épaule. En un simple mouvement il pourrait très bien le tuer. Je me sens cruellement impuissante sur cette fichue chaise, j'ai beau remué les poignets rien y fait à par me brûler un peu plus la peau. Le regard de la blonde pèse sur moi, même si j'arrivais à délivrer mes mains elle aurait vite fait de me coller contre un l'un des murs. Mieux vaut se la jouer profil bas. Klaus exige littéralement de voir la cure histoire de s'assurer de son état, puis il avait assuré à Lukas que s'il tentait quoi que se soit de stupide je perdrais ma tête. Il est sérieux pas besoin d'en savoir plus sur lui, il lâche mon frère, passe derrière moi et pose ses deux mains sur mes épaules. Bizarre je me sens quand même mieux lorsqu'il est loin de Lukas.

En même temps il affirme avoir suivit les conditions que les blessures qu'il m'a causé sont antérieures à la négociation. Je hoche la tête positivement histoire d'assurer à Lukas qu'il ne mentait pas. D'ailleurs et c'était même bizarre, dès qu'il avait pris conscience de la négociation, Klaus avait empêcher à se que mon cou fleurte un peu trop avec la fourchette, même si ça n'avait pas été très délicat, que trop de sang était remonté à mon cerveau, que j'avais désormais mal à la nuque et que au passage j'ai du perdre quelques cheveux ; il avait fait de son mieux. Dès que Lukas ouvre la bouche je me sens mal, il ne veut pas lutter, il se rend, il capitule, il se porte garant, il me veut dehors quand Klaus récupéra la cure. Je cligne plusieurs fois des yeux, tente de digérer ses propos. Il me veut hors de danger, échange sa place avec la mienne. « Non non non... » J'avais parlé doucement, je sais pas si c'est le trop plein d'adrénaline, le traumatisme crânien, ma perte de sang mais je ne comprends pas. Je ne veux pas de ça. Ça ne devait pas se passer comme ça. « C'est stupide. Je pourrais pas retourner à la fête sans faire de malaise. Il est hors de question que je te laisse seul, même si je dois rester sur cette chaise encore pendant trois heures. » Je veux pas qu'il se mette en danger pour moi, je veux pas de ça, ni de compassion sous prétexte que je suis enceinte. Je suis certainement pas en position de marchander, je suis même pas sûre d'avoir mon mot à dire dans cette histoire, mais je m'en fou. Si c'est jouer le héros qu'il veut, il fera ça plus tard, pas devant Klaus et sa sœur, pas quand il ne peut plus lutter. « Tu abandonnes, comme ça hein, tu jettes les armes juste pour moi. Lukas c'est débile ! » Absurde, ma vie ne vaut pas plus que la sienne et si je veux pas pas partir ils vont faire quoi. « On repart ensemble. »

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

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La fête foraine

Je reste silencieuse, dans mon coin, alors que mon frère renvoi Kane à la fête. J'écoute activement la conversation, jetant des coups d’œil rapide à la gamine qui gigote ses poignets dans tous les sens. Quand va-t-elle se rendre compte que c'est inutile, quand son regarde croise le mien je lui souris histoire de lui montrer qu'elle ne pourra rien faire. Lukas discute avec mon frère, bel et bien déterminé à ce que sa petite sœur soit libérée avant de donner la cure. Je roule des yeux et je ne peux pas m'empêcher de soupirer. Faut qu'ils arrêtent de donner des conditions. Je ne prête aucune attention aux plaintes de la petite qui refuse de partir sans son frère, le tableau serait presque touchant, j'ai bien dit presque. On semble être dans une impasse, si personne se décidé à bouger demain on est encore là et je doute fortement que ma patience tienne jusque là. Je m'approche d'un pas rapide de Niklaus. « Vu dans quel état minable elle est, elle est inoffensive, on peut la laisser filer. Et si tu as peur qu'il lui arrive un truc en chemin, je me porte garante pour la raccompagner. » C'est peut-être débile, Lukas ne doit très probablement pas nous faire confiance, ça serait même logique je pense, mais si je peux me permettre de ne plus l'avoir dans les pattes à chouiner l'injustice... « Je toucherai pas à un seul de ses cheveux, tu n'as qu'à rester en contact téléphonique le temps que je la rendre aux autres. » Cela prouverait que je ne ferait pas de mal à sa chère petite sœur et il pourra donner la cure une fois certain de sa sécurité. D'autant plus qu'il ne pourra pas nous faire faux bond avec la taille de la pièce et Nik dedans il ne pourra pas aller bien loin. Ça me semble juste. Mon regard croise celui de Klaus et on semble être d'accord. Je m'agenouille pour pouvoir défaire ses liens, bien qu'une fois ses mains détachées je les noue ensemble, on est jamais trop prudent. « Aller on dit au revoir à son grand frère, Carter et on garde fermement le téléphone dans la main pour s'assurer que effectivement je ne te toucherai pas ! » Je serais plus perdante dans cette histoire si je voulais faire du mal à la petite. Je soulève rapidement June pour la mettre sur mon épaule : il est hors de question qu'elle me fasse perdre mon temps en traînant dans pieds parce que je n'ai pas laissé mademoiselle avec son grand frère

[…]

De retour à la fête foraine tout semble un peu plus calme,, même si les hybrides de mon frères continuent de massacrer les les pauvres qui n'ont pas réussi à se sauver mais je me fraye un chemin sans trop de difficulté, ils savent aussi bien que moi qu'ils n'ont aucun intérêt à me toucher. Finalement je me retrouve devant la même assemblée que précédemment, le cadavre lui n'a toujours pas bouger. Je dépose Carter lourdement sur le sol puis je m'adresse aux autres. « Lukas va bien il voulait qu'on lâche sa sœur avant de donner la cure. Comme vous pouvez le voir, on a tenu notre part du marché. Les marques qu'elle a, on était faite avant le deal. » Je récupère le téléphone des mains de la petite sœur. « Et voilà Lukas, t'as plus qu'à donner la cure. » Ni une ni deux, je quitte la zone à vitesse vampirique pour retourner voir mon frère et m'assurer que tout se passe correctement.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

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La fête foraine

J’allais devenir fou avec Wayne qui me dégoute plus que tout. Je ne pensais pas qu’il serait capable de nous faire ça. Mais ce que la sorcière me fit à propos de mon meilleur ami me fait réaliser que c’est vrai. Il a éteint son humanité et c’est juste horrible de se dire que notre meilleur ami ne ressent plus rien. Pourtant il s’agit de sa meilleure amie qui est en danger, mais il s’en fiche et de voir ça, ça fait vraiment mal.

« Tait toi Blackwood ! »

Lui dis-je en lui lançant un regard des plus noir. Je le laisse ensuite discuter avec la sorcière, alors de mon côté, j’essaye de me calmer. J’essaye de calmer mon énervement et c’est vraiment pas facile quand même. Je viens à prendre Chloé dans mes bras pour la rassurer et me rassurer moi-même un peu. Je finis par craquer. Toute cette peur, cette pression, ça me rend fou, je n’en peux plus. Je craque littéralement dans les bras de Chloé. J’ai peur pour June, j’ai peur pour l’enfant, et même j’ai peur pour Lukas. S’il lui arrive quelque chose, je m’en voudrais, parce que je l’ai laissé faire. Jamais j’aurais dû le laisser aller voir Klaus, c’est moi qui aurait dû y aller. Je peux guérir, alors que lui non. Je sais que Chloé est dans le même état que moi, la personne qu’on aime le plus au monde est en danger. Mais quelques minutes plus tard, je sens l’odeur d’un vampire, l’odeur de sang et surtout l’odeur de June. Je me sépare des bras de Chloé pour me retourne et voir Rebekah déposer June qui avait l’air saine et sauve, sauf cette putain de marque dans le cou. Il avait essayé de se nourrir d’elle, mais faut croire que le grand hybride originel n’est pas assez intelligent qu’il le prétend. June est chasseuse, c’est logique qu’elle boit de la verveine, et moi aussi. La vampire repart aussi vite qu’elle est venu et je vais directement vers June pour délier ses mains.

« Mon dieu, j’ai eu tellement peur, je suis désolé… J’aurais jamais du te laisser… »

Je passe ma main sur sa joue pour ensuite me concentrer sur les battements de cœur et je suis soulagé de constater que le bébé va bien. J’aide June à se relever et je regarde derrière elle dans l’espoir de voir peut être Lukas, mais ce n’est pas le cas. Je fronce les sourcils, me retournant vers Chloé. Je dois m’occupe de June qui a été enlevé, qui doit aller voir un médecin, et qui doit s’inquiéter pour son frère, mais aussi de Chloé qui doit être plus qu’inquiète pour son homme.

« Lukas, où est-il ? Pourquoi il est pas revenu ? »

Et là je m’imagine le pire. Je m’imagine vraiment le pire, et je m’en veux directement. Pourquoi je l’ai laissé y aller, sérieusement ? Où avais-je la tête franchement. Je ne suis qu’un con. Je laisse Lukas, simple mortel se jeter dans la gueule du loup.

« C’est moi qui aurait du y aller, j’aurais jamais dû le laisser y aller. »

Je garde cependant encore June dans mes bras, ne voulant pas la lâcher une seule seconde, de peur qu’elle s’effondre. Je regarde ensuite sa marque dans le cou, alors que du sang y coule ensuite. Il faut mettre quelque chose dessus. J’arrache alors un morceau de mon tee shirt au niveau des bras pour y faire un débardeur et le poser sur sa plaie. Il fallait aller à l’hôpital.

« Faut que t’ailles voir un médecin et sans discuter. »

Je la connais par cœur et je sais qu’elle serait contre tout cela.

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