Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ☪ Andy (hot p2)

 

Ma première fois ne m'avait jamais obstinée et je n'avais jamais eu à y penser sérieusement. Je sais que cela peut paraître surprenant et je ne dis pas que ma réaction est justifiée et normale. Je n'avais jamais eu le droit à de longs discours sur la sexualité et des trucs du genre. Je n'avais jamais eu un long discours sur la pilule ou même sur le préservatif, mon père n'était pas très ouvert à ce sujet... J'ai envie de croire qu'Andy est le bon et je sais que je ne me trompe pas, peut-être cela peut sembler stupide et tellement niait, néanmoins j'en suis persuadée. Andy est nettement plus prévoyant que ce que je pensais, lorsqu'il sort un préservatif de son porte feuille cela me fait instinctivement sourire, mais cela ne me pré-occupe pas plus que cela. Je n'imaginais juste pas Andrew Pritchard avec ça sur lui, finalement peut-être qu'il est plus surprenant que moi ? Cela serait plaisant je dois dire. Le pantalon de Andy est viré, il ne reste presque plus rien que cela soit sur moi ou lui. Il est beau, terriblement et infiniment beau.  Lorsqu'il me dit que je n'aurais pas à me répéter je ne dis rien, je suis probablement encore un peu occupée à regarder Andy à moitié nu dans mon lit, mais ma première réaction serait de l'ordre du « tant mieux » ou « j'espère ». Même si je doute que je force Andy, enfin j'espère pas... Je ne sais pas dans le fond, cela ne doit pas être l'éclate de coucher avec une vierge.

Je ne me suis jamais autant dévoilée avec quelqu'un, bien qu'actuellement cela soit plus d'ordre physique que mentale, je me suis dévoilée complètement avec Andy. Je n'avais pas besoin de mentir ou de jouer à faire semblant lorsque j'évoque mon passé. Lorsque je retire mon soutient-gorge je me sens libre, pendant une fraction de seconde je me sens totalement libérée du monde, comme si j'étais la reine. Cette sensation est douce et captivante à la fois, elle ne durera qu'un temps. Cette sensation est vite remplacée par un désir immense, une fois retirée nous reprenons nos baiser, ses baiser sur ma peau. La sensation est jouissive et cela sans exagération. Je me sens comme une enfant qui découvrait son corps, Andy me touche sans complexe et pour la première fois je sens un autre corps se frôler au mien. Ses doigts sur mon corps me fait frissonner, ma respiration se saccade et mon cœur s'accélère. Chaque seconde ne fait qu'augmenter mon désir envers lui et ses lèvres sur ma peau me perturbe à un point que je ne pouvais imaginer.  Alors qu'il embrasse mon cou, mes mains passent d'abord dans ses cheveux, son odeur m'envahit, mon envie d'être en lui, avec qui et rien qu'avec lui, se fait crescendo.


Mes mains finissent par se poser sur le dos de Andy, la force de mes mains se fait plus pressante, je suis encore plus réceptive que ce que je croyais. Je peux sentir le souffle d'Andy sur mon corps, son torse collé a ma poitrine, une seule chose nous sépare totalement, une seule. Je ne doute pas de ce que je veux, lorsqu'il m'embrasse je suis incapable de dire quoi que ce soit. Il y a seulement les sons provenant du lit et nos respirations qui ne font qu'une, pour ainsi dire. Je pourrais le laisser continuer, continuer d'embrasser mon corps tout entier, que cela ne me dérangerait pas, cet instant pourrait-être éternel que cela ne me dérangerait pas une seule seconde... Je commence à retirer encore le peu de tissu qu'il me reste encore, je suis sienne. Je déplace finalement mes mains dans le cou de Andy pour ramener son visage contre le le mien et l'embrasser, je retourne encore le sens. Cela est perturbant tellement cela arrive souvent. Je commence à abandonner les lèvres de Andy pour embrasser son torse, ses tétons, ses muscles. Cela est différent de chez lui avec la chantilly, là pour ainsi dire cela pourrait être comme de la perversité. Je déplace mes cheveux d'un seul et même côté tout en gardant mes mains vers le haut le visage de Andy. Je me laisser glisser vers son nombril , lentement et délicatement et je dirige mes mains vers son caleçon. Non, je ne veux plus rien entre nous.

 


C'est la fin de l'innocence, il aurait fallu attendre mes 22 ans pour que je puisse enfin m'abandonner complètement avec quelqu'un ? Est-ce que je regrette ? Non pas spécialement et il faut dire que je n'avais pas eu tellement le choix durant mon adolescence... Et à cet instant je me sentais femme et enfant à la fois, comme si j'avais le corps d'une femme et celui d'une petite fille, la fragilité de ce même enfant et la force de caractère de la femme de 22 ans. Je suis incapable d'exprimer ou d'approfondir mes émotions, incapable de comprendre.  Lorsque je retire son caleçon je ne me rends toujours pas bien compte de pourquoi je fais ça, et dans le fond je m'en fou. Non ? Je ne sais pas, je n'arrive pas à réfléchir et à me concentrer plus de deux secondes. Je virer son caleçon je ne sais pas exactement où dans ma chambre, probablement au pied du lit. Le jeu du tourniquet commencerait presque à devenir drôle et à me faire rire je dois bien l'avouer...

Andy prend les devants, je n'ai pas besoin de le regarder ou même de vérifier ce qu'il fait, ma confiance est absolue et totale. Cela pourrait même sembler surprenant, je n'ai pas l'habitude d'accorder totalement ma confiance en quelqu'un, avant je devais constamment faire confiance à mon père et cela finit par mal tourner. Il finit par de nouveau rejoindre mes lèvres, je peux sentir son corps tout entier effleurer le mien, sans censure ni complexe. Il finit par de nouveau parler, chose dont j'étais incapable il y a encore quelques secondes. Il a mit le préservatif, rapide monsieur chantilly. Il me demande d'être franche avec lui et si j'avais mal je devais le lui dire, cela allait de soit que je n'allais pas garder ça pour moi. Il continue de s'inquiéter pour moi, cela ne peut que me toucher, je reprends ma respiration calmement, enfin calmement est un grand mots, je mets peut-être un instant à trouver mes mots. « Promis. » Que dire de plus ? Je ne savais absolument pas quoi dire, je suis incapable de trouver un truc intelligent à dire, pourtant l'instant d'après j'oublie instantanément ce que je viens de dire.

La sensation est inimitable, tellement différente de toutes mes sensations que j'ai plus ressentir depuis que j'ai de nouveau recouvert la vue. C'était tellement plus intense, au moment même ou je ne sens que nous faisons qu'un mon corps semble se serrer et se libérer, je suis incapable d'expliquer cette sensation. Je ne souffre pas, au contraire. J'en viens à m'enfoncer dans mon matelas un peu plus encore. Je le sens ne faire qu'un avec moi et mes mains se serrent de nouveau. Je laisse échapper des gémissement au fur et à mesure, plus fort au fil des instants. Je sens mon corps ne faire qu'un avec le sien, je ferme les yeux un instant pour finalement les rouvrir et de nouveau sentir ma respiration se saccader. Je finis par passer mes mains sur le torse de andrew pour finalement glisser ces dernières derrière le cou de Andrew Pritchard pour rapprocher une fois encore ses lèvres des miennes. Je n'ai plus envie, j'ai  besoin de son corps entier contre le mien, son odeur devenant mienne, ses lèvres caressant mon corps de haut en bas, ses bras se refermer sur moi, entendre son cœur battre au rythme du mien et plonger mes yeux dans les siens...Je découvrais une nouvelle ce monde. Je ne suis plus vierge.

 

Tous ce mélange, rien ne disparaît, les odeurs et les sons se transforment. Cela n'est qu'obsolète et j'ai l'impression que pour la première fois depuis mon opération je peux fermer les yeux en m'abandonnant totalement, sans me poser une question du type « je risque de me casser la gueule ? ». Oui une question un peu dans ce genre là. Mon esprit ne pense plus et mon corps est le seul maître. Cela est tellement agréable de le sentir contre moi et d'oublier jusqu'à mon prénom pour ne penser qu'à l'instant présent. Cela ne dura qu'un instant et une éternité. Cette sensation est étrange d'ailleurs. Je serais incapable de devenir l'heure et j'ai même pas envie de la savoir d'ailleurs. Dans un dernier souffle il m'embrasse le front avant de finalement se décoller de moi. Andy avait fait pour moi tellement... Il ne s'en rendait probablement pas compte ou jamais compte, je ne pourrais jamais lui dire assez de m'aimer. Pas pour ma première fois, mais de m'aimer et d'être aussi bon avec moi. J'ai toujours eu peur d'être traiter comme une merde par les mecs, finalement j'avais vite trouvé le bon gars en fait... J'avais de la chance.

Lorsqu'il m'abandonne, mon premier réflexe est de passer le draps au-dessus de ma poitrine, je n'ai jamais compris ce réflexe et je dois dire que c'est toujours le cas. Pourtant cela est instinctif pour moi, mon regard ne quitte pas Andy un instant. Je me mords les lèvres lorsque je le regarde mettre son caleçon puis son jeans. Il s'installe ensuite sur le lit, je me sens étrangement nue d'ailleurs à cet instant précis. Un silence s'installe pourtant moi il ne me dérange pas, je me contente de regarder Andy. Je ne réalise probablement pas encore. Je regarde Andy avec un grand sourire, il est mignon même lorsqu'il ne dit rien et lorsqu'il ouvre la bouche c'est encore pour prendre soin de moi. Il me fait rigoler. Je dois dire que cela me ferait rire de voir mon état, si j'ai une tête de zombie ou si ça va je ne suis pas totalement moche à regarder. Je me redresse alors pour rattraper ma culotte, car oui je ne vais pas me trimbaler complètement nue dans ma maison, je préfère faire ça chez lui, c'est connu. Je l'enfile alors rapidement avant de finalement prendre son T-shirt, en souvenir de la première soirée chez lui. Puis au moins je l'oblige à rester chez moi, faut toujours essayer de voir le bon côté des choses...


« Je suis certaine que toutes les filles y vont pour se remaquiller, sinon les autres y vont en cachette pour faire genre super sexy le lendemain. » Je lève les yeux au ciel et prend un air faussement sérieux. Je passe ma main dans mes cheveux. Dans mon fond intérieur je me dis alors « ouai je vais vérifier si je suis pas horrible ». Je le regarde alors se laisser tomber dans le lit alors que moi au contraire je me me lève. Il relance la conversation en parlant de bouffe. Plutôt sexe ou food ? Pourquoi ne pas faire les deux ! Je suis debout au bout sur le rebord du lit.  « Bonne idée, je passe vite fait dans la salle de bain avant. » Je commence alors à marcher vers la salle de bain et sans m'arrêter.   « Si le beau gosse même sans lunettes veut descendre ou faire le lit, qu'il fasse. » Je me mords les lèvres sans détourner le regard, je me moque un peu je dois bien le reconnaître.

J'ouvre alors la porte de la salle de bain, j'adore vraiment cette pièce. J'aime prendre des bains et ne rien faire pendant une heure ou deux, cette pièce est un endroit de détente. Je me regarde dans la glace, j'aime me dire que je ne fais pas trop peur et même si mes cheveux partent un peu dans tous les sens, je suis encore potable. Je sors alors une brosse de la salle de bain et je parle alors suffisamment fort pour qu'Andy puisse entendre. « Le mythe de la fille sexy au réveil comme dans les films, c'est du n'importe quoi. Les réalisateurs sont tous puceaux a mon avis. » Ceci est une blague de merde, que j'assume. J'ai un sourire jusqu'au aux oreilles, aujourd'hui je vais sourire et je sais vraiment pourquoi.

 

Toutes les filles sont belles le matin ? Non, il s'agit de la plus grande connerie de l'histoire de l'humanité. Je ne fais pas attention, même si j'écoute attentivement ce qu'il dit avant d'arriver dans ma salle de bain. Un sourire timide s'affiche sur mon visage, j'ai vraiment l'air d'une cruche comme ça je crois. Je pourrais m'attacher les cheveux, sauf que je sais que dans 10 minutes ils seront déjà en bordels. Je n'ai pas spécialement envie de me recoiffer ou de me remaquiller je crois, je voulais seulement voir si ma tête était potable. Je passe rapidement mes mains sous l'eau avant de les poser délicatement sur mon visage. Je m'adosse alors contre l'évier en écoutant Andrew me répondre. Il semble mort de rire, je doute que le fait de faire mon lit soit très fun. Je suppose qu'il fait donc probablement autre chose, peut-être qu'il s'éclate à fouiller ? J'en sais trop rien, j'ai rien à cacher au pire ce n'est certainement pour Andrew Pritchard... Sa comparaison avec la petite souris et le père noël me font rire, je me dis soudainement que Andy est peut-être un peu plus joyeux de d'habitude. Va savoir pourquoi.




« Le père noël et la petite souris n'existent pas ? Andrew pritchard tu viens de détruite un de mes vieux rêves d'enfance ! Et puis je me souviens pas de la petite souris en fait !  » Je considère que mes devoirs se résument à bouffer de la chantilly sur la torse de Andy ou des trucs dans le genre... Il faut savoir mélanger plaisir et plaisir, oui oui plaisir et plaisir... Et en effet, je me souviens du père noël, mais pas de la petite souris. Enfin si vaguement, mais je n'ai pas souvenir d'avoir eu ça pendant mon enfance, perdre mes dents n'étaient pas spécialement une partie de plaisir. Je dois dire que je cela faisait remonter des souvenirs à la surface. C'était enfoui, c'était si loin et pourtant soudainement je me souvenais de cette histoire de souris. Je bouge mon cul de la salle de bain lorsqu’Andy me demande ce que j'ai prévue de faire à manger. Je suis une fille qui n'aime pas se prendre la tête.

 « J'ai aussi mangée de la chantilly, je suis certaine que cela possède des vertues à long terme... » J'arrive alors dans ma chambre, je vois alors Andy roulé dans mon lit, j'explose alors de rire. Je tente de me retenir et pourtant je pars dans un rire incontrolable. Il est tellement chou, peut-être un peu ridicule aussi. Je prends alors une petite minute pour me calmer et alors sans hésitation je monte sur mon lit, je ne m’assois pas, je reste debout, j'ai pas l'habitude de faire ça. Posant mes pieds des deux côtés de Andy.  « Pour une fois que je suis plus grande, j'en profite ! » Je me mords les lèvres en levant les sourcils puis en passant une main dans mes cheveux. « Moi je te propose Pizza, j'ai pas tellement le courage de faire à manger. Puis si tu veux un vrai repas je t'oblige à faire la cuisine avec moi.  » Je n'attends même pas sa réponse que je commence à regarder si mon téléphone est dans la pièce du haut de mon perchoir.

 

Je n'avais pas imaginée cette journée comme ça, elle prenait une drôle de tournure. Je ne vais pas m'en plaindre, avoir « mon » mec à moitié nu dans mon lit ne me dérangeait pas plus que ça. C'était plutôt agréable d'ailleurs, dans tous les sens du terme, à regarder et autres ! En effet Andy ressemblait à une sorte de galette saucisse géante, cela me perturbait moi qui était tellement habituée à dormir toute seule et c'était rare les fois ou mon lit était aussi violemment défait. Cela ne me dérangeait – encore une fois – pas. Je souris alors toujours à la recherche de mon téléphone, je dois dire que je suis véritablement incapable de dire où il se trouve. En effet mon téléphone n'avait jamais été ma priorité et j'avais toujours eu l'habitude de l'avoir sur moi, c'était devenu un réflexe avec les années. Ne pas l'avoir n'était pas un problème pour moi. Il semble plutôt okay pour les pizzas, je souris alors toujours en cherchant mon téléphone, j'ai vraiment l'air d'une cruche.  Soudain je sens quelqu'un derrière moi, il est trop tard pour réagir et andy m'attrape comme si j'étais une vulgaire petite fille – dans ces moments là je me sens vraiment comme une petite fille – et me met sur son épaule. Il me dit alors que mon téléphone est pas là. « J'avais devinée !  » Il commence à m’entraîner dans une autre pièce, dans le couloir en fait. Je ne comprends sincèrement pas ce qui m'arrive et au début j'hésite à me débattre et je tente vagument de m'accrocher au mur sans succès. Puis que même si je voulais vraiment me débattre il est évident que je suis une petite chose face à monsieur chantilly. La musculation ce n'est pas mon fort... Puis finalement je trouve cette sensation plutôt sympathique. Il se moque ouvertement de moi lorsqu'il dit que je trouverais mieux dans mon téléphone dans son dos. « Je doute que mon téléphone se cache derrière toi et crois moi que je regarde plus en bas du dos que le haut ! » Faut pas croire, je ne vais pas m'éclater à regarder son dos, je préfère regarder plus bas et je l'assume parfaitement ! « La prochaine fois que tu veux me porter n'hésite pas à demander, je refuserais pas. » Je dis ça, je dis rien...


Il arrive finalement en bas, je m'amuse depuis tout à l'heure à passer mes doigts sur son dos et à regarde mon appartement. Il est différent vu du dos d'Andy. Il me dépose, enfin non, il me jette sur le canapé. Me voilà arrivée tant bien que mal - en position pas très sexy – dans mon canapé.  Je passe une main dans mes cheveux et croise les jambes. « Tu sais que si tu voulais voulais qu'on aille dans le canapé, encore une fois j'aurais pas dit non.  » Je regarde Andy qui tient mon téléphone dans sa main, en effet il est meilleur chercheur que moi...« Meilleur chercheur en trichant monsieur Pritchard ! Vous devriez avoir honte de cela d'ailleurs !  » Je prends alors un cousin qui se trouve sur mon canapé en direction d'Andy. « Mais vu que tu es sexy je te pardonne !  » Je regarde alors Andy et prend une légère inspiration avant de me concentrer, cela ne prend qu'une petite dizaine de secondes. Je ferme les yeux et tends alors la main avant de finalement faire venir le téléphone jusqu'à moi grâce à la télékinésie. « Merci bien monsieur chantilly. Hermione power. » Je souris plutôt fière de moi, je triche également. Je me sers de ma magie comme lui il se sert de sa force, cela se vaut dans le fond... Puis je fais rarement ça. « Si tu veux regarder la carte, elle est affichée sur le frigo.  » Je me contente de composer le numéro que je connais par cœur, uniquement parce-que je mange souvent pizza car cuisiner ce n'est pas une chose que j'adore particulièrement.  

 

La magie est une chose que j'utilise rarement et même quand je le fais, j'ai toujours une raison. Je dois bien reconnaître que cette fois c'était pour avoir le dernier mot et pour montrer que je ne suis pas une petite chose fragile, même si c'est un peu le cas en fait ! Je suis très fière de moi je dois être franche, il est plutôt amusant de pouvoir utiliser la magie dans son quotidien. Je sais très bien qu'il faut savoir l'utiliser et ne pas commencer à en abuser, je pense en être capable et cette magie ne me fait pas foncièrement peur, la magie blanche est toute gentille et je suis loin de la magie démoniaque que mon paternel pratique, enfin pratiquait, puisqu'il est mort. Peut-être pour cela que je me sens mieux et que la magie ne me fait plus autant paniquer qu'avant. Je ne sais pas trop et là tout de suite je m'en fou.  J'affiche un sourire et hausse légèrement les épaules. « Je ne vois pas de quoi tu parles...  » L'innocence me va tellement bien... Comment ne pas en profiter ? Même si je dois dire que « innocence » n'est pas vraiment ma définition du jour, cela pourrait être crédible si je n'étais pas avec le T-shirt de Andy et lui torse-nu. Cela pourrait être crédible, et encore... Je ne tente de ne pas rigoler en voyant la tête d'Andy, je rapproche alors le téléphone à mon oreille. Il me dit alors en revenant qu'il s'en fiche et qu'il mange tout. Je laisse échapper un léger rire. « C'est toujours bon à savoir monsieur Pritchard ! » Il y a zéro sous-entendu dans cette phrase ! Je laisse alors sonner avant de finalement entendre la voix d'un homme, elle est plutôt masculine et fatiguée. Je regarde alors Andy, l'air un peu ailleurs, je préfère entendre la voix de monsieur chantilly. Il finit par me demander ma commande : Une pizza flamenkuche, une bolognaise  et une pizza nutella. La pizza nutella n'est pas forcément nécessaire, mais je suis du genre à adorer les desserts  et puis j'ai misster chantilly donc autant profiter ! Les pizzas seront là dans 15-20 minutes maximum.

Lorsque je raccroche le téléphone Andy se trouve face à moi. Encore une fois il est plus grand que moi, si je me mettais debout sur le canapé je serais encore une fois la plus grande, mais il trouverait encore une solution pour me faire redescendre donc je préfère m'abstenir cette fois encore. Pourtant je me décolle du fond de mon canapé et me met à genoux face à Andy. Je suis toujours plus petite que lui, mais moins et je suis toujours sur mon petit canapé ! « J'ai rarement honte tu sais. » Je souris alors, il veut se venger ? Pourquoi pas... « Tu veux te venger ? Tu es sûr ?  » Le premier mot qui me viendrait serait « prouve le ». Je ne sais pas trop quoi faire, je suis déjà à moins de 10 centimètres de lui, presque nue. Il est torse-nu donc bon, s'il veut se venger il sait que je ferais de même... Et je suis chez moi, j'ai un avantage !

 

Je suis rancunière, je déteste qu'on me fasse une saloperie. Je suis vraiment ce genre de fille qui est capable de détester, ce n'est arrivé que pour ma famille et j'espère que cela ne concernera que cette dernière... Je ne suis pas méchante, j'ai simplement tendance à me souvenir des choses inutiles. Enfin cela dépend sincèrement de ma relation avec les gens... Je n'aime pas faire des généralités, je sais juste que la rancune est parfois tenace... Je ne suis pas du genre à faire des reproches, enfin je crois et je l'espère ! Andrew me fait rire lorsqu'il dit qu'il compte réfléchir... Il veut monter un plan diabolique contre moi ? Je trouve qu'il est – encore une fois – chou et délicat lorsqu'il m'embrasse le front. Il est tellement gentil, cela est presque incroyable tellement il arrive a rester aussi calme et doux. Cet homme me perturbe. Je n'avais jamais eu d'expériences avec d'autres hommes et pourtant Andy semble différent, je ne sais pas trop quoi, peut-être pour ce baiser sur mon front justement. Il s'installe à côté de moi dans le canapé et me demande quel goût ça doit avoir la pizza Nutella. Je dois vraiment passer pour une grosse, mais pas ma faute si j'aime le sucré même si normalement le nutella est pas pour les pizzas... Je lève les mains l'air innocente, l'air de dire « je sais pas ». J'aime bien laisser du mystère et puis au pire s'il n'aime pas je me ferais un plaisir de la manger. La remarque sur la chantilly finit par débarquer, cela était inévitable ! Cette soirée ne pouvait pas finir sans la chantilly, cela serait un crime contre l'humanité. Je rigole alors à sa remarque et oui la chantilly sera présente... « La chantilly attend gentiment dans le frigo ! Elle est inséparable de toi maintenant, regarde tu as même pas de t-shirt, moi  je dis faut se fier aux signes !  » Ce n'est pas crédible, même si je dois bien avouer que toutes les conditions sont réunies, c'est juste que je suis plus vierge cette fois.

Il se lève en premier pour aller ouvrir la porte. Il me dit qu'il est plus présentable que moi, il est sérieux ? Je suis tout à fait présentable, enfin non pas trop je dois bien le reconnaître, je suis pas non plus complètement nue, mais presque.  Je lève alors ma tête en direction de la porte et je vois Andy grand sourire, je vois un mec plutôt jeune, il doit probablement avoir notre âge enfin non un peu plus vieux. Je passe par dessus mon canapé, non pas que le livreur est sexy, il est pas particulière attirant. Puis je ne vois qu'Andy, je n'en doute pas... Je passe par le bar ou j'attrape mon porte monnaie avant de finalement arriver derrière Andy. Je me glisse derrière lui sur la pointe des pieds en glissant les mains sur son torse. « Bonsoir. » Je ne fais même pas attention au livreur. Je glisse alors le porte monnaie dans sa poche arrière, j'étais sérieuse en disant que je voulais payer.  « Je sors la chantilly. » J'embrasse son épaule, en effet je n'ai pas honte et je le prouve ! J'affiche un sourire et dit au-revoir au livreur avant de finalement repartir vers la cuisine. Le livreur pouvait crever pour un pourboire.  

 


Je dois dire que si la livreuse avait été une fille, je serais probablement restée pour payer. Simplement pour éviter qu'une pouffiasse mate mon copain torse-nu. Je ne suis pas d'un nature jalouse, simplement protectrice ! Sérieusement je n'aime pas l'idée de voir une nana baver sur mon mec alors qu'elle est simplement là pour livrer des pizzas. Je suis généreuse, sauf ce soir et j'en ai le droit et je n'ai même pas besoin de me justifier... Andy ne compte probablement pas me reprocher d'être venue, puis j'avais dit que j'allais payer et il était hors de question de me laisser inviter à chaque fois. Il ne s'agit même pas d'un « bon resto », il s'agit d'une simple pizza. Je n'ai jamais été dans un restaurant chic et cela ne me branche pas spécialement, je ne serais pas à mon aise... Et cela est probablement le cas pour Andy, j'ai du mal à imager un costume. Puis j'ai énormément de mal à m'imaginer dans une robe de gala ou de soirée, cela arrivera forcément un jour, j'ai encore du temps pour ça.  Le fait que cela soit un homme finalement ne me perturbe même pas, a moins qu'il soit gay ? Cela est peut-être le cas, cela ne me regarde pas et cette question n'est-elle pas conne ?  Je m'en fou et je repars vers ma cuisine. Je ne suis pas totalement franche lorsque je dis que je vais sortir la chantilly, enfin je ne vais pas sortir que ça. Je suis contente de moi, j'ai un sourire jusqu'aux oreilles et je me dirige vers ma cuisine en sautillant presque.

Je laisse Andrew régler, j'ai peut-être jouée ma petite perturbatrice un instant. Ce n'était pas mon but premier, mais j'étais plutôt fière de moi. Je me mets alors sur la pointe des pieds pour attraper deux verres, j'en profite pour prendre deux serviettes. En effet j'ai toujours eu l'habitude de mettre la table et j'étais capable de retrouver n'importe quoi dans ma cuisine, ce n'est plus trop le cas aujourd'hui puisque les informations visuelles en plus font que je ne retiens plus aussi bien qu'avant, mais je suis toujours rapide lorsqu'il est question de préparation. Andy ferme la porte alors que je suis encore dans ma cuisine en train de sortir mon petit bordel, je n'ai pas tellement l'habitude de recevoir des gens. Andy me fait réagir lorsqu'il me dit que le livreur avait fait une drôle de tête. Je le regarde en affichant un petit sourire en coin. « Ah ouai ? J'ai plus fait attention à ton dos qu'autre chose... Il devait trouver que ton t-shirt m'allait bien ! Puis mon entrée était tellement sexy.  » Non. Il devait probablement avoir une idée perverse dans la tête et soit il me trouvait « bonne » ou va savoir quoi.

Je regarde Andy s'installer tranquillement et lorsqu'il me demande par laquelle je veux commencer je dois dire que j'affiche un visage surpris, cela m'importe peu.  « De toute manière le résultat sera le même non ? On va juste finir par la dessert, on va essayer de faire comme tout le monde pour une fois ! » En effet, je trouve qu'on a tendance à faire les choses d'une drôle de manière, cela me faire rire. J'ai pas l'impression de vivre une histoire comme dans les films et j'adore ça, je vis mon histoire. Je dépose alors les verres sur la table, les serviettes et la chantilly – chut – sur la petite table basse. Je repars directement vers la cuisine. « Tu veux boire un truc en particulier ? » Je me dirige directement vers la cuisine, je prends ce qu'il veut et je retourne sur le canapé, cela est clair net et précis !

 


Sans caféine ? C'était plutôt radical, j'aime bien les sodas sauf que je préfère largement prendre un thé ou un jus de fruit. J'adore les jus de fruits, je suis une grosse emmerdeuse à ce niveau là, le jus de fruit pour moi c'est sacré ! Bon je ne vais pas non plus hurler si j'ai pas mon jus de fruit le matin... Disons simplement que j'ai cette habitude et je dois dire qu'elle est restée depuis toujours, je ne sais même pas pourquoi. Je sors alors une bouteille d'eau et une limonade. Je ne suis pas fan de l'alcool donc Andy n'allait certainement pas trouver ça chez moi... Donc je n'allais pas lui proposer ce que je ne possède pas, ou peu. Lorsque je reviens avec les bouteilles je l'entends se plaindre des pizzas découpés. Je fronce les sourcils sans vraiment comprendre, je ne vois pas tellement c'est quoi la différence. Cela me fait sourire alors que je m'installe dans mon canapé, je prends une part, moi je vais certainement pas me plaindre. J'affiche un petit sourire moqueur et lorsqu'il dit qu'il y a forcément des choses qui m'énervent et des choses que je déteste faire, je sais que c'est le cas sauf que je ne veux pas casser l'ambiance et tomber dans le dramatique... Je pourrais lui parler du fait que mon père soit mort et que ma mère est – finalement – vivante... Cela fait partie des choses qui m'énervent, sauf que je passe une bonne soirée, je ne veux pas tout gâcher ! Je rapproche mes jambes de moi et le laisse terminer son petit discours. Il dit que toutes les filles n'aiment pas ça, il a parfaitement raison, enfin presque ! «  Je note pour les pizzas et... Évidemment que y a des trucs que je déteste faire ! Déjà le repassage, franchement j'ai abandonnée depuis des lustres. J'ai jamais compris l'utilité d'une merde pareille ! Et sinon pour la vaisselle mon ami « monsieur lave vaisselle » ne semble pas se plaindre... » J'indique alors ma cuisine du doigt. J'avais toujours connu le lavage à la main lorsque j'étais avec mon père et je ne supportais pas ça, je détestais cette sensation. J'ignorais dans quoi je plongeais les mains et cela me faisait du mal à chaque fois.  Sa remarque sur le bricolage me fait rire. « Moi qui pensait que tu adorais le bricolage ! Moi je déteste passer le balai, ça m'insupporte ! Je déteste aussi faire du rangement, les déménagements c'est pas mon fort ! » Je me moque un peu, mais je me doutais que Andy n'aimait pas faire du bricolage, enfin il ne semble pas être misster mécano et c'est pas plus mal comme ça.


Sa dernière question me fait esquisser un sourire et alors que je termine ma bouchée – car je veux rester un minimum sexy – et le regarde d'un air sérieux.  « Le programme de la soirée ? Alors étant donné que toi et moi avons la manie de changer le programme assez souvent... Oui car à la base tu venais juste acheter des livres la première fois et là tu voulais juste m'emmener à la patinoire. Et dans les deux cas toi et moi on a fini à moitié nus... » Je regarde Andy... Je suis sérieuse enfin pas totalement et puis cela ne me dérange pas, perdre ma virginité fait toujours plaisir pour être franche... J'avais prévenu Andy que j'attendrai pas le mariage...  « Alors on peut se regarder un film, j'avais pas tellement prévu un programme particulier ! »

 


Andy m'en avait vaguement parlé, il m'avait dit qu'il avait des tocs et des choses dans ce genre là, je n'y avais jamais fait attention ça ne m'avait jamais frappée, faut dire je ne fais pas tellement attention à ça... Je suis plutôt du genre à ne rien voir du tout lorsqu'il est question de physique. Je suis capable de louper pas mal de détails importants et cela n'est pas forcément une bonne chose... Je note, je ne voudrais pas que monsieur Pritchard se retrouve à devoir fuir mon domicile uniquement à cause de ses allergies, cela serait un peu emmerdant je crois... Je vais donc faire attention à ça maintenant et je ne forcerais pas Andy à faire le ménage chez moi... Cela est toujours bon à savoir ! Ensuite je lui explique que je n'avais pas prévue de programme particulier pour ce soir et cela peut se comprendre... Il trouve cela drôle et laisse exprimer sa joie, en effet nous étions pas à moitié nu, mais totalement nu. C'était une vérité absolue et c'était logique, j'étais peut-être vierge, mais suffisamment intelligente pour savoir qu'il est difficile de faire l'avoir avec des vêtements... « Oui tu dis rien ! Enfin moi ça me dérangeait pas, expérience à retenter je crois. Je préfère ça au twister !  » Je m'étais cassée la gueule comme une merde. J'avais fini sur lui et même si j'en gardais un bon souvenir je préférais l'activité de cet après-midi... Je regarde alors Andy en me mordant les lèvres.  « Tout dépend c'est quoi le trésor monsieur Pritchard ! » Je fais des sous-entendus et je ne veux même pas le cacher...


L'idée du film le branche bien, je suis prête à parier qu'au final je vais finir allongée à côté de lui à l'embrasser plutôt qu'à regarder le film, mais bon faut pas tout de suite dire ça !  « Alors oui tu peux faire une croix dessus ! J'ai pas énormément de film, j'ai des trucs cultes je crois. Et encore cela remonte à loin ! » Je me lève alors pour me diriger vers ma télé et ouvrir le meuble qui se trouve en dessous, je m'assois en tailleur par terre et j'ouvre la petite commode, je range mes films ici et peut-être dans mes cartons, je sais plus. Je me retourne alors, l'air interrogateur.   « Sauf si monsieur chantilly veut faire un truc particulier ? » Je sais pas, juste parler peut-être ? Passer un moment à deux ? Se tartiner de chantilly une fois de plus ?

 


Ne jamais faire une soirée avec moi. Je suis probablement la plus mauvaise hôtesse qui existe. Je ne sais jamais quoi dire et quoi faire, je suis plus le genre de nana à gérer à la dernière minute. Cela marche plutôt bien d'ailleurs. Généralement mes soirées sont plutôt réussi, lorsque je prévois des soirées je sais que je suis capable d'en faire trop. Enfin ça dépend avec qui, mais je sais que je veux que les gens passent une bonne soirée et l'organisation ce n'est pas mon fort... Je préfère des soirées comme celle de ce soir, sans prise de tête... Cela se fait de moins en moins malheureusement ! Je n'avais pas d'idée particulière pour la chasse au trésor et franchement je n'ai rien de précieux dans cette baraque et rien qui ne puisse être considéré comme un « trésor ». Je lève les yeux au ciel et tire la langue à sa remarque. Je ne sais pas quoi lui répondre de toute façon, autant faire dans l'élégance et la classe ! Je suis naturellement élégante et classe, c'est connu... Je dois dire que s'il proposait une autre activité je ne serais pas contre, sérieusement les classiques ce n'est pas mon fort et regarder « Titanic » ou « Autant l'emporte le vent » ne me branche absolument pas... Je ne suis pas une grande fan de Titanic et me taper un film romantique ce n'était pas forcément mon envie du soir. Je laisse Andy réfléchir alors en continuant de chercher des films, je tombe sur des films vieux, cela est presque impossible à croire qu'ils ont réellement été diffusés... Je laisse à Andy un temps de réflexion, je l'entends bouger, cela ne me perturbe pas plus que cela puisque j'ai toujours eu l'habitude d'entendre des petits fonds sonores.

Soudain il propose une idée, enfin il va en proposer une et alors que je commence à me retourner et à vouloir ouvrir la bouche pour parler et lui demander ce qu'il voulait faire je me retrouve aspergée et décorée avec de la chantilly... Je serre les épaules et ferme les yeux par simple réflexe, la sensation est étrange, j'ai presque envie de rire et de supplier Andy de s'arrêter. Je ne cherche pas de logique.  Je ne ressemble plus à rien, il arrête finalement. Je rouvre les yeux et tourne définitivement la tête vers lui. Il semble tellement innocent, je n'y crois pas, il n'est pas innocent ! Je souris alors, ce sourire est plutôt faux, je réfléchis à comment me venger à mon tour. Je me lève délicatement alors en passant mes deux mains sur le visage pour tenter d'enlever une partie de la chantilly.  

« Je dois bien le reconnaître, j'avais lancée la bataille de chantilly. Sauf que là tu vois, j'ai surtout envie de la continuer.   » Je plaque mes deux mains sur le cou de Andy puis sur son torse et je laisse ces dernières glisser le long de celui-ci. Finalement je décolle mes mains de son torse, avec un grand sourire sur le visage.  « Vous êtes joueurs monsieur Pritchard, bonne nouvelle, moi aussi.  » Je secoue alors mes mains et passe ma main autours de mes lèvres, car oui, à la base la chantilly se mange en dessert... Je repasse alors mes mains sur mon visage, pour en enlever le plus possible.

 


Il est fier de lui, je suis fière de moi.  Je suis contente, vraiment je jubile et je ne veux même pas cacher ma joie, j'ai un petit sourire narquois sur mon visage d'ange... Je regarde avec attention le torse d'Andy et j'ai soudain une impression de déjà vue et étrangement, la soirée chez Andy me revient en mémoire... Va savoir pourquoi. Il me regarde droit dans les yeux, mon regard ne quitte pas le sien, il semble serein et très zen. Je pourrais admirer sa zénitude et pourtant cette idée me quitte vite lorsqu'il me dit que j'aurais mieux fait de m'abstenir... Il lâche la bombe de chantilly. Putain, je suis dans la merde. Je n'ai même pas le temps d'ouvrir la bouche et de dire « Non » qu'il m'attrape – encore – comme un sac. Je me sens vraiment petite fille. Je ne comprends même pas ce qui m'arrive, il se dirige directement vers l'escalier, je tente de me rattraper aux meubles du mieux que je peux et même si j'y mets plus de vigueur que la dernière, il est plus fort que moi et cela ne sert à rien. « Andrew Pritchard pose moi !  » Je dis ça avec humour et pourtant lorqu'il tourne en direction de la salle de bain.  « Nan tu déconnes ? » Je sens le coup de merde, ma salle de bain est un endroit que j'apprécie énormément et je peux déjà deviner ce qu'il compte faire. J'explose de rire et soudainement je lâche plusieurs « non » à la suite de manière vive.

Il me dépose dans ma baignoire, pourtant je m'accroche à ses bras du mieux que je peux pour ne pas me laisser glisser dedans. Je vais finir trempée, comme chez lui en fait. Cette soirée pourrait presque devenir répétitive et pourtant je m'amuse et j'ai l'impression que c'est la première fois... Il me lave alors et son t-shirt y passe aussi. Je dois vraiment ressembler à rien du coup, je l'entends exploser de rire, cela me fait aussi rire et au moins la chantilly part de mon visage. Je finis par retrouver mon souffle et me concentrer un instant pour faire cesser de couler l'eau par la magie. Il suffit d'un instant, un instant de doute de monsieur Pritchard pour sourire à mon tour.  « Je me sens seule dans cette baignoire ! » J'attrape alors Andy pour l’entraîner avec moi et relaisser le jet d'eau se remettre en marche comme si de rien n'était. Cela pourrait une fois de plus faire bizarre, faut dire... Cela est le cas ! Andy se retrouve donc par dessus moi avec l'eau qui coule dans la baignoire avec le jet. Je suis en dessous de lui, il est torse nu, je porte un t-shirt humide, normal.  « Nettement mieux ! »