Sujet: First Dangerous Contact [Jaremiah & Daryl] Lun 18 Mar - 16:53
First Dangerous Contact Ft. Jeremiah & Daryl
Je sortais à peine de ma blessure à l'épaule que je ne pu m'empêcher de sortir. Aloysia m'avait dis que je n'étais pas bien cicatricé mais bon fallait pas déconnais, j'adorais son canapé mais 3 jours dessus et je commençais déjà à avoir de la corne au bout des fesses. Je décidais donc de me diriger vers la forêt et vers les ruines de la vieille forêt avec mon vieux copain mon fusil sniper. Faire sauter des trucs en morceaux me manquait. Arrivé devant l'église j'en fis le tour pour vérifier qu'aucun gamin n'était à l'intérieur en train de s'envoyer en l'air. J'avais pas besoin d'images dégueulasses en tête. Montant sur le toit je grognais. Aloysia avait raison, mon épaule n'était pas cicatrisée mais qu'importe, je n'allais pas lui dire de regarder, j'avais trop de fierté. Ouvrant mon sac, je touchais doucement mon arme. Elle avait vu autant d'horreur que moi pendant la guerre et avait été ma meilleure alliée. Avec Luna bien sur. La montant, je m'allongeais, regardant par la lunette de visée. J'aimais cette sensation de puissance. J'étais ici le pire ennemi de tout ce qui trainait dans la foret. J'avais appris à être tellement silencieux que même un vampire ne pourrait pas m'entendre.
Voyant un pauvre lapin qui passait, je le visais. Je n'allais pas le tuer, mais j'en profitais pour regarder un peu. Soudain j'entendis un mouvement au loin et entraperçu entre les arbres un cerf. Le visant, je décidais de tirer un peu à côté pour l'effrayer.
DARYL_ T'aurait été un putain de vampire je t'aurais explosé en mille morceau.
Rigolant doucement je bougeais légèrement pour attraper mes cigarettes dans mon sac et entraperçu soudainement quelque chose bouger doucement dans mon champ de vision. Il y avait quelqu'un en bas qui essayait de se cacher dans la broussaille. C'était mal me connaitre. Faisant comme si de rien n'était, je me déplaçais pour reposer mon paquet de cigarette et évaluer le saut que j'aurais à faire. L'homme était juste en bas de l'Eglise, il pouvait donc à peine me voir bouger. On aurait dit qu'il tentait de s'approcher plutôt que d'observer. Me levant brusquement il me fallu une seconde pour sauter du toit de l'Eglise et pour lui tomber dessus.
DARYL_ Sois sympa et réponds moi. Qui est tu? Pourquoi tu es la à m'épier?
Voyant qu'il n'avait pas l'air coopératif, je lui mettais un coup de poings et appuyais mes genoux un peu plus fort sur sa cage thoracique. Je n'étais pas de bonne humeur aujourd'hui.
DARYL_ Parle sinon je n'aurais aucun remords ni difficulté à te faire exploser tout ce qui se trouve sous moi.
Lui laissant un peu de leste, j'attendais sa réponse.
Sujet: Re: First Dangerous Contact [Jaremiah & Daryl] Mer 20 Mar - 16:49
Le monde continue d'avancer en ignorant pour la plus grande partie le surnaturel qui ronde autour d'eux. Les jeunes couples échangent des sourires secrets en parlant de métrologie. Les parents dorment quand la lune veille, puis émergent des profondeurs de leurs sommeils aux premières lueurs du soleil. Ils mangent, ils travaillent, ils aiment. Et toujours, leurs cœurs battent dans un élan permanent. Et à côté, les vampires, sorciers et loups-garous vivaient à leurs côtés sans qu'ils ne se doutent de rien. Enfin, une partie. Il y a tout de même une partie de ses êtres humains qui étaient plus curieux que les autres et avaient appris par diverse façon que le surnaturel existait pour de vrai. Certains acceptaient sans problème mais d'autres posaient plus de problèmes. Certains ignorent tous sur la vérité mais cherche à trouver cette dernière tout en restant sceptique sur ce qui concerne le surnaturel. Jeremiah était dans cette catégorie-là. Et aujourd’hui, il avait posé sa journée pour partir à la recherche d’indice sur une piste envisageable. Il se sentait comme Léonard de Vinci juste avant qu’il ne réalise La Joconde. Juste avant que cet instant de génie ne l’illumine et qu’il se mettre un peindre un tableau maintenant très célèbre. Sauf que dans ce contexte, il attendait l’instant de génie qui lui permettrait de se mettre sur une piste juste qui le mènera à la conclusion finale, à la fin de ses tortures psychologiques sur ce qui était réel ou non. S’engouffrant dans la forêt, il se demandait si au final ce n’était pas une mauvaise idée, comme toutes les idées qui traversaient sa tête en ce moment. Mais alors que Jeremiah allait simplement faire demi-tour, mettre son costume d’aventurier suicidaire dans son armoire et aller rattraper les nuits qui lui ont échappés, il se rendit compte qu’il était tout simplement perdu. Shit. Jeremiah était tenté d’appelé à l’aide, ce qu’un humain prit par la peur ferait mais lui savait contrôler plus ou moins ses émotions primaires et l’envie de paniquer qui courait dans ses veines.
Des heures. Ou peut-être une nuit entière. Il ne savait plus exactement depuis combien de temps il marchait dans cette forêt mais il savait une chose, son ventre gargouillait depuis une bonne demie heure. Sortant son portable de sa poche pour la énième fois, il chercha du réseau à cet endroit. No signal. Toujours les deux même mots en rouge majuscule. Reprenant la marche, il entendit ensuite le bruit qui provenait de son portable lui signifiant qu’il n’y avait plus de batterie. Donc plus de moyen de rejoindre le monde extérieur s’il trouvait du réseau. Jeremiah allait mourir dans une forêt, seul. Il n’avait pas du tout peur, se sentait juste lasse de ne pas avoir pu faire tous ce qu’il voulait faire avant de mourir. Depuis bien longtemps il n’avait plus peur de la mort. Mais ses idées suicidaires et morbides s’envolèrent aussitôt qu’un bâtiment vint à apparaître à son champ de vision. Retrouvant un fin espoir, Jeremiah se pressa pour s’approcher de l’Eglise. Cherchant un moyen d’atteindre l’intérieur du bâtiment ou même de monter sur le toit pour avoir une vue d’ensemble sur la forêt, il se fit interrompre par l’apparition d’un type. Il en fut encore plus soulagé mais très vite oublia l’espoir qu’il avait mis dans cet inconnu. Le contact entre son dos et la surface dure du sol lui rappela sa dernière rencontre masculine. Mais avec sa chance de cocu, il ne pouvait que tomber sur des types louches, psychopathe sur les bords qui fantasme sur les types plaqués sur divers surfaces dures. Mais là, il ne voulait pas se laisser faire sans rien dire. Serrant les dents, Jeremiah ferma sa bouche et ne répondit rien lorsqu’on le lui demanda. On disait s’il te plaît pour avoir une réponse ! L’inconnu lui mit un coup de poing et le fit gémir très faiblement en appuyant sur sa cage thoracique.
Jeremiah, ne désirant en aucun cas rester passif, empoigna les genoux de son vis-à-vis et le dégagea simplement de son t-shirt. Il le dégueulassait là juste avec ses chaussures. « What the fuck difference does it make who I am, man ? » ( Qu'est-ce que ça peut foutre qui je suis ?) Donna simplement comme réponse Jeremiah en jetant un regard tout ce qui a de haineux à son agresseur de la journée. Se relevant, ne désirant pas se salir plus tout en ignorant bien royalement ce type qui était tombé du ciel en un premier temps. Attends. Tomber du ciel. Son regard se dirigea vers le toit de l’Eglise et un nouvel espoir revit en lui. Mais bien plus petit. Son vis-à-vis ne semblait pas être une personne à aider les gens. Mais on dit toujours que qui ne tente rien n’a rien. S’essuyant la bouche, il recula d’un pas pour éviter une nouvelle attaque et se mettre à bonne distance de son interlocuteur avant de demander, d’une voix plus douce qu’avant mais toujours bourru. C’est qu’il commençait à en avoir marre de tomber toujours sur des types qui voulait lui faire la peau. « J’suis perdu. Ça te va ? J’ai plus de batterie et je sais pas me repairé quand je vois tous ses putains de même arbres à chaque mètres. Si tu m’donne la direction pour rejoindre la ville, je te laisserais faire ta … ta chasse en vue au coup de fusil que j’ai entendu. Même si je sais pas quoi tu chasserais, j’ai rien croisé dans cette forêt. » Haussant les épaules, Jeremiah était sur la défensive et on pouvait le comprendre après cette fait plaquer au sol alors qu’il ne faisait rien d’illégal pour une fois.