Invité | Sujet: Elijah ▬ Pardonneras-tu à cette femme amoureuse? Lun 26 Nov - 8:58 | |
| Il y a des gens que l’on n’oublie pas facilement, qui restent gravés en nous au fer rouge. Douleur intense et immortelle, comme mon existence. Les humains, eux, avaient la mort comme solution pour cesser de souffrir, moi, même cela je ne pouvais compter dessus. Je ne pouvais m’en prendre cas moi-même, j’étais seule fautive. A l’époque j’étais jeune et impulsive, guidée par mes envies de fonder une famille que je possédais aujourd’hui. Guidée par mon humanité qui semblait persistée même dans une mort étrange. Je l’avais abandonné, jamais je ne pourrais effacer de ma mémoire son regard brisé le jour où il m’avait surpris dans les écuries. J’avais réussis à dompter son cœur, chose que personne avant moi n’avait eu la chance de faire, malheureusement, il e avait payé le prix fort. Et pourtant, croyez-le, j’avais souffert autant que lui de cette séparation qui à l’époque me semblait la seule solution. Elijah ne voulait m’offrir ce que je désirais, Klaus son frère semblait croire que je devenais un danger pour sa race, que me restait-il à faire…fuir et c’est ce que j’avais fait. Mes enfants marchaient plus en avant, comme toujours, ils semblaient se disputer face à une remarque déplacée de mon fils, Alexandre. « Cesse d’énerver ta sœur, elle va finir par t’arracher la tête. » Dis-je dans un murmure, alors que seules mes progénitures semblaient m’avoir entendues, je sentis une odeur que je connaissais fort bien. Une odeur avec la qu’elle je m’étais durant deux cents ans, longuement endormie. Elijah. Je m’arrête net, alors que sans le connaître, mes enfants passaient juste devant lui en se chamaillant comme des gamins. Pour une première impression ce n’était pas la meilleur, mais bon, ils étaient jeunes vampires, Elijah devait pouvoir comprendre ça.
« Les enfants, avancés je vais vous rejoindre plus tard. Alexandre, pas de tuerie sinon je t’arrache le cœur avec les crocs. » Cathleen rigola de la tête de son frère, ce qui lui valut un coup de coude dans les côtes. Je soupire, alors que comme si il avait prévu de me rencontrer ici, le regard de l’originel et le mien se croisèrent dans gêne ou encore sans expression. Je l’avais fait souffrir et je ne pouvais lui en vouloir. Me tenait-il encore rancune des erreurs du passé ? Je n’en avais pas la moindre idée, pourtant, son regard en disait peux face à la froideur de son visage. Elijah était toujours aussi beau, aussi élégant et raffiné c’est ce qui m’avait plus chez lui, même lorsque ma vie humaine n’était pas achevée. Je n’avais que seize ans quand pour la première fois, à un bal, je croisais son regard auprès de mon père. Je me décide à avancer vers lui, je n’avais pas peur pourtant, si mon cœur pouvait battre il aurait tenté de sortir de mon corps. Mon âme blessée sembla saigner de nouveau sous une souffrance atroce, néanmoins, ma fierté m’empêchait de le montrer. C’était lui qui m’avait suggérer de venir le rejoindre dans cette ville, moi et ma famille comme avait si bien dit le messager. A présent, j’étais là, face à lui, mon regard dans le sien. « Elijah, je n’ai pas besoin de te dire que c’est un plaisir de te revoir. » Comment devais-je réagir face à cet homme que je n’avais plus vu depuis sept cents ans. Mon amour pour lui ne c’était jamais éteint, je n’avais plus jamais aimé après lui, mais lui ?
Non, je ne devais pas y penser, je devais simplement prendre les choses comme elles venaient et tenter de lui donner des explications convenables, ce que je n’avais pu faire dans le passé. Je baissais les yeux, la dureté sur son visage réveillant en moi des cicatrices que je pensais guérie.
|
|