Brach's + If I live to see the seven wonders

Le tic tac insupportable de l'horloge m'indiquait que ce n'était pas encore l'heure. Mélinda n'était jamais en retard, la ponctualité faisait partie de ses nombreuses qualités, choses que je n'avais pas. Il était donc impossible que l'horloge du salon affiche plus de 16h30. Je me tenais le dos droit sur une chaise du salon, contre le dossier en parcourant du bout des doigts un énième livre en braille. Qu'importe les quantités nécessaires, j'avais demandé à Trina de m'en acheter plusieurs, pour ne pas dire des tonne. En effet, ils représentaient bien l'une des rares sources d'occupation que je possédais encore depuis que j'étais aveugle. Mais en ce moment même, je n'arrivais pas à interpréter le sens des mots pour reconstituer les image dans ma tête, mon esprit étant absorbé par tellement de pensées. Tout d'abord, une remise en question de ma personnalité, j'étais consciente que j'avais changé, de l'impact qu'avait eu ce maudit sort sur moi. Un changement positif ? Je pense oui étant donné que je suis faible, et selon moi la faiblesse et un bon indicateur chez une personne au minimum « bien ». Ensuite, il y avait Marie Laveau, je me demande comment je pouvais rester là, assise à ne rien faire alors que cette espèce de sorcière du ghetto représente un risque pour les rares personnes qui comptent pour moi... Qui compte pour moi ? Mélinda -dieu, je ne me fais pas de soucis pour Mélinda, elle est assez puissante pour rivaliser avec Marie-, Marcel, la jeune Carter et c'est tout ? En trois ans de vie je n'étais pas foutue d'avoir plus d'amis que ça ! Oh, peut être parce que j'ai voulu assassiner les vampires qui avaient de leur côté toute la ville. Quoi qu'il en soit, je me fiche de l'image que j'ai dans cette foutue ville... Du moins je le pensais. Et enfin, le dernier point, le plus compliqué à aborder : les excuses. Je ne m'étais jamais excusée auprès de la proviseur sur le sujet du meurtre que j'ai commis contre son protégé, mon neveu.
Le tic tac infernal de l'horloge commençait sérieusement à me taper sur les nerfs, j'avais l'impression de n'entendre que ça et d'un revers de la main en direction de la comtoise, j'arrête de faire basculer le balancier en profitant du silence, relâchant mon livre pour me frotter les tympans et en lâchant un profond soupir. Un miaulement me fait redresser la tête, suivi d'un tintement de clochette. Je tends la main pour sentir le poil doux et angora de mon chat. Quel pathétique vision, la vieille sorcière dans son manoir, aveugle qui va sans doute finir le reste de ses jours entourés de livres en braille et d'un chat. Un chat qui me suit depuis plus de cent ans également ; oui, j'avais usé de mes pouvoirs pour réellement conférer 9 vies à Jade. Parcourant ma main sur le rebord de la table, je finis par attraper ma canne et me relever pour me diriger vers la cuisine, tâtant le sol avec l’ustensile pour aveugle. Posant une main sur le mur en le longeant, je ne tarde pas à arriver dans la cuisine en me dirigeant vers le plan de travail, utilisant ma mémoire. Levant maladroitement une main pour toucher la poignée d'un placard j'en sors un verre que je pose sur la table. Un peut trop au bord étant donné que le verre glisse de mes doigts pour se fracasser au sol dans un bruit de verres éclaté. Je me mords les lèvres en soupirant tandis que Trina est déjà là, attrapant mon bras m'aider à reprendre le chemin jusqu'au salon. Je la congédie en lui demandant si elle voulait bien s'occuper du désastre que j'ai commis et de me servir un verre de perrier. Naturellement, elle ne refuse pas et tandis que je me dirige vers le salon, je m'arrête dans le hall d'entrée, à quelques mètres de la porte d'entrée. Toussant pour éclaircir ma voix, je demande alors à Trina qu'elle serve deux verres de perrier. Je pouvais sentir la puissance qui émanait de Mélinda non loin, dans les secondes qui allaient suivre elle allait frapper à la porte de ma demeure et Trina l'inviterait à rentrer. Je me dirige déjà vers le salon, m'installant sur le sofa en sortant du col de mon pull une paire de lunette de soleil. Mes yeux n'avait rien de choquant, ils étaient toujours vert, l'éclat de vie en moins. Mais je préférais cacher mes pupilles derrière des verres teintés plutôt que de donner l'impression de regarder dans le vide.

Je gardais les mains jointes sur mon genoux en effleurant la matière de ma jupe, me rendant compte que l'ambiance était, définitivement et dans tous les sens du termes, déprimante. Je ne saurais dire si l'absence du Tic Tac arrange ou ne fait qu'empirer les choses. Je tend le bras vers la table basse, tâtant un peut partout pour trouver la télécommande de la télé, sans résultat. Quand j'entends Trina arriver et déposer les deux verres en face de moi, j'aurais voulu lui dire à quel point j'étais reconnaissante envers elle. Elle avait une famille, des enfants, un mari et pourtant elle passait la plupart de son temps ici pour m'aider. Je me rappel de la manière avec laquelle je l'avais traitais au premier jour... Beaucoup ne l'aurait pas supporté et aurait claqué la porte. J'ai à peine le temps d'entre ouvrir ma bouche pour tenter de placer une parole, que plusieurs coups frappent déjà à la porte. Grognant je porte ma main à mon cou pour tripoter un de mes colliers. Je peux entendre Trina se diriger vers l'entrée et ouvrir la porte. Blanc. Puis s'ensuit le claquement régulier les talons de la puissante sorcier sur le sol en damier noir et blanc. Je peux très bien imaginer la silhouette grande, vêtue d'un long manteau noire de la proviseur se tenir dans l'encadrement de la porte. Elle commence à parler une fois les portes coulissantes séparant le salon du hall fermées. J'ai toujours adoré la manière avec laquelle Mélinda pouvait user du sarcasme dans toutes les circonstances, un sarcasme qui ne défaillait pas. Pour ma part, j'étais de base une femme cynique, mais dans des moments de faiblesse, mon sarcasme, tout mon être en général, en prenait un coup. Or, chez Jackson-Adams, je ne l'avais pas vu, ne serai ce qu'une seule fois, en état de faiblesse... Si ce n'est il y a deux ans, lors de notre altercation au lycée quand j'ai voulu torturer son esprit à propos de la mort d'Alexandre. A ce moment là j'aurais presque pu sentir la magie de la sorcière mêlée à sa rage en train bouillir autour de nous.
-Si tu veux mon avis je préfère l'incinération, je me vois mal passer l'éternité à six pieds sous terre étant claustrophobe...
J’admets que ma réplique n'avait pas un haut niveau de sarcasme, mais j'essaie tout de même de garder un certain niveau, un niveau imaginaire certes. Et puis, de toute façon c'est la vérité : je refusais que l'on m'enterre. D'autant plus que je ne vois pas qui pourrait me rendre visite.

Je rend sa bise à la brune en écoutant attentivement ce qu'elle avait à dire. J'avais tenté de nombreuses chose : médecine antique d'autres civilisations jusqu'aux lasers et autres manières modernes. Moi même j'avais eu recourt à la magie... La différence étant que Mélinda était bien plus puissante qu'un remède imaginaire ou qu'une technologie scientifique. Elle était peut être la plus puissantes, avec son frère Leroy. Je gardais donc une part d'espoir dans le fait que les pouvoirs de Mélinda puisse m'aider. Je ne lui avais rien demandé, je ne voulais pas la mêler à ça... Mais je devais me rendre à l'évidence : je n'étais, absolument pas une sorcière capable d'éloigner tous dangers. Comme toute réponse, je hoche la tête lentement en dirigeant ma mains vers la table basse pour attirer par la télékinésie un des deux verres d'eau pétillante, tandis que mon amie fouille quelque chose. En avalant deux gorgées, je laisse mon ancienne ennemie poser au creux de ma main un paquet, fronçant les sourcils avec un sourire intrigué, je pose le verre en lâchant un rire sincère quand elle m'explique qu'il s'agit de chocolat. J'étais fan de chocolat, peut être même plus fan des chocolats que les îles flottantes et les tartes au citron vert meringué ! Grand dieu, c'était bien une des rares fois depuis que je suis aveugle que je pars dans ce genre de pensée. J'approche mes doigts vers le paquet pour attraper un premier carré, le mordant en en proposant également à ma meilleure amie. Mais la douceur se fait plus compliquée à ingurgiter lorsqu'elle reprend le sujet principal.
Quand elle termine son monologue, je ne relève même plus sa remarque sur le sort qu'elle réserve à la Mambo, je suis beaucoup trop concentrée sur les éléments à son sujet pour aider Mélinda à y voir plus clair dans toute cette histoire. Je repose le paquet sur le table basse en frottant mes doigts sur mes habits. Au diable les vêtements de marque.
-Tu te souviens quand je suis partit en Nouvelle-Orléans, afin d'aider les sorcières de cette ville ? Je me suis vite rendu compte que ces dernières étaient... Différentes de nous Mélinda.
Mon ton se voulait grave, afin de souligner que les sorcières de la Nouvelle-Orléans, et que nous sorcières de Mystic Falls, n'avaient pas les même mœurs.
-Elles croient en un mythe, un canular en sacrifiant les leurs. J'ai vite quitté les terres des sorcières en le découvrant mais elles en ont décidées autrement. J'ai du me battre, et ainsi je me suis faite repérée.
S'en suit alors l'histoire avec Marcel, mais c'était beaucoup trop long à expliquer, je parlerais du lien entre moi et le vampire plus tard à Mélinda.
-Quand j'ai quitté la ville, j'ai rencontré Marie. Elle était vieille, dans le corps d'une mendiante. Je lui ai proposé mon aide en transportant son âme dans un autre corps. Une femme, sans famille, sans amis pour que Marie puisse refaire sa vie. Je me suis dis qu'ainsi, elle me serait redevable, une certaine entre aide entre sorcières... Elle ne l'a pas vus ainsi. Et me voilà en proie à un maléfice vaudou.
Je baisse la tête en m'humectant les lèvres.
-J'ai récemment tentée un sort de localisation, je n'ai pas su retrouver la trace de cette sorcière. J'ignore où est ce qu'elle est ni même ce qu'elle compte faire mais j'ai un mauvais ressenti Mélinda. J'ai l'impression qu'elle m'observe et je suis presque sûre que cette sensation est réelle... Je crois que depuis que je suis aveugle je suis plus sensible à certaine choses. Et je suis prête à parier que je n'ai pas finis de subir le courroux de cette prêtresse.
J'avale avec difficulté ma salive en essayant de ne pas faire trop trembler ma voix, je n'aurais jamais cru dire les mots que je m'apprêtais à sortir.
-J'ai peur Mélinda. Je sais pas encore jusqu'où je vais aller donc j'aimerais m'excuser pour tous ce que j'ai fais Mélinda.
Pas besoin d'être aveugle pour sentir que mon amie s'apprêtait à dire quelque chose mais je prend à nouveau les devants.
-Je me rends compte de tout ce que j'ai fais et je tenais à ce que tu saches que je suis navrée, j'ignore comment j'ai pu faire les trois quarts des choses que j'ai faites depuis que je suis à Mystic Falls, ni même comment j'ai pu laisser mon esprit s'embourber dans cette noirceur.
Je me rend compte que je déraille et que plus je parle, plus je perds le sens de mes mots. Je préfère m'arrêter là, lâchant un profond soupir en essayant de rester calme.

Je pensais justement le contraire. Dieu seul sait ce qui pourrait arriver à ma dépouille et certains parasites ont pour manies de puiser dans les restes d'un cadavre pour agrémenter leur puissance. Je n'avais nullement envie de savoir mes ossements canaliser par une autre sorcière. Je préférais largement être brûlée et jetée dans l'océan. Cliché, mais plus sûre qu'enterrer sous terre, là où une paire de bras et une pelle peuvent me sortir des profondeurs de la terre. Mais Mélinda avait raison, inutile de parler de cela plus longtemps, l'ambiance était déjà bien assez lugubre.

Je tourne la tête de gauche à droite, lentement en baissant le visage, je n'avais -pour une fois- rien demandé en retour, pas même une poupée vaudou ou des ossements de poulets. Je ne vois rien qui aurait poussée cette sorcière à vouloir s'en prendre à moi, je l'avais aidé après tout ! Sans arrières pensées ! C'est là le point de l'histoire, c'est totalement illogique. C'est impossible de dire que cette prêtresse se soit sentit intimidée par ma personne. Je suis venue, lui ai tendis ma main et l'ai aidé à changer de corps. Ni plus, ni moins. Et plusieurs semaines après ça, je me réveil, incapable de voir les rayons du soleil qui traversent les fenêtres de ma chambre...

Je porte ma main à ma tempe en fronçant les sourcils, prise d'un léger tournis au même moment où la proviseure m'oblige de me taire, et d'arrêter de ressasser le passé. J’acquisse en silence, revenant au point qu'avait soulevé mon amie au sujet de Trina.
-Oui, elle s'est présentée à moi quelques jours plus tard... Tu penses que...
Cette fois ci ce n'était plus un simple tournis mais bel et bien une migraine, insupportable. Je me sentais étouffée, oppressée en même temps que je déboutonnais le premier bouton de mon chemisier qui me serrait le cou, comme pour pouvoir libérer ma gorge.

Dans un premier temps je n'ai pas compris ce qu'il c'est passé, j'ai juste entendu la porte du salon s'ouvrir violemment. Ce n'est qu'une fois que la sorcière ouvrit la bouche pour parler que je commençais à rassembler les pièces du puzzle.
-Mélinda...
Ma voix était presque inaudible, c'était normal que la brune n'entende rien et continue de proférer ce qui ressemblait à une menace à... A Trina. J'avais en effet entendu un fracas provenant de la cuisine, je n'avais rien relevé, ça arrive... Mais les choses commencent nettement à ressembler à quelque chose... Je tâte le sofa du bout des doigts pour attraper ma canne, et une fois debout je manque de m'écrouler en entendant la voix de mon auxiliaire de vie, lointaine, comme si je me trouvais sous l'eau.
-Rien à expliquer. Elle arrive, tout est finit pour ton amie.
Elle ? De qui est ce qu'elle parlait ? Je voulais savoir, tout de suite !
Ma respiration était saccadée, et j'avais beau respirer j'avais de plus en plus de mal à prendre mes repères. Ma canne glissa de mes doigts et ma tête me tournait, j'étais incapable de visualiser le salon.
La dernière chose que je me rappel, c'est la surface dure du sol, légèrement étouffée par le tapis persan qui ornait le damier noir et blanc. Mes doigts se sont resserrée sur les franges du tapis tandis que j'étais écroulée au sol. La respiration régulière et faible alors que les ténèbres de ma cécité se mêlait à celles de ma perte de conscience.

Je m'arrêtais net de coiffer Madame Davis en perdant mon sourire à l'égard de la femme âgée. Quelque chose se passait, en ce moment même. Je tourne la tête en fouettant l'air avec mes tresse pour regarder ma stagiaire du moment. Je lui indique de terminer mon travail en me dirigeant à l'arrière du salon, fendant en deux le rideaux de perles noires en m'appuyant contre un meuble, la tête baissée en soupirant, pour me concentrer. Quelqu'un essayait de me contacter. Après plusieurs minutes, j'ai finis par entendre la voix de Trina résonner dans ma tête, comme un écho.
-La sorcière Jackson est ici, avec Lafay/. Elles parlent de vous.
Je redresse immédiatement la tête, une légère pointe de panique dans mes tripes. Je met fin à cet échange télépathique sans même répondre à mon espionne. Je cris le nom de Tara, qui ne tarde pas à rappliquer, les mains pleines de masques pour cheveux.
-Je veux que tu fasses partir sur le champ tout ses pouilleux, et que tu fermes le salon ! Je me fiche qu'on soit en plein après midi fait ce que je te dis, rembourse les s'il le faut !
Je me retourne aussi vite pour tirer un tiroir pour attraper une craie. Me mettant à genoux au sol, je commence à traces les vévés en mélangeant incantations en créole et en français. Une fois les formes géométriques, agrémentées d'étoiles et de flèches terminées, je me relève en posant la craie. Tara se trouve dans l'encadrement de la porte, mains jointes en attendant mes instructions.
-Amènes ma mallette au lieu dit. Et envoie un autre groupe chez cette garce, on va avoir très peut de temps et il va falloir agir vite, et avec efficacité.
Elle hoche la tête, et quitte la pièce. Tirant dans un énième compartiment un chapelet noir, je me place au centre du vévé, enroulant la relique dans mes mains pour les porter à ma bouche et murmurer rapidement un sort, les yeux clos. Je visualise le manoir de l'autre rousse avant de lâcher le dernier mot de mon sort. Quand j'ouvre à nouveau les yeux, je me tiens sur le porche, face à l'immense porte fraîchement repeinte. Je regarde aux alentours, afin de vérifier que personne ne m'a vu apparaître de nul part. Personne à l'horizon, en revanche je peux remarquer la présence d'une fourgonnette blanche garée un peut plus loin. Une fourgonnette qui m'est familière. Les instructions de Tara ont été assez rapide, je n'en doutais pas. Je reporte mon attention sur la porte, mains sur les hanches en faisant claquer la porte d'entrée pour me laisser un passage. La première chose que je vois, c'est le corps de Trina étendu au sol. Loin d'être une vision très agréable, je détourne les yeux avec une grimace, faisant un grand écart pour enjamber son corps disgracieux. Elle aura jouée son rôle dans mon plan.
Quand j'arrive dans le salon, je remarque la chevelure rousse et le corps frêle de la sorcière Lafay étendu au sol. Mais seul interrogation : où est l'autre sorcière ? J'avais fais mes recherches sur cette femme portant le nom de Jackson. J'avais découvert qu'il s'agissait sans aucun doutes de l'une plus puissantes en son genre, à l'origine du renvoie des esprits de certaines sorcières mortes il y a de cela quelques années. Forcément qu'elle m'intimidait. C'est pour cette raison que je n'étais pas vraiment là... Enfin, j'étais présente dans le manoir, mais pas physiquement. Seul mon esprit vadrouillait dans ce quartier de richesses, mon corps était toujours dans le salon de coiffure, au centre du tracé vaudou. La projection astrale. Très utile. J'étais totalement intangible, mais ce soit me demandait beaucoup d'efforts, trop même. Je devais faire vite pour éloigner l'attention de Jackson pendant que mes fidèles viendront récupérer mon ennemie... Je tourne les talons, mes pas étouffés par un tapis en me dirigeant vers l'escalier, montant prudemment à l’affût du moindre mouvement. Je débouche au premier étage, dans un large couloir encadrés de plusieurs portes. Une seule entre ouverte. Je n'avais droit qu'à une seule chance. Quand la sorcière tentera quelque chose contre moi et qu'elle verra que rien ne m'attends, elle comprendra que je ne suis qu'une simple diversion... A ce moment là je regagnerais mon corps en espérant que mes serviteurs se soient chargés du corps d'Elizabeth. Je pose une main sur la porte, pour la pousser d'un geste sec, me tenant droite et le visage dénué d'expression sur le seuil de la porte.