BAL DES FONDATEURS - évent I saison II

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" T'es en retard. " Je détourne le regard, déjà exaspéré par celui qui se croit le maître du monde. Sérieusement ?! Que fait-il avec l'enfant d'Elena ? A quoi joue-t-il encore ? Je vais pour reposer la question lorsque, soupirant, je change d'avis. " J'ai fais au m... " " Tiens ! " Ok... même pas le temps de m'expliquer que je me retrouver avec la dite gamine dans les bras. Je baisse les yeux vers elle, sans savoir quoi faire. Je me contente de la tenir assez bien pour ne pas qu'elle s'en aille. Elle se débat doucement mais fini par se calmer, prise de douleur à son petit bras. " Tu la tiens sous verveine en attendant que je revienne. Si elle essaye de s'enfuir... mords-la. " J'écarquille mes yeux et fixe Klaus d'un air surpris. Je ne devrai pas l'être pourtant ; avec lui, cette gamine a de la chance d'être encore en vie. Cela veut aussi dire qu'il a quelque chose en tête et qu'elle est la clef de la réussite de son plan diabolique. J'essaye de me concentrer la dessus pour ne pas montrer ma frustration face à ce qu'il me demande de faire.

[...]

Lorsque Wayne revient vers nous, je devine de suite à son regard que les choses ont évolué. Je ne sais pas encore comment ni pourquoi mais, je sais que cela ne va pas me plaire - mais alors là, pas du tout ! " OK, il faut qu'on monte dans les appartements de Carol Lockwood, maintenant. " " Pourquoi ? " Question con, je sais. Avec Klaus, il n'y a pas toujours d'explication à tout et, à vrai dire, je préfère ne pas le savoir en ce qui concerne la mission de ce soir. Je saurai le moment venu, ça m'ira très bien. Haussant les épaules, je laisse Wayne prendre la petite et le suis jusqu'à l'étage du manoir Lockwood. Cette partie de la maison est complètement vide mais, notre montée n'a pas du passer inaperçue. Regardant derrière nous, je ne vois pourtant personne. Tant mieux. Wayne explose la porte et jette l'enfant sur le lit. La pauvre... elle nous regarde d'un air perdu et emplie de courage. Elle essaye de cacher sa peur mais, je peux la sentir à dix kilomètres à la ronde. Je reste une louve, je n'y peux rien. " Écoutes, il faut que tu la maintienne sous verveine, j'ignore encore comment tu va t'y prendre mais je dois te surveiller.. " Je lève un sourcil. Me surveiller ? Klaus se méfie autant de moi ? Pourquoi ne pas me le faire savoir par lui même ? Mon estomac se noie à l'idée qu'il sache quelque chose à propos d'Edgar et nos séances aux ruines mais, je reste silencieuse. Je n'ai pas envie d'inquiéter Wayne donc, passons... " S'il n'est pas de retour d'ici ... " Je pose la bouteille de champagne sur la commode près de moi et avance vers le lit, une main devant moi comme pour montrer à l'enfant qu'il n'a "rien" à craindre de ma part. " ... dix minutes, il faudra que je lui plante ce pieu dans le cou toutes les cinq minutes. " Elle sursaute et je fais de même, avant de me tourner vers Wayne. " Il n'y a plus qu'à espérer.. " Mouais... ou pas. " Il ne faut jamais rien espérer de Niklaus, tu le sais bien. " Un mouvement derrière moi me pousse à me retourner pour faire face à la petite. " Ça va ? " lui demande-je, essayant de me montrer rassurante. La question en soit est clairement ironique mais, c'est la première chose qui me vient à l'esprit. " Je suis désolée mais... " Je me lève pour aller chercher la bouteille et elle essaye de s'enfuir aussitôt. Grace à ma vitesse vampirique, j'arrive à la rattraper à temps, juste avant qu'elle n'arrive à ouvrir la fenêtre pour sauter. D'après les ordres de Klaus, je devrais la mordre -puisqu'elle a essayé de s'enfuir- mais, je ne fais rien. Je lance à regard dépassé à Wayne avant de me rapprocher de lui. La petite n'a plus l'air d'avoir mal à son bras, c'est déjà ça. Je la pousse vers Wayne et lui demande de la tenir le temps que j'aille chercher la bouteille. " Tu la tiens ? " Portant la bouteille mon nez, je grimace légèrement. " Je fais comment ? Je lui fais boire ? " Rien que l'idée me donne la chair de poule. L'enfant me regarde d'un air de défi, prête à me mordre si besoin et... c'est à ce moment qu'un autre bruit attire mon attention. " C'était quoi ça ? " Un craquement de plancher ? " T'as entendu ? " Je fixe la porte et viens prendre l'enfant pour permette à Wayne d'aller voire ce qui se passe dehors. Après tout, c'est à moi de surveiller l'enfant. Wayne, lui, il est sensé me surveiller moi mais, si un contre-temps vient changer nos plans... faut bien s'adapter.

BAL DES FONDATEURS
Ft. Damon Salvatore

Katherine. C'était vraiment la dernière des dernières des personnes que je m'attendais à voir ici. Logique puisqu'elle était morte, enfin plutôt puisque je le pensais morte, jusqu'à maintenant. Tout ce temps où elle m'a laissé croire ça et m’effondrer alors qu'elle était bel et bien en vie ! Comment avait-elle put ?! En même temps je ne vois pas pourquoi je m'étonnais, c'était Katherine. Ce que j'avais dit à Elena après sa mort, quand elle était venue me voir à la pension et que j'étais dans un état pittoresque. Quand j'avais dis que j'avais déjà put voir les bons côtés de Katherine et qu'elle devait toujours les avoirs, quelque part, enfouis, je m'étais probablement trompé. Elena devait avoir raison, Katherine c'était toujours fichu de nous, de moi et elle continuait aujourd'hui. D'ailleurs pourquoi venait-elle me voir moi ? « Monsieur Salvatore … Vous semblez bien étonné de me voir. Il est vrai que nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais vous connaissez mes deux descendantes je crois. » Se faire passer pour quelqu'un d'autre était toujours sa spécialité à ce que je pouvais voir. Je la laissais me saisir par le bras et m'entrainer dehors sans aucune résistance, étant encore "sous le choc" si on pouvait appeler ça comme ça. Un mélange de tout un tas d'émotions que j'avais d'ailleurs plutôt mit de côté en ce moment en laissant Elena vivre sa relation avec Elijah comme elle l'entendait, je ne savais même pas où ils en étaient ses deux la et je m'en contrefichais pour l'instant. Je n'écoutais pas ce qu'elle me disait jusqu'à ce qu'elle attire mon attention avec une phrase, ou plus particulièrement un mot que je commençais à avoir l'habitude d'entendre dans sa bouche. ce qui me fit revenir à la réalité. Il fallait que j'essaye de garder mon calme. Qu’est-ce que tu es sexy dans ce costume. » C'était bien le mot sexy qui avait raisonné dans ma tête et qui m'avait réveillé de cet état second. "Si tu cherches Stefan il est à la pension, tu connais le chemin" un peu sec comme première phrase de bienvenue parmi les vivant mais ce n'était pas comme si elle n'était pas méritée. A peine avais-je eu finis ma phrase que Katherine se trouvait déjà tout prêt de moi et que ses lèvres s'étaient rapidement frayées un chemin jusqu'à mon coût. Coupable de prendre du plaisir en sachant de qui ça venait ? Non je ne me jugeais plus coupable de rien ou en tout cas pas en ce moment même. « Est-ce que tu verrais la moindre objection à ce que je te l’enlève ? » Elle n'avait pas changé, décidément elle ne changerait jamais. Je dirais que c'est à la fois positif et négatif. « Je t’ai manqué j’espère … » Je craignais de ne pas être crédible du tout si je lui disais que non. Je tirais un coup sec sur ma cravate avec laquelle elle jouait pour lui arracher des mains et la plaquait violemment contre un arbre en la tenant par la gorge. "De quel droit tu te pointes ici après DEUX ANS !!! Deux ans où tu m'as laissé croire que t'étais morte ! Tu aurais pus me prévenir mais tu préfères débarquer comme une fleur aujourd'hui et tu crois que je vais gentiment te faire l'amour ?!!!" Elle pouvait toujours aller se faire foutre et par n'importe qui je n'en avais rien à battre.

Invité

Did you miss me ?

Quelle mauvaise foi ! Pensait-il vraiment que j‘étais revenu pour Stefan ? Si j’avais voulu le voir comme il le pensait, je n’aurais pas pris la peine de commander cette stupide robe, de me maquiller comme cette idiote d’Elena et de me coiffer aussi comme elle. J’avais tous ses efforts pour sauver ma peau bien sûr et ne pas faire de vagues, mais pensait-il vraiment que j’avais tout ça uniquement pour ma pomme ? Je l’avais fait parce que je voulais le voir lui ! Retrouver Stefan m’aurait pris moins de tout temps et aurait été beaucoup plus facile. Il était cruel. Et j’aimais ça. J’aimais le voir enrager et énerver, il était tellement plus sexy que quand il était calme … Décidément, j’employais ce mot à tort et à travers quand il s’agissait de Damon. Il faudrait que je sois plus prudente, trop de mots mélioratifs pourraient lui donner la vraie raison de ma présence aujourd’hui. Mentir était ma spécialité et même si je n’avais pas envie de le duper encore fois, c’était nécessaire … S’il comprenait que j’étais revenu pour lui, il serait bien capable de ne plus me lâcher, or c’était à tout prix ce qu’il fallait éviter. Je laissais couler sa remarque … Après tout, elle était tellement basse que je me devais de l’oublier. J’avais un standing, un rang à tenir, m’abaisser au niveau de Damon ça aurait été joué dans une cour pour les plus petits, cour où j’étais sûr d’avoir l’avantage. Damon … Damon … Damon. Si colérique, c’était triste de voir à quel point il ne se contrôlait plus quand j’étais dans les parages, tandis que moi, je contrôlais parfaitement mes pulsions. J’appuyais là où ça faisait mal et ça ne me posait aucun souci …

Plaquée contre un arbre. Mais dis donc … Il s’énervait le jeune homme, enfin … Jeune tout était relatif. Jeune d’apparence et vieux de cœur, comment j’aurais pu le désigner ? Le jeune-vieux ? Je n’avais pas du tout peur de ce qu’il pouvait me faire, j’étais plus forte, plus rapide et plus avisée que lui, j’avais plus de ressources, Damon était un petit joueur … Je me laissais pourtant faire en éclatant de rire, un rire moqueur. « Quel accueil ! » J’affichais une moue amusée. « Je pensais que tu serais plus heureux de me voir … » Je lui donnais un coup dans l’épaule, l’éloignant de quelques pas. « J... J'y arrive plus... C'est trop dur … » Je posais ma main sur mon cœur et affichais un air triste. « Tu devrais être content, ton supplice vient de prendre fin, je suis vivante. » Je levais les mains en l’air en souriant. « D’ailleurs … » Je pointais Damon de mon index. « Si ton pote … » Ce dernier mot sonna négativement quand ma bouche alors que je l'accompagnais de guillemets avec mes doigts. « Ne m’avais pas couru après, je n’aurais pas eu besoin de faire croire à tout le monde que j’étais morte. » J’affichais un sourire blasé. « Comment trouves-tu mon costume d’Elena ? » Je plongeais mon regard dans le sien. « Ose me dire que tu n’es pas heureux de me revoir Damon … » Je souriais.

Invité

BAL DES FONDATEURS
Ft. Edgar

Elle était splendide oui ça c'est sûr et puis en même temps elle ne pouvait que ressortir au milieu de ce bazars qu'elle avait foutus autour d'elle. Elle me lança un foulard qui ne finit pas sa course, ce qui me fit bien rire et je croisais les bras en m'appuyant contre l'entrée de sa chambre, attendant qu'elle soit enfin prête. Je me demandais bien ce qu'elle pouvait chercher d'ailleurs mais j’eus la réponse bien assez vite. " Je trouve pas mes chaussures, je ne vais quand même pas y aller pieds nus. " A tien c'était une idée ça, c'était donc ses chaussures qu'elle cherchait comme ça ? C'est pas vrai, c'était bien une fille. Pourquoi ne mettait-elle pas ses paires toujours au même endroit. A coup sûr on allait manquer le début du bal, m'enfin ça ça n'était pas plus grave que ça. je la vis baisser son regard vers mes pieds je fis donc de même pour remarquer une paire de chaussures. Quoi c'était celles là qu'elle cherchait depuis tout à l'heure ? Je secouais la tête en souriant, une vrai tête en l'air.

Une fois arrivé j'allais lui ouvrir la porte et elle sortie en prenant un air de star ce qui fut complètement bousillé quand elle me tomba dessus. Je ris avant de la redresser. "Alors tu veux faire ça en public maintenant ?" je la taquinais bien sûr. J'espérais apsser une bonne soirée mais dès que nous fûmes entré la personne qui faisait que ça allait tourner en cauchemars nous croisa. Klaus venait, volontairement ça c'était certain, de me frôler le bras. Juste assez pour me faire remarquer sa présence au cas où son expression supérieur n'ait pas encore attiré mon regard. " Vous venez de rater l'ouverture du bal. Cela dit, ravi de vous rencontrer... " Moi de même bien sûr ! Il cherchait à me provoquer et il allait probablement y arriver. Il m'avait fait un clin d’œil, œil que je lui aurais bien arraché pour la peine. Non je ne suis pas le mec le plus violent ici, loin de là vu les spécimens qu'on pouvait avoir mais comme chez les vampires les loups voyaient leur émotions sur-amplifiées et ça n'était pas plus facile à gérer avec le temps ou en tout cas pas pour tout le monde. Ce qui dominait en moi en ce moment c'était la rage, me donner en public n'était pas vraiment la meilleur chose à faire surtout qu'il était plus fort que moi mais je crevais quand même d'envie de lui sauter dessus.Ma mâchoire se serre alors que je le regarde s'éloigner d'un regard loin d'être amical. je n'arrivais pas à croire que je le laissais partir, comme ça. Sibby attrapa mon bras, m'obligeant à tourner la tête pour la regarder. " Hey... hey ! Il s'en va, tu ne vois pas ? T'en fais pas, tout va bien. " Tout va bien, c'était bien les mots qu'elle avait employer. Pour l'instant ça allait encore assez bien oui, tant qu'elle serait dans mon champ de vision ça irait bien puisque l'ont avait pas finit de briser le lien entre Klaus et elle. J'aurais pourtant du me douter que ça présence à mes côtés ce soir allait être de courte durée. Elle venait de m'abandonner pour aller aux toilettes. J'aurais bien aimé une danse mais bon ça pouvait attendre quelques minutes, du moins si elle allait bel et bien aux toilettes.

je me retrouvais donc planté la tout seul et décidait de prendre un verre, pas de champagne à portée de vue tant pis un autre verre ferait très bien l'affaire. C'est en buvant que je regarde un peu tout ce monde qu'il y avait et découvre la présence de certaines personne que je connais, comme la jolie louve Aloysia, notre rencontre n'était pas banale, j'irais la saluer à l'occasion mais la elle était occupée. Il y avait aussi Elena qui sortait accompagné de Damon dehors. Les deux je ne les connaissais que de réputation, réputation plutôt positive pour Elena et pour Damon c'était plutôt l'inverse, vampire impulsif et provocateur. Caroline, anciennement Miss Mystic Falls et aussi Reine de toute les soirées. Décidément cet endroit grouillait de vampire, ah non je repérai aussi quelques membres de la familel carter. Je soupire et le temps passe, Sibby ne revient toujours pas, mon verre et vide. je le pose et sort mon portable afin de l'appeler. Je colle mon portable à mon oreille et attend, écoutant la sonnerie.

LE BAL DES FONDATEURS

Elijah aurait aimé pouvoir rejoindre Elena lorsqu’elle parti récupérer sa fille pour aller dehors, mais le maire choisit cet instant pour venir lui parler. L’originel avait décliné de manière polie la flûte de champagne que venait de lui proposer un serveur. Certes, il était quasiment pas sensible à verveine, mais cela lui provoquait tout de même des brûlures d’estomac et jusqu’à preuves du contraire, il n’était pas encore sadomasochiste. Il écoutait distraitement le maire. Pour une fois, il ne cherchait pas à calculer et à savoir si ce dernier était au courant de sa nature et surtout du nombre de vampire présent à cette soirée. Il trouvait cela ridicule de croire que la race des vampires seraient un jour exterminé par de simple chasseur. Il n’y avait aucune raison qu’aujourd’hui, les vampires disparaissent par l’action de simple humain. Non Elijah n’y croyait pas, si il devait bien se méfier d’une chose c’était plutôt des sorcières. D’ailleurs, il remarqua parfaitement Mlle Lafay, une personne qu’il n’appréciait pas pour son action lors du combat l’opposant aux fantômes. Elle venait de rejoindre Elena et cela lui décrocha un sourire hypocrite lorsqu’il entendit Elena accepter les excuses de cette sorcière. Elena faisait clairement trop confiance et beaucoup trop facilement.

Il décida donc de les rejoindre et s’excusa auprès du maire. Fruit du hasard ou véritable intuition, il posa son regard vers l’un des escaliers de la maison et observa la petite Caitlyn en compagnie d’un des hybrides de son frère. Fronçant les sourcils, il reposa son regard vers l’extérieur et se concentra sur Elena qui venait d’être rejoins par Klaus. Il menaçait Elena en la faisant chanter sur cette petite. Elijah ferma les yeux d’exaspération. Son frère ne pouvait-il jamais agir avec décence ? Cela ne semblait pas être l’une de ses facultés. Exaspéré, oui c’était dans cet état que se trouvait Elijah. Prenant une grande inspiration, Elijah regarda les escaliers puis la bai vitrée menant vers l’extérieur. Devait-il venir en aide en la petite ? Ou devait-il aller s’occuper de son frère directement ? Il lui apparu très clairement que la petite n’avait aucun moyen de défense contrairement à Elena qui savait se montrer avoir de la répartie et de la négociation. Il en savait quelque chose tout comme son frère NiKlaus. Elena savait se défendre, ce qui n’était pas le cas de cette petite. Il prit donc la direction des escaliers et se concentra sur les odeurs de ces sales hybrides et n’eut aucune difficulté à repérer la chambre dans laquelle ils se trouvaient.

Il remarqua la présence d’un vampire caché non loin de part l’odeur qu’elle dégageait et reconnu celle de Caroline. Au vu de leur relation particulière, Elijah ne préféra ne pas y prêter attention et entra dans la chambre où la petite se trouvait dans les bras d’une rouquine. Wayne lui faisait face. Il jouait quelques instants avec la poignée de la porte et referma finalement la porte.

« Alors… Allez vous faire marcher votre cerveau et me donner cette petite ? Ou vais-je devoir priver mon frère de deux de ses hybrides... pas que cela me rebute. »

Invité

Deux ans, deux ans que ce fichu bal des fondateurs n'avait pas eu lieu et, à vrai dire, cela m'allait parfaitement comme ça. Pourtant, j'étais le genre de personnes à adorer ça ; l'organisation, le choix du costume -bon, ça, je n'aimais pas mais passons- l'invitation de la fille qui me tenait à coeur... tous ces petits détails rendait la soirée inoubliable et, je me souviens encore du jour où Caroline a été élue Miss Mystic Falls. Cette année là, j'étais son cavalier et, nous avons du apprendre une danse ridicule. Elle était ravie et, moi aussi. La voir rayonner a toujours été une des choses que je préférais faire de mon vivant et, faut croire que cela n'a pas changé entre temps. J'aime toujours son caractère explosif et plein de vie mais, au jour d'aujourd'hui, c'est plus compliqué que cela ne le parait. Elle a d'autres chats à fouetter et, même si elle s'acharne à m'aider de son mieux, je sais que sa tête est ailleurs chaque fois qu'on se voit. Tyler qui s'absente tous les jours, Klaus qui lui tourne autour... je peux la comprendre mais, je n'aime pas être la roue de secours, celui dont on se préoccupe seulement quand il va mal.

Les choses ont apparemment changé concernant le bal et l'élection de Miss Mystic Falls. Je n'ai pas tout compris mais, peu importe. Je n'avais pas l'intention d'être le nouveau cavalier de Miss MF donc, je n'ai même pas pris le temps d'inviter qui que ce soit. J'aurais pu en toucher deux mots à Rebekah mais, après notre baiser, j'ai eu peur de précipiter les choses. Je ne sais pas vraiment quoi penser de notre relation et suis complètement largué donc, autant rester discret et garder une certaine distance tant que je ne sais pas où j'en suis avec elle. Planté devant le miroir de l'entrée, j'ajuste mon noeud papillon une dernière fois lorsque une ombre et un bruit de pas attire mon attention de l'autre côté de la porte. Quelqu'un frappe. J'ouvre. Rebekah me sourit. Moi qui tenait à garder mes distances, c'est raté... Elle est magnifique et un sourire ma trahit. Décidément, elle me surprendra toujours. " C'est moi qui aurait du venir te chercher, pas l'inverse. " dis-je en sortant de chez moi. Je me sens coupable au fond de moi. Heureux qu'elle ai pensé à moi mais, coupable de ne pas avoir pris l'initiative moi même. Prenant sa main pour la poser sur mon bras, je me sens un peu mal à l'aise. Je ne sais pas si je dois prendre en compte notre baiser ou, au contraire, faire si rien ne s'était passé. Dans le doute, je choisi la seconde option.

Arrivés à destination, je suis surpris que Rebekah prenne les devants en avançant plus vite que moi. Je la vois s'éloigner à toute vitesse, sans même m'attendre. Est-elle en colère que j'ignore ce qui s'est passé entre nous ? Je soupire et cours pour arriver à ses côtés. " Hey ! Tu ne m'attends pas ? " J'ajuste mon costume après ma petite course jusqu'elle et prends une des flûtes de champagne que l'on nous propose à l'entrée du manoir. Après avoir passé la porte, je fais un geste de la main pour inviter Rebekah à rentrer à son tour. Cela peut paraitre mal placé de rentrer avant une "dame" mais, j'ai vu dans une émission de télé que la coutume veut que l'homme rentre en premier dans une pièce. Si jamais l'endroit lui parait digne de celle qui l'accompagne, il l'invite alors à entrer. Enfin... si je me souviens bien, c'était quelque chose comme ça. " Tu veux danser ? " demande-je spontanément à Rebekah, me surprenant moi même d'avoir dit ça.

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Mélinda allait avoir beaucoup de choses à voir et à faire en cette soirée. Elle était toujours devant le buffet à déguster des petits-fours devant cette même coupe de champagne, seule et unique pour tout dire. En attendant, manger lui faisait oublier d'une certaine manière la douleur et la honte qui lui pesait sur les épaules. La mort d'Alexandre, elle ne pouvait plus passer outre désormais. Elle reprit un dernier gâteau et dirigea son regard sur Niels, un chasseur mais aussi l'adjoint du shérif qui lui avait été plus que très utile lors de ses recherches. Elle lui adressa un sourire en coin et finit par le rejoindre. Elle prit soin de chuchoter. “ Bonsoir Niels. Nos petits accords fonctionnent toujours n'est-ce pas ? J'aurais besoin de m'absenter un moment, puis-je simplement vous demander de transmettre mon bon souvenir à ce cher Grayson ? Je vous remercie pour ce petit travail. ” Elle trinqua volontairement avec le chasseur et termina sa coupe de champagne pour ensuite laisser cet homme à ses occupations. Elle s'était montrée courtoise, Niels n'était pas un esclave, il était un homme bien, elle le savait. La brune savait pertinemment que Niels était un homme de confiance, une personne sur qui elle pouvait compter dans tous les cas. Concernant sa demande, elle savait aussi que le vieux vampire comprendrait. Ce dernier l'ayant contacté quelques jours plus tôt dans le but d'avoir un accord commun ensemble. Évidemment, la sorcière allait sauter sur l'occasion, mais à sa manière. C'était en quelque sorte une invitation à la rejoindre en flairant son odeur. Par ailleurs, il l'avait prévenu qu'ils avaient une ennemie en commun, un point très intéressant. En attendant, elle fixait au loin le petit groupe de lycanthropes avec visiblement une humaine. Elle les avaient déjà repéré depuis plusieurs semaines suite à leur réputation illégale et cela l'intéressait grandement. Que tenteraient-ils de faire en cette soirée ? Finalement, elle venait de se séparer du shérif adjoint pour traverser lentement la foule, saisissant à la volée une coupe de champagne qui avait été préalablement posée sur le plateau d'un serveur qui déambulait dans la villa. Elle n'allait pas la boire mais allait au contraire faire semblant de rien, pour paraître tout à fait normale aux yeux de tous. Elle se posta à quelques mètres des lycanthropes en question et regardait toujours la foule, posant ses yeux sur Niels, lui indiquant d'un signe de tête qu'il pourrait aller voir Grayson. Lorsque cela sera fait, elle pensait déjà au fait que le vampire allait la rejoindre, accompagné du chasseur. Ils pourraient discuter ensemble et elle savait qu'à eux trois, ce serait un excellent moyen de pression sur les jeunes vandales dont elle voulait tirer profit. Le seul soucis concernant la proposition qu'elle ferait sur le magot allait être le cas du chasseur puisqu'il était aussi shérif adjoint à Madame Forbes. Elle put toutefois amèrement constater que son frère Leroy n'était pas présent ce soir. C'était peut-être un point négatif pour elle, ou peut-être pas, après tout pour l'instant elle souhaitait faire cavalier seul. Elle ne savait plus réellement où elle en était depuis la mort d'Alexandre et elle devait faire autre chose pour oublier, d'une certaine manière. Il va sans dire qu'elle profitait aussi de l'absence de son fils et de son mari dans le sens où ils auraient certainement étaient présents pour lui rappeler de s'amuser au lieu de préparer ses coups fourrés.

Invité

" L'amour est une force. " Ces mots sortant de sa bouche, je ne peux empêcher un lever de sourcil suivi d'un sourire. Cela me surprend, qu'elle me dise ça lors qu'Elijah est à l'origine de la disparition de son amie mais, au fond, elle n'a pas tord. Malgré tout ce que je sais sur lui, malgré tout ce qu'on a vécu et tout les avis négatifs que j'entends autour de moi à son sujet, je l'aime et je ne peux pas faire autrement que l'avouer. Si une hypnose n'est pas capable de me faire oublier l'affection que j’éprouve à son égard, qui le fera ? Personne, pas même moi. Il faut que j'arrête de lutter, c'est peine perdue. J'ai beau savoir qu'il est avec quelqu'un d'autre, cela n'empêche pas mon coeur de battre pour lui à deux cent à l'heure et, c'est bien ça le problème. C'est cela ma plus grande faiblesse. Si l'amour est une force, il l'est seulement lorsqu'il est partagé. Ors, Elijah a actuellement le coeur divisé ou, du moins, c'est ce que je crois. J'adresse un sourire triste à Elizabeth pour lui faire comprendre que je suis d'accord avec elle. Seulement, je ne vais pas lui dire tout ce que j'ai sur le coeur, ce serait beaucoup trop long. Elle commence à partir mais se retourne une dernière fois. " Si je le croise en ville, ou s'il apprend que je t'ai parlé... Est ce qu'il vas m'enfoncer mon talon louboutin en plein cœur ? " Je ris malgré moi. " Je ne peux rien vous promettre. Nous ne nous parlons pas beaucoup ces derniers temps et, ce n'est pas une danse -je fais un signe désignant la piste de danse où je viens de danser avec l'Originel- qui viendra changer les choses à mon avis. " Cela me fait mal de le dire mais, soyons clairs, tant qu'Elijah ne saura pas ce qu'il veut, je te tenterai rien. Je l'ai déjà embrassé une fois tout en sachant qu'il était avec Tatia, je n'ai pas envie de lui infliger ça une nouvelle fois. Je ne suis pas de ces filles qui viennent gâch... " Il faut qu'on parle. " Klaus -sorti de nul part- est planté derrière Elizabeth et la fixe profondément, il la fixe d'un air qui ne prévoit rien de bon. Lorsqu'il pose ses yeux sur moi, je me sens électrifiée sur le champ. " T'as fait un mot d'excuse pour l'absence de ton frère à ce bal ? " Qu'est-ce... Mon frère ? Pourquoi mon frère ? Puis, pourquoi vient-il perturber ma soirée ? Il ne pourrait pas se faire discret que serait-ce une journée ? Une journée ?! C'est trop demander ?!! " J'aurais aimé voir sa marque de plus près donc, je te donne trois solutions : soit tu me dis où il est et je vais le chercher moi même... soit tu l'appelles et il vient jusqu'ici tout seul comme un grand, soit tu me donnes ton portable et tout le monde est content. " Je fais un pas vers lui et ouvre la bouche pour répliquer lorsqu'il me coupe la parole. " J'oubliais... le tout, avant que ta séduisante fille ne finisse en morceaux. " Je la cherche des yeux aussitôt, m'en voulant horriblement de ne l'avoir pas surveillé pendant que je discutait avec Lafay. C'est Elijah, si je n'avais pas commencé à en parler, à penser à lui... j'aurai certainement fais plus attention. Oui, je m'en veux, je m'en veux vraiment. Je sens une boule me remonter dans la gorge, une boule prête à lui exploser au visage." Tu avais fait des photos du tatouage de ton frère, non ? Je les veux. " " D'accord. " Ma haine se traduit par un calme absolu et, je suis moi même surprise d'accepter aussi rapidement. Lui faisant signe de rester là, je me rends près de l'entrée, là où nos manteaux et affaires sont stockées et fouille à l'intérieur de mon petit sac. Je prends mon portable, reviens vers Klaus et le lui tends. " Tiens, je t'en fais même cadeau mais, je t'en prie, ne fais rien à Caitlyn. " Je lis dans ses yeux que c'est trop tard -puis ce serait trop lui demander de toutes manières- mais, je me presse de lui mettre le portable entre les mains pour qu'il me dise où se trouve ma "fille". " Elles sont dedans. T'as ce que tu veux donc, dis-moi où elle est. " Après tout, je ne lui donne que les photos. Mon frère reste à l'abri et je peux récupérer Cait' comme il me l'a promis. Enfin... si Klaus est d'humeur à me la livrer aussi facilement que je lui ai donné ce qu'il voulait.

Le Bal des Fondateurs

Avec ceux encore en vie... Ou pas.

Je souriais à Elena, plus exaspéré qu'autre choses.
« Pas la peine d'être une sorcière où médium pour voir qu'il y a quelque chose de grand entre vous, quelque chose difficile à briser. »
Aller Elena, il t'aime et tu l'aime, votre amour saute aux yeux pourquoi prendre des patins ? Même si les choses sont amplifier c'est pas pour autant qu'un balai dans le derrière doit remplacer ta timidité ma jolie !

Elijah était dans la salle de bal, je l'avais vite croisé du regard et je m'attendais à le voir débarquer m'arracher le cœur pour avoir parler avec Elena. Mais bien avant qu'Elena ne réagisse à mes mots où que je prenne conscience que je donnais des conseils en matière d'amour, une voix c'est levé dans les airs, derrière moi. Une voix forte et pleine d'assurance qui ne laissait rien trahir. Je ne m'étais jamais frotté à lui, il c'était montré bien discret durant la guerre passée mais il fallait bien que les insectes sortent de leur terrier chercher à manger parfois.
Inutile de me retourner, je sentais son infâme regard posé sur moi, mais je garde la tête haute vers Elena, mains jointes sans rien dire. Il n'avais jamais eu l'occasion de me persécuter et était donc ignorant de qui j'étais, ou du moins de ce que je savais faire. Il avait sûrement entendu mon nom et en apprenant que j'avais voulu détruire les vampires -qui était des abominations pour moi-, il allait sans doute vouloir protéger ses hybrides. Si un vampire est une erreur de ce monde je vous laisse imaginer ce qu'est un hybride...
Niklaus Mikaelson, l'Hybride Originel. J'ai entendu de nombreuses choses à son sujet par le passé, notamment sur son fanatisme à vouloir créer une armée d'hybrides. Quelle pauvre bâtard en manque d'affection, tellement à plaindre.
Mot d'excuse pour son frère ? Je fronçais les sourcils sans trop savoir ce qu'il voulait dire. Que venait faire Jérémy dans cette histoire ? Étai-ce pour Klaus un énième moyen de pression pour obliger Elena à lui offrir quelque chose ?
"J'aurais aimé voir sa marque de plus près donc, je te donne trois solutions : soit tu me dis où il est et je vais le chercher moi même... soit tu l'appelles et il vient jusqu'ici tout seul comme un grand, soit tu me donnes ton portable et tout le monde est content. "
Elena s'approcha de moi, et de Klaus par la même occasion. Sans trop prendre en compte les paroles, ou plutôt menaces, de l'hybride ; j'ai ouvert la bouche simultanément avec Elena en cherchant les mots pour mettre une distance entre eux, la soirée ne laissait prévoir rien de bon. J'aurais pas pu descendre ces foutus marches et me caler dans mon sofa devant une série complètement nulle ?
Mais je n'ai pas eu le temps de les séparer, les nouvelles horreurs qui sortirent de la bouche de Klaus eurent l'effet d'une bombe qui nous coupait du reste de la soirée, c'est comme si on n'entendait que lui et j'ai vu le visage d'Elena trahir la plupart de ses craintes.

Une enfant ? Comment cela pouvait il être possible ? Mais ce n'était pas le plus important, si je m'en tenais aux faits, Klaus retenait la fille d'Elena et était prêt à la tuer pour avoir ce qu'il voulait. La silhouette dans le champ, c'était sûrement elle, Elena semblait absorber par cette ombre qui se dessinait dans le paysage... Et j'avais débarquer pour parler à Elena, détournant son attention et permettant sans doutes aux hybrides de Klaus de mettre la main sur la jeune fille. Je laissa échapper un grognement. Quelle conne, toujours là quand il faut Elizabeth. Je pouvais pas partir rapidement en laissant Elena dans la merde comme ça, c'était peut être en partie à cause de moi que son enfant était entre les griffes de Klaus et ce sera sûrement un bon moyen pour moi de me faire pardonner.
Alors qu'Elena se retourne pour aller chercher un portable contenant les photos d'un tatouage, je me retourne lentement vers Klaus. Même pas un mètre nous sépare l'un de l'autre et je penche la tête en affichant un léger sourire en coin.
« Toujours là pour faire chier le monde quand il faut on dirait... »
Quand Elena revint et donna le portable à l'hybride, le suppliant de lui rendre l'enfant, l'amusement et le sadisme de l’hybride était presque palpable. Je reculais de quelques pas en traînant Elena derrière moi pour tenter de la mettre à l'écart de la ligne de mire de Klaus. Je sentais mon cœur s'emballer et je tentais de calmer ma respiration. Klaus était bien plus intimident qu'Elijah, il avait aussi beaucoup plus dérangé que son frère.
« Allons Klaus, tu a ton joujou laisse partir la gamine. Elle n'a rien avoir avec tes histoires. »
Je gardais la bras allongé pour retenir Elena derrière bien que je savais que cela devait être difficile pour elle.
Quelques instants plus tôt je torturai l'esprit d'un vampire, et maintenant j'en protégeais un. Logique ?
Je me rapprocha de Klaus en levant la tête, lui crachant presque mes paroles comme du venin.
« A moins que tu sois tellement en manque de bonheur pour t'en prendre à une enfant. Tu veux la priver de l'amour d'une mère que tu n'a pas pus avoir ? Que veux tu Klaus, comment une mère peut elle aimer une abomination comme toi ? »
Le but ? Le faire enrager, le faire perdre son sang froid pour permettre à Elena où je ne sais qui de le briser. Je tenais peut être la bonne corde pour le déstabiliser qui sait. Mes prunelles étaient dans les siennes, je ne baissais pas la tête et ma voix ne laissait paraître aucun craintes, bien que je flippai assez je dois avouer.
« Tes hybrides n'arrivent pas à eux seuls à combler la solitude que tu éprouve ? Aucun ne peut remplacer les liens du sang qui t'unissent à ta famille ? Mais je le redis, comment une mère, un père des frères et une sœur peuvent aimer ce que tu es ? En parlant de tes hybrides, je te conseil fortement de relâcher la gosse. Tu ne me connais pas et je suis capable de faire beaucoup de choses contre les créatures surnaturelles. Tu aurais dut être là il y a deux ans. »
Je leva la main entre lui et moi, de sorte à la cacher de ceux présents dans la salle de balle pour faire voltiger une bille de feux.
« Relâche la, où les quelques hybrides que tu a pus créer cracheront à leur pieds tous leur sang et sentiront leurs organes se déshydrater, ils s'écouleront incapable de se remettre debout quelque soit la quantité de sang que tu leur donnera. De véritables momies qui t'entendront et te verront mais seront incapables de te parler où faire quoi que ce soit. Amulettes... Ou devrai je dire allumettes... Allumettes ou non, elles ne feront pas long feux, je ne suis pas une sorcière de pacotille. »
Je rigolait à ma blague avant de refermer la main sur la flammèche pour la faire disparaître, toisant Klaus du regard le plus mauvais que je pouvais.

@destiny.

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ATTENTION : POSTE A PRENDRE EN COMPTE POUR LA SUITE DU BAL ! MERCI DE LIRE ATTENTIVEMENT !

Après plusieurs semaines à rester dans l'ombre, ou du moins à ne pas se montrer ou simplement à rester calme, Kol Mikaelson avait décidé de reprendre du service. Ce soir, il allait se rendre à ce stupide bal et allait remettre sa réputation au summum dont il l'avait laissé il y a deux ans. Il avait fait en sorte de donner rendez-vous à une certaine Eva – une hybride de son frère – dans le but d'avoir un coup d'avance pour cette soirée. Ainsi, il allait s'occuper de ces rumeurs, très bien. Il n'allait pas entrer là-dedans, au contraire, cela allait lui permettre de faire ce qu'il avait à faire. A tous les coups, Elijah allait traîner avec Gilbert et cela l'arrangeait encore davantage, d'autant plus que Bekah ne donnait plus aucun signe de vie à l'originel. Tant pis. Après tout, il avait vécu dans décennies sans le reste de sa famille, c'était sans doute lui le plus débrouillard. […] Il était planté sur le balcon intérieur de la villa, celui qui donnait sur le reste de la piste de danse. Il sourit un instant, remarquant qu'il était habillé le plus simplement possible pour une soirée aussi spéciale. Mais il n'était pas là pour passer du bon temps. Il n'avait même pas prévenu Anastasia de ce qu'il avait prévu pour ce soir. Non, désormais il était maître de son destin, il allait pouvoir se délecter de nouveau de voir les autres souffrir. Il choisit le moment des slows pour balancer du haut le corps d'Elizabeth Forbes, actuelle shérif de la ville. Elle était déjà morte. Alors que le corps de la défunte était en train de perdre tout son sang sur la piste de danse. Cela le fit sourire. Des hurlements, des cris, de la peur, tout cela était une atmosphère qui lui plaisait grandement. Il sourit et s'appuya sur la rambarde de l'étage, un sourire aux lèvres. Il haussa le ton pour se faire entendre de chacun. “ Le shérif Forbes était une femme vraiment courageuse. Sachez qu'elle m'a tenu tête pendant un moment. Cela dit, il semblerait qu'elle soit fragile de la nuque.. Elle aura vécu une vie digne d'une femme respectée et protectrice envers les habitants de cette ville. Cependant, il est temps d'évoquer l'avenir de cette ville. Prenez ce meurtre comme une mise en garde, voire l'appel d'une nouvelle ère. ” Il fit quelques pas vers les escaliers qu'il commença à descendre. Personne ne prenait la fuite, certainement pétrifiés par la peur. Il avait remarqué que le corps d'Elizabeth Forbes avait glissé sur le sol jusqu'aux pieds d'un jeune homme qu'il reconnu comme étant Adam Fell, un descendant d'une famille fondatrice. Cela le fit sourire encore plus. Il s'arrêta au milieu de la piste de danse, croisant les bras. “ C'est une mort regrettable, une femme si droite et honnête envers Mystic Falls. Ce ne sera certainement pas le cas du prochain shérif. ” dit-il en lançant un regard sournois vers Niels Pritchard. “ Mais finalement, s'il y a bien une chose qu'il faut retenir c'est que je suis bien de retour. Il fallait frapper fort, Miss Forbes était une victime potentielle. Une femme aussi forte et connue qu'elle était une proie facile pour un coup comme celui-là. ” Il continuait d'avancer tranquillement, profitant de cet instant de stupéfaction pour se diriger vers Adam Fell. Il jeta un regard au corps du shérif qui était aux pieds du jeune homme et lui sourit. “ Allons jeune homme, vous qui êtes issus d'une famille fondatrice, vous devriez connaître tout cela non ? A moins que votre cher et tendre ne vous ai rien dit ? Dommage.. ” Il lança un regard noir à Blackwood, encore une de ces familles comme les Carter. D'ailleurs, il adressa un sourire hypocrite à la jeune June. Visiblement sa jambe allait mieux. Sur ce, il se dirigea vers les portes de la villa et les ouvrit d'un coup de pied. “ Je vous souhaite une bonne soirée. ” dit-il en passant le chambranle, disparaissant à vitesse vampirique, mais ne regagnant pas pour autant le manoir Mikaelson. Sur sa route, il entendait déjà les ambulances qui se pressaient à la villa Lockwood.

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La réponse de la jeune hybride me fit sourire. « Non, je n'ai pas encore eu l'occasion de m'en servir, mais ça viendra. » En effet, aucun vampire n'avait failli me tuer alors je n'avais pas eu besoin de me servir de cette arme qui, à mes yeux, était la plus puissante contre n'importe quel vampire. Je m'approchai de Drake et ce dernier me demanda de ne pas recommencer, je souris en passant mon bras au dessus de ses épaules. « Tu sais bien que j'aime t'embêter. » Alors apparemment, ce mec en face de nous était un vampire que Drake avait transformé, c'est bizarre, il ne semblait pas vraiment ravi d'être une créature de la nuit. Je ne pourrais jamais comprendre les gens comme ça. Être un vampire était ce qu'il y avait de mieux sur cette planète. La force, la vitesse, l'immortalité, comment pouvait-on ne pas aimer tout ça ? Le point négatif était la dépendance au sang mais au final, on s'y faisait assez rapidement. Je lâchai un rire tout en fixant l'inconnu. « Lui au moins n'a pas été aussi con que moi et bu dedans. » Il n'y a qu'à moi qu'un truc pareil pouvait arriver. N'importe quels vampires dans la salle avait dû sentir que le champagne était bourré de verveine sauf un jeune con qui avait attendu d'avoir ses lèvres en contact avec le liquide pour s'en rendre compte. Je soufflais un coup. « Avec ce qu'il t'a fais ? C'est un cadeau, tu devrais plutôt le remercier ! » Il partit ensuite et dès qu'il eut le dos tourné, je sortis une des seringues de ma veste avant de lui foncer dessus. Je me retrouva très vite propulsé contre le mur, la seringue en main. Bon, de toutes évidences, il était plus vieux que moi, chose qui n'était pas très difficile puisque je n'étais vampire que depuis deux ans. Je le regardais en souriant, la seringue toujours en main, je n'avais pas peur de lui, avec Drake dans les parages, aucune chance que ce vampire ait une chance de me faire quoique ce soit. Je serrais la seringue entre ma main, prêt à lui sauter dessus une nouvelle fois lorsque des cris se firent entendre de toute part, le corps du shérif de la ville était étendu sur le sol, devant Adam, elle était morte. Cet événement allait encore lui chambouler le cerveau. Comment j'avais pu imaginer qu'une soirée puisse se passer normalement à Mystic Falls ? C'était impossible. Tout le monde s'était arrêté de danser et tout le monde semblait paniqué, moi le premier. Je m'étais rapproché de Drake, le collant presque.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Bal des fondateurs

Que dire de cette soirée ? Qu’elle avait bien commencé, qu’elle avait été calme, les invités courtois et l’ambiance apaisée. Oui, cette soirée aurait pu rester dans les mémoires comme la soirée la plus normale que Mystic Falls ait connu depuis longtemps … Du moins, à mes yeux. L’annonce de l’existence du surnaturel avait chamboulé ma vie, le sol avait commencé à se fissurer sous moi, sans que je ne puisse ralentir le craquèlement. Cette soirée m’aurait permis d’oublier tout cela, de repenser un instant à ma vie d’avant, à cette vie frivole et légère que j’avais menée comme n’importe quel autre humain. Mais non, cette soirée n’allait être rien d’autre que ce terrible soir où Elizabeth Forbes était morte. Alors que je regardais avec amour mon copain, un bruit sourd me fit tourner la tête, bruit bientôt complété par des cris et des pleurs. J’ai alors baissé les yeux et y suis vu le corps sans vie de notre pauvre shérif … ma première pensée fut pour Caroline, mais bien vite mon attention se porta sur l'auteur du crime. Un homme qui m’était totalement inconnu bien que je savais qu’il appartenait à la famille Mikaëlson, un vampire m’avait expliqué Alex, originel de surcroit, mais sans me dire plus de quoi il retournait. Le fait que le corps de cette pauvre femme se retrouvait à présent à mes pieds sembla lui plaire … Je m’étais lové dans les bras d’Alex et refusais de regarder le monstre qui venait d’assassiner Elizabeth. Malheureusement, il ne semblait pas vouloir me laisser de coter et alors qu’il était à peine descendu de l’escalier, après avoir formulé un discours auquel je n’avais prêté aucune attention. C’est à moi qu’il s’adressa. « Allons jeune homme, vous qui êtes issus d'une famille fondatrice, vous devriez connaître tout cela non ? À moins que votre cher et tendre ne vous ait rien dit ? Dommage … » Mon sang se glaça, ses mots me percutèrent de plein fouet et je m’en retrouvais le souffle coupé. Je crois que pendant une seconde, j’ai cru que le massacre n’allait pas s’arrêter là … Je pensais qu’il allait continuer à tuer, histoire de révéler à tout le monde sa vraie nature. Ainsi il était question de cela … De remettre en question les familles fondatrices, l’administration et de mette au jour cette vérité effrayante : la ville n’était pas aussi humaine qu’on le pensait. Mon cœur se mit à battre la chamade quand il adressa un regard noir à Alex … Non ! Qu’il le laisse tranquille, qu’il reporte son attention sur moi, pas sur lui … Mais son regard glissa ensuite vers June. Je ne sentais plus ma main, j’avais serré si fort les doigts d’Alex que le sang avait cessé de circuler. J’étais pétrifié, tétanisé par la peur, complètement figé. Kol sorti enfin. Je jetais un dernier regard vers le corps sans vie de madame Forbes et puis plus rien … Un trou noir. Je me suis senti tombé, je n’ai rien heurté, mais après c’est le vide, plus aucun souvenir.

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Bal des fondateurs

Soufflant d'un air désespéré face à ses talents d'imitatrice plus que médiocres, Chloé replaça une mèche de cheveux dans son chignon.

-C'est drôle ma petite sœur faisait pareil pour parler de mon nœud.

La jeune femme commença à sourire devant sa mémoire défaillante - incapable de retenir le mot "nœud", vraiment ?- avant de froncer les sourcils. Sa petite sœur ? Était-il en train d'insinuer qu'elle n'avait pas plus de jugeote et de gestuelle qu'une enfant ? S'apercevant de son "erreur", Julian la complimenta sur son choix de couleur avant de porter un toast à leur retrouvailles. La jeune femme trinqua sans broncher, quoique éternellement intriguée. C'était la deuxième fois seulement qu'elle se retrouvait en tête à tête avec lui, et elle n'en sortait jamais vraiment sereine ; dans le sens où elle passait son temps à analyser le moindre geste, la moindre parole pour essayer de le suivre dans ses alignements de phrases farfelues et ses incessantes insinuations. Elle but une autre gorgée de champagne, partant dans ses pensées à en oublier presque la foule. Et si en réalité ...

-Excuse moi pour la question hors-sujet, mais je ne t'ai jamais demandé ton âge.

Dans le panel infini de ses hypothèses résidait celle, encore plus improbable, d'une ancienne connaissance de Chicago. Ou pire. Secouant la tête légèrement, elle chassa cette idée en attendant sa réponse. Elle profita du temps de réflexion pour jeter un coup d’œil derrière elle. Son cœur s'emballa progressivement lorsqu'elle ne put trouver Lukas du regard. Un bruit sec retentit au centre de la piste de danse ; cette fois-ci, son cœur eu un raté. L'atmosphère festive de la salle se transforma crescendo en un vacarme de cris et de hurlements. La jeune femme plaqua une main sur sa bouche, étouffant elle-même son horreur. Sur la piste de danse, où elle s'était tenue une chanson plus tôt, gisait le corps inerte d'Elizabeth Forbes. L'hémoglobine qui s'écoulait sur le marbre lui arracha un haut le cœur, suivit d'un léger vertige qui lui coûta sa coupe de champagne. Le verre s'éclata dans sa paume, avant de s'éparpiller au sol dans une multitude d'éclats. Elle recula autant qu'elle le put, martelant les restes de verre avec ses talons. Le certain meurtrier de la mère de la Caroline s'avança enfin, se lançant dans un speech qu'elle n'écouta qu'à moitié -son ouïe étant trop occupée par les pulsations provenant de sa poitrine. L'assassin détourna son regard un instant du jeune homme aux pieds duquel jonchait le corps, et elle put enfin localiser les Carter et Max. Encore sous le choc, elle ne se rendit pas compte, dans un premier temps, de la sortie du tueur. Elle voulu rejoindre Lukas, ou se retourner pour vérifier si Julian allait bien, mais elle resta tétanisée sur place, inconsciente des éclats de verre qu'elle enfonçait malgré elle davantage dans ses poings serrés.

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Alex passait une bonne soirée aux côtés de son homme. Il l'avait invité à danser et le trouvait vraiment très élégant. Avant qu'il ne conduise son copain à la villa Lockwood, il avait été heureux de le voir sourire, voire même rire. Tout ceci lui avait manqué depuis qu'il lui avait avoué qu'il existait des créatures surnaturelles. Le chasseur avait été très sensible aux charmes de Carlisle mais aussi aux différents compliments qu'il lui faisait, lesquels étaient rendu automatiquement par son homme. En attendant, ils avaient bien profité de la soirée, bien qu'elle était encore en cours. Cela dit, tout se bouscula soudainement lorsqu'un corps fut jeté sur la piste de danse. Des cris se firent entendre et la main d'Alex se resserra presque directement sur le bras d'Adam. Il reconnut ensuite Kol Mikaelson, un vampire originel très connu dans cette ville, au même titre que ses frères et leur sœur. Autant dire que s'opposer à l'un d'entre eux revenait à s'offrir une mort plus que certaine. C'était donc Elizabeth Forbes, non pas une victime des plus simples comme l'aurait pu être un de ces humains ici présents, mais au contraire, il avait prit une femme d'expérience concernant le terrain et le surnaturel. Une membre phare du conseil des fondateurs en plus de cela. Kol l'avait vraiment jouée fine pour regagner son prestige et faire un retour fracassant. Visiblement, personne n'osait faire quelque chose, et Alex encore moins, aussi courageux qu'il puisse d'être.. Il serrait fermement le bras de son copain, comme s'il allait tenter quoique ce soit, alors que c'était totalement ridicule, il savait pertinemment qu'il était tétanisé. Il était juste à côté de lui, quoiqu'un peu au devant. Sa mâchoire se serra lorsque le corps glissa aux pieds d'Adam. Comme si ce n'était pas assez... Il l'avait finalement prit dans ses bras, le serrant si fort qu'il crut lui briser les côtes. L'atmosphère était palpable, personne ne bougeait, c'était juste horrible de se retrouver là à ce moment, avec un corps juste devant soi. Lorsque l'originel passe devant eux en les provoquant, il n'osa rien dire, restant faible et peureux. C'était soit cela ou la mort. Kol finit par sortir de la villa et le silence se termina. Des sirènes se firent entendre au loin et Alex se baissa pour tenter de faire quelque chose, la réanimer par exemple. Il avait été accompagné par Aloysia, une collègue mais aussi une amie. Elle lui avait fait un signe de tête pour lui faire comprendre que tout était terminé.. Les pompiers allaient faire leur entrée et Alex avait du sang plein les mains. Le meurtrier, ce n'était pas lui.. Il croisa le regard d'Adam et ne comprenait plus rien, tout ceci était totalement démesuré.. “ Adam.. Je.. ” Il ne comprenait pas pourquoi il ressentait le besoin de savoir que ce n'était pas lui. C'était absolument stupide, Kol était l'auteur de ce crime. Il regarda le corps du shérif. Cette peur, c'était la première fois qu'il la ressentait, dans le sens où il venait tout juste de comprendre qu'il était trop tard. Cela dit, elle était très certainement morte depuis plusieurs minutes, depuis cette chute, voire même avant. Alors qu'il s'était redressé de toute sa hauteur, il vit Adam perdre ses couleurs et se précipita sur lui pour l'empêcher de tomber à même le sol. “ P*tain ! Adam ! ” Il plaça presque aussitôt deux doigts au niveau de sa carotide et constata avec réjouissance qu'il n'était pas mort. Comment avait-il pu penser cela ? Il avait simplement perdu connaissance.. Tout s'embrouillait dans son esprit mais ce n'était pas le moment de faire n'importe quoi. Il prit sur lui et retira la veste de costume que portait son compagnon pour lui dégager les voies respiratoires et s'accroupit à ses côtés pour finalement le prendre dans ses bras, en position allongée. Il prenait soin de maintenir sa tête droite à l'aide de son bras. “ Poussez-vous ! Dégagez ! ” ordonna t-il pour pouvoir se frayer un passage dans un coin plus silencieux. Il allongeait alors Adam et faisait en sorte de le réanimer en douceur.

Invité

Bal des fondateurs

Combien de temps je suis resté inconscient ? Je ne sais pas, quelques secondes, plusieurs minutes, une heure . Aucune idée. Je ne sais pas exactement ce qui a pu provoquer ce malaise … Un coup de chaud, enfin de froid dans ces circonstances. Tous ces cris, ces pleurs, ces personnes tétanisées, les paroles de Kol qui résonnaient dans mon esprit. Je n’ai pas perçu grand-chose avant de perdre connaissance … Alex venait de s’accroupir près du corps, puis je l’ai vu se jeter dans ma direction et plus rien. Enfin si … Quelques murmures me sont parvenus, la voix d’Alex bien sûr, il était la seule chose que je reconnaissais dans ce bruit de fond incessant. J’aurais tellement préféré dormir indéfiniment, ça aurait été tellement plus simple … Quoique, je me repassais la scène en boucle et en boucle : la chute, le sang sur le sol, l’escalier, un bruit de verre briser, l’étreinte d’Alex, Kol qui sortait et de nouveau ce noir. Un noir d’encre, comme si j’avais les yeux ouverts mais que je ne voyais qu’une nuit noire sans étoiles … Je ne sais pas combien de temps est passé, j’ai senti un frottement au niveau de mon épaule et puis plus rien, juste le froid et les cauchemars.

Alex. C’est la première chose que j’ai vue en rouvrant les yeux, Alex qui me fixait, comme si j’allais me casser, comme une petite chose fragile qui à manquer de disparaître sous ses yeux. Je pouvais lire sur ses traits qu’il avait eu peur, comme tout le monde, mais entre mon malaise, la mort d’Elizabeth et la cohue engendrée, Alex avait un air plus sévère que d’habitude. Je me relevais d’un bond et me jetais au coup d’Alex avant de fondre en larmes … Je respirais à une allure saccadée et très difficilement, j’ai resserré mon étreinte comme jamais. Il était là. Il ne m’avait pas quitté. Je pleurais et tentais d’articuler quelques mots, mais sans succès. Madame Forbes était morte parce que le conseil avait tenu à rester silencieux que les dangers que couraient la population, elle était morte pour montrer à quel point une vie humaine n’était rien pour ces créatures, elle était morte à titre d’exemple et pour briser une résistance sans doute menée par le maire … Je voulais partir. Je voulais sortir de cet endroit. Je continuais à pleurer, je n’arrivais pas à formuler ma demande à Alex, les mots s’emmêlaient … Que devait-on faire ? Rester jusqu’à l’arrivée des secours ? De la police ? Mais une minute, c’était elle la police … Devait-on rester pour aider ? Partir pour mieux nous sauver ? Je ne savais plus, j’étais perdu. Alex me releva tout en me gardant serré contre lui, je pleurais toujours. « Ramène-moi à la maison Alex. » Je hoquetais et reniflais, avant de me frotter les yeux. « Ramène-moi … »

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Le Bal des Fondateurs

Toujours collée à Max, June aborde un sourire ravissant, rougissant légèrement aux compliments qu'on peut lui faire. Elle jauge d'un regard bienveillant son aîné et Chloé avant que cette dernière ne s’éclipse, s'excusant au passage qu'elle devait saluer une connaissance. June le regarda partir avant de porter son attention à Lukas, qui prononça un nouveau compliment au jeune couple avant de s'inquiéter au sujet de l'homme que sa chère et tendre vient de rejoindre. La jeune chasseuse hausse les épaules avant de taquiner son grand frère.

-S'il s'agit de son amant, je doute qu'elle te trompe en public encore moins sous tes yeux. C'est une fille intelligente, elle sait se montrer discrète.

Explosant alors de rire, elle adressa un clin d’œil à Lukas avant de reprendre plus sérieusement.

-Je ne le connais pas, mais je pense pas que s'il avait de mauvaises intentions envers Chloé, ce n'est pas au bal des fondateurs qu'il agirait. Ne soit pas si jaloux et sur tes gardes. Il est peut-être un simple ami. Je suis désolée Lukas, mais tuer un humain juste parce qu'il parle à ta copine ce n'est pas, encore, légal.

June conserve ce rictus amusé sur le visage, certaines que si une telle loi existait à Mystic Falls, Maxwell se serait fait une joie d'exterminer tout homme ne portant pas le même nom de famille de la jeune fille ou alors n'ayant pas le moindre lien de parenté avec elle. Puis soudain tout se passe vite, très vite, trop vite aux yeux de la jeune femme. Alors qu'elle gardait avec joie ce sourire, ce fut le cri d'une foule terrorisée qui lui ôta en une fraction de seconde, puis cette voix, qu'elle n'avait eu l'occasion d'entendre depuis deux ans. Elle sent son cœur se soulever et, pour une raison qu'elle ignore elle vient à se retourner, sans doute pour être sûre de ce qu'elle avait entendue et qu'il ne s'agissait pas d'un mauvais rêve. En apercevant Kol Mikaelson, l'originel responsable de sa jambe cassée toute forme de joie, ou même de sentiment positif quitta June. Se figeant littéralement sur place au sourire qu'il lui a adressé, elle parvient seulement, et non pas sans difficulté à attraper la main de Max, comme pour s'assurer qu'il était encore là. Puis, le vampire partit presque aussi vite qu'il était venu, laissant alors derrière lui une foule de cri, de personnes paniquées. Ne répondant plus de rien, la jeune femme n'entendait que des bruits sourds autour d'elle, tout semblait s'activer deux fois trop lentement, elle n'avait même pas encore pris conscience de la flaque de sang qui régnait sur le piste de danse. Soudain, c'est cette vieille douleur qui vient à la ramener à la réalité, manquant alors de tomber, vacillant sous le poids de cette vague d'émotion qui revenait en masse. Elle s'en voulu alors de rien n'avoir pu fait, autre que de rester sur place, dans cet état de semi conscience, elle s'en voulait d'être restée paniquer, d'avoir perdu son précieux contrôle, et tout simplement d'avoir peur, de s'être sentie faible. Encore tremblante, elle tenta de dire quelque chose mais les mots s'entrechoquaient, perdaient tout sens dans cette phrase qui n'en avait pas, enfin difficilement elle réussit à dire à demi mot.

-J'arrivais pas à bouger...

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.

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Bal des Fondateurs.

Everyone

Nous portions un toast à nos retrouvailles comme je l'avais souhaité et Chloé ne semblait se douter de rien. Heureusement parce qu'avec toutes les boulettes que j'ai faites depuis la première fois... Nous bûmes tranquillement de manière assez synchronisé notre verre de champagne quand elle me demanda :

-Excuse moi pour la question hors-sujet, mais je ne t'ai jamais demandé ton âge.

-J'ai 27 ans.

Alors que je lui répondais, je vis un homme s'approcher de la balustrade. Il était en tenue décontracté et faisait un peu tâche dans ce décor festif. Alors que j'allais détourner mon attention de lui pour parler, je le vis balancer un corps. Il s'écrasa en un bruit sourd. La femme, d'un âge mûre finissait de se vider de son sang sur le sol. J'étais sous le choc mais tentais de dissimuler les sentiments qui se bousculaient en moi. Haine, vengeance, protection de Chloé... Tout revenait d'un coup après des mois d'absence. Pleins de sentiments que j'avais oublié étaient de retour. C'est à ce moment là que Chloé décida de se retourner. Elle vit le corps jonché le sol. Son verre se brisa dans sa main et tomba. Elle tremblait de tous ces membres. Sa paume était ensanglanté. C'était une coupure superficielle mais assez impressionnante. Alors que le trouble fête donnait des explications sur la mort et la souffrance de la femme que je ne connaissais pas : Elizabeth Forbes à ses dires, Chloé vacilla. Je me mis derrière elle de telle sorte à ce qu'elle ne tombe pas. L'assassin quitta avec rapidité l'assemblée : certainement un vampire. Clay ne m'avait donc pas mentit. J'allais devoir être plus que sur mes gardes pour veiller sur ma cadette.

Je dénouai ma cravate pour m'en servir comme bandage d'un soir. M'emparant avec toute la tendresse imaginable de la main la plus mutilée de ma soeur, je m'appliquai a nouer ma cravate pour stopper la petite hémorragie. Fort heureusement elle n'opposa aucune résistance : sûrement trop abasourdie.

Ses yeux s'embuèrent légèrement. Peut-être connaissait-elle Elizabeth Forbes ? Les cris avaient envahis la salle ainsi que la torpeur depuis l'arrivée mystérieuse du meurtrier. Déjà certaines personnes quittaient la demeure. Je tentais de l'apaiser avec des paroles douces mais elle ne réagissait pas. Une larme coula lentement sur sa joue. Je la stoppai à l'aide de mon pouce avant qu'elle ne quitte son visage. Oubliant mes mensonges, oubliant mon secret, oubliant le grand fou que j'étais devenu je pris Chloé dans mes bras et déposai un léger baiser sur le haut de son crâne. Je lui dis dans un souffle :

- Tu n'as rien à craindre. Je suis là. Je te jure que je ne t'abandonnerai plus.

A mon tour mes yeux s'embuèrent légèrement.

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Bal des fondateurs

Je regarde Velcan avec sourire amusé dessiné sur mes lèvres, alors qu’il m’appellait papy, comme il avait pris l’habitude de le faire d’ailleurs. « Oui je sais, malheureusement. » Je souris amusé, alors que notre regard se reporte sur ce vampire que j’ai crée. Je lui explique le problème, en précisant bien qu’il m’avait jeté son verre de champagne au visage, et je rigole légèrement à la réponse de mon descendant. Il n’avait alors pas sentit la verveine dans sa coupe de champagne, contrairement à moi. J’avais approché ma coupe de mes lèvres pour ensuite sentir la présence de verveine et je l’ai de suite reposé sur un meuble. « Oui mais il aurait mieux fait, plutôt que de me l’envoyer au visage. » Oui en effet, ça aurait été mieux, au moins je n’aurais pas eu mal, mais lui oui. Heureusement que depuis quelques années, j’essayer d’avaler une goutte de verveine mélangé à l’eau, histoire de m’habituer au goût et pouvoir être moins affaibli en cas d’injection, de la part de quelques chasseurs de vampires, qui ne pensent pas que je puisse faire ça. Mais au moins, ça me permet de reprendre conscience plus rapidement et pouvoir les tuer ou bien partir rapidement. « Tu vois je ne suis pas le seul à te le dire. » Je souris amusé, pour ensuite le voir faire demi tour, dans le but de nous quitter. Tant pis, je m’amusais bien avec ce vampire. Mais je ne vis même pas Velcan partir en même temps, une seringue à la main, sûrement dans le but de l’injecter à Craig. C’est sûrement du venin de loup garou qu’il a récupéré auprès de l’hybride de tout à l’heure. Je n’ai pas eu le temps de le retenir, mais le vampire vit le coup arriver et projeta mon descendant contre un mur, pour ensuite partir. Je m’approche de lui, en cas de réplique de Craig. Je ne laisserais personne toucher à Velcan. Non il fait partit de la famille Smith, alors hors de question que quelqu’un s’amuse à le tuer, ou à le torturer ou lui faire du mal. Mais je fus interrompu par des cris et une voix, que je connaissais. Il s’agissait de l’originel Kol. En plus de six cents ans d’existence, je l’avais déjà croisé lorsqu’il n’était pas dans son cercueil, une dague en plein cœur. Je l’observe vers son discours, alors que si ça ne tiendrait qu’à moi, je l’aurais pourchassé. Mais c’était un originel, et je n’avais aucune chance contre lui, malgré mon âge. L’odeur du sang me monte rapidement au nez, et je dois prendre sur moi, parce qu’il y a vraiment une grosse plaque de sang. Je tourne ma tête vers Velcan, qui s’était presque collé à moi. « Ca va ? Un conseil, n’essaye jamais d’énerver un originel, surtout Kol. » Dis-je alors que je tourne mon regard vers le vampire que j’ai crée. J’ignore s’il arrive à se contrôler avec le sang, et je préfère éviter un drame en voyant un vampire devenir complètement sanguinaire et s’attaquer au premier humain qu’il croise. Je me mets face à Craig, passant ma main sur son épaule. « Ca va tu maitrises ? » Demandais-je quand même, mais mon regard se reporte très rapidement vers Velcan. Je ne m’étais pas inquiété pour lui, mais bon ça ne fait pas longtemps qu’il est vampire, j’ignore s’il sait se maitriser. J’ai deux jeunes vampires qui pourraient s’attaquer à des innocents, mais mon descendant est le plus important. « Velcan, reste calme. » Je passe ma main sur son bras, histoire de le retenir.

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Le bal des fondateurs.

S'ils aimaient être vampires, c'était leur problème. De mon côté, je n'acceptai pas ma condition et ne l'accepterait sans doutes jamais. J'avais bien trop perdu en devenant un mort-vivant, entre autre, les deux choses les plus importantes de ma vie : Ma famille et mes pouvoirs de sorcier. Drake s'était mis devant Velcan bien que je ne comptais pas riposter, loin de là. Enfin, je riposterai s'il venait à m'attaquer à nouveau, je n'avais pas envie d'être empoisonné par le venin qu'il tenait en main. Je ne voulais pas mourir de cette façon là. Mon regard se détourna des deux vampires lorsque j'entendis des cris fuser dans la salle de bal, qu'est-ce qui se passait encore ? La tranquillité n'était décidément pas de mise dans cette ville. J'avais vécu quelques temps à Los Angeles et même là-bas, la ville semblait plus calme qu'ici. Il faut bien admettre qu'avec toutes les créatures surnaturelles se trouvant à Mystic Falls, il y a de quoi faire !

Le corps du shérif de la ville était étendu au sol, une grande quantité de sang était répandue autour d'elle et tous les regards se braquèrent sur le petit balcon pour écouter ce que ce taré était entrain de dire. Je compris grâce à ce que Drake disait à l'autre vampire qu'il s'agissait là d'un originel, vampire dont je ne m'approcherai jamais. Mon regard se focalisa sur la marre de sang dès que l'originel fut parti et je fermai les yeux. J'avais appris à me contrôler, après tout, je travaillai dans un hôpital. Je ne craquerai pas, j'en étais certain mais j'avais tout de même besoin de concentration pour ne pas succomber. La main de mon créateur vint se poser sur mon épaule tandis que je me crispai à son contact, par peur qu'il se décide à m'arracher la tête, après tout, au point où en était ce bal, un cadavre de plus ou de moins ne ferait pas grande différence … Sa question m'étonna et j'écarquillai les yeux, affichant une mine interrogative. « Ça va oui, tu te préoccupes de mon bien-être finalement ? » Lui dis-je, souriant. Malgré le fait que je le détestais pour ce qu'il m'avait fais, j'étais tout de même heureux qu'il s'inquiète pour moi, même si je ne sais pas si c'est vraiment pour moi qu'il s'inquiétait et pas plutôt pour les gens présent dans la salle. Velcan était loin de maîtriser par contre à en juger par sa tête, il allait craquer, c'était sûr. Je m'approchai alors de lui, posant ma main sur son dos. « Ca va aller, ne t'en fais pas, respire bien à fond. » Je ne sais même pas pourquoi je l'aidai, il avait cherché à me tuer quelques secondes plus tôt.

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Bal des fondateurs

Je souris alors que Lukas vient à complimenter notre couple, alors que je l’avais fait pour le sien avec Chloé. Je trouve vraiment qu’ils vont bien ensemble et depuis le temps que j’attendais qu’ils se mettent ensemble. Je le remercie d’un signe de tête, alors que Chloé vienne à nous quitter. Je la suis du regard, en fronçant les sourcils, pour la voir s’arrêter auprès d’un homme que je ne connaissais pas, et apparemment June et Lukas, non plus, ne doivent pas le connaître. D’ailleurs je souris amusé en entendant la question du frère Carter. Monsieur est jaloux apparemment. Je laisse June répondre et sa réponse me fit sourire. « Je confirme, t’as pas à t’inquièter. » Je lui fais une légère tape dans l’épaule de Lukas. Oui heureusement que tuer quelqu’un qui s’approche et qui parle à sa copine/copain n’est pas légal, sinon j’aurais déjà causé beaucoup de meurtre, ne supportant pas de voir des hommes entourés June. Mais bon j’essaye de prendre sur moi avec ma condition de loup. Quelque chose vient à attirer mon attention. Des cris, une odeur de sang et surtout une voix, que je connais trop bien. Je tourne ma tête, pour savoir si je ne rêve pas. Et je constate que non. Je vois Kol et surtout le corps du sherif Forbes. Je la connaissais, étant née ici. Je connais aussi sa fille qui est la meilleure amie d’Elena, avec qui je suis super proche. J’étais prêt à avancer pour intervenir. Etant humain, je suis assez fonceur, mais depuis que je suis loup garou, dans ce genre de situation j’ai tendance à intervenir sans réfléchir. Mais c’est à ce moment là, je sens la main de June dans la mienne, ce qui me retient. J’entendais les gens crier et paniquer. Je me tourne instinctivement vers June. « June, ça va ? » Demandais-je mais il s’agissait d’une question sans réponse. June est ailleurs, d’ailleurs elle failli tomber et je la retiens. Il faut qu’elle redescende sur terre. La plaque de sang s’agrandissait rapidement. C’est alors que June revient parmi nous pour nous dire qu’elle n’arrivait plus à bouger. « Dommage que la morsure ne peut pas tuer Kol. » J’étais assez énervé qu’il ait tué quelqu’un de très appréciable comme Madame Forbes. Si seulement Kol pouvait mourir d’une morsure de loup garou et surtout si j’arrivais à me contrôler une fois sous ma forme de loup, je pourrais facilement m’en occuper, mais non. « Ne vous attaquer pas à Kol. » Je ne veux en aucun cas retrouver June avec, une nouvelle fois, la jambe cassé, voir pire et voir Lukas blessé. Par la suite, gardant ma main dans celle de June, je cherche du regard Elena, pour voir sa réaction.

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Drake me conseilla de ne jamais énerver un originel, c'est bien une chose que je ne ferais jamais. Surtout quand on sait que même le venin de loup-garou que j'ai sur moi ne suffirait pas à le tuer, il n'existait qu'un seul moyen pour réussir à en tuer un. J'avais déjà croisé Rebekah et sans même l'avoir énervée, je m'étais retrouvé avec un truc enfoncé dans l'estomac. « Ca va, t'en fais pas pour moi. » Du moins, c'est ce que je pensais, en réalité, ça n'allait pas du tout, il y avait beaucoup trop de sang pour moi. Mon regard était fixé sur le cadavre, mon corps était figé et tout ce qu'il y avait autour de moi semblait avoir disparu, il ne restait plus que moi et cette marre de sang. Je n'arrivais pas à détacher mon regard du liquide et je mourrai d'envie de me précipiter dessus, quitte à boire directement sur le sol, je m'en fichais. Drake me demanda de rester calme, mais c'était impossible, la tentation était bien trop grande. J'aurais peut-être réussi à me contrôler si je m'étais nourri il y a peu, seulement voilà, c'était loin d'être le cas et je mourrai littéralement de faim. La main de l'autre vampire se posa sur mon dos, me demandant de respirer bien à fond. J'eus envie de l'envoyer promener mais je n'en avais même plus la force. J'essayais de respirer mais plus je prenais de l'air, plus l'odeur du sang se faisait forte. Mes yeux se gorgèrent de sang tandis que mes crocs se mirent à sortir et j'ouvris légèrement la bouche, je pouvais presque sentir le goût du sang dans ma bouche. Il fallait que je sorte tout de suite avant de faire une bêtise. Drake me tenait mais j'avais toujours la seringue en main. J'étais tellement dans un état second que je n'aurais pas hésité à la lui planter même si j'aurais regretté mon geste tout de suite après. Il fallait que je m'éloigne le plus possible du corps du shérif. Non en fait, j'avais une bien meilleure idée. Je me retournais rapidement vers la progéniture de Drake et plantais mes crocs dans sa jugulaire, commençant à aspirer son sang. C'était loin d'être aussi bon que celui d'un humain mais je m'en contenterais. Tandis que ce dernier tombait au sol, presque vidé de son sang je lâchai un sourire. « Finalement, tu m'auras quand même été d'un grand secours. » Je me sentais bien mieux et personne n'avait dû nous voir, trop occupé à regarder en direction du cadavre.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Bal des fondateurs

Alors qu'elle se sentait partir, une main plaquée dans son dos vint la stabiliser. Elle ne se retourna pas, les yeux rivés sur le cadavre se vidant inlassablement de toute présence de sang. Future chasseuse ? Elle ne visualisait pas trop la chose avec un traumatisme aussi accru de l'hémoglobine. Renvoyée des mois, voir des années en arrière aux jours où elle même avait faillit y passer, la jeune femme ignora l'assistance pourtant essentielle qu'apportait Julian. Une pression vint lui enserrer la paume, elle grimaça de douleur. Tout ce à quoi elle pouvait penser était l'odeur cuivrée détestable, et les éclats qu'elle sentait bouger dans sa chair dès qu'elle tentait de tendre un muscle. Un sanglot remonta le long de sa gorge, et elle aurait voulu se gifler pour s'empêcher de pleurer. Ravalant au maximum ses larmes, Chloé fixa le sang d'un regard vide. Elle se rendit compte à quel point elle manquait de volonté lorsque Julian essuya sans un mot sa joue avant de la prendre dans ses bras.

La encore, elle ne broncha pas ; laissant ses bras ballants le long de son corps -faute d'avoir la force de faire plus. Julian lui murmura de quoi la réconforter, mais la jeune femme avait décidé de décrocher momentanément son esprit du reste de sa personne. C'était là la seule solution qu'elle envisageait pour se reprendre ; donner un break à son subconscient pour qu'il arrête d'essayer de la noyer sous une quantité monstre de souvenirs douloureux. Sombrant à plusieurs reprises dans plusieurs crises de larmes, Chloé finit par se détacher de l'étreinte de Julian. Ses doigts passèrent sur ses cernes noircies par le mascara, effaçant les traces de maquillage qu'elle avait du étaler sur son visage -et sans aucun doute sur la chemise de Julian. Elle releva ses yeux vers lui, lui adressant un sourire se voulant rassurant.

-Il faut que je retrouve Lukas, excuse moi, je peux pas ...

Elle s'entrechoqua sur ses propres mots, en oubliant presque ce qu'elle voulait dire à force de retenter une meilleure diction.

-Merci pour le bandage ; je te rends la cravate dès que ... dès que je te revois, je suppose.

Sans rien ajouter, elle tituba dans la direction opposée, assourdie par les sirènes des ambulances.

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bal des fondateurs

Niels attira finalement l’attention de Mélinda qui s’approcha, profitant du brouhaha général pour discuter en toute discrétion. Attentif, il hocha la tête et prit une gorgée après avoir trinqué avec la sorcière. « Les accords sont encore d’actualité, c’est toujours un plaisir de travailler avec vous bien entendu ! Je vais rejoindre Grayson et n’y manquerait pas. » Le sourire aux lèvres, le chasseur la regarda s’éloigner et se tenir à proximité du petit groupe de jeunes un peu louches. Il y avait notamment une jeune que Niels hébergeait temporairement et qu’il essayait d’avoir à l’œil au maximum, mais les fréquentations de cette dernière n’étaient franchement pas des plus recommandables. Il finit sa coupe de champagne après s’être convaincu que les problèmes des jeunes n’étaient pas les siens. Et puis il n’était pas en service ce soir, il était censé se détendre et apprécier l’évènement au maximum.

Le chasseur croisa le regard de Mélinda et comprit le signal. Il parcourut la salle du regard pour repérer Grayson. Il y avait du monde dans la salle mais il aperçut rapidement le vampire qui était toujours en compagnie de sa femme. Niels attrapa un petit four avant de rejoindre le couple. Il ne l’avouerait sans doute jamais mais ces deux-là étaient plutôt agréables à vivre.. pour des vampires en tout cas. S’il mettait un point d’honneur à éliminer les créatures sanguinaires, sa relation « professionnelle » avec le vieux mort-vivant avait été productive et bénéfique pour les deux collègues. Ils écopaient chacun d’un tueur expérimenté pour les chasses et d’un ennemi de moins. « Roxanne, Grayson, c'est toujours une joie de vous croiser ! » Puis il s’adressa plus particulièrement au vampire. « Il me semble qu’une de nos connaissances communes est présente ce soir, il serait peut-être judicieux de la rejoindre.. » Il ne dévoila pas le nom de Mélinda mais comptait sur l’odorat surdéveloppé de son interlocuteur pour comprendre de qui il parlait. Le chasseur s’apprêtait à le suivre pour rejoindre la sorcière lorsqu’un corps tomba sur la piste.

Niels porta aussitôt la main à sa ceinture avant de réaliser qu’il n’avait pas son arme. Il retint un juron et s’approcha en quelques enjambées du corps qu’il reconnut rapidement. Elizabeth Forbes, sa patronne. Sa mâchoire s’ouvrit sans qu’aucun son n’en sorte. Il côtoyait la shérif depuis des années et même si leur métier n’était pas sans risque, décéder lors d’un bal n’était pas la fin attendue, loin de là. Inutile de tester son pouls, la pauvre femme était déjà en train de se vider de son sang et était probablement déjà morte avant de toucher le sol froid. Le chasseur déglutit et leva la tête vers le balcon. Un Originel, Kol, affichait sans aucune retenue sa satisfaction et n’essaya même pas de cacher sa culpabilité. Le sang du Pritchard bouillonnait mais il était conscient qu’il ne faisait pas le poids face au Mikaelson, alors il se contenta de serrer les dents lorsque le vampire prononça son nom. Ce dernier quitta le manoir avec une nonchalance détestable ; Niels se détourna du corps, la bouche sèche et le cœur lourd. S’il n’était pas vraiment particulièrement proche d’Elizabeth qui gisait sans vie au sol, il avait tout de même beaucoup travaillé avec elle et elle était loin de mériter ça. Sonné, il resta incapable de bouger quelques secondes, ayant beaucoup de mal à réaliser ce qu’il venait de se passer. Il ne connaissait que trop bien le son des ambulances et il dut se secouer mentalement pour retrouver ses esprits, tentant de conserver son professionnalisme. Il laissa les infirmiers prendre soin du corps et revint aux côtés de Mélinda, attrapant au passage une coupe de champagne qu'il but rapidement en attendant que Grayson les rejoigne. "Ce.. C'était.. inattendu. Et très bizarre, même pour un Originel." Quel que soit le message qu'il voulait faire passer, c'était réussi. La grande partie des convives paniquaient complètement.

Fiche (c) Espe

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Bal des Fondateurs.

Everyone

Je ne l'avais pas pris dans mes bras depuis une éternité. Je me souviens du dernier jour avant que je ne quitte la maison. Je l'avais enlacer rapidement avant de lui déposer une bise sur la joue et de lui ébouriffer les cheveux. C'est la dernière image que j'ai de l'amour fraternel que nous avions partagé. Malgré nos lettres, à présent il était inexistant. J'en était conscient. Je n'étais plus qu'un illustre inconnu à ses yeux. Je n'étais que Julian, le client légèrement fou qu'elle avait rencontré au Mystic Grill. Peut-être même avait-elle rayé de sa vie son grand frère indigne qui avait cesser de lui donner des nouvelles du jour au lendemain sans explications... Voilà la raison pour laquelle mes yeux commençaient a me piquer : je commençais à me rendre compte que mon stratagème pour retrouver Chloé échouait. Ceci était exacerbé par la mort de cette femme. Cette mort atroce dû à la soif incontrôlée d'un être surnaturel.

A présent je me sentais fragile. Plus fragile comme avant mon arrivée, plus instable, plus fou, mais incroyablement triste. C'était un des désagrément que bien des lunatiques doivent connaître : parfois la déprime s'installe en vous pour un moment indéterminé.

Je tentai de profiter de ce moment d'affection malgré les conditions. Chloé tremblait toujours et avait l'aire d'une poupée immobile. C'est vrai que se faire enlacer par un "inconnu" n'est pas commun mais je savais que ce n'était pas la vrai raison. Qu'elle ne me rendait pas mon étreinte car elle était choquée. Pas parce qu'elle me jugeait. Elle pleurait toujours, blottit dans le creux de mon épaule tandis que je lui caressait les cheveux sans grand résultat. Elle manifesta l'envie que je la lâche. Je ne bronchai pas et desserrai mon étreinte. Ma soeur se frotta les yeux pour sécher ses larmes et par la même occasion étala son mascara qui avait coulé. Chloé me regarda avec un sourire faussement rassurant et me dit :

-Il faut que je retrouve Lukas, excuse moi, je peux pas ...

Elle avait du mal à parler, cherchait ses mots avec difficulté : toujours aussi choqué... Je la regardai toujours avec bienveillance quand elle reprit avec un peu de mal :

-Merci pour le bandage ; je te rends la cravate dès que ... dès que je te revois, je suppose.

J'acquiesçai sans un mot la regardant partir en direction du grand brun, Lukas je présume. Mon visage s'assombrit. Chloé n'aurait aucun souvenir de notre entrevue. Le vampire aurait ruiné la soirée de toute la ville et affecté ma cadette psychologiquement. J'avais très peur qu'elle ne s'en remette pas. Je me retournai dans la direction opposé quand mes jambes se mirent à courir vers elle sans que je les contrôle.

-Chloé !..., hurlai-je a travers la salle

Une fois à sa hauteur : je la regardai dans les yeux, pris sa tête entre mes mains, calée dans mes paumes et lui dit avec le moins de tremblement possible dans la voix :

-Promet moi une chose s'il te plaît... je te fais confiance mais lui... ce Lukas, je ne le connais pas... fais attention. Je ne veux pas qu'il te fasse du mal. Ni n'importe qui d'autre. Promet moi de toujours être sur tes gardes avec tout le monde... même avec moi.

A ces mots je la regardai encore une fois et me dirigeai vers la grande porte pour lui montrer combien j'avais foi en elle et sa confiance en le grand brun. Si je ne veillais pas sur Chloé, lui le devait... coûte que coûte, par tous les moyens. S'il s’avérait qu'il la faisait souffrir et qu'il ne prenait pas soin de ma soeur, Lukas aurait à faire à moi...

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Merde... Elijah ! Mon regard se porte aussitôt sur Wayne, quelques mètres devant moi. Qu'est-ce qu'on fait ? On arrête tout ? On continue ? Je n'ai pas envie de mourir moi ! Pas ce soir du moins... Je lève les yeux au ciel lorsque l'enfant se met à gigoter de nouveau. Je n'ai pas envie de lui faire du mal, surtout pas mais, si elle n'arrête pas de bouger, je vais devoir faire quelque chose pour la calmer. Elle me foudroie du regard lorsque je serre l'étreinte sur son bras, me tire la langue et, au final, je tire sur son bras comme Klaus l'a fait. Evidemment, je le fais beaucoup moins fort, ce qui permet à son petit membre de rester intact. Elle se calme aussitôt.

Ce silence... Personne ne parle et le silence devient carrément pesant. Même la petite fille essaye de faire le moins de bruit possible par peur de voir sa vie s’écourter à son si jeune âge. Lorsque je me décide à bouger, j'en suis moi-même étonnée. J'avance vers Wayne, le dépasse et m'arrête à un mètre de l'Originel. Son regard me glace le sang, j'arrête de respirer un instant " J'aimerais vraiment vous la donner, vraiment. Seulement vous savez que je ne peux pas. " Bien sur qu'il le sait mais, il n'en a rien à foutre. Je suis une hybride, une "enfant" de son frère et, rien que pour ça, il aimerait bien m'arracher la tête d'un coup de main. " J'ai des ordres à suivre Mr Mikaelson et... " Je baisse les yeux vers l'enfant avant de les lever vers lui. " ...si je ne les suis pas, c'est ma famille qui en payera le prix. Ma vraie famille. " Je prends la peine de préciser, au cas où il n'aurait pas compris. Il connait son frère mieux que quiconque, il sait donc de quoi je parle. Je ne veut faire aucun mal à cette petite mais, si je devais le faire pour sauver les miens, je le ferais sans hésiter. Je vais pour re-ouvrir ma bouche lorsqu'un cris strident me coupe la parole. Je fixe alors la porte comme si le cri venait de la transpercer de part en part. Mon dieu... qu'est-ce qui passe ? Je me retourne vers Wayne, le questionne du regard mais, le pauvre, il n'en sait pas plus que moi.

Naturellement, je pense aussitôt à Edgar. Klaus a été clair lorsqu'ils se sont croisés. Ce n'était peut-être pas clair pour tout le monde mais, dans ses yeux, j'ai clairement lu du défi. Et s'il était passé à l'attaque ? Mon sang se congèle dans mes veines et je suis prise d'un coup de panique. Mon portable ! J'ai oublié mon portable ! Il est resté dans la voiture et je ne peux même pas le joindre ! Je repose mes yeux sur l'Originel qui me fait face et prends la décision la plus sensée de ma vie : je lui remet l'enfant, tout simplement. D'un signe de la tête, je lui fais comprendre qu'il n'a pas à me remercier ni à me juger. De toutes façons, il ne ferait certainement ni l'un ni l'autre donc, en soit, je me sens presque ridicule devant lui. Me tournant ensuite vers Wayne, je murmure un " désolé " et disparaît aussi vite que mes capacités d'hybride me le permettent par la fenêtre. Je sais qu'il comprendra mon geste ou, du moins, je l'espère.

Les cris et les sirènes au loin me percent les tympans. Je ne comprends rien. Tout était si festif, si léger. Les dansent rythmaient la soirée donc, qu'a-t-il bien pu se passer ? Je fais le tour de la maison par l'extérieur (la fenêtre de la chambre donnant sur l'arrière jardin) et remonte les marches qui mènent à l'entrée du manoir. Une demi-douzaine de personnes sont dehors, certaines pleurent, d'autres crient d'un air hystérique. Je confirme, je ne comprends rien. J'essaye de me concentrer sur ce qui se dit mais, c'est en rentrant dans la pièce où étaient menées les dansent que je comprends... Un groupe de pompiers me bouscule pour aller venir en aide à Mme Forbes mais, apparemment, elle est déjà morte. Quelqu'un derrière moi vient de leur hurler ça donc, je suppose que quelqu'un s'est occuper de vérifie avant leur arrivée. Prise de vertige, je remarque la marre de sang. Je me fige sur place, tentée comme jamais je ne l'ai été par le sang. Tout ce sang... mon dieu. Je me retourne et ferme les yeux. Je souffle, un coup, deux coups, trois coups... rien y fait. Je sens mon visage prêt à se transformer donc, je me mets à courir en direction du dehors. Je croise Ed' en chemin et lui supplie de me ramener à la maison.

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