Sujet: beautiful night to die ¶ feat.daryl Mer 1 Mai - 23:24
beautiful night to die
Avançant d’un pas assuré dans les rues de Mystic Falls, je quittais la demeure où j’avais laissé Chris Padmer. Il retrouverait son chemin, il était futé, Ingrid saurait l’aider et en plus, il ne garderait aucun souvenir de notre entrevue, c’était certain, j’y avais veillé. Toutes les pièces du puzzle étaient en place, il ne me restait plus qu’une pièce à mettre, la pièce maitresse et j’allais pouvoir me mettre au vert pendant un long, très long moment. Je l’avais trouvée, cette enflure qui me traquait depuis des années maintenant … J’avais enquêté sur lui. Un jeune homme qui s’était allié avec Elijah pour me traquer, me tuer et rapporter ma dépouille à l’originel. Je savais qu’il avait une amie chasseresse à Mystic Falls, qu’il ne savait pas faire la différence entre moi et Elena puisqu’il avait failli la tuer, dommage il l’avait loupé … Pas de chance ! Je savais qu’il avait emménagé en ville, donc qu’il comptait rester et pour le coup, j’allais devoir faire avec sa présence, ou du moins l’utiliser pour que cela me serve. Habillée tout en noir, j’avançais dans la rue d’un pas félin. Je n’avais rien d’Elena à ce moment précis … Mes cheveux bouclés, mes vêtements près du corps, mes yeux maquillés et mes lèvres parées d’une texture rouge sang, non, il n’y avait pas de méprise possible. Je faisais claquer mes talons sur le sol d’un pas déterminé, assuré. Je souriais, un sourire malicieux, je savais ce qui allait se passer. C’était maintenant. Je l’avais senti me suivre dans la galerie marchande, je l’avais vu attendre devant la maison d’Ingrid et maintenant, il avait emprunté un chemin parallèle au mien pour pouvoir me prendre par surprise … Hélas, il ne savait pas à qui il avait à faire, Elijah l’avait très mal renseigné. Je n’étais pas Elena, si je le voulais mort, il serait mort dans la minute. Il n’avait ni ma force, ni ma vitesse. Il était doué, mais il n’était pas intouchable … Je l’aurais tué en moins de cinq secondes, dix s’il se débattait ou si j’étais d’humeur de lionne, mais non, trêve de plaisanterie, j’étais là pour affaires.
J’empruntais une autre rue et l’entendis déboucher derrière moi. Trop lent, il avait raté son effet de surprise. Je souriais, un sourire mauvais, tout en me retournant dans un geste très lent, un geste méprisant qui montrait que je n’avais pas peur de lui. « Daryl … » J’arquais un sourcil. « C’est bon … Tu as tué Katherine ? » Je le regardais les yeux en cœur. « Que dis-je … » Je mettais un doigt sur ma lèvre. « Bien sûr que non … » J’interceptais un pieu qu’il venait de me lancer et le plantait dans le mur. « Trop lent. Trop faible. Trop vulnérable. » J’avançais vers lui en vitesse vampirique avant de le plaquer contre un mur. « Belle nuit pour mourir … N’est-ce pas ? » Je faisais sortir mes crocs, mes yeux se ridèrent et mes pupilles se gorgèrent de sang. Il était condamné.
Sujet: Re: beautiful night to die ¶ feat.daryl Jeu 2 Mai - 14:39
J’étais parti faire un tour en ville pour me changer les idées après un échange musclé avec Luna dans l’appartement. C’était assez régulier chez nous, nous avions une manière totalement différente de voir la chasse aux monstres et je savais bien que cela était parfaitement inutile de parler trop longtemps, personne ne changerais d’avis. J’avais donc opté pour la solution facile, partir en claquant la porte. Me revoyant la scène, j’éclatais de rire. C’était pire qu’une scène de ménage dans un couple. C’est en marchant de la ville que je vis un profil connu. Je rêvais où j’avais la Petrova juste devant moi ? En arrivant en ville j’avais fait l’erreur de confondre Elena avec elle mais maintenant j’avais bien compris leur différence et il était clair que c’était bien Katherina. L’observant je la suivis discrètement du regard alors qu’elle entrait dans une maison. Sortant un papier de mon sac, je vu que la maison appartenait à une certaine Igrid. Je ne l’avais jamais rencontré mais je me dis que quiconque était à proximité de la Petrova ne pouvait jamais apporter rien de bon. Katherina avait la fâcheuse tendance d’avoir dans son sillage une flopée de morts, de disparitions, d’hypnotisés et tout simplement de fou furieux. Elle savait assurer ses arrières, ça au moins je devais bien le lui reconnaître.
Quelques minutes plus tard, je vis Katherina quitter la maison pour se diriger vers le centre-ville. La suivant discrètement je me demandais ce qu’elle pouvait bien manigancer dans le centre commercial. J’avais appris à me méfier d’elle quand elle avait des comportements « humains », c’était dans ces moments qu’elle était la plus dangereuse. Elle ne se promenait jamais, elle avait toujours un plan en tête. Contrôlant mon sac avant de la suivre à l’intérieur du bâtiment je bénis mes réflexes de chasseurs. Je ne comprenais vraiment pas ce qu’elle faisait ici mais décidais de quand même tenter ma chance. C’était peut-être la dernière fois avant des semaines que j’avais une possibilité de me retrouver près d’elle, assez près pour tenter de la tuer une bonne fois pour toute. La suivant dans les rues, je restais à sainte distance pour pouvoir la surprendre. J’avais appris à me glisser sous le vent pour ne pas me faire repérer mais il y avait quand même une probabilité pour qu’elle m’ait vu. Sortant mon arbalète que je mis dans mon dos ainsi qu’un pieu de bois je me préparais à toute éventualité. Je ne voulais pas rater cette occasion en or.
Observant silencieusement autour de moi ce qu’il se passait je me rendis compte qu’il n’y avait personne dans la rue ou nous étions, il n’y avait l’air d’avoir personne dans le quartier entièrement. A ce moment-là je débouchais dans une autre rue mais ne pu laisser échapper un grognement quand je me retrouvais avec Katherina sur moi. Jurant, je sortais mon pieu. Lorsqu’elle prononça mon nom un frisson de dégout me parcouru. Elle me faisant son petit numéro d’innocente, essayant de se faire passer pour Elena. Mais elle avait bien sur compris que je ne faisais plus l’erreur de le confondre. Lançant mon pieu avec toute ma force, je la vis l’intercepter. Jurant encore une fois, je me retrouvais coincé contre le mur. J’étais en très mauvaise posture. Mon arbalète était coincée dans mon dos, quelle stupide erreur. Pourtant je me rendis compte que la jambe de Katherina était entre les mienne, droit dans la ligne de tir de l’arbalète. Mettant une main rapidement dans mon dos, je tirais une des flèches que j’avais mises dedans. L’air qui entrait dans mes poumons m’indiquait que j’avais réussis mon tir. La voyant reculer un peu, je savais pourtant parfaitement que ce n’était que temporaire. Dans quelques secondes elle aurait récupérée et elle serait encore plus énervée. Attrapant un autre pieu, j’étais prêt à aller l’achever.
Je ne savais pas ce qu’il s’était passé. J’avais mal au crâne, et je me sentais nauséeux. Ouvrant les yeux je me rendis compte que nous n’étions plus dans les rues. J’étais enfermé quelques part dans une maison. Jurant, je me relevais tant bien que mal. Cette salope m’avait frappé et m’avais mis KO. J’entendis à ce moment-là un bruit derrière moi, me retournant je tombais nez à nez avec Katherina. Mettant une main dans mon dos je compris que je n’avais plus aucune arme sur moi. Reculant de quelques pas, je la fixais d’un air noir.
DARYL _ Toujours aussi charmante. Qu’est-ce que tu veux Katherine ? Si tu ne voulais pas quelque chose de moi, je ne serais plus là pour te le demander alors ne faisons pas trainer les choses.
J’avais profité de ma phrase pour jeter un coup d’œil discrètement autour de moi dans l’espoir de trouver quoi que ce soit pour me sortir de cette situation qui risquait de me couter la vie.
Sujet: Re: beautiful night to die ¶ feat.daryl Jeu 2 Mai - 15:09
beautiful night to die
Une flèche me traversa la jambe, pauvre idiot ! Qu’avait-il cru ? Il sortit un pieu mais n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, j’avais attrapé sa tête et l’avait envoyé dans le mur. Daryl était tombé dans les vapes, bien évidemment. Je jetais un coup d’œil à mon pantalon … Fichu de chez fichu. Une voiture arriva dans la rue. Tout était prévu. La propriétaire de l’appartement que je « louais » était aux commandes, il avait été manipulé comme un simple enfant. Ça avait été tellement simple. Je hissais Daryl dans le coffre de la voiture avant de lui faire avaler quelques gouttes de mon sang … Il aurait été embêtant qu’il me fasse une commotion cérébrale ce con, j’avais besoin de lui en vit. Il était resté vingt-quatre heures endormi … Vingt-quatre heures d’attente interminable où j’avais juste eu le temps de me changer et de mettre en place mes derniers préparatifs. La propriétaire était dans la maison, elle attendait sagement dans la cuisine, assise pendant que je m’occupais de Daryl à la cave. Il s’était réveillé. J’avalais une gorgée de mon verre de vin tandis que je rejoignais la cave où le malade s’était levé.
Toujours aussi perspicace le vieux chasseur, peut-être qu’il avait finalement quelques neurones en réserve. Perspicace mais pas assez pour deviner mes intentions … Personne ne l’était d’ailleurs, sauf Stefan qui avait réussi à comprendre mon manège pour la pierre de lune. Un seul sur combien ? Je ne comptais plus le nombre de plans que j’avais mis en place depuis ces cinq cents dernières années … Un nombre incalculable en fait, car un plan en cachait un autre, lui-même plusieurs autres, c’était complexe comme système. Trop emmêlé pour que quelqu'un d'autres s’y retrouve. Je souriais. « Toujours aussi … Direct. » J’affichais un sourire mauvais. « Que l’on soit bien clair Daryl, je t’ai gardé en vie jusque-là car en effet, tu vas me servir, mais si tu essayes de prendre la fuite, saches que tes armes ne sont pas dans cette maison, que tu n’as plus de verveine dans le sang si jamais tu en avais et que tu es de toute évidence, beaucoup moins fort que moi. Si j’étais toi, je me tiendrais tranquille car tu es en mauvaise posture chasseur. » Je lui lançais un sourire sarcastique avant de prendre une chaise qui se trouvait là, de la mettre derrière ses jambes et de presser sa clavicule. « Et si tu t’asseyais Daryl … » Je pressais, pressais, pressais encore jusque Daryl tombé enfin sur la chaise. « Tu seras plus à l’aise. » Je tournais alors autour de lui d’un pas lent et lui jetais un regard amusé. « Que voulait Elijah de toi exactement ? Que tu me tues et que tu lui fasses un résumé détaillé ? » Je me stoppais en face de lui, portant une main sur ma hanche. « Dis-moi tout Daryl. »
Sujet: Re: beautiful night to die ¶ feat.daryl Ven 3 Mai - 13:52
Katherine était semblable à elle-même. Toujours aussi sure d’elle que rien ne pouvait l’atteindre, toujours aussi vicieuse dans ses attaques. L’observant bouger autour de moi, je la vis tirer la chaise vers moi. Aucune expression n’était sur mon visage. Je ne comptais rien lui dire, elle pouvait tout essayer. J’avais été formé à l’armée pour tout les genre de torture et ce n’était pas le premier monstre qui me capturait et pourtant j’étais toujours la. Katherine pressa sur ma clavicule pour me forcer à m’assoir. Je décidais d’abord de résister autant que je le pouvais, me forçant à ne montrer aucun signe de douleur sur mon visage mais bientôt la douleur eu raison de moi et je m’affalais de tout mon poids sur la chaise. Je n’aimais pas du tout ce qui était en train de se passer dans cette pièce ni la sensation que Katherine me faisait ressentir en me tournant autour. J’avais l’air d’être un bouteille de vin devant un ancien alcoolique. Elle était en train de décider ce qu’elle pouvait bien me faire et dans tout les cas je n’allais pas être d’accord. Soudain je compris ce qui lui faisait tant de soucis. C’était Elijah. Elle avait peur de l’Originel et elle voulait savoir ce qu’il préparait avec un chasseur. Au final il pouvait détruire la ville, elle s’en foutait royalement, tout ce qu’elle souhaitait c’était qu’on ne prépare rien contre elle. Katherine n’avait pas changée du tout. La fixant dans les yeux, je souris en coin. Elle avait embarquée la mauvaise personne pour avoir des informations. Je n’étais en rien fidèle à l’Original mais j’avais mon orgueil de chasseur.
DARYL _ Tu n’auras rien de moi Katherine, tu perds ton temps.
Pendant que je parlais, j’avais mis mes mains sous la chaise pour essayer de voir s’il y avait moyen que je casse le pied pour la frapper avec. Je n’avais qu’une envie en cet instant précis c’était rendre cette peste à l’état de poussière. Katherine n’avait pas eu l’air satisfaite de ma réponse et je ne pouvais pas l’en blamer mais je ne lui dirais rien.
DARYL _ Tout ce que je peux te dire c’est que tu ferais mieux de partir, très vite et très loin comme tu as l’habitude de le faire. Personne ne te laissera vivre si tu reste ici.
Lachant échapper un petit rire tout à fait faux, je la regardais un sourire mauvais en coin de bouche
DARYL _ Je te croyais intelligente mais tu ne sais pas dans quoi tu as mis les pieds.
A ce moment-là je me levais brutalement et lui lançais la chaise dessus, attrapant le pied qui s’était cassé pour la poignarder.
Désolé il n'est pas très long et j'ai mis du temps à répondre mais j'ai des sérieux soucis avec mon ordi qui s'arrête toutes les 10 minutes, j'ai du le recommencer au moins 5 fois
Invité
Sujet: Re: beautiful night to die ¶ feat.daryl Ven 3 Mai - 14:32
beautiful night to die
Il n’était pas disposé à répondre à mes questions et encore moins à se montrer coopératif. Très, il avait vu de quel bois j’allais me chauffer … En parlant de bois, il venait de casser un pied de la chaise et de l’envoyer valdinguer contre le mur, il me fonça droit dessus. Pauvre fou ! Personne n’avait jamais réussi à me tuer jusque-là, ce n’était pas un petit chasseur de rien du tout qui allait pouvoir y arriver maintenant ! J’avais cinq cents ans … Il était débutant, il allait perdre, il le savait et il se débattait tel un poisson hors de l’eau. Tout ce que je ne savais pas, c’était combien de temps j’allais le laisser frétiller avant de l’achever. Je disparaissais en vitesse vampirique et me retrouvais derrière lui, je le collais à moi avant de lui saisir le bras et de le tirer violemment vers l’arrière. Il eut un craquement. La clavicule venait de lâcher. Je lui tordais le coude pour qu’il lâche le pieu, ce qu’il fit. Deuxième craquement. Le coude venait de se briser. Je plantais alors mes crocs dans son cou avant d’aspirer d’une traite une gorgée d’hémoglobine, j’envoyais ensuite valser le chasseur contre le mur. Je le retournais violemment avant de lui donner un coup dans les côtes … Il tombait à terre, se laissant glisser le long du mur. Il y avait un craquement là encore, plusieurs côtés devaient être cassés ou fêlés. Je me retournais, attrapais le pieu qui était tombé à terre avant de m’accroupir devant Daryl. « Je suis sur cette terre depuis cinq cents ans chasseur … Je sais parfaitement où je mets les pieds. » Je jetais un coup d’œil à la cuisse de Daryl avant de lui enfonce le pieu, il hurla, je souriais avant d’utiliser son t-shirt pour m’essuyer la bouche, puis me relevais.
Je me tournais vers Daryl dans un mouvement lent. « Peu importe que tu me dises ou non ce que tu sais, j’en sais toujours plus que je n’en dis, tu devrais le savoir depuis le temps que tu me traques chasseur. » Je lui lançais un sourire. « Mais il faut bien le reconnaître maintenant … La traque est terminée. Je gagne et tu perds. Tu aurais dû arrêter pendant qu’il était encore temps chasseur. » Je faisais claquer ma langue contre mon palais. « C’est toi qui n’as pas su où tu mettais les pieds. » Je replaçais une mèche de cheveux et me dirigeais vers les restes de la chaise, je brisais un nouveau pied et retournais près de Daryl. « Passons aux choses sérieuses … Je n’ai pas toute la nuit. » Je me baissais, lui attrapait le visage et souriais. Je plongeais mon regard dans le sien. « Tu es calme chasseur, très calme. Je vais te retirer ton pieu, tu vas te relever, tu vas monter avec moi jusque dans la cuisine et tu vas t’assoir sur une chaise bien sagement. » Il n’avait plus de verveine dans son sang, il ne pouvait plus résister. Il n’avait plus non plus de sang de vampire, il ne guérirait donc pas de ses blessures. Finalement son comma d’une journée m’avait bien servie. Je lui retirais le pieu qu’il avait dans la jambe d’un geste sec et le gardait avec moi avant de monter dans la cuisine, Daryl à ma suite. Il s’assoit alors sur une chaise et me regarde, gentiment. « Bien … Chasseur, es-tu prêt à entendre ce que je vais te dire ? Tes oreilles sont grandes ouvertes ? »
Sujet: Re: beautiful night to die ¶ feat.daryl Ven 3 Mai - 15:14
J’allais y rester mais je n’allais pas mourir sans tenter au moins de la tuer. Pourtant Katherine ne se laissait pas avoir comme cela et je le compris une fois de plus. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait en ayant un chasseur dans la même pièce et avait certainement pris en compte la possibilité que je veuille la tuer avec la chaise. Alors que j’étais prêt à lui mettre ce pieu improvisé directement dans son cœur de pierre, je me retrouvais avec elle derrière. Le bruit que j’entendis ne dis à ce moment précis rien de bon et la douleur que je ressentis l’instant d’après ne fit que le confirmer. Elle venait de me briser la clavicule et je ne pus m’empêcher de pousser un grognement de douleur. J’essayais toujours de paraitre le plus fort, de ne pas montrer ma douleur mais elle pouvait clairement se lire sur mon visage quand elle me casse également le coude pour me faire lâcher le pieu. Mais comme cela n’avait pas l’air de lui suffire, je sentis ses crocs se planter dans mon cou d’une manière violente et désagréable. Je me surpris à prier intérieurement pour qu’elle ne me transforme pas sur place, je préférais la mort plutôt que de devenir un vampire. Allant taper dans le mur, je me forçais à rester debout face à elle. Mon visage n’exprimait rien d’autre que de la haine et de la douleur. Elle pouvait me faire tout ce qu’elle voulait je ne lui dirais rien de ce qui était prévu pour l’éliminer non. La voir morte était une plus grande satisfaction que de survivre. Recevant un coup supplémentaire dans les côtes, je glissais le long du mur, incapable de rester debout. La regardant droit dans les yeux, je vis ses lèvres bouger mais n’entendais rien. Mon sang battait dans mes oreilles et la douleur m’aveuglait. Pourtant je tentais de lui donner un cou dans les jambes dans l’espoir de la faire tomber. Je savais que c’était un geste parfaitement inutile. Je n’avais même pas réussis à l’atteindre en effet cette peste m’avait cassé ma clavicule et mon coude gauche, mon côté porteur. Laissant échapper une grimace de douleur, je posais ma tête contre le mur. Il ne fallait pas que je m’évanouisse, je devais rester face à elle, droit et fier quoiqu’il se passe par la suite. Pourtant ce qu’elle fit par la suite me força à pousser un énorme cris de douleur. Observant ma jambe, je me rendis compte qu’elle m’avait enfoncé le pieu avec lequel j’avais tenté de la tuer.
Il était évident qu’elle prenait un plaisir malsain à me faire souffrir. C’était la première fois malgré des années de traque qu’elle arrivait aussi près de moi, assez prêt pour me casser la moitié des os de mon corps. Je la regardais prendre un nouveau pied de la chaise et se diriger vers moi. Un rire nerveux s’échappa de moi
DARYL _ Tu sais très bien que tu n’auras rien de moi alors je t’en prie continue.
Pourtant lorsque je la vis s’approcher de moi je me dis qu’elle avait peut-être les moyens de me faire parler. A l’armée on m’avait appris à faire face à toutes les tortures. J’avais passé 3 mois dans une cave en Irak à me faire torturer pour savoir les plans de frappe des américains sur les terroristes et je n’avais rien lâché. Je n’avais rien dis la bas parce que j’étais conscient mais ce qui m’attendait ne pouvait être évité par des années d’entrainement. Elle s’apprêtait à m’hypnotiser.
Je ne m’étais pas trompé. En quelques secondes j’avais totalement perdu le contrôle de mon corps et regardait la scène comme si j’étais à l’extérieur de mon corps. C’ était la première fois que je me faisais hypnotisé et je détestais cette sensation. Observant Katherine m’enlever le pieu, je me vis essayer de me relever. C’était dur, la douleur était présente mais je ne pouvais pas crier. Je ne pouvais rien faire. La personne qui était la, ensanglantée et à la merci de Katherine n’était pas Daryl James. C’était un bon petit toutou qui ferait tout pour sa maman. Intérieurement j’avais envie de crier, de lui arracher le pieu qu’elle avait gardée dans la main jusqu’au cas où et de la tuer. Pourtant je la suivis dans l’escalier sans poser de questions, clopinant comme je pouvais avec toutes mes blessures. Mon bras gauche pendant lamentablement à côté de mon corps et ma jambe laissait des traces de sang dans l’escalier. Une fois arrivé dans la cuisine, je me rendis compte de la proximité de la porte. Elle était là, si proche et si accessible. Je tentais de faire comprendre à mon corps qu’il devait y aller mais je m’assis. Et en m’asseyant quelque chose de supplémentaire se brisa en moi. Ce n’était pas quelque chose de visible, non c’était plus subtil. Ce qui venait de se briser c’était mon âme, ma mémoire et ma conscience. Désormais je ne me voyais plus de l’extérieur, tout ce que je voyais c’était Katherine en face de moi et tout ce que je ressentais c’était le néant. Il n’y avait plus rien en moi. L’écoutant, je répondis en hochant la tête à sa question.
Sujet: Re: beautiful night to die ¶ feat.daryl Ven 3 Mai - 16:43
beautiful night to die
J’enlevais alors mes boucles d’oreilles, mes bracelets et les posais sur la table, me retournant vers la nièce de la propriétaire de la maison. Elle avait à peu près mon âge, elle faisait ma taille, je lui avais bouclé les cheveux, lui avait prêté des vêtements à moi et maintenant, je poussais les bijoux dans sa direction. « Et si vous mettiez cela, très chère … » La gamine hoche positivement de la tête et s’exécute. Je me dirige alors vers le salon d’où je ramène un petit colis, que je déplie avant d’en sortir un bracelet identique à celui que je porte pour me protéger du soleil, si ce n’est que celui-ci, n’était pas ensorcelé. Je prenais alors délicatement le poignet de la jeune femme avant de lui mettre le bracelet. « Vous êtes parfaite … » Elle se lève alors et me regarde. Je lui souris satisfaite, avant de me tourner vers Daryl. « Bien … Écoute-moi bien chasseur. » Je me penche vers lui avant de le fixer dans les yeux. « Voilà ce qui s’est passé durant cette nuit … Tu m’as traqué dans la rue, tu m’as suivi jusque chez moi, tu es entré dans la maison, tu as vu que la propriétaire était sortie, sans doute pour faire des courses. Tu t’es avancé, tu as entendu des pas à l’étage. Je suis descendue, on s’est battu. » Je disparaissais alors en vitesse vampirique, mettait tout ce qui se trouvait dans la cuisine sans dessous, brisait la table, balançait des choses des objets dans les vitres, puis revenais près de Daryl. « Tu as cru que j’allais te tuer, mais alors que je te dispensais une petite phrase subtile pour faire bonne mesure, tu as utilisé le pieu situé dans ta jambe pour me le planter directement dans le cœur. » J’ai ensuite attrapé le pieu improvisé de la cave. Je me tournais alors vers la nièce et lui enfonçais le pieu en plein dans le cœur, avant de la faire tomber dans les débris de la table. Je me retournais alors vers Daryl. « Tu as ensuite allumé le gaz, puis récupéré un briquet qui traînait là. » Je sortais un briquet de ma poche. Je récitais ma leçon comme si ça faisait des mois que je la répétais, mais attendez … ça faisait des mois ! « Pour faire disparaître le crime. Tu es ensuite passé par la fenêtre de la maison pour éviter l’explosion. » J’entendis une voiture qui se garait dans la rue. Mon taxi.
Je me relevais. « Bien. Lèves-toi maintenant. » Le chasseur obtempérait. « Bien entendu chasseur, tu n’es pas sous compulsion, est-ce bien clair ? Katherine est bel et bien morte dans la nuit du trois mai. Suis-je bien claire ? » Je me penche vers lui et articule distinctement. « Je suis morte. » Je me relève. « Saute par la fenêtre maintenant, je me charge du reste. » Je prenais mon téléphone portable et composais un numéro. « Mabbel, vous pouvez revenir, les courses sont suffisantes. Et n’oubliez pas, votre nièce n’est jamais venue, elle est toujours à Atlanta, c’est moi qui suis chez vous, seule. Seulement moi, Katherine. » Je raccrochais après que la vieille est acquiescée. La propriétaire allait revenir de la supérette et en voyant sa maison en feu, elle allait appeler les pompiers, et les secours pour l’homme qui giserait sur son gazon. Je sortais de la maison et me dirigeais vers le taxi avant d’ouvrir la porte coter chauffeur et de le regarder. « Tu ne pas t’affoles. Tu restes calme. » Il me répondit alors que je regagnais la maison. Je laissais tomber mon téléphone portable à côté de ma dépouille, refermais la porte de la cave et regardais la maison. Je me dirigeais alors vers la conduite de gaz alors que Daryl sautait par la fenêtre. J’allumais mon briquet puis disparaissais instantanément. Et puis … Boum.