Now, you just somebody that I used to know || Alo&Lis.

Lisbeth regarda son téléphone qui affichait à présent 20:52. Alosya était en retard d'au moins trente minutes. Elle s'était hâtivement dépêché après le boulot afin de rentrer à la maison pour se changer et sauter dans sa voiture pour le cimetière de Mystic Falls. Là, où Alosya lui avait donner rendez vous. La jeune femme commençait à s'impatienter, elle se demandait bien pourquoi est-ce qu'elle avait finalement accepter de voir la sœur de son ex-petite amie. Surtout dans un endroit pareille et en pleine nuit ! Un peu méfiante, elle n'avait pas oublier de prendre de l'aconit et son fusil de chasse. La jeune femme avait beaucoup de mal à faire confiance aux gens ces derniers temps, surtout aux êtres surnaturelles de ce bled paumé. Lisbeth ne savait jamais à quoi s'attendre quand elle sortait à présent, toujours prudente, elle ne sortait jamais sans un pieux, son flingue ou son arbalète. Cela faisait presque deux ans qu'elle avait apprit la vérité sur le monde dans lequelle elle vivait autrefois en toute insouciante, presque deux ans qu'elle avait apprit la réelle cause de la mort de sa mère, presque deux ans qu'elle avait décidé de rejoindre son père et son frère dans leur lutte contre les monstres assoiffés de sang. Presque deux ans qu'elle avait abandonné la danse et qu'elle s'entrainait nuits et jours pour être plus performante que jamais, qu'elle jonglait entre son boulot de flic et de chasseur. La vie n'était pas facile tout les jours, elle se mettait en danger tout les jours mais le fait était que maintenant elle connaissait la vérité et que sa famille n'avait jamais été plus unis depuis la mort de Mummy Pritchard. La jeune femme posa sa main ganté de cuir sur la pierre tombale de sa mère, cela faisait un moment qu'elle n'était plus revenu la voir. Ca avait été trop dur venir après avoir après la vérité sur sa mort. Elle n'avait eut de cesse de s'en vouloir pour ce qu'il lui était arrivé. Si elle avait apprit la vérité plus tôt, elle aurait peut être pu lui empêcher cette terrible fin ! Et si seulement elle avait daigné croire Melfice,elle aurait pu se mettre à la chasse plus tôt..et si seulement.. Elle savait bien que ça n'aurait rien changé au fond. La jeune femme était très bien placé pour savoir que la fin qu'elle avait eut avait dû être immonde car elle l'avait connu elle aussi. Lisbeth aussi avait été victime d'un être surnaturel, elle aussi avait été vider de son sang et laisser pour morte ! Mais elle, elle avait eut la chance d'avoir sa chevalière, elle avait eut la chance de revenir à la vie,elle. Et pas sa mère, sa mère n'avait pas eut cette chance ! Ses yeux s'embuèrent de larmes qui ne semblait pas vouloir glisser sur ces joues. Il semblerait qu'elle avait aussi perdu la capacité de pleurer et de rire aussi aisément qu'il y a deux ans. Son envie d'être forte l'en retenait.
Lisbeth vivement se retourna en entendant du bruit derrière elle, sa main posé à présent sur son arme qu'elle semblait prêt à dégainer au cas ou la personne qui semblait approché n'était pas la personne qu'elle attendait à présent depuis quarante bonne minute. Lisbeth était d'ailleurs curieuse de savoir ce qui avait bien pu retenir Alosya aussi longtemps, elle qui avait presque dû la supplier pour qu'elle accepte de la revoir. Ca avait été trop dur d'accepter. C'était toujours aussi dur, même après un an. Elle ne s'était toujours pas remise de sa séparation avec Rozen Faust. Celle qui avait été sa petit copine pendant une année entière, celle qui l'avait fait sourire tant de fois, celle qui l'avait épaulé et supporté dans tout les choix difficile qu'elle avait été amené à faire, celle qui lui avait fait comprendre que tout les monstres n'était pas tous monstrueux. Celle qu'elle avait aimé de tout son coeur ! Bref, elle se demandait bien qu'Alosya pouvait bien attendre d'elle..

© charney

Aloysia était face à son miroir. Elle devait voir l’ex petite amie de sa sœur ce soir, elle l’avait contacté car elle savait qu’elle était la seule à pouvoir l’aider à la retrouver. Non pas qu’elle ait perdu Rozen, à vrai dire, même si cette dernière passait la semaine à New-York, elle rentrait tous les week-ends sur Mystic Falls pour les passer avec Aloysia, mais plutôt parce que Rozen était différente depuis à peu près un an. Juste après l’accident d’Aloysia, Rozen avait changé de comportement, elle avait rompu avec Lisbeth alors qu’elle semblait heureuse avec elle et que la jeune chirurgienne commençait même à accepter que quelqu’un lui « vole » sa sœur jumelle, elle s’était également mis en couple avec Dante et avait décidé de repartir sur New-York, mais c’était l’avant-dernier point qui l’inquiétait. Rozen n’avait jamais vraiment aimé Dante, et d’un coup elle se mettait en couple avec ? Non ce n’était pas normal. Du coup, après avoir très longtemps réfléchit et avoir vu sa sœur lors de nombreux week-end ne plus être aussi heureuse qu’avant de retourner dans sa ville préférée au monde, à savoir New-York, cela avait finalement eut raison de son envie de l’aider et s’était dit que la meilleure personne pour le faire était Lisbeth.

Après s’être regardé une dernière fois dans le miroir, elle sortit de la salle de bain, enfila son manteau, pris son sac et après avoir dit au revoir à Sawyer partit pour le cimetière. Elle ne savait pas vraiment pourquoi le rendez-vous avait lieu à cet endroit, sans doute pour éviter d’être entendu comme dans un café ou quelque chose du genre. Elle approchait de la jeune femme, à cause de Sawyer qui était rentré plus tard que prévu elle était arrivée en retard au rendez-vous, chose qu’elle détestait plus que tout au monde. Elle préféra s’annoncer avant d’arriver à la hauteur de la jeune femme, des fois que le reflexe des policiers de tirer en prévention ne la touche.

« C’est moi Lisbeth… Désolée pour le retard Sawyer ne sait pas ce que veut dire être à l’heure…j’ai été obligée de l’attendre avant de partir car actuellement on a qu’une voiture pour deux… »

Elle regarda vers la jeune femme. Elles ne s’étaient pas parlé depuis un peu plus d’un an, depuis son accident en fait. Lisbeth était la policière qui était arrivée la première sur les lieux et qui avait appelé les secours. Elle avait par la suite pris la déposition d’Aloysia, et depuis elles n’avaient fait que se croiser.

« Merci d’avoir accepté de venir. »

La rupture avec Rozen avait était inattendu. Elle filait le parfait petit amour avec la belle louve quand un jour, sans même lui expliquer le pourquoi du comment, elle l’avait plaqué et était reparti pour New York. Sans explication, aucune. D’accord, leur histoire n’avait pas été de tout repos. Elles avaient en premier dû s’accepter pour ce qu’elles étaient, elle une chasseuse et son amoureuse, une louve. Cela n’avait pas été facile, ça avait été l’objet de bon nombre de dispute et d’assiettes brisées mais elles avaient enfin fini par s’accepter. Lisbeth pensait sérieusement que ce point était réglé, elle pensait réellement que cette épreuve avait rendu leur amour plus fort. Mais elle avait tord, tord d’avoir pu penser qu’elle pourrait vivre sur sa petite île du bonheur au milieu d’un monde impitoyable. Tord d’avoir un jour pu penser que Rozen l’aimait réellement. Si elle l’avait aimé un tant soit peu, elle lui aurait dit pourquoi est-ce qu’elle voulait se séparer d’elle. Ca aurait été la moindre des choses. Même si Lisbeth semblait comprendre qu’elle l’avait lâché pour un mec ! Non, mais sérieusement, se faire largué pour un mec, ça fait un mal de chien ! Pour un pauvre mec, en plus. La jeune Pritchard avait beaucoup de mal à le voir en peinture, elle l’horripilait au plus haut point ! Elle avait l’impression qu’il s’amusait à coller Rozen quand elle était là pour le voir, comme s’il voulait d’une quelconque manière la blesser. Ce mec était un véritable sadique !
La jeune femme caressait doucement son arme tandis que les pas se rapprochaient de plus en plus de là où elle se tenait. « C’est moi Lisbeth… Désolée pour le retard Sawyer ne sait pas ce que veut dire être à l’heure…j’ai été obligée de l’attendre avant de partir car actuellement on a qu’une voiture pour deux… » Lisbeth se détendit en entendant la voix de Aloysia, malgré elle , un fin sourire se dessina sur ses lèvres rosée. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à Rozen, elle l’entendait encore lui dire qu’elle allait devoir mettre le paquet pour l’impressionner. Elle se souvenait encore lui dire qu’il était important pour elle que cette jeune femme l’apprécie. Elle se souvenait encore des soirées qu’elle avait passé avec elles. Même si la sœur de sa belle avait longtemps réticente, elles avaient finir par bien s’entendre. Elles arrivaient même à bien rire ensemble. Puis du jour au lendemain, tout avait prit fin.Lisbeth fit quelques pas vers Alo, histoire de l’avoir dans son champs de vision quand elle hocha simplement la tête pour la saluer puis haussa brièvement les épaules quand elle la remercia d’avoir accepté de venir. La jeune femme due se faire violence pour ne pas lui demander de ses nouvelles, à elle, à Sawyer et à Elle… « C’est pas bien grave, je n’ai pas eut à attendre longtemps. », mensonge. « Pourquoi est-ce que tu voulais me voir, Aloysia ? » Elle avait eut un long moment pou y penser et elle n’avait pas bien saisit le pourquoi de cette rencontre. Voulait-elle qu’elle fasse sauter une amande, voulait-elle qu’elle l’aide d’une quelconque manière pour faire respecter la loi ? Ou alors avait-elle besoin d’elle pour traquer un monstre ? La jeune louve connaissait pas mal de chasseur alors pourquoi elle ? Lisbeth devait bien avouer que cela lui échappait.

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Aloysia savait que demander à Lisbeth de la retrouver était risqué et il est sûr qu’elle aurait pu trouver un meilleur endroit pour la retrouver que le cimetière, mais elle ne voulait pas imposer à la jeune policière de revenir chez elle, lieu qu’elle connaissait très bien pour y avoir passé pleins de nuits et de week-end et raviver en Lisbeth une douleur qu’Aloysia savait très bien ne pas être guérie. Elles auraient également pu se voir autour d’un verre ou même carrément chez Lisbeth mais Aloysia avait peur que quelqu’un ne les entende et ne prévienne Dante d’une manière ou d’une autre. Elle savait que les murs avaient des oreilles dans cette ville et bizarrement, le cimetière semblait être le seul endroit où le calme et la discrétion était réellement de mise.

Lisbeth avait beau dire que ce n’était rien et qu’elle n’avait pas attendu trop longtemps, Aloysia détestait plus que tout être en retard. Déformation professionnelle, habitude maniaque elle ne le savait pas réellement, mais elle savait qu’elle en avait assez d’avoir quelqu’un dans sa vie qui n’était pas capable d’arriver à l’heure, surtout quand ce dernier sait qu’elle a besoin de la voiture. Mais bon, ce qui était fait était fait et elle aurait sans doute dû accepter la proposition de Sayanel d’être déposée mais, quelque chose lui disait que si la jeune Pritchards voyait son frère déposer Aloysia au cimetière, elle se poserait des questions qu’il fallait mieux ignorer pour le moment. Elle allait répondre quand Lisbeth continua et posa la question qu’elle s’attendait à avoir de toute façon.

« Autant être directe, je sais que tu n’as pas encore cicatrisé de ton histoire avec Rozen et je sais que ce que je vais te demander va sans doute te demander réflexion mais j’ai besoin de ton aide. Tu es la seule à pourvoir m’aider. Je sais qu’on ne se connait pas réellement après tout car tu étais la petite amie de ma sœur et que je n’avais jamais vraiment pris le temps d’apprendre à te connaître mais je sais également que Rozen t’aimais. Et cette rupture entre vous, pour lui, n’a aucun sens. » Elle avait préféré ne pas tourner autour de pot, de toute façon cela ne servait à rien, on ne donnait pas rendez-vous à quelqu’un en soirée dans un cimetière à quelqu’un uniquement pour prendre des nouvelles de sa vie et savoir si ça va ou pas. « Ce mec n’est pas sain, il…il pue ! Je sais c’est ridicule dis ainsi mais son odeur…elle m’est familière, trop familière, ce mec n’est pas sain et elle ne le suit pas de son plein gré, j’en suis persuadée, et j’ai besoin que tu m’aides à la libérer de son emprise. »

Cela avait d'abord surprit la jeune femme qu'Aloysia veuille s'entretenir avec elle le soir dans un cimetière qui pour sure sera désert mais elle avait vite fini par comprendre qu'il y avait bien un bonne raison derrière. Bien entendu, en toute personne normalement constitué, elle avait d'abord pensé au pire avant de se dire tout simplement que la soeur de son ex-petite amie voulait peut être simplement s'entretenir avec elle sans être dérangée ou espionnée. Elle n'avait dès lors pas douté que ce qu'elle avait à lui dire devait être assez important puis si ça n'était pas aussi important, elle aurait pu lui dire au téléphone. Le fille Pritchard espérait simplement que ce qu'elle avait à lui dire n'avait rien à voir avec Rozen. Même si elle semblait être passé à autre chose après la nuit de folie avec Connor, ce n'était pas le cas. La louve ne voulait pas sortir de sa tête, elle y pensait tout le temps ! La jeune chasseuse aimait se souvenir de ses long cheveux brun qui descendait en cascade dans son dos nu, de chaque baiser qu'elles avaient partagé, de chacune de ses caresses et de chacun de ses si magnifique sourire. Elle avait beau savoir qu'elle ne devait pas y penser, que ça ne ferait que lui faire du mal mais le fait était que même après près d'un an : Elle l'avait toujours dans la peau. Lisbeth n'était pas le genre de femme qui se réveillait un matin et se disait qu'elle n'était d'un coup plus amoureuse de son/sa compagne. Quand elle aimait, elle n'arrêtait pas du jour au lendemain, ô ça non. Mais ça avait le cas de son ex petite-copine. Elle l'avait largué peu après l'accident de sa soeur, alors qu'elle avait tout fait pour être là pour elle. Elle l'avait largué peut après l'arrivé de ce blondinet ! La louve l'avait donc laissé tombé un beau jour, sans qu'elle ne s'y attende réellement. La minute d'après, tout était fini.« Autant être directe, je sais que tu n’as pas encore cicatrisé de ton histoire avec Rozen et je sais que ce que je vais te demander va sans doute te demander réflexion mais j’ai besoin de ton aide. Tu es la seule à pourvoir m’aider. Je sais qu’on ne se connait pas réellement après tout car tu étais la petite amie de ma sœur et que je n’avais jamais vraiment pris le temps d’apprendre à te connaître mais je sais également que Rozen t’aimais. Et cette rupture entre vous, pour lui, n’a aucun sens. »Lisbeth voulu l'interrompre, l'arrêter tout de suite car elle ne voulait bien évidemment connaître ce qu'elle avait à dire. Elle ne voulait plus entendre parler de Rozen. Mais à quoi avait-elle bien pu penser, que s'était-elle imaginer ? Bien sure qu'Aloysia lui parlerait de sa soeur ! De quoi d'autre auraient-elles bien parlé sinon ? Elle n'eut pas l'occasion,car elle reprit la parole. «Ce mec n’est pas sain, il…il pue ! Je sais c’est ridicule dis ainsi mais son odeur…elle m’est familière, trop familière, ce mec n’est pas sain et elle ne le suit pas de son plein gré, j’en suis persuadée, et j’ai besoin que tu m’aides à la libérer de son emprise. » La jeune femme tourna le dos à son interlocutrice, posant ses main gantées sur la pierre tombale la plus proche comme pour s'empêcher de flancher. Elle respirait profondément. « T'avais pas le droit. »,finit-elle par dire après un long moment de silence. Non elle n'avait pas le droit de lui donner rendez-vous pour remuer le couteau dans la plaie. C'était bien trop cruelle, elle ne connaissait pas la jeune louve ainsi. Mais bon, c'était dire qu'elle ne l'avait pas réellement connu, non plus mais elle s'était fait une si belle image de sa personne qu'elle tombait de haut. Beth se redressa légèrement, elle ne comprenait vraiment pas pourquoi est-ce qu'Aloysia venait lui dire tout ça. Il était claire que si Rozen l'avait véritablement aimé,elle ne l'aurait pas largué pour un pauvre type comme l'autre pourri. Il ne la méritait pas, elle le savait et Aloysia aussi devait le savoir. « Écoutes Aloysia, je sais bien que c'est ta soeur, que tu l'aimes et que tu es réellement protectrice quand il s'agit d'elle mais tout ça c'est dans ta tête. Rozen est une grande fille, elle a choisi ce pauvre type,c'est son choix. », elle avait parlé calmement maintenant qu'elle avait reprit son calme. Elle se tourna pour faire face à Aloysia, elle avait beau cherché, elle ne comprenait pas bien pourquoi est-ce qu'elle pouvait bien penser ça. Mais quelques chose l'avait intrigué dans son discourt,le moment où elle avait parler de son odeur. « Familière, qu'est-ce que tu entends par là ? Tu penses qu'ils se font un tripe inceste ? », bon d'accord. Elle en voulait aussi à Rozen , pas qu'au pourrit.

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Pas le droit ? Elle n’avait pas le droit ? Mais bien sûr que si elle en avait le droit ! Elle était même celle qui en avait plus le droit ! C’est elle qui avait vécu le pire dans toute cette histoire ! Certes Lisbeth avait souffert de sa séparation avec la jeune femme mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’elle était celle qui avait le plus souffert. C’était qui avait eu cet accident absolument incroyable parce que quelqu’un avait saboté ses freins, c’était elle qui s’était retrouvé sur ce lit d’hôpital pendant plusieurs semaines, c’était elle qui avait vu sa sœur partir loin d’elle à New-York au moment où elle avait le plus besoin d’elle, c’était elle qui avait appris que cela l’avait rendu stérile, alors oui, elle n’avait pas du tout pensé que ce serait dur pour Lisbeth, elle avait juste chercher la seule personne qui aimait probablement Rozen autant qu’Aloysia pourrait le faire. Enfin…Aloysia l’aimerai sans doute plus. « Tu es la seule à pouvoir m’aider Lisbeth ! Tu es la seule à avoir remarqué comme moi son changement d’attitude. Pour tous les autres elle est juste allée retrouver sa passion, son vrai travail, son ancienne vie. Alors oui, ça te fait mal mais imagine ce que moi je peux ressentir ! »

Oui parler de Rozen était tout aussi douloureux pour Aloysia que pour Lisbeth de l’entendre. Elle la regarda et commença presque à perdre espoir dans le fait que Lisbeth pourrait finir par accepter de travailler avec elle. Elle pourrait toujours demander à Sayanel en dernier recours mais Sayanel ne connaissait pas Rozen et il ne serait pas aussi utile qu’elle. Elle s’assit sur une souche d’arbre et se prit la tête dans les mains. Elle n’avait pas réfléchit à l’hypothèse selon laquelle Lisbeth pourrait refuser sa proposition. Elle releva la tête lorsque cette dernière lui posa des questions sur l’odeur familière. Elle fut choquée sur la dernière question qu’elle lui posa. « Non mais ça ne va pas !! Ce crétin n’est pas de notre famille !! Jamais !! Plutôt mourir ! » Elle s’était levée d’un bond. Non cet homme n’était pas de sa famille ! Et elle espérait qu’il ne le serait jamais en épousant Rozen par exemple. « Notre mère trompait notre père avec un homme qui avait la même odeur que lui. Quand ma mère rentrait à la maison après l’avoir vu je sentais cette même odeur ! Il n’est pas net ! Je le sais ! Je le sens ! » Elle regarda vers la jeune policière, un air déterminé sur le visage, elle ne laisserai pas sa sœur dans les mains de ce sale type plus longtemps, elle avait un secret et bien que Rozen se force à aller bien face à elle mais elle savait que c’était une comédie.