I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Aaron & Kiprian
Comme chaque samedi, aujourd'hui c'est entrainement. Le matin est consacré à de la course à pied dans les bois (jamais sans armes), dés l'aube. On ne sait jamais des vampires pourraient trainer dans les environs et quoi de mieux qu'un tueur en moins pour commencer la journée ? Cette fois je n'avais croiser personne. Après le jogging je m'entrainais au tir et au lancer de pieux, toujours dans la forêt. D'habitude je fais ça avec mon père mais actuellement nous sommes en léger froid. Après plusieurs heures passer en dehors de la maison je rentrais et me mis à glander comme tout adolescent de mon âge. Après avoir dégommer quelques zombies virtuels et exploser trois joueurs en ligne à mon jeu de basket, je descendit au garage. Il faisait beau et doux, un vrai temps de printemps alors je décidais de laisser entre ouvert la porte alors que je commencer à boxer dans mon punching ball. Tout en frappant, j'aperçut le facteur passé, les mains pleines. Je m'arrêtais et allais vers la boîte aux lettre tandis que le facteur passait déjà aux autres maisons. Facture, facture, facture encore une facture... Il n'y avait que ça. J'allais rentrer dans la maison et refermer le garage à double tour lorsque un type m'interpela. Ses amis étaient à ses côté et il me demanda :
-Tu me filerai pas une des armes qui se baladent là dedans ?
Je l'ignorai faisant mine de ne pas comprendre. J'avais été idiot d'avoir laisser entre ouvert "l'armurerie Hewitt" et maintenant j'en payais le prix. Il fallait que je les fasse partir d'ici. Que je trouve une idée. Trop tard ! Le type et ses trois potes m'encerclait déjà. Ils avaient sûrement dans l'idée de me mettre KO pour pouvoir piller le garage ensuite. J'étais assez tranquille, je ne craignais rien, ils semblaient n'être que des humains cherchant les embrouilles. Un des amis de celui qui m'avait interpeler me décocha un coup dans la mâchoire sans que je puisse anticiper. Il avait frapper plus fort que je n'en l'aurais cru capable. Je ripostai en moins de deux. Néanmoins l'homme tomba plus violemment que je le cru, en arrière et son voisin tomba lui aussi sans que je ne comprenne pourquoi. Je compris vite en voyant le visage d'Aaron.
Balance, mouchard, ou tout simplement pas discret, certains s’affichent en pleine rue ou se font afficher comme des délinquants peu équilibrés. Dealer, trafiquant, revendeur, escroc… discrets sans l’être. Même quand on parle dans un coin, on parle quand même. Et une fois les mots hors de ta bouche, tu n’en a plus le contrôle et ne crois pas que seul ceux qui t’entourent vont les entendre.
Les ruelles, ça me connais. J’y suis tout le temps. C’est le lieu préféré des vampires. Sombre et abrité des regards. Je me poste souvent sur les toits et plus rien ne m’échappe. Je vois tout. Et on ne me voit pas. Personne n’a l’idée de lever la tête pour regarder ce qui se passe sur un toit. Mais à l’inverse, quand tu es sur le toit, tu regardes absolument tout. Et tu entends tout. Et je les entendais, il parlait de se fournir en arme. Ils n’étaient que quatre. Des petits joueurs. Quand on sait vraiment se battre, un couvercle de poubelle peut devenir une arme, et tu n’as qu’à rentrer dans ta propre cuisine pour te fournir en armes blanches. Apparemment ils pensent que seuls les couteaux ayant été fabriqués spécialement pour le combat son capable de tuer un homme. C’est pathétique. Je ne m’attarde jamais le dessus d’habitude. Je m’apprêtais à me lever et à descendre de se toit plat d’immeuble lorsque j’entendis « Hewitt » Je me repenchais immédiatement sur la ruelle. « On va faire une petite descente chez celui-là, je sais qu’il a des armes. » Kiprian, ça fait quoi, 3 ? 4 ans que je ne l’ai pas vu ? Je ne savais pas qu’il était à Mystic Falls. « Tous à 15:00 tapantes dans la rue devant chez lui et on le coince dans sa propre baraque ! » Ils se mirent tous à acquiescer en disant des trucs de jeunes avec des voies de rappeurs type « Ouais vas-y là on va l’défonce’ gros ! » Je me relevais tranquillement. Il était 13:50. J’avais 1:10. Ils comptaient revenir et je les suivrais. Je descendis de mon toit d’immeuble doucement, sans dire mot. Je réfléchissais. Kiprian était-il devenu un vrai chasseur ? Si c’est le cas il avait forcément apprit à se battre. Cette pensée m’arracha un sourire. J’aimerais bien me battre contre lui pour voir un peu ce qu’il a appris. Mais je le verrais bien assez tôt. Dans presque une heure. Je ne sais pas si je dois dire que j’ai hâte d’y être, revoir mon effronté préféré et me battre. Oh si c’est un bon planning de l’après-midi. Tout ce que j’aime !
A l’heure prévue, je retrouvais un des jeunes couillons qui voulait s’en prendre à mon protégé et le suivais discrètement. Ils se retrouvèrent et avancèrent ensemble. De loin je reconnu la silhouette de Kip’. Alors voici sa maison… Et les autres avaient déjà passé le portail. Alors je me mis à marcher dans leur direction. Je n’écoutais pas ce qu’ils disaient. J’avançais, c’est tout. L’un d’eux décocha un poing dans la mâchoire de Kiprian. Qui lui rendit aussitôt. Je ne fus pas déçu ce fut un très beau geste, bien dosé en puissance, assez pour envoyer le mec au pays des rêves. C’était on tour, l’agitation avait fait le succès de ma discrétion. Personne ne m’avait remarqué. J’étais dans le dos de l’un d’eux. Toujours cette fichue manie, je n’aime pas attaquer dans le dos. Je veux qu’il sache que je suis là. Toujours la même technique, il fallait que je dise quelque chose pour qu’il se rende compte que je suis là. Aller c’est partit, on entame le planning de l’après-midi ! « On ne m’invite plus aux festivités ? » tous les autres se retournèrent dans ma direction, sauf celui qui était devant moi, car il n’en avait plus la possibilité, il aurait bien voulu se retourné, mais lorsqu’il commença son mouvement, mon bras vint s’enrouler autour de son coup. Je pense que la seule chose qu’il aperçut fut mon coude sous son menton. La suite alla très vite, j’armais ma jambe et lui mit un coup de pied bien puissant dans le creux de son genoux. Il s’étala par terre quelques secondes après son voisin. A ce moment-là, je regardais Kiprian l’aire de dire « Hey ! Salut c’est moi ! » Puis je regardais les deux autres qui faisaient de drôles de têtes. Alors je lançai « Vous n’avez pas des devoirs à faire ? Foutez le camp ! » A ces mots, l’un d’eux se jeta sur moi bras en avant, pas très malin. J’avais raison, des amateurs. Ils ne savent pas se battre. JE n’eus qu’à fléchir les genoux pour me baisser un petit peu, attrapais son col d’une main, l’une de ses jambe de l’autre, et le fit voler au-dessus de ma tête en me servant de son élan pour l’envoyer 2m plus loin. Je pensais qu’il s’en irait mais il revint à la charge une fois debout. « Si tu n’as plus de devoir, je peux t’en donner tu sais. » J’armais un coup de poing et lui décochais un direct dans la mâchoire à son tour. Le bas à droite, au niveau des dents, il dut en perdre deux. J’avais frappé cet endroit précis car je savais que ça pisserait le sang. Puis j’ajoutais « Art plastique : repeindre le sol ! » Et c’est précisément ce qu’il se passait. Le sol devenait de plus en plus rouge. Heureusement que le sang part très bien à l’eau froide. Je regardais à nouveau Kiprian « Très joli coup de poing tout à l’heure ! Je te laisse le dernier si tu veux. » Il ne restait plus que le meneur, celui qui avait amené tout le monde ici. Je voulais d’abord voir s’il allait partir en se pissant dessus ou s’il allait rester se battre. J’aimerais qu’il reste pour voir Kip combattre et voir son évolution. Je suis content d’avoir retrouvé ce gamin.
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Sujet: Re: Save me again Jeu 10 Avr - 19:55
Save me again
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Aaron & Kiprian
Quand je vis le visage d'Aaron, un grand sourire se dessina sur mon visage. On ne s'était pas vu depuis quoi ? Deux ans ? En deux ans il s'était passer des tas de choses. Mon père m'avait enseigner de nombreuses choses, j'avais tuer de nombreux vampires, n'avait jamais retouché à un gramme de drogue... Le Kiprian Hewitt d'il y a deux ans était totalement différent que le jeune homme qui se tenait devant ces petites frappes et devant Aaron, le sauveur de l'ancien Kiprian... Et du nouveau me direz vous. Je ne sais pourquoi il était toujours là quand j'avais des ennuis mais le fait est. Je dois dire qu'Aaron avait une certaine classe : il savait provoquer et appuyer où ça fait mal tout en restant sarcastique. Alors qu'il provoquait la bande de gars qui étaient devant nous, l'un d'eux se jeta sur lui mais mon sauveur l'évita sans difficultés et le maitrisa tout aussi facilement. Le pauvre garçon vola presque et alla atterrir quelques mètres plus loin. En signe de domination Aaron lui assena un dernier coup et le type se mit à saigner abondement. Une fois qu'il en eu terminer avec lui, il revint vers moi et me dit :
-Très joli coup de poing tout à l’heure ! Je te laisse le dernier si tu veux.
Aaron eu à peine le temps de finir sa phrase que le meneur qui n'avait pas bouger le petit doigt avant, se jeta sur moi. J'avais garder un œil sur lui et n'eu aucun mal à éviter le coup : il me suffit de me mettre seulement un peu de profil. La puissance qu'il voulut mettre dans son coup le fit tomber en avant. Je m'écartais et allait me poster à quelques mètres de lui. Je vérifiais ma poche. Mes cartes y étaient toujours enfouit. Oui des cartes, vous avez très bien compris et c'est mon arme préféré même si ça peut paraître étrange. Le type me regarda étonné, l'air de dire : "T'es sérieux là ?". Je souris de toutes mes dents et lança ma première carte dans sa direction. Elle toucha la cible sans difficulté : l'as de coeur alla se pointer juste entre les deux yeux de mon adversaire. Je lui en balançais quelques unes de plus au même endroit ce qui le fit perdre l'équilibre. Ceci me donna juste le temps de me rapprocher de lui à petites foulés et à l'achever avec un crochet du droit. Le pauvre, il était sonner. Je ramassais mes trois cartes et tendit la main à mon ami :
-Je crois qu'on a finit ! Qu'est ce qu'un gars du New Jersey vient faire dans un bled comme Mystic Falls dit moi ?
J’étais heureux de voir à quel point il avait progressé. La dernière fois que je l’ai vu et qu’il avait fallu se battre, il était à plat sur son fessier dans une ruelle, et je m’étais charger de la bête. Souvenirs souvenirs… Aujourd’hui, plus rien à voir. J’étais debout, les bras croisés, comme devant un spectacle. Je ne devais pas intervenir, je ne faisais plus parti du cast. Je fus surpris du coup des cartes, habituellement quand on voit ce genre de chose, on se dit ‘‘mais c’est quoi le délire des cartes ?’’ mais je le savais très bien, il m’est souvent arrivé d’avoir recours à des artifices autres que les cartes pour le déséquilibre ou la diversion. Mais si je fus étonné, c’était du mouvement de poignet. C’est clair que les cartes, sont des objets très dur à lancer, avec lesquels il est presque impossible de viser. Essayez de lancer une carte dans une direction, vous verrez qu’elles ont un malin plaisir à atterrir dans le sens inverse. Le voir lancer une carte, puis deux, puis trois, d’un mouvement de poignet irréprochable, et qu’elles fassent toutes mouches, je ne pus m’empêcher de penser aux heures d’entrainement sur une cible, et aux dégâts provoquer s’il avait eu un couteau de lancer dans la poche. Il profita du déséquilibre créé chez l’autre pour s’approcher de lui et lui assener un superbe crochet du droit. On se serait cru dans un dessin animé, le gamin tourna jusqu’à faire un tour complet et tomba en arrière. Je décroisais mes bras pour applaudir ce que je qualifierais de « très beau spectacle » Il me tendit la main, je la pris, sa poignée de main était bien plus ferme qu’avant. Je tirais un peu sur son bras pour ramener son épaule contre la mienne un lui mis une petite frappe dans le dos avec ma main libre.
« Je crois qu'on a fini ! Qu'est-ce qu'un gars du New Jersey vient faire dans un bled comme Mystic Falls dit moi ? »
A ces mots, j’affichais un large sourire. « Ca va faire presque 1 an que j’habite ici maintenant. Je pourrais donc te poser la même question non ? » Dis-je tout en riant. Je le regardais bien, il n’avait pas énormément changé en deux ans, il était plus grand, il avait un peu remanié sa coupe de cheveux, mais surtout, il avait énormément gagné en masse musculaire. « Tu sembles t’être beaucoup entrainé pendant tout ce temps ! Je te félicite ! » Ce n’est pas souvent que je félicite quelqu’un. Il faut vraiment le mériter pour cela. Mais j’ai assez d’expérience derrière moi pour savoir reconnaitre l’effort et surtout, le résultat qui vient au bout. Beaucoup félicite quelqu’un, parce qu’il a été le meilleur vendeur de la boîte ce mois-ci, pour moi, c’est juste le mec le plus séduisant de la boîte, vers qui toutes les jeunes femmes vont instinctivement. C’est-à-dire : Aucun mérite. Je jeune Hewitt semble s’être entrainé jours et nuit pour obtenir un tel niveau. Sachant que pour un humain, il est toujours plus dur d’obtenir ce que l’on veut sans avoir recoure à des artifices, et je sais qu’il ne joue plus dans la poudre. Voilà pourquoi je le félicite.
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Sujet: Re: Save me again Dim 11 Mai - 15:58
Save me again
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Aaron & Kiprian
Cela faisait maintenant plusieurs années qu'Aaron m'avait sauvé la mise dans le New Jersey. Il m'avait sauvé la vie alors que quelques secondes avant nous nous battions l'un contre l'autre. Je me rappelle bien avoir été étonné de ce geste de celui qui allait devenir un modèle pour moi par la suite. Un modèle en manière d'art du combat, d'humilité... Aaron était vraiment quelqu'un de bien sous ses airs de dur insensible. Ce qui s'était passé dans le New Jersey était resté entre nous, du moins la partie où il m'a sauvé la vie. Mes parents savaient que c'était un ami de l'extérieur qui s'était porté garant pour une soirée mais rien de plus. Je pense que d'un côté mon cher papa aurait été vexé d'apprendre que mon modèle en matière de chasse ne s'appelait pas Hewitt mais Turner. Aaron lui même l'ignore.
-Je crois qu'on a finit ! Qu'est ce qu'un gars du New Jersey vient faire dans un bled comme Mystic Falls dit moi ?
Mon ami serra ma main et ricanna à ma manière de le saluer. Il savait que je ne portais pas particulièrement le New Jersey dans mon coeur. C'est le moins que l'on puisse dire quand on pense que j'ai faillit y mourir et que je m'y suis fait enfermer pour une dépendance presque "inexistante". Finalement peut-être avait-il rit pour la manière dont j'avais qualifié ma ville : Mystic Falls.
-Ca va faire presque 1 an que j’habite ici maintenant. Je pourrais donc te poser la même question non ?
Ce qu'il m'apprit m'étonna énormément. Je connaissais la plupart des habitants de la ville, au moins de vu mais je ne l'avais jamais croisé en un an... Ceci me déçu un peu. Nous aurions pu chasser ensemble, nous entrainer, nous aurions même pu prendre quelques verres ensemble dans un bar bien bizarre comme dans le New Jersey. Tout ceci m'aurait changer d'air. J'en avait marre du ton professoral que prenait mon père quand je ne faisais pas les choses à sa manière. Il aimait tout contrôler et mes méthodes, bien qu'efficaces le déconcertait. Il était du genre à attaquer directement en frontal, ce qui demandait beaucoup d'adresse alors que je prenais par surprise avec mes cartes et mon agilité... Il en avait été le premier surpris. Aaron continua :
-Tu sembles t’être beaucoup entrainé pendant tout ce temps ! Je te félicite !
Sa reconnaissance me vint droit au coeur. Vraiment. Cela faisait maintenant deux ans mais j'avais l'impression de l'avoir quitté hier. Je lui décochai un sourire puis finit par lui annoncer :
-J'habite ici depuis mes cinq ans, tu comprends pourquoi je n'aimais pas New Jersey maintenant... Ca me fait vraiment plaisir de te revoir. Tu veux entrer ?
J’avais du mal à croire qu’il était ici depuis 5 ans maintenant. Mais c’est vrai qu’en y repensant, ça fait un an que j’ai quitté le new jersey avec Jess et il l’avait lui-même quitté plusieurs années avant. Donc effectivement, ça doit faire 5 ans. Mais il y a autre chose que j’avais du mal à croire. Il avait changé le petit. J’avais rencontré un gamin, et je retrouve un homme. Ça fait chaud au cœur. Il me proposa d’entré, Je n’allais pas dire non. Je franchis donc avec lui la porte de la maison aux volets bleus. Il me fit entrer dans le salon. Je ne savais pas si ses parents étaient là, mais s’ils n’étaient pas là, ce n’était pas plus mal. D’après ce que j’ai cru comprendre la dernière fois, c’est son père qui devait l’entrainer. Déjà que je ne suis pas très sociable, je me vois mal me retrouver en face de celui qui l’a entrainé et qui me poserait surement des tas de questions.
« Alors, cet entrainement, tu en es où ? »
Ces choses-là me rendent trop curieux. Quand je l’ai quitté il disait commencer son entrainement. Mais je n’ai rien vu de tout ça à part dehors tout à l’heure. Mais je suis sûr que ce n’est qu’une infime partie de ce qu’il sait faire. En 5 ans, si l’on n’est pas une féniasse, on peut devenir un vrai guerrier. Mais si l’on ne fait qu’un petit tête-à-tête avec un sac une fois par semaine, on ne change rien du tout. Et Kiprian semblait avoir pris vraiment du volume depuis le new jersey. Mais c’est vrai que son père m’intéresse beaucoup. Parce que cogner un sac, détruire une cible, c’est une chose. Savoir pourquoi on le fait c’est autre chose. Plus que les bras, il faut la tête lors d’un combat. Si tu n’es qu’un gros tas de muscle, tu ne peux être vainqueur. Le combat se gagne avec l’esprit et non avec les poings. Et j’aimerais bien savoir dans quel esprit mon protégé a évolué.
« Si tu veux je pourrais te montrer deux trois trucs. J’ai remarqué quelque chose tout à l’heure dehors. »
L’espace d’un instant, je me rappelais de la façon dont nous nous étions rencontrés. Il m’avait pris pour un psy, et moi, je l’avais provoqué pour le faire réagir. C’est là que l’on s’est ‘‘battus’’, enfin, il m’a donné un coup de poing, et je l’ai presque assommé contre la table… Et aujourd’hui, on s’est battus ensemble contre une bande de jeunes des rues. Les coups de poing qu’il avait mis aujourd’hui n’avaient rien à voir avec celui auquel j’avais eu le droit. Et c’est quelque chose qui me fait plaisir, vraiment.
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Sujet: Re: Save me again Dim 25 Mai - 19:37
Save me again
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Aaron & Kiprian
Je n'attendais pas sa réponse et commençais à aller vers la porte d'entrée. Nous serions mieux à l'intérieur. A l'abris des gamins qui veulent faire leurs dures. Ca nous éviterait de devoir les mettre au tapis et de les ridiculiser aussi. C'était pour leurs bien. Mes parents étaient sortit et rentrerai d'une minute à l'autre certainement. Peut-être qu'Aaron les verrait s'il restait un peu. J'allais lui proposer un verre quand il me demanda où en était mon entrainement. C'était une excellente question, la dernière fois qu'on s'était vu je me rend compte à quel point mon niveau était ridicule. Aussi ridicule que nos derniers assaillants. Je souris, il était curieux. Je n'avais aucun problème à lui exposer comment je m'entrainais, j'avais une grande confiance en lui, il pourrait aussi me corriger.
-Ecoute j'ai les bases, après je préfère commencer par une attaque à distance qui me permet de faire diversion sur le coup fatal... Mon père n'y est pas pour grand chose : il préfère le corps à corps.
Mon père avait toujours préférais attaquer en frontal et il était excellent dans se domaine. Il savait être efficace mais il lui manquait une chose qui me paraissait fondamentale. Il n'était pas polyvalent et ça entrainait qu'il prenait des risques inutiles qui inquiétaient ma mère. Ma mère qui dés qu'il partait chasser se faisait un sang d'encre. Petit je ne comprenais pas. Maintenant tout était claire. Il n'avait jamais été blesser gravement mais à présent je préférais me battre à ses côtés si jamais il y avait le moindre problème. Ceci entrainait des tensions mais je me sentais mieux ainsi. J'aimais protéger mes proches et j'aimais profondément mon père adoptif.
-Si tu veux je pourrais te montrer deux trois trucs. J’ai remarqué quelque chose tout à l’heure dehors.
J'étais honorer. Qu'un chasseur de l'envergure d'Aaron me propose son aide et son enseignement était gratifiant. J'étais curieux de savoir ce qu'il m'apprendrait et était près à m'y mettre de suite. Me confronter à celui qui m'avait maitriser en deux petits mouvement il y à deux ans était un vrai chalenge. Comme une évaluation.
Si son père préfère le corps à corps, et que Kiprian préfère la diversion, ça fait une divergence dans la façon de voir les choses. On ne doit pas enseigner l’art du combat à notre façon, mais à la façon de l’élève. Tout le monde a déjà entendu la phrase « quand l’élève dépasse le maître » en effet, cela se produit assez fréquemment. Mais ça ne se produira jamais si le maître enseigne à sa manière de combattre. Et c’est tout à fait logique. Chacun a des capacités différentes dans tous les domaines, et se sont ces capacités là qu’il faut booster. Si un maître fort au corps à corps n’enseigne que cette technique à quelqu’un qui préfère la diversion ou la distance, l’entrainement sera moins fructifiant. Il faut booster et améliorer les capacités qu’on a, avant de chercher à acquérir celles que l’on n’a pas encore.
« C’est une bonne technique que tu as. Il ne faut surtout pas la perdre. Quoi que l’on te dise. »
C’est vrai qu’il y a très peu de gens qui acquiesceraient de voir son ‘‘tour de carte’’ je suis même certain que beaucoup chercheraient à le convaincre de le laisser tomber. Mais c’est une bonne technique. Quoi que n’importe qui puisse dire.
« Tu as un garage à ce que j’ai pu comprendre. S’il y a de la place on pourrait s’y entrainer. »
Moi-même je suis resté enfermé dans une cave pendant des mois sans m’arrêter de me battre contre des sacs de sable, des mannequins, des rondins et des barres de fer. Mais j’étais seul et en pleine dépression de n’avoir rien pu faire contre la mort de mes parents. Et je me rappelle encore de la musique de barge qu’il y avait à fond pour ne pas m’entendre hurler. J’ai perdu beaucoup de sang et d’eau dans cette cave, mais j’y ai gagné énormément d’esprit et de force. Mais si on prend réellement mon cas, je ne serais surement pas celui que je suis si mes parents n’étaient pas morts. J’ai trouvé la voie du combat et ma propre façon de me battre tout seul. Et je suis convaincu que si j’avais eu un enseignement pour cela, je n’aurais pas la même façon de me battre. C’est de là que viennent toutes mes idées sur l’enseignement. Je sais que l’élève doit d’abord comprendre son corps, son esprit, ses capacités, son style de combat. Après avoir compris tout cela, c’est autour du maître de l’aider à approfondir. Mais seulement approfondir ! L’élève qui dépassera son maître, n’est jamais son copié collé.
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