Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ☪ Andy (hot p2)

 


A la guerre comme un amour ! Cette citation existe, je sais plus qui a dit cette phrase par contre, au pire cela ne m'intéresse pas... Andy est aussi trempé que moi et cela ne peut pas m'empêcher de me faire sourire. Lorsqu'il évoque l'idée de la toge je dois dire que je n'aime pas trop l'idée, non cela cacherait tout les atouts d'Andy et c'est pas super sexy la toge. J'affiche un grand sourire, il n'y a pas que l'option « toge ». Andrew propose celle-là, moi j'ai une autre idée, mais bon. « La toge c'est une possibilité en effet, mais si tu veux jouer le naturiste je suis pas non plus contre !  » Il coupe au moment même l'eau. Il est propre et moi aussi, enfin façon de voir les choses... Je dois dire que le mot « propre » est plutôt particulier aujourd'hui. Il sort en premier de la baignoire – logique puisqu'il était au dessus – et frôle d'ailleurs de tomber. Je réagis alors vivement, mais finalement il garde l'équilibre. Il sort alors et il me dit de l'arrêter la prochaine fois, je reste deux secondes dans cette baignoire d'eau froide en faisant semblant de réfléchir. « Au contraire, j'aime beaucoup tes idées ! » Surtout la partie quand il se retrouve complètement trempé, je dois dire que cela est beaucoup moins drôle lorsque c'est moi qui me retrouve dans l'eau froide. Il me donne alors une serviette alors que je sors le plus sensuelle possible de ma baignoire, chose plutôt facile puisque je n'ai rien en haut si ce n'est le t-shirt de monsieur chantilly et qu'il est littéralement collé à ma peau. Donc je pense que là je peux me vanter d'être pas trop moche sans rien faire. Même lui, sérieux un mec en sueur c'est pas sexy, un mec trempé par contre... Je mets décolle rapidement le t-shirt de ma peau, mais celui-ci retrouve directement sa place initiale. Il me demande alors si j'ai un sèche linge ou si j'ai un sort pour faire chauffer son caleçon. J'explose de rire et je m'approche de lui avec la serviette au dessus de ma poitrine.

« Même si j'avais un sort, je l'utiliserai pas car je vais être franche : tu es sexy. » Je lève les yeux au ciel, je pourrais l'embrasser ou même lui faire un petit bisous, mais je sais qu'il faut qu'il récupère ses affaires demain. « Par contre le sèche linge est en bas dans la cuisine. » Oui je ne n'ai pas la chance d'avoir un super grand garage... Je souris et je commence alors à me diriger vers l'escalier pour descendre, je vais aussi mettre son t-shirt à laver... Une fois devant le sèche linge et toujours avec la serviette autours de ma taille je m'arrête devant le sèche linge et je pose la serviette sur le plan de travail. Je commence alors à retirer le t-shirt. « Comme ça tu auras aussi ton t-shirt demain. » Je pense que je peux enlever mon haut sans mettre Andy mal à l'aise maintenant...

 



Je ne voulais pas rester avec un t-shirt qui me colle la peau jusqu'à la fin de la soirée et je n'allais pas non plus me mettre dans une pièce à part. Lorsque je commence à le retirer il me retourne ma phrase sur le naturisme. Je tourne légèrement la tête lorsque j'ai retirée le haut. Je lui lance un faux petit regard noir, et fièrement je m'entoure de ma serviette autours de ma poitrine, non je ne suis pas non plus une exhibitionniste. Je ne suis pas complexée et je vis plutôt bien avec mon corps et même si je considère que je suis libre de mes actes je sais que j'aurais du mal à me faire à l'idée de me changer devant une autre personne qu'Andy. Cela est psychologique, Andy reste mon copain et me changer devant « un autre » ne serait pas agréable. Je crois que même si je ne suis pas de nature jalouse, je n'aimerais pas voir Andrew se trimbaler devant une petite pouffiasse. Donc je crois que je ne vais faire que ça devant Andy, ou du moins je vais essayer. Faut dire ce n'est pas comme si j'étais proche de beaucoup de mecs dans ma vie, le problème est plus ou moins résolu. Je continue de tenir la serviette des mains et de toute manière, moi, j'ai des affaires à l'étage et je suis certaine que je pourrais trouver un truc pour Andy, peut-être pas un caleçon, mais un jogging probablement.  

Cela ne fait probablement pas rire monsieur Pritchard de se retrouver à devoir attendre en serviette. J'attends qu'il glisse ses affaires à l'intérieur du sèche-linge. J'accroche alors la serviette à la poitrine, enfin je trouve le moyen de la faire tenir. Je lance alors mon sèche-linge, je ne sais pas trop si je dois  être contente qu'il se retrouve sans ses vêtements... Sa remarque sur le caleçon me fait rire, en effet il compte revenir parce nous sommes un « couple ». Cela me fait tellement bizarre d'entendre ça... En effet il pourrait venir avec des vêtements de rechange, cela serait presque « normal », mais je n'ai pas l'habitude, cela ne me dérange pas.« Bonne idée, si tu veux je trouverais même un tiroir pour que tu puisses ranger tes affaires dedans !   » Je lève les yeux au ciel, je ne suis pas du genre « ton petit tiroir ». Je me moque donc un peu, mais s'il veut vraiment laisser des affaires ici je ne suis pas contre non plus et pour moi qu'il laisse ses affaires ne symbolise rien, je ne vais pas me dire soudainement « mon dieu, cela devient sérieux », non. Je trouve qu'il s'agit d'une bonne idée et dans la logique des choses.

Le sujet tombe encore plus dans le sérieux, il a parlé de moi à son père... Je ne pensais pas qu'il le ferait, pas déjà. J'ignore si son père se souvient de moi avant mon opération, probablement pas...  Il me fait rire lorsqu'il me décrit comme la fille qui à réussi à le faire sortir de ses bouquins, je ne voyais pas tellement ce que j'avais à voir dans cette histoire. Lorsqu'il me dit qu'il comprendrait que je ne veuille pas venir parce qu'il sait que les dîners de famille sont gênants, je n'ose pas lui dire « je déteste les repas de famille ». Cette phrase est véridique uniquement pour ma famille en fait, avec les autres personnes, celles du monde extérieur, je suis plutôt à l'aise finalement. Je repense alors à ma mère. Je venais de retrouver ma mère et dire que je ne souffrais pas était limite du foutage de gueule, avec Andy j'avais juste oublié ce passage... Je souris alors.


« Non au contraire ! J'adorais rencontrer ton père puis je vais peut-être recevoir les félicitations de ton père. Je vais juste essayer de donner une bonne image de moi et pas finir en serviette... » Je souris alors gêné. Non, je ne suis pas gêné pour la rencontre avec son père. Je pose ma main sur mes lèvres, je dois lui dire. Maintenant. « Je serais vraiment contente de rencontrer ton père... Andy y a un truc que j'ai pas eu le courage de te dire et franchement lorsque je suis avec toi j'ai pas envie de penser à ça... » Je bug, je tourne autours du pot, mon dieu je perds mes mots et je déteste ça, ce sujet est insupportable pour moi, j'avais fondu en larme une première fois et je refusais de gâcher cette soirée, pas avec mon andy. « Je t'ai dit pour ma mère ? Qu'elle était morte dans un incendie... Finalement elle est encore vivante.  » Je lève le doigts et ferme les yeux un instant pour éviter qu'il ne me coupe la parole, je termine, je le dirais une fois, pas deux.  « J'ai reçu une lettre d'une inconnue se présentant comme ma mère, elle me donnait rendez-vous devant la tombe de ma mère. J'y suis allée. Elle était là devant moi, après 13 années... Donc voilà, tu as une belle-mère, moi j'ai une mère. » Je tente de sourire et de légèrement rire, je ne veux pas tomber dans le dramatique...

 



Rester la même était une chose facile, mais je ne voulais surtout pas me faire détester par toute la famille Pritchard... Si le père d'Andy ne n'aime pas, cela va forcément créer des tensions et je n'ai pas envie qu'Andy se retrouve coincé entre son père et moi, je ne veux pas de ça et je pense pas qu'il le désire réellement non plus... Je sais que généralement les gens m'aiment bien, mais je n'aime pas faire des généralités et puis j'ignore si Andy a présenté ses anciennes copines, je ne sais pas si je suis réellement la « première ». Je ne préfère pas me poser toutes ces questions inutiles et je sais que de toute manière : ça passe ou ça casse, je tenterais juste de ne tuer personne et de ne surtout pas mettre mal à l'aise tout le monde.

Ensuite lorsqu'il est question de ma mère, le sujet est grave, pour moi cela fut un énorme coup dans le ventre et une grosse claque. Pour de nombreuses choses, ma mère avait été à l'origine de nombreux problèmes dans ma tête lorsque j'étais gamine et la présence de mon père n'avait fait que m'enfoncer... Justement ! Mon père. Comment dire à Andy ? Je ne peux pas garder cette histoire pour moi, lorsque j'étais aveugle j'ai toujours intériorisée et cela m'avait fait énormément de mal... Aujourd'hui je dois apprendre à m'exprimer et ne surtout pas garder mes problèmes pour moi, surtout que je sais qu'Andy ne me jugera pas... Je me sens coupable et soulagée de la mort de mon propre père et je trouve presque ça presque pathétique. Je me réjouis de la mort de mon propre père, personne ne mérite de mourir et pourtant ma mère avait tuée mon père soit-disant « pour moi ». Ce sentiment de honte était terrible, pourtant je suis partagé avec le soulagement et la tristesse. J'ignore si je suis triste parce-que, enfin, je peux m'exprimer sans avoir peur d'être frappée ou réprimandée. Je déteste cette sensation, je vais bien parce-qu'il est mort. C'est monstrueux, je crois.  Pourtant lorsqu'il me dit qu'on va passer un repas « très gênant » cela me fait sourire, en effet cela risque de sérieusement finir mal. Lorsqu'il me dit que si je ne veux pas parler d'elle, cela pourrait se comprendre. Lorsqu'il me serre dans ses bras j'en profite pour laisser câliner, j'adore les câlins. Je me sens bien dans ses bras.   « Sauf que je veux pas avoir de secret pour toi.   » Cette phrase est niaise, je le sais au moment même ou je la prononce, sauf que malheureusement je ne peux pas dire autre chose pour exprimer mes sentiments.

Il m'explique alors pour il a parlée de moi à son père, cela me fait sourire lorsqu'il me compare à un bouclier. Son père avait donc aussi quelqu'un... Je pouvais imaginer ce qu'Andy ressentait, il tenait encore terriblement à sa mère... « Je suis plutôt sympa comme bouclier. » Je reste dans ses bras et je m'en décolle pas, j'aimerais que ce moment dur encore et encore... « Je comprends pour ton père et je peux imaginer que cela soit pas facile, au moins les choses sont dites ! Si jamais tu veux en parler ou au contraire ne pas en parler, je comprendrai aussi. » Je ne sais pas quoi dire de plus et soudainement je me dis que j'aurais préférée continuer à jouer avec la douche... « Je... Mon père est mort, tué par ma mère.  » Voilà, je n'ai plus rien à confier ou à dire sur moi, je crois que la soirée est suffisamment riche en révélation, je ne pensais certainement pas perdre ma virginité et annoncer ça dans la même journée...