ROXAKYEL > « un rêve sans étoiles est un rêve oublié »

Sans vraiment réfléchir elle avait accepté. C’était arrivé tout naturellement, son esprit ne lui avait pas sorti toutes une listes de « contre », elle se laissait guider, se laissait faire. Ezekyel lui a tellement manqué, tellement, elle n'avait pas trouvé de remplaçant(e), elle n'avait pas voulu le remplacer aussi. Ne pas remplacer le petit garçon qui avait été le premier à réussir à l'approcher vraiment, la première personne en laquelle elle eu confiance, la première personne à laquelle elle s'attacha, première personne qu'elle avait peur de perdre, de faire un ou des mauvais pas qui pourrait tout foutre en l'air. Mais au bout du compte c'est lui qui avait « merder », c'était lui qui l'avait abandonné, sans raisons, sans explications. Il avait perdu son père, même si elle n'était encore qu'une jeune fille elle comprenait que c'était un moment difficile elle avait elle aussi dû faire le deuil de quelqu'un. Certes, lui il avait perdu son père alors qu'elle ce n'était pas un parent à qui elle avait dit adieu. Bref, elle comprenait qu'il puisse dijoncter, changer mais elle n'avait pas pensé à l'abandon. En plus, elle avait été la personne qui ne lui avait pas sorti de grands discours, elle ne cherchait pas à le réconforter en philsophant, elle était juste réstée à côté de lui, lui promettant qu'un jour ça irait mieux. Et puis, il l'avait viré. Elle s'en souvient comme si c'était hier. Elle avait été choquée, attristée, apeurée mais n'a pas pleurer, nan elle ne voulait pas lui faire ce plaisir. Il l'avait abandonné, sans préavis, sans explications. Elle qui avait peur de l'abandon, du rejet s'enferma d'avantage dans son monde. Ce n'était pas une enfant joyeuse ni heureuse mais quand elle était avec le petit garçon qui devint un adolescent puis un homme, elle allait mieux, elle était plus joyeuse, souriante. Il était le seul.

Sa perte fut semblable à un deuil, les mêmes cinq phases à passer, la même douleur, la même colère et la culpabilité. Elle pensait avoir fait quelque chose de mal, avoir fait quelque chose qui l'avait blessé, offusqué. Bref, elle en arriva à se convaincre que c'était sa faute à elle et qu'elle ne devait en vouloir qu'à elle-même et oui dès son plus jeune âge la demoiselle avait le penchant autodestructeur. Et le voilà, réapparaissant dans sa vie, par hasard, à une période où elle sombre. Il n'a pu être là pendant des années, mais maintenant il l'est. Alors, pour le moment, elle anéstésie sa colère, lui demande d'aller se cacher, de lui foutre de la paix pour « ne pas tout faire foirer ». pour ne pas le voir la fuir encore. Mais à un moment ou à un autre il faudra bien qu'elle évacue sa colère, sa culpabilité. Nous verrons bien comment.

Le chemin est passé vite, les revoilà dans leur quartier, un quartier que ses parents ont quitté il y a déjà quelques années. Exactement un an après la rupture entre les deux jeunes la demoiselle et sa famille avaient fait leur cartons. Et une dernière fois elle avait regardé la maison de celui qui compta le plus pour elle. « au revoir ezekyel », le changement de lieu de vie ne changea pas son chagrin. Alors quand elle se retrouva face à la maison sa gorge se serra. Telle une petite fille impressionnée par quelque chose de grand/gigantesque elle dévisagea la maison. C'est en partie pour ça qu'il eut droit comme réponse « mmmmh mmh oui ». Son regard se baladait sur la maison, ça faisait remonter trop d'amertume alors elle secoua la tête comme pour faire fuir les mauvaises pensées et colère qui venaient la conquérir. Heureusement il revient vite, très vite, c'est que ça devait pas être si bordélique. A son arrivée elle accroche un sourire sur son visage, mais ce sourire sonne un brin faux. « t'inquiètes pas, si tu voyais mon appart, c'est une boîte remplit de machins et trucs. » un vrai bordel. La voilà qui rentre dans une maison qui lui était familière, y fait froid!! c'est étrange avant il faisait toujours chaud même parfois trop chaud … étrange. Elle le suit sans vraiment faire attention, elle ne se sent plus vraiment à sa place ici. Quelque chose a changé. Les voilà dans la cuisine, là où ils leur arrivé de faire des gâteaux improbable, à faire des batailles de pates à cookies, ses souvenirs lui donne le sourire. « de l'eau s'il-te-plais. » si elle s'est calmée c'est aussi qu'il lui pris la main, ça fait très naturellement. C'est nouveau pour elle, mais trèès agréable. y s'est passé quoi au grill ? D'ailleurs pourquoi j'en ai pas de souvenir alors qu'on y étaient? ses sourcils se fronssent, son expressions se durcie. Heureusement pour lui, elle décide de laisser sa de côté, pas la peine de gâcher ce moment. Alors elle se contente d’acquiescer. « alors soyons fous, prenons de la bière! » Il cherche de la nourriture partout. « ai-je donc l'air tant que ça d'un ventre sur pattes ? Désolée mais j'ai pas très faim. » dit plutôt que des bonbons ça passeraient mieux Mais l'odeur des chips pourraient bien gagner, la voilà un saladier entre les mains. Nan c'est pas une bonne idée.

Elle n'a pas oublié le chemin. Dans les escaliers elle le prévient « je te préviens je vais pas tenir longtemps. Le marchand de sable essai déjà de me corrompre. Par contre je veux bien t'emprunter quelque chose parce que jsuis pas sûre que dormir en sous-vêtements m'aide à m'endormir. Et des couettes aussi steeupllaiit.... je suis une invitée indigne, telllleeeemment exigente! » un rire passe ses lèvres. Ses paupières sont déjà lourdes, mais elle va essayé de tenir.... va essayer !

La voilà dans sa chambre, elle avait attendu un peu avant d'y pénétrer, attendant son accord. Une chambre, un peu bordélique, bordélique tout cours pour une mère qui ne tanne son ados pour ranger. Elle se déleste des chips et pose son sac par terre. Les feuilles griffonées attire son attention. "y a pire comme bordélique c'est ta chambre tu fais comme tu veux. tu suis quoi comme cours ?" p'têtre qu'il est encore au lycée ou ptêtre à l'université. Aaah elle aurait aimé aller à l'université, mais son compte en banque et le compte en banque de ses parents ne lui permettaient pas. Et encore elle s'estimait très chanceuse car elle avait trouvé une alternative plaisante : pâtissière formée par son patron lui-même. oui, je m'en suis très bien sortie. Et puis maintenant elle était indépendante, le rêve de tout adolescents, elle a toujours eu un sens développé des responsabilité donc elle n'a pas été impressionné par tout ce qu'il faut faire quand on est seul. Faire les courses, payer les factures, gérer les aléas de la vie adulte, se débattre avec l'administration etc. Je suis unne graannnde fille ! pense t-elle avec la voix d'une petite fille fière d'elle. Oui, c'est une grande fille, une jeune femme indépendante.

Peut-être trop indépendante ! c'est même pas peut-être, c'est certain ! Rien que la vue de la couverture la réchauffe et le sweet, tout moelleux, douillet et bonus : imprégné de l'odeur du jeune homme. Elle l'attrape et le serre contre elle "je vais essayer de ne pas trop le polluer" elle sait qu'il la taquine, elle se contente de répondre, comme c'était avant .... "si ça arrive tu pourras me réchauffer." elle lui fait un clin d'oeil. C'est sorti tout seul, il est avec Rox, une Rox sans filtre, une Rox sans Zhora. Instinctivement elle attend qu'il sorte, d'ailleurs il le dit lui-même mais ne bouge pas. Rien que pour l'embêter elle commence à descendre la fermeture de sa robe, comme pour lui faire croire qu'elle va se déshabiller de lui. Mais non, non, elle lui adresse un sourire "oui oui vas là-bas j'arrive". Il n'a pas a s'inquiété du temps, Rox est une rapide, une très rapide. Il devrait le prendre bien le fait qu'elle est de la pudeur. Cela signifie que le regard du jeune homme sur elle a de l'importance, mais peut-être ce dira-t-il seulement qu'il a loupé quelque chose ...

Elle lui fait confiance alors elle ne pense même pas à fermer la porte, en fait elle n'a même pas fait attention que celle-ci est encore ouverte simplement parce qu'elle est dos à elle. Elle s'empresse d'enlever ses chaussures et d'enfoncer ses pieds dans la moquette ne pouvant s'empêcher d'avoir un soupir de soulagement. Ses pieds vont lui en vouloir pour plusieurs jours et vont lui faire savoir ! Se tortillant un peu, elle parvint à faire descendre le zip jusqu'au bas de sa robe. Elle en profite pour s'étirer, hop elle vire son soutien-gorge qui la fait souffrir. Enfile le haut gris, le sweat et finit par le bas. Fourrant à la vas vite ses affaires dans son sac elle attrape sa bouteille d'eau et une petite boite, essayant de faire le moins de bruit possible elle extirpe de la boite -après l'avoir fait tomber comme quoi vouloir être discret rend parfois les choses plus bruyantes - deux cachets qu'elle avale avec une gorge d'eau. Allez hop on range dans le sac, ne prenant pas la peine de regarder son téléphone, de toute façon elle est déjà avec la personne qui compte le plus. Hors de question de gâcher ce moment par une mauvaise nouvelle.

Ils sont syncro "oui c'est bon... je" mais elle retient de finir cette phrase qui devait être c'est bon .... je t'attends nue sur ton lit, heureusement je l'ai pas dite ! faut vraiment que je fasse gaffe ! son sens de l'humour ou du sarcasme (au choix) était toujours actif malgré l'heure avancée. " t'aurais une paire de chaussette à me prêter ? à moins que tu tiennes à e les masser, t’inquiètes pas je rigole !" avoue, un bon massage des pieds ça te ferais plaisir ! un massage tout court ! et là elle s'envole vers des images de massage qui rien que par l’imaginaire la font soupirer de bien être. reprend toi !! et vite !! Oui ! Une fois que les chaussettes auront gagné ses pieds ils pourront enfin sortir sur le toit, s’emmitoufler dans une couette. D'ailleurs elle est déjà devant la fenêtre à essayer de l'ouvrir.

Spoiler:

❝ MAISON NORTHEDGE ; DE NUIT ; AVEC ROXANE ❞

Elle ne le sait pas mais, je n'ai pas pu m'en empêcher ; avant de lui demander si je pouvais entrer, j'étais déjà sous le seuil de la porte. On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut mais, ce qu'on sait beaucoup moins, c'est qu'elle est extrêmement sadique. Le bruit métallique d'une plaquette de cachets m'a poussé à m'avancer dans le couloir. Suite aux révélations qu'elle m'a fait au Grill, s'ose deviner de quoi il s'agit : des antidépresseurs ? Elle va mal à ce point ? " Je peux entrer ? " " Oui c'est bon... je... " Tout doucement, je m'avance vers elle ; dos à moi, elle ne me voit même pas arriver. " Tu... ? " lui murmure-je à l'oreille, d'un ton quasi protecteur. Je n'arrive pas à me rendre compte de ce que ça fait, de ce que ça engendre comme cauchemars de se faire agresser. Non seulement je ne l'ai jamais été mais, je ne suis pas une fille. Un type comme moi ne se laisse pas faire, quitte à y laisser sa vie. J'aurai ressenti une rage folle envers celui qui m'aurai fait ça mais, Rox' semble rongée par la culpabilité et la honte. C'est étrange et, c'est aussi une chose que je ne comprends pas. En a-t-elle parlé à quelqu'un au moins ? Je suppose que non...

Après avoir cherché -en vain- une paire de chaussettes convenable à lui prêter, je reviens de la chambre à ma mère avec ses chaussons moumoutés. " Tiens, j'ai ça. " Ce n'est qu'au moment où elle les prends, que je me rends compte qu'ils sont immondes et anti-glamour. " Ils sont sexy, hein ? " Un sourire gêné, j'ironique pour la faire rire. " Ils t'irons comme un gant cela dit. Ça change de la robe noire aguichante mais, ça reste sexy... si on vit en Antartique et qu'il n'y a aucune autre femme au kilomètre carré. " La fenêtre ne s'ouvre pas : normal. " Attends, laisse-moi faire. " Par les épaules, je la déplace doucement sur ma droite. Cette fenêtre a toujours été capricieuse, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle cédera de ci-tôt. " Tu le vois ça ? Faut l'actionner et le pousser vers la droite pour pouvoir tirer la vitre vers le haut. " Deux clics plus tard, un terrible vent rentre dans la pièce. " Tu prends la couverture ? Je m'occupe du reste. "

Une fois de plus, je la laisse passer devant. Je fixe ses pieds par réflexe, faisant attention au moindre de ses pas et surtout là où elle les met. Comme nous, le toit de cette maison a changé. Il a vieillit avec le temps et, je ne suis pas sur qu'il soit aussi fiable que lorsqu'on avait dis ans. Heureusement, il semble de notre côté pour ce soir et, notre place d'antan est aussitôt occupée. " Tu n'as pas froid, c'est bon ? " dis-je en posant le saladier de chips -et de bières- à terre. J'attends que Roxane s'installe avant de m’asseoir à sa gauche. " Tiens. " Non, attends ! Je lui reprends aussitôt la bouteille des mains et la décapsule avec les dents. Si, si... avec les dents. Surement un autre des avantages d'être un vampire... " Voilà, c'est mieux, non ? " Je la lui tends et fais de même avec la mienne. " Alors ? On fait quoi maintenant ? " J'aurai bien une idée mais, on va éviter. Je repense alors à ce qu'elle m'a dit au Grill ; à tout ce que je viens de lui faire oublier. Entre regret et remord, je décide de recommencer à zéro. " Tu ne m'a pas encore dit comment tu t'étais fait ça au visage ? Tu t'es crêpé le chignon avec une autre nana ? " J'essaye de ne pas alourdir l'ambiance, de ne pas refaire la même erreur que dans le bar. Si je peux éviter de lui crier dessus et de la faire se sentir encore moins bien, ce serait pas trop mal. " Si c'est ça, j'aurai bien aimé voir ça mais, si quelqu'un t'a vraiment fait du mal... -je tourne ma tête vers elle pour essayer de la mettre en confiance- ...tu peux me le dire, tu le sais ça ? " Je prends une poignet de chips et pose le tout entre nous deux, à même la couette. Après m'être enfilé deux trois, j'essaye de m'excuser pour la deuxième fois de la soirée. Une impression de déjà-vu m'envahit mais, j'ai envie de bien faire les choses ; pas comme la première fois où je lui ai sauté dessus. Roxane n'est pas une de ses filles que j'invite à tout heure, elle n'est pas comme les autres. " Je... je suis vraiment désolé de ne pas avoir été là pour toi ces dernières années. -silence- Je ne voulais pas... je ne voulais pas t'imposer ce que je vivais... la disparition de mon père, mes sautes d'humeur, mes frasques à tout va... " Je prends une gorgée de bière pour me donner du courage. " ...tout ça n'était pas fait pour toi mais, c'était une chose dont j'avais vraiment besoin. " M'éloigner d'elle était aussi un moyen pour moi de m'auto-punir mais, ça, c'est une chose que je garderais pour moi. " C'était égoïste de ma part mais, je suis là maintenant. " Comme si cela pouvait suffire... Embarrassé, mes yeux vont de ma bouteille aux chips, des chips à ses mains, de ses mains à son cou. Derrière, -là, sur sa nuque- quelque chose attire mon attention ; deux petits trous discrets. Est-ce... est-ce possible ?? Je ne dis rien, pas encore. Seulement, je n'en pense pas moins. Est-ce que son agresseur était u vampire ? Non, ce n'est pas réaliste. Un vampire n'aurait pas agressé une jolie fille comme elle pour de l'argent, pour ensuite la laisser filer... si ? A moins qu'il ne l'ai hypnotisé pour lui faire croire ce scénario. Mon dieu ! En un millième de seconde, ma tête se met à tourner. " Tu... tu te souviens de nos histoires ? Celles qui parlaient de morts-vivants, de fantômes et vampires ? " J'essaye de faire passer ma question pour de la nostalgie mais, ma curiosité étant encore plus forte que moi, je pousse une mèche de ses cheveux doucement. " Tu te souviens de ce qu'on disait à propos de tout ça ? Que cela existait surement mais, que ci c'était le cas, on ne le saura certainement jamais... " Deux gorgées plus tard... " T'y crois toujours ? "

© Belzébuth

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oui j'ai bien fait de ne pas sortir ça, n'empêche j'aurai voulu voir sa réaction. « je … j'allais dire une connerie, comme souvent. » elle accompagne cette observation avec un sourire en coin, fière d'être ce qu'elle est de son point de vue là = loufoque avec une vision de la vie originale. C'est peut-être la seule chose dont elle soit fière, mais ça c'est une autre histoire. On travaillera sur son côté « je ne m'aime pas et je n'ai pas d’estime pour moi » plus tard. Cette pensée lui permit d'échapper à l'envie de lui sauter dessus, mais c'était sa faute à lui !! il a qu'a pas être aussi proche ! A pas être aussi mignon! Réflexion de gaminnnneeeuuh mais j'assume même si elle ne le dit pas. La vue d'une paire de chaussette douillette et moelleuse lui font briller les yeux. Pas très sexy dit-il « ça se serait plus sexy si je te disais que je porte rien sous ton sweet? » elle en rit, préférant ne pas le regarder et s'occuper d'enfiler ces petites choses chaudes qui l’appellent. Aaaahh ses pieds vont de mieux en mieux !

j'ai pas de force dans les bras, j'étais nulle en escalade, je le suis toujours ! En même temps quelle utilité de savoir grimper à un mur... aah les mystéres de l'éducation. Pourtant elle tente sa chance, essayant d'ouvrir la fenêtre, se souvenant que ce n'était pas aussi dur que ça je dois me tromper! Une moue plus tard, elle comprend toujours pas, toujours pas pourquoi elle n'a pas réussi, mais pas grave, j'veux pas devenir pro d'ouverture de fenêtre. Hop elle attrape la couette, hoche la tête et passe par la fenêtre. Le froid lui saisit le visage et elle est fatiguée alors elle tremble un peu, essayant de ne pas faire de bêtises. Et sans tomber ou faire quoi que ce soit d'autre qu'avancer précautionneusement, elle arrive à leur lieu. Un petit carré plat ? Sa vue lui fait briller les yeux, ils sont là … comme avant. Ils ont grandi, mûris, évolués. Sans difficulté elle s'installe, mettant sur ses épaules la couette, on lui offre une bière en plus, décapsulée !! « on reçoit bien ici! Et non j'ai pas froid, merci ».

Dès qu'il s'est assis, Rox s'est collée à lui, ils n'étaient pourtant pas si loin de l'autre que ça, mais elle voulait plus, son excuse : oh j'ai froid, la chaleur humaine me réchauffera. Son regard se perd dans le ciel où quelques étoiles perlent le bleu marine profond. Quelques gorgées de bière. Elle ne sait pas quoi dire alors elle se tait. C'est lui qui amènera un sujet j'aurais p'têtre mieux fait de parler, de trouver quelque chose. Mais c'est trop tard. « tu me croirais si je te disais que j'étais tombée dans l'escalier. » un froncement de sourcil, comme un air de déjà vu. Elle ne le regarde pas, c'est difficile, douloureux même si c'est lui. De toute façon à quoi bon … ce n'est pas de lui dont elle a peur, mais de ce qui est lié l'explication, à l'agression. ça me ferais peut être du bien? c'est là qu'il forme une sorte d'excuses. Elle ne réagit pas, le regard toujours perdu, la lune l'éclairant. « j'ai pensé t'appeler, te contacter plusieurs fois mais je n'en ai pas eu le courage, je ne voulais pas déranger. Tu avais fait un choix et je devais le respecter. Et …. » deux gorgées de bière comme pour se donner du courage. « les marques sur mon visage sont … viennent de... je me suis faite agressé il y a trois semaines, sur mon lieu de travail » un rire nerveux/ironique lui échappe « tout ça pour trente dollars ! » toujours aucun regard, encore quelques gorgées de bière. Les mots ont eu un peu de mal à sortir, mais pas autant qu'elle se l'est imaginé, c'était même sorti assez naturellement. Étrange. En plus il y avait cette impression de déjà vécu, de déjà dit.

Pourtant, son visage ne laisse rien entrevoir si ce n'est de la fatigue et de la tristesse. Instinctivement elle s'est recroquevillée, approchant ses genoux à sa poitrine. Elle aimerait se blottir contre lui, mais elle n'ose pas, n'ose pas s'approcher encore plus, n'ose pas se lover contre lui. Toujours cette auto-censure, cette peur du rejet. Alors, elle tente de se rassurer seule, bougeant nerveusement son pied droit, sa gorge est serrée, ses muscles lui font mal. pourquoi je lui ai dit?

Et là, il se met à parler de créatures surnaturelles. Sa réaction est immédiate, elle fronce le nez et les sourcils, offrant une bouille étrange et étonnée. « oui je m'en souviens. » mais je vois pas où tu veux en venir! Il lui offre un geste tendre, pas grand chose, mais ça lui fait quand même du bien. Elle hausse les épaules « c'est en vogue les vampires, loup-garous, sorcier et autres, je me dis que peut être il y a certains capacités qui ne sont pas encore explorées. Je ne me suis pas vraiment pose la question. Tu veux en venir où? » ENFIN, elle tourne la tête quittant les étoiles pour le regarder. « qu'est-ce qu'il y a Ezekyel? » il est préoccupé. A son tour de poser des question et au sien de répondre, de se livrer. Et même si le contenu n'est pas le même et que les conséquences sont multiples pour lui, peut-être que ça l'aiderait aussi d'en parler. La réaction de la demoiselle doit l'effrayé, ils ne sont pas revus depuis longtemps et annoncer ça n'est pas facile. En tout cas c'est certain il faudra des preuves pour convaincre Rox, s'il dit la vérité la réaction de la jeune femme risque d'être « colorée ».

Spoiler:

❝ MAISON NORTHEDGE ; DE NUIT ; AVEC ROXANE ❞

T'ES DEVENU COMPLÈTEMENT DINGUE ??? Il n'y a pas meilleur moyen de noyer le poisson que de le tremper dans l'eau... c'est aussi le meilleur moyen de le laisser filer à l'anglaise. Le simple fait d'avoir mentionné le mot vampire fait vibrer ma voix, trahissant ainsi mon envie d'en parler. " Oui je m'en souviens. " C'est bien, déjà un bon début... Je lui souris tristement, poussant ses cheveux discrètement pour mieux voir le type d'orifice sur son cou. Elle hausse les épaules, l'air de rien. " C'est en vogue les vampires, loup-garous, sorcier et autres, je me dis que peut être il y a certains capacités qui ne sont pas encore explorées. Je ne me suis pas vraiment pose la question. Tu veux en venir où ? " J'arrête mon regard sur le sien, tiraillé entre mon envie de lui dire et mon envie de la laisser en dehors de ça. Finalement, j'hausse les épaules à mon tour. " C'était halloween... c'est pour ça. " Et mon cul, c'est du poulet ?? " Qu'est-ce qu'il y a Ezekyel ? " Je la tire vers moi, l'invitant à poser sa tête sur mes genoux. " Je me disais que c'était le jour idéal pour ce genre de créatures de sortir de l'ombre ; dans une soirée telle que celle du parc, par exemple. Combien de personnes étaient déguisées en vampire déjà ? -ce n'est pas vraiment une question- Peut-être que certaines d'entre elles l'étaient vraiment. T'y as songé ? " Sans même m'en rendre compte, mes mains viennent caresser ses cheveux, un rapprochement qui ne m'est pas désagréable, bien au contraire. Mes doigts finissent par frôler la marque de morsure sur sa nuque. " Et si je te disais que j'y crois, que j'y crois encore dure comme fer... " Je ris, d'un rire nerveux. " Tu dois me prendre pour un fou. " Bouboum. " Je... " Bouboum bouboum. Les battements de son coeur m'obsèdent tout à coup. " T'imagines ? " J'évite de la regarder dans les yeux, le ciel m'étant moins déconcertant. " Peut-être que -sans le savoir- dans notre entourage, nous avons des gens avec des capacités spéciales. " Je souris doucement, presque sans le vouloir. " Ce serai dingue, non ?! " Cela dit, cela voudrait aussi dire que l'on vit dans le mensonge quotidien... " Ils nous cacheraient leur véritable nature, nous mentiraient sans arrêt, dans leur intérêt... comme le notre. " J'accompagne la fin de ma phrase par un regard soutenu ; les yeux dans les yeux, j'ai alors un énorme bug. ESPÈCE D'ABRUTI, MANQUE PLUS QUE TU LUI SORTES LES CROCS. " Heeeuh... je dis ça, je dis rien... " Une chips pour la route.

© Belzébuth

Spoiler:

t'as intérêt à accoucher vite !! sinon le marchand de sable va remmener. Oui s'il est vraiment décidé à lui dire vaut mieux qu'il le fasse rapidement : 1 parce que apparemment c'est plus facile à dire (comme les pansements qu'on arrache d'un coup, on le sent passé mais ça dure moins longtemps) et 2 l'histoire du sommeil. En plus il lui propose de s'allonger, ce que bien évidemment elle fait, il manque plus qu'il lui donne un coussin et qu'il l'entoure de ses bras et les conditions idéales pour dormir seront maximales. Alors, « je suis un vampire » pourrait finir en « tu m'entends Rox ? » « mmh ». La demoiselle a déjà les yeux fermer, profitant de la brise qui vient lui chatouiller le visage. « avant on attendait pas Halloween pour parler de ça... » Avant. « tu tournes autour du pot! » un bâillement lui échappe. Elle se colle, si c'était possible, encore plus contre lui.

Ça faisait des semaines, des semaines qu'elle n'avait pas été aussi bien. Il pouvait lui parler de la couleur des carottes que ça aurait été pareil. « pourquoi cet intérêt pour les vampires? » parce qu'il en est un! une petite voix la titille mais elle est rie par une grosse voix = la voix de la raison. « dingue peut-être. Faut voir, faut vivre pour savoir. » Il reste sur les vampires, la petite voix dans sa tête a émit une hypothèse qui dans ce cas est tout à fait possible (si on éxclut la thèse qu'il soit fasciné par ces créatures de la nuit). « de toute façon les gens mentent tout court. Certains mensonges sont là pour protéger, on peut se dire que c'est les moins graves, ceux qui sont pardonnable »

Un baillement lui échape. Va falloir qu'il se décide une fois pour toute. Pour en finir une bonne fois pour toute elle se redresse, ouvre ses petits yeux pour le regarder. Un moment de silence. Juste à regarder l'autre. « qu'est-ce qu'il y a ? c'est pas que ça m'intéresses pas mais là le marchand de sable m'attire vraaaaaimment. Et souviens toi, un pansement ça fait moins mal à arracher une fois pour toute. » elle se tortille un peu et vient à a nouveau poser sa tête sur ses genoux mais cette fois elle a la vue sur son torse et en relevant sa tête sur son visage.

C'est un vampire ? Un chasseur de vampire ? Un adepte des soirées vampires? Un humain aimant boire le sang des autres ? Un fan de buffy ? Ou un fan de twilight, ce serait son ptit secret qu'il voudrait partager. Cette idée la fait sourire. Et même si elle est fatiguée, qu'importe ce qu'il lui dise elle le retiendra – sauf si Moonsieur joue avec ses pouvoirs. En même temps s'il lui annonce qu'il est un vampire il est certain que la demoiselle retrouve soudain plus de force pour rester éveillée.

tout le monde ment, on nous ment dès notre plus jeune âge quand nous racontes que le père noël existe, que nos dessins sont beaux. On nous ment, on apprend à mentir nous aussi. Je mens, souvent encore plus ces dernières semaines. Alors, oui je suis une menteuse! Mais il y a, estime-t-elle, deux grand types de mensonges : celui fait pour faire souffrir et celui censé éviter ou atténuer la douleur même si ce n'est pas toujours une réussite et qu'on reproche à la personne de ne pas l'avoir dit plus tôt. Rox a déjà menti au jeune homme, lui a menti quand il lui demandait comme ça allait et que machinalement elle disait oui. Oui je vais bien et toi ? Une phrase qui est devenue un automatisme, un message par défaut à la question « ça va ». Cependant cette remarque ne lui était par particulièrement destiné, elle ne l'incriminait pas. Simplement, elle avait exprimé sa pensée.

Oui elle pense que certains mensonges sont pardonnable, elle lui en donne la confirmation par u n hochement de tête suivie d'un bâillement. Elle triture du bout des doigts les rebords du sweet. qu'est-ce que t'as fait ezekyel ? Qu'est-ce qu'il y a? ce n'est pas son genre de tourner autour du pot, pas son genre d’amener un sujet comme ça. C'est qu'il y a quelque chose d'important.Allez, faut y aller ! C'est l'heure de se lancer. Pour l'inciter elle lui sort la comparaison du pansement comme pour le mettre en confiance. Puis elle regagne sa position initiale et c'est là que, sortit de nul part, il dit vouloir l'embrasser. et moi je veux te faire l'amour …. heureusement ça ne reste qu'au stade de pensées, réussissant à arrêter les mots qui commençaient à venir titiller sa bouche. Mais elle ne peut s'empêcher de sourire bêtement. S’apprêtant à nouveau à s'approcher de lui, c'est le jeune homme qui la stoppe dans son élan. Kendra ? Qui s'est ? tu vois il a une copine ! Ça se trouve ils sont mêmes mariés ! Ma pauvre fille tu t'es imaginée des tas de trucs, t'es qu'une idiote! elle reste figée quelques instants, triste et désarçonnée.

il faudrait que je recule, si la une copine c'est pas la peine d'en ajouter une couche. Mais avoueee, t'as pas envi de te reculer ! T'as même envie d'être plus collée! oui c'est vrai. Elle pèse, très rapidement, le pour et le contre, la fatigue ralentissant sa réflexion. Elle n'aurait même pas le temps de la finir qu'Ezekyel lance une nouvelle « bombe ». ses yeux s'ouvrent en grand, étonnée par une telle affirmation et …. rien. C'est étrange. Voilà qu'il ressort sa Kendra. «  donc …. ta petite copine est une vampire!? » Oui c'est ce qu'il vient de dire ! Le dire à haute voix est censéee aider, aider à officialiser. il est sérieux? passant son regard sur chacun recoin de son visage elle ne détecte rien d'anormal il a l'air. En même temps p'têtre qu'il ment bien. P'têtre qu'il se fou de moi. Sauf que si ça avait été le cas il aurait été trop fière de son coup et aurait déjà pouffé de rire en se moquant d'elle.

Donc il est sérieux ou alors je rêve. Pour vérifier cette hypothèse, elle pose un de ses doigts sur le bas de sa joue. Oui, elle le sent donc en principe non elle ne rêve pas. Étrange comme histoire. Alors qu'elle va pour dévier son regard de lui, il se décide de lui remettre une mèche derrière son oreille.... oreille... cheveux.... coup... piqûres. elle plaque sa main droite dans son coup, sur les deux points, ces deux petites morsures proches qu'elle avait mis sur le compte de piqures de moustiques. «  ce que... tu essayes de me dire.... c'est que tu es un vampire?! » elle plisse les yeux, elle-même incertaine de ses paroles.

S'il l'admet clairement, elle se mettra à rire et pas à rire qu'un petit peu. A elle seule et sans côté drôle visible elle se mettra à rire, un mini fou-rire personnel. Se dodelinant, tappotant le jeune homme. Il lui faudra un certain moment pour se calmer allant même jusqu'à cacher sa bouche, honteuse de rire. Et même quand elle semble avoir arrêté, un rire fourbe lui échappe. Elle tentera de reprendre « son sérieux » mais ses zygomatiques la chatouilleront. Après cet épisode incontrôlé et étrange (normalement quand on apprend que celui qui était votre meilleur ami et aussi celui que vous avez toujours aimé au fond de vous, même si ça n'a pas été dit à voix haute vous annonce que c'est un vampire soit vous accepter soit vous fuyez). Mais, Rox dans toute sa splendeur et étrangeté se mettra à rire. Avant de commencer à faire véritablement entrer l'idée dans sa tête. eh bah ! Ça c'est une soirée, je le retrouve, on va dans un grill ? -que je connaissais pas- on va chez lui, je sens que rien n'a changé si ce n'est qu'il m'a manqué et que j'ai envie encore plus de lui sauter dessus, j'admets avoir été agressé et ça ne semble pas vraiment le choqué -comme s'il le savait déjà- et là il m'annonce que c'est un vampire. ça fait beaucoup de « choses » pour une soirée. En tout cas, il lui faudra une preuve, qu'il lui montre d'une manière ou une autre que c'est bien un vampire, pour être certaine que ce n'est pas une blague ou un coup fourré. Ça irait avec l'ambiance de la soirée qu'ils ont quitté.

Ouallalalalalalla c'est qu'il est réactif !! Il en devient presque fou. Ce qui la rend encore plus désarçnnée, perdue. « okay okay... je suis désolée. Désolée. » maladroitement elle essayait de le calmer ou plutôt d'être rassurante. Elle tente de se relever, mais elle se mélange les crayons et tombe (de quelques centimètres) sur le sol. Lui arrachant une grimace de douleur bon.... bah je vais rester par terre.. Et voilà qu'il lui demande, demande comment elle réagirait si c'était vrai. Elle ne répond pas tout de suite, pas la peine de perdre sa salive pour qu'il remette en question après ses propos. Alors elle attend. Et effectivement il revient sur ses propos, « je … c'est le genre de farce qu'on fait à cette période de l'année. Et même si je commence à intégrer que ça pourrait être vrai j'ai besoin de quelque chose de visible pour que ma tête accepte, commence à vraiment » elle finit pas sa phrase, faisant à la place des gestes étranges avec sa main autour de sa tête (essayant de mimer l'action de réfléchir). Les mots lui échappent alors elle substitut même si ce n'est pas une réussite.

Et voilà que ses yeux se mettent à briller de colère. Ça comme à devenir vraiment étrange, elle ne voit pas où il veut en venir. Les neurones commencent à lui manqué. S'en ai trop. Elle explose même si ça donne quelque chose d'étrange. Elle gesticule et s'extirpe de la couette après s'y être emberlificoté. Elle ne le regarde pas «  J EN AI MARRE !! okay. Oui j'en ai marre. Marre que ma vie tourne autour de cette putain d'agression. Ça arrive, tout les jours, à plein de gens, c'est malheureux mais c'est le cas. » Elle fait volte face. « j'suis allée chez les flics. Ils ont attrapé personne. Alors arrêtes, arrêtes avec ça. Ça servirait à rien, A RIEN !!  » c'est pas un regain d'énergie mais elle en a de la voix même quand elle est fatiguée ! Et voilà qu'il relance une bombe.

Un vampire ! Ça serait un vampire qui lui aurait fait ça. « nan ! Nan nan. Cette marque à la con était là avant! » Pour autant ça n’enlève pas le fait qu'on l'utilise comme calice. « mais je m'en souviens pas. Comment …. ? comment ça serait possible? » éffacer la mémoire, bien sûr. Et voilà qu'il dit « ça n'est plus comme avant ! » «sans blague? Ça va être quoi la prochaine ? Oh tu sais qu'il fait nuit ? » elle se fout ouvertement de lui. Elle aussi est énervée. Elle commence à calculer comment elle pourrait retourner dans la chambre pour récupérer quelque chose  = téléphone. Et là, soudain il l'embrasse. Il vient peut être de gagner quelques secondes, de gagner moins de colère. Aussitôt arrivé aussitôt reparti. Une impression de déjà vu. « pas sûr que ta petite copine kkkeeendra sera contente! » Oh oui, elle est véritablement en colère. Pas le temps de filé qu'il repart sur autre chose. faut que tu décides ! Là je commence à plus comprendre ! Pourtant j'suis pas du genre à avoir tout le temps des raisonnements clairs!

La colère disparaît de son visage au profit de … rien. Okay c'est un vampire ou alors il se débrouille très bien dans les tours de magie. « okayy ! Je suppose qu'on en est pas encore à « je te propose mon coup, mon poignet » même dans des situations délicates elle parvient à …. à être ironique ou complètement folle, au choix. « alors ! On résume, ces derniers temps tu es devenu un vampire et moi je me suis faite agressée. Et on se retrouve. Je ressemblai un peu à toi après mon agression. » un petit rire sans joie lui échappe. C'est pas drôle, vraiment pas, son ironie est tout aussi particulière.

Rox n'est vraiment pas une personne « normale », voilà qu'elle fait face à un vampire et elle reste calme. Dans un murmure lui échappe « les médocs font effet! » ajouté à sa l'alcool ça doit être pour ça qu'elle ne crit pas, ne se met pas à courir comme une folle. Ou alors, elle a confiance en Ezekkyel, elle sait qu'il ne lui fera rien. MAIS QUAND MËME on devient hystérique quand on apprend ce genre de chose. Ou alors, peut-être qu'au fond, inconsciemment elle savait que les vampires existes et qu'on lui avait arraché des bouts de mémoires. « je suis fatiguée... » sans blague !? Qu'est-ce qui te prend!? elle se frotte les yeux et el regrette vite car au passage elle a touché un bleu. « je suppose que tu n'as pas de pouvoir maaagiique pour m'enlever ça? » tu parles trop vite ! Arrêtes ! Calmes toi !

Elle est allée trop loin, sans doute, mais c'était sorti tout seul. La spontanéité avait pris le dessus, cette spontanéité qu'elle regrettait souvent, alors elle essaye de maîtriser ses paroles, de maîtriser la situation. Malheureusement, si on enlève la spontanéité de Rox on enlève une partie d'elle, mais ce prix lui semble justifier quand il s'agit de ne pas merder comme je viens de le faire. Il n'est pas en colère d'ailleurs, mais sa réponse va énerver la demoiselle. « je me suis déjà offerte! » elle en revient pas qu'il est sorti un truc pareil, alors elle le répète, à voix haute. «  désolée si je ne me souviens pas qu'un vampire m'es prise pour son calice. » ça par contre elle ne s'en veut pas de l'avoir dit, sur un ton ironique. Elle avait perçu sa phrase comme accusatrice : que c'était sa faute à elle si une personne adepte du sang l'avait mordu. Mais d'ailleurs, s'il dit que c'est bien le cas et qu'elle s'en souvient pas …. « tu peux effacer la mémoire comme celui qui me l'a fait? » ça veut dire que je pourrais supprimer quelques souvenirs de mon esprit … mais.... mais aussi qu'on a pu m'en enlever sans mon consentement. ça devient trop, trop angoissant et elle n'est pas assez « fraîche » pour avoir les idées claires.

faut vraiment que j'arrête la spontanéité. « c'est pas méchamment que je l'ai dit. Juste que … il s'en ait passé des choses importantes dans nos vies, des choses qui nous marquerons nos vies et qui rythmerons nos journées, nos pensées, nos nuits.... » nos peurs, nos souffrances... elle commençait à aller trop loin, à parler de ce qu'avait causé l'agression sur elle et non pas de ce que leur situation respective avaient comme conséquences. p'têtre aussi que je me calme sur les médocs et que j'arrête de murmurer des paroles, il m'entend! Et il lui saute dessus ce qui n'est pas pour lui déplaire. Mais il repart aussi vite qu'il est venu, laissant un goût amer à Rox. Ne trouvant rien d'autre que de parler de Kendra pour se défendre. Cette femme dont il a parlé, son amie vampire, immédiatement elle s'était dite que cette femme était sa compagne et qu'elle, petite rox, n'était qu'un amusement. Alors quand il dit qu'elle ne compte pas, la demoiselle ne peut s'empêcher de sourire, fière de l'apprendre. et bah tu vois ! C'est pas si pourri que ça!

Malgré cette bonne nouvelle, qu'elle a bien l'intention de conserver, la fatigué se fait de plus en plus pesante, l'agrippant pour la faire sombrer. «  faut vraiment que j'arrête de me plaindre. Désolée . » pourtant c'est pas son genre, elle est plus à dire que tout va bien en généralité, sortant juste des remarques sur « ça m'a énervé ce matin mon sachet de thé est tombé l'eau » ou « c'esstt nuul il y avait un flash spécial à la place des cartoons ». mais jamais rien d'important, elle ne se plaignait jamais de ses maux de tête fréquent, elle ne se plaignait pas de sa solitude qui la dévorait etc. Et même s'il devait en avoir assez de l'entendre parler, il peut au moins se réconforter en se disant que si elle le fait c'est que la demoiselle a confiance en lui. Une confiance qui malgré les années passées, les années de silence radio reste là. Et puis quand même, il devrait être content de sa réaction ! Elle n'est pas devenue complètement folle – bien qu'ell est gueulé une ou deux fois, en colère aussi contre son agression – elle n'a pas fui, elle ne la pas poussé, ne s'est pas fait saigner pour vérifier si c'était vrai. Bref, elle avait plutôt bien réagi même lorsqu'il avait montré son côté vampire qui lui donnait un visage digne d'un maquillage de professionnelle.

Elle va pour s'excuser, s'excuser de tout, de sa colère. Mais il la prit de court en lui proposant un lit, ooohhh ouuiiii !! elle pourrait sautiller si le marchand de sable ne l'avait pas déjà engourdi et si elle était un dessin animé, ouf elle se contrôle encore ! « merci … beaucoup. » on dort ensemble! boouuhh pas assez de courage pour lui demander, assez de courage pour affronter le fait que c'est un vampire (même si elle est un peu à l'ouest) et pas assez pour lui demander de lui tenir compagnie. En même temps c'est pas le genre de chose qu'on demande « comme ça. ». comme une poupée elle avance, il lui prépare un lit, en même temps elle est pas compliquée tant qu'il y a une couette et en bonus un drap dans lesquelles emmitoufler et se mettre dans des positions tout à fait étrange, emberlificoté dans les tissus. Et la méga cerise serait qu'il reste. Mais Rox est timide, oui oui Rox-Zhora Wells est timide. « okay. Merci » Avant qu'il ne quitte la chambre, elle lui attrape le main, il se retourne ou pas comme il veut mais en tout cas elle lui fait un petit discours. « je... je suis désolée. Je parle trop. Mais tu m'as vraiment manqué. Et je sais que tu ne m'agresseras pas, j'ai confiance en toi. On a grandit, on a évolué, mais j'ai toujours tenu à toi, j'ai même l'impression de tenir encore plus à toi. Je t'ai » me, je t'aime, mais ce n'est pas sorti. « [color=brown]je t'ai pas blesser, je l'espère. » on se rattrape comme on peut. Le contact avec sa main disparaît allant à la place fouiller dans son sac.

Une fois qu'il est sorti elle troque le sweet pour son soutien-gorge avant de se jeter sur le lit. S'emitoufflant dans les tissus, s'emberlificotant à eux. Ils ont son odeur mais sa ne remplace pas sa présence. Elle s'est réveillée, deux fois, ce qui n'est pas beaucoup. Il y avait quelque chose de sécurisant, il était presque là. Par contre le réveil fut comme les autres : grognements, soupirs, étirements, murmures...plus agréable que d'habitude! plus facile aussi. Il lui faut un instant pour se rappeler ce qui s'est passé. Elle avait viré le pantalon une demie heure après s'être couchée mais je vais pas me lever et sortir en sous-vêtements.... Bien qu'elle serait curieuse de connaître sa réaction, elle était trop pudique et gênée même si en réalité Ezekyel avait passé des heures à l'observer ainsi, mais ça elle ne le savait pas.

Après avoir connecté assez de neurones pour bouger ses fesses, elle trifouilla -en surface- dans la chambre pour lui piqué une chemise. Chemise qu'elle met au-dessus de la robe noire qu'elle avait abandonné la veille. Les talons restent là où ils sont. Encore une fois elle trifouille dans son sac et quitte la chambre. Le plus calmement possible elle descend les escaliers, elle attrape une paire de baskettes qu'elle enfile et quitte la maison tout doucement. Premier abord : elle fuit, fuit pendant que la maison est sous silence. Elle n'a pas cherché à le trouver, mais bien évidemment elle l'a vu, dormant dans le salon, mais elle a résisté, résisté à ne pas l'observer pendant des minutes, à ne pas le toucher. Juste un sourire. En réalité, elle revient un quart d'heure plus tard, un sac de course entre les mains. Elle avait laissé son sac et ses chaussures à l'étage. Alors même si ça ressemblait à une fuite ça n'en était pas vraiment une. Bien que l'idée de ne pas revenir, de peur du rejet etc. (toujours le même problème) elle revient chargée de nourriture et cochonneries comestibles pour « petit dej » et « repas ».

Hésitante, elle ouvre la porte, essayant de faire le moins de bruit possible. Question : comment va réagir Ezekyel ? Déjà, il n'est pas parti c'est déjà une bonne chose.

Une fois ses idées remisent dans un coin, même si elles ne tiennent pas très bien en place, elle redescend. Essayant de se calmer, de calmer ses hormones. Et essai de se convaincre que ce n’est pas un sourire béat qu’il lui a offert quand elle lui a annoncé partir pour la salle de bain, ou encore qu’il a dit « tu veux que je vienne avec toi ? ». oui rox ! tu as rêvé ! Complètement rêvé ! va falloir que tu te calmes . Malheureusement même dix minutes ne suffirent pas à repousser et à mettre dans un coin les idées et pensées qui tournicotent dans son esprit. A peine descend-t-elle qu’il lui parle comme s’il avait attendu avec impatience son retour arrêtes tu te fais des idées ! ! « et pourtant je suis une rapide, d’habitude je prend moins de temps … » Elle en profite pour rebondir sur un autre sujet, un sujet plus délicat.
C’est quand même étonnant, ça fait des années qu’ils ne sont pas vus, elle a appris que c’était un vampire et ne semblait pas plus étonnée, effrayée que ça. Peut-être était-elle inconsciente. En réalité, c’était comme si elle était anesthésie, elle sait et a conscience de savoir mais… mais c’est comme si elle prenait pas pleine conscience de ce que ça signifie, enfin si mais c’est comme si c’était quelque chose de réel mais de complètement réalisé. Voilà, elle sait, comprend mais n’a pas encore réalisé, elle n’a pas encore pris de recule pour se rendre compte de l’importance de cette donnée. Car avec lui c’est comme si elle était dans une bulle, pourtant son mode de réflexion n’est pas atteint, à part qu’il est dévié par certaines pensées qu’elle refoule. Elle a compris que c’est un vampire mais n’a donc pas complètement pris pleine conscience de ce que cela signifiait. En même temps elle l’avait tellement bien connu, ils avaient passé tellement de temps ensemble, s’entendaient si bien que même s’il lui annonçait que c’était un vampire et bien elle passait outre, en tout cas pour le moment. Car, dès qu’elle aura passer le pas de la porte et qu’elle aura repris sa vie habituelle la vérité lui reviendra en pleine fasse. Comme ce fut le cas pour son accident. Après cet évènement elle était pleinement conscience de ce qu’elle avait vécu mais ne réalisait pas ce que ça allait engendrer, ce que cela aurait comme incidences. Malheureusement, ce sera de même pour cette réalité, ce n’est qu’après qu’elle se posera des questions, que les peurs monteront.

Dans le mille, il ne mangeait plus ça, conséquence il se nourrissait de sang, question humain ou animal ? est-ce qu’il tue ? utilise des calices ? Ces questions ne sont pas là pour le moment mais émergeront dans quelques heures quand elle sera partie et se retrouvera seule chez elle. Pour le moment elle se retrouve assise un côté d’un vampire qui lui effleure la gorge en lui déclarant que oui maintenant c’est le sang sa nourriture idéale. Et elle, ne bouge pas, s’imaginant ce que ça pourrait donner si cette caresse allait plus loin que sur son coup et qu’elle l’agrippait pour qu’il s’allonge sur elle. NON arrêtes ! jusque là elle avait laissé ses yeux s’accrocher aux yeux à celui qui était devenu un vampire. Heureusement il s’arrête vite, en profitant pour essayer de virés ses idées classées plus de dix-huit ans par le CSA. Il doit être fier de lui, il a réussi à l’émoustiller, les battements de son cœur allant plus vite et s’umectant ses lèvres sans s’en rendre compte.

« oui on va éviter ! » dit-elle en repassant les plis de sa robe essayant de se calmer. me calmer. Me calmer. TADA une sonnerie joyeuse et électronique retentit, venant la sauver. Son portable se manifeste, elle se dépêche de l’attraper dans son sac, mon alarme, va falloir que j’aille au boulot dans une heure. Elle en profite pour envoyer deux sms tout en trifouillant dans le sac de courses pour en sortir une banane qu’elle se met à grignoter tout en vérifiant ses messages. Voilà, c’est un moyen de se concentrer sur autre chose, autre chose qu’Ezekyel et ses envies de lui sauter dessus. « va falloir que j’y aille, je dois aller bosser. » à moins que t’es autre chose à me faire, aaaaarrêêêêêtttee avec ça !! alors même se concentrer sur ses messages ne fonctionnent pas…. Au moins y a son boulot qui va la distraire un peu.