Sujet: Stop hiding. You're gonna die anyway. Jeu 9 Mai - 1:14
Stop hiding. You're gonna die anyway.
Mardi, 1h23” Sayanel était parti tôt de chez lui. Lukas et Chloé n'étant pas dans les environs, il n'avait pas eu besoin de se justifier. Tant mieux. Vêtu entièrement de noir, portant une veste à capuche et des mitaines noires, il s'était contenté d'attraper le sac où il rangeait toutes ses armes, de fermer l'appartement à clé, et de rentrer dans sa voiture. Il ne savait pas vraiment où il allait aller, mais il en avait besoin. Songeant en premier lieu à aller chercher son père ou sa soeur, il se ravisa. Pour une fois, il avait bien besoin d'être seul. Sans doute la solitude dans laquelle il s'était enfermé trop longtemps et qu'il avait dû abandonner récemment lui manquait. Ou peut-être que la seule personne qu'il aurait voulu voir avait désormais déménagé hors de la ville, et n'avait pas repris contact avec lui depuis. Jess. Son prénom résonnait en lui comme un mélange de sentiments indésirables et désirables à la fois. Il détestait ce qu'il ressentait encore, malgré tout ce qu'il avait tenté, et il aimait à la fois tellement la jeune femme qu'il en devenait malade. Alors, pour rester le coeur raisonnable, il s'était réfugié dans la chasse. Malgré son radoucissement envers certaines créatures ou êtres surnaturels, il n'en restait pas moins hargneux, et n'en voulait pas moins que celles dangereuses pour les humains disparaissent. Et selon lui, elles l'étaient presque toutes. Presque. Ce soir il allait chasser. Et ce soir, il allait tuer.
Garant sa voiture à l'orée de la forêt, il ne tarda pas à ouvrir son coffre, et le sac qu'il contenait. Il n'allait pas se trimbaler en forêt directement avec son sac, il faudrait être complètement idiot pour cela. Il se contenta de vérifier que son poignard et un pieu se trouvait dans chacune de ses manches, comme il avait l"habitude de les y placer depuis toujours, pour faciliter leur accès, et empoigna son arbalète, ainsi que ses flèches, pour les accrocher dans son dos, l'arme toujours en main, pour plus de sûreté. Fermant sa voiture, il s'en éloigna sans un seul regard en arrière. Lorsque Sayanel chassait, il en perdait tout sens humain. Il arrivait à faire abstraction de ses sentiments autres que la colère, qu'il utilisait bon gré mal gré. Colère. Dégoût. Hargne. Le premier vampire qu'il avait tué était l'assassin de sa mère. Depuis il avait développé envers les monstres du même genre, du moins ceux qu'il ne fréquentait pas, une rage certaine. Et c'était souvent celle-ci qui les condamnait. Ou parfois, les sauvait. Mais c'était sans doute grâce à elle qu'il n'était pas encore mort.
Voilà des heures qu'il était dans les bois. Exténué, transpirant, et à la fois, tellement bien. Il était tombé sur deux vampires nouveaux-nés. Avides de sang, désorganisés, bruyants, vantards et prévisibles. Il aurait presque eu de la peine pour eux s'il n'avait pas été si ... Sayanel. Le jeune homme avait réussi à en piéger un sur les deux. L'erreur courante chez les nouveaux nés dont les créateurs semblaient se ficher éperdument étaient qu'ils avaient tendance à sous-estimer les chasseurs. Et à croire qu'ils pouvaient éviter tous les types d'armes grâce à leur vitesse surnaturelle. Enivrés par le pouvoir que leur conférait ce nouveau statut de suceurs de sang, ils en oubliaient qu'ils n'étaient pas invincibles ... Ce que Say' se chargeait de leur rappeler.
L'autre vampire, une jeune femme d'une vingtaine d'années, à ce qu'il avait pu apercevoir, avait commencé à le fuir. Et la chasse avait recommencé, il avait traqué la jeune femme, jusqu'à trouver des traces d'elle. Il l'avait effleurée avec une de ses flèches empoisonnées à la verveine, lui semblait il, elle ne devait sans doute pas être bien loin. C'est à la vieille église que les traces l'avaient mené. Un décor de film d'horreur sans budget, voilà à quoi elle ressemblait, mais elle ne manquait pas d'attrait, il fallait l'avouer. Sayanel aimait bien y faire un tour lorsqu'il voulait réfléchir loin de l'agitation que connaissait généralement la ville. Depuis son enfance il s'y réfugiait, et aujourd'hui, elle prenait un sens différent. Arrivé devant les deux marches de l'entrée, il entendit un gémissement. Sans nul doute que son vampire s'y était installé.
"T'as parié sur le mauvais cheval honey. Les bois sont dangereux, même pour les sangsues."
Surtout pour les sangsues. Mais il n'eut même pas le temps de franchir le pas de la porte qu'une présence se fit sentir à quelques pas de lui, sous la couverture des arbres et des fougères. S'éloignant de l'entrée, son arme changea de direction, laissant le temps à la vampire blessée de s'échapper grâce à sa vitesse vampirique.; Grognant de rage, il retourna toute son attention vers l'ombre des arbres.
" Je ne sais pas qui tu es, mais j'espère que tu es fier de toi pour ce coup-là."
Remarque, il pourrait changer de cible, selon qui s'était pointé. Bien qu'il se détendit un peu, il laissa son arbalète là où elle était. Il savait que celui qui était là ne voulait pas le tuer, sinon ce serait déjà fait, vu que quelques secondes plus tôt, son attention était dirigée ailleurs. Mais on était jamais trop prudent ...
Sujet: Re: Stop hiding. You're gonna die anyway. Mer 15 Mai - 1:09
Cuz,I'll hunt you 'till your death.
La jeune femme avait décidé de sortir chasser ce soir, ce même si Say lui avait clairement dit de calmer le jeu un moment. Elle ne voulait pas vivre dans la crainte ,que ce vampire ait encore envie de la tuer. Elle ne vulait pas être une victime, elle ne voulait plus rentrer chez elle à pas d'heure pour pleurer comme un mioche sur le sol glacé du salon. La jeune femme voulait prendre les chose en main, elle ne tenait pas à laisser au hasard décider pour elle. Elle tuera avant d'être tuer. Lisbeth avait bien consciente que ça allait être tout sauf facile, elle n'avait pas à faire à un jeune vampire et elle ignorait bien si même le meilleur des chasseurs pouvait venir à bout d'un vampire de son envergure. La jeune femme était tout de noir vêtue, c'était souvent la couleur pour laquelle elle optait quand elle allait chasser. C'était discret et c'était significatif de la mort pout la jeune femme. Cette couleur signifiait que son activité était loin d'être une parti de plaisir, qu'elle n'y allait jamais de gaieté de coeur. Du moins, ce n'était jamais un plaisir de tuer mais savoir qu'elle débarrassait la planète de monstre apportait du bon sens à ce qu'elle faisait. Un bonnet sur la tête, son arbalète dans le dos, ses pieux accrochés à sa ceinture, à son poignet et à sa cheville puis son pistolet à la main. La jeune femme était donc armée jusqu'au dent. Elle était décidée à rester en vie cette fois-ci ! Plus jamais elle ne voulait revivre ce qu'elle avait vécue la dernière fois, elle ne voulait plus ressentir cette cuisante douleur, elle ne voulait plus avoir à vivre ses derniers instant. La jeune femme avait beau savoir qu'elle allait revenir à la vie mais elle ne se remettait jamais totalement de l'atrocité d'une mort si violente. Personne ne devrait avoir à vivre cela, personne. La fille Pritchard fronça les sourcils en entendant du bruit près de l'église abandonnée, c'était exactement là où elle se rendait justement. Elle avait pensé qu'elle trouverait peut être le vampire là où elle l'avait aperçut la toute première fois. Alors c'est en pensant fermement que ça ne pouvait n'être que lui qu'elle se mit à courir tout droit dans la gueule du loup. La jeune femme savait pertinemment qu'elle n'aurait jamais due entamer cette chasser seule, elle savait pertinemment qu'elle n'avait aucune chance face à ce vampire mais elle s'imaginait que peut être elle serait assez rapide pour l'avoir avant qu'il ne fasse qu'une bouché d'elle, encore. La brune plongea de tout son long dans un buisson en face en entendant quelqu'un enlever la sécurité sur un flingue, elle pu ainsi comprendre qu'elle n'était pas seule dans les bois. Un autre chasseur en conclut-elle ou une policier de nuit qui ne faisait que faire sa ronde. Lisbeth n'était sure de rire, elle restait caché dans la pénombre, son arme à la main. La prudence, la clé de la survit d'un chasseur. Prudent, on ne l'était jamais assez quand on était chasseur et la jeune femme l'avait apprit à ses dépends. C'est ainsi planquée dans les buissons qu'elle observait les mouvement alentours, il semblerait qu'elle avait perturbée une chasse. Elle en eut la confirmation quand une voix qu'elle ne connaissait que trop bien lui balança : « Je ne sais pas qui tu es, mais j'espère que tu es fier de toi pour ce coup-là. », la jeune femme soupira longuement sur tout les personnes qu'elle aurait pu croiser se soir, il avait fallut que ce soit exactement la personne qu'elle ne voulait pas croiser. Elle lui avait promit qu'elle allait calmer le jeu, il allait probablement être ravis de constater qu'elle n'en avait rien fait. Elle devinait bien que son frère devait être près à deguener au moins geste suspect de sa part alors elle fut bien obliger de s'annoncer « C'est moi , Lisbeth ! Baisse complètement ton arme. A trois je vais sortir de là... Un, deux..Trois ! »,avant de s'extirper du buisson sans trop de mal. A la tête que tirais son frère, elle devinait qu'il était atrocement blasé par la situation. Elle avait ni plus ni moins ruiner sa chasser. « Euuh...Je peux t'aider la la retrouver, peut être ? », il parlait bien entendu de la proie de son frère. La jeune femme faisait comme si de rien était, comme si elle ne lui avait jamais promis de rester à la maison pour se reposer un peu.
Sujet: Re: Stop hiding. You're gonna die anyway. Jeu 16 Mai - 21:33
Stop hiding. You're gonna die anyway.
Mardi, 2h35”Sayanel aimait la chasse. Au départ présente comme un outil pour satisfaire son envie de vengeance malsaine, elle avait fini par devenir une de ses activités favorites. Il savait, par des gestes, des mots, que certains chasseurs ne faisaient pas cela par envie. Par obligation de par leur famille elle-même de chasseurs depuis des générations, ou parce qu'ils avaient quelqu'un à retrouver, mais pas par plaisir. Le Pritchard lui, prenait du plaisir à ce qu'il faisait. Il aimait ça, la traque, l'expression de confiance bien vite disparue du regard de ses proies, qui pensaient les situations inversées depuis le début. Il adorait cela. Se sentir puissant, rejeter la faute sur des créatures inhumaines. Il était comme cela et même si le temps l'avait adouci sous certains aspects, il n'en demeurait pas moins totalement satisfait par son activité de nuit. Le seul changement qu'il y avait avec sa hargne passée était qu'il avait appris à faire la distinction entre des créatures innocentes et celles qui tuaient pour leur propre plaisir. Et ses connaissances. En murissant, il avait appris à être égoïste et à préserver ses proches, qu'il ne pouvait considérer comme mauvais. Mais avec les autres, il n'avait aucune pitié, il n'en aurait aucune. N'importe qui serait en tort de penser qu'il pouvait en faire preuve, surtout après tout ce qu'il vivait.
C'est pour cela que cette chasse avait été pour lui une libération. Il en avait besoin. En ce moment, sa vie ne se résumait qu'à ça. La chasse. La reprise de la photographie, qui lui donnait un stress constant, le stress de se dire qu'il n'était peut être plus aussi bon qu'il l'avait été, ou qu'il avait pensé l'être, le stress de se demander si vouloir une carrière n'était pas complètement illusoire. Et puis Jess ... Faire comme si l'absence de sa meilleure amie ne lui importait pas, faire comme si finalement c'était du passé, mais se rappeler chaque détail de leur dernière rencontre. Bien heureusement, ces points négatifs n'étaient pas les seuls, il y avait bien sûr des choses qui avaient changé dans la vie de Sayanel, en bien. Les amitiés, beaucoup plus fortes, entre Lukas, Chloé & lui, l'arrivée de May en tant que vendeuse de la boutique, lui permettant de passer des journées sous le signe de la bonne compagnie, et la rencontre d'Aloysia. Tout se contrebalançait, et pour s'y retrouver, il fallait qu'il chasse. C'était sa solution, la seule qu'il voyait.
Mais ce soir, alors qu'il se trouvait sur les marches de la vieille église, quelqu'un en avait décidé autrement. Il se demandait clairement qui pouvait rester caché alors qu'il était sur le point de tirer. Personne serait assez idiot pour faire croire à une menace alors qu'il n'y avait aucune raison de s'en faire. Sauf s'il y en avait une, aussi, lorsque la voix de Lisbeth retentit, Say était sur le point de tirer une flèche. Soupirant d'exaspération lorsqu'il reconnut la voix, il remit son arbalète dans son dos, puis croisa les doigts. Sa soeur cherchait réellement soit à l'énerver, soit à se faire tuer, encore et encore, il n'y avait pas d'autres solutions. La dernière fois ne semblait pas avoir été suffisant à lui faire comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle sorte seule. Lorsqu'elle lui proposa de l'aider à la retrouver, il ricana gentiment.
"Si c'était possible, je l'aurais suivie. A l'heure actuelle elle doit être rentrée chez elle, avec une blessure qui la suivra pendant quelques heures. Au moins elle va souffrir."
Maigre consolation, mais c'est tout ce qu'il avait pour le moment. Il se concentra donc sur sa prochaine victime, à savoir, sa soeur, qui était sensée rester chez eux, du moins pendant un temps, en particulier la nuit. Un sourcil levé, il commença son interrogatoire un peu singulier.
"Sinon, dis-moi. Combien de temps comptes-tu mourir, histoire que je me prépare, avant de faire un arrêt cardiaque quand on te videra de ton sang encore une fois? Et puis tant qu'à faire, tiens moi au courant de la manière dont tu comptais mourir ce soir. Te faire mordre par un loup peut-être, pour changer un peu? Te faire jeter du toit de l'église sinon? Un peu mélo dramatique pour moi mais si tu veux. En bref, qu'est-ce que tu fous ici toute seule si tu n'as aucune envie suicidaire???"
Sujet: Re: Stop hiding. You're gonna die anyway. Ven 17 Mai - 13:12
Cuz,I'll hunt you 'till your death.
C'était tout de même difficile d'être la plus paumée de la famille. Depuis que Rozen avait rompu avec elle,elle s'était soudainement vu entreprendre beaucoup plus de choses toute seule. Elle voulait apprendre à vivre seule, à être totalement indépendante. La jeune femme en avait plus qu'assez d'avoir toujours besoin de quelques dans sa vie pour ne pas se sentir seule car justement, elle détestait ça être seule. Bon, vous me direz que personne n'aime être seul, ça craint franchement mais Lisbeth,elle, craignait d'être seule. La brunette avait beau savoir que ce n'était pas réellement le cas, elle avait sa famille, des amis mais chacun d'eux avaient leur propre vie au final alors qu'elle restait en arrière. Elle les regardait avancer sans elle, elle ne se sentait plus vivre et de ce fait elle se retrouvait à jouer trop prêt de la mort. C'était pas bien judicieux de sa part car elle avait beau savoir qu'elle ne pouvait pas mourir d'une mort surnaturelle : elle n'en restait pas moins vulnérable. Elle ne s'en remettait jamais pleinement. Le pire, c'était les cauchemars ! Cela faisait presque deux ans qu'elle se réveillait chaque soir en sueur. Ces cauchemars qui étaient en réalité des souvenirs. Elle se souvenait de leurs regards, du plaisir et de cette joie malsaine qui s'en dégageait. Elle se souvenait du bruit sourd de son corps devenu si lourd rencontrant durement le sol. Elle se souvenait de cette fraicheur glaciale qui entourait son corps, qui se frayait ensuite un passage en elle. Une fraicheur brulante et glaciale, douloureuse et réconfortante. Réconfortante parce que tant qu'on souffre, on sait qu'on est pas encore mort. Elle se souvenait de la panique causé par le manque soudain d'oxygène, elle se souvenait de son dernier souffle puis du néant et ensuite le réveil. Le réveil n'était pas le pire mais elle était tout de même une étape difficile. Lisbeth n'avait pas pu tuer la première personne qui l'avait tué, elle venait tout juste d'apprendre pour le surnaturel et donc n'avait pas encore l'enseignement pour le faire. Et puis, même si elle avait voulu le retrouver pour le tuer , Damon s'en était déjà chargé. La fille Pritchard avait donc voulu se charger de ce vampire qui l'avait attaqué et seule. Car oui, seule et imprudente, Lisbeth était depuis de cela un bon moment. Elle ne respectait pratiquement jamais les règles et ça , son frère semblait s'en être récemment rendu compte. La jeune femme était donc sorti de son buisson et rangeais présentement son arme dans son holster d'épaule. Elle écoutait son grand frère ricaner et limite badiner en parlant du vampire qu'il avait prit en chasse. Elle savait qu'il n'allait pas s'en arrêter là, ça aurait mal le connaître. La jeune femme était arrivée devant les marches de l'église quand il reprit la parole, c'était dire qu'elle n'avait pas osé en placer une avant. La fille Pritchard savait qu'elle était en tord, elle avait promis qu'elle resterait à la maison tout les soirs de cette semaine et on était seulement Mardi. « Sinon, dis-moi. Combien de temps comptes-tu mourir, histoire que je me prépare, avant de faire un arrêt cardiaque quand on te videra de ton sang encore une fois? Et puis tant qu'à faire, tiens moi au courant de la manière dont tu comptais mourir ce soir. Te faire mordre par un loup peut-être, pour changer un peu? Te faire jeter du toit de l'église sinon? Un peu mélo dramatique pour moi mais si tu veux. En bref, qu'est-ce que tu fous ici toute seule si tu n'as aucune envie suicidaire??? » Lisbeth leva les yeux ciel, ramena ses deux mains sur ses hanches puis soupira longuement. Elle savait qu'il ne pensait pas à mal, il avait juste peur pour elle, il avait simplement besoin de la savoir en sécurité. Surtout après qu'il l'ait trouvé sur le sol de la salle à manger en train de pleurnicher comme une pauvre gamine. Chose, dont elle n'était pas particulièrement fière en passant. « Stop le sarcasme, ok. Comprend simplement que je ne veux pas avoir peur. », elle leva ensuite les yeux vers son frère. « Alors j'ai pensé que remonté à ch'val après une bonne chute serait une bonne idée. » Tout en parlant, elle avait gravit les quelques marches d'escalier qui la séparait de son frère. « Bon j'admets que j'aurais dû t'appeler, appeler Papa ou M.Carter . Je suis maladroite et imprudente, c'est ce que tu vas me dire, je sais mais comprends-moi ! J'ai besoin de savoir qu'il ne pourra plus blessé personne. », Ni elle, ni sa famille , ni d'autre personnes.
Sujet: Re: Stop hiding. You're gonna die anyway. Mer 22 Mai - 4:24
Stop hiding. You're gonna die anyway.
Mardi, 2h35”En deux trois mouvements et une phrase, Lisbeth avait réussi à détruire la soirée de Sayanael. Non pas consciemment, encore heureux. Mais le jeune homme avait l'impression que la peur qu'il ressentait pour sa famille ne s'arrêterait jamais, qu'elle ne prendrait jamais de pause. Que malgré tout ce qu'il pouvait faire, il ne pouvait pas les maintenir hors de danger. Pour ce qui concernait Andrew, il y réussissait plus ou moins bien. Malgré sa curiosité maladive envers les créatures surnaturelles, il ne voulait pas chasser. Il ne l'avait jamais voulu et ne le voudrait probablement jamais, et ça, c'était un don du ciel. Malgré sa relation plutôt étroite avec Melfice, il se mettait rarement en danger par rapport aux vampires ou loups-garous, et ça ce n'était pas négligeable. Son père... Son père c'était différent. Le brun n'avait jamais pu le considérer réellement comme un membre de sa famille à protéger, malgré son ancien alcoolisme, il restait l'homme de la famille, celui qui lui avait appris, avec Daryl, à tenir une arme. Non, le seul gros souci de la famille Pritchard, à l'heure actuelle, c'était Lisbeth. Malgré la colère qu'il ressentait maintenant, il ne l'avait jamais détestée. Mais Lisbeth était le genre de personnes à vouloir l'indépendance, la force, et qui finissait par vous mener à votre perte, sans doute avec des excuses de sa part. Il fallait qu'elle comprenne que tout ce qu'elle faisait et qui avait pour but de la rassurer ne faisait que mettre en danger ses proches.
Sayanel la comprenait. Le pire était qu'il la comprenait. Elle avait traversé des temps très durs ces dernières semaines, spécialement le soir où il l'avait trouvée gisant entre la cuisine et la salle à manger, sur le sol, comme si elle allait rendre son dernier souffle. La vérité était qu'à ce moment là, elle l'avait déjà rendu. La bague qu'elle avait trouvée ne manquait certes pas d'utilité : protégeant des morts surnaturelles, tu te réveillait quelques minutes, quelques heures plus tard, revenu d'entre les morts. Mais cette fois là, elle avait souffert. Avant de mourir elle avait dû passer par toutes les phases de la souffrance, et cette vue avait été quasiment intolérable pour le Pritchard. Alors... Il la comprenait. Il ne pourrait pas se sentir si faible, lui-même. Mais dans ce cas là, il ne s'agissait même pas de faiblesse, il fallait qu'elle le comprenne. Fermant les yeux brièvement, il se calma. Le fait est qu'il avait tellement connu la mort, ces dernières années, puis l'abandon, qu'il ne voulait plus que quiconque le quitte, que quiconque ne meure, ne parte. Et pour ça il aurait tout donné.
"J'te comprends Lis' mais ... Je ..."
Il n'arrivait pas à le formuler pour qu'elle saisisse le sens de ses mots, pour qu'elle ne se vexe pas. Il ne la considérait pas comme quelqu'un de faible, pour supporter tout ce qu'elle avait dû supporter, il fallait en avoir la force. Il ne sous estimait pas sa valeur, mais elle avait trop tendance à mettre les pieds dans le plat pour que ça ne lui retombe pas dessus un jour.
"Il y a une différence entre vouloir se remettre en selle, pour continuer ta métaphore, et agir stupidement." Tentative diplomatique ratée. Tant pis, il ferait sans. " Ce que je veux dire, c'est que si personne n'est au courant que tu es dehors, personne ne pourra t'aider en cas de besoin. Je ne dis pas ça que pour toi, c'est le cas pour tous les chasseurs, au moins deux par zones couvertes, même si ce n'est pas au même endroit."
A son tour de comprendre qu'il s'inquiétait seulement pour elle. Il n'avait aucune idée de comment il ferait si jamais un vampire, intelligent vampire, décidait de lui enlever sa bague avant de lui tordre le cou.
"Tu ne seras d'aucune utilité à personne s'il te retrouve et qu'il te tue. Encore. Tu n'es pas plus faible qu'une autre Lis', mais tu es humaine, bague magique ou pas. "
charney
Ton post était génial, le mien pas top sorry :honte: