— young and beautiful — (francesca)

Francesca Munroe

ft. Lana Del Rey ; ©tumblr

Mon nom est Francesca Munroe et, je vis/suis arrivé(e) à Mystic Falls depuis quelques semaines. J'ai 200 ans dans quelques mois ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis antiquaire et chanteuse dans un piano-bar. Je suis un(e) vampirette accompli(e) et, tolère la présence des vampires parmi les humains.  

Je trouve cet événement plutôt amusant, personnellement. Ce secret  que nous avons mis tant de force à dissimuler aux humains, éclaté en mille morceaux. Je trouvais que le fait d'être une histoire, un mythe, une légende, rajoutait beaucoup de charme à notre race. Un mystère effrayant que l'on ne croyait pas mais que l'on craignait, au fond. Après, il n'est pas aisé pour un être humain lambda de reconnaître un vampire quand il en a un sous les yeux. Nous ressemblons à la masse populaire d'être qui fourmillent dans les rues. Sauf que nous ne pouvons gambader librement sous le soleil de plomb au risque de finir poussière. C'est possible que cela mette en danger notre race, mais nous avons toujours vécu dans le risque de la mort, avec les chasseur qui entretiennent les générations suivantes depuis des centaines d'années. Nous sommes plus rapides, plus forts, plus discrets. Nous pouvons continuer à vivre dans la tranquillité tant que nous faisons attention. Sucer un humain ou deux, par ci et par là, de temps en temps. Nous survivons grâce à leur sang, leur liquide carmin si délectable. Selon moi, nous devrions leur vouer un peu plus de respect parce qu'ils sont la seule porte de vie que nous ayons.

— douce mélodie que celle de ton coeur qui s'éteint — « Quelques heures tout au plus, Madame. La fièvre s'est infiltrée en elle, je suis désolé. » Quelques toiles opaques qui séparent les lits d'une blancheur ecclésiastique, touche lumineuse entre ces murs de pierre sombre. Un claquement de talons qui s'éloigne et avec elle, la tristesse d'une mère. Reste une silhouette, dissimulée par les draps immaculés. Des longues ondulations aux reflets caramel, qui s'étendent sur le tissu rêche. Un visage dont les joues creuses laissent entrevoir des sillons de larmes encore mouillés. Des lèvres exsangues, tremblantes, quelques gouttes de sueur qui perlent sur le front exempté de toute imperfection. La merveilleuse et éphémère beauté de la jeunesse. Contenue dans ces traits délicats, dans cette bouche charnue et dans ces prunelles vacillantes. Et elle pense à sa courte vie, à ces courses endiablées dans la campagne italienne. À observer le soleil offrir sa place à sa compagne la lune. À passer un fil, une aiguille, en avant, en arrière. À valser dans le salon dans les bras puissants de la figure paternelle, laissant échapper quelques chants quand l'envie la prenait à la gorge. Laisser s'exprimer cette vibration un peu éraillée pour un visage aussi doux. Elle pense aux billets doux que l'élégant Aristeo déposait tendrement devant la porte, tous les matins. Les bouquets pastels dont l'odeur enivrante venait parfumer l'étendue de sa propre chambre. Les doigts gantés de ses précieuses amies qui s'en vont parcourir l'Europe, tandis qu'elle jouit de sa liberté de femme, voguant ci et là dans son Italie natale. Chérissant les quelques souvenirs qu'elle emporte de ses arrêts spontanés. Montres anciennes, bijoux datant d'ères plus anciennes que celle dans laquelle elle évoluait. Parce que son existence se termine dans quelques minutes, comme elle l'avait entendu dire par le médecin qui s'évertuait à sauver sa vie. Un virus méconnu qui s'était épris d'elle, violemment. Rongeant son être pour n'en laisser qu'un pantin désarticulé. Qui accepte tant bien que mal ce que le ciel a décidé de faire de son être. Clore ses yeux et attendre qu'on vienne la chercher, pour l'envoyer en haut, près des autres.

Le ciel est noir d'encre, parsemé d'éclats, de brisures de diamants qui s'étendent dans la voûte céleste comme un écrin précieux et intemporel. Il est presque impossible de distinguer quelque chose dans l'obscurité latente des lieux. Pourtant, elle jurerait sur San Pietro que du bruit se fit entendre. Et avant que son cœur ne se mette à battre follement dans sa poitrine, une présence se tient anormalement droite à ses côtés. Des doigts qui longent la courbe de sa joue, caressent le soyeux de la chair encore jeune et fraîche. Un souffle chaud qui s'échoue sur son visage d'une blancheur maladive. « Une précieuse beauté, qu'il serait tellement dommage de laisser s'échapper. » Elle ne comprend pas, les mots sonnent à ses oreilles comme une mélodie mais le sens ne parvient pas à être interprété. Elle ouvre ses yeux en grand, laissant le voir à l'inconnu de contempler les iris d'un vert olive saisissant. Un sourire qui rehausse ses lèvres pleines, donne un éclat particulier à son regard azur. Un large chapeau habille sa tête assombrie par l'éclat de l'unique bougie qui illumine la pièce. « Je suis un esthète, le beau est un trésor à conserver. Tu es un précieux trésor, mon coeur. Voudrais-tu pouvoir continuer à parcourir les chemins ? Je ne te demande qu'à accepter ma compagnie pendant ces voyages. » Rien ne possède de sens dans ces paroles. Pourtant, elle y croit. Plus que toutes les promesses qu'on a pu lui offrir dans ce monde. Une bouche qui se pose dans son cou, qui perce la barrière de sa peau et c'est le néant. Le fil est si léger entre la vie et la mort, que les quelques gouttes écarlates qui se déversent dans sa gorge passent inaperçues. Et c'est le néant.



— douce mélodie que celle de ta vie qui s'enflamme, au fil des années qui passent, intemporelle —
« N'est-elle pas merveilleuse ? » Un chant vibrant, qui transcende la foule silencieuse. Une voix de velours, qui déclame des couplets avec une sensualité fascinante. Un port altier, des yeux de biche encadrés de noir, une longue robe qui souligne les courbes et sinueuses vallées qui composent sa silhouette féminine. À demi-assise sur un tabouret de bar, le micro à deux pas de sa bouche pulpeuse. « Kiss me hard before you go, summertime sadness. I just wanted you to know, that baby you're the best. » Un charme étonnant qui se joue sur scène, qui envoûte sans même s'en rendre compte. Deux mains qui s'agitent élégamment sur le piano à queue, piochant entre blanches et noires, sur les touches d'ivoire. Quelques notes poussées plus loin que d'habitude, une peltée de sourire distribués à la foule amassée là, venant découvrir une nouvelle étoile. Francesca Munroe. Une douceur italienne, harmonie enchanteresse et vibrations de miel. On s'étonne, on admire, on applaudit. Une révérence parfaitement accomplie et  le rideau se meut lentement, obscurcissant la salle. Un visage qui s'observe sans retenue dans la surface miroitante. Le silence est d'or, dans la salle qui lui est réservée, imprégnée de tabac froid et de parfum au gingembre rouge. Son visage, dans le miroir. Éternellement jeune, éternellement dénué de tout défaut. À jamais figé dans l'aspect de ses vingt-huit années de vie humaine. L'éclat rougeoyant dans ses prunelles olivâtres, la teinte purpurine de ses lèvres charnues. La puissance surhumaine dont elle a été dotée. Et cette soif insatiable du liquide carmin que possèdent les êtres humains dont elle faisait partie il y a à peine une moitié de siècle. Cette faim dévorante qui remue ses entrailles, qui modifie son comportement, efface une partie de sa rationalité. On frappe. Une silhouette élégante derrière la porte, qui s'invite au passage dans l'antre de la demoiselle. De la dame, en fin de compte. Aucun besoin de mots. Seuls les gestes comptent, une bouche qui se pose dans le creux d'un cou, qui s'agrippe à la chair, qui plante ses crocs et aspire la vie de l'autre corps. Ce goût métallique qui résonne comme le plus délicieux des nectars. Un plaisir qui déferle dans un être comme dans l'autre. Partagé. Puis l'arrêt, habituel, avant que la faiblesse ne pointe le bout de son museau. « C'est plus que suffisant, Bartholomew. » Un échange vampirique, deux êtres de la nuit qui se donnent l'un à l'autre, sans détour. Par pur amour du beau, de la musique. La chanteuse et son pianiste.

Je m'appele La Jonquille Baveuse et j'ai 19 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à Pub Rpg Design et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 4/7j. J'aime le contexte, les rebondissements que vous y avez ajouté et le design    ET j'avais une question ! Lana Del Rey a est prise dans le bottin par Elizabeth qui joue actuellement avec Nicole Kidman. Donc, au final...elle est libre ?   

Parrainage ? [] OUI [X] NON

Code:

DEL REY lana [color=crimson]✘[/color] MUNROE francesca

Rien à redire, ta fiche est merveilleusement bien écrite !   

Maintenant, t'es libre de créer ta fiche de liens ainsi que ta fiche de rp's ; cela t'aidera -entre autres- à y voir plus clair dans l'évolution de ton personne. Si tu manques d'action ou de piquant dans ta vie, n'hésite pas à créer ton scénario ; avec un peu de chance, il sera pris dans les jours qui suivent.

Il arrive que l'on soit timide mais, tu n'as rien à craindre sur GW ; nous sommes tous aussi déglingués les uns que les autres. Pour t'aider à mieux t'intégrer, il t'es possible de demander un parrain/une maraine ; ils seront là pour toi tout au long de ton aventure sur le forum o/

Pour finir, il ne te restera plus qu'à t'amuser parmi nous et, pour nous aider à ramener du monde sur le fofo, n'hésite surtout pas à voter pour le fofo sur le Top-Site.

HAVE FUN !