Don't messe with the wrong witch

Don't messe with the wrong witch

« WHEN I PLANT A FAT ASS CRACKER BITCH, I EXPECT HER TO STAY PLANTED! NOT COME BACK UP LIKE A DAMN RAGWEED ! » ► Marie Laveau

Obligée de faire la navette entre Mystic Falls et la Nouvelle Orléans tout ça pour ramener des informations à cette garce siliconée ! De toute les sorcières qui existent j'ai dû tomber sur une femme plus puissante que moi qui peut faire expulser mon âme hors de ce corps en un battement de faux cil. Une dette je lui dois, combien de temps devrai-je observer en silence les vampires et ce guignol s'auto proclamant roi ? Une chose était sûre, c'est qu'aussi fidèle et puissante soit cette femme au bec de canard, je ne resterais pas à ses pieds toute une vie ! C'était bien beau que je ne décampe pas de Mystic Falls pour partir quelque part en Afrique ! Et quand bien même je dépasserais les frontières, elle le saura, j'étais donc obligé d'obéir eu doigt et à l’œil de cette blondasse à la tronche de canard laqué. Elle n'est pas horrible et tyrannique comme les marchands d'esclave du passé, mais la simple idée de devoir quelque chose à quelqu'un d'autre me met hors de moi. Moi Marie Laveau, asservie par une jeune pétasse, est ce que j'avais l'air d'être une bonne ? Moi la Reine du Vaudoo ? Elle savait qui j'étais pourtant !

Je sors de mes pensées en entendant ma cliente dire de ne pas trop couper la longueur. Posant ma paire de ciseaux j'attrape la laque que je coiffe sur les cheveux de la jeune femme. Il faut dire que depuis que les vampires furent révélés au yeux du monde, les affaires étaient plus florissantes. Je parle bien sûre de mes activités personnelles. Tout le monde connaissait Marie Laveau, la prêtresse vaudoo. Je ne pouvais pas dire que c'était moi, du moins pas tant que les sorcières ne seront pas découvertes, mais tant que les Hommes faisaient impasse sur les bagues de jour, les talismans et autres, tout allait pour le mieux. Je pouvais facilement faire mes consultations en tant que prêtresse vaudoo en me proclamant descendante de la Reine Vaudoo. Beaucoup de monde se rendent à ma tombe dans le cimetière Saint Louis numéro 1, gratifiant ma tombe de trois croix dans l'espoir que j'exhausse leurs souhaits. Or, tous ce qu'ils ont à faire pour me demander de l'aide c'était prendre rendez vous au Marie's Brach and Co en demandant un shampoing et une nouvelle coupe. Tout le monde savait mes activités, et le monde avait peur des vampires. Plus de personnes demandaient alors des gris gris magique repoussant ces créatures à dents longue. Comme c'est pratique. Parler de vaudoo alors qu'il s'agit tout bonnement de magie noire. La culture vaudoo me permettait de cacher très facilement ma véritable identité. Certes, vampires et loups savaient reconnaissent une sorcière, mais ils ne sont pas aussi stupides pour aller jusqu'à nous balancer. Il n'était pas rares que certains vampires pointent leur canines en me demandant de l'aide.

Enlevant la serviette du cou de la cliente, je pose la bombe à laque en me dirigeant vers le guichet pour encaisser et tamponner la carte de fidélité, souhaitant une bonne journée à l'humaine avec un sourire faux.
Refermant la casse, je lève la tête pour regarder les fauteuils où les autres clients feuillettent des magazines en attendant leur tours.
-Suivant ?!

Don't messe with the wrong witch

« WHEN I PLANT A FAT ASS CRACKER BITCH, I EXPECT HER TO STAY PLANTED! NOT COME BACK UP LIKE A DAMN RAGWEED ! » ► Marie Laveau

Je regardais les clients, appuyée contre une colonne se trouvant au centre de la pièce avec mon habituel visage renfermé, encadré par mes tresses. Mais je n'ai pas vraiment le temps pour demander à ces mortels qui doit bouger son cul afin de venir se coiffer. Quelque chose ne tourne pas rond, et il ne s'agit pas du marché de Noël qui s'installe lentement, c'est plus puissant que ça. Il a quelque de chose de noble, de plus grandiose mais aussi de dérangeant et de nauséabonde dans l'air. Mes employées -elles aussi sorcières- l'ont elle aussi sentit.
Je ne refile pas une nouvelle fois que des pas résonnent et qu'un individu pénètre dans mon salon de coiffure. Un visage mal rasé, des yeux clairs et une silhouette plutôt mince, il empeste la mort mais il y aussi cette aura pleine d'assurance et de grandeur. Un Originel bien sûre. Et il ne m'est pas inconnu. Il avait fait un scandale au bal d'Halloween en Nouvelle Orléans... Il avait était difficile -quasiment impossible- pour lui de passer inaperçu. Les premières notes de rage avaient sonnées quand Marcel avait « exilé » l'autre rousse et son adolescente. Marcel. Le simple fait de penser à lui suffit à faire grincer mes dents. Qui était il ?! Lui pour nous, sorcière, à nous retenir de pratiquer ? En Nouvelle Orléans, terre de nos ancêtres, des ancêtres ?! J'étais en ces terres moins de 90 ans après la création de cette ville par les Mikaelson et LUI ?! Il arrive, sortant de sa carriole en s'appropriant une couronne ? Nous manquant de respect ? Qui était il LUI ? Je mords ma lèvre inférieur afin de me calmer, j'ai tendance à devenir légèrement folle et hystérique en évoquant ou pensant à ce guignol se prenant pour un Moïse chez les vampires !
Je tourne la tête vers Tara en lui intimant que tout allait bien, que la présence d'un Originel en ces lieux n'était pas à craindre. Je n'étais pas vraiment effrayée à vraie dire, peut être un peut surprise d'avoir une part de la royauté des vampires entre mes murs. Je m'approche de Klaus, mâchant mon chewing gum et frottant mon haut léopard sous ma veste en cuir rouge. Moi bling bling ? A peine.
-Que voulez vous que je coiffe sur cette caboche. Déclarai je sans gêne en examinant sa tête et ébouriffant sa longueur pour voir ce à quoi j'avais affaire. Professionnelle en toute circonstances, quelque soit la personne devant moi.
Je soupire avant de sourire en coin, presque d'une façon arrogante.
-Vous n'êtes pas là pour une nouvelle coupe n'est pas mon cher...
Mon cher, deux mots typiques du XVIII° siècle en Nouvelle Orléans. Il allait très bien avec mon accent africain.
Je tourne la tête vers Tara, parlant en créole et lui disant qu'elle avait finit pour aujourd'hui, je lui demande aussi de faire sortir les clients présents. Je n'avais pas besoin de couper 4 coupes de cheveux, j'avais un client qui allait sans doute m'apporter bien plus que quelques coups de ciseaux à 18$...
Je tourne dos à l'originel, lui proposant de me suivre à l'arrière du salon. Je passe à travers un rideau à frange fait de coquillage en parcourant un couloir sombre que je connais comme le fond de ma poche avant d'arriver dans une pièce plus grande, éclairée seulement de bougie. Les murs sont parés d'étagères contenant toutes sortes d'objets utiles -reliques, encres, poudres, ossements, poupées, malédiction...- Mais la grosse attraction provient du trône, le parfait trône de la Reine du vaudoo. Décoré de cire noire, jaune et rouge, avec des crânes aussi et quelques chapelets... Je ne perd pas un instant avant d me caler à l'intérieur, invitant au vampire de prendre une chaise et s'asseoir.
-Vous savez que vous prenez un grand danger à venir ici Klaus Mikaleson.
Un grand danger ? Non pas vraiment à vrai dire... Lafay était le danger ? Elle était un danger pour moi, l'était elle pour le plus célèbre des Originaux ? En tout cas elle faisait partit des ennemis numéros un de l'hybride... Je revois la scène où il avait pété un câble au bal... Qu'est ce que cette catin de rousse, brune ou blonde peut importe, avait elle d'aussi grand elle pour aiguiser et affuter la rage d'un vampire comme lui ? Je suis de la royauté, moi Marie Laveau, le monde a rajouté « Grande Reine » à mon titre de prêtresse vaudoo, qui était-elle elle ? Venant vers moi, me menaçant en m'obligeant de travailler comme esclave pour elle en échange de la survie ! Du calme Marie... Du calme... Elizabeth... Marcel, deux êtres que j'avais envie d'écorcher, enlacer de lianes et jeter en pâtures au alligators du bayou !
Je relâche le dossier du trône de mes ongles en tripotant des pierres qui pendent à mon cou, soupirant. Mon agacement devait être palpable, tellement bien que je manque de cracher à la figure du vampire, malgré nos ennemis communs.
-Que veux tu de moi ?! Fais vite... J'en ai assez d'être utilisé par vous tous... Craches le morceau !

Don't messe with the wrong witch

« WHEN I PLANT A FAT ASS CRACKER BITCH, I EXPECT HER TO STAY PLANTED! NOT COME BACK UP LIKE A DAMN RAGWEED ! » ► Marie Laveau

Je retiens mon manteau entre mon pouce et mon index en le regardant rire et parler qu'il était le seul danger. Il avait raison ce coup ci. Il pouvais me briser la nuque en deux temps trois mouvement ou me vider une artère en moins de cinq secondes. Mais me tuer avait des représailles sur mon meurtrier. Me tuer revenait à s'attirer les foudres des lwa vaudoo : Papa Legba, le gardien se trouvant à la frontière du monde des vivants et des morts, Maman Brigitte la gardienne, le Baron Samedi, dont le symbole était gravé à la craie sur le plancher... Oui, il fallait se méfier. Les sorcières que l'hybride en face de moi connaissaient avaient leurs esprits de sorcières mortes, moi j'avais les lwa vaudoo. C'était une culture et une forme de magie différente.
Je l'observe déambuler dans la pièce, touchant un peut à tout du bout des doigts. Une chance qu'il ne soit plus humains, la plupart des objets contenus dans cette pièce ne sont pas fait pour être tripoter par des mortels...
Je le laisse terminer avant de rire en basculant la tête contre le dossier du trône. Je n'allais pas montrer tout de suite mes pensées sur cette putain rousse.
-Pourquoi est ce que Lafay serait mon ennemi ? Elle m'a permit de changer d'enveloppe charnelle au moment où mon ancien corps pourrissait ! Je suis reconnaissante envers elle.
Aussi reconnaissante qu'un boucher envers sa bête. Je ne voulais pas paraître trop accessible, je n'étais pas « la sorcière de quelqu'un ». Je savais que Klaus était l'un des pires ennemis de Lafay, voir même le pire. Je me souviens très bien de son visage quand Lafay c'est échappée...

Je détourne le regard en passant ma langue sur mes dents. Saletés de sorcières de la Nouvelle Orléans... Elles ne peuvent pas pratiquer donc elles se jettent sur la moindre activité hein ?
-Admettons que je veuille me débarrasser d'elle... Je suis sûre qu'elle est assez forte pour me tuer et te mettre hors d'atteinte. La sorcellerie est un domaine qui te dépasses et Elizabeth et l'une des sorcières qui excelle dans ce domaine.
Le simple fait d'admettre que cette femme était puissante suffisait à faire monter à mon palet un goût de bile.
Nous y voilà. Ainsi arrivait la partie où la sorcière devait rendre un service au vampire, comme nous le faisions depuis tant de siècles. Les vampires ne fonctionnent pas sans nous, tout comme Niklaus n'existe pas sans ses hybrides.
Je le laisse poser le crâne à sa place et le voir s'avancer vers moi. Je pose un pied au sol pour me redresser et poser une main sur son thorax, l'obligeant à reculer un peut.
-Comment aurais je la certitude d'être en sécurité si je te rend ces quelques services ?
Je pose mes mains sur mes hanches en levant la tête, la mâchoire serrée.
-Je veux être sûre d'être quelque part de sûre le tant de pouvoir au moins rivaliser avec elle et trouver un moyen de la briser.

Je le contourne pour m'avancer vers un tiroir et en sortir un simple couteau à la lame rouillé et au manche en bois sombre. Droit dans les yeux, je m'avance vers la créature sans baisser le visage.
-Un sortilège qui nous permettra d'assurer ta fidélité tout comme la mienne. Si je te trahis tu le sentiras, si tu me trahis, je le sentirais.
Sans attendre sa réplique je tranche la pomme de ma main, laissant quelques gouttes de sang tomber sur le symbole à la craie dessiné sur le sol. Je lui tend le couteau, relevant ma main pour attendre de joindre nos deux paumes.
-Je ne t'aiderais uniquement ce rituel de sang terminé.
Ma voix était froide, rauque mais pas mois remplit d'un ton solennel, loyale. Qui étais mieux placé que lui pour m'aider à me débarrasser de Lafay, l'hybride originel ? Et quel alliée était mieux placé que moi ? La servante de Lafay dont ma haine envers elle n'avait d'égal qu'à ma fourberie ? Je crois que nous étions partit pour créer une bonne alliance...

Don't messe with the wrong witch

« WHEN I PLANT A FAT ASS CRACKER BITCH, I EXPECT HER TO STAY PLANTED! NOT COME BACK UP LIKE A DAMN RAGWEED ! » ► Marie Laveau

Niklaus Mikaleson hein, j'en avais très souvent entendu parler mais je ne m'étais jamais frotté à lui, ni aucun aucun autre membre de sa famille d'ailleurs. J'étais bien mieux occupée à arnaquer les mortels de la Nouvelle Orléans en cuisinant du gambo ! Je savais que cet homme était connu autant pour son sadisme, sa paranoïa, sa dangerosité et son caractère impulsif. Il représentait un danger immense pour ceux qui étaient contre lui -il fallait être suicidaire pour se faire remarquer devant lui ou se le mettre à dos-, mais il pouvait aussi être un grand un allié... Non ? Pas si sûre. Le simple fait qu'il puisse déceler le mensonge chez moi, sans rien me faisant froncer les sourcils. Étais je si transparente que cela ? Toute personne pouvaient elles deviner mes jugements d'un simple regard ? J’espérais que non...
Je regrette le temps d'une seconde mes mots en voyant son expression flancher trop rapidement. Je n'étais pas habituer à tenir ma langue et fermer ma bouche, Originel ou pas, Royauté ou non ça ne faisait pas de lui un privilégié à mes yeux. Il devrait aussi se mettre derrière l'oreille qui je suis. Dans un sens, j'appartiens moi aussi à la royauté, en beaucoup plus modeste d'accord, mais je ne me suis pas proclamée moi même Reine du Vaudoo...Comme certains qui ce sont proclamé roi d'une ville... Quoi qu'il en soit je n'avais rien avoir avec les autres sorcières qu'il avait du avoir à son service aux cours des siècles, je n'étais pas une boniche qui lance des sorts, sans rien dire ou imposer ses conditions. Il voulait bénéficier de mes services ? Très bien.
-Mes services ne sont pas gratuit... je demande 10000$ en liquide, demain matin, ici même.
Je l'observe quelque secondes avant de rajouter.
-Le taux de réussite de ma magie vaudoo s'élève 100%.
Il n'a pas l'air de bien le prendre... Ce qu'il pouvait être anxieux. C'était donc en m'appuyant sur son épaule que je m'étais relevée, affirmant qu'il s'agissait purement d'une farce pour détendre l'ambiance.

C'était avec surprise qu'il finit tout de même par accepter, non sans broncher évidemment...
Je rigole à mon tour quand il parle de ma reconnaissance envers Lafay, et j'affirme en plissant légèrement les yeux.
-Il est temps de débarrasser les ordures de nos porches respectifs.
Déclarai je en collant nos deux mains. Le sort ne tarda pas agir, sans aucune incantations. Le sang se mélangea, parcourant la surface de nos peaux comme de nouvelle veines pour enrouler nos deux poignets, nos paumes et nos doigts, on aurait dit des serpents qui creusaient des passages entre nos phalanges. Je comprend que le sort est terminé quand le sang mélangeant le mien et le siens reprend son sens normal, plié au règles de la gravité et s'écoule au sol. Vu la mine qu'il a tiré plus tôt... Je doute qu'il s'attendait à ça. Il allait devoir s'habituer, ma magie n'avait rien avoir avec celle de son ennemie. La mienne était plus sanglante, il n'était pas rares que je doive commettre des sacrifices parfois.
-Et si tu me tues je serais en vacances plus tôt et tu auras besoin d'une autre pour te débarrasser de Barbitch.
Je me détache de lui, posant le couteau sur un meuble en laissant ma plaie cicatrisée, ayant était en contact avec le sang de Klaus.
-J'ai déjà quelque chose qui pourrait t'intéresser concernant Lafay...
Ma voix est raisonnante, presque enjouée. Je tire un tiroir pour sortir une fiole, par plus grande qu'un bêcher. Des cheveux, bruns mêlaient à du roux. Je serre le contenu entre mes mains en relevant la tête vers un miroir sale reposant sur le meuble, pour regarder l'hybride.
-Lucinda Vandeville. La sorcière avec qui elle a quitté la Nouvelle Orléans lors du bal. Elle c'est attachée à cette petite sorcière. C'est bien là l'une des rares faiblesses que je lui voie.
Je montre alors le récipient en le tenant du bout des doigts.
-La garce avait pour habitude de se brosser et jeter ses cheveux morts dans ma voiture...
Je souris en coin en observant le contenu. Ne jamais laisser traîner des cheveux, ongles, habits, photos en présence d'une prêtresse vaudoo...
-Je peux tenter quelque chose contre elle grâce à ça. Commençai je en lançant le bocal vers Klaus pour qu'il examine le contenu.
-Mais elle est trop puissante. J'ai besoin d'une base solide, mystique pour pouvoir la contrer...