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 There's no remedy for memories

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MessageSujet: There's no remedy for memories   There's no remedy for memories EmptyDim 8 Déc - 18:53




There's no remedy for memories

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Rien à la télé, plus aucun bouquins à lire, jeux vidéos tus terminés, rien à manger dans le frigo... Rien à faire ce soir. J'avais beau téléphoner à mes amis, aucun d'entre eux ne répondait. Je faisais les cent pas dans mon appart, jetant une balle de tennis contre le mur en la rattrapant. Au moins, mon ennui avait un bon côté : je n'étais pas stressé, j'avais l'impression que la ville se calmait niveau percussion contre les vampires, sans doute dû à cette histoire de cure. Je m'en fichais pas mal, mais si ça permettait d'occuper le monde et oublier quelque temps les vampires...
Je finis par poser ma balle en réfléchissant quelques secondes, appuyé contre le mur avant de finir par attraper une veste en cuir que je met par dessus ma chemise kaporal avant de sortir de mon appartement miteux.

Marchant à pied en ville, je passe mon regard sur les alentours. Rien de bien différent, et pourtant tout a radicalement changé depuis quelques semaines maintenant... Révélation des vampires, exécutions en publiques, cure contre la lycanthropie... Et la Nouvelle Orléans, qui se révèle être un certain havre de paix pour les vampires ? Mouais... Vu comment le dirigeant a renvoyé quelques vampires j'en doute. Quoi qu'il en soit, le maire de cette ville ne doit pas être un chasseur extrémiste, je devrais réfléchir un peut sur le fait que je reste ou quitte Mystic Falls.
Continuant de marcher, je me dirige instinctivement vers le Mystic Grill. Jeudi soir, la plupart des étudiants son chez eux. Surtout que depuis le « coming-out » des vampires, les parents ont l'air d'être plus à chevaux sur les sorties de leurs enfants. Que doivent penser mes propre parents en sachant que je peut très bien me faire brûler... Ils s'en fichent probablement, ils m'ont reniés.
Poussant la porte du bar, comme je m'y attendais il n'y a pas vraiment de monde. Mâchant mon chewing-gum, je me dirige vers le bar en commandant au serveur une bière, non deux bières même... Autant que la soirée passe vite.

Impossible de déterminer depuis combien de temps j'étais là, à boire mais justement c'était tant mieux, du moins si j'étais là depuis pas mal de temps bien sûre ! Avantage d'être un vampire ? Même si l'alcool a toujours un effet, on ne risque pas de mourir. J'avais vite enchaîné avec du bourbon et de la tequila et l'effet se fit rapidement sentir. La tête qui tourne, paupières lourdes... Ce genre de trucs. Faudrait aussi que je pense à me trouver un autre job peut être... Strip teaseur... Y'a mieux que de se déhancher devant un publique, même si ça ne me posait aucun véritable soucis. Non... Le pire ça venait plutôt de vendre mon cul pour arrondir mes fins de mois. Les fans des vampires trouvaient que coucher avec un vampire c'était un bon coup, et c'est vrai, mais votre fierté en prend un coup. Je n'osais pas en parler à qui que ce soit. Alice pouvait sans doutes m'aider, elle avait un bon job (au moins fréquenter Lafay avait du positif), mais je ne pouvais pas. Elle avait tourné dos à mes parents pour me retrouver, elle avait quitté un manoir sur la Côte d'Azur pour se retrouver ici. Je ne pouvais pas me permettre d'ajouter un poids comme moi dans sa vie.
J'aurais voulu être parfait... Comme ma sœur. Elle avait eu de mauvais passages elle aussi. Mais elle toujours su remonter la pente, elle en a finit avec la magie noire et a trouvé sa voix, elle a quelqu'un qui partage son cœur, elle a un travail convenable et puis il a moi... Le frère incapable de trouver un métier décent, qui enchaîne les conquêtes, l'abomination de la nature. Je pose brutalement le verre, le décollant de mes lèvres en soupirant, la tête entre mes mains. Je pensais que ma vie serait mieux en devenant un vampire, que ma misère disparaîtrait en même tant que la maladie... je m'étais trompé... D'accord, je continuais de vivre, mais tout est plus difficile... Jamais, au grand jamais je ne retournerais en arrière. Vivre avec cette peur de ne pas me réveiller, sans avoir fait ce que je voulais, c'était horrible. Mais voilà, avant j'avais une vie, des amis, une maison de rêve. Maintenant ma vie se résumait à la misère...


Gabriel et Irving

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MessageSujet: Re: There's no remedy for memories   There's no remedy for memories EmptyDim 8 Déc - 21:13





There’s no remedy for memories


Gabriel et Irving

Une journée comme une autre, ou presque dans le monde merveilleux de Regina & Co. Aujourd’hui, je ne l’avais pas vue. Elle avait un rendez-vous avec sa fille et était dans tous ses états. Bien entendu, à mon réveil, vers 19 heure, elle était partie depuis un sacré bout de temps. J’étais content pour elle et me retrouver seul mais faisait un bien que je n’imaginais pas. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire ? Une partie de moi-même me hurlait d’organiser une fête digne de Dionysos ici même, dans la demeure Liddell, mais l’autre partie, la plus forte, trouvait cela d’assez mauvais goût. Après tout, elle avait la « bonté » de me recueillir et faire entrer un troupeau de jeunes adultes en rute totalement ivres et/ou défoncés n’était pas vraiment la bonne manière de l’y remercier. Je laisse ma tête tomber lourdement sur l’oreiller en plume d’oies. Quelle flemme. Je comptais à rebours depuis vingt puis ouvrit un œil avec hésitation. J’avais levé les yeux vers mon caleçon, resté sur la commode. Avec un petit peu de magie, celui-ci me sauta dessus, couvrant pathétiquement mon visage. Décidant qu’il fallait bien que je décide de me lever, je l’enfilais sans grande conviction. […] Quelques minutes plus tard, je restais pensif devant mon pauvre reflet dans le miroir de salle de bain attenante à ma chambre. J’avais l’air totalement absent. Perdu. Il faut dire que j’avais festoyé jusqu’à pas d’heure la veille à l’Endora’s. C’est fou comme cet endroit restait comme une sorte de cocons pour nous autres, sorciers. Je guettais la moindre trace d’une quelconque gueule de bois. Après tout, même si j’avais tendance à boire et à fumer déraisonnement, il fallut croire que mon organisme le supportait de mieux en mieux. Regina avait raison sur ce point. J’avais tout de même quelques poches foncées et peu attrayantes sous les yeux. Je jetais un regard vers les draps immaculés de mon lit qui m’appelait de leurs voix carillonnantes. Non, non, non. Je devais bien finir par me lever. Je sautais dans la douche pour m’éviter de choisir. […] L’hiver commençait à arriver à Mystic Falls et cela se ressentait nettement. L’air en fin d’après-midi n’était pas vraiment tropical. C’était le moins que l’on puisse dire. Pourtant, je ne pouvais renoncer à l’idée de mettre mon nouveau blazer au-dessus de mon nouveau t-shirt. A vrai dire, j’étais fier de moi : j’avais réussi à me choisir une tenue en moins de quelques minutes. Une prouesse. Je gagnais le garage et m’installais face au volant de ma voiture. Où allais-je pouvoir aller ? C’était un soir de semaine, même pas 21 heure, autant dire que je n’avais pas vraiment d’endroit où aller. La fête c’était bien mais je préférais me reposer un peu, du moins dans la limite du possible. Enfin… Me reposer est un bien grand mot. Je songeais qu’un petit mojito ne pouvait pas vraiment me faire de mal tandis que je venais de trouver ma destination : le Mystic Grill. Bar/restaurant familial principal de la ville, il avait au moins le mérite d’être idéalement placé. J’avais déjà sympathisé avec quelques serveuses et barmaids il y a de cela quelques semaines. Avant que tout cela ne commence. Désormais, je me sentais distant de tous les habitants de ce trou paumé. J’avais muri, déployé mes ailes et enfourché mon balais de sorcier. J’étais quelqu’un d’autre. Bien sûr, je passais pour un prétentieux. Un petit con, tout au plus. Cependant, je m’estimais légèrement au-dessus de cette populace, plutôt distrayante d’ailleurs. Un vrai poulailler. Cette idée renforça mon sourire aiguisé. Je garais ma voiture non loin de l’enseigne lumineuse en néons rouges. « Mystic Grill, me voilà » Je rajustai mon col, traversai les derniers mètres me séparant de la porte en bois puis la poussai d’un geste lent. L’établissement n’était pas si désert que cela ; à croire que tous s’étaient donné rendez-vous ici. Je comptai rapidement les individus. Huit clients. Wahou. Un record. Le talon de mes converses tapait le sol à mesure régulière mais n’égalait pas le volume de la télévision. Un match de football. Je n’y prêtai pas davantage attention. Je pris place au bar silencieusement, captant l’attention du barman. « Un mojito.. Oh non, tout compte fait, mettez-moi plutôt un bourbon. » Je saisis le verre, fis tourner les glaçons à l’intérieur d’un geste maintes fois répété et regardai autour de moi.

C’était ce que j’appelais une soirée calme.

En fait, c’était trop calme.


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MessageSujet: Re: There's no remedy for memories   There's no remedy for memories EmptyMer 11 Déc - 19:09




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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD

C'était quand la dernière fois que j'avais bu jusqu'à sentir un très léger haut le cœur ? Ah oui... Après ma transformation en vampire. Je ne contrôlais pas ma soif étanche de sang, j'étais perdue, sans bague de jour, dans un motel miteux, à Prague quelques jours avant que je rencontre Anastasia, qui en une soirée sembla faire plus de choses pour moi que ma mère en a fait en 21 ans. Sympathique hein... Je n'avais pas à trop picoler quand je vivais encore dans le domaine Raventears, nous étions une famille trop modèle pour nous dévergondés. Mes parents en avaient déjà assez avec Alice et sa magie noire, quel honte pour eux. Je ne devais surtout pas dire que j'étais gay. Des parents à chevaux sur les principes vieux jeux et compagnie. En fait, c'est eux notre poids. Tout est allé parfaitement, autant pour moi qu'Alice, une fois qu'on a tourné dos à notre famille. Alice a abandonné toute idée à mettre les pieds dans la magie noire et mène une super vie, moi je m'assume et il m'aura fallu mourir pour commencer à vivre ! Et même si j'étais beaucoup moins cadré et plus dissipé qu'avant, au moins j'avais le bonheur de goûté à la vie, je n'avais pas à me poser trente six milles questions en me demandant si tel ou tel actes ne causera de tort à tel ou tel personne. Et maintenant voilà où j'en étais : à boire dans un bar en travaillant comme strip teaseur. Plus glorieux tu meurs...

Je me redresse après une dernière gorgée de whisky. Ma tête est lourde et je sens rapidement un goût de bile que je m'empresse de ravaler avant de me diriger dans les toilettes pour me pencher sur les éviers et me passer un peut d'eau sur le front, relevant la tête vers le reflet pour m'étudier. C'était étrange de me dire que je vieillirais plus. Je n'avais jamais l'impression de grandir à vrai dire, ça ne devrait sûrement pas changer grand chose je pense ? En tout cas c'était l'un des meilleurs aspect que j'y voyais. Je ne voulais pas vieillir, c'était une de mes hantises avec la mort. Maladie incurable... Tu parles. Mes parents auraient pu me guérir, mais il fallait tenter de la magie noire... En même temps c'était normal : valait mieux laisser son propre fils crever que de s'attirer les foudres des esprits pas vrai ?

Soupirant, je finis enfin par retourner au bar, faisant attention à ne pas trop tanguer. Tout est amplifié, mon cul. La prochaine fois je prendrais un panaché...
Me reposant sur un banc, je surprend le type d'à côté faire tournoyer les glaçons de son verre. Je rigole en coin en commandant une simple eau gazeuse.
-Évite de t'afficher... ça serait déplorable que Salem se reproduise en plus de la chasse aux vampires...
En fait c'était plutôt une bonne idée. Est ce que Lafay pourrait survivre avec le monde entier contre elle ? Ça ne m'étonnerait pas qu'elle trouve un plan pour recommencer sa vie ailleurs sous une autre forme et identité... Ce qui m'embêtait déjà un peut plus c'était Alice. Être révélé au yeux du monde m'a fait un choc mais sans plus, mon côté simplet sans doute, mais imaginer des humains traquer ma sœur pour la prendre la brûler ou la torturer dans je ne sais quelle zone 51, cette idée me fait frémir. Nop, ce petit sorcier avait intérêt à se la jouer tranquillement. Si j'avais encore mes pouvoirs je ne déconnerais pas comme ça... Ils me manquaient, parfois, mais quand j'y réfléchissais tout était bien mieux ainsi. Pas de règles ou de contraintes instaurés par des sorcières surpuissantes et mortes, vie et jeunesse éternelle... Je préférais nettement ma condition actuelle.
-Si tu veux faire tourner tes glaçons utilise une babiole en plastique au lieu de faire Harry Potter... Terminais je en laissant mon verre d'eau provoquer un léger choc sur le bar. J'espérais que mon corps éjecte rapidement l'alcool pour que ce mal au crâne me passe, je n'avais jamais aimé ressentir ça, tout comme je n'ai jamais compris ceux qui devait obligatoirement se bourré la gueule pour s'amuser.


Gabriel et Irving

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MessageSujet: Re: There's no remedy for memories   There's no remedy for memories EmptyMer 11 Déc - 22:31





There’s no remedy for memories


Gabriel et Irving

Je demeurais là, assis sur ce misérable tabouret d’établissement familial d’une ville totalement paumée. Il était rare que je passe du temps à Mystic Falls, en dehors de chez Regina, forcément. Premièrement, parce que je ne voulais pas que l’on me parle de mes parents où qu’eux-mêmes puissent me voir. J’avais essayé de leur dire que j’étais un « sorcier », ils ne m’ont pas laissé finir et m’ont attitré le statut de « vampire ». Stupides fanatiques religieux. De vrais américains pure souche. Je les reniais. Pour moi, ils n’étaient plus de ma famille. Ils étaient relégués au statut d’inconnus. Néanmoins, ça m’avait forcément fait grandir. J’étais devenu quelqu’un de plus indépendant, de plus fort et de beaucoup plus grande envergure. Je pouvais donc d’une certaine manière remercier ceux qui m’ont attitré le joli surnom de « suppôt de Satan ». Je marmonnais dans ma tête tandis que je faisais danser les glaçons dans mon verre de bourbon. Une lente valse sur un plancher d’alcool fort. Qu’est-ce que j’étais poétique quand je m’y mettais. Pourtant, utiliser la magie comme ça me faisait un bien fou. En soi, c’était minime. Personne ne s’en rendait compte. Mais… C’était comme faire dégonfler ma tête. J’évacuais, me débarrassais de ce trop-plein d’énergie canalisée. La finalité de ma vie ? Pour l’instant, j’étais perdu. Mais je pouvais assurer que l’un de mes objectifs était de devenir plus puissant. Une sorte de satisfaction personnelle. Ce n’était certes pas le but le plus chrétien qu’il soit mais après tout ce temps, je me doutais que ce crétin de Jesus devait sûrement avoir eu deux hémorragies rien qu’en m’observant.
Je souriais narquoisement à mon verre dont je me saisissais. Portant le feu liquide à mes lèvres, je focalisais mon attention sur la télévision un instant, prétendant me préoccuper des résultats de ce pathétique match de football américain. Même si je comprenais l’intérêt de ceux qui passaient leurs journées à regarder de tels ramassis de testostérones, une canette de bière bon marché à la main, je n’avais jamais vraiment accroché. De toute façon, la télévision devenait de plus en plus facultative voire optionnelle dans ma vie si ce n’est pour les informations. Rien de plus.  Et puis.. Il fallait dire que mes heures de réveil ne coïncidaient pas vraiment avec les programmes télévisés les plus « croustillants ».
Je retournais à ma contemplation de glaçons. Cette fois, je les faisais danser beaucoup plus énergétiquement, si bien qu’ils commençaient à se fissurer. C’est à ce moment qu’un gars de guère plus de vingt-cinq ans, fraîchement débarqué des toilettes, vint s’asseoir à côté de moi. Je restais silencieux, le regard sombre et terne, sourire froid aux lèvres. Quelque chose m’intriguait. Je me concentrais sur les auras de la pièce, devenant une seconde ou deux totalement statique. Que des humains. De vulgaires humains. Excepté lui. Il était un vampire et à en juger son émanation, il n’était pas très âgé. J’étais légèrement sur ma garde. Il brisa la glace en me rappelant de cacher mes talents mystiques.  L’évocation de Salem me fit tressaillir. Il avait peut-être raison mais je maîtrisais parfaitement ce que je faisais.
« Ne t’en fais pas, petit vampire. J’ai le contrôle. »
Comme pour appuyer mes propos, le barman prêta d’un peu trop près attention à nous. D’un revers de main accompagné d’un peu de magie, je l’envoyais retourner à son récurage silencieux des verres à pieds. Que l’esprit des humains était fragile et corruptible. Je me décidais à regarder l’inconnu. Un châtain aux yeux bleus, légèrement plus grand que moi et nettement plus étoffé. Pour autant, je ne me sentais pas en danger. Du moins, pas au premier sens du terme. Pourtant, mes prunelles noires ne l’avaient pas fixé bien plus d’une seconde. Je contemplais à nouveau mon verre de scotch. Je souriais, levant un toast silencieux au pauvre barman et buvant bien plus de rasades de ce nectar alcoolisé qu’il en eut été raisonnable. Au diable les conventions, les lois, les convenances. J’allais écrire mes propres règles. J’aurais pu retourner à mes méditations mais le choc de son modeste verre d’eau sur la table eut vite fait de me faire sursauter. J’étais prêt à agir pourtant, je sentais que cela n’aurait servi à rien. Puis-je tiltais. Buvait-il réellement un verre d’eau ? « Petit joueur. » lâchais-je, un sourire sincère mais provocateur sur les lèvres. « Je croyais que les vampires avaient une résistance hors norme ? » Je faisais rouler mon verre épais entre mes paumes, le regardant pour de bon.

Je ne prononçais pas un mot de plus, attendant sa réaction. Tout dans mon discours devait être millimétré mais pour une fois, je me laissais aller.

Doucement, mais sûrement.


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MessageSujet: Re: There's no remedy for memories   There's no remedy for memories EmptyMar 24 Déc - 13:39




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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD

Ah... On dirait qu'au moins évoquer Salem avait un minimum d'effet sur lui. Salem, la tristement célèbre ville de Salem, une chance que ça n'avait plus rien avoir avec moi dorénavant, même si je gardais encore quelques trucs sur la magie, j'étais heureux de ne plus rien avoir affaires avec ça. C'est sûre que la connexion avec la Terre m'avait manqué au départ, c'est comme si j'étais aveugle sur une grande partie du monde, mais j'ai finis par m'y habituer, à voir cette absence de magie dans mon sang comme une liberté. Bref, peut être que ce sorcier là avait un minimum d'intelligence. J'en connaissais une qui, en entendant parler des procès de Salem, se marrait en basculant la tête en arrière, trouvant que la révélation sur les sorciers serait une bonne façon de se défouler.
Le contrôle hein ? Qu'est ce que c'était le contrôle... Une impression éphémère oui, vous avez l'impression d'avoir la situation entre vos mains, vous vous sentez capable de faire des choses qui en fait vous dépassent, mais quand vous vous en rendez compte, c'est trop tard et la seule chose que vous remarquez c'est cette absence de contrôle. C'était pareil pour tout le monde, un sorcier pense pouvoir se contrôler, or je suis bien placé pour savoir qu'un sorcier n'est qu'une bombe à retardement, un vampire pense pouvoir contrôler sa soif de sang, mettez le en contact trop brutal, répété et intense à une effluve de sang. On sait tous comment ça va finir.

Je le regarde intimer le barman à faire demi tour, d'un simple geste de la main. Sans mauvais jeux de mots, c'est pas sorcier de voir que ce type se limite pas à la magie blanche. Au minimum magie noire, peut être l'Expression. J'avais l'impression que dans cette ville tous les jeunes de 17 ans étaient capable de gérer cette forme de magie, comme si elle ne représentait aucun danger ! Tuer, encore et encore pour plus de puissance... Je pense que mes parents, aussi perchés soit-ils, ils avaient sans doute raison sur le danger et l'horreur que représentait l'Expression.
-Petit vampire ?
Je laisse échapper un rire en roulant les yeux au ciel. Est ce que tous les sorciers de cette ville catégorisaient les vampires comme ça ? J'étais pas du genre, vieux jeux -du moins je pense-, ou même extrémiste, mais les vampires pouvaient très bien appelés les sorciers « esclaves ». Encore un point sur lequel j'étais heureux de ne plus être un sorcier. Aucun service envers la nature, t'avais beau apprendre des formes de magie peut conventionnels, t'étais toujours un sorcier, un serviteur de la Nature.
Cette fois ci je tourne la tête vers lui, un sourcil arqué à ses propos. C'est vrai que c'était un peut la honte, mais qu'importe, d'ici 100 ans il sera mort et fera pousser les pissenlits dans un cimetière, et on aura tous oublier le petit Gabriel qui boit un verre d'eau gazeuse pour enlever cet immonde goût d'alcool.
-Oh, on est résistant crois moi. Mais pour résister à l'alcool faut déjà être habitué à l'alcool dans sa vie d'humain.
Ce que je n'étais pas, je n'avais pas l’habitude de faire comme tout le monde en soirée, en buvant jusqu'à être incapable de me souvenir le matin de ce qu'il c'est passé le soir même. Et puis fallait faire gaffe, il ne fallait surtout pas que le fils Raventears se bourre la gueule et que le bruit circule en ville. Ça serait la honte pour Papa et Maman Raventears. Déjà que ma sœur s'amusait trop à leur goût il ne fallait pas que le fils s'y mette... J'aurais dû faire comme Alice, elle au moins elle a su profiter sans se soucier du regard des autres.
-J'ai jamais compris le plaisir que ça procurait de ne pas se rappeler qui on a embrassés la nuit dernière, ou si on c'est fait violé ou non... Et puis ça a un goût dégueulasse.


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