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 Don't fuck a witch

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sorciers
Freya Mikaelson
Freya Mikaelson

morsures : 4896
inscrit(e) le : 03/01/2013
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MessageSujet: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyLun 5 Aoû - 16:42



Don't fuck a witch feat Sasha Z. Lennox

Mes doigts tapotaient impatiemment la surface rigide du bar. Je guettais de temps en temps l'entrée pour voir si cette pauvre cruche était bientôt là, sans jamais la voir débarquer, dans ses habits de vieille commandé dans un catalogue de 60 ans et sa coupe au carré qui encadrait son visage, lui donnant une allure de montgolfière. Je soupirais à chaque minutes en voyant le temps défiler, je perdais mon temps décidément, si je n'étais pas là, à l'attendre j'aurais sans doutes entrepris le double, ou le triple de ce que je désirais. Pourtant j'étais là, à attendre une sorcière qui avait perdu ces pouvoirs mais qui savait des choses. Et comment elle avait put me convaincre elle ? Un petit boulet de canon, ayant perdu sa magie qui avait insisté pour m'aider. Il faut dire que durant ces deux ans, avant de partir en France j'avais marqué les esprits en Nouvelle Orléans, et cette ancienne sorcière était venue me trouver à Mystic Falls, seigneur dieu... Si quelqu'un m'avait vue, moi avec cette clocharde, ma réputation était foutue, c'est d'ailleurs pour ça que je lui avait donné rendez vous dans ce bar, le cosmo je sais plus trop quoi, plus réservé aux adultes qu'aux ados bourré aux hormones qui se bécotaient dans les toilettes du Mystic Grill.
J'ai finis par commander une tequila en prenant mon téléphone en main, composant son numéro en tombant directement sur la messagerie. Je laissai échapper un juron en posant avec impatience le téléphone sur le bar. Il semblerait donc que mon plan c'était rependu jusqu'à la Nouvelle Orléans. Ne parlons pas de plus près, ici par exemple. Les vampires venaient d'être dévoilé, essayons tant qu'à faire de garder la sorcellerie encore secrète.
Voyons voir... J'avais mis la mains sur plusieurs bouquins, ayant un point commun particulier qui méritait que chaque sorcières portent son attention dessus. La nécromancie. Venant du grec (ou du latin je sais plus) nécro, la mort et mancie, la science : l'art de ramener les morts à la vie en gros. Il y avait ce genre de films où un sorcier avec une grande cape noir invoquait les défunts sous forme de zombies au contrôle du mage, je sais pas d'où venait cette image ridicule, mais enfin bref, j'en était là, à vouloir ramener certaines personnes mortes à la vie. Il y avait cette gamine vampire, la fille adoptive d'Elena Gilbert, je ne savais pas l'histoire exacte mais j'avais eu vent que l'enfant était morte... Elle n'avait même pas 10 ans. Et après, il y avait tellement de monde, si puissant, mais je ne pense pas qu'Esther Mikaelson, Ruth ou encore Mary veuillent aider les vampires, car oui, avec la guerre qui se préparait, les êtres surnaturelles devaient mettre toutes leurs forces de leur côté, les humains avaient beau être... Humains, ils fallait s'en méfier, surtout que pas mal de sorcières, en tant que bonnes hippies de la nature allaient combattre les vampires. C'était une situation assez ironique, il y a 2 ans, je désirais plus que tout la mort des vampires, maintenant je les aidais. Bon, il faut dire que j'avais était aveuglé par la perte de mes proches, ce qui m'avait poussé à rejoindre les sorcières, sans voir que certains vampires conservaient toujours leur âme humaine.
« Désolé pour le retard. »
Je tournais la tête en sortant de ma rêverie.
-Putain c'est pas trop tôt ! Soupirais je d'une voix forte. T'a vus l'heure qu'il est ma vieille ?! On est pas tous comme toi, certaines personnes ont e qu'ils appellent des vies.
Je termina mon verre de tequila d'un geste sec en relevant une de mes mèches rousses derrière mon crâne.
-Bon, dit moi. Qu'est ce que tu sais qui pourrait m'aider dans mes recherches ?
Elle venait de grimper sur un banc avec disgrâce, ce genre de personnes devaient plus avoir l'habitude de rester reclus sur eux mêmes.
« Tout d'abord pour lancer ce sort, tu dois savoir gérer une forme de magie ancie... »
-Ouais ouais ouais... Épargne moi les détails veux tu, je ne suis pas le genre de sorcières que tu vas croiser tous les jours...dis je en enroulant une boucle entre un de mes doigts.
Si elle savait, j'avais réussi à faire de la magie naturel une véritable arme, maintenant la magie noire et l'expression me servaient pour les grandes occasions, notamment maintenant pour ce rituel.
« Hum bien... Le rituel doit être accomplie un soir de pleine lune, dans un cimetière en présence de plusieurs sorcières. »
Je la regardais d'un regard neutre, lui intimant de continuer.
« Je prend des risques en vous parlant mlle Lafay... Il faudrait me dédommager en quelque sorte... » dit elle d'une voix tremblante. J'arquais un sourcil en posant un billet de 50 sur le table.
-Continue. Lui ordonnais je d'une voix rauque.
« Hum, il faut utiliser le sang de chaque sorciers et utiliser du sureau... »
Je me relevais subitement en posant mes doigts sur la gorge de la femme.
« Que faîtes... »
-Continue encore.
Elle ravalais sa salive en bégayant.
« Le sureau est l'arbre de mort, la puissance concentré de cette plante dans les sépultures et des autres mages, ainsi que la magie noire et la pleine lune fera soulever les morts de leur tombe. »
Je souris lentement, satisfaite en reprenant place sur le banc.
-Tu a mentis.
« Quoi ? Non je... »
-Tu a mentis. Répétais je plus fort en la dévisageant avec malice, un sourire en coin. Tu pensais pouvoir me duper ? Moi ? Ton rythme cardiaque s'est emballé... Je sais que tu m'a sortis des salades.
Je la fixais tenter de se rattraper, mais je me concentrai, sentant une petite charge de magie grimper en moi et sortir aussi rapidement qu'elle n'était apparue. C'était ça que procurait la magie des esprits, de l’électricité plus ou moins forte en fonction de la puissance invoqué. Je venais d'utiliser l'air, un des 4 éléments, quelques chose de simple, inoffensif quand une sorcière ne sait pas comment l'utiliser. Je venais de mettre la main sur son souffle, elle venait de comprendre en sentant sa gorge se nouer, ne laissant plus circuler l'air.
-Laisse moi deviner, tu veux respirer c'est ça ?
Elle hocha la tête, portant la main à son cou, sa tête commençait à rougir.
-Très bien.
Je souriais une nouvelle fois, l'air circulait de nouveaux. Plus rapidement, peut être trop même.
-Les gens croiront que tu devais être asthmatique.
Elle posa les mains sur la table, tentant de gérer son souffle, elle me regardait tel un chien battu sur le point de mourir. Moi je m'esclaffais en silence.
-Tu voulais respirer non ?
Je rappelais la serveuse, lui montrant que cette femme n'allait pas bien et du monde s'avança, certains appelèrent une ambulance, je me rapprochais de son oreille en articulant les mots.
-Un seul mot, si j'apprends que tu a parlais tu regretteras de ne pas être morte ici même. Suis je clair ?
Je n'avais pas attendu sa réponse, je quittais le bar, la laissant se calmer en levant le maléfice, plusieurs pauvres humains à lui demander comment elle se sentait.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyJeu 8 Aoû - 13:22



Don't fuck a witch feat Elizabeth A. Lafay

Cela faisait maintenant quelques jours que je travaillais au Cosmo et comme m'avait prévenu Hope, c'était loin d'être le paradis ici. Pas que c'était sale ou mal fréquenté, mais ce n'était franchement pas un job pour moi. Je détestais devoir à répondre aux ordres de mes collègues ou des clients, de devoir supporter sans broncher les techniques de dragues bidons des clients ou de devoir laver des verres et servir des boissons, mais bon il fallait en passer par là pour gagner de l'argent afin de pouvoir rester dans cette ville et je m'y pliais de mauvais gré. Ce rade serait mon enfer sur terre ou un de mes enfers, j'ai constaté que de toute façon n'importe où où je me trouvais, je ne m'y sentais pas à mon aise, rien ne pourrait s'apparenter à un « chez moi » et j'avais le sentiment que ce sentiment s'était envolé depuis longtemps, depuis la mort de mes parents quand j'étais gamine. Cette mort m'avait plus brisé qu'on pourrait le croire, mais je ne saurais dire pourquoi. A l'heure actuelle je ne me souvenais pas d'eux, de ma vie d'avant ou de quoi que ce soit de cette ville. J'avais l'impression d'être une simple touriste alors que j'y avais presque toujours vécu.
Je venais de prendre mon service et j'avais déjà envie de m'en aller. Je sentais que cela allait être long mais que je devrais endurer, comme chaque jour. Heureusement qu'il y avait Hope, même si nous n'avions pas de grandes discussions ou que nous ne faisions que nous croiser, bossant chacune de notre côté, je savais que nous endurions la même souffrance et c'était agréable de ne pas se sentir seule. Une jeune femme commanda une tequilla et je m'empressa de la servir, non que cela m'enchantait particulièrement de le faire mais plus vite je servais les clients et plus vite ils me foutaient la paix. Je n'avais jamais vu cette jeune femme de ma vie et sincèrement je m'en moquais complètement d'elle, tout ce que je voyais c'est qu'elle avait l'air d'attendre quelqu'un et que ce quelqu'un se faisait attendre. Un petit ami en retard ? Si c'était le cas, elle allait lui faire une pseudo scène à son arrivée et ce sera désagréable autant pour lui que pour Sasha qui se serait bien passé de connaître les détails de leur insignifiante existence.

Je continuais mon travail, oubliant la jeune femme qui venait de prendre une tequila, me moquant un peu de savoir à quoi pouvait bien ressembler son compagnon. Je venais de servir une bière à un gars et j'allais laver des verres dans l'évier quand je vis une femme la rejoindre. Elle n'attendait pas son petit ami, cela dit c'était peut-être sa compagne, allez savoir. Elle n'était pas très agréable à regarder mais tous les goûts et les couleurs sont dans la nature comme on disait. L'évier se trouvait à quelques mètres d'elles, et je pouvais – bien malgré moi – écouter toutes leur conversation ou presque. Avec le bruit des conversation et de la musique, si elles baissaient trop le ton, je n'entendais que des murmures mais si elles parlaient normalement je pouvais entendre ce qu'elles se disaient. Comme j'avais prévu, elle était en train de lui faire une pseudo scène à cause de son retard, c'était raté pour les câlins ce soir ma vieille... La jeune rousse qui était là la première lui posa une question et je compris qu'elles n'étaient pas ensemble ou en tout cas que ce n'était pas un rendez-vous amoureux. Sincèrement moi ça m'allais parfaitement, cela me donnait souvent la nausée d'entendre des couples roucouler comme des demeurés. Leur discussion me parut fort étrange et je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil, sans les regarder en entendant certains mots. « Magie », « sorcière », « sort », « rituel ». Je me tournais vers elle, sans aucune discrétion et je les fixais un instant, la rousse venait de glisser un billet à l'autre bonne femme pour qu'elle continue à parler. Je dois avouer que je n'étais pas très attentive à leur conversation en elle même, je n'y comprenais pas grand chose, c'est juste que certains mots me paraissaient si irréels. Magie noire, cimetière et j'en passe, c'était quoi ces bonnes femmes ? C'était des pauvres filles qui croyaient encore que la magie existait et qu'elles étaient des sorcières ? Pauvres filles, c'était bien le terme qui leur convenait à cet instant. J'avais envie de me marrer, mais je m'abstiens parce que c'était soit disant pas mon rôle de les juger mais franchement l'asile, je n'étais pas la seule à avoir ma place, je pourrais toujours leur réserver des chambres. Je fus déconcentrée par un type qui voulait une bière, au départ je l'ignora, mais son insistance me poussa à devoir le servir parce que c'était soit ça, soit je lui en collais une. Je ne pus donc pas entendre la fin de leur étrange mais amusante discussion. Les serveuses vinrent me demander de préparer des commandes et cela me fit oublier les deux barges qui parlaient magie comme si c'était une réalité. Je les chassais de ma mémoire et je m'occupais de mes clients. La rousse s'en alla, laissant son « amie sorcière » derrière elle, mais quelque chose m'interpela. La dernière arrivée avait l'air d'aller bien, jusqu'au départ de la rousse et maintenant elle avait l'air d'aller mal, pourquoi ? Une soudaine crise d'asthme ? C'était étrange, elle n'avait pas l'air d'en souffrir et normalement ils ont tous un inhalateur quand c'est récurant non ? Où était le sien ? Et qui était cette jeune femme rousse. Je me tournais vers une de mes collègues qui regardait la jeune femme qui avait quelques difficultés à respirer et je lui posais la question. « Dis moi, tu sais qui c'est Mlle Lafay ? »
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptySam 10 Aoû - 18:23



Don't fuck a witch feat Sasha Z. Lennox

[color=#A8263D]Je me dirigeais donc vers la sortie en faisant claquer la porte sur mon passage, mettant enfin les pieds dehors. Le choc entre la luminosité et la pénombre du bar était radical, je plissa d'abord les yeux avant de faire tomber sur mon nez une paire de lunettes de soleil, jusqu'à maintenant sur mon front. Soupirant, je me dirigeais d'un pas assuré vers ma décapotable rose garé sur la parking du bar.
Aussitôt à l'intérieur j’attrapai dans la boîte à gant ce qui ressemblait à un vulgaire carnet de contact. Tournant les pages jusqu'à la fin, je balaya la dernière page comme pour enlever un moucheron posé sur les lignes et la page alors vierge laissa alors voir une liste. Plusieurs noms étaient barrés, Marie Lecarde, Ariada Black, Sarah Lalaurie, Cordélia Smith... Et j'attrapai un stylo qui traînait à mes pieds avant de barrés un nouveau nom, le dernier. Lydia Lefedre. Décidément toutes les sorcières que j'avais rencontré étaient chacune plus inutile que la précédente. Arrachant la page en poussant un juron et en la roulant un boule, je jetai le morceau de papier froissé hors de ma voiture en démarrant, me dirigeant directement chez moi.
Réfléchis Elizabeth réfléchis. Qu'est ce que j'avais ? Un grimoire traduit à peut prés, je n'étais même pas sûre la traduction était exacte ! Moi qui pensait que les sorcières de la Nouvelle Orléans, expertes en vaudoo, seraient d'une bonne aide, je m'étais complètement trompée ce coup ci. M'arrêtant dans un feu, je tapotai nerveusement mon volant de mes ongles vernit de rouge. C'était louche aussi... Ramener les morts à la vie ? A quoi servirait les planche ouija et notre connexion, à nous les sorcières, aux esprits d'une terre souillé par un massacre ? Exaspéré, je serais les mâchoires en fixant le feu qui passa directement au vert, débouchant la circulation. A croire que Mystic Falls devenait New York.
Je quittais donc le centre de la ville pour me diriger dans la quartier où je vivais, plus à l’écart du centre. Un lotissement bordé d'arbres aux feuillage épais, occupé par des villas et des manoirs miniatures. Un quartier calme et paisible et peut fréquenté par les jeunes, en principe quand quelqu'un d'inconnu rentre dans le quartier on le reconnaît, ici c'est limite la série avec les Desperate Housewvies. Me garant devant ma demeure, je grimpa les marches du porche en sortant de ma poches les clés, je tant mes talons dans un coin à l'entrée. Sans réfléchir je me dirigea directement dans le salon où j'ouvris le tiroir de la table basse en sortant délicatement l'objet occulte et la goutte sur la table. Ma fameuse planche magique. Attrapant la télécommande qui reposait sur un meuble, je ferma les stores pour ne laisser filtrer que très peut de lumière, histoire de rester discrète aux yeux de la voisine d'enfance, quelle mégère celle là...
Je suis partit directement dans la cuisine, attrapant à toute vitesse un bol et une boîte métallique qui à première vue contenait des herbes aromatique. Bon c'était le cas, mais ça ne servait pas à relever mes plats personnellement... De la sauge, afin de parler tranquillement, mais en plus de ça les herbes favorisait les sorts des sorcières, les rendant plus efficaces. Je jeta quelques feuilles dans le récipient avant de poser la boîte sur le meuble et instantanément le bout des herbes sèches se mirent à rougir, libérant ainsi une fumée qui se propageait dans le salon. Posant le bol sur la table basse, je posa deux doigts sur la goutte en commençant par faire tourner sur la planche le morceau de bois sculpté.
Poussant de nombreux soupirs, je finis par ouvrir la bouche, posant ma question à voix haute. La connexion avait était établie , ce frisson dans l'échine du dos qui remonte jusqu'à votre colonne vertébrale et cette sensation de froid qui vous transperce l'âme. Franchement les esprits auraient put trouver plus rassurant pour faire sentir leur présence. Je jetais un coup d’œil au fameux grimoire, à la couverture en cuir rouge craquelé. Je n'avais pas envie de jouer aux devinette, sûrement pas maintenant. La planche magique avaient les indications « oui » et « non », pourquoi faire compliquer ?
-Peut on ramener les morts à la vie ?
La goutte bougea toute seule, se déplaçant d'abord n'importe où elle se dirigea vers une indication, me mordant la lèvre en stressant, attendant de voir si elle allait bouger une nouvelle fois, j'enlevais mes doigts de la goutte en grognant.
Non.
Et ce livre ? C'était quoi cette merde ? A tous les coups c'était un canular. Me relevant et tirant le livre de la bibliothèque, j'allais directement là où se trouvant une étiquette de vêtement comme marque page. Le dit Sortilège de Nécromancie hein ? Pourquoi étai ce impossible alors que certains sorts de ce grimoire marchaient bien ? Les esprits ne pouvaient pas me mentir, pas après le combat que j'avais mené en leurs noms, et puis tous mes proches se trouvaient être des esprits maintenant, ayant franchit et re franchit le voile. J'arrachais la page en question avant de la laisser en suspension dans les airs et la laisser brûler toute seule, laissant également les cendres en lévitation pour ne pas tâcher mon tapis. Je parcourais rapidement le reste du grimoire avant de le lever au niveau de ma bouche et souffler. Alors, les lettres, les signes, tous se mirent à bouger, créant un chaos, plus personne n'allaient pouvoir tirer profit de ce livre comme je l'avais fait. Je rangea le livre dans mon sac en réfléchissant quoi faire de lui. Le garder était complètement inutile. Je pense que j'allais le remettre là où je l'avais trouver en fait... Ce n'était pas vraiment loin, près du point Wickery, en dessous du pont du moins, à côté de l'orée de la forêt. Mais j'avais la flemme... Oh et puis, plus vite je me serais débarrasser de cette merde, plus j'aurais la paix.
J'étais monté à l'étage, prendre une douche et me changer, enfilant un jean noir et un t shirt gris sous une veste en cuir. Mine de rien j'avais bien miens 1 heure à faire couler l'eau et resté planté devant mon dressing. Puis j'ai dévalé l'escalier, enfilant de nouveaux mes chaussures, j’attrapai mon sac et mes clés pour redémarrer ma voiture,e t foncer vers la sortie de la ville.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyLun 19 Aoû - 13:10



Don't fuck a witch feat Elizabeth A. Lafay

La collègue à qui j'avais posé la question me regarda un instant étonnée, avant de me demander pourquoi je voulais savoir qui c'était. Sa réponse m'agaça plus qu'autre chose, je n'avais aucun compte à lui rendre, je lui avais posé une question, je voulais juste obtenir une réponse, pas répondre à un interrogatoire. Je levais les yeux au ciel et lui répondis sèchement « Laisse tomber, j'avais oublié que t'étais conne ! ». Mon amnésie n'a eu aucune influence quelconque sur mon côté antipathique, il n'y a pas de doute à avoir là dessus, asociale un jour, asociale toujours. Elle faillit s'étouffer de rage de m'entendre lui parler comme ça, mais je pense qu'elle commençait à se faire à l'idée que nous ne serions jamais amies et que je n'étais pas le genre de personne à avoir de toute façon des amis. Elle retourna servir ses tables, rouge de colère et moi je retournais à mes stupides clients. Mais ma curiosité n'ayant pas été assouvie, je restais à me demander qui avait été cette rousse si étrange. Je décidais que la meilleure personne pour me répondre était celle qui avait passé quelques minutes à lui parler. Je me dirigeais donc vers elle et lui tendit un verre d'eau. « Tenez, buvez un peu d'eau, ça vous fera du bien » lui dis-je en tentant d'avoir un air sympathique qui n'était pas du tout naturel chez moi. La femme me regarda un peu étonnée mais finit par accepter mon verre, le porta à sa bouche et en bu quelques gorgée. Ne sachant pas trop comment aborder le sujet, je me mis à laver quelques verres, réfléchissant à se que j'allais dire. La femme me fixa un long moment, je pouvais sentir son regard sur moi et c'est ce sentiment désagréable d'être épié qui me fit lever de nouveau les yeux sur elle. « Quoi ? » finis-je par lui lancer, oubliant complètement mon ton sympathique. « Heu … non rien. » Je n'appréciais que moyennement son regard et surtout sa réponse qui n'allait pas du tout avec son attitude. Il y avait quelque chose qui n'allait pas chez elle, mais elle ne voulait pas le me dire, sans que je puisse savoir pourquoi. « Dites moi … elle n'a pas l'air commode votre amie » La femme avait baissé les yeux quand je lui avais demandé sèchement ce qu'elle avait, mais ma question la fit tout de suite réagir et je pus voir une lueur de peur dans les yeux. C'était qui cette bonne femme pour la faire réagir ainsi. Je la vis qui tentait de réfléchir rapidement à une réponse et je sentais que ce qu'elle allait me dire n'allait en rien m'aider. « Elizabeth ? Heu … non c'est juste que … elle n'aime pas attendre, voilà tout, c'est une jeune femme occupée, elle est directrice de la Galerie d'Art... » Je venais d'apprendre deux choses sur mon inconnue, elle s'appelait Elizabeth Lafay et elle était directrice d'une Galerie d'Art à Mystic Falls. Je fixais un instant la femme avant d'hocher la tête, comme si je comprenais le pourquoi de son tempérament de feu, mais je sentais que c'était beaucoup plus que ça, tout son être transpirait du charisme et une certaine forme de puissance. Je sentais qu’a jeun, elle ne serait pas très bavarde alors je décidais de lui offrir un verre de tequila, soit disant pour lui redonner quelques couleurs. Un verre, puis deux, puis trois, visiblement la femme ne tenait pas vraiment l'alcool, ce qui était parfait pour moi. Je commençais à lui poser quelques questions, sur cette Elizabeth, ce qu'elle faisait dans la vie, qui elle était, le pourquoi de leur rencontre. Je n'obtins pas toujours des réponses très claires, mais j'arrivais quand même à avoir des semblants d'informations. Elizabeth a quitté Mystic Falls durant un moment pour vivre à la Nouvelle Orléans où elle s'était fait un nom là bas. Elle ne connaissait pas trop le passé de cette femme, mais c'était quelqu'un qui était respectée dans son domaine. Je ne compris pas tout de suite qu'elle ne parlait pas du monde de l'Art. Au début je pensais que je perdais mon temps avec elle, que finalement il n'y avait rien d'intéressant sur cette Miss Lafay, mais je compris rapidement que j'avais tort. La bonne femme m'attrapa soudainement le bras et me tira vers elle « Prenez garde à cette femme, c'est une sorcière puissante, elle est bien plus âgée qu'on pourrait le croire. Ne faites rien qui pourrait l'énerver car vous ne seriez pas assez puissante pour la combattre. Je sens de la force en vous, mais pas assez pour rivaliser …  » J'écarquillais les yeux, sans comprendre ce qu'elle était en train de me raconter. Quelle force ? Pourquoi j'avais l'impression qu'elle me prenait pour une sorte de sorcière ? Je lui demandais gentiment de me lâcher le bras avant de m'éloigner d'elle. L'alcool n'était finalement pas une si bonne idée, elle divaguait complètement. A ma pause, je décidais d'aller prendre l'air pour me changer un peu les idées. J'allumais une clope et commençais à me détendre, aspirant cet air toxique, remplissant mes poumons de ce doux poison. Un papier en boule se trouvait à quelques pas de moi, je me baissais pour l'attraper et le dépliais pour voir ce qui y était écrit dessus. Des noms étaient barrés, mais aucun ne m'était familier. Je le roulais à mon tour en boule et le jetais dans une poubelle en même temps que mon mégot et je retournais à mon service.

Je bénis le moment où je pouvais enfin rentrer chez moi. Je commençais à en avoir marre de tous ces gens, de cette musique et de ce job de merde, pourtant j'allais devoir y retourner le lendemain pour rempiler une nouvelle fois. Je décidais de me changer les idées en marchant un peu. Fumant ma clope, j'errais dans les rues, n'allant nulle part en particulier. Je me remémorais ce que m'avais raconté cette vieille bonne femme sur cette rousse et je n'arrivais pas à me persuader à 100% que ce n'était que des bobards. Je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose de louche, mon instinct me poussait à aller de l'avant, à trouver des réponses. Sans savoir si c'était le hasard ou le destin, mais je croisais une voiture qui sortait de chez elle et je reconnus la fameuse rousse. Je me trouvais dans un quartier qui n'était absolument pas le mien et où je doutais y avoir déjà mis les pieds. Je la regardais partir au loin et moi je restais figée sur place. N'était-ce pas un signe ? Moi qui voulais en savoir plus, voilà qu'on m'offrait une belle occasion. Je me tournais vers la fameuse maison qu'elle avait quitté et m'avançais vers la boîte aux lettres. Son nom y était bien inscrit dessus, pas de doute c'était bien chez elle. Allais-je tenter le diable et oublier l'avertissement de cette vieille folle ou allais-je passer mon chemin et oublier toute cette histoire ? Qu'est-ce que je risquais à aller faire un tour chez elle ? Elle était partie, pour je ne sais combien de temps, mais très certainement suffisant pour rentrer et sortir sans être vu. Je contournais la maison et crochetais la serrure de la porte de derrière. Je me trouvais dans la cuisine, typiquement américaine, pas de doute la dessus. Je fouillais quelques tiroirs et tombais sur des herbes aromatiques, des couteaux et tout ce qui devait se trouver dans une cuisine, rien de bien étonnant. Je passais dans le salon et au premier coup d'oeil ne vu rien de bien étonnant. Il n'y avait pas de décoration qui pourrait laisser à penser que cette femme était vraiment cintrée et je me rendais compte que peut-être la malade dans cette histoire c'était bien moi. Je farfouillais à droite et à gauche et découvris une planche bien étrange quand j'ouvris le tiroir de la table basse. On aurait dit une vieille planche que les gens utilisent dans les films fantastiques avec des sorcières. Cela leur servait à parler avec les esprits ou un truc du genre. Je ne savais pas qu'il y avait des gens qui y croyaient vraiment, mais visiblement elle si. Cela ne prouvait pas grand chose, sauf qu'elle se croyait peut-être vraiment être une sorcière, ce que je trouvais vraiment ridicule. J'allais la remettre à sa place quand je me dis que je pouvais moi aussi m'amuser avec. Je la posais donc sur la table, posais mes doigts sur la pseudo loupe et fermais les yeux...

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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyMar 20 Aoû - 17:54



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Je quittais donc ce vieux quartier de Mystic Falls sous le soleil qui se couchait. Tant mieux je serais mieux à l’abri des regard indiscret. Mon sac était sur le siège côté passager et parfois je jetais un coup d'oeil, ce stupide grimoire m'avait fait perdre un temps fous pour me retrouver dans une impasse. Bon au mois l'avantage c'était que les sorcières de la Nouvelle Orléans se rappelaient toujours de moi. C'était assez plaisant de voir que vous laissez des traces sur votre passage, que l'évocation de votre nom rassemblait des petit groupes qui parlaient de vous à voix basse, parlant de vos exploits et parfois en inventant les rumeurs les plus folles. Un groupe de sorcières novices avait une fois fait courir le bruit que j'avais crée une nouvelle race de créatures, faisant de moi une sorcière Originelle. Bien sûre c'était faux, je n'étais pas aussi puissante (quoi que, apportez moi le sortilège pour créer les vampires je vous paris que je le lance la bouche fermé!), mais je me gardais de dire le contraire, j'étais une sorcière tout de même puissante mais si on me rendait plus forte que la vérité, c'était toujours bénéfique pour moi.
Je quittais la ville en me rapprochant de plus en plus de la sortie. Arrivé près du pont Wickery j'arrêtais ma voiture sur le côté avant d'attraper mon sac et descendre, longeant le rebord doucement pour ne pas chuter et passer sous le pont, rejoignant la forêt. Je sortais mon portable et sélectionnait la lampe torche pour faire de la lumière, poussant quelques jurons, je n'avais vraiment pas choisis les bonnes chaussures. Arrivé à l'orée de la forêt je plongeais la main dans mon sac pour attraper le livre à la couverture en cuir... Fouillant plusieurs fois sans rien trouver. Je poussais de nouveaux jurons en me rendant compte que ce n'était pas le bon sac. Mettant une mèche en arrière, je grognais avant de retourner en arrière vers ma voiture. Ça m'apprendra à me tromper de sac, il fallait avouer que j'en possédais des tonnes qui se trouvaient aux quatre coins de la maison. Celui qui contenait le grimoire devait être toujours sur le canapé.l Je retournais à ma voiture en reprenant le chemins inverse en accélérant, assez énervé d'avoir perdu mon temps pour rien.

Arrivé dans mon quartier, je garais ma voiture plus ou moins bien en claquant la portière toujours aussi à cran. Je remontais les marches du porche et tournait les clés dans la serrure avant de tourner la poignée. En entrant mon chatte Jade qui se trouvait sur le plan de travail de la cuisine me regardait, le dos relevé en bosse et me souffla dessus après avoir poussé un miaulement déchirant. Je n'y pris pas vraiment garde et alla directement à l'étage, dans ma chambre où je jetais mon sac sur mon lit avant de redescendre dans le salon et chercher mon sac... Qui n'était plus sur le canapé. Je restais planté au milieu du salon en bougeant les coussins, sans rien trouvé. Je relevais les yeux au ciel avant de me concentrer pour essayer de le trouver. La sacoche en tissus sortis de sous mon meuble, dans ma direction comme attiré par ma magie. Je souriais, satisfaite en me baissant pour l'attraper. Mais c'était louche : comme mon sac était il arrivé sous mon meuble en l'espace de quelques minutes ? Une demi heure à tout cassé ? Je marchais lentement, examinant un peut partout avant de repartir, mais je remarqua quelque chose qui n'avait pas lieu d'être : ma planche ouija, je l'avais rangé avant de partir, elle était maintenant ressortit. C'était assez louche. Je quittais le salon éteignant les lumières pour faire croire que j'allais ressortir car de toute évidence, je ne devais pas être seule chez moi ce soir.
J'arrivais à la porte d'entrée, hésitant sur ce que j'allais faire mais je finis quand même par sortir et fermé à clé, comme si de rien n'était, retournant au volant de ma voiture pour m'éloigner du quartier... Avant de m'arrêter, assez loin de ma maison, histoire d'être hors de vue et ressortir, pour me diriger chez à pied. Si il y avait vraiment quelqu'un, cette personne avait dut m'entendre arriver. A moins que ce soit un vampire n'ayant pas besoin d'invitation pour rentrer et qui allait entendre mon porche craquer sous mes pas, il ne m'entendrait pas.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyMer 21 Aoû - 14:13



Don't fuck a witch feat Elizabeth A. Lafay

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai décidé de venir ici, c'est complètement stupide et si je me fais choper, je serais bien incapable d'expliquer les raisons de ma présence chez elle. Tout ce que je sais, c'est que depuis que j'ai croisé le chemin de cette rousse, je n'arrive pas à me la sortir de mon esprit. Ce n'est en rien une question d'attirance ou d'admiration cachée, je ne la connais pas et je m'en cogne un peu de savoir ce qu'elle fait dans la vie et ce qu'elle aime. Mais sa discussion avec cette femme m'a intrigué, elle était étrange, surnaturelle et tellement ridicule … mais pourtant, au fond de moi, quelque chose me dit que ce n'est pas que des inepties, qu'il y a bien un fond de vérité derrière tout ça. Je ne saurais dire pourquoi je n'arrive pas à penser autrement, peut-être parce qu'elles avaient l'air très sérieuses quand elles parlaient, peut-être parce que cette femme avait vraiment l'air d'avoir peur de cette rousse et qu'elle voulait vraiment me mettre en garde contre elle … ou alors cela vient de tout autre chose, je ne sais pas. Je navigue tellement dans le brouillard ces derniers temps qu'une couche de plus ne me dérange presque plus. Je me dis que peut-être mon côté suicidaire n'a jamais véritablement disparu et qu'il est en train de me jouer un mauvais tour, allez savoir. Ce qui est sûr en tout cas c'est qu'à l'heure actuelle je suis en train de fouiller une maison que je ne connais pas pour chercher quelque chose dont je ne suis même pas sûre de trouver. D'ailleurs qu'est-ce que je cherche au juste ? Je ne saurais trop vous dire, je ne crois pas en la magie alors ça complique un peu les choses. Cette planche devant moi est un jouet très amusant si tu veux faire croire à tes invités que tu es une sorcière, mais cela ne prouve strictement rien, en dehors du fait que c'est vraiment une charlatant.

Les yeux encore fermés, j'entends un rire raisonné dans la pièce et je me rend compte que c'est le mien. Je trouve cette situation complètement ridicule, je n'y crois pas un instant. J'ouvre de nouveau les yeux et abandonne cette planche pour finir d'explorer cette pièce. Je ne prend pas la peine de la ranger, me disant que j'aurais largement le temps avant de partir et même si je ne le fais pas, je m'en fous un peu parce que je serais loin quand elle rentrera chez elle et qu'elle n'aura aucune possibilité de savoir que c'était moi. Je vois un sac sur le canapé, je m'assois à côté et le farfouille. Je m'attendais à trouver beaucoup de choses, mais certainement pas un vieil ouvrage. Il m'a l'air vraiment ancien, mais c'est très certainement un fake, comme cette vieille planche ridicule. Je sors l'ouvrage du sac et l'ouvre au hasard. Je ne comprend pas un mot de ce qui est écrit dessus, je crois que c'est du latin, mais je n'ai aucune certitude sur cette hypothèse, c'est peut-être juste une langue inventée de toute pièce pour faire croire que c'est un livre de sorts, un grimoire pour les potions ou un bestiaire. En fait ça pourrait être tout et son contraire, personne ne pourra jamais dire que tu te trompes parce que je doute que quiconque soit capable de lire ce charabia. Je ne me rend pas compte que je suis plongée dans la lecture de cet ouvrage. Je ne comprend rien mais je prend plaisir à parcourir les pages, sans vraiment savoir pourquoi. C'est comme une impression de déjà-vu, c'est assez étrange. Heureusement que j'ai lu récemment dans un magasine scientifique que cette impression de déjà-vu n'est rien d'autre qu'un retard du cerveau face à une information. Ce n'est pas qu'on a déjà vu un événement, c'est juste que ce fameux événement n'a pas été traité convenablement par notre cerveau, il a eu un temps de retard entre le moment où l'événement est arrivé et le moment où l'information est arrivée à notre cerveau. Je ne sais pas si c'est vrai ou pas, mais j'aime à penser que c'est ça, c'est rassurant et plausible comme explication.

Pendant ma lecture, j'entend une porte se refermait brusquement dehors. Je sens mon cœur s'emballer, je me lève brusquement, j'attrape le livre, le glisse de nouveau dans le sac et dans la panique, je jette le sac sous une armoire. Pourquoi ai-je fais ça ? Aucune idée, tout ce que je sais c'est que cela m'a paru une bonne idée sur le moment. Je me cache dans un recoin de la pièce et espère qu'elle ne me verra pas. Je la vois chercher quelque chose, je sens mon cœur battre la chamade et je trouve ça étrange et presque agréable. C'est si rare les moments où je me sens pleinement vivante, mais si proche du danger, je me sens revivre, pour la première fois depuis mon réveil. Je suis sortie de se brouillard, plus rien n'existe en dehors de ma vie et je trouve ça exaltant, stimulant et angoissant. Je crois que je suis vraiment timbrée pour aimée être en danger. Je la regarde trouver son livre, je sens que quelque chose ne va pas, elle trouve que c'est étrange que son sac soit sous son armoire et je constate à mon tour que niveau discrétion, je repasserais. Mais elle s'en va, je l'entend démarrer sa voiture et s'éloigner. Je reste encore quelques secondes dans ma cachette avant de daigner en sortir. Je sens encore mon cœur battre à tout rompre, j'ai le souffle court mais le sourire aux lèvres. Je devrais m'en aller, c'est ce qui serait le plus sain et le plus raisonnable, mais je n'en ai pas envie, je n'ai rien trouvé ici qui me prouverait qu'elle est vraiment ce qu'elle prétend être, une sorcière. Ce n'est pas une planche stupide, que j'ai oublié de ranger d'ailleurs … et un livre incompréhensible et vieux qui va me persuader qu'elle n'est pas timbrée. Je n'abandonne donc pas le navire et continue mes recherches. Je ne l'entend pas marcher sur son perron, pour moi elle est partie et n'est pas prête de revenir dans la seconde. Je me dirige donc vers l'étage, si elle revient, je pourrais fuir par une des fenêtres, n'étant pas d'une nature discrète, je suis persuadée que je l'entendrais arriver à des kilomètres … qu'elle naïve je peux faire parfois. Je découvre sa salle de bain, ses toilettes et puis une pièce étrange, remplie de choses étranges, pile ce que je cherchais. Soit elle est vraiment une sorcière et dans ce cas là il va falloir que je me fasse à l'idée que la magie existe, soit alors ce n'est que du vent, de la décoration rien de plus et il va vraiment falloir qu'elle aille se faire soigner …

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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyVen 23 Aoû - 1:46



Don't fuck a witch feat Sasha Z. Lennox

J'étais arrivé assez loin, à la sortie du quartier mais pas trop loin non plus, histoire de pas mettre une demi-heure à revenir chez moi. Il y avait clairement quelqu'un chez moi, rien que le comportement de mon animal aurait dut me mettre sur la voie... J'avais freiné devant une baraque, pour même pas une soirée ça gênera pas ses habitants. J'attrapais le sac qui contenant le pseudo grimoire et descendis, descendant ma rue pour retourner chez moi.
Je me demandais comment je pouvais habiter un quartier aussi flippant la nuit, avec les lampadaire longeant le trottoir et les feuilles par terre, chaque côté bordés par d'immenses maisons plus ou moins anciennes. Je vous laisse imaginer, le décor parfait en octobre pour Halloween. Néanmoins j'aimais cette ambiance, lourde qui vous fout la chair de poule, si il devait y avoir un psychopathe pour poursuivre les habitants dans cette rue, c'était bien moi. Non franchement, j'attendais l'humain qui souhaitais me choper dans un coin sombre. Il se prendrait une bonne crise cardiaque, innocent ou pas.
Mes pas résonnaient sur le trottoir et je m'approchais de ma maison, encadré de deux énormes arbres au tronc épais. Je me plaçais juste au bas des marches de mon porche. Observant chaque coins, chaque fenêtres, angles de ma demeure. Fermant les yeux, je me concentrais en déployant mon esprit à l'intérieur. Oui, il y avait bien quelqu'un, et ce sentiment, électrique qui vous vous donne un petit coup de buzz, ça signifie que ce n'est pas un simple humain. Un vampire encore moins, le sentiments est différent, c'est plus du dégoût et une envie de les repousser en fait. Là, tout de suite c'était une connexion, un courant qui passait entre nous, la même connexion que je ressens quand j’utilise la magie naturel, quand je suis lié avec la Nature. C'est forcément une sorcière ou un sorcier aussi.
J’émets un petit rire avant de sortir la main de ma veste et la passer rapidement de gauche à droite devant moi, comme pour faire partir un moucheron. C'était loin d'être un sortilège anodin, c'était un sortilège que les sorcières utilisaient pour retenir captif des vampires dans un lieu bien précis, en principe il fallait un élément, comme du sel mais quand une sorcière est assez puissante elle peut s'en passer. Moi j'étais assez puissante, assez même pour entraver d'autres êtres que les vampires. Je souhaitais bonne chance à cette sorcière pour sortir de chez moi tant que je ne lève pas le scellé moi même. Des sorcières aussi forte que moi il ne devait pas y en avoir beaucoup qui couraient les rues, en fait je crois qu'il n'y avait que moi et la directrice du lycée, Mélinda, d'ailleurs je devrais aller voir comment elle vas, si elle est toujours en dépression avec ses cheveux gras. Je pourrais la torturer encore un peut suite à la tragique et hasardeuse mort d'Alex après mon retour à Mystic Falls. Je remontais les marches de mon porche en ouvrant ma porte et la laisser claquer. Je désirais que l'intrus sente ma présence et tente de sortir... En vain. Je rallumais les lumières, sereine et souriante en me dirigeant vers ma chambre, avant de refermer la porte derrière moi en collant l'oreille pour entendre si la personne était proche. J'avais bien sure fais attention à vérifier si il n'était pas dans ma chambre en ce moment, mais tout était ok. Je finis par entendre des pas, dont le bruit était étouffé par le tapis au sol. La personne descendit l'escalier et je visualisa son trajet, quand elle arrive devant la sortie, ouvre la porte et se retrouve bloquer sur le seuil à cause de mon maléfice. Je finis par sortir, descendant lentement les marches, mains jointes dans mon dos en faisant face à une inconnue aux cheveux noirs et à la silhouette élancé.
-Bonsoir. Je me contente de sourire à pleine dents. Je souhaitais tellement être dans sa tête pour savoir ce qu'elle se disait « Pourquoi je n'arrive pas à lever son sort ? » manque de chance ma jolie, tu n'est pas tombée sur une simple sorcière.
-Petit conseil quand tu te la joue catwomen ma jolie. Range les affaires à leur endroit d'origine.
Clin d'oeil à la planche magique qui était toujours sur la table basse au lieu de reposer dans le tiroir du même meuble. Mais pas que la planche. Je rejetais mon sac contenant l'épais grimoire au sol, provoquant un bruit sourd.
-Je pense pas que les gens ont l'habitude de ranger leurs sacs sous les meubles.
Cette fois ci j'avais perdu toute traces de sympathie, aussi faux était mon sourire plus tôt.
-Alors, tu vas vouloir me dire ce que tu cherches, éventuellement quel fou t'envoie m'espionner ? Un Originel ? Oh ça doit être Klaus, aller dit moi quel est le message. Il devait se douter que je mettrais la main sur sa nouvelle sorcière groupie.
Je m'impatientais en la regardant de la tête au pied. Si elle pouvait se dépêcher ça m'arrangerait quand même.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyMar 27 Aoû - 16:40



Don't fuck a witch feat Elizabeth A. Lafay

Pour la seconde fois aujourd'hui, j'étais prise au piège, surprise chez une parfaite inconnue. Pourquoi n'étais-je pas partie quand cette Elizabeth était revenue la première fois ? Pourquoi n'avais-je pas vu cette chance qui s'offrait à moi ? Pourquoi n'avais-je pas songé que c'était dangereux ce que je voulais faire et qu'il valait mieux pour tous le monde, moi la première, que je m'en aille loin d'ici et que je n'y songe plus ? Non au lieu de ça, je m'étais amusée à braver le danger, comme si mon sort n'avait finalement que peu d'importance et j'avais continué mes recherches. Pourquoi au final ? Pour découvrir que cette femme se croyait être une vraie sorcière ? Super, félicitation pour elle, je suis ravie de savoir qu'il y a une barjo de plus dans cette ville, en dehors de moi. En cet instant, prise au piège chez une inconnue, je devrais être morte de peur, je devrais m'en vouloir à mort, je devrais trembler, pleurer, avoir le cœur qui palpite ou n'importe quoi qui tendrait à prouver que je suis encore un peu normal … mais rien. Je ne prétend pas que je n'ai pas peur, que je ne suis pas surprise par cette nouvelle intrusion dans mes recherches, mais cela ne m'affole pas plus que ça. Mon rythme cardiaque accélère un peu mais sans plus. J'entend monter Elizabeth et se diriger dans sa chambre. Elle referme la porte, comme si de rien n'était. J'étais figée sur place, dans la pièce d'à côté, ne faisant aucun bruit, ne respirant qu'à peine, plus par réflexe qu'autre chose d'ailleurs. J'attend quelques secondes avant de me diriger vers la porte de la pièce où je me trouve. Je pose mon oreille sur la porte et tente d'écouter si mon inconnue bouge ou fait mine de sortir de nouveau de sa chambre, mais rien. Je ne sais pas trop ce qu'elle fabrique, mais j'espère qu'elle est allée prendre une douche, ça me permettra de me glisser discrètement dehors sans qu'elle ne remarque rien. Je sors de la chambre où j'étais, fixe la porte fermée de la chambre de la Lafay et une fois sûre qu'elle ne s'ouvrira pas d'un coup sur moi, je me dirige dans les escaliers. Je tente de faire le moins de bruit possible et la moquette sur le sol me permet d'avoir l'impression qu'Elizabeth ne peut pas m'entendre, mais ce n'était bien entendu qu'une simple illusion. Une fois en bas, je me dirige vers la porte d'entrée, l'ouvre délicatement et m’apprête à sortir de chez la rousse quand je sens un champ de force m'en empêcher.

« C'est quoi se bordel »

Fut la première chose qui franchie mes lèvres, à peine murmuré. Je retente le coup mais je me cogne de nouveau à un mur invisible. J'entend derrière moi des pas descendre lentement les escaliers, comme si elle savait que je n'irais pas bien loin. Etait-ce son œuvre ?

-Bonsoir.

Je me retourne et fixe mon inconnu. Mon cœur bat un peu plus vite que tout à l'heure, mais ce n'est pas encore la grande cavalcade. Je devrais pourtant être mortifiée, honteuse de me faire attrapée, mais il n'en est rien, tout ce que je me demande c'est comment elle a fait pour m'empêcher de sortir.

-Petit conseil quand tu te la joues catwomen ma jolie. Ranges les affaires à leur endroit d'origine.

Je suis lentement son regard sur la planche qui était encore posée sur la table et le meuble où j'avais balancé son sac. Je me contente de lever les yeux au ciel, autant agacée par ma propre stupidité que par son ton et ses remarques.

-Je pense pas que les gens ont l'habitude de ranger leurs sacs sous les meubles.

« Vous seriez étonnée du nombre d'habitudes étranges qu'ont les gens … et puis peu ont l'habitude d'avoir un sens de l'observation affutée, se contentant de chercher en vain des objets déplacés ou volés, sans se poser plus de questions que ça. »

Ce qui était assez vrai, les gens sont idiots par nature, ils ne se doutent jamais qu'un voleur est entré chez eux durant leur absence ou durant leur sommeil, ils préfèrent se rassurer en se berçant d'illusions, c'est plus facile pour vivre. Comment vivre en sachant qu'un parfait inconnu n'a eu aucun mal à entrer chez soit, a volé sans qu'ils ne s'en aperçoivent et pourquoi pas les a mâté pendant qu'ils dormaient ? Trop flippant et angoissant, ça remet trop de choses en question après.

-Alors, tu vas vouloir me dire ce que tu cherches, éventuellement quel fou t'envoie m'espionner ? Un Originel ? Oh ça doit être Klaus, aller dit moi quel est le message. Il devait se douter que je mettrais la main sur sa nouvelle sorcière groupie.

Je la fixais sans émettre la moindre réaction. Je ne comprenais rien à son charabia et m'en foutais royal. Je ne savais pas qui était ce Klaus et m'en moquais royal. Je ne savais pas ce qu'était un originel et je m'en portais très bien sans cette information qui avait l'air d'être du domaine public pour elle et je ne comprenais pas pourquoi elle me prenait pour une sorcière. Qu'elle fasse mumuse en se la jouant illuminée c'était son problème mais je préférais rester en dehors de son délire. Alors qu'elle appelle les flics qu'on en finisse parce que je n'avais pas vraiment envie de moisir ici plus longtemps.

« Heu … ok vous êtes encore plus atteinte que je ne le pensais. Ne le prenez pas mal surtout mais c'était déjà ridicule de vous entendre parler « magie » avec votre amie, découvrir avec toutes vos breloques ici que vous êtes vraiment persuadée d'être une sorcière, mais là votre théorie du complot c'est un peu trop pour moi, alors appelez les flics qu'on en finisse, je n'ai pas que ça à faire. »
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyMar 27 Aoû - 20:00



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Apparemment elle devait se rendre compte de son erreur. Peut être que ma personne l'énervait aussi, en plus de mon ton supérieur elle ne devait peut être pas être du genre à apprécier la défaite.
Oh, niveau habitudes étranges j'étais bien garnie également... Mais dans cette ville il valait mieux être plus attentif à son environnement que le commun des mortels. Surtout avec les chasseurs et leurs pièges tout droit sortie de la série Macgyver.
J'attendais patiemment sa réponse en la fixant droit dans les yeux. Elle avait du cran de soutenir mon regard sans me répondre. C'était rare, maintenant Mystic Falls se résumait à la loi du plus fort et ça pouvait être d'un ennui mortel... Rencontrer quelqu'un qui n'hésite pas à me défier avait quelque chose de... D'amusant. Je ne pus m'empêcher de rigoler en détournant le regard quand elle commença à me penser sortir tout droit d'un asile.
...Ne le prenez pas mal surtout mais c'était déjà ridicule de vous entendre parler « magie » avec votre amie, découvrir avec toutes vos breloques ici que vous êtes vraiment persuadée d'être une sorcière, mais là votre théorie du complot c'est un peu trop pour moi, alors appelez les flics qu'on en finisse, je n'ai pas que ça à faire. » 
Je laissais disparaître mon sourire en réalisant la situation pendant quelques secondes, fronçant les sourcils. Est ce qu'elle... Est ce qu'elle ignorait quel rang elle avait ? Est ce qu'elle se pensait à sa place parmi les insignifiants insectes que sont les humains ? A priori.
La situation était tellement drôle. Je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler à nouveau avant de m'approcher d'elle. J'arrivais à sa taille du haut de mes talons, si je les enlevais je serais nettement plus petite.
Oui, elle dégageait la magie, c'était bien une sorcière mais elle l'ignorait... ? C'était impossible, la magie se manifeste dès l'adolescence, or elle était de loin une adolescente. Comment pouvait elle s'ignorer ? Et impossible que je me trompe, surtout sur ce genre de sort. Ressentir la magie d'une sorcière revient tous simplement à faire un pas.
-Voyez vous cela... Me contentais je d'articuler lentement. La soirée vas sans doute être plus drôle que je ne le pensais en fin de compte. Je reculais un peut pour laisser de l'espace entre elle et moi, posant un main sur ma hanche, montrant la sortie de l'autre en levant les sourcil comme si de rien n'était.
-Inutile d'appeler qui que ce soit ma grande. Tu connais la sortie. Et puis si j'appelle les flics, ils vont venir et tu penses qu'ils prendront la défense d'une inconnue qui s'introduit par effraction chez une femme respectée ? Chez la directrice de la Galerie d'Art ?
Je souris en baissant la tête. Appeler le commissariat reviendrait à permettre à cette femme de les conduire à l'étage où je range grimoires, outils de sorcellerie et compagnie. Je ne pouvais pas faire du bruit autour de moi. La moindre chose surnaturel éveille les soupçons et y en a assez avec la découverte des vampires pour afficher les sorcières. Lui dire ça ? Elle s'en ficherait elle ignore ce qu'elle est. Je me gardais bien de dire tous ça à voix haute.
-Je vais devoir régler le compte de cette taupe...
Je replace une mèche rousse derrière mon oreille, agacée en tapant du pied.
-Donc tu penses que je vis dans mon monde, en pensant que je suis une sorcière ? Allons allons... Le fait que les humains soient ignorants est une chose... Mais que tu ignore ce que tu est et que tu n'est pas attentives sur ce qui t'entoure c'est juste pathétique ! Tu crois que je fais partie d'une secte ? Une secte de parano qui voit des ennemies partout ? Ce n'est pas un jeux ma grande.
Je reprend une expression des plus sérieux.
-Tu n'a pas idée du danger qui rôde en ville. Et à ton avis, comme une folle qui se pense sorcière peut elle arriver à te maintenir chez elle, sans rien ? Ou faire quelque chose ressemble à...
Je tournais le regard vers une minuscule table de chevet qui se trouvait dans un angle et en posant simplement mon regard dessus, elle bougea de quelques centimètres, juste asse pour permettre à cette femme de voir du mouvement à côté d'elle.
Regardant derrière elle, la porte grande ouverte elle finit par se refermer.
-Excuse moi je suis un peut rouillé avec tous ces effets de scènes. Maintenant je suis plus habitué à faire étouffer les gens devant moi en remplissant leurs poumons d'eau ou coupant l'air. Mais bon tu n'a pas l'air de savoir réellement ce que tu est, tu pourrais pas vraiment te défendre... Donc je vais éviter de te faire du mal. Enfin, si tu ne connaît pas Klaus et sa fratrie, je peux au moins savoir pourquoi tu est là ? J'exige de savoir en tant que sor... Je m'arrête volontairement en affichant une fausse mine offusquée. En tant que citoyenne.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyJeu 29 Aoû - 12:16



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Je me demande si je n'ai pas cherché volontairement la confrontation avec cette femme. Je ne la connais pas, je sais qu'elle pense être une sorcière, je sais que je trouve ça stupide, pourtant je suis chez elle a vérifier ses dires, comme s'ils pouvaient être vrai. Je sais aussi que je ne peux pas sortir et je ne sais pas comment se miracle est possible. Bien entendu il y a plusieurs autres explications que la magie, mais je n'ai pas envie de m'aventurer dans ce domaine là. Je me contente de la fixer, la laissant s'approcher de moi, même si je déteste l'idée d'être aussi proche d'elle. Qui est cette femme ? Je crois que c'est la raison qui m'a poussé à venir « enquêter » ici. Je veux savoir, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie de le savoir. En général les gens ne sont que d'insignifiants parasites, alors pourquoi suis-je attirée par elle, non pas physiquement, je ne cherche pas un plan cul, loin de là même, mais j'ai l'impression qu'on a des points en commun toutes les deux. Je crois que c'est comme si mon instinct, ou n'importe quoi en moi, me poussait à provoquer la rencontre. Et maintenant que c'est chose faite, j'attend de voir si je me suis jetée toute seule dans la gueule du loup ou si cette confrontation va être intéressante. Je la regarde, elle ne sourit plus, quelque chose ne va pas, chez elle ou chez moi, je ne saurais le dire. J'ai l'impression d'avoir dis la plus grosse connerie de ma vie. Et puis elle se met à rire et maintenant je n'ai plus aucun doute sur son état mental, elle est complètement folle.

« Ravis de vous divertir. »

Elle prétend que la soirée va devenir plus drôle que prévu et je suppose, non sans raison, que c'est moi qui vais lui égayer sa soirée. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'aime pas trop ça. Que va-t-elle faire ? Se foutre de ma gueule toute la soirée ? Grand bien lui fasse, ça ne me touchera pas le moins du monde, personnellement tant qu'elle me laisse partir à la fin, elle fait bien ce qu'elle veut. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais ça n'a pas l'air bien net en tout cas.

-Inutile d'appeler qui que ce soit ma grande. Tu connais la sortie. Et puis si j'appelle les flics, ils vont venir et tu penses qu'ils prendront la défense d'une inconnue qui s'introduit par effraction chez une femme respectée ? Chez la directrice de la Galerie d'Art ?

Elle s'éloigne d'un pas ou deux de moi et je préfère largement cette nouvelle distance. Elle m'appelle ma grande et je dois avouer que ce petit surnom me déplait au plus haut point. Mais je préfère ma grande à la gamine ou mon enfant ou n'importe quel surnom qui pourrait dénigrer mon jeune âge. De toute façon on ne doit pas avoir beaucoup d'écart toutes les deux, elle a moins de 30 ans j'en suis persuadée. Je la vois en tout cas se tromper sur toute la ligne et maintenant c'est moi que ça amuse, chacun son tour.

« Je suis toujours aussi amusée de voir les gens tenter de se glorifier d'un rien, de peur de se sentir inférieur aux autres. Femme respectée … directrice de la Galerie d'Art …. ça en jette …. Délinquante professionnelle et folle à ses heures perdues, enchantée. » Commençais-je par lui dire amusée, avant de reprendre d'un ton un peu plus intriguée. « C'est amusant quand même de voir que même quand tu serais en droit d'appeler les flics tu ne le fais pas de peur qu'ils découvrent tes petites lubies. Je veux dire c'est évident que si les flics débarquent c'est pour me coffrer moi et non toi …. à moins que tu es vraiment quelque chose à cacher … ou que ça fait encore partie de ta théorie du complot. »

Vu que je ne savais pas à qui j'avais à faire, j'étais loin de me douter de l'inquiétude qu'elle pouvait avoir qu'on découvre ses petits secrets. Pour moi il était évident que les flics se feront un plaisir de me coffrer, en souvenir du bon vieux temps. Peut-être que je pourrais discuter un peu avec eux de mes deux compères de débauches que j'avais quand je vivais ici et qu'ils m'aideront, sans le vouloir, à les retrouver. Je ne sais pas trop pourquoi je voulais les retrouver, peut-être une intuition ou juste une envie d'en savoir plus sur l'ancienne Sasha. Quand la Lafay parla de taupe, je me contentais de hausser un sourcil, sans rien rajouter de plus. Je préférais la laisser dans son délire paranoïaque, elle avait l'air de si bien l'adorer.

-Donc tu penses que je vis dans mon monde, en pensant que je suis une sorcière ? Allons allons... Le fait que les humains soient ignorants est une chose... Mais que tu ignore ce que tu est et que tu n'est pas attentives sur ce qui t'entoure c'est juste pathétique ! Tu crois que je fais partie d'une secte ? Une secte de parano qui voit des ennemies partout ? Ce n'est pas un jeux ma grande.

La voilà qui reprend son délire de sorcellerie et son envie de m'inclure dedans. C'est quoi le truc ? Elle a un quota à remplir ? Il y a une pseudo sorcière qui s'est rendue compte que c'était que du vent et qui a décidé de quitter le navire ? Elle a compris que j'étais folle et elle s'est dit que je serais la victime parfaite de ce délire ? Je l'écoute décrire très bien ce que je pense d'elle. Je pense qu'elle est cintrée … non je sais qu'elle l'est, mais l'idée qu'ils soient plusieurs me plait bien aussi. Elle m'appelle de nouveau « ma grande » et l'envie de lui bouffer ses dents m'envahie. J'aimerais qu'elle arrête avec cette appellation, je trouve ça fort agaçant. A l'instar de ce bon vieux Andy, elle me parle aussi du danger qui rôde en ville. Vu que je ne le prend pas pour quelqu'un de très équilibré, je me dis qu'ils sont peut-être de mèche et je me dis que son frère est également de la partie. Mais en même temps je doute que ces trois là soient amis … en fait j'en sais rien. Je n'ai rien remarqué d'étrange en ville depuis que je suis arrivée, mais vu que je suis très centrée sur moi même, je me dis que je n'ai pas dû faire bien attention. Par contre elle marque un peu, je ne sais pas comment elle a fait pour me maintenir ici, même si j'ai une autre théorie, aussi farfelue que la sienne, mais qui tient un peu plus la route.

« L'hypnose pourquoi pas. Peut-être que sans que je le sache, on s'est déjà rencontré par le passé, tu es douée en hypnose et tu m'as persuadé que je ne pouvais pas sortir de cette maison, qu'un champ ou mur invisible m'en empêché …. dans les théories fumeuses, tu n'es pas la seule à être douée …. ma grande ! »

Je savais bien que ma théorie ne tenait pas debout, mais elle me plaisait, elle me rassurait, d'une certaine manière. Je ne savais pas qui elle était mais je ne voulais pas croire qu'elle était une sorcière. Pourtant ce qu'elle fit ensuite me prouvait bien que j'avais tort. Une table bougea d'un simple regard, la porte derrière moi claqua. Dois-je la prendre au sérieux ou non ?

-Excuse moi je suis un peut rouillée avec tous ces effets de scènes. Maintenant je suis plus habituée à faire étouffer les gens devant moi en remplissant leurs poumons d'eau ou coupant l'air. Mais bon tu n'as pas l'air de savoir réellement ce que tu es, tu pourrais pas vraiment te défendre... Donc je vais éviter de te faire du mal. Enfin, si tu ne connais pas Klaus et sa fratrie, je peux au moins savoir pourquoi tu es là ? J'exige de savoir en tant que sor... En tant que citoyenne.

Effets de scène, c'est exactement ce à quoi je pensais, que ce n'était que de l'apparat pour me faire peur, mais tout cela n'était pas réel, ce n'était qu'une sorte d'illusion. Alors oui, elle est douée dans ce domaine, mais ce n'est pas de la vraie magie, il y a un truc, c'est explicable. Peut-être qu'elle a trafiqué les objets chez elle pour donner l'illusion qu'ils bougeaient quand elle les regardait mais en fait elle appuie juste sur un bouton et ça déclenche le mécanisme. Si elle prétend ne pas vouloir me faire du mal, ce n'est pas tant qu'elle ne veut pas mais plutôt qu'elle ne peut pas, tout simplement. Je ne vois que de l'esquive, rien de plus dans ses propos et je ne suis absolument pas impressionnée pour un sous.

« Ca pour des effets de scène, c'est très réussi, on y croirait … mais désolée, ça ne prend pas avec moi. Je ne crois pas en la magie, ce n'est qu'un tour d'illusionnisme, rien de plus. Quant à la raison qui m'a poussé à venir …. j'ai juste besoin de fric et tu as une jolie baraque, rien de plus …  »

Je mentais, cela allait s'en dire, mais je n'avais pas envie de la conforter dans son délire. En plus je ne savais pas trop pourquoi j'étais ici, j'ai juste suivi mon instinct, une erreur de plus.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyMer 4 Sep - 18:02

HS: pas top :/



Don't fuck a witch feat Sasha Z. Lennox

Avec un rien ? Bien sûre que j'étais supérieur à la plupart des habitants de Mystic Falls, mais avec un rien c'était exagéré, elle était quoi elle ? Serveuse dans un bar miteux dont la bar empeste l'alcool avec un sol qui colle au talon ? Au moins elle avait le sens de l'humour, c'était déjà ça, j'allais pas m'ennuyer à la faire parler.
Drôle et intelligente, elle savait que je ne voulais pas que la police découvre ce que je cache dans ma table basse et dans ma pièce, à l'étage. Quelque soit les versions : même si j'étais folle je ne voulais pas que la directrice de la Galerie d'Art se fasse une réputation de folle, et étant une véritable sorcière je ne voulais pas relancer une chasse aux sorcières. Quoi que... Peut être que je pouvais cacher la porte de ma pièce secrète avec l'aide d'un sort ?
Je souris en l'entendant sortir en bout de phrase « ma grande », ça l'agaçait ? Tant mieux parce que j'allais continuer. Moi ça ne me posait pas de soucis, je savais que j'étais à la hauteur de ma personne et que je pouvais la voir de haut... Même si j'étais peut être plus petite qu'elle.
J'hoche la tête lentement en enroulant une mèche rousse.
-Wouah... Et c'est moi la folle après ?

Mais elle était sérieuse ? Je devais faire quoi pour lui faire voir la vérité ? Lui tordre un bras là tout de suite ? Elle n'encaisserait pas le coup. J'avais du mal à comprendre comment nous sorcières humains avant tout, pouvions utiliser ce genre de choses qui dépassent nos limites de mortels. Maintenant j'ai vite compris que c'était un privilège que vous ne pouvez pas prédire.
En revanche je devrais protéger ma maison des personnes mal intentionnées comme elle, il doit bien y avoir un maléfice. Genre n'importe qui qui rentres dans ma demeure se voit subir des cauchemars et des visions d'horreur pour le reste de sa vie ? Mouais... C'est sympa comme coup.
-Bon, très bien...
Je soupire en terminant ma phrase en me posant au centre de la pièce. Aussitôt je relâche une vague de pouvoir qui la fait reculer contre la porte, faisant aussi reculer les meubles et légèrement bouger les cadres aux murs. Je lui souris lentement en levant les bras à ma droite et à ma gauche.
-Prête pour un autre effet de scène ?
Aussitôt je laisse échapper ma magie et je sens l'air se charger de magie, j'avais presque l'impression que mes cheveux bouclaient de nouveaux sous autant d'énergie. Même si elle l'ignorait, elle devait sentir ce qui l'entourait.
Le lustre au dessus de ma tête a commencer à trembler, puis les tableaux et meubles se sont mis à se détacher du mur, tournoyant autour de moi comme une tornade.
Au salon les fenêtre se sont ouverts brutalement en laissant rentrer un air glacial. J'avais du mal à voir l'expression de cette femme à cause de tout les meubles virevoltant dans la pièce. Lentement j'ai baissé les bras pour les remettre les longs de mon bras, plus je les baissé plus la tornade diminuait de force. En revanche mon sourire demeurait toujours aussi grand et mauvais. A la fin, c'était le désastre, des tonnes de meubles ici et là, de tableaux au ver fissuré. Je n'ai eu qu'à claquer des doigts pour que les fenêtres de mon salon se referme, que le froid dans ma demeure disparaisse pour refaire sentir une température stable. Les cadres se sont redirigés vers les murs, le ver c'est modifié, refermant les fissures et chaque tiroirs de chaque meubles se refermèrent en même temps de se recoller au mur.
J'ai levé la tête vers mon lustre qui immédiatement cessa de vibrer. Rebaissant la tête vers cette ignorante, je m'approchais d'elle en faisant les gros yeux.
-Alors comment ça marche ? Je te libère, tu peux sortir de chez moi, je lève mon hypnose.
Je claque frénétiquement des doigts pour appuyer mon numéro qui ne rime à rien avant de pouffer.
-Oh peut être que l'idée de l'hypnose n'est plus valable. Car je peux t'assurer que tu ne peux toujours pas sortir d'ici tant que je ne l'ai pas décidé...
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptySam 14 Sep - 15:46



Don't fuck a witch feat Elizabeth A. Lafay

Je n'étais pas effrayée par cette femme, je ne savais pas qui elle était vraiment, si elle n'était que folle ou réellement sorcière, mais je n'avais pas peur d'elle. Peut-être que j'aurais dû, peut-être que je suis bien plus folle qu'elle ne pourra jamais l'être, peut-être qu'au fond, mon inconscient sait qu'elle est comme moi, en plus puissante, mais nous sommes toutes les deux des sorcières. En fait je ne sais pas pourquoi je n'avais pas peur d'elle, de la simple inconscience, ce lien qui nous unissait et que je ne pouvais nier, une envie suicidaire ou un je m'en foutisme totale. Ce qui est sûr c'est que je suis là, dans le Hall de son entrée, à jouer les fortes têtes, en faisant de l'humour tout en y mêlant mon impertinence légendaire. Je la traite de folle alors que je le suis tout autant, voir même plus. Je m'amuse de ses répliques, je lui montre qu'elle est ridicule alors que c'est la situation dans laquelle je me trouve qui est ridicule. Je la ridiculise d'avoir peur de se qu'on pourrait penser d'elle si les flics venaient alors que je m'étais introduite chez elle juste parce que j'avais été poussé par une simple envie, une attirance irrésistible et inexplicable et que cela ne me dérangeais pas le moins du monde. Je l'incitais même à appeler les flics, je voulais les voir, qu'ils me fassent sortir de là, quitte à devoir passer quelques jours en prison. J'ai un casier plus long que mon bras, rien de bien grave en soit, mais ça ne fera qu'en rajouter une couche, malgré mon amnésie. Je suis, je crois, la preuve qu'une personne peut-être mauvaise jusqu'au tréfonds de son âme qu'elle en soit consciente ou non. Je crois que je la surprend, je suis loin de l'effrayer, mais elle ne s'attendait pas à voir une personne comme moi en face d'elle. Je me doute que je dois être rare, ce n'est pas forcément un mal, je ne suis pas une personne très recommandable, ni très stable. Elle me traite de folle sans y toucher et cela ne me fais ni chaud, ni froid. Je n'ai jamais prétendu ne pas l'être et cela ne me dérange pas le moins du monde et c'est ce que je compte lui faire comprendre.

« Mais la différence entre nous deux, c'est que moi je l'assume, je ne le cache pas derrière de faux-semblants. »

Je refuse de la croire, j'invente des idées plus rocambolesques les unes que les autres et cela ne me dérange pas le moins du monde. Je préfère croire qu'elle m'a hypnotiser plutôt que de croire un instant qu'elle est vraiment une sorcière pourtant pourquoi cela ne pouvait-il pas être vrai ? Je sens au fond de moi quelque chose qui me hurle de l'écouter, de la croire, comme un écho du passé, mais je ne l'écoute pas, je n'y prend pas garde, je joue la sourde oreille. Je suis plus têtue qu'une mule, je ne sers décidément à rien, à par à faire perdre son temps. Je la vois qui est contrariée et cela ne me dérange pas, je ne suis pas ici pour la complaire. Elle accepte mon déni, puisque c'est bien de ça qu'on parle, et elle décide de passer à l'étape supérieure. Je la vois avancer au centre de la pièce, je la regarde faire, les bras toujours croisés le long de mon torse. Elle ferme les yeux et je sens tout d'un coup une vague d'énergie parcourir la pièce, je ne peux lutter et je me sens reculer, allant jusqu'à toucher la porte. Autour de nous, des meubles bougent aussi, des tableaux et tout ce qui nous entoure. Si ça ce n'est pas de la magie, il va falloir me dire ce que c'est, pourtant cela ne me suffit pas, je suis persuadée que j'arriverais à lui trouver une explication bancale mais plausible pour mon cerveau malade. Mais elle n'en reste pas là, elle ferme de nouveau les yeux et cette fois-ci l'air se charge en énergie. Les meubles se détachent des murs, les cadres et tout ce qui nous entoure et comme si une tornade venait de débarquer dans la pièce, je voyais son salon tourner autour d'elle. C'était incroyable, magnifique, spectaculaire et hallucinant. Je dois avouer que ça en jeter, il n'y avait pas à dire. Je restais sans voix, je la regardais tout remettre en place et ne bougeais pas de là où je me trouvais. J'aurais dû avoir peur, mais il n'en était rien, j'avais l'impression d'avoir déjà vu ça, dans mes rêves en tout cas, je pouvais faire ça moi aussi, mais seulement dans mes rêves. Je décroisais mes bras et les laissais pendre le long de mon corps.

-Alors comment ça marche ? Je te libère, tu peux sortir de chez moi, je lève mon hypnose.

Je la fixe un instant avant de faire un pas en direction du salon. Je l'entend claquer des doigts mais je ne m'occupe déjà plus d'elle. Elle prétend que même si je le voulais, je ne pourrais toujours pas sortir, pas tant qu'elle ne l'avait pas décidé et je n'avais pas besoin de le vérifier, j'étais persuadée qu'elle disait la vérité. De toute façon je n'y avais jamais vraiment cru à cette histoire d'hypnose, c'était juste pour lui prouver que pour une cause, il peut y avoir plusieurs explications possibles. J'ignore ses propos et j'avance dans le salon, posant mes doigts fins sur le dossier de son canapé, les laissant ensuite errer sur les différents meubles qui avaient volé quelques temps plus tôt. Comment avait-elle fait ça ? Et surtout pourquoi me montrait-elle tout ça ?

« Admettons un instant que vous êtes bien ce que vous prétendez être … pourquoi vous me montrez tout ça ? »

Comme je vous l'ai dis, je suis plus têtue qu'une mule, je n'admettrais jamais volontairement que j'ai tort, même si je le sais. Je tente de dévier le sujet vers quelque chose qui m'intéresse beaucoup plus. Je voulais savoir pourquoi elle me montrait tout ça. Allais-je mourir ? Parce que soyons réaliste, si je sors d'ici, rien ne m'empêche de tout raconter à n'importe qui, je finirais forcément par trouver quelqu'un qui me croira. Va-t-elle m'effacer la mémoire ? Cela ne fera qu'une fois de plus, je ne suis plus à ça prêt de toute façon. Ses paroles me revenaient en mémoire, j'avais l'impression tout à l'heure qu'elle prétendait que j'étais comme elle, ce qui signifiait qu'elle pensait peut-être vraiment que j'étais capable de faire tout ça moi aussi. Ce n'est pas tant l'histoire qu'elle puisse croire que j'étais comme elle qui m'intriguait, mais le fait qu'elle l'avait su en un seul regard, comme si quelque chose en moi lui avait mis la puce à l'oreille.

« Et pourquoi vous me donnez l'impression que je suis comme vous ? »

Je fais le tour du canapé et je m'installe dessus, comme si elle m'y avait invité. Il y a quelques instants que ça, je voulais m'en aller et maintenant j'étais prête à rester, pas contradictoire la fille. Je la fixais, tranquillement, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Je voulais des réponses et j'étais prête à les attendre le temps qu'il faudra. De toute façon sa maison était bien plus confortable que le taudis que me servait de chambre pour le moment et elle avait elle même prétendue que je ne pouvais pas m'en aller, donc pourquoi l'énerver en tentant une feinte pour me retrouver bloquée de nouveau contre un mur invisible ?
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptySam 28 Sep - 9:21



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La situation était très drôle. De toute évidence cette femme souffrait d'une défaillance mentale, une amnésie sans doute ? Sinon elle devrait savoir ce qu'elle est, à moins que ses pouvoirs ne ce soit jamais manifestés ? C'était une hypothèse plausible, il était possible de brider les pouvoirs d'une sorcières afin de les emprisonner au plus profond de sois sans jamais les sentir émerger ; parfois même certains sorciers étaient capable de voler les pouvoirs d'un autre, mais ça elle s'en rappellerait. Ça laissait donc deux hypothèses : l'amnésie ou un sort de qui endort la magie.
Elle me fixe quelques secondes sans dire un mot avant de s'avancer lentement vers le salon. Elle tient plutôt bien le coup je trouve, la plupart des gens seraient sans doute effrayés et paniqué après qu'ils auraient vus une véritable sorcière provoquer l'anarchie dans une maison et tout remettre en ordre en un battement de cœur. Au fond, elle devait croire en tout ça, elle devait y être habituée. Quelque chose au fond d'elle l'incitait à ne pas avoir peur, en même temps c'était une sorcière et nous sommes attirées par la magie, nous avons confiance en elle parce qu'elle est comme le sang pour un humain, elle coule dans nos veines, nous fait vivre, perdre son propre pouvoir revient à devenir handicapé pour une sorcière habituée à la magie. C'est pour cette raison que cette femme est fascinante. Elle ne semble pas affectée par l'incapacité à utiliser la magie. Un autre point qui me pousse à penser qu'elle a oublié.
Elle se promène dans le salon en effleurant du bout des doigts les meubles, le canapé en regardant autour d'elle ce qui, une minute plus tôt, formait une tornade.
Pourquoi est ce que je lui montre ça, bonne question. Peut être parce que je pensais qu'elle était au courant de sa nature, qu'elle était envoyée par Klaus ou Mélinda et que je voulais lui montrer que je n'étais pas une sorcière en carton, qu'il fallait mieux faire attention à la personne que l'on tacle. Mais avec surprise j'ai découvert qu'elle était tout bonnement ignorante du surnaturel, si ce n'est des vampires qui viennent d'être récemment révélés.
-Disons que j'ai émit une conclusion trop rapide en te voyant. J'ignorais que tu ne savais rien à propos de ce que tu es.
Ma voix avait perdu cette note hautaine et enjouée, c'était d'une voix neutre et qui ne laissait rien paraître que je m'exprimais. Maintenant qu'elle avait était témoin de ça, et si je la laisse sortir, rien ne me garantie qu'elle n'ira pas me balancer. Et personnellement, je n'ai aucune envie que le monde lance une chasse aux sorcières comme en 1692. D'autant plus que si elle va au commissariat, il y aura ce chère Niels qui se ferait un plaisir d'avoir une bonne raison de me coffrer. Si c'est le cas je trouverais un moyen de mettre en danger sa grande amie Mélinda, elle est plus puissante en matière de sorcellerie que je ne le suis, elle pourrait être plus crainte, ce qui me laisserait le temps de décamper, enfin bref ce n'est pas le moment.
-Ce n'est pas une impression voyons ! Dès que je me suis plantée devant ma maison j'ai sentis ta magie. Nous autre sorcières sommes capable de découvrir la nature des créatures au touché, les sorcières plus puissantes sont capable de repérer la magie dans une zone définie et tu a de la magie en toi, tu ne peux pas le nier et j'ignore comment tu peux passer au dessus de ça sans te poser des questions. Il ne t'est jamais arrivée d'avoir cet instinct de survie, ce sentiment qui te pousses à faire confiance à tel ou tel personne, tu n'a jamais était plus sensible à ce qui t'entoure ? C'est la magie. Je suis sûre que tu a déjà frôler ta force sans jamais pouvoir réellement l'utiliser. Saches qu'elle est là, en toi, je la sens comme... Comme un chien mouillé ! C'est un gâchis de ne pas l'utiliser, en principe la magie ce manifeste à l'adolescence, comment a tu put passer au de là de ce chapitre de ta vie...
Pour moi il était inconcevable de vivre sans magie, les humains n'ont rien de magique mais une sorcière ! Je ne comprend pas celles qui refusent de l'utiliser. C'est tellement jouissif, certes il faut savoir ce contrôler mais... Il n'y a pas de mots pour définir le plaisir que procure l'utilisation de la magie !
Sans crier garde je m'approche d'elle et lui attrape le bras pour le serrer entre mes doigts. Aussitôt je sens ce bourdonnement en moi, puis une sorte de liaison; elle le sent également, c'est obligée.
-Tu sens ça, c'est ta magie. J'ignore depuis combien de temps tu n'a pas pratiquée, ni même si tu a déjà utilisée la magie, mais je peux te garantir qu'il serait temps pour toi de relâcher la pression pour laisser couler la magie.
Sur la table basse, à côté de nous un verre commence à se déplacer lentement sur la surface plate, avant de tourner lentement et plus rapidement. La table commence à bouger toute seule et je ne lâche pas le bras de la sorcière, je pense savoir ce qu'elle pense...
-Je ne fais rien du tout. Je tourne la tête vers elle. Nous faisons ça.
J'affiche un sourire satisfait en même temps que la table basse se mette elle aussi à tournoyer. Je relâche finalement son membre pour la laisser reprendre son souffle. C'est un sort des plus banal, mais quand une sorcière ne pratique pas le moindre charme demande une quantité effrayante d'énergie.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyJeu 3 Oct - 19:33



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J’étais installée confortablement dans son canapé, comme si j’étais chez moi. Je ne la connaissais pas, à peine son nom et son métier et pourtant je n’avais pas peur. Etait-ce elle le véritable danger dans cette histoire ou moi ? Je ne prétends pas être un danger pour elle, mais pour moi car c’est mon incapacité à me rendre compte que je pourrais jouer ma vie qui pourrait me jouer des tours, si ce n’est pas aujourd’hui ce sera demain. Mais pour le moment je m’en moque, j’attends juste qu’elle me réponde. Je veux savoir pourquoi elle me dit tout ça, pourquoi elle me met si facilement dans la confidence. Dois-je comprendre que je suis comme elle ? Ou alors qu’elle a décidé de me supprimer alors que je sache ou non ne changera rien à la finalité de la situation ? Elle finit par me répondre et je dois avouer que je suis beaucoup amusée par cette réponse. Alors je suis comme elle, c’est donc ça. Je savais que j’étais spéciale, mais je ne me doutais pas un instant que je pouvais être aussi spéciale. En plus de ma folie, je suis une sorcière … ce n’est pas très raisonnable à Dame Nature de m’avoir donné ce don, c’est un peu comme si on donnait un briquet à un incendiaire et on lui reprochait ensuite d’avoir mis le feu à une forêt … Je reste néanmoins calme, je digère la nouvelle, même si au fond je le savais déjà, je le sentais au fond de mes tripes mais n’ayant confiance en personne et surtout pas en moi, je n’avais pas envie de le croire. Au bout d’un instant j’esquissais un pâle sourire, juste avant de lui répondre.

« Disons que j’ai quelques problèmes de mémoire ces temps-ci ! »

Elle n’a pas tort sur un point, si je suis une sorcière, pourquoi n’ai-je pas ressenti sa magie quand elle est arrivée à proximité de sa maison ? Pourquoi n’ai-je jamais ressenti quoi que ce soit depuis que je me suis réveillée ? Est-ce que c’est le coup sur la tête qui a créé ce disfonctionnement chez moi ? Est-ce qu’on m’a jeté un mauvais sort ou un truc dans le genre ? Qu’est-ce qui ne va pas en moi ? J’ai ressenti qu’elle était différente et que quelque chose se passait entre nous qu’au moment où elle s’est servie de ses pouvoirs et pas avant. Nous n’étions qu’à quelques pas l’une de l’autre et elle utilisait sa magie … Suis-je si mauvaise en sorcière ? Décidément je ne sers à rien, je suis incompétente en tout et étrangement ça ne me touche pas plus que ça … Comment lui dire que je ne suis pas capable de faire confiance en qui que ce soit, que mon instinct me l’ordonne ou non ? Comment lui dire que j’ai peut-être su que j’étais une sorcière mais que ce temps est révolu depuis longtemps ? Je me demande si ce n’est pas la magie qui m’a fait perdre les pédales et si c’est le cas, est-ce bien raisonnable de vouloir l’utiliser de nouveau ? Si je sais que je n’ai pas les épaules pour la supporter, pourquoi devrais réitérer mon erreur ? Certes je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, peut-être que ça n’a rien à voir avec ça, peut-être que c’est une tare génétique, que mes parents souffraient de la même chose, peut-être que ça vient de leur perte … en fait c’est peut-être un tout, peut-être que c’est l’association de plusieurs raisons … Je laisse glisser mes doigts sur un des coussins du canapé.

« En fait je suis passé au-delà de beaucoup de chapitres de ma vie. Je souffre d’amnésie, depuis quelques semaines … je suis une page vierge ! »

Je la vis s’approcher de moi et je me crispais légèrement. Je n’aime pas trop qu’on soit trop proche de moi et encore moins qu’on me touche sans que je le veuille, donc quand elle attrapa mon bras, j’eus envie de le retirer automatiquement. Pourtant je ne le fis pas, d’une part parce que je sentais qu’elle ne me laisserait pas faire et d’autre part parce que je sentais qu’il y avait un but particulier à ce geste. Je sentis une sorte de connexion entre nous, ce qui me fis assez bizarre, je n’avais pas vraiment l’habitude de chercher ce genre de lien avec les gens. Elle me conseilla de relâcher la pression pour laisser couler la magie, seulement je n’étais pas consciente de la barrière que j’avais dressé, je ne pouvais donc pas la faire céder, pas comme ça du moins. Sur la table basse, un verre commence à se déplacer. Je le regarde sans réaliser que c’était en partie moi qui le faisais bouger, pour moi il était évident que c’était encore elle. Pourtant je sentais bien quelque chose découler de moi, comme si elle m’aspirer une partie de mon énergie. Elle me fixe en m’expliquant que c’était nous, nous nous étions connectées et maintenant nos magies étaient à l’œuvre. Comment pouvais-je arriver à faire ça ? C’était incompréhensible pour moi et tellement surréaliste. Quand elle lâcha mon bras, je sentis mon souffle se couper, j’étais exténuée, comme si elle m’avait vidé de mon énergie. Je pris quelques instants avant de parler de nouveau.

« Est-ce que c’est toujours aussi fatigant ? Comment j’ai pu faire ça alors que je ne me suis pas concentrée sur le verre ou sur la table basse et que je n’étais pas consciente d’avoir des pouvoirs ?»

Je sentais que cela n’allait pas être simple tout ça. Je savais ma vie compliquée, mais je n’avais pas idée à quel point elle l’était. Je n’aspirais pas du tout à recommencer ce petit tour, je détestais me sentir si fatiguée alors que je n’avais rien fait.
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyDim 13 Oct - 9:54



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J'hoche la tête en mettant rapidement les pièces du puzzle en place : amnésie, elle a tout oubliée, qu'elle était une sorcière, ses pouvoirs ainsi que le contrôle sur sa magie. C'est de suite plus clair dans ce cas, elle doit sentir des choses qui la poussent à faire tel et tel choses, mais son amnésie doit la bloquer sur son chemin. Même si sa magie la guide elle se dit de ne pas y faire attention, que la perte de sa mémoire lui joue des tours. Ça devait être terrible, mais bon... Au moins elle ne se rappelait plus de ce qu'elle était, selon moi savoir que l'on est une sorcière sans pouvoir utiliser la magie est le pire des sorts pour une sorcière (sans mauvais jeux de mots).
Une fois le petit tour de passe-passe exécuté je me redresse en frottant mes mains, souriant à ses mots, mais avec aucune intention de l’intimider ou de me moquer d'elle.
-Non, disons que tu dois être un peut rouillée. C'est un choc pour ton corps et ton esprit d'utiliser à nouveau la magie, surtout à ton âge après que tu aie oubliée ton héritage. En principe la magie se manifeste à la puberté, en même temps que les principaux changements de notre corps et on s'y habitue. Toi, c'est comme si tu découvre à peine ta magie à quoi, une vingtaine d'années ? C'est donc ton organisme qui en prend un cou !
Je me dirige vers la cuisine pour me pencher vers un placard dans mon plan de travail, regardant les bouteilles d'alcool vide en grognant. Me redressant j'ouvre mon frigo pour tirer une bouteille de soda.
-Et puis, pour le coup de la table basse, c'est comme si tu met deux aimants côte-à-côte, il se passera quelque chose, des deux côtés. C'est pareil avec la magie. Si nous étions toutes les deux amnésiques ou si j'étais une ado qui découvre à peine sa magie, il n'y aurait eu aucun contrôle. Les fenêtres auraient éclatées, les meubles se seraient jetés contre le mur...
J'ouvre ensuite mon lave vaisselle pour tirer deux verres, me retournant vers le salon en posant le tout sur la table juste devant la sorcière.
-Étant donné que je suis expérimentée j'ai su orienter notre énergie sur un point fixe. C'est une particularité des sorcières, c'est ce que nous appelons grossièrement « la mise en réseaux ». Il suffit de joindre les mains, ou posséder quelque chose appartenant à une sorcière, n'importe quoi, pour pouvoir unir nos pouvoirs.
D'un geste du doigt le bouchon de la boisson pétillante se dévisse. L'attrapant du bout de mes ongles je le pose sur la surface lisse en servant un verre à l'amnésique.
-En principe il faut un élément déclencheur pour permettre à une sorcière d'utiliser la magie, à partir de ces moments elle peut être vite submergée par ses pouvoirs. C'est encore plus difficile de se maîtriser quand normalement l’apprentissage est terminée...
Je parle bien sûre pour elle, à son âge elle aurait sans doute déjà attends le rang maximum de sorcière en magie blanche, au moins. L'amnésie qu'elle a subit la rabaisse au rang d'ados pré-pubère en matière de sorcellerie.
-C'est pour ça que tu vas avoir besoin d'entraînement ma grande. Les vampires viennent d'être découverts, les loups tremblent dans leurs grottes et nous sorcières vivons cachées. Nous nous sommes faîtes oubliées depuis le procès en 1692, nous tentons de continuer de rester en retrait. Ce n'est pas en faisant intentionnellement briser tous les verres de ton bar, en déplaçant toutes les tables et en faisant péter les néons que nous resterons en sécurité. Autant que tu apprennes la base pour te défendre si nous sommes découverte.
Je me sert un verre en buvant deux gorgées, hallucinant d'avance à la proposition que je vais lui faire.
Posant mon verre sur la table, je racle ma gorge.
-C'est pour cette raison, que je te propose, moi Elizabeth Lafay de t'entraîner afin de te remettre à niveau. Et entre nous tu ne trouveras pas mieux entraîneur !
J'avais tous pour être un parfait mentor : j'avais les connaissances d'une sorcière de plus de 100 ans, je pouvais utiliser la magie noire sans que les esprits ne m'en veuillent, je pouvais utiliser l'Expression sans que mon âme se consume et j'avais toujours l'emprise sur la magie blanche. Bien sûre il y avait Mélinda, plus puissante que moi, mais est ce que j'allais faire de la pub pour la sorcière qui veut ma mort ?
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MessageSujet: Re: Don't fuck a witch   Don't fuck a witch EmptyLun 21 Oct - 10:53



Don't fuck a witch feat Elizabeth A. Lafay

Je comprends sans comprendre ses propos. Pourquoi est-ce que mon corps réagissait ainsi ? Après tout c'était mon esprit qui avait oublié, pas mon corps, si ? Est-ce que ça allait être long pour me remettre dans le bain ? Après tout mon amnésie ne date pas de si longtemps que ça, quelques mois tout au plus, même si j'ai l'impression que cela remonte à bien plus longtemps. Ce que j'ignorais c'était que le coup à la tête n'était pas la cause de mon amnésie, Menphis c'était arrangé pour m'effacer la mémoire, histoire que je ne puisse pas remonter jusqu'à eux. Il l'avait fait pour me protéger, d'eux, de moi, espérant très certainement que je recommencerais ma vie, que j'oublierais que j'étais une sorcière et que j'aurai enfin l'occasion de vivre heureuse et loin. Malheureusement je dois être vouée à être une sorcière puisque mes pas m'ont ramené à la Mystic Falls et qu'ils m'ont conduit jusqu'à Elizabeth. Peut-être qu'elle arrivera où Oz a échoué, à canaliser mon don à éviter qu'il me rende dingue une nouvelle fois … ou alors le schéma se répétera une nouvelle fois et je sombrerais de nouveau dans la folie, mais ça, seul l'avenir nous le dira.

« Que mon esprit ne se souvienne pas de la magie je veux bien le comprendre, mais pourquoi mon corps a l'air de l'ignorer aussi ? Pourtant mon amnésie n'est pas très ancienne, quelques mois tout au plus … »

J'étais consciente que je demandais des explications à Lafay sans que je puisse être sûre qu'elle aura la réponse. Mais comme on dit, qui ne demande rien, n'a rien. Je la vois s'en aller vers la cuisine et j'observe ce qui m'entoure, tentant d'assimiler toutes ces nouvelles informations. Elle tentait de m'expliquer pourquoi je n'avais pas eu besoin de me concentrer sur les objets que l'on avait fait bouger ensemble. J'arrivais à comprendre le principe même du fonctionnement, même si je trouvais encore cela un peu incroyable. Comment je peux avoir de la magie en moi sans que je la sente ? Sans que j'en sois consciente ? Lafay revient dans le salon, armée de deux verres et d'une bouteille de soda. Elle me sert un verre tout en continuant son explication. J'avais l'impression d'avoir l'esprit embrumé tellement j'avais l'impression que tout cela était irréel. Pendant qu'elle parlait, une seule question hantait mes pensées et je ne pus la garder bien longtemps pour moi.

« D'accord, on peut faire de la magie à deux … mais est-ce que je serais capable d'en faire seule ? »

C'était bien beau de pouvoir utiliser mon don avec quelqu'un, alors que j'ignorais comment je faisais, visiblement c'était naturel, ça se faisait tout seul, comme si mon don n'avait pas besoin de moi, que je lui servais que de réceptacle, rien de plus. Mais ce que je voulais savoir si je serais capable de faire de la magie seule de nouveau ? Et si oui comment je devais m'y prendre. Elle me parla d'entraînements, ce qui signifiait que normalement oui je serais capable un jour de pouvoir pratiquer de nouveau de mon côté, sans pouvoir visiblement me dire quand exactement cela allait pouvoir être possible. Elle me parla des vampires et des loups et je dois avouer que j'avais encore plus l'impression de vivre un rêve éveillé. J'avais entendu parlé de cette histoire de vampires, qu'ils n'étaient finalement pas qu'un mythe, qu'ils étaient bien réel. Je dois avouer que je ne m'étais jamais vraiment posé la question. Maintenant elle me parlait des loups et je ne pouvais que supposer que c'était des loup garous, puisque en général ils allaient de pair ensemble dans les mythologies, des ennemis mortels. Si les vampires existaient, je ne voyais pas pourquoi les loups n'existeraient pas, alors je ne remettais pas cette histoire en question. Peut-être que j'étais consciente de tout cela avant, que ce n'est pas si nouveau, mais impossible de me rappeler, rien ne me revenait. Elle me parla d'un procès contre les sorciers, procès dont j'ignorais jusqu'à l'existence mais je ne dis rien. Elle me parla de rester discrète et elle n'avait pas tort, ce n'était pas en tentant de mon côté d'utiliser seule la magie qui allait me rendre service. Elle se mit à boire quelques gorgées de son verre avant de me proposer d'être mon entraineur. Je la fixais un instant, me demandant quand est-ce qu'elle allait se mettre à rire, mais je réalisais qu'elle était sérieuse.

« Toi ? Pourquoi voudrais-tu m'aider ?»

Je n'arrivais pas à comprendre l'intérêt qu'elle avait dans cette histoire. Est-ce qu'elle avait senti un grand potentiel en moi ? Est-ce qu'elle s'ennuyait dans sa vie ? Qu'étais-je à ses yeux ? Une expérience ? Un divertissement ? C'était quoi l'embrouille ? J'étais méfiante, l'idée ne me plaisait, ni me déplaisait, je n'étais pas encore capable de la juger, pas tant que je n'aurais pas toutes les données.
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