Ce soir, Rozen était de sortie, elle avait eu envie d’aller éprouver le dynamisme de la ville en allant s’amuser en boite de nuit, oui bon c’est vrai, la boite était sans doute LE dynamisme de la ville, pour elle venant de New-York ça devait la changer. Aloysia avait donc décidé de se faire une soirée tranquille, en pyjama, à savoir un pantalon large et un t-shirt, devant la télé et un bon bac de glace à la main. Elle s’installa sur le canapé, pris la télécommande, alluma la télévision, lança son DVD, pris le plaid qui se trouvait près d’elle, sa glace vanille et commença à la manger devant son film. Elle avait décidé de regarder un bon vieux classique du cinéma américain, à savoir Bridget Jones. Le film devait avoir commencé depuis environ dix minutes qu’elle entendit de drôle de bruits venant du couloir. Elle pensait que le voisin avait encore trop bu et se baladait dans les couloirs et ne bougea pas, mais lorsqu’un coup sur la porte, comme quelqu’un qui aurait commencé à toquer à la porte et se serait subitement interrompu, elle comprit que non, ce n’était pas son voisin. Elle mit la pause, posa sa glace à regret et se leva pour aller ouvrir la porte. Son intuition lui disait exactement qui elle trouverait derrière la porte.
Elle l’ouvrit donc et se trouva avec Daryl allongé sur le sol sur le ventre, le bras tendu devant lui, sans aucun doute possible celui qu’il avait utilisé pour toquer à la porte. Elle soupira, le poussa légèrement avec le pied pour voir s’il était réellement dans les vapes ou s’il jouait simplement la comédie, après tout, avec lui, on pouvait s’attendre à tout. Voyant qu’il ne bougeait toujours pas, elle commença à comprendre qu’il était de nouveau là pour se faire soigner. Avec beaucoup de difficulté, elle le traina à l’intérieur de l’appartement et une fois suffisamment loin pour pouvoir fermer la porte, s’y rendit pour le faire. Elle vit alors sur le sol une trainée de sang, et voilà elle allait encore devoir nettoyer derrière lui. Oh puis non ! Pour une fois il le fera une fois soigné, elle s’en assurerait, après tout, elle avait la possibilité de lui faire du chantage. Elle ferma donc la porte et retourna auprès de lui, le retournant afin de voir où il aurait pu se blesser cette fois. Elle remarqua une large plaie sur son épaule. Après un moment d’observation, elle alla dans la salle de bain chercher tout ce dont elle avait besoin.
Elle prit tous les éléments au fur et à mesure qu’elle les citait puis retourna dans le salon, s’agenouilla près de lui et arracha le t-shirt de son patient afin de voir réellement l’étendu des dégats. Elle allait le soigner quand elle vit ce drôle de pendentif qu’il avait autour du cou. Bon ce n’était pas un pendentif si étonnant que cela, beaucoup d’américain en avait un. En fait, tous les GI américains en portaient autour de leur cou. Elle tendit la main pour le prendre, curieuse, après tout, pour une fois qu’elle avait l’occasion d’en savoir plus au sujet du chasseur sans qu’il soit éveillé, ce serait dommage de ne pas en profiter. Si elle parvenait à prendre son numéro de matricule, elle pourrait se renseigner davantage sur lui. En savoir plus sur les chasseurs était une bonne chose en fait.
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Sujet: Re: Once again Lun 18 Mar - 14:25
Once Again Ft. Aloysia & Daryl
Cela faisait déjà quelques semaines que j'étais arrivé aux alentours de Mystic Falls. Mais plus je passais du temps à l'observer, moins cette ville de bouseux me plaisait. Mais bon, je n'arretais pas intérieurement de me répéter que je n'étais pas la pour une visite touristique mais bien pour me faire du fric. Oui, du fric, car le contrat qu'il y avait à attraper était un contrat en or. Il fallait tuer des sorcières. Rien de bien difficile dans cela, je le faisais assez régulièrement. Pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment. La somme proposée était énorme pour quelques sorcières. En général cela signifiait beaucoup de dangers. On ne pouvait pas dire que je rechignais à me mettre en danger de mort mais je préférais éviter d'y rester tout de même. Enfin je verrais bien. Pour l'instant je tournais en rond autour de la ville, essayant de voir le plus de choses possible. La chose principale qui m'avait sautée aux yeux c'était que la ville était bourrée de trucs surnaturels. Alors avant de commencer mon contrat, j'avais décidé de m'échauffer un peu. Cependant je devais bien reconnaître que ce qui traînait dans le coin était plutôt coriace. Et c'est ce que j'appris une fois de plus ici. J'avais trouvé la piste d'un loup garou. Le fait que ça ne soit pas la pleine lune m'avait bien alerté un petit peu mais j'étais du genre tirer et comprendre ensuite. Seul problème? Cette saloperie de chien sauvage était plus fort que ceux que j'avais affrontés par le passé et je m'étais fais mordre. Dans ces cas la j'avais une solution parfaite. J'avais eu le "bonheur" de rencontrer un docteur. Il faut dire que je passais pas mal de temps à l'hôpital, mais disparaissait en général avant qu'on ne commence à poser des questions. Sauf que cette gentille doctoresse n'avait rien lâchée et maintenant on était devenus... amis? Non pas amis mais je la supportais et elle voulait vraiment m'aider. Bon elle était bien trop curieuse mais en général, elle arrêtait quand elle voyait qu'elle m’énervait trop.
C'est donc tout naturellement qu'ensanglanté, et grimaçant de douleur, je me dirigeais vers son appartement en priant pour qu'elle fut à la maison. Montant doucement les escaliers, je frappais à sa porte. Je n'eu pas le plaisir de la voir m'ouvrir car je m'évanoui aussitôt. La dernière phrase qui sorti de ma bouche fut " Et merde"...
Je ne savais pas ce qui c'était passé mais je ne me sentais pas bien. Ouvrant doucement un oeil, je vis Aloysia, mon médecin en chef, commencer à m'enlever la chemise. Gardant les yeux fermé dans le but d'en profiter je la sentis m'attraper ma chaine. Ni une, ni deux, je lui attrapais le bras. J'étais bien reveillé maintenant
DARYL _ Je vous aime bien Docteur, mais faut pas déconner. Enlevez votre main de la.
Je ne voulais pas paraître trop agressif mais ça m'irritait profondément. Elle savait pas les règles: pas de questions, et pas de fouilles de mes affaires. Me relevant je la fixais en coin, attendant sa réponse. Baissant la tête sur mon torse, je vis qu'elle m'avait recousu. Virant ma chemise pleine de sang, je me relevais, torse nu et bougonna un merci à peine audible.
Elle n’avait jamais eu aussi peu de résistance de la part du chasseur que cette fois-ci. Il faut dire que soigner quelqu’un dans les vapes et qui ne trouvait pas des raisons débiles pour éviter de dire qu’il a mal, était largement très facile à faire. Les excuses il en avait souvent ça pouvait aller du « vous ne connaissez pas votre métier ou quoi ? » au plus classique « nan mais oh ! C’est une aiguille que vous tenez, pas un bazooka » tout ça pour éviter d’hurler un « aieuh » naturel que toute personne non anesthésiée et subissant des points de sutures hurlerait. Au moins là, il n’avait pas bougé, et c’est justement cette immobilisation qui avait donné l’impression à Aloysia de pouvoir tenter sa chance et de lui piquer ses plaques mlilitaires. Mais à peine les avaient-elle touchées qu’il lui attrapait le poignet.
« Je vous aime bien Docteur, mais faut pas déconner. Enlevez votre main de là. »
Elle récupéra sa main et se frotta le poignet. Il avait serré beaucoup plus qu’il ne l’avait pensé, quoi que connaissant l’animal, c’était sans doute voulu. Une sorte de façon de faire comprendre à la chirurgienne qu’elle n’aurait pas dû le faire et que la prochaine fois il ne sera sans doute pas aussi gentil. En attendant il était bien content d’avoir été soigné. Elle le regarda quand il émit son merci à peine audible. Elle croisa les bras, le fixant assez méchamment, quand il le fallait, elle savait se faire entendre et laissait sortir, tout en la contrôlant bien entendu, la bête en elle.
« Je suis désolée, je n’ai pas entendu ! »
Elle se forçait à faire fit de ce qu’elle avait sous les yeux. Il ne fallait pas se leurrer, Daryl était un homme on ne peut plus agréable à regarder et, même si c’était au moins la sixième fois qu’il débarquait chez elle et finissait toujours dans le même accoutrement, elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire que si Sawyer savait ce qu’il se passait ici un soir sur trois environ, il finirait pas brûler toute la ville de désespoir ou de colère. Il fallait mieux ne rien lui dire sur le coup. Elle soutenait le regard, attendant une réponse. Cela faisait déjà six ou sept fois qu’il venait toquer à sa porte pour être soigné et par on ne sait quel miracle, c’était toujours quand Rozen n’était pas là. Après réfléxion, elle était sûre qu’il devait l’espionner pour savoir s’il pouvait ou non débarquer chez elle. Au moins pour le moment il n’avait jamais apparut à la fenêtre. Voyant qu’il ne répétait toujours pas, elle se permit de répéter.
« Je n’ai toujours pas entendu ! »
Elle n’allait pas le laisser s’en tirer avec un mot dit entre les dents et à peine audible. Elle se demanda alors s’il avait toujours été ainsi, s’il avait une fois dans sa vie eu une personne à qui il était capable de dire merci ouvertement, de parler tout simplement sans donner l’impression qu’une vipère sorte de ses mots…elle attendit donc patiemment un véritable merci. Pas seulement pour cette fois, mais également pour toutes les autres fois où elle l’avait soigné et permis de dormir sur son canapé, sans oublier tous les pillages de frigo qu’il en profitait pour faire.
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Sujet: Re: Once again Lun 18 Mar - 21:59
Once Again Ft. Aloysia & Daryl
Je compris rapidement en regardant le Doc qu'il me faudrait être un peu plus explicite aujourd'hui. Un face à face commençant entre elle, les bras serrés et moi la regardant d'un air nonchalant. Bougeant pour observer les points de suture qu'elle m'avait fait je la vis me suivre du regard avec une petite lueur d'envie au fond des yeux. Décidant de la narguer je m'approchais d'elle. Alors qu'elle demandait une deuxième fois à ce que je répéte mon remerciement, j'attrapa sa tête entre mes mains et m'approcha de son visage, à quelques centimètres de sa bouche avant de me pencher rapidement vers son oreille
DARYL_ Merci Doc, vous avez assurée encore une fois. Vous savez comment vous occuper de moi
M'éloignant d'elle, je la regardais quelques secondes avant de m'éloigner et de m'affaler sur le canapé. Mes points me tirèrent mais j'arrivais à retenir un petit cri de douleur. Lui faisant signe de s’asseoir avec moi, je posais mes pieds sur la table et m'allongeais, tête appuyée en arrière. Respirant doucement, je décidais de faire une chose assez inattendue pour moi, j'allais poser une question.
DARYL_ Pourquoi vous vouliez voir mon collier?
Je ne pouvais pas m’empêcher de la vouvoyer même si je savais qu'elle n"'était pas une vieille branche. Je crois qu'intérieurement c'était ma manière de montrer une certaine forme de respect. Bizarrement je ne l'a respectait pas tant pour le fait qu'elle sache me recoudre, mais surtout pour le faire qu'elle soit la, à côté de moi. Peu de monde s'ouvrait à moi, il faut dire que j'étais parfaitement conscient d'être une véritable ordure.
Je me perdis à ce moment la dans mes pensées et pensa à Luna. Cette folle m'avait tout de suite aimée, elle m'avait protégée et suivit dans tout. Elle savait qui j'étais. Je repensais à notre rencontre après avoir été annoncé mort. Je me rappelle qu'elle m'eut sauté dans les bras. Je n'avais jamais été aussi heureux qu'a ce moment. Souriant, je me rendis compte que je n'avais rien entendu à la réponse de la Doc. Me levant, je me dirigeais vers la cuisine, tant pis pour sa réponse, elle me le répétera de toute manière, elle avait le don pour savoir quand je ne l'écoutais pas. C qui d'ailleurs arrivait assez souvent. Une fois dans la cuisine je m'appuya contre le frigo, respirant doucement. Je me sentais perdu, seul, et triste. Les yeux toujours fermé je m'appuya violemment sur mes points de sutures tout frais. Alors que j'ouvrais les yeux et attrapait une bière dans le frigo je me rendis compte que je n'étais plus seul dans la pièce.
DARYL_ Finalement vos points me font un mal de chien. Vous avez merdé ou quoi?
La mauvaise foi était la meilleure de mes défenses quand je n'avais pas un fusil à la main mais c'était toujours mieux que d'avouer que je ne me sentais pas bien moralement...
Dernière édition par Daryl W. James le Mar 19 Mar - 8:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: Once again Lun 18 Mar - 23:26
Elle continua de le regarder attendant qu’il se décide à enfin dire plus qu’un seul mot. Enfin il se décida à faire quelque chose, même si c’était quelque chose qu’elle se serait bien passé d’avoir. Oh seigneur elle détestait qu’il joue avec elle ainsi, dès la première fois qu’il entra dans cet appartement il avait commencé à agir ainsi. Elle le vit approcher lentement vers elle, elle ne pouvait s’empêcher de le regarder, soyons honnête, n’importe quelle fille le ferait. Il mit ses mains autour de sa tête, bon sang qu’avait-il en tête ?, elle retint sa respiration en voyant son visage s’approcher dangereusement du sien, elle eut alors une réaction parfaitement humaine, à savoir entrouvrir les lèvres. Réflexe humain certes mais clairement pas approprié…si Sawyer savait…remarque ça changerait quoi ? Elle ne sort pas avec…mais en même temps…de toute façon la question ne se posait pas, il se contenta de changer d’objectif au dernier moment et d’aller vers l’oreille de la jeune femme pour enfin lui exprimer sa gratitude. Ce n’était pas trop tôt ! Par contre, pourquoi la vouvoyait-elle ? Elle le regarda aller vers le canapé, non mais il se croyait de plus en plus chez lui en fait. Il posa ses pieds sur la table basse. Alors qu’il lui faisait signe de se venir s’installer auprès de lui, elle avança vers le canapé et à la place de s’asseoir, se contenta de pousser fortement les pieds de Daryl hors de sa table !
« Pour la sixième fois, c’est une table basse pas un repose pied ! »
Non mais elle avait déjà du mal à accepter que sa famille laisse un verre sur la table sans mettre de dessous de verre ce n’était pas pour accepter que ce sans gêne mette ses pieds dessus. Elle le regarda, il avait toujours cet air bizarre sur le visage, une sorte de soulagement. Pas seulement d’être soigné mais une sorte de sentiment d’être bien quelque part. Elle finit quand même par s’asseoir sur le canapé à ses côtés et le regarda. Il semblait presque appaisé ainsi installé sur le canapé.
« Pourquoi vous vouliez voir mon collier? »
Elle le regarda, se mordit la lèvre inférieure cherchant quoi répondre. Elle n’allait pas lui dire « hey je suis un lycan et tu es un chasseur, du coup je cherche des informations sur toi et les gens de ton genre pour pouvoir les combattre et éviter de mourir par vos soins lors d’une nuit de pleine lune. » ça ne le ferait clairement pas. Elle réfléchissait encore à quoi répondre lorsqu’il se leva pour se rendre à la cuisine. Et voilà qu’il allait de nouveau piller le frigo. Elle le suivit des yeux et soupira, elle ne prit finalement même pas la peine de répondre car après tout, il se fichait de la réponse, elle pourrait lui dire là maintenant « prends-moi » qu’il ne le capterait même pas. Elle se leva et alla vers la cuisine, et s’appuya sur le chambranle de la porte et le regarda. Il souffrait, non pas à cause des points de suture mais à cause de la blessure en elle-même. Une blessure de lycan était beaucoup blessante qu’une lame de couteau ou une balle. Mais comme toujours, il préférait blâmer l’ambulance que l’agresseur.
« Si le patient n’est pas content il peut toujours aller trouver un autre médecin qui acceptera de le soigner sans prévenir la police. De plus, je doute que les autres médecins acceptent de soigner une morsure d’animal sauvage sans en référer.»
Elle savait très bien qu’aucun autre médecin n’accepterait de le faire. Elle alla récupérer une serpillère et la jeta au visage de son visiteur.
« En parlant de ça, ton sang salit toujours mon parquet ciré, nettoie-le ! »
Elle n’avait toujours pas oublié ceci et là elle était énervée qu’il essaye encore de l’accuser d’avoir fait du mauvais travail alors que c’était juste son ego qui parlait.
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 9:09
Once Again - Aloysia & Daryl
L'écoutant m'envoyer balader je me dis au fond qu'elle aurait raison, personne ne voudrait me soigner comme elle le fait. Ces putains de chien galeux mordaient fort et aucun médecin recoudrait sans se poser au moins quelques questions et elles avaient vraiment le don de m’énerver. La voyant s'éloigner de moi je ne pu refreiner quelques pensées un peu... disons un peu chaudes. Il faut dire que le Doc était carrément canon surtout penché comme ça. Cette pensée s'effaça vite de mon esprit lorsque je compris qu'elle s'était penchée pour attraper une serpillière.
DARYL_ Hei Doc, vous venez de briser des jolies images que j'avais en tête, c'est pas très sympa. Et puis j'aime bien regarder une femme astiquer.
A la seconde ou je finis ma phase je compris que si je prenais pas directement ce truc dans mes mains, il allait finir à des endroits ou elle, et moi, on allait le regretter par la suite. Grognant un peu, bon d'accord beaucoup, je me dirigeais vers l'entrée. Jurant en passant, je me rendis compte que j'avais perdu beaucoup de sang. Cette saloperie de caniche m'avait bien eu. Ce n'était que partie remise, j'allais le retrouver, le chasser, le blesser et ensuite seulement le tuer. Soudain je me mis à penser à quelque chose. Aloysia n'avait pas l'air très étonnée par mes blessures régulières. Elle avait surement déjà vu des morsures du genre. Et si elle savait? Car après tout cette ville entière à l'air au courant de ce qui se trame en coulisse. On dirait qu'ici, la normalité c'était d'être une saloperie de truc surnaturel. Commençant à nettoyer, sans grande motivation, je tournais la tête vers Aloysia
DARYL_ Je vais être franc avec vous Doc. Y'a un truc qui me chiffonne. Je crois que vous êtes au courant de beaucoup de choses que vous ne me dites pas. Vous savez que la morsure que j'ai n'est pas une simple bête sauvage non?
Attendant sa réponse, je continuais à nettoyer. Lorsque tout fut propre, je me tournais vers elle. Lui mettant la serpillière ensanglantée dans les mains je me mis entre elle et la porte les bras fermé.
DARYL_ Vous savez n'est ce pas? Vous savez qu'on est pas les seuls sur terre, je veux dire nous autre humains. Vous savez qu'on est entourés de créatures.
Je pouvais me tromper mais mon instinct me disait le contraire. Elle savait. L'attrapant par les épaules, je la plaquais contre le mur, mon corps appuyé contre elle, ses deux poignets dans mes mains.
Dernière édition par Daryl W. James le Mar 19 Mar - 15:20, édité 3 fois
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 10:01
« Hey Doc, vous venez de briser des jolies images que j'avais en tête, ce n’est pas très sympa. Et puis j'aime bien regarder une femme astiquer. »
Elle le regarda en arquant un sourcil, bien sûr qu’elle avait compris l’allusion, il fallait être idiote ou ne pas avoir écouté pour ne pas la comprendre. Mais elle n’allait pas lui laisser le plaisir de croire que ça l’avait touché d’une manière ou d’une autre. Elle se contenta de le regarder en attendant qu’il se décide à aller nettoyer, elle, elle ne céderait pas et le faisait bien comprendre. Il avait dû comprendre que cette fois elle ne plaisantait pas car il se rendit directement à la porte d’entrée pour nettoyer. Eh bien, il commençait à faire des efforts, cela était plaisant, avec de la chance il finirait même par dire s’il vous plait avant de se servir dans le frigo. Bon, ce n’était pas forcément gagné. Elle le suivit dans le salon et le regarda nettoyer. Finalement c’était assez intéressant à regarder un homme nettoyer, surtout un homme comme lui. Elle était sûre qu’il faisait exprès de continuer à se trimballer torse-nu. Après tout, elle n’avait déchiré que la manche de son haut, le reste était déjà plus ou moins ôté, réminiscence du combat sans doute. Mais elle était humaine…ou presque, et un bel homme ainsi vêtu ça se laisse regarder. Elle sorti de sa contemplation lorsqu’il lui parla sans arrêter de nettoyer.
« Je vais être franc avec vous Doc. Y'a un truc qui me chiffonne. Je crois que vous êtes au courant de beaucoup de choses que vous ne me dites pas. Vous savez que la morsure que j'ai n'est pas une simple bête sauvage non? »
Bon là, il l’avait coincé. Elle avait donc deux choix, ne rien dire ou dire la vérité. Elle n’eut pas vraiment le temps de répondre à vrai dire car il s’était levé et l’avait plaqué contre le mur, lui maintenant les poignets, l’empêchant totalement de bouger. Il lui avait posé une autre question, et cette fois elle ne pourrait pas se contenter d’un haussement d’épaule, ni d’un sourire et un détournement de regard. Elle allait être obligée de répondre. Elle cherchait comment répondre sans pour autant lui révéler la vérité sur sa condition. C’était sans doute bien trop tôt pour lui dire qu’elle aussi faisait partie de ces « caniches » comme il s’amusait à les appeler histoire de ne pas dire qu’un loup-garou l’avait attaquer. Elle soutint son regard, sans sourciller avant de répondre.
« Bien sûr que je le sais ! Tu sais combien de patient je vois débarquer à l’hôpital avec des morsures, des déchirures, des brulûres et le tout plus suspect qu’autre chose ? Les gens parlent beaucoup plus facilement à un médecin qu’à un policier car ils se disent qu’au pire le médecin le croira fou et qu’il lui donnera un médicament pour oublier… »
Elle se débâtit un peu puis après un rapide regard vers le bas se contenta de lui envoyer un coup de pied là où il fallait. Le choc qu’il reçu le fit lâcher les poignets de la jeune femme. Elle le poussa afin de le voir au sol, replié et se pencha lentement vers lui, et reprit un ton beaucoup plus naturel.
« Je sais donc que sur les six blessures que je t’ai soigné, tu as été mordu 3 fois par un loup, deux fois tu t’es pris une balle et la dernière tu t’es battu avec quelqu’un qui devait avoir des ongles acérés. Ah…et…ne reste jamais jambes écartées face à une femme que tu plaques contre un mur contre sa volonté, ça fait des dégats chez vous. »
Et comme dans une moquerie, elle s’agenouilla et lui déposa un baiser sur le front juste après lui avoir dit un « tiens un bisou qui guérit ». Puis elle se releva, alla prendre un coca dans le frigo et commença à le boire en le regardant, appuyé sur le chambranle de la porte, un sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 15:36
Once Again - Aloysia & Daryl
La dernière chose que j'aurais pu attendre d'Aloysia fu qu'elle me repousse aussi sauvagement. Dieu! Cette gonzesse était une furie. Parlant de furie elle évoca une des blessures que j'avais eu récemment. Cette saloperie de Harpie m'avait bien amoché, j'allais en garder des traces. Mais elle faisait maintenant une belle brochette de viande quelque part dans la forêt, et ça, ça me soulageait. Me remuant pour me mettre sur le dos, je l’aperçu du coin de l'oeil se poser sur le coin de la porte pour boire un soda. J'aimais les femmes avec un tempérament comme ça et je su à ce moment la qu'elle était plus que ce qu'elle disait. Elle avait une force et une sauvagerie intérieure bien particulière. Tendant une main en l'air je lui demandais de m'aider mais décida bien assez tôt d'essayer tout seul. Mon épaule saignait à nouveau mais je m'en foutais. Elle m'avait mise mal en point tout de même.
DARYL_ Que sais tu de moi? Que sait tu des gens comme moi?
Je voulais savoir si elle savait que j'étais un chasseur, si elle savait ce qu'on faisait. Je voulais savoir si elle était consciente de tout le sang que j'avais fais couler sans des fois même me poser la question de l'innocence ou pas de la créature en face de moi. Car oui, pour moi, toute créature est coupable. Une pensée traversa mon esprit. je repensais à ma soeur. Je l'avais lâchement abattue lorsqu'elle était devenue une vampire. Je savais qu'elle l'avait fait par amour, je savais qu'elle ne voulait pas se nourrir d'humain mais c'était un vampire. Je revois encore le moment ou ma flèche l'a transpercée. Frissonnant, je me posais devant Aloysia. La regardant dans les yeux, attendant qu'elle me réponde. Elle était magnifique quand elle était en colère. Elle était toujours magnifique. Je m'étais rarement surpris à penser cela d'une femme. Après tout j'étais un soldat depuis presque toujours puis j'étais devenu chasseur. La seule figure féminine qui m'avait entouré était celle de Luna. Je n'avais jamais compris le désir des hommes pour des femmes. Bien sur je comprennais le désir sexuel, hei, je restais un homme quand même, mais je n'avais jamais compris pourquoi un homme voudrait rester auprès d'une femme. Je commençais doucement à comprendre cela même si certaines choses restaient toujours des grosses stupidités.
Dernière édition par Daryl W. James le Mar 19 Mar - 19:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 16:45
Aloysia continuait de boire son coca tout en le regardant, elle commençait à se calmer doucement, il valait mieux d’ailleurs car s’il avait continué ainsi elle aurait sans doute été la raison de sa prochaine blessure. Elle le regardait au sol, se retourner difficilement et se remettre de ses émotions. Elle ne s’énervait pas souvent mais quand elle le faisait il ne fallait pas rester dans ses pattes, et apparemment, il venait de le comprendre. Il lui tendit le bras comme une demande d’aide pour se relever mais connaissant le bonhomme il allait vite revenir sur cet avis et se débrouiller tout seul. Le temps d’aller jeter sa canette et il était de nouveau debout. Sa blessure venait de se rouvrir, pas étonnant vu tous les gestes qu’il venait de faire, elle allait de nouveau devoir le soigner, et de nouveau l’entendre l’accuser de tous ses maux. Elle l’avait entendu lui poser une question, cette fois, elle ne chercha pas à savoir si elle devait lui mentir ou non, elle se contenta de répondre de façon naturelle. Il se trouvait de nouveau devant elle, plongeant son regard dans le sien. S’il continuait ainsi, elle finirait par trop y prendre goût.
« Un chasseur ? Oui je sais ce que tu es. Et avant que tu ne poses la question à savoir… »
Elle prit une voix grave qui se trouvait être une imitation complétement ratée de celle de Daryl. Elle trouvait amusant de le taquiner ainsi, c’était sa façon d’être chiante avec ce squatteur de canapé, tout en restant adorable quand même car, si ça n’était pas le cas, Daryl aurait depuis longtemps été plus…disons…violent envers elle. Pas physiqument, mais plutôt mentalement, comme il l’avait été avec les autres médecins à l’hôpital la première fois. C’est pour cela que c’est elle qui s’était retrouvée à le soigner. Une infirmière était venue la voir en lui disant « aloysia on a un patient très violent et insupportable, toi qui sait gérer les fortes têtes sans jamais t’énerver, tu pourrais le soigner ? » et elle, bonne poire, avait tout simplement dit un « oui bien sûr ». Résultat, maintenant il squattait chez elle à chacune de ses blessures.
« Et comment tu connais mon existence et celle des gens comme moi ? »
Elle reprit sa propre voix, après avoir souri à l’homme qui se trouvait face à elle. Elle posa ses mains sur le torse du chasseur et laissa ses doigts souligner les traits des muscles de Daryl, tout doucement. Puis tout en continuant de le toucher ainsi, reporta son regard vers le sien.
« Je te l’ai dit, les gens parlent toujours énormément quand ils sont à l’hôpital, misant sur le fait qu’on les prendrait pour des fous au pire. Tu n’es pas le premier chasseur que j’ai eu à soigner, mais tu es le plus tenace. »
Elle se rapprocha de ses lèvres et une fois à quelques centimètres de celles-ci le repoussa vers le canapé sur lequel il se retrouva allongé, un sourire en coin sur le visage. Elle alla de nouveau dans la salle de bain reprendre tout ce dont elle avait besoin pour le soigner de nouveau et revint vers lui, s’asseyant sur le bord du canapé. Elle entreprit de retirer les précédents points de sutures, avant de recommencer à nettoyer la plaie avec de l’alcool. Elle savait que cela lui ferait avoir une grimace, c’était sa manière de le soigner.
Invité
Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 21:20
Once Again - Aloysia & Daryl
Alors elle savait. Elle savait toute la vérité et c'était pour cela qu'elle m'avait soigné tout ce temps sans se poser la moindre question. Mais tout de même se sentais qu'il y avait quelque chose de plus mais décidais de laisser tomber pour l'instant. Pour l'instant mon épaule me faisait souffrir le martyr et je recommençais à faire tomber du sang sur le sol. Cette fois ci elle pouvait aller se faire voir gentiment, je ne nettoierais pas. Je n'avais jamais touché une serpillière avant ce soir alors deux fois dans la même soirée, faut pas abuser. C'est comme le chocolat, trop d'un coup, ça te rend malade. Alors qu'elle me répondait à ma question, je l'entendis faire une imitation que je dois bien dire pitoyable de ma voix. Décidant de ne pas réagir, je la regardais d'un air noir. J'étais sympa avec elle mais fallait pas déconner. D'habitude je ne tolérais pas qu'on se moque de moi mais avec elle c'était... différent... Je pouvais supporter qu'elle s'amuser de moi. Lorsqu'elle m'expliqua qu'elle voit pas mal de cas comme ça à l'hôpital, elle ne fit que confirmer ma première intuition. ll y avait beaucoup de créatures surnaturelles ici, beaucoup trop. Et j'avais bien repéré deux trois chasseurs dans le coin mais franchement, aucun d'entre eux n'avait atteint la puberté et je ne leur accordait aucune confiance. De toute manière, je ne faisais confiance qu'a très peu de monde pour surveiller mes arrières.
Alors que j'étais perdu dans mes pensées, je la vis se rapprocher doucement de moi. Mon corps entier fut parcouru d'un frisson. Cette fille savait comment jouer, ça c'était sur! Un petit grognement de surprise m'échappa lorsqu'elle me fit tomber en arrière sur le canapé. Je ne m'attendais pas à cela. Je la suivis du regard lorsqu'elle s'en alla chercher les compresses. Dieu qu'elle était sexy comme ça! Lorsqu'elle la revient je la laissais me recoudre dans un silence parfait en la fixant du regard. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder le moindre de ses gestes. Soudain, alors qu'elle reposait tout sur la table je l'attrapa et la bascula en arrière sur le canapé, l'embrassant passionnément. J'avais retenu cette envie toute la soirée. Coincée ses mains en dessus de ma tête je me laissais emporter dans ces baisers.
Soudain quelque chose fit un grand bruit dans la pièce voisine. Quelque chose était tombé. Je remarquais cependant qu'Aloysia avait un air paniqué sur le visage. Elle avait peur. Pas le genre de peur qu'on peut avoir sur le coup, elle avait vraiment peur.
Dernière édition par Daryl W. James le Mar 19 Mar - 21:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 21:46
Aloysia était en train de soigner son patient pour la seconde fois de la soirée, ça commençait à faire beaucoup même si là c’était plus par déformation professionnelle et excès de zèle qu’autre chose. Non mais c’est vrai, s’il n’avait pas autant bougé une fois la suture faîte, elle n’aurait pas à recommencer à zéro. C’est quand même un peu la honte pour une chirurgienne de devoir, en l’espace de même pas une heure, faire et refaire une même suture sur le même patient. Cette fois, elle pensa à mettre un pansement par-dessus, ainsi, même s’il bougeait trop, les points ne bougeraient plus. Elle regarda rapidement vers le sol, le sang de Daryl était encore partout dans l’appartement, elle allait lui faire la remarque quand elle se retrouva allongée sur le canapé et embrassée par lui. Elle ne lutta même pas, elle se contenta de répondre à son baiser. C’était bon, et de toute façon, à quoi bon se leurrer, elle le désirait tout autant que lui. Tout aurait sans doute pu continuer si un bruit sonore, très sonore, trop sonore…
Dans un réflexe naturel elle resserra ses bras contre elle. Elle savait que ce n’était pas juste quelque chose qui était tombé comme il le disait, c’était autre chose. C’était LUI. Ça ne pouvait être que LUI ! Son visage changea immédiatement d’expression, elle avait peur, elle était terrifiée. Elle savait qu’il était dans le coin, que ce n’était pas juste un livre qui serait tombé dans la chambre, et comment un livre aurait pu tomber dans la chambre ? Ils n’y étaient jamais allés, elle ne laissait que sa sœur entrer dans la chambre. Elle le repoussa et se releva, tremblant légèrement. Elle n’essayait même pas de le cacher. Elle commença à parler, doucement, à elle-même.
« Non….non…non il est là…pourquoi il est là ? il ne devrait pas être là….mais pourtant il est là…c’est complétement ridicule, il ne devrait pas être là…pourtant c’est lui, c’est forcément lui…il n’y avait personne dans la chambre…donc c’est lui…c’est obligatoirement lui…. »
Elle commença à tourner en rond, complétement terrorisée, apeurée. Cet homme qu’elle avait tué par accident dix ans plus tôt la hantait, elle le savait. Il lui était déjà arrivé de voir les choses de son appartement pas à leur place, et ce n’était pas dû à Rozen car cette dernère, connaissant les manies de sa sœur, faisait toujours attention à tout. Elle avait déjà vu des mots écrit dans la buée après une douche, elle savait qu’il était dans le coin. Elle était secouée de tremblements, elle alla se caler dans un coin de la pièce, recroquevillée, se balançant doucement d’avant en arrière.
« Laisse-moi….pourquoi tu me fais ça ? S’il te plait va-t’en…tu es mort il y a dix ans… »
Elle continuait à se parler seule, ne bougeant pas d’endroit, le regard perdu dans le vide, des larmes commençait à couler le long de ses joues. Elle l’avait renversé parce qu’elle avait trop bu et depuis peu il était revenu la hanter, c’était sûr. Elle en avait même complétement oublié la présence de Daryl.
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 22:06
Once Again - Aloysia & Daryl
Je ne comprenais pas ce qui se passait devant mes yeux. Aloysia qui était la seconde avant collée à lui, pleine de désir et ma foi très répondante était maintenant en train de parcourir la pièce en criant qu'il y avait quelqu'un, que c'était lui. Je ne la connaissais pas depuis longtemps mais je savais que c'était hautement inhabituel. Elle n'était pas comme ça, et si elle paniquait autant il devait y avoir quelque chose de grave qui se tramait. Alors je décidais simplement de faire ce que tout militaire et chasseur ferait dans ce cas la. Je me dirigeais doucement vers mon sac pour y attraper mon 9mm. Enfilant le silencieux, je me dirigeais en même temps vers Aloysia. Me baissant devant elle, je lui mis ma main devant la bouche, lui montrant mon arme.
DARYL_ Tu ne bouge, pas, tu ne fais aucun bruit.
Tient c'était la première fois que je la tutoyait. Mettant un doigts sur sa bouche pour lui dire d'être silencieuse, j'avançais doucement dans l'appartement. Chaque pas était calculé, mon souffle maitrisé. Mes vieux réflexes de militaires venaient de prendre le dessus sur tout le reste. Aux aguets, je passais une par une les pièces. Il n'y avait personne. Ouvrant doucement la porte de ce qui semblait être son bureau, je vis une armoire tombée par terre. Tout les livres étaient éparpillés à travers toute la pièce mais il semblait juste que l'armoire, mal fixée, fut tombée. Observant une dernière fois les recoins, je rangeais mon arme dans mon dos. Il n'y avait personne, l'armoirée était tombée sous le poids des livres. Appelant Aloysia, je lui dis que tout était bon, qu'il n'y avait rien à craindre ni personne. Revenant dans le salon je la trouvais dans la même position, les yeux hagards. Mais bordel qu'est ce qui avait pu lui faire aussi peur! Attrapant son visage entre mes mains, je la forçais à me regarder dans les yeux
DARYL_ Aloysia, Aloysia, calme toi! Ecoute moi, calme moi! J'ai fais le tour de la maison et il n'y a rien. Il n'y a rien de suspect et toutes les portes sont fermées.
L'attrapant contre moi, je posais ma tête contre son front brulant. Qu'est ce qui c'était passé dans sa tête et de qui parlait-elle
DARYL_ De qui parlait tu? Quelqu'un te menace?
Cette idée me metait hors de moi et je commençais à trembler. Attrapant mon fusil d'asault, je me postais face à elle. L'enervement était perceptible dans ma voix
DARYL_ Réponds! On te menace?
Son silence me parut comme une lourde sentence. Elle avait bien peur de quelqu'un qui roderait autour d'elle.
DARYL_ Putain je te jure, on t'approche, je butte cette personne directement. Qui c'est?
J'étais hors de moi maintenant. C'était la première fois que je ressentais autant de colère pour une situation comme celle la. Quiconque la mençait n'allait pas continuer longtemps. Bientôt sa cervelle repeindrait les murs d'une jolie couleur vermeille qui était si agréable à mon regard.
M'accroupissant à côté d'elle, je posais mon fusil pour prendre ses mains
DARYL _ Ecoute moi bien. Aloysia! Ecoute moi! Tu n'est pas seule d'accord? Quiconque te menace aura à faire à moi. Tu entends ce que je te dis? Je te défendrais.
Oui et ce n'était pas des paroles en l'air. Personne ne toucherais un seul de ses cheveux tant que je serais la.
Dernière édition par Daryl W. James le Mer 20 Mar - 9:03, édité 2 fois
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Sujet: Re: Once again Mar 19 Mar - 23:46
Daryl J. & Aloysia F. & Rozen F.
« Once again »
Alors ça c’était de la soirée réussie ! Elle avait été kidnappée par des amis de longue date, des anciens amis de lycée. C'était assez étrange ce retour en arrière, surtout lorsqu'elle remarquait que certaines personnes ne changeait pas d'un poil ! Peut-être que l'air de la ville n’était pas une si mauvaise chose, mais elle se sentait à des lieux des personnes avec qui elle avait été si proche auparavant. Il fallait aussi souligner le fait qu'elle avait eu droit à la révélation de la super malédiction Faust, ça vous changeait aussi quelque peu... Elle ne portait aucun jugement, elle émettait juste quelques constations, elle se croyait réellement revenir au temps du lycée, avec les mêmes rivalités, les mêmes problèmes existentiels et surtout quelques mêmes couples ! C’était un peu le coup de grâce pour le coup ! Ils n'étaient pas tous ainsi, il ne fallait pas catégoriser non plus, mais la plupart de ceux qu'elle avait revu avait avéré ce fait. Mais enfin, on ne tirait jamais un trait sur son passé, alors elle avait accepté l'invitation de retrouver à la mode réunion des anciens élèves, c'était le parfait endroit pour l'égocentrique de base voulant une cure d'ego gratuite. Pour le cas de Rozen elle ne faisait nullement partie de ces personnes là, surtout qu'en plus dire et redire ce qu'elle avait fait à New York, ressasser le fait qu'elle n'y était plus, qu'elle ne faisait plus ce qu'elle aimait faire le plus au monde, qu'elle avait du tout quitter pour une sale histoire d'héritage familiale ! Définitivement non elle n'aimait pas s'éterniser sur le fameux « ce qu'elle était devenue » ! Et puis elle avait été à New York !
Ça suscitait l'intérêt forcément, et au fond ça ne l'aurait pas dérangeait d'en parler, s'il n'y avait pas tant de sous-entendu derrière cette ville et son ancienne vie qu'elle reprendrait bien avec plaisir. Point positif, et le seul d'ailleurs, c'était qu'elle était avec retrouver sa sœur. Il est vrai qu'elle ne se voyait que rarement et pas longtemps, alors là elle pouvait aisément rattraper le temps perdu... Bien que apprendre à vivre ensemble était loin d'être facile... Elles étaient jumelles certes, mais elles avaient deux caractères bien différents et des styles de vie surtout différents. Finalement cette soirée en boite ça n’était pas une si mauvaise idée, et puis qui dit boite de nuit dit boisson, musique super forte à tel point qu'on n'arrivait jamais à se parler, l'endroit parfait pour éviter la conversation ! Et puis après avoir affronté les boites de nuit de New York, elle était parée à tout éventualité de technique de drague ou d'approche datant du Moyen-âge ! Mais elle n'avait pas anticiper le côté boisson à profusion et « Mais tu vas bien reprendre un verre ! » et l'excuse toute trouvée « En souvenir du bon vieux temps ! », un peu trop facile et utilisé cette excuse. Heureusement qu'elle avait eu droit à un taxi, sinon jamais elle n'aurait récupéré sa voiture. L’ascension jusqu'à l'appartement de sœur fut assez épique, le mur devint d'un coup son meilleur ami, sans parler de la rampe de l'escalier, et pour parer à toute éventualité de chute, elle avait préféré enlever ses bottes et les porter, au moins elle était à plat. Le plus amusant fut lorsqu'elle arriva devant la porte, déjà elle resta un long moment à observer le numéro.
Étrangement elle n'arrivait pas à savoir s'il s'agissait du bon numéro... Le plus rapide moyen de vérifier était encore d'essayer d'ouvrir la porte avec sa clef... Si celle-ci voulait bien gentiment entrer dans la serrure... Heureusement pour elle, la porte était déjà ouverte, elle n'eut donc qu'à comment dire... Enfaîte elle eut l'idée de tester la force de son esprit, c'est à dire ouvrir la porte sans utiliser sa clef... Vu que de toute façon elle n'arrivait à rien avec sa clef ! Et oh miracle la porte s'ouvrit lorsqu'elle actionna la poignée. « Et après je fous le bordel ? » En référence à la superbe conversation qu'elles avaient eu au propose que Aloysia retrouve son appartement dans l'état où elle le laissait, parce que c'était réellement le bordel ! Elle referma la porte, balançant ses bottes dans un coin, enleva sa veste et resta figé sur place devant ce qu'elle voyait. « Faut vraiment que j'arrête de boire, j'ai des hallu vachement bizarre après ! Oh j'ai toujours voulu en tenir un ! » De quoi elle parlait ? Tout simplement de ce qu'elle venait d'attraper c'est à dire un fusil traînant par là et elle allait sûrement finir par se tirer dessus... Dans le meilleur des cas...
Tout cela était complétement embrouillé dans son esprit, elle ne le voyait pas réellement, elle ne songeait qu’à cet esprit qui la hantait. Elle était toujours dans le coin de la pièce dans lequel elle s’était recroquevillée. Elle n’avait même pas remarqué que Daryl avait pris son arme et avait fait le tour de l’appartement pour s’assurer qu’il n’y avait personne. Elle ne se souvint qu’il était là que quand il la força à le regarder. Il lui tenait les mains et elle le regarda alors droit dans les yeux, ces derniers étant encore remplis de larmes. Elle tremblait encore, elle était secouée par ses sanglots. Elle se mit à parler, sa voix étant tremblante.
« Un fantôme…il me poursuit…Il ne m’a pas pardonné…mais c’était il y a dix ans…c’était un accident…je n’ai pas voulu… »
Elle lui sauta au cou, non pas pour l’embrasser mais pour se cacher dans son cou, elle savait que Sawyer lui promettait la même chose, et même si elle avait toute confiance en lui, il n’était pas là ce soir. C’était Daryl qui était là. Elle se calma ainsi un moment, elle n’avait pas besoin de parler, elle voulait juste attendre comme cela. Elle se recula quelque minute après et n’eut comme réaction qu’une chose débile.
« Tu m’as tutoyé nan ? »
Elle n’arrivait pas à lui dire ce qu’il se passait réellement, elle n’en avait pas l’envie, après tout…peut-être qu’elle devenait juste folle. Elle réalisa alors que la porte s’était ouverte et que sa sœur était rentrée, et semblait avoir un peu…non soyons sérieux, beaucoup trop bu. Elle avait vu une paire de botte voler à l’autre bout de la pièce et une remarque sur le fait que je lui avais reproché de mettre le bazzard dans l’appartement et là, il était vrai qu’entre le sang de Daryl, la glace en pot qui avait fondu depuis le temps qu’elle était sur la table basse, la télé qui était toujours en pause, et les quelques objets qui avaient été bousculé lors de leur discussion mouvementée, oui l’appart était en véritable bordel.
Pourtant, cela ne semblait pas avoir déranger sa sœur et elle ne semblait pas plus choquée que cela de voir un fusil d’assaut posé à même le sol dans leur appartement. Bon d’accord Aloysia et Rozen étaient des lycantes, mais ce n’était pas pour autant qu’elles étaient en contact avec des armes. Et le fait qu’un homme inconnu au bataillon pour la jolie brune éméchée soit dans les bras de sa sœur ne la choquait finalement pas plus que cela. Non Rozen avait bien trop bu pour y faire attention. Elle avait attrapé l’arme de Daryl et semblait s’amuser avec, ce qui n’était pas du tout une bonne chose. Elle retint le bras de ce dernier qui allait sans aucun doute possible tenter de récupérer son arme. Sauf qu’il ne connaissait pas Rozen et encore moins une Rozen complétement soule. Aloysia se leva, sécha ses larmes et avança vers sa sœur.
« Hey, déjà là ? Comment tu es rentré?”
Elle savait très bien que ce n’était que des questions bateau mais elle savait également que tenter de récupérer directement l’arme des mains de la miss serait sans doute le meilleur moyen de la faire tirer. Elle pensait que lui changer l’esprit, la faisant réfléchir à autre chose, lui permettrait de la faire baisser sa garde et ainsi de pouvoir ainsi récupérer le fusil du chasseur.
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Sujet: Re: Once again Mer 20 Mar - 10:00
Once Again - Aloysia & Rozen & Daryl
Mais putain c'était quoi ce merdier? Un fantôme? Un putain de fantôme. Oh merde, j'aimais pas les fantômes... Comme qui dirait un bon fantôme est un fantôme mort, un bon fantôme n'est pas un fantôme qui marche dans une maison en s'amusant à faire tomber des étagères en la présence d'une femme paniquée et d'un sniper. C'était le meilleur moyen pour redevenir un fantôme mort. Ces saloperies étaient coriaces. Je pouvais me rappeler la première fois qu'il m'avait fallu en affronter un... J'avais passé 2 mois à l'hôpital. On ne peut peut être pas les tuer comme ça mais eux ils peuvent nous faire sacrément mal. Au fond de moi je priais pour que ça ne soit qu'une étagère qui soit tombé, j'avais beau faire le malin, un fantôme serait bien un très gros problème. Parlant de problèmes, un autre venant d'arriver, titubant dans l'appartement. Qui était ce problème? La soeur jumelle d'Aloysia tenant mon fusil à la main. Me levant doucement, je lâchais le visage d'Aloysia, mettant ma main devant moi dans un geste d’apaisement. je ne voulais pas qu'elle tire en l'air dans faire exprès. Pourtant Aloysia m'arreta en mettant sa main sur mon avant bras. Quoi? Elle voulait aller à l'avant de sa soeur totalement bourrée et certainement pas si saine d'esprit que cela vu le sourire qu'elle affichait en observant l'arme? Bon. M'appuyant contre le mur je les observais toutes les deux. Elles se ressemblaient c'est vrai mais on pouvait sentir qu'elles avaient dés vécus totalement différents. Aloysia paraissait, je veux dire lorsqu'elle n'est pas paniquée de la vue d'un fantôme, beaucoup plus sombre. Et ce qu'elle m'avait avouée confirmait cela. Rozen elle, avait l'air plus légére, peut être plus insouciante.
Regardant les deux soeurs, je m'approchais d'elles
DARYL_ Euh... je... je peux récupérér mon fusil? C'est pas un jouet.
Quoi? C'est vrai! On papote pas entre soeur dans un couloir d'appartement avec une arme de tir de précision à la main. Aloysia se plaignait déjà d'avoir du sang dans son appartement mais la si une balle partait c'était la tapisserie assurée. Attrapant mon fusil sans trop demander l'avis de Rozen, je fixais Aloysia dans les yeux. Je voulais voir si elle c'était calmée. C'était pas tout à fait ça mais ça ferait l'affaire pour l'instant.
DARYL_ Je vais me chercher une bière
Pas envie de rester une pièce remplie d'hormones, si une dispute éclatais, je préférais encore prendre une balle perdue de mon fusil. J'étais peut être un militaire mais je connaissais quand même des trucs sur les femmes:
Règle 1, ne la laisse jamais s'installer chez toi. Règle 2, ne lui coupe jamais la pareil . Règle 3, ne t'interpose jamais entre deux soeurs. Règle 4: Trop d'hormones dans un pièces = danger de morts. Soupirant, j'ouvrais le frigo. J'avais beau paraitre totalement calme, ce n'étais pas le cas. Je savais que le contrat qui était à saisir concernait des sorcières mais des rumeurs de fantômes courraient aussi dans la communauté des chasseurs. Si Aloysia avait raison? Et si un fantôme était la? Attrapant le sac à dos que j'avais avec moi, je mis mon gilet par balle et enfilant une de mes anciennes vestes militaires. Cela pouvait paraitre bien futile face à un fantôme mais c'était plutôt pour me protégé de coups perdus, que ça soit à cause d'un fantôme ou des deux femmes à côtés. Rangeant plusieurs armes dans mon dos et fixant l'arme de sniper à l'avant de mon gilet, j'ouvrais la bière avec mes dents et crachait le couvercle dans l'évier.
Nom de dieu, mais quand quelle merde j'étais allé me fourrer.
« Hey, déjà là ? Comment tu es rentré? » Rozen lâcha l'observation du fusil qu'elle faisait tourner dans un peu tous les sens pour regarder sa sœur s'approcher d'elle. « Bah enfaîte je suis tombée sur un pingouin qui m'a proposé de me raccompagner en volant... » La jeune femme eut un léger rire avant d'inspirer pour essayer de reprendre son sérieux devant l'air désabusé de ta sœur. « Oh ça va, si on ne peut même plus dire des conneries... Non j'ai pris ta voiture qu'elle question, par contre me demande pas où je l'ai garé ! » Bien sûr qu'elle mentait, mais déjà qu'en temps normal elle avait une fâcheuse tendance à chercher sa sœur, tout simplement parce que rien ne valait le regard horrifié de sa frangine suivant ses dire. « Tu devrais voir ta tête on dirait que t'as vu un revenant ! ». C'était assez ironique n'est-ce pas ? Enfin ce n'est pas comme si elle avait un quelconque don de voyance qui aurait pu lui indiquer que par cette simple phrase elle venait d'entrer les deux pieds dans le plat et les mains avec, quoique... C'était légèrement habituel chez la demoiselle, elle avait ce don d'appuyer là où cela fait mal, sans le vouloir ou non, ça dépendait de la situation. « Euh... je... je peux récupérér mon fusil? C'est pas un jouet » Rozen arqua un sourcil, se faisant arracher sans la moindre cérémonie le fusil qu'elle avait entre ses mains. Certes ce n'était pas une mauvaise chaise, bien au contraire, mais il y avait des façons de faire tout de même ! « Ça va Rambo j'allais pas l'abîmer... » « Je vais me chercher une bière » Rozen se tourna vers sa sœur en la regardant d'un air assez perplexe et interrogatif.
« Faut que t'arrêtes réellement de ramasser toutes les brebis galeuses et blessées que tu trouves ! Tu nous le sort d'où lui encore ? Et normal il fait sa vie, en mode je vais me chercher une bière et... » Rozen s'arrêta un instant, un sourire étira son jolie visage. « Ah moins que... J'ai interrompu quelque chose c'est ça, si tu veux je vais dormir chez un pote ça peut s'arranger ! Enfin faut m'éclairer, tu cours combien de lièvre à la fois ? » Ça paraissait une interprétation de l'endroit et des protagonistes assez fiable et logique... Du moins selon son esprit embrumé par les vapeurs d'alcool ! « Et dire que j'ai toujours cr que c’était moins la pétasse de la famille ! Me regarde pas comme ça, je l'ai entendu lors d'un repas de famille, mais venant de ces coincés du postérieur ça m'a fait ni chaud ni froid ! » C'est fou les souvenirs qui pouvaient vous revenir et auxquels vous n'aviez pas pensé depuis une éternité ! Si elle l'avait entendu lors d'un dîner de famille organisé par sa tante. Elle était revenue de New York juste pour faire plaisir à sa tante et son oncle, et voir sa sœur par la même occasion, et elle avait eu droit d'entendre de si jolies choses à son égard... Ce n'est pas parce qu'elle avait un style vestimentaire peu conventionnelle et qu'elle habitait dans la grosse pomme que forcément elle était une droguée adepte de la prostitution pour faciliter ses fins de mois et enchaînant les hommes voire même les femmes les uns après les autres... Ce n'est pas comme si elle en avait le temps d'ailleurs, et contrairement à tout ceux répétant à quel point sa sœur avait réussi dans la vie, sa sœur avait un réel métier...
Elle travaillait elle aussi ! À croire qu'étudier à la Juilliard School était une partie de plaisir... Bah voyons... Mais avec le temps elle avait appris à passer au dessus de cela, et puis elle n'avait jamais recherché l'approbation familiale, elle préférait de loin rester hors des sentiers battus, au moins on n'avait aucune attente venant d'elle, et c'était bien mieux ainsi ! « Par contre faudra m'aider à retrouver mes bottes, je sais plus où je les ai jeté ! »
Aloysia regarda sa sœur, surprise de sa réponse. Elle eut un sourire lorsqu’elle parla de son pingouin, elle avait toujours autant d’humour quand elle était soule, même si finalement cela ne la changeait pas réellement de quand elle était sobre. L’humour de Rozen avait plus d’une fois suffit à remonter le moral d’Aloysia. En attendant la phrase de sa voiture, elle eut de nouveau peur. Ce n’était pas la peur d’avoir une voiture accidentée ou perdue quelque part en ville qui lui donnait une pâleur au visage, mais c’était plutôt le souvenir que cela avait réveillé en elle. Voiture, alcool et Faust ne faisaient pas bon ménage et elle avait peur de perdre sa sœur de la même manière qu’elle avait tué l’homme cette nuit-là. Tout cela ne lui plaisait pas, tout cela lui faisait peur, ce n’était pas du tout le bon plan que d’avoir laissé la voiture à sa sœur alors qu’elle savait qu’elle sortait boire. Elle se fichait royalement de la voiture, ça restait de la tôle, mais elle serait morte en même temps que sa sœur s’il lui était arrivé quelque chose cette nuit. Elle fut soulagée de voir Daryl récupérer son arme, et secoua la tête lorsqu’il se barra dans la cuisine pour chercher à boire. Un jour elle finirait par ne plus acheter de bière, il arrêterait alors de se servir…bon en même temps les courses ce n’était pas elle qui les faisait mais Rozen, du coup Rozen achetait ce qui lui faisait envie, c’était une sorte d’accord tacite, Aloysia payait le loyer et les factures, et Rozen s’occupait des courses et de cuisiner les repas.
Elle essuya les dernières larmes qui étaient sur ses joues et regarda sa sœur après qu’elle lui ait fait la remarque sur le fait qu’elle accueillait et soignait n’importe quelle brebis galeuse. Il allait vraiment falloir qu’elle lui explique la véritable raison de la présence de Daryl à l’appartement avant qu’elle ne se fasse de fausses idées…trop tard ! Rozen venait de lui demander si elle courait deux lièvres à la fois. Elle leva les yeux au ciel et attrapa sa sœur par le bras avant de l’emmener un peu plus loin de façon à ce que Daryl n’entende pas la suite de la discussion. Elle parlait assez bas et espérait que sa sœur était assez consciente que ce qu’elle allait dire devait rester entre elles deux.
« Clay était là…et Daryl ici présent est un chasseur...il ne sait pas que nous sommes des louves et il vaut mieux qu’il continue de l’ignorer autant que possible car sinon, ni toi, ni moi n’en sortirions vivante. Si je le soigne c’est uniquement pour pouvoir en savoir plus sur ce qu’il recherche et pouvoir obtenir des moyens pour nous protéger de lui et des autres comme lui. Et non, je ne cours pas deux lièvres à la fois, Sawyer et moi ne sommes pas ensemble et Daryl et moi non plus…et tu n’es pas une trainée et je frapperai encore celui qui te diras cela comme je l’ai fait la dernière fois. »
Elle laissa sa sœur et alla dans la salle de bain se passer un coup d’eau sur le visage. La présence de Clay là où elle se trouvait la mettait toujours dans un état second. Cet homme l’effrayait, mais pire encore elle était sûre qu’il prenait plaisir à la harceler ainsi. Rozen était persuadé que tout cela était faux, qu’elle imaginait tout cela parce qu’Aloysia ne s’était jamais pardonné ce qui s’était passé, mais si c’était le cas, pourquoi cela n’avait commencé qu’il y a six mois ? A part Sawyer personne ne la prenait au sérieux. Elle avait déjà songé à aller consulter un psychologue, malheureusement, son oncle étant lui-même psychologue, elle avait toujours peur que celui qu’elle irait voir raconte tout à ce dernier d’une manière ou d’une autre. Elle se regarda dans le miroir et attrapa une serviette pour s’essuyer et ressorti. Elle vit Rozen agenouillée à la recherche de ses bottes, elle les cherchait sous le canapé, effectivement, elle ne savait pas du tout où elle avait pu les lancer.
« Rozen, laisse tomber tes bottes tu n’as qu’à prendre mon lit ce soir, je te le dois bien vu que je t’impose Daryl. »
Elle alla à la cuisine et prit des mains de Daryl la bière qu’il avait pris et la vida dans l’évier. Elle avait repris consistance, elle n’avait plus cette expression de peur sur le visage, sa crise d’hystérie était passée. Il faut dire qu’elle était bien entourée, entre Rozen et Daryl, même si Clay réapparaissait d’une manière ou d’une autre, elle pourrait réussir à le gérer.
« Tu as déjà bien trop bu et notre frigo n’est pas à ta disposition permanente, n’abuse pas trop quand même. »
Elle remarqua alors qu’il s’était harnaché au niveau arme et protection, il la prenait au sérieux aussi apparemment. C’est alors que ses paroles précédentes lui revinrent en tête. Il lui avait vraiment promis de tuer celui qui la harcelait ? Elle commença à prendre réellement conscience que Rozen n’avait peut-être pas si tord…il y avait pas beaucoup de différence entre ce que lui promettaient Daryl et Sawyer.
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Sujet: Re: Once again Jeu 21 Mar - 23:43
Once Again - Aloysia & Rozenn é Daryl
Je ne pouvais pas m'empêcher de repasser en boucle les paroles d'Aloysia. J'essayais de comprendre. Je ne doutais pas du tout de ces paroles mais il me fallait du temps pour assimiler la situation... Serrant mon arme contre moi, je me dis qu'elle sera bien futile contre un fantôme. Les filles étaient toujours à côté en train de parler, je me demandais ce qu'elles pouvaient dire mais je ré freinait mon envie d'écouter aux portes. Pour entendre parler vagins ça va... Soudain je pensais à Luna et à Rockett, et merde, ils allaient peter un cable quand ils allaient arriver. Me faudrait vraiment tenir Aloysia à l'écard de Rockett et surtout, SURTOUT, sa soeur. J'adorais ce mec, il était comme mon frère mais franchement il était un barjo et il n'avait pas les valeurs morales qu'on avait pu apprendre à l'armée avec Luna. Soupirant, j'attrapais ma bière sur le comptoir. Alors que j'allais la porter à ma bouche, je vis une main surgir pour me l'arracher. Grognant, je m’apprêtais à retourner un coup de poing quand je vis que c'était Aloysia. J'avais des mauvais réflexe quand on me piquait ma bibine. Grimaçant, je me rapprochais d'elle quand elle me reprocha d'avoir déjà trop bu...
DARYL _ Je te rachèterais un pac de bière t'inquiète pas.
Lorsque je la vis vider la bière dans l'evier je dois bien reconnaitre que l'envie de crier m'envahit mais je ne dis rien parce que c'était Aloysia. Puis soudain je constatais qu'elle observais mes armes. M'approchant d'elle, je l'embrassais sur le front et lui fis signe de ne pas bouger. Attrapant mon sac à dos, je sortis mon couteau de combat. C'était un magnifique couteau à cran d'arrêt. J'avais tué un ours avec alors il était plutôt robuste. Lui tendant, je pris ses mains et les fermaient autour du couteau.
DARYL _ Je sais que contre un fantôme ça ne fais rien mais je te le donne, il te protégera. Il m'a sauvé la vie à de nombreuses reprises. Il est à toi. Garde le toujours à portée.
M'appuyant contre le frigo, j'étais en train de penser à quelque chose. Peut etre que cela vaudrait le coup, surtout pour la calmer, que je lui apprenne quelques base des techniques que nous utilisions, nous autre chasseurs. Après tout ce n'était pas un secret défense, c'est juste que personne voulait faire ce putain de métier. Regardant Aloysia, je lui montrais mon arme et mon arbalète dans mon sac
DARYL _ ça te dirait d'apprendre à utiliser ces beautés? Je pourrais aussi t'apprendre ce que je sais sur comment éliminer un fantôme. C'est dur mais c'est déjà mieux que rien.
M'approchant à nouveau d'Aloysia, j'attrapais son visage entre mes mains et la plaquais contre le mur doucement, l'embrassant puis me reculant je me rappelais que sa soeur devait être dans la pièce à côté. J'étais un méfiant. Je savais qu'une femme était prête à tout pour protéger sa soeur...
DARYL_ Je vais aller sympathiser avec ta soeur un peu, qu'elle ne me prenne pas pour une brute sans foi ni loi.
Posant un baiser rapide sur les lèvres d'Aloysia je me rendis compte qu'on était plus seul. Me retournant vers Rozen, je lui souris.
DARYL _ Il y a des manières plus agréables de faire connaissances. Comme tu le sais déjà, moi c'est Daryl.
Dernière édition par Daryl W. James le Dim 24 Mar - 11:25, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Once again Sam 23 Mar - 19:24
Daryl J. & Aloysia F. & Rozen F.
« Once again »
Ça y'est elle était partie dans son délire, et surtout son imagination faisait le reste, enfin disons qu'à la base son imagination fonctionnait très bien et très vite, mais avec l'alcool ça avait une tendance à accentuer ce trait, et surtout à ce qu'elle parte dans son délire sans avoir conscience de l'extérieur et surtout ça lui semblait totalement normal. Elle devenait une sorte de productrice qui réalisait son film, avec le scénario de son choix, s'amusait même parfois à changer les éléments en fonction de son appréciation personnelle. Oui elle pouvait être en désaccord avec elle-même... Son psy lui aurait dit que c'était une sorte d'opposition entre son « ça » et son « surmoi », elle préférait sa version, c'est à dire... Elle changeait simplement d'avis ! Rozen grimaça légèrement lorsque sa sœur lui agrippa le bras et l'emmena un peu plus loin. « Clay était là » Eh bien ça commençait déjà bien... Même ivre elle n'y croyait pas à cette histoire de fantôme, c’était dire ! Parce que oui dès lors que l'alcool entrait en jeu vous pouviez croire à tout et n'importe quoi... Surtout à n'importe quoi ! Mais alors cette histoire même là ça ne passait pas, Rozen poussa un long et profond soupir à l'évocation de ce nom. « Daryl ici présent est un chasseur » Elle arqua un sourcil « il ne sait pas que nous sommes des louves et il vaut mieux qu’il continue de l’ignorer autant que possible car sinon, ni toi, ni moi n’en sortirions vivante » Ah bah elle avait bien fait de rentrer à la maison ! Quoique pour le coup elle était plutôt entrain de rire, oui elle refoulait un léger rire en essayant de rester sérieuse mais elle ne pouvait s'empêcher d'être secouer par cette envie irrésistible d’éclater tout simplement de rire au nez de sa soeur.
« Si je le soigne c’est uniquement pour pouvoir en savoir plus sur ce qu’il recherche et pouvoir obtenir des moyens pour nous protéger de lui et des autres comme lui » Sérieusement ? Elle était incapable d'être méchante ! Jouer la comédie, tromper les autres c’était ce que faisait Rozen, mais Aly était toujours empathique avec les autres à les aider, même les causes perdues, non surtout les causes perdues ! « Ouais c'est fou ce que je me sens protéger ! » Elle mit ses deux mains devant sa bouche, à la base c'était dans sa tête qu'elle le disait, elle ne comptait pas le dire tout fort ! Après elle enchaîna sur ses deux prétendants, ce qui l'amusa énormément, c’était surtout voir sa sœur se débattre avec cette histoire, elle regarda sa sœur s'éloigner, elle resta un instant sur place avant de finalement hausser les épaules et de partir à la recherche de ses chaussures. Pourquoi ? Bonne question, juste en ce moment présent elle voulait retrouver ses bottes ! Comme toute personne ivre elle chercha bien évidement dans des endroits improbables consistant à regarder au plafond... Il était de nature publique que les semelles étaient adhérentes et s'accrocher au plafond bien sûr... « Rozen, laisse tomber tes bottes tu n’as qu’à prendre mon lit ce soir, je te le dois bien vu que je t’impose Daryl. » Agenouillée à côté du canapé elle releva la tête, dégageant ses cheveux de son visage. « Non à la première cool à la deuxième ! Au moins je sentirais pas les ressorts du canapé cette nuit ! » Et elle reparti à la recherche de ses chaussures. Entêtée ? Non si peu... Juste complètement bornée et lorsqu'elle avait décidé quelque chose... Elle l'avait décidé !
Ayant enfin retrouvé ce qu'elle cherchait , elle décidé de montrer fièrement à sa sœur qu'elle savait toujours où elle déposait ses affaires et qu'elle rangeait... Mieux valait éviter de trouver une quelconque logique dans le comportement de la demoiselle, et oui elle assista au baiser, dans ce genre de situation il y avait deux types de réaction que l'on pouvait avoir... « Il y a des manières plus agréables de faire connaissances. Comme tu le sais déjà, moi c'est Daryl. » « Va dire ça à quelqu'un que ça intéresse ! Premièrement tu vas gentiment t'éloigner de ma sœur et m'épargner un discours sur tes nobles intentions à son égard, on sait tous les deux que ça sera faux ! Deuxièmement gentiment sortir de cette appartement et aller chasser ailleurs, j'en ai tué pour moins que ça ! Et surtout ne plus jamais venir emmerder Aly, je pense que tu t'es bien assez servi d'elle et toi comme d'hab tu te laisses faire, je sais pas si tu aimes te faire prendre pour une idiote ou t'es juste complètement débile et pas méfiante pour deux sous ! » Ça aurait presque pu être flippant si elle ne venait pas de se faire mal à l’épaule en penchant légèrement et percutant l'embrasure de la porte. « Sérieusement, dégage tes mains de ma sœur ! » Elle avait le comportement classique d'une sœur protégeant sa famille, et pire elles étaient jumelles !
Les mots de sa sœur résonnaient encore dans sa tête tandis que Daryl lui mettait dans les mains un couteau de chasse. Mais pourquoi lui donnait-il ça ? Elle n’avait jamais aimé les armes, et n’avait pas vraiment d’intérêt à les utiliser, c’était beaucoup plus le truc de Rozen que d’Aloysia. Elle, elle soignait les dégâts que les armes faisaient, elle ne les provoquait pas. Non pas que Rozen aimerait en provoquer bien entendu mais, elle l’avait dit plus tôt, elle avait toujours rêvé de tenir une arme dans ses mains. « Ouais c'est fou ce que je me sens protéger ! » Ou comment planter un pieu en plein cœur de sa sœur en lui faisant comprendre qu’elle n’était pas la plus forte, qu’elle était même plutôt faible. Ce n’était pas vraiment agréable à entendre. Il est vrai qu’elle n’avait jamais montré de méchanceté ou de violence depuis son enfance, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne veillait pas sur elle. Chacune avait sa façon, et apparemment celle d’Al’ n’était pas la meilleure qui soit en écoutant Rozen. Elle regarde le couteau qu’elle avait en main et choisit de le garder, après tout on ne sait jamais. Elle releva la tête vers Daryl quand il lui proposa de lui apprendre à utiliser ses armes à feu, non ça ce n’était clairement pas possible. Elle posa le couteau sur le plan de travail de la cuisine, elle saura le retrouver ainsi car ce n’est pas dans son pyjama qu’elle allait pouvoir le ranger.
« Non…ça ira…je pense…je ne préfère pas… »
Voix hésitante déjà parce qu’il s’agissait d’apprendre à utiliser des armes à feu et ensuite parce qu’elle le vit s’approche de nouveau près d’elle. Il la plaqua de nouveau contre le mur, mais cette fois d’une façon beaucoup moins violente et lui pris le visage entre ses mains. Elle savait très bien ce qu’il allait faire, et pourtant elle ne bougea pas, elle le laissa faire. Elle savait que Roz’ pouvait les surprendre et bien que cela ne la mette pas à l’aise, elle ne recula pas, elle ne le repoussa pas, elle le laissa faire ce qu’il avait l’intention de faire. Elle ferma les yeux durant le temps que dura le baiser et se mit à penser à Sawyer, elle était mal ! Comment elle allait pouvoir lui faire comprendre que Daryl n’était personne alors qu’elle le laisser l’embrasser tandis que Sawyer arrivait à peine à lui prendre une main sans qu’elle ne lui retire aussitôt. Daryl était en train de lui dire qu’il allait aller se présenter à sa jumelle de façon un peu plus convenable quand elle entendit la voix de celle-ci. Il était évident qu’elle avait d’un coup dessoulée. Elle l’écouta dire tout ce qu’elle avait à dire. Autant à Daryl qu’à elle. Et elle rajoutait une course sur les mauvais choix qu’elle pouvait faire, le fait qu’elle se laisse embrigader facilement, oui Rozen n’y allait pas de main morte quand elle avait quelque chose à dire et là, ça ne faisait clairement pas plaisir. Elle se détacha de Daryl et regarda sa sœur, le visage marqué par la blessure orale que sa sœur venait de lui faire.
« Merci Rozen, c’était tout à fait ce dont j’avais besoin ce soir ! Non c’est vrai ça fait toujours plaisir d’entendre que non seulement tu n’as pas confiance en moi pour te protéger mais qu’en plus tu trouves que je suis qu’une idiote qui se laisse facilement avoir ! Toujours agréable à entendre. »
Elle poussa sa sœur pour pouvoir sortir de la cuisine, ne remarqua même pas la grimace de douleur que la miss avait faite dû à sa blessure qu’elle venait de se faire et alla s’affaler sur le canapé. Elle attrapa le plaid qui trainait sur le sol depuis que le chasseur était arrivé chez elle et le mit sur elle. Elle entendit sa sœur menacer une ultime fois Daryl. Elle savait très bien qu’elle ne laisserait pas un homme s’approcher d’elle ainsi, Rozen avait toujours détesté tous les petits amis qu’Al lui avait présenté, elle n’était pas partageuse du tout, Aloysia était sa sœur et ce n’était pas n’importe quel garçon débarqué dont ne sait où qui allait pouvoir la lui piquer.
Invité
Sujet: Re: Once again Dim 24 Mar - 15:20
Once Again - Aloysia & Rozen & Daryl
La seule chose que je pouvais dire à l'instant c'était que la jumelle d'Aloysia avait un caractère de feu. Je l'écoutais sans broncher lors de sa tirade sans fin. Normalement j'aurais réagis pour lui coller mon poings dans le coin du nez mais la, j’estimais que ça n'allait pas aider mon cas. J'observais attentivement Rozen. Elle était encore pas mal bourrée, ayant du mal à se tenir droite et se tapant dans les coins de portes mais je pouvais sentir qu'elle ne prononçait pas ces paroles sous l'emprise de l'alcool. Elle pensait vraiment ce qu'elle disait. Je savais aussi que ce n'était pas, en tout cas pour l'instant, le moment de me défendre. Lorsqu'Aloysia s'emporta contre sa soeur je me dis que c'était pour ça que j'étais content de ne pas être une femme. Toutes ces attaques d'hormones me fatiguaient, vraiment. Mais d'un côté je pouvais comprendre Rozen. Elle arrivait chez elle d'une soirée pour trouver un mec armé jusqu'aux dents, qui était un chasseur et qui embrassait sa soeur. Ouai, moi aussi j'aurais mal réagit si un truc comme ça était arrivé à ma petite soeur à l'époque. D'ailleurs c'était arrivé. Quand elle avait ramené son vampire de mec et qu'elle s'était transformée je les avais buté tout les deux. Secouant la tête, je me rendis compte qu'Aloysia avait disparu de la pièce et que j'étais face à face à une Rozen plutôt enervée.
Posant mon arme dans un coin, j'enlevais mon gilet. Rozen n'avait toujours pas bougée alors, ouvrant le frigo, j'y jetais la brique de jus d'orange dans les mains.
DARYL _ ça te fera du bien pour la gueule de bois de demain matin.
Je ne me sentais pas à l'aise du tout. Je ne savais pas quoi dire à sa soeur alors je choisis l’honnêteté.
DARYL _ Ecoute, Rozen, je ne veux pas profiter de ta soeur. Je l'apprécie beaucoup.
Je marquais un temps d'arrêt après ça. Je n'aimais pas dire des choses comme ça et ça ne sonnait pas bien sortant de ma bouche. Aloysia ne pouvait pas dire que je ne faisais pas attention à elle sur ce coup la.
DARYL _ Mais tu as le droit de penser ce que tu veux de moi. J'ai eu une soeur, je sais ce que c'est de vouloir la protéger à tout pris contre ceux qui pourrait la rendre mauvaise. Crois moi. Et à cause de ça j'ai fais des mauvais choix qui m'ont conduit à perdre ma soeur. Ne fais pas les même.
Toussotant, je pris une bière dans le frigo. Tant pis pour ce qu'avait dis Aloysia avant.
Pour le coup, la scène à laquelle elle venait d'assister avait été bien plus efficace qu’une douche froide ! Elle ne dirait pas qu'elle était en pleine possession de ses moyens, mais elle avait dégrisé assez rapidement, bien que les effluves d'alcool continuait de lui embrumer sa vision et sa notion de positionnement dans l'espace ! « Merci Rozen, c’était tout à fait ce dont j’avais besoin ce soir ! » Déjà ça partait mal... Pourquoi fallait-il qu'à chaque fois qu'elle dise la vérité les autres ne sachent pas l'encaisser ? Elle ne faisait qu'un énoncé un fait réel... Ce n'était peut-être pas le « bon moment », mais pour elle ça l'était, c’était tout à fait pertinent ! Et en étant honnête, si elle ne secouait pas sa sœur, qui le ferait ? Tout le monde était toujours derrière elle, à la protéger, au petit soin, à la ménager, pas étonnant qu'elle sache à peine se défendre toute seule et donc qu'il y avait la nécessité de « protection » « Non c’est vrai ça fait toujours plaisir d’entendre que non seulement tu n’as pas confiance en moi pour te protéger ». Était-ce si faux que cela ? Elle aimait trop la vie et détestait tellement la douleur, que l'infliger aux autres ? Même pas il ne fallait y penser ! C'était tout à son honneur, il y avait peu de personne qui était si altruiste et généreuse... Le pont négatif était que niveau agressivité et vitesse de réaction, sans parler de sa répartie... Elle adorait sa sœur, vraiment, c’était la personne la plus importante pour Rozen sur cette fichue planète, mais elle serait bien la dernière personne à laquelle elle ferait appel si jamais elle avait un problème où était en danger ! Ce n'était nullement péjoratif, simplement réaliste.
Plusieurs fois elle s'était demandée si sa sœur ne jouait pas le rôle de la pauvre âmes sans défense pour y trouver son compte, mais elle s'était rendue compte que non, elle ne le faisait définitivement pas exprès... Elle hésitait encore entre être légèrement déprimée ou en rire. « Mais qu’en plus tu trouves que je suis qu’une idiote qui se laisse facilement avoir ! » Toujours aider son prochain, n'arrivant jamais à dire non, ouais elle se faisait avoir ! Parce que les gens en profitait allègrement et ça mettait Rozen dans tous ses états ! Parfois elle voudrait attraper sa sœur et la secouer encore et encore pour essayer de remettre la connexion de la méfiance qui devait être soit défectueuse soit débranchée ! « Bah oui c'est vrai ce que je dis et tu le sais très bien ! Je vais pas te mentir pour préserver ton ego ! » Elle devenait un tant soit peu agressive non ? Depuis l'activation de son gène ça lui arrivait très souvent, autant elle était franche, mais de devenir virulente, méchante ça c’était arrivé après, en cadeau bonus ! Ceci dit elle ne faisait toujours que dire la vérité, mais avec encore moins de diplomatie que d’habitude, ce qui n'était déjà pas brillant, enfaîte elle sortait ses phrases de la façon la pire qui soit ! Sa sœur la bouscule pour rejoindre le salon ce qui lui déplu fortement ! « Très mature ! Manque plus qu'à casser la vaisselle et ça fera véritablement CRISE DE COUPLE ! » Elle avait augmenté le volume sonore pour être bien sûr que sa sœur ne loupe pas la fin de sa phrase. Même là elle préférait fuir l'affrontement plutôt que de lui tenir tête, ça donnait tout de suite confiance pour quelqu'un devant assurer vos arrières !
Certes c'était la pire chose à faire que d'essayer de tenir tête à la tête de bois qu'était Rozen, mais elle aurait au moins salué l'effort ! « Ça te fera du bien pour la gueule de bois de demain matin » Honnêtement elle ne sut expliquer comment elle avait réussi à attraper la brique de jus d'orange lancée un réflexe qui n'était en rien naturel, mais qui allait lui éviter de devoir aller chercher la serpillière... Quoique non, ça aurait été son problème à lui pas le sien ! « Oh tant de considération me touche, mais je pense m'en sortir toute seule, j'ai pas besoin d'assistanat merci ! » Oui ça transpirait l'ironie, et oui c’était une emmerdeuse de première, et elle était mauvaise, mais il n'en restait pas moins que Daryl elle ne le connaissait ni d'Adam ni d'Eve, donc elle était plus que méfiante, et qui plus est sa sœur qui jouait à elle en savait quel jeu avec, un jeu qui allait se finir en bain de sang c'est tout ce qu'elle voyait comme issue ! « Ecoute, Rozen, je ne veux pas profiter de ta soeur. Je l'apprécie beaucoup. » Elle eut un rire nerveux qui n'avait rien d’amical « Ouais j'ai déjà ce refrain, j'ai du mal à le prendre sincèrement avec le temps... », on ne pourrait pas le lui reprocher ! « J'ai fais des mauvais choix qui m'ont conduit à perdre ma soeur. Ne fais pas les même. » Elle resta un instant interdite, se demandant si elle avait entendu le même discours qui se repassait dans sa tête, ou c’était un effet secondaire de l'abus d'alcool ? Non a priori c'était bien cela ! « Maintenant tu me la joues confidence en cuisine soyons amis ? Et là c'est à moi de te sortir une vérité ou comment ça se passe ? Non je demande histoire de savoir à quel jeu tu joues... Et merci je sais gérer ma sœur, tu ne sais rien de notre relation et contrairement à toi MOI je sais la protéger et prendre soin d'elle vu qu'ELLE est toujours en VIE ! Cela serait plutôt à moi de te donner des conseils... Oh non c'est trop tard ça ne te servirait à rien maintenant... »
Allongée dans son canapé, Aloysia suivait la discussion de loin. Elle réfléchissait à tout cela. Et si effectivement Clay n’était qu’une idée qu’elle se faisait, une sorte de remord tellement puissant qu’il prendrait vie pour elle. Elle ne savait plus vraiment quoi en penser. Elle écoutait d’une oreille distraite ce qu’il se disait mais elle savait que Daryl avait sans doute fait une énorme erreur en essayant de se la jouer cool et sympa avec Rozen. Finalement, Rozen était sans aucun doute la raison pour laquelle Al’ était capable de supporter et tenir tête à Daryl, ils étaient aussi tête brûlé l’un que l’autre. Elle sourit en coin en comprenant cela, Rozen était une sorte de Daryl au féminin…au niveau du caractère bien entendu. Elle écouta la réponse de sa sœur, un sourire amusé aux lèvres. Oui, Rozen n’avait jamais eu sa langue dans sa poche, elle avait toujours été ainsi, sobre comme alcoolisée, et elle avait toujours obtenu le dernier mot. Oui, cette fois, elle en était sûre, c’était bien grâce à sa sœur qu’elle était devenue celle qu’elle était maintenant, il fallait toujours un équilibre dans la force. Elle repensa à Star Wars et à leur enfance en regardant les films, combien de fois elles avaient voulu être jedi. Et lorsqu’elles avaient entendu cette phrase, c’était la révélation. Il fallait un équilibre, l’un était un Sith et l’autre un jedi, sauf que dans leurs cas, c’était de l’amour entre les deux, pas de la haine.
Elle décida de prendre le temps de finir de se calmer, et se rendit à la salle de bain. Elle se regarda dans le miroir, elle avait réellement une sale gueule. Entre les marques des larmes sur son visage, les yeux rougis et bouffis d’avoir eu peur de Clay et les cheveux un peu dans tous les sens à force d’être plaquée contre les murs, le canapé ou autre, même si c’était chez elle il fallait qu’elle se reprenne. Elle se recoiffa rapidement, se passe de l’eau sur le visage, inspira et expira plusieurs fois et retourna dans le salon. Rozen n’avait pas fini de détailler sa verve sur Daryl qui ne semblait pas pouvoir rétorquer. C’était assez étonnant d’ailleurs. Quand elle parla du fait qu’elle était toujours en vie, elle préféra intervenir avec que l’un ne finisse par mettre une balle dans le corps de l’autre, et là, sur le coup, elle pensait que ce serait Rozen qui finirait par tuer Daryl.
« Ok temps mort les durs ! On va se calmer tous un bon coup ! Rozen je suis très contente que tu aies retrouvé tes bottes et que tu sois toujours aussi prompte à prendre soin de moi et de mon intégrité physique ! Daryl si tu fais quoi que ce soit, je te jure que je me charge moi-même de te faire resaigner une fois de plus. Maintenant Rozen tu vas sur le canapé, tu t’assois et tu bois ton jus d’orange et une fois fais, tu vas au lit ! »
Bon d’accord elle sonnait comme une mère de famille mais en même temps, c’était un peu sa seule façon d’être autoritaire. Le seul moment où elle était vraiment capable d’être violente, méchante ou agressive c’était lors des pleines lunes et lorsqu’elle était en louve. Sinon elle se forçait à garder constamment un comportement rationnel, normal et gentil, à suivre les précepte du serment d’hypocrate et à le respecter autant que possible, même si c’était pour soigner des salopards ou des sans-gênes comme Daryl.
Invité
Sujet: Re: Once again Mer 27 Mar - 0:37
Once Again - Rozen, Aloysia & Daryl
J'avais essayé de rester sympa mais fallait pas déconner. Cette saleté de bout de femme commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Elle faisait la moralisatrice mais ne savait rien. Ce qui me fit sortir de mes gonds ce fu l'allusion à ma soeur. J'avais été sincère et j'avais été sincère et voila ce que je récoltais. C'était pour ça que je restais seul et crachait sur les gens de son genre. Ces petites bourges qui croyaient tout comprendre à la vie parce qu'ils avaient eu deux trois problèmes personnels. Un rictus mauvais sur ma face, je m'approchais d'elle.
DARYL _ Je te conseille de te la fermer. Vraiment. J'ai été sympa, j'ai été poli par considération pour ta soeur. Mais j'en ais rien à faire de toi. Et encore je suis poli la. Je n'ai pas besoin ni de tes conseils, ni de ta morale. Alors tu peux aller te faire voir.
Me retournant, je respirais profondemment. Aloysia n'aurait pas été à côté, je l'aurais butée sur le coup. Et puis bon après tout je risquais quoi? Perdre le Doc? Je la connaissais à peine. D'accord je l'aimais bien mais j'avais survécu sans elle jusqu'a aujourd'hui alors je n'allais pas changer ma vie pour elle d'un coup. Je sentis la colère monter. Aloysia arriva à point nommé dans la cuisine pour nous calmer. Je ne tapais pas les femmes d'habitude mais la ça me démangeais franchement. Et puis on pronait bien l'égalité entre les sexes et je me sentais prêt à l'appliquer de soir. Il aurait s'agit d'un mec en face de moi, il serait déjà au sol à baigner dans son sang. La manière dont Aloysia parla à sa soeur me laissa échapper un sourire en coin. Rozen était une gamine qu'Aloysia traitait tel quel. Et je devais bien reconnaitre que je m'en réjouissais.
DARYL _ Ecoute maman et soit gentille. A trop s'amuser dans la cours des grands on fini par le regretter.
Je m'en foutais de ce que pouvais penser Aloysia, après tout c'était qu'une femme qui avait pour soeur la pire des peste.
Oui elle était allée trop loin et non elle ne le regrettait nullement ! Les mots sortaient toujours sans qu’elle ne pèse le pour et le contre, et parfois ça lui arrivait de regretter… Pas souvent… Presque jamais… Et toujours des années après d’ailleurs, mais là non ! Elle voulait qu’il lâche sa sœur, qu’il arrête son numéro de « Mr gentil » et qu’il se casse de là, ni plus ni moins ! Soutenant son regard, elle ne recula pas le moins du monde lorsque celui-ci s’avança vers elle, s’il pensait que ça allait provoquer un sentiment de frayeur chez elle c’était mal la connaitre… Elle venait de New York chéri, elle avait eu à faire à de bien pires situations, et à des mecs, bien plus impressionnant que Daryl. Elle aurait dû définitivement remettre ces bottes, avec elles, elle l’aurait dépassé de quelques centimètres et ça aurait ajouté un côté encore plus comique à la scène. « Je te conseille de te la fermer » Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait reçu ce petit « conseil » et surtout le nombre de fois où elle avait continué quand même. « Je n'ai pas besoin ni de tes conseils, ni de ta morale. Alors tu peux aller te faire voir » Rozen fit mine de s’essuyer une larme au coin de l’œil. « Oh non vraiment, mais que vais-je devenir ? Le pauvre petit j’ai blessé son orgueil… Par contre remettons les choses en place, tu as joué la carte de la moral et des conseils, moi je ne t’ai absolument rien demandé… Oh si pardon… De te casser d’ici ! » Elle arborait un magnifique sourire et ne se laissait nullement démonter par le fait qu’il lui avait tourné le dos.
Etrangement elle avait cette sorte de petite voix au fin fond de sa tête qui lui conseillait de prendre la première chose lourde lui passant sou la main et de la lui fracasser sur le crâne, encore et encore… Elle avait le moindre de ses sens en éveil, aussi étrange que cela pouvait être vue ce qu’elle avait bu, et pourtant elle était prête à bondir d’un instant à l’autre, un des effets secondaire de la lycanthropie, impulsivité, agressivité exacerbée, et cette constante envie de laisser parler son instinct primaire, son instinct animal. « Ok temps mort les durs ! » Rozen fit une moue déçue, elle voulait continuer tout cela elle… Bien sûr que ça allait finir en eau de boudin, mais c’était bien là tout l’intérêt ! « Maintenant Rozen tu vas sur le canapé, tu t’assois et tu bois ton jus d’orange et une fois fais, tu vas au lit ! » Elle arqua un sourcil, elles étaient jumelles certes, mais Rozen tirait sur son père alors que Aloysia c’était leur mère, et là elle en avait la preuve ! « Ecoute maman et soit gentille. A trop s'amuser dans la cours des grands on finit par le regretter. » Sérieusement ? Il continuait ? C’est lui qui lui tendait la perche avec laquelle il voulait se faire battre ! Elle lança sans le moindre ménagement la brique de jus d’orange sur Daryl en espérant qu’il se le prenne en pleine poire, et il ne fallait pas croire qu’elle avait une force égal à celle d’une crevette dans les bras, encore depuis l’activation du gène. « C’est pas ce que font les enfants quand ils sont contrariés ? » C’est eux qui avaient commencé !
« Al’ si je prends un jus d’orange, tu penses réellement que je vais dormir ? Vitamine C tout ça ? C’est toi le médecin pourtant… Quant à toi Daryl, tu ne voudrais pas aller emmerder quelqu’un d’autre ? Comme… Oh je ne sais pas… La tienne de sœur, car comme tu vois la mienne elle s’occupe de moi tu devrais réellement en faire autant … Ça se trouve t'en a une autre ou même un frère que tu as aussi laissé tombé ou sur lequel tu as encore une magnifique histoire dramatique... Là tu pourras me dire que tu n’as pas besoin de mes conseils… » Comment ça elle mettait de l’huile sur le feu ? Non du tout … Si peu… Surtout avec son sourire satisfait et suffisant sur son visage.