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Sujet: All roads, they lead me here ∞ Hopy Mar 10 Juin - 21:14
« All roads, they lead me here »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Tôt dans la mâtiné, j'ai regardée mon appartement. Il était vide. J'ai admirée ma vie, elle était belle. J'aimerais que les gens connaissent ce sentiment que je ressentais, cette sensation qui me donnait envie de me lever chaque matin. Cet appartement était le coeur de mes souvenirs, aujourd'hui il était presque vide en réalité. Dans cet appartement, je voyais mes souvenirs, je voyais cette vie que j'aimais tant, je voyais mon avenir. Cet endroit symbolisait mon épanouissement, il fut ma chrysalide pendant un temps, aujourd'hui j'étais enfin libre de déployer mes ailes et de vivre ma vie. J'avais besoin - et envie - de dire adieu à cet endroit, toute seule. J'avais besoin de ce moment privilégié, non pas que j'allais regretter cet endroit, mais c'était indéniable que le changement serait colossale... La dernière fois que j'avais vécu avec quelqu'un, c'était mon père. La dernière fois que j'avais vécu dans une maison, c'était avant l'incendie de cette même maison, donc oui, j'allais changer de vie. Dans ce salon, je voyais ces moments de rires et de fous rires avec mes amies et avec cette nouvelle famille qui était devenue la mienne. Je me voyais aussi étudier comme une acharnée mes examens pour réussir, car la réussite d'un point de vue scolaire comptait énormément pour moi. Je voyais aussi mes larmes, moi en revenant en sanglot du cimetière parce que je venais de découvrir que ma mère soit disant morte ne l'était pas... Et pour finir, je voyais ces moments intimes avec Andy, ces moments qui se détachaient des lieux et du temps, c'était des souvenirs qui étaient rattachés à-lui. Je voyais tous ces sentiments, toutes ces émotions qui me submergeaient que pendant des années, j'avais refoulée pour me renfermer sur moi-même, comme une coquille vide, comme un enfant égaré, j'avais souffert, mais cela me semblait loin, ça n'avait jamais existé pour moi. Je n'étais plus l'ancienne aveugle, c'était banni, je n'étais plus ça, plus rien ne me rattachait à cette vie, les souvenirs douloureux s'étaient envolés, laissant place à ces moments de bonheurs sincères. Je disais au-revoir à cette partie de ma vie, sans rancoeur, je disais adieux à mes malheurs.
Tôt dans cette même mâtiné, j'ai monté les escaliers de cet appartement, il ne restait plus rien. Plus rien sauf trois cartons, trois cartons, que j'allais enfin abandonner. Soufflant avant d'entrer dans l'ancienne pièce qui me servait de bureau et surtout de placard pour tout mon bordel. Ces trois cartons étaient toujours là, depuis le départ de chez mon père, j'avais été incapable d'en ouvrir un seul. C'était trop dur, c'était rattaché à-moi comme une anguille à son rocher. Attrapant le premier carton pour repartir en bas, dans ce carton, se trouvait tous mes souvenirs scolaires du temps où j'étais aveugle, pas non-voyante, j'étais aveugle. Dedans se trouvaient des enregistrements de cours et des livres sonores. Le carton en était bondé, sur les trois cartons, il semblait le plus ridicule, dedans se trouvant simplement mes années scolaires malheureuses. Il sombra alors dans ma poubelle, lâchant simplement prise, il se retrouva au sol, le bruit fracassant se fit entendre, faisant voler la poussière se trouvant sur le trottoir. La chute de ce premier carton, symbolisait la fin de ma solitude. J'avais gagnée cette bataille.
Je repartis en direction de l'étage, pour chercher le deuxième carton. Dans ce carton, se trouvait également des affaires scolaires, mais aussi des vêtements. Dans ce deuxième carton, se trouvait ma tenue de diplômée que je devais porter lors de ma remise de diplôme qu'organisait mon lycée, mon père refusa que j'assiste à cette dernière. Il y avait aussi une robe, d'un rouge émeraude qu'une amie avait choisi pour moi, pour ce bal du lycée dont toutes les filles rêvaient, même moi. Cette robe ne fut jamais portée, mon père s'y refusa. Dans ce même cartons se trouvaient des vêtements que je détestais, ces tenues que j'étais condamnée à porter : les joggings, pull XXL et autres vêtements qui avaient le don de me cacher, de me faire fondre dans la masse. Attrapant le carton avec violence pour tout comme son prédécesseur, le laisser tomber sur le trottoir. Je regardais ce soleil de plomb, mon voisin était là, toujours ce même coureur de jupon que je n'appréciais pas. Il me dévisagea, j'avais un short et un T-shirt XL avec le logo de batman dessus - t-shirt d'Andy évidemment - une épaule dénudée, je n'étais plus cette gamine occupée à me cacher, je n'étais pas un sexe symbole, j'étais simplement bien dans ma peau et je n'allais pas me masquer. La chute de ce deuxième carton, symbolisait la fin de mon silence. J'avais gagnée cette bataille, une fois de plus.
Repartant avec un grand sourire, effectuant un léger sourire à mon voisin, qui bientôt ne serait qu'un visage familier parmi une masse. Le troisième carton, était probablement celui qui me dégouttait le plus. Dans ce carton, se trouvait toutes mes photos, toutes ces photos de ma famille que je détestais cordialement. A chaque anniversaire, je subissais une photo avec mon père, moi la moue boudeuse, lui le sourire vicieux. Les autres photos étaient des photos prises lors des réunions de famille à deux balles où je devais faire acte de présence. Dedans, se trouvait aussi mes lunettes de soleil. Pour vous cela doit être stupide, pour moi porter des lunettes de soleil signifiait beaucoup et depuis que j'avais recouvrée la vue, j'étais incapable d'en porter, simplement de peur de voir l'effet que cela provoquerait sur ma vision. C'était débile, mais ce carton serait celui qui me ferait verser une larme. A l'intérieur se trouvaient tous ces moments perdus, toutes ces choses que je voulais oublier. C'était chose faite, j'avais tournée la page, il était l'heure de dire au-revoir à mes malheurs. Sans concession, j'étais heureuse de le virer, Andy fut la bouffée d'oxygène qui me donna le courage, de vivre ma vie, sans vivre le passé. Il ne le savait pas, il n'avait pas besoin, il était tellement plus que ça. Chopant le carton, fermant la porte du bureau pour regarder une dernière fois cet endroit, passant dans toutes les pièces, toujours cette larme à l’œil. Souriant bêtement ? Probablement. Cette fois-ci le carton fut jeté sur le sol avec les deux autres, fermant alors les yeux et me laissant déborder par ces sensations, toutes différentes, le soleil contre ma peau, la petite brise dans mes cheveux qui ressemblaient à du blé au soleil. La chute de ce dernier carton, symbolisait ma nouvelle vie et mon droit d'être aimée et d'aimer. J'ai gagnée la guerre.
L'agent immobilier venait récupérer les clés, sa voiture se gara devant l'allée. Me retournant pour rentrer dans l'appartement, attrapant mon sac bandoulière et le porte-clé avec les clés de la boite aux lettres et de la porte d'entrée. La larme s'était évanouie, mon sourire était bien là. Donnant alors l'objet à l'agent immobilier dans un lancé, il le rattrapa sans mal. Sortant le chèque de caution - qui me revenait de droit puisque l'appartement était parfaitement clean - et me le tendit. C'était le même monsieur qui m'avait loué cet endroit, dommage, je m'en rappelais même pas. « Au-revoir, adieux je crois. » Sourire en coin, je ne voulais pas le revoir, sereine je quittais cet endroit, voyant cette rue pour la dernière, regardant ces voisins pour la dernière fois, j'imaginais une dernière fois tous les souvenirs qui vivaient dans cet endroit, en tout cas, mes souvenirs, partaient avec moi.
[...]
Ça, c'était moi dans la mâtiné. J'étais toujours la même blonde avec un t-shirt avec le logo batman, un shirt et des cheveux blonds, mais cette fois-ci j'étais chez moi. J'étais incapable de dire qu'elle heure il était exactement, je n'avais pas la notion du temps et j'étais tellement prise à m'occuper des cartons que c'était presque impossible pour moi de penser à autre chose. Je refusais de voir Andy se taper le rangement et le déménagement tout seul, ce n'était pas dans ma nature de laisser le sale boulot aux autres, puis je trouvais ça plutôt sympa dans le fond. Nous n'étions pas des rois, les meubles ne tombaient pas du ciel, mais moi je voulais voir notre chez le devenir, petit à petit. J'avais l'esprit ailleurs, c'est lorsque je sentis une main délicatement tirer sur mon t-shirt que j'ai finalement réalisée que définitivement, je n'étais plus toute seule et que depuis plus de sept mois, pas une seule seconde, la solitude m'avait accostée. C'était Nillem – évidemment, - le pauvre bout de chou, cinq ans et il devait encore supporter un déménagement, c'était compliqué de gérer notre nouvelle vie à trois. Je savais pertinemment qu'un jour, une assistante sociale pouvait frapper à notre porte et l'emmener avec elle. Je voulais profiter de l'instant présent, ce gosse était sympa, il méritait une vie normale. Abandonnant mon carton, je n'étais pas une mère née, mais je savais comment me comporter avec quelqu'un qui voulait de l'attention. Le prenant alors dans mes bras.« Coucou toi. » Posant son doigts sur son nez et souriant, il m'attrapa sans difficulé une mèche de cheveux, c'était mignon, cela ne me dérangeait pas que quelqu'un touche mes cheveux, j'avais deux hommes à la maison qui le faisaient. « Il est où Dydy ? » Quittant finalement la salle de bain pour partir à la recherche de mon nouveau colocataire.
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Dernière édition par Hope A. Liddell le Jeu 12 Juin - 20:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Mer 11 Juin - 15:02
All roads, they lead me here
C'était le grand jour, le grand départ, le jour de quitter le nid. Ce n'est pas sans un pincement au cœur que j'ai bouclé mes cartons et ceux de Nillem -pour la seconde fois en quelques semaines- C'était bizarre de ce dire que tout ça c'est terminé. Je me voyais pas partir de chez moi avant un bon moment, du moins avant que je ne rencontre Hope et que ça devienne sérieux, sans vraiment que j'en prenne conscience. L'arrivée de Nillem a été un booster, je voulais pas exclure Hope de sa vie et je ne voulais pas non plus lui faire subir la joie de parents séparés qui ne sont pas séparés mais ne vivent pas ensemble parce qu'ils sont jeunes parce que ça ne fait pas un an qu'ils sont ensemble. Je n'ai jamais aimé faire les choses dans l'ordre que la majorité des gens le font. J'agis parce que j'en ai envie, pas par devoir ou dans le but de sembler normal.
C'est terrible de voir ma chambre vide et rangé, je ne l'ai jamais connu sans aucun meuble de dedans si ce n'est quand on a changé la tapisserie quand j'ai grandis et encore, je ne suis pas certain qu'on ait tout sorti de la petite pièce. Vingts deux ans, soit toute ma vie reposait dans quelques cartons que j'avais déjà chargé dans la voiture. Des petites boîtes, plus de meubles, À défaut que mon père soit là pour que je puisse lui dire en face je l'avais prévenu par message interposé. Toujours pas de réponse. J'ai peur de ce qu'il devient que la quête de Lis ne soit qu'une quête vaine. Un dernier carton dans les bras, un sac sur le dos avec les dernières affaires, je descends les escaliers. Je jette un coup d’œil dans le salon, Nillem n'est pas là. Étonnant il reste pas mal scotcher devant la télé ces derniers temps. « Nil', tu viens on y va ! » Je n'ai aucune légitimité su ce gosse, ce n'est pas le mien, je n'ai pas de liens de parenté avec. Je ne devrais même pas l'avoir chez moi, mais c'était impossible de me résigner à le renvoyer à son père que je ne connais pas que mon frère a fuit avec ce bonhomme. Un jour, peut-être qu'on nous l'enlèvera de gré ou de force, peut-être aussi que je trouverais une solution pour devenir son père adoptif. Une bouille sort du couloir, un sac beaucoup trop gros pour lui sur son dos. Descendre les escaliers semblent une vraie épreuve au vue de comment il se tient à la rambarde pour ne pas chuter. Je ne peux m'empêcher de sourire amuser à la vue de cette image. « Ça me semble lourd pour toi bonhomme, t'es sûr que tu ne veux pas que je le prenne ? » Il agite frénétiquement la tête pour m'indiquer que non, comme il veut, je vais pas l'obliger. On quitte la maison, je jongle entre le carton et les clefs pour refermer derrière moi, c'était chez mon père, pas chez moi, je n'avais pas eu à me coltiner les divers papiers. On charge la voiture et direction notre nouveau chez nous.
Ce n'est pas spécialement loin de là où je vivais, mais avec les derniers cartons le voyage à pied aurait été éprouvant et je n'allais pas farcir ça à Nillem. Je me gare dans la petite allée qui borde la maison, on sort tout les deux de la voiture. Nillem a laissé son sac à l'arrière et il part en courant dans la maison. Ah donc comme ça j'allais devoir porter les deux cartons restant plus mon sac et le sien... Vraiment les enfants, ils nous feront toujours des sales coups. Je parviens tant bien que mal à l'intérieur, pose les cartons dans le salon encore vide. Les premières maisons sont rarement très meublé et on a pas encore tout acheter. Enfin, on a que ce je juge nécessaire. Je passe le revers de ma main sur mon front reprenant mon souffle. Finalement, je vois Hope me retrouver, Nillem dans ses bras. « Sache que cet enfant m'a laissé me débrouiller avec les cartons et son sac, alors qu'il affirmait pouvoir porter son sac seul il n'y a même pas dix minutes ! » Ce n'est pas un reproche, juste une taquinerie, je sais que Nillem apprécie Hope et c'est déjà un bon point. « Mais je te comprends, j'aurais fait pareil si je savais que Hope était là ! Mais elle est trop vieille pour toi et déjà prise ! » Je m'approche d'eux pour ébouriffer les cheveux de Nillem, je finis par le récupérer pour le mettre sur mes épaules et embrasser Hope pour enfin m'adresser à elle. « Ça va toi ? »
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Mer 11 Juin - 20:13
« All roads, they lead me here »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Je crois que me retrouver maman non-officiellement-adoptive d'un gamin de cinq printemps n'était pas si terrible que certains pouvaient l'imaginer. Je savais que c'était con comme ça, un enfant n'était pas fait pour être une charge, au contraire. Mais le cas de Nillem était particulier, il n'était pas « mon » enfant et ne pourrait jamais l'être, pas plus qu'il serait « mon fils ». C'était difficile à expliquer et surtout, de l'expliquer à un enfant. Comment dire à un enfant qui n'avait que cinq ans qu'il avait mon amour, mais qu'officiellement j'étais juste complice de son vol. C'était le bordel cette histoire, c'était le bordel dans la maison, c'était le bordel et pourtant ça me passait au dessus. Je crois que c'était la première fois de toute ma vie que devoir chercher un objet – dans des cartons – ne me dérangeait pas. C'était con, mais je trouvais ça plus intéressant que de ne rien foutre. Franchement, ce déménagement était une chance unique. Certes, il était un peu forcé, mais ça c'était pas le plus important dans l'histoire. Je préférais me dire que même si ce chamboulement n'était pas prévu, pas calculé et peut-être pas totalement sérieux, c'était le bon choix. Après tout, depuis le début de ma relation avec Andy, je vivais au feeling. Ce déménagement était probablement la chose la plus prévue de toute ma vie, certains prévoyaient des jours à l'avance la perte de leur virginité, moi je prévoyais mon déménagement. Chacun son truc, chacun ses priorités. Pourquoi chercher plus loin ? Moi je le vivais bien, je pourrais presque me croire dans un téléfilm américain, d'ailleurs je comprenais enfin pourquoi tout le monde disait « la télé, ça grille des neurones », ces téléfilms sont d'une profonde débilitée. Je suis certaine que je pourrais faire des téléfilms avec un niveau intellectuel plus important, faut le faire. Enfin voilà, ce n'était pas constructif comme remarque, mais je m'en fichais.
Porter quelqu'un dans mes bras, probablement la seule chose que je n'imaginais pas arriver avant longtemps et certainement pas passer du stade « en couple » à « mère de substitution d'un enfant ». Nillem ne semblait pas me détester, j'étais pas d'un naturel très méchant, je n'étais peut-être pas super nanny, mais j'avais le mérite d'au moins essayer de faire de mon mieux et de ne surtout pas vouloir en faire trop, car non, je n'étais pas sa mère. Cela me fit doucement sourire, voir Andy au centre d'une pièce avec des cartons, ça me refaisait penser aux cartons de la librairie, vraiment, mon idée de sexy déménageur était fondée, sorcière et voyante, si c'était pas classe. Andy me fit remarquer que Nillem ne l'avait pas aidé. Cela ne pouvait que me faire sourire, j'étais exactement comme lui, je n'étais pas non plus du genre à me faire assister – plus jamais, - mais je dois dire que cela m'amusait toujours de voir Andy remplir son rôle d'homme de la maison. Posant mes lèvres sur la joue de Nillem pour gonfler les miennes pour ensuite échapper l'air. Je savais pas ce qu'aimait faire un gamin, donc j'improvisais des trucs à la con. C'était ma technique à moi pour me faire aimer. Sa remarque sur moi me fit doucement sourire, en effet j'étais trop vieille pour lui, et j'étais probablement déjà prise. « Vieille ? Je retiens. » Lancement un faux regard méchant, évidemment que j'étais plus vieille que Nillem, c'était simplement une manière de répondre. « Déjà prise ? A voir... » C'était de la pure ironie, j'aimais bien notre relation pour ça, les blagues et les taquineries n'étaient pas bannis entre nous deux. J'étais plutôt réaliste, Nillem était le seul « mec » que je pouvais câliner sans complexe en dehors d'Andy, il avait cinq ans, ça ne posait donc pas de problème. J'aimerais pas voir Andrew faire des câlins à n'importe qui, donc c'était probablement la même chose dans son sens, donc mes câlins étouffants leurs étaient réservés.
Il s'intéressa à moi, il attrapa Nillem et l'installa sur ses épaules. Après les cartons, Nillem était une plume, mais Andy avait peut-être ce côté plus paternel que moi, puis son lien avec ce gamin était plus fort que moi avec ce même gamin. Je dois bien avouer, que ça me faisait bizarre, de changer mon comportement, me connaissant, j'aurais – déjà – quémandée un câlin, l'arrivée de Nillem m'obligeait à partager, c'était un bon début. « Je vais bien, très bien même. » Je me sentais légère, c'était con, mais je me sentais légère. Désignant les cartons d'un signe de la tête. « Et toi ? C'était les derniers cartons ? » Je ne m'attendais pas à retrouver Nillem et Andy maintenant, mon regard retomba directement sur le sol. J'avais laissée traîner des conneries inoffensives, mais pour un gamin comme Nillem, une paire de ciseau ou des cutters n'étaient pas « inoffensifs ». Me baissant alors pour ramasser un cutter qui traînait là, depuis que j'étais arrivée je changeais d'une pièce à l'autre. « Va falloir que je ramasse ces... Outils !» Conneries. Je voulais dire connerie, mais j'évitais. C'était tout à mon honneur, merci de le noter.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 28 Juin - 21:13
All roads, they lead me here
Un Nillem sur les épaules, j'arrive à reporter plus sérieusement mon attention sur Hope, lui demander comment elle va. Et pour le moment rien à signaler de ce côté : tout semble aller bien. Je la vois désigner les cartons que j'ai déposé quelques minutes auparavant me demandant s'il s'agissait des derniers. « Affirmatif ! J'ai déjà tout déposé dans le courant de la semaine, c'était juste les derniers trucs qui restaient. » Dur dur de se dire qu'il ne reste plus grand chose dans la chambre que j'ai occupé pendant presque 23 ans. C'est une page qui se tourne, une nouvelle histoire qui commence et cette histoire me semble plutôt cool. Hope vient à bouger rapidement pour s'emparer d'un je ne sais trop quoi, alors qu'elle s'approche de nouveau de nous, je reconnais la forme d'un cutter, je sais pas si c'est elle qui l'a laissé traîné, ou moi quand j'ai ouvert certains cartons dans la semaine. Quoi qu'il en soit je suis d'accord avec elle, avec un ptit dans la maison, il va falloir faire attention à ce qu'on laisser traîner dans la maison. Je finis par reposer Nillem sur le sol qui comme à son habitude, se sauve en courant. C'est fou comme les enfants adorent courir. Je viens à penser qu'il faudrait faire attention aux coins des meubles et si je m'écoutais, j'aurais déjà mis de la mousse sur les coins de tables. Je me qualifie pas comme étant un bon père mais si je peux éviter d'aller aux urgences car l'enfant que je vais élever mais qui n'est pas le mien s'est ouvert la tête bah ça ne le fait pas vraiment alors, oui je veux limiter les dégâts.
Nillem hors de mon champ de vision, je m'approche de Hope pour la prendre dans mes bras et l'embrasser par la même occasion. J'évite d'être trop expressif quand Nillem est là car j'ai pas envie de le mettre mal à l'aise. J'ai beau adoré mes parents, je détestais les voir s'embrasser en public, j'ai pas envie de faire connaître ce moment gênant à Nillem. Je remets une de ses mèches de cheveux en place avant de reprendre la parole. « Alors, tu te plais dans ton nouveau chez toi, chez nous ? » C'est bizarre de dire nous, de parler de nous comme si nous étions qu'une seule et même personne ça ne me déplaît pas, bien au contraire. Je n'ai pas cherché l'amour ça m’est plutôt tombé dessus comme un heureux hasard. J'embrasse le haut de son front pour ensuite récupérer le cutter dans sa main. « On les ouvre ses derniers cartons ? » Je me sens déjà comme chez moi mais je n'aime pas la vue de ses boites dans mon salon, dans ma vie. Je libère Hope de mon étreinte pour m’accroupir au niveau des cartons restant. J'ouvre le premier, une photo trône en son sommet, je la tends à Hope « Nillem, toi et moi, la qualité est mauvaise, on a des têtes terribles mais c'est la seule photo de nous trois que j'ai, alors je l'ai imprimé. » Comme si j'avais besoin de justifier pourquoi j'ai imprimé une photo, c'est ridicule.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 28 Juin - 22:10
« All roads, they lead me here »
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J'avais encore du mal à réaliser que ma vie se résumait à des cartons aux couleurs d'un marron franchement moche avec des étiquettes qui semblaient être là pour rajouter un petit côté décoratif. Ma vie, et sa vie, enfin nos vies se résumaient à des cartons qu'un camion pouvait très bien égarer en trajet comme un vulgaire bout de papier. C'était dur de se dire que finalement c'était si facile de tout emballer et de s'en aller sans pour autant regretter. En effet, les regrets n'étaient pas au programme de ma journée, je n'étais pas triste de quitter mon ancien appartement et même si je perdais la moitié de mes affaires, j'étais certaine de me faire à cette idée. L'image de Nillem sur les épaules d'Andy me fait doucement rire, c'était drôle de voir quelqu'un qui ne se voyait pas papa jeune de si bien s'en sortir avec un gamin de seulement cinq ans. C'était peut-être ça son talent caché à lui ? Après tout, tout le monde pouvait naître avec un don inné, être papa faisait peut-être partie des facultés naturelles d'Andrew. En plus de son cerveau très développée et de son corps développé en général. Regardant Andy déposer l'enfant à terre, une remarque était trop facile, puis pour une fois qu'elle n'était pas pleine de sous-entendus... « Porter les gens devient une habitude... » Bon, si un peu, mais c'était soft. C'était vrai, dans le fond Andy faisait presque tout sans l'aide de personne, au mieux je pourrais jouer les infirmières, mais moi lorsque je pouvais m'aider de la magie, je n'allais pas m'en priver... Même si je n'étais pas une grosse flemmarde de la vie, je savais défaire un carton et ranger, mais lors de mon premier emménagement, la magie fut d'une aide précieuse pour les quelques affaires que j'avais à l'époque. De toute manière, j'évitais d'utiliser la magie avec Nillem dans la maisonnée, je ne voulais pas lui montrer un mauvais exemple et je ne voulais pas non plus prohiber ma magie, je préférais simplement prendre des précautions pour éviter de lui faire mal, même si j'avais déjà du mal à faire du mal à un chat alors, un gosse...
Finalement, sans surprise, Nillem s'envola vers d'autres horizon, je comprendrais jamais comment ce gosse pouvait tenir toute la journée en courant à ce rythme, bordel de merde, moi je serais morte depuis le temps si je courrais comme ça, mais bon. C'était peut-être naturel chez les gamins ? J'en savais rien, c'était la première fois que je n'en voyais pas un de loin... Nillem était le première enfant avec qui je nouais une relation puisque dans ma famille, je m'occupais pas des gosses et je m'en occuperais jamais... Puis mes amies, sont rarement parents, cela pourrait paraître logique d'ailleurs ! Alors qu'il quittait mon champs de vision, l'instant d'après je sentis Andy se rapprocher – ou me rapprocher de lui – de moi. Lui et moi, je crois, que nous avions une dette envers ce gamin, je lui avais tout de même jeté un sort à ce pauvre gosse... Donc c'était un minimum d'éviter de lui offrir nos embrassades à longueur de journée. Il me faisait rire, il s'occupait de moi, alors que sur nous deux, celui qui était prédestiné à mal vivre le déménagement... C'était lui, il avait de nombreux souvenirs dans son ancienne maison alors que moi, c'était moins important. « Chez nous. Ça fait tellement sérieux ! Mais oui, j'aime bien chez nous, y a un sexy déménageur offert avec la maison. » Un grand sourire c'était dessiné sur mes lèvres...Mon humour de merde, était et serait toujours là. Je ne pouvais pas faire autrement, c'était ma seule manière de me détendre et de pas penser aux véritables enjeux d'un déménagement. Dans le fond, les enjeux étaient grands, moi je n'aimais voir que les belles choses qu'il entraînait, car la beauté de cette vie qui s'offrait à moi, n'avait pas de prix.
Le fait qu'il décida de me prendre ma petite arme me fit rire, j'étais parfaitement capable d'utiliser un cutter toute seule sans pour autant tuer quelqu'un, j'étais certainement plus forte au couteau que lui, mais bon, dans certains cas j'aurais gueulé, lui je trouvais juste ça sexy, alors j'allais fermer ma gueule. Sa question avait déjà une réponse toute trouvée. « Très bonne idée, plus vite ça sera viré, mieux ça sera ! » Les cartons évidemment... Pas les affaires à l'intérieur de ces derniers ! Il ouvrit alors le carton, cherchant vaguement du regard un autre cutter ou une connerie du genre pour m'occuper du second, cela ne fut que de courte durée, il tendit une photo dans ma direction. J'ai pas tout de suite compris, le principe des photos c'était encore bizarre pour moi, les seules photos que j'avais – encore – et que j'aimais c'était celles avec Andy... C'était pas dans mes habitudes d'avoir des photos de famille, j'étais plus du genre à stalker des photos sur internet de la plage pour voir à quoi cela ressemblait. Je peux vous assurez, que pour moi, la mer n'était pas bleu, la mer c'était rien. Ce n'était bien évidemment qu'un exemple, je pouvais en trouver des centaines. C'était moi sur cette photo, avec Andy et Nillem. C'était bizarre. Même si la photo était très pixelisé, elle n'était pas totalement mauvaise et il suffisait de regarder pour voir les sourires aux lèvres d'un enfant, c'était beau. « J'ai pas l'habitude d'avoir d'autres photos qu'avec toi, c'est drôle... Bref! Première photo de famille, certainement pas la dernière d'ailleurs. Si Nillem arrête de bouger, on pourra essayer d'en refaire une. » Regardant la photo avant de lever ma main et de regarder cette dernière s'envoler pour se déposer jusqu'au sac de Nillem, c'était simplement pour éviter de l’abîmer. Ma main se dirigea alors vers le deuxième carton, effectuant un léger geste de la main pour que ce dernier s'ouvre, comme par magie. Regardant finalement Andy. « J'ai pas l'habitude des déménagements normaux. » Souriant et me dirigeant vers ce même carton. « Pas trop difficile le changement ? » La question ne pouvait pas être évitée.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Mar 8 Juil - 14:40
All roads, they lead me here
Je sais pas pourquoi je porte les gens comme ça, elle a raison en disant que ça devient une habitude mais... j'aime bien. C'est con hein, très con mais bon, ils allaient devoir vivre avec ça. Je compte pas changer cette petite manie et puis bon, je sais que ce n'est pas Hope qui va s'en plaindre et puis je me dis que dans quelques années je ne porterai plus Nillem car dans dix ans par exemple je pense pas qu'il apprécie et encore faudrait-il que j'y arrive encore. Quoi qu'il en soit, je retourne à mes cartons, chez nous ça sonne comme si s'était méga sérieux, je suis d'accord une fois de plus avec elle, mais je ne sais pas comment je peux en parler autrement de cette maison car c'est notre maison, je suis obligé d'utiliser le nous, pas d'autre choix possible. Hope partage ma volonté d'en finir avec toutes ces boites en carton. Je doute qu'elle est à la recherche d'un autre cutter comme je lui ai emprunter le sien, ou du moins celui qu'on avait laissé traîner par terre. Je finis par lui tendre la super photo pixeliser de nous trois. C'est la seule qu'on a faite, enfin c'est la seule que j'ai pour le moment. Elle n'est pas magnifique mais je l'aime bien cette photo, ça signe le début d'une nouvelle vie qui ne me gêne pas tellement, même si j'aurais préféré avoir Nillem dans d'autre circonstance que la mort de mon frère, et qu'un enfant n'était pas vraiment ma priorité. C'est un choix qui m'a été imposé, qui nous a été imposé et pourtant on s'y accommodait bien. Hope exprime la possibilité d''autres photos de famille en soulignant que ça se ferait seulement si Nillem arrêtait de courir partout tout le temps. Je ne peux m'empêcher de rire pour venir ajouter. « Et pourtant, il n'est pas hyperactif ! » Je plains mes parents qui ont du m'élever avec mes troubles du comportement lié à l'hyperactivité, si Nillem arrive à nous fatiguer, mes parents devaient être épuisés après une journée avec moi. Au moins, le traitement me maintien à un stade normal d'énergie, ou presque. Je regarde la photo léviter avant de se poser plus loin, elle souligne qu'elle n'a pas l'habitude aux déménagements normaux, je lui répond en souriant tandis qu'elle s'approche du carton qui reste disponible. Finalement, c'est la question inévitable qui vient se poser, un peu trop naturellement. Est-ce difficile ? Je hausse les épaules avant de daigner donner une réponse orale. « J'aime pas les changements en général. » J'ai besoin de ma zone de confort, j'ai besoin de savoir où je mets les pieds, j'ai besoin de tout ça. Le changements détruit tout ça. « Mais là... ça va. Pas évident, mais ça va, je le vis bien. Je pense. » Disons que le déménagement ne me dérange pas, ma condition de papa pas légale, écrivain de thèse surnaturel, nageant dans un monde surnaturel, j'ai un peu plus de mal. Il faut surmonter le deuil, donner un équilibre au gosse dans ce monde de fou, rester un super bon petit copain et gagner de l'argent. « Je m'en sors plutôt bien tu ne trouves pas ? » Je ne doute pas une seconde de trouver un nouveau quotidien avec ces deux là et ça c'est le principal. « Et toi ? Tu lâches ton studio de danse, pour une maison avec deux hommes après avoir vécu seule. » Sacré changement pour elle aussi !
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 12 Juil - 14:08
« All roads, they lead me here »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Une nouvelle vie était nécessairement synonyme d'évolution et de changement. Les changements sont nécessaires pour avancer et depuis ma plus tendre enfance, je faisais face à des évolutions hors normes dans ma vie et cela sans jamais avoir mon mot à dire sur ces dites évolutions. Aujourd'hui je pouvais enfin choisir ma vie et ce déménagement n'était qu'un pas de plus vers mon bonheur longtemps inespéré. Fallait bien l'avouer, j'avais des désirs bizarres et m'occuper d'un gosse de 5 ans ne faisait – à la base – pas partie de ces derniers. Nillem était – tout comme Andrew – un facteur totalement sortie de nul part qui venait bousculer ma vie, alors que j'imaginais finir ma vie seule et me faire finalement bouffer par une bande de chats rapaces mangeurs de blondes. Nillem était la plus grosse surprise, je l'imaginais plutôt débarquer dans quelques années et qu'il passerait d'abord par le stade de fœtus pour finalement s'échapper à travers un accouchement douloureux qui me rendrait grosse et complexée. C'était pour cela que la capote était actuellement ma – notre – meilleure amie, pour le moment en tout cas. Je trouvais ce gamin adorable et légèrement hyperactif. Le remarque d'Andy me fit doucement sourire. Me priver d'une remarque était prohibée.« Heureusement ! Toi, je peux t'épuiser, lui je pourrais pas. Ma méthode est réservée à un seul hyperactif. » Mes allusions étaient et seraient toujours là, enfant ou pas. Je restais cette nana contrainte à la chasteté durant 23 ans, je faisais néanmoins mon possible pour ne pas en faire. Ce déménagement serait aussi une bonne chose de ce côté là, j'allais enfin calmer mes pulsions... Enfin j'allais m'habituer à sa présence en continue avec moi... Ou ça allait devenir pire qu'avant. Dans le fond, je préférais la deuxième option, va savoir pourquoi... Puis en sept mois, je m'habituais toujours pas la vision de son torse complètement nu. Au final ça n'allait rien changer, je tentais simplement de me donner bonne conscience.
Comment il allait. C'était ma priorité et c'était la seule d'ailleurs, je me fichais royalement du reste. Andrew semblait tout perdre au fil du temps. D'abord sa mère, puis le départ de Lis' suivit de près par son père pour finalement s'achever par la mort de son frère. Je pouvais donc imaginer et comprendre que le changement ce n'était pas son truc et qu'il aimait son quotidien et qu'il voulait le conserver, mais il disait aller bien et je ne savais pas s'il allait vraiment bien. Andy et moi nous nous ressemblions sur ce point fatidique : nous n'aimons pas parler de notre petite personne devant les autres. C'était un défaut pour certaines personnes, pour ma pars, je ne voulais simplement pas étaler ma vie et je ne trouvais pas cela dramatique de ne pas beaucoup parler. Je savais par expérience qu'il ne fallait pas toujours parler pour se faire entendre. Sauf que, j'étais une chieuse et je voulais savoir comment il allait et je n'allais pas lâcher le morceau, j'étais borné, il devait s'y faire.« Pour une fois que monsieur n'est pas sûr d'un truc. » Andy avait un QI supérieur à la moyenne et tout le monde le savait. Le voir douter était rare et je devais bien l'avouer, plutôt comique. J'adorais le taquiner de toute manière, il me tendait simplement des perches sans le savoir, mais je savais qu'Andy avait beau écrire une thèse sur le vampirisme, les questions sur ses sentiments lui poseraient toujours un problème.
Il s'en sortait plutôt bien, c'était difficile de trouver un domaine dans lequel Andrew Samuel Pritchard ne semblait pas exceller. J'étais la mieux placée pour m'exprimer à ce sujet, vraiment, c'était très difficile de trouver un domaine. « Tu t'en sors bien, pas de souci misster. » Misster tout court, je pourrais le charrier un peu plus étant donné les nombreux surnoms que j'étais capable de trouver à une personne, mais pas aujourd'hui. De toute manière, il serait bien le dernier à venir me faire des reproches à ce niveau là... Inévitablement le sujet revint vers loi, il s'inquiétait pour ma petite personne ce qui semblait logique, mais je n'avais pas à me plaindre de ma situation. Sa réflexion me fit rire. « Rectification. Je ne vivais pas seule puisque j'avais l'habitude de voir un squatteur débarquer pour glander sur mon canapé... » Ahaha. Glander n'était pas le mot puisque la dernière fois, mon canapé fut retourné et brisé. « Franchement, je vais bien. Ca va me faire bizarre de vivre avec deux mecs, mais j'ai déjà connu pire. Puis sur les deux hommes, j'ai l'habitude du premier. » Lui, évidemment. Vidant alors intégralement un carton pour finalement laisser tomber le contenant par terre. « Vide. » Faisant une légère pause. « Puis il y a toujours des traces d'avant, tout ne change pas nécessairement. » En effet. J'avais de nombreux exemples, encore aujourd'hui j'avais des traces de quand j'étais aveugle sauf que c'était devenu anodin. Cela pouvait paraître bête, mais quand j'étais aveugle je portais des soutient-gorges qui se dégrafait par l'avant et non pas par l'arrière. Aujourd'hui j'en portais, car comme une conne, il ne me restait plus que ça. Faut dire, c'était un déménagement, niveau vêtements c'était un peu l'arrache, mais à l'époque c'était mon père qui allait m'acheter ces conneries, donc ça donnait des trucs des fois très moches ou trop sexy. Enfin bref, ceci n'était qu'un exemple parmi de nombreux autres pour prouver que le passé n'était jamais loin, mais qu'on s'en foutait.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 19 Juil - 21:16
All roads, they lead me here
Vivre ensemble, avoir un enfant, c'était beaucoup de choses, des étapes importantes dans la vie d'un couple, même pour nous. Même si Nillem était arrivé sans trop qu'on le prévoit, c'est peu commun d'avoir un gosse de cinq ans qui devient plus ou moins ton fils du jour au lendemain. La maison s'était pour ma part, pointer comme une évidence, c'est une sorte de continuité logique, une facilité dans notre vie. Cela me suffit pour savoir que c'est un bon choix. Les cartons se vident rapidement, ce ne sont que quelques bricoles dedans et la conversation suit son cours jusqu'à ce que je prenne son avis quand à cette nouvelle vie qui se profile. De toute évidence, elle comme moi, nous n'aurions jamais deviné ça au début de notre relation, on aurait certainement explosé de rire même. Moi ? Partir de chez mes parents après une demie année avec une fille ? N'importe quoi ! Mais Hope ce n'est pas une fille, c'est LA fille. J'aurais pas non plus imaginer récupérer Nillem, revoir mon frère pour le voir mort quelques semaines après. Je pensais pas que mon père partirait je ne sais trop où dans le monde après l'enterrement dans l'espoir de retrouver sa fille, ma sœur. Beaucoup de choses se sont écroulées et je suis plus que ravi de retrouver un équilibre ici, car oui j'ai cruellement besoin de quelqu'un pour m'assurer un quotidien.
Je me doute que pour Hope, c'est aussi beaucoup de changements, lâcher son studio de danse dans lequel elle était seule indépendante, mais rapidement, elle vient à souligner qu'elle n'était pas si seule que ça puisqu'un squatteur -moi en l’occurrence- venait chez elle, dans son canapé. « Ton canapé ? J'ai pourtant entendu dire qu'il était cassé... » Sourire triomphant de mon incroyable -ou pas- prouesse de deuil. Disons qu'on gère comment on peut et Hope ne m'avait pas laissé le choix et que de toute façon son canapé était fragile sinon il n'aurait pas cassé si facilement, voilà tout. Hope parle de moi sans jamais me désigner directement, même s'il faut être stupide pour ne pas savoir que c'est de moi qu'elle parle. Elle dit avoir l'habitude de vivre avec l'un de ces nouveaux colocataires ou appelez ça comme vous voulez. J'ai pas le souvenir d'être autant allé chez elle. Du moins pas d'y rester longtemps. J'ai besoin de bouger, je tiens pas en place alors... Oui, je suis pas le genre de copain qu'on câline pendant des heures sagement au lit ou dans le canapé, de toute façon, je suis pas une peluche. Elle conclut en disant que tout ne change, certaines choses restent. J'approuve d'un hochement de tête, même si on ne peut pas se souvenir de tout. Un jour elle oubliera peut-être la couleur du papier peint, la marque du parquet dans son salon. Combien de chaises elle avait autour de sa table car ce sont des détails, que c'est insignifiant à l'échelle d'une vie qu'une vie reste une vie et qu'elle s'efface elle aussi à l'échelle de l’existence. Alors peut-être que les choses changent et disparaissent forcément, mais sur le coup je me tais car je sais ce qu'elle veut dire et que ce n'est peut-être pas le moment pour que je me lance dans une théorie un peu foireuse. Je me relève, frotte mes mains contre mon jean en jetant un coup d’œil dans la pièce. « Et bah voilà, dès qu'on aura plus d'argent on pourra se lancer dans les travaux. » Je sens que cette histoire va mal finir, j'ai du mal à m'imaginer peindre sérieusement les murs de la maison avec Hope sans que cela ne parte en vrille. Faudra qu'on laisse Nillem à quelqu'un, je suis sûr que Max sera ravi de faire du babysitting ! D'ailleurs, il va falloir que je l'invite dans ce nouveau chez moi.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 19 Juil - 22:01
« All roads, they lead me here »
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Ce fameux canapé... Cette journée fut haute en révélation et autres trucs divers et variés. Un sourire narquois sur le visage, je ne pouvais m'empêcher de me dire, qu'il ne regrettait absolument pas mon défunt canapé... Bon, j'allais pas dire que j'étais triste sans ce canapé, ce n'était qu'un meuble, je m'en fichais un peu, sur le coup cela fut plus une surprise qu'autre chose... « Il n'a pas survécu au déménagement... » Après tout, je pouvais dire ce que je voulais. Ce canapé n'était pas un cadeau et il n'avait pas une valeur sentimentale particulière, le meilleur souvenir passé dessus fut aussi le jour de sa destruction. Destruction qui était ma faute et celle d'Andy, j'assumais totalement que j'étais responsable, mais pas coupable... Il avait retourné le canapé, moi je suis simplement la cause du retournement... C'était très différent, lors d'un jugement, je serais simplement complice. Enfin les gens sont tellement occupés avec les vampires, qu'ils n'auraient pas le temps de faire un jugement pour un vulgaire canapé dont tout le monde se foutait. Il continua sur sa lancée en parlant de faire des travaux... J'imaginais Andy avec une salopette ou même un marteau, cela me fit doucement rigoler même si je tentais de contrôler mon rire pour une fois... Sérieusement, lui et moi en train de faire des travaux ? Je serais capable de confondre les outils et de faire comme dans le clip Wrecking Ball... Le boulet de démolition en moins, mais la nudité serait probablement au rendez-vous tôt ou tard. Simple réalité. « J'vais jouer madame irma et on jouera au loto, on va devenir riche et on pourra faire des travaux, puis aussi investir dans un aquarium avec des poissons. » L'histoire des poissons me ferait toujours rire je crois, j'imaginais tellement bien Andrew s'occuper d'un groupe de poissons.
Plus je réfléchissais, plus je trouvais que finalement, j'étais une sorcière qui avait des dons de voyance... Franchement, je me rappellerais toujours cette première soirée chez Andy où nous évoquions nos avenirs mutuels, qui à l'époque, étaient séparés bien évidemment. Je me souvenais de ses délires comme quoi je trouverais quelqu'un qui tomberait amoureux de moi pour ce que j'étais au fond et pas seulement en apparence... Je me souvenais aussi de son discours comme quoi il n'était pas doué avec les filles... En y repensant, cela me faisait rire... Sérieusement, il était plutôt doué, en tout cas avec moi il s'en sortait royalement bien, enfin ce n'était peut-être pas un exploit... J'en savais trop rien. Je me replongeais corps et âme dans mes souvenirs sans vraiment m'en rendre compte, je repensais à cette soirée qui fut peu orthodoxe et haute en couleur... C'était drôle comme une petite chose pouvait ensuite faire effet domino, je ne pensais pas qu'Andy serait celui qui serait à l'origine de cette chaîne sans fin... C'était pour le meilleur je crois, c'était une bonne chose que cela soit lui plutôt qu'un autre, cela fut une bonne chose qu'il soit le premier à m'embrasser et à me prendre dans ses bras cette fameuse nuit, sans rien demander de plus. Oui, plus je repensais à ces souvenirs, plus je me trouvais chanceuse et au final j'étais gagnante dans cette histoire, mieux encore, je n'avais pas sept gosses et je n'avais pas fini seule dans mon appartement avec des chats... Cette vision était loin dernière moi , aujourd'hui c'était un nouveau début, de nouveaux souvenirs et une nouvelle vie totalement improvisée. Je commençais alors à me rapprocher d'Andy, même si pour être franche, j'avais surtout envie de me laver les mains pour virer la poussière et que probablement le jogging aurait une bonne idée plutôt que le short pour un déménagement, enfin ça ne serait pas drôle sinon. « Tu te souviens ce premier soir chez toi ? Quand tu disais que tu prendrais un colocataire pour éviter de faire du bordel ? Sache que la colocataire en question n'est pas le meilleur choix. » J'avais envie d'être sérieuse et de rire à la fois... C'était difficile de faire la part des choses et j'entendais les pas de Nillem venir dans notre direction. « Finalement, tu es plutôt doué avec les filles et en plus, tu as une colocataire et tu ne passes pas ton temps sur les jeux-vidéos, comme quoi. » Vraiment, cette soirée restera gravée dans ma mémoire. Donc oui, il avait un colocataire possédant une poitrine, il avait un gosse de cinq ans et il s'en sortait bien... J'aime notre vie. Je suis amoureuse de lui.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Jeu 24 Juil - 21:58
All roads, they lead me here
Hope en madame Irma ? L'image me fait sourire, je doute que même si elle le pouvait, elle le ferait, puis je n'ai pas envie de devenir super riche, je veux juste un peu d'argent, être bien financièrement. Je préfère en plus mériter l'argent gagné. Mais je ne doute pas du sex appeal de ma copine dans une tante, avec une robe en voile violette et une boule de cristal. Ouais, je vois bien Hope faire tourner la table pour avoir les chiffres du loto ! Finalement, elle vient me demander si je me souviens du premier soir où elle est venue chez moi, j'acquièce forcément. Comment je pourrais oublier ça ? Je disais vouloir un colocataire pour éviter le bordel et qu'elle n'était pas la meilleure personne pour éviter le bazar. Je hausse les épaules avant de répondre « Oh bah tant pis, je me chargerais de ranger alors. » L'amour est fait de concession, d'accord commun. Je peux me plier à certaines choses, ranger en est une. Même si je ne range jamais mon espace de travail, je préfère le fonctionnement de post it, de pile pas droite organisées, de marque page de couleur dans mes livres. D'après elle, je suis plutôt doué avec les filles et que je ne passe pas mon temps à jouer aux jeux vidéos. Je fais signe que non de la tête avant de répondre. « Ah, ça, je rejette. Je suis pas doué, je sais ce qu'il te plaît c'est autre chose. Puis pour mes consoles... c'est parce que quand je suis avec toi j'ai en général autre chose à faire que de jouer... Mais tu verras quand on s'encroutera dans la routine, quand on aura un libido descendu en flèche et que de voir des poils dans la baignoire ne me gênera plus, je rejouerai à mes jeux, beaucoup souvent, avec Max est Nillem. Je deviendrai gros et bedonnant à force de manger des chips. » Pathétique image du futur, mais pas besoin d'être un sorcier pour savoir que j'en arriverais pas là avec Hope. Je doute pas d'une petite routine, car un enfant a besoin d'un quotidien, mais je sais que Mystic Falls bouge assez pour réveiller les liens et les sensations et le besoin exacerber d'amour quand tout va mal. Je me poste devant elle, embrasse le haut de son front. « S'il te plaît, ne me laisse pas devenir gros et bedonnant, ne laisse pas non plus de poils dans la baignoire. Je me dis que la routine n'a pas touché June et Max, elle ne nous touchera pas ! » S'auto rassurer après avoir peint une image dégueulasse de la vie de couple, c'est tout moi. Ce n'est pas naturel chez moi, de m'enthousiasmer pour ce genre de chose. Je suis raide dingue de Hope, je n'aime juste pas l'image qu'on vend de l'amour. « De toute façon on ne fait rien comme les autres alors.... »
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Jeu 24 Juil - 22:36
« All roads, they lead me here »
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Je serai la femme de ménage la plus merdique au monde. Pourtant, avant quand je vivais avec mon père - cette bonne vieille époque - tout était toujours à sa place et tout avait sa place surtout... Forcément putain j'étais aveugle, il suffisait que je trébuche et je pouvais me faire une commotion cérébrale et le pire dans tout ça ? A l'époque ça m'aurait pas dérangée. Bon maintenant, cela poserait probablement plus de problèmes dans ma vie, mais heureusement cette fois je pouvais voir où je mettais les pieds. Donc forcément, je n'étais pas une sale gosse ingrate et sale, fallait pas pousser, mais je n'étais pas la meilleure femme de ménage du monde. Par exemple j'avais du mal avec la conception de « pièce » pour moi, je pouvais tout aussi bien m'habiller que dans un salon... Et bien non. Pour moi c'était pourtant évident que je m'en fichais, malheureusement tout le monde n'était pas d'accord avec moi sur ce point... Enfin ce n'était pas très important, dans le fond cela ne changeait pas grand-chose à ma vie. Puis j'allais déjà devoir apprendre à cuisiner sans tuer personne, je ne pouvais pas devenir miss monde, je ne serais jamais miss monde, j'aurais l'air conne avec une écharpe. Peut-être que je serais chou avec un diadème, à voir.
Me souvenir du premier soir était plutôt agréable, j'aimais bien cette soirée, elle resterait longtemps dans ma tête. Il ne se trouvait pas doué, moi je trouvais qu'il s'en sortait plutôt bien, mais ce n'était pas comme si j'avais beaucoup d'expérience dans le domaine des mecs, ça se limitait à lui donc forcément comparer Andrew avec Andrew n'était pas très constructif. L'imagine qu'il me balança me fit faire une tête de chien battue ! J'étais totalement opposée à ça, j'ai perdu ma virginité il y a six mois, je ne veux pas - imaginer - finir frustrée pour les 20 prochaines années, donc il va tout de suite oublier ce schéma que je n'aimais pas du tout. Je ne savais pas quoi dire, me contentant d'osciller entre un visage triste et choqué, nan, mais il avait fumé un joint ce matin pour dire ça ! Il se rattrapa avec un petit bisous sur le front, j'allais le faire chier même avec son petit bisou. Il rajouta que de toute manière on ne faisait rien comme les autres, c'est vrai, j'étais contente en y repensant. Frappant « violemment » son torse à plusieurs reprises avec mon doigt, je n'étais pas du tout d'accord avec ce qu'il disait. « Deuxième rejet. Donc pour tes consoles, tu pourras dire ce que tu veux, mais tu continues de jouer, tu peux me sortir les définitions que tu veux que cela soit celle du Larousse ou de l'encyclopédie, les jeux sont justes remplacés par ton nouveau jeu favoris : Hope. » Retirant alors mes mains de son torse pour faire un grand cercle devant moi qui allait de ma poitrine jusqu'au haut de mon visage. « Ce qui me fait arriver au point numéro deux. Qu'on soit bien clair, Nillem ne serait pas là, tu aurais compris que je tenais à ta libido et me donnerais beaucoup de mal pour maintenir cette dernière en forme. » Il comprendrait, j'étais habile de mes mains, il comprendrait mes sous-entendus qui pour une fois n'était pas du tout masqué. « Et cela m'amène donc au point numéro trois qui est que : je trouverais toujours un moyen de faire faire du sport et que jamais tu deviendras gros et bedonnant. Pour les poils ? Si ce n'est que je m'épile pour avoir la peau douce, j'ai rien de plus à dire. Pour finir, en effet, on fait comme tout le monde et puis le quotidien c'est quoi ? Je pourrais même pas te dire à quoi ressemble un quotidien. » Mon commentaire sur les poils sortaient de nulle part, mais c'était surtout ce qui expliquait le fait que j'avais un short aujourd'hui : j'avais souffert deux jours avant en m'épilant à la cire et j'allais pas me cacher derrière un jean. Finalement, souriante, je dépose un baiser sur la joue d'Andy avec un petit sourire. « Promis, pas de quotidien chiant. »
Ça c'était moi, je n'allais pas changer tout simplement à cause d'une maison ou d'un enfant... Enfant qui était où. J'ai rapidement détournée la tête en entendant un grincement de porte, celui de la salle de bain. L'avantage, c'est que j'arrive à retenir des sons rapidement, ce son est celui de la porte de la salle de bain. « Nillem, sort de la salle de bain, vient prendre un goûter. » La maison était neuve, il voulait découvrir, soit. Moi je voulais être sûre qu'il ne s'éclate pas la gueule contre le sol. Bon l'idée du goûter c'était un peu de la merde comme excuse, j'étais encore en formation.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Lun 18 Aoû - 20:03
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Avec Nillem, on s'est lancé dans un truc qui nous dépasse, on sait qu'on a pris pour perpet, je veux dire qu'avoir un gosse, une maison et un crédit sur le dos ce n'est pas rien. C'est beaucoup de changement, même pour une personne normal. Alors forcément, moi ça m'inquiète même si je dois reconnaître que c'est plutôt positif. Pas de quotidien chiant. Au moins on est toujours sur la même longueur d'onde, je veux pas devenir rasoir sous prétexte que je suis parent, je veux pas dire non parce que je trouve que ce n'est plus raisonnable. Je veux pas changer pour Nillem, enfin si... mais trop de parents ne vivent que pour leur enfant, je ne veux pas de ça. Hope mentionne qu'elle ne sait pas ce qu'est un quotidien. J'incline légèrement la tête sur le gauche, sourcils froncé. Bon elle doit quand même avoir une idée de quoi il s'agit, au moins le principe.
J'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle appelle Nillem pour le goûter. Décidément, elle a l'air de mieux s'en sortir que moi dans le rôle de parent presque modèle. « On a de quoi lui donner à manger au moins ? » On a certainement un paquet de gâteau qui doit traîner. Va falloir aussi qu'on se mette à faire les courses, mais ça étonnamment j'aime bien, enfin j'aime acheter des conneries à manger, je suis pas sûr qu'acheter un gel douche et du papier toilette soient tout aussi fun que des bonbons... Je viens à m'appuyer contre l'un des murs, le plus près de moi alors que Nillem la boule d'énergie coureuse débarque en trombe dans la pièce, faut croire que goûter est un mot magique chez les gosses. « Je trouve que pour quelqu'un qui n'a aucune idée du quotidien, tu t'en sors plutôt pas mal avec ton goûter. » C'est sans doute pour ce genre de chose qu'un homme a besoin d'une femme, enfin, ce côté maternelle que j'ai pas du tout. Je suis du genre à zapper le goûter ou alors à l'emmener manger une glace à 18 heures, juste au moment où je me rendrai compte à quel point je suis un horrible père. « Je sais qu'on a dit pas de quotidien chiant mais il faudrait peut-être un truc pour nous organiser. Un planning genre un tableau et on remplit les cases en fonction de la semaine. » Je suis pas un pro de l'organisation, il n'y a qu'à regarder l'état de ma chambre chez mon père pour savoir que ce n'est pas ma plus grosse qualité, mais je connais des trucs pratique comme les planning, j'ai déjà du mal à me souvenir de tout ce que je dois faire, alors, gérer en plus de ça l'emploi du temps de Nillem et les horaires de Hope, je pense que je vais vite couler sans ça. « Il faudrait pas oublier les horaires d'école de ce jeune homme. » J'étais passé derrière Nillem, ma main droite venant ébouriffer ses cheveux. C'est marrant de parler de choses banales comme de l'éducation d'un gosse de 5 ans alors qu'il n'y a que quelques semaines ma plus grosses question était de savoir quel repas a emporter j'allais commander.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Mar 19 Aoû - 10:09
« All roads, they lead me here »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Goûter. Ce mot simple et magique qui ferait venir n'importe quel gosse. L'appel du ventre est toujours le plus ventre et il marche aussi sur moi, bon il y a d'autres mots qui m'aident à rappliquer : sexe, livres ou bouffes. Donc oui, certes je fais venir Nillem pour le goûter, mais j'ai aussi légèrement faim donc encore une fois je suis un peu égoïste sur les bords et je pense à ma gueule avant de penser à celle des autres. Même si bien évidemment ce goûter est pour Nillem, moi je ne vais pas me priver pour grignoter un truc non plus, je suis vraiment pas du genre à me priver de manger uniquement par classe ou pour paraître jolie. Je peux paraître sexy en mangeant une glace, je suis quasiment certaine de pouvoir être sexy en croquant dans un petit Lu. Bon peut-être pas, mais tout ça pour expliquer que mon idée du goûter est un peu bancale, pas totalement conne, mais légèrement bancal. Andy évoque donc la question géniale de savoir si on a de quoi lui donner à manger, ceci est une excellente question. Je détourne le regard avec un petit sourire innocent, je voulais clairement dire que je n'en avais pas la moindre idée et qu'y avait plutôt intérêt. Au pire je ferais ma gentille petite jeune adulte et j'irais demander aux voisins un truc à manger. Je suis blonde et gentille, personne n'est capable de me résister quand je souris, enfin généralement j'évite, je pourrais faire peur aux gens en explosant de rire devant chez eux. « Je crois... » Je me dirige vers la cuisine pour commencer à fouiller quelques placards dans l'espoir de trouver des gâteaux. Je cherche d'abord dans les placards du bas, cela m'évitera de devoir chercher comme une idiote dans les ceux en haut. Je n'ai pas envie de devoir me mettre sur la pointe des pieds parce que je suis plus petite que monsieur Pritchard donc moi je ne suis pas super grande. Depuis que je fréquente ce mec je me sens petite, un jour je vais finir complexé et je vais devoir vivre sur son dos pour me sentir grande. Ce serait dramatique, je sais.
Je l'écoutais à moitié lorsqu'il évoqua le fait que pour quelqu'un que je n'étais pas si nulle que ça dans le rôle de mère... J'étais à genoux en train de fouiller à placard, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à ce que tout le monde appelait « quotidien ». Le mien était dicté par des heures précises à des moments précis de la journée et cela dans un cercle infini parce que mon père l'avait décidé. Peut-être que j'avais connu un quotidien, mais pour moi, le quotidien n'était pas nécessairement synonyme de prison... Donc j'avais envie de découvrir ce qu'était un véritable quotidien et non pas une vie enfermée dans une chambre à suivre des règles.« Tu peux dire merci à mon ventre pour cette idée de génie. » Me lancer des fleurs n'était pas mon genre, mais j'aimais trop prendre les choses au second degré pour me contenter d'un simple mot de courtoisie pour le remercier de sa remarque. Je continuais à chercher mes gâteaux, ces saloperies étaient dans les placards du haut et j'allais avoir l'air d'une débile qui cherchait à atteindre je ne sais pas trop quoi dans un endroit clairement trop haut pour elle. Si je demandais à Andy j'allais me faire charrier et me servir de la magie pour une boîte de gâteau ferait de moi la pire sorcière de cette terre, donc j'allais m'abstenir ! Sa remarque sur le tableau me fit sourire, j'imaginais tellement bien Andy écrire le programme de la semaine pour ensuite le coller sur le frigo pour éviter de le perdre... « Je suis certaine que tu adorais remplir un tableau comme ça. De toute manière on ne va pas investir dans des agendas électroniques, donc l'idée du tableau n'est pas mauvaise et économique. » Je n'étais pas radine, vraiment je n'étais pas une nana qui refusait d'offrir des cadeaux ou des trucs du genre, mais je considérais que nos priorités étaient ailleurs comme à payer de quoi nourrir Nillem. Ce n'était qu'un exemple comme de nombreux autre que je pourrais citer.
Finalement j'avais des gâteaux dans un des placards du haut, je refusais de demander l'aide d'Andy parce que j'étais une femme indépendante – dépendante sur certains points – et libre. Me positionnant sur la pointe des pieds pour chopper la boîte alors qu'Andy parle de l'école, j'avais complètement oublié que pour apprendre des trucs, il fallait fréquenter une école normale. Frôlant de faire tomber la boîte de gâteaux après plusieurs craquages ainsi que plusieurs voltiges légères, je pouvais finalement refermer le placard puisque j'avais enfin de quoi lui donner à manger. Je me dirige l'air de rien vers Nillem pour déposer la boîte sur la table et repartir vers le frigo ;« L'école, j'avais légèrement oublié ce détail... Tu as une idée de comment faire ? Et va falloir se mettre d'accord sur une histoire... » Une protection, un alibi enfin le mot importait peu. Il fallait tout simplement avoir une histoire logique et qui éviterait à moi comme à mon chéri de connaître les gens de la prison fédérale. Je suis alors revenu avec une pomme – pour moi – ainsi qu'un verre et un jus de fruit pour Nillem. Souriant finalement à Nillem qui avait un grand sourire, déposant un baiser sur sa tête pour me rapprocher d'Andy en croquant ma pomme. Bon j'avais plus envie de bouffer de la merde, mais Nillem passait avant. « J'espère que ça va aller pour lui, qu'il n'est pas malheureux. »
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 23 Aoû - 20:47
All roads, they lead me here
Je regarde Hope se tortiller dans tous les sens pour tenter d'attraper un paquet de gâteau, elle tente d'abord les meubles bas, se retrouvant à quatre pattes sur le carrelage, mais il faut croire qu'elle n'a rien trouvé puisqu'elle finit par se relever, ouvrant le placard des meubles haut. Rapidement, elle se hisse sur la pointe des pieds. J'aurais bien proposé mon aide mais je sais déjà le genre de réponse qu'elle m'aurait servi, que je l'aurais complexé à force de l'aider lorsqu'elle n'arrive pas à atteindre un truc, parce que je suis plus grand. Puis je dois bien le reconnaître, ça me fait rire de la voir se donner tant de peine pour un misérable paquet de gâteau. « Il faudrait peut-être qu'on investisse dans un marche pied. » Un sourire moqueur au coin des lèvres, et la voilà repartie pour donner les gâteau à Nillem. La question de la scolarité vient sur le tapis, alors qu'elle revient avec une pomme entre ses mains. « Mon père a... comment dire... laissé les clefs du bureau... et ainsi l'accès à différents dossiers... Ou que son père renonce à ses droits. Mais... On peut pas prendre le risque de le contacter sans craindre qu'il puisse vouloir récupérer après. Juste pour nous faire payer. » Payer quoi ? Qu'on se soit juger meilleur parent que lui, que Say a tout fait sans le prévenir, ce qui relève clairement d'un kidnapping, et maintenant nous étions comme lui et aux yeux de la loin on a aucune légitimité et si quelqu'un pose trop de questions... C'est mort. Elle a raison il nous faut un alibi. « Tu prends peur si je te dis que ce n'est pas la première fois que j'ai fouillé dans les dossiers de la police ? Pour ma défense, ce n'est pas très sécurisé. » Ou peut-être parce que j'ai aidé en partie à bloquer les dossiers que je sais comment passer sans me faire prendre. Bref, c'est une autre histoire, celui de mon passé de délinquant. J'avais mes raisons.
Un croc dans sa pomme et la voilà à mes côté. Je regarde Nillem qui engouffre les gâteaux à une vitesse folle dans sa bouche. Hope se demande si Nillem n'est pas malheureux. « Sauf si le moyen pour lui de cacher sa tristesse est de manger, alors non, je pense qu'il va bien. » Je connais pas grand chose en gamin, je suis le plus jeune chez moi et je n'ai jamais été l'exemple type de l'enfant lambda. Pas besoin de ressortir le paragraphe sur l'hyperactivité. « Je me suis bien dit que je pouvais lui faire l'école à domicile mais il y a trop de contrôle et l'isoler socialement n'est certainement pas la meilleure chose à faire. » On dit que les enfants ont besoin de l'école, ça apprend à vivre en société. Mouais, moi j'en suis pas certains, l'école ressemble plus à la jungle qu'autre chose, ou comment faire subir à un enfant les pires années de sa vie. « Mais Nillem n'a pas l'air comme moi, je veux dire, je le vois pas être l'enfant bizarre. » Peut-être qu'il ne sera parce que quand on ira le chercher on aura pas la dégaine de parents et que notre folie déteindra sur lui, peut-être qu'il sera mal à l'aise à l'école car c'est nouveau pour lui et qu'il ne sera pas dans un environnement rassurant.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 23 Aoû - 21:33
« All roads, they lead me here »
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« Personne de petite taille ». Dit comme ça, je passais pour une naine et franchement je trouvais cela faux, moi j'étais tout simplement équitable. Si je mettais des talons hauts, je serais à sa taille et il serait dans l'incapacité de se moquer. Bon j'aimais pas les talons hauts et j'avais l’impression de ressembler à une conne lorsque j'en portais. Les filles avaient ça dans le sang, ou pas du tout, comme c'était mon cas. Je ne trouvais pas cela nécessaire mal, c'était mon petit charme : ne pas savoir marcher plus de deux heures avec des chaussures trop hautes, et encore, deux heures, je voyais plutôt large et j'avais une bonne dose de confiance en moi. Je sentais la remarque, je connaissais ce mec comme si je l'avais fait, bon je couchais avec, cela pouvait expliquer aussi pas mal de truc. Je préférais le regarder, froncer les sourcils pour finalement ne même pas le regarder. Je n'étais pas froissée, il commençait le premier à embêter... de toute manière, c'était toujours sa faute à lui, moi j'étais parfaitement innocente. « Je répondrais même pas à cette vile remarque monsieur Pritchard. » Je tentais de toujours rester poli et correct devant Nillem, donc je devais toujours bien tourner mes phrases et puis bon... j'aimais bien Andrew pour son côté taquin. Il serait moins drôle sinon, la complicité serait moins grande et j'étais probablement aussi taquine que lui, peut-être pas sur les mêmes sujets.
La scolarité de Nillem comptait pour moi et pour Andy. Nous n'avions pas les mêmes raisons, lui parce qu'il avait détesté cette époque, et moi car je n'avais jamais connu une scolarité classique. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à sa remarque, c'était plutôt drôle dans le fond de voir qu'il n'était pas si « innocent » que ça le petit Pritchard. J'avais été une teigne durant mon adolescence, mais tout simplement parce que j'étais difficile à vivre, peut-être qu'Andrew avait été un petit rebelle. J'avais un grand sourire, un sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'il me posa la question de s'il me faisait peur. Il devrait se douter, enfin il devrait savoir qu'il ne fallait plus pour m'effrayer.« Non je n'ai pas peur. Déjà ça donne un côté sexy d'être délinquant. » La blonde se contenta d'un sourire complice pour finalement continuer. « Puis je sais pourquoi tu le fais, alors non, je n'ai pas peur. » Puis cela serait hypocrite d'une sorcière de venir lui reprocher de chercher des informations. Je connaissais des sortilèges pour emprisonner des gens toute une journée, pour localiser quelqu'un n'importe où sur une carte ou encore comment trouver un pantalon par la pensée. Nous avons tous nos tares, je n'avais pas de raison d'avoir peur de lui, pas plus qu'il en avait d'avoir peur de moi. Cela serait triste dans un couple !
Je m'inquiétais de savoir s'il était malheureux, la remarque d'Andy me fit sourire. Certaines personnes mangent pour calmer des angoisses, d'autres se coupent les veines, chacun son truc. L'idée de l'école à la maison était foireuse, déjà je pensais à ma vie de couple : elle serait chaotique tellement Andy en aurait marre de devoir éduquer un enfant non stop toute la journée en plus de ses heures de boulot sur sa thèse. J'étais contre cette idée, je préférais supplier ma mère de payer une école privée à Nillem plutôt que laisser Andy faire l'école à la maison. Nillem avait besoin d'une vie normale et l'école à la maison n'allait pas dans cette direction, elle ne ferait que l'enfermer, encore plus. Bon je pensais à moi ET à Nillem. Je ne suis pas une mère indigne, simplement une conservatrice de son bien-être. Après tout, si Andy n'avait plus de temps, je serais triste, donc Nillem serait triste de me voir triste. Toute cette histoire était logique. Sa dernière remarque sur l'enfant bizarre me fit tiquer, je n'avais même pas envie de le rembarrer tellement nous avions eu cette discussion. Je n'étais pas d'accord avec lui sur la signification de bizarre, pour moi la différence était une force. Je me suis alors contenté de légèrement le frapper à l'épaule et de continuer à manger ma pomme, l'air de rien. « C'est pas moi. » Je préférais directement enchaîner. « Je suis d'accord sur le fait que l'école à la maison est une idée trop risquée. Puis il a besoin de sortir, de faire de nouvelles rencontres et le pauvre, il ne pourra plus nous supporter à la longue. » Je regardais finalement Nillem finir les gâteaux à une vitesse folle, descendre de sa chaise, sourire l'air de rien et repartir comme il était venu. « Il a ton côté hyperactif. » Je ne pouvais m'empêcher de couiner à côté en croquant ma pomme. C'était drôle comme ce gosse pourrait être le sien.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 23 Aoû - 22:08
All roads, they lead me here
La primaire ? Pas un bon souvenir, j'ai eu la chance de ne pas subir les attaques physiques, peut-être une ou deux paires de lunettes cassées parce que je n'ai pas rattrapé la balle de basket, mais ça ce n'était que de ma faute. Faut dire, j'avais un grand frère dont la réputation le précédé puis après il y a eu Max. Je n'ai jamais été un grand fan des récréation si seulement on m'avait laissé lire dans la classe. C'est vrai que ça paraît bizarre pour un hyperactif mais lire était la seule chose qui me canalisait et j'étais du genre doper aux médicaments. Heureusement que ça me tenait en place sinon quel intérêt ? Ceci dit ça n'empêche pas Hope de me frapper, malgré qu'elle affirme que non, ce n'est pas elle, je fais mine d'être désespéré en soupirant tout en agitant ma tête négativement. Je sais qu'elle aime pas quand je me qualifie de bizarre, mais ça m'a suivi toute ma scolarité et même à la fac, j'avais grandi avec ça, je sais gérer. Mais c'est un fait, j'en ai souffert petit. J'ai pas envie qu'il connaisse ça. Nillem termine son goûter et repart, aussi vite qu'il est venu. Elle affirme qu'il a pris de mon hyperactivité. Second soupire de ma part. « S'il avait pu s'inspirer d'une autre de mes caractéristique ça aurait été mieux quand même. Je sais pas moins, mon intelligence ça aurait été un bon truc. On ne se pose pas de question sur les gamins intellos... » Nillem était loin d'être stupide, c'est juste que je suis en dehors de la normale et ça aussi c'est le genre de remarque qui agace ma petite amie de sorcière, mais j'ai pas choisi. « Soit dit en passant, ce n'est pas cool de m'avoir frappé, moi maintenant je souffre atrocement. » Je n'aurais pas été un bon acteur, voilà déjà un défaut. Je joue de façon grotesque et au spectacle de l'école je jouais souvent l'arbre, l'arbre à lunettes. D'après ma mère j'excellais dans ce rôle. Qu'est-ce qu'un parent ne dirait pas pour faire plaisir à son enfant, ou alors être parent nous rend niais et ma mère me trouvait vraiment formidable, je ne sais pas c'est quoi le pire. « Tu sais coudre ? Pour les costumes des spectacles de fin d'année ? » Je veux bien faire des efforts sur la cuisine et les repas mais alors j'ai vraiment pas envie de coudre un costume de citrouille pour Halloween ou l'arbre pour le spectacle de fin d'année. Je pensais pas qu'avoir à gosse impliquerait le fait que je vais devoir me reconfronter aux soucis de l'école, tout ce que j'ai détesté. « Je ferais les réunions parents/prof si tu remplis les fiches de rentrée en mode : personne à prévenir en cas d'urgence et tout. » Autant régler ce genre de détails maintenant . « Et... pour les anniversaires, tu le déposeras hein, c'est un truc de maman ça ! » A peine ma phrase terminer que je me sauve en courant, je suis pas sûre que les anniversaires lui plaisent, être avec les mamans à faire des cancans. Mais je peux vraiment pas faire.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 23 Aoû - 22:40
« All roads, they lead me here »
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J'avais ma manière de dire à Andy de se taire, même si je l'embrassais, il continuerait à me parler après et il resterait sur son idée. Donc je n'avais pas honte de le frapper pour être sûre qu'il n'ose pas me frapper en retour. Andy avait des valeurs et frapper une fille – surtout moi – n'arriverait jamais. J'en étais persuadée, il pourrait se venger de bien des façons, mais me frapper – même faiblement – n'arriverait probablement jamais. C'était rassurant d'une certaine façon. Moi je m'en fichais de le frapper avec délicatesse ou pas, de légèrement l'embêter. Je n'étais pas une fille parfaite et je ne prônais pas nécessairement la délicatesse. Je savais ce qu'il pensait et il connaissait mon avis, il savait de quoi il s'agissait dans mon esprit et même s'il était prêt à affirmer qu'il était difforme et anormal, je lutterais pour dire que cela faisait son charme et qu'il était hors de question de le laisser se faire marcher sur les pieds. Il ne faisait même pas sa victime, il pensait sincèrement chacun de ses mots. Il pensait sincèrement être différent dans le mauvais sens, j'étais totalement contre cette idée et je savais que cela serait toujours ainsi. J'étais probablement un peu conne d'insister, mais je ne lâcherais pas le morceau et cela serait probablement le débat sans fin. Il soupirait, ça ne m'énervait pas, cela me faisait doucement sourire d'une certaine manière. C'était mignon, il n'en parlait pas, mais il avait détesté son enfance et je n'avais pas besoin de mot pour le comprendre. J'avais simplement besoin d'écouter sa voix. Cette voix qu'il prenait lorsqu'il évoquait un sujet douloureux et qu'il refuserait toujours d'admettre que c'était difficile à vivre. Andrew était un exemple de bonté, mais il n'était pas parfait et j'aimais cette imperfection. J'ai soupiré à mon tour, j'étais très mal placé pour venir lui reprocher ce commentaire puisqu'il avait été « mon beau gosse à lunettes ». « Les gamins sont cons de toute façon. » Sa remarque sur le fait qu'il souffrait à cause de moi me fit sourire. J'affichais alors une petite bouille triste avec un ton mielleux à souhait. « Pauvre choupinou. Promis je vais me reconvertir en masseuse. » Masseuse exclusive. Ça existe ?
La question sur la couture me fit sourire. Andy n'avait pas la moindre idée des trucs « pour aveugles » que j'avais dû endurer pour le bon plaisir de retrouver des réactions normales e des habitudes. La couture ne fut clairement pas ma priorité, mais oui, j'avais déjà expérimenté. J'avais un « kit de couture » pour aveugles. Je détestais ça, tout comme je détestais le reste de ma vie à cette époque. « Euh disons que j'ai des bases de couture. Tu vois je suis capable de réaliser une réparation, peut-être pas un costume entier. Mais t'inquiète, je suis certaine que je peux apprendre, faudra tout simplement apprendre à la méthode des voyants et non des aveugles, mais je suppose que le système est le même. Je suppose. » Andy continua à enchaîner sur ses propositions et il évoqua les réunions avec les profs et les papiers à la con. Bordel comment il pouvait penser à ça ? Moi j'étais en train de me dire que cette pomme était dégueulasse. Franchement il devrait me filer son sens de réflexion. Je suis multitâche, uniquement quand je le veux bien. « Heu d'accord pas de souci... » L'enfoiré ! Il osait me refiler le truc terriblement chiant ! J'allais me retrouver toute seule avec des mamans de 30 ou 40 ans qui seraient en train de parler de la préménopause. J'avais la tête de desperate housewive . Sincèrement, j'avais envie de le refrapper ce petit vicieux. Il se barrait en plus. Je n'allais pas me priver pour lui faire entendre mon avis. Il s'enfuyait, alors que moi, j'avais la bouche grande ouverte, j'ai finalement refermé cette dernière pour le regarder d'un air noir et vite le rattraper et lui sauter sur le dos. « J'te saute dessus n'importe où tu sais ? » J'ai serré mes bras par-dessus ses épaules. Je n'avais pas la force de renverser le poids. « Okay, je me tape ça. Par contre... Tu es le mec . Nillem est un mec. Toute la sexualité, tu t'en charges. Tout ce qui concerne sa vie sexuelle et autre conneries tu t'en charges ! Je serais incapable de lui expliquer et de toute manière. Puis, tu es un pro. Hein Andy ? » IL m'avait cherché !
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 23 Aoû - 23:18
All roads, they lead me here
J'avoue balancer ce genre de choses en plein milieu d'un tas d'affirmation qu'elle ne pouvait pas refuser n'était pas très loyal et me sauver en courant la seconde d'après n'avait rien de très viril. C'est pas un concours, c'est juste que... passer mes après-midi avec des femmes dont le Q.I. sera inférieur au mien ainsi qu'à celui de Hope me désespère. Et même si elle sera intellectuellement supérieur, c'est une fille, malgré tous ce qu'elle a manqué dans son enfance elle doit probablement mieux savoir que moi quelles sont les discussions des filles entre elle, surtout à cette âge. J'ai pas envie d'être le morceau de chaire fraîche de ces femmes divorcés et à moins que les châteaux gonflables puissent supporter un jeune homme hyperactif de 23 ans pesant environ 70kg beh... Je vois pas d'autre échappatoire. Ainsi d'après mon bon vouloir, Hope se tapera les anniversaires barbant un point c'est tout. Ceci dit, elle s'est vite rendu compte du truc, et je me retrouve très vite avec un poids sur le dos. Heureusement, j'ai un peu de réflexe sans quoi elle se serait retrouvé le cul par terre et on aurait été bien con. « Me sauter dessus, dans d'autres circonstances je n'aurais pas pris ça dans le sens littéral. » Petite allusion à la con, je suis sûre qu'elle a compris. Je la garde sur le dos, parce que ça me dérange pas. Je sens le sale coup arrivé quand elle affirme qu'elle se tapera les anniversaires, mais que comme je suis un mec et que Nillem aussi... Oh non pas ça, sans doute le moment le plus gênant du monde pour un parent : la sexualité. Say s'en était chargé pour moi et ça avait été bizarre, j'imagine si mon père avait pris ce rôle là. Son excuse pour que je me coltine ce rôle terriblement gênant c'est que je suis un pro. « J'irai pas jusque là mais soit... Je lui expliquerais comment casser un canapé et que les trétaux d'une réserves ne sont pas très stable, et l'astuce de Say, préservatif dans le portefeuille ! » C'est sans doute le seul conseil qu'il m'a donné qui soit vraiment utile. J'ai un seul avantage, Hope va se coltiner les anniversaires pendant plusieurs années et moi je n'aurais qu'une discussion lors de son adolescence, dans le fond, je suis plutôt gagnant.
Hope toujours sur mon dos, je prends la direction du canapé pour nous y faire tomber tous les deux, au moins celui là semble plus résistant que son ancien. Je suis persuadé que bientôt Nillem expérimentera le trampoline dessus et ainsi nous seront fixé sur sa solidité. Je viens à enrouler une de ses mèche de cheveux autour de mon index pour venir à dire tout bêtement. « Puis... si je me coltine les anniversaires, bah je vais rendre les maris jaloux et tu vois, j'ai pas envie de causer des divorces ni de me faire draguer parce que j'aurais plus la dégaine du jeune père célibataire qu'autre chose. Tu sais... les cougars elles ont peur de rien ! » Je viens à lui sourire de toutes mes dents pour libérer ses cheveux et appuyer ma tête contre mon poignet.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Sam 23 Aoû - 23:47
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Que serait notre relation sans nos fameuses petites allusions ? Je n'en savais trop rien, je savais que cela serait sans doute moins drôle, que cela serait peut-être moins tendu. Je n'en savais trop rien et je n'avais pas envie de véritablement savoir. J'aimais ma relation de cette façon et je ne voulais pas changer les choses uniquement pour un enfant ou pour faire plaisir aux gens. Je n'avais même pas besoin de répondre, j'avais un sourire jusqu'aux dents et je me mordais ardemment la lèvre inférieure. Je ne pouvais m'empêcher de le chercher et il finissait toujours par céder et rentrer dans mon jeu, bon je n'étais pas la seule responsable. Il lançait aussi des fois ces petits jeux entre nous deux, je n'étais pas le diable en personne. Je voyais mal le diable avec une longue chevelure blonde. Je sautais sur Andy de bien des façons, mais généralement je finissais toujours par me retrouver sur son dos. Même notre première soirée, j'avais fini par m'installer sur son dos pour regarder des stupides DVD, car une fois encore, je me trouvais trop petite. Il avait beau dire, j'étais un sport à moi toute seule et je n'étais clairement pas une petite plume comme Nillem. J'avais 21 années de malbouffe derrière moi, ce petit bout de chou n'allait certainement pas me rattraper tout de suite.
Mon offre pour la sexualité était bidon. Je n'avais tout simplement pas envie d'expliquer à un gamin comment on faisait les bébés. Je n'étais pas douée pour ça et Andrew aurait certainement plus de facilité, enfin ils fonctionnaient tous les deux de la même manière... c'était deux mecs ! Je savais parfaitement qu'il n'existait pas un mode d'emploi, mais ce n'était pas ça le plus important... Je ne pouvais pas parler de sexualité à quelqu'un, alors que mon premier copain, sera aussi le dernier ! Je ne pouvais m'empêcher de sourire à la remarque sur son frère. Il était mort, mais Andy semblait encore capable d'en parler. Je ne savais pas comment il faisait, enfin je l'avais poussé à s'exprimer, mais je ne pensais pas qu'il l'aurait fait. Enfin bref, je n'allais pas m'en plaindre ! Le deuil comprenait de nombreuses étapes... Il évoqua aussi nos souvenirs. J'espérais sincèrement qu'il plaisantait et qu'il n'allait pas lui raconter ça, il en serait capable en plus ! Cela serait horrible pour Nillem d'imaginer la scène et il ferait vite le rapprochement... il fallait tout simplement rester dans le sobre. « Explique lui surtout de ne pas foutre une fille en cloque, le reste, tu fais comme tu le sens. Je n'ai déjà pas la tête d'une mère, alors d'une grand-mère... non merci ! » Je voyais ça loin, mais cela pouvait très vite arriver... Je ne voyais plus le temps passer depuis quelques mois.
Il me déposa finalement sur le canapé, mais pour une fois, il resta avec moi. C'était presque incroyable, Andrew Pritchard qui allait se poser dans un canapé. C'était bizarre, je savais qu'Andrew avait du mal à rester en place plus de quelques minutes sans devoir bouger. Il commença alors à jouer avec mes cheveux. Pour la première fois depuis pas mal de temps je trouvais la situation ambiguë, mais pas totalement. C'était étrange comme sensation, je n'arrivais pas à l'expliquer et ça allait devoir changer, j'aimais pas avoir le cul entre deux chaises. Mon cul méritait mieux. Il sortait un discours sur les couguars. Il se servait d'un argument tout pourri pour oser se justifier, ça ne passait pas ! Il avait un grand sourire. Il était content de lui et il avait raison, ça sonnait un peu comme une excuse en carton, mais soit. J'allais répondre, comme d'habitude, il serait triste sinon. « Causer des divorces ? Tu oserais prétendre que j'aurais la dégaine d'une maman ? » J'ai alors attrapé le col de son t-shirt. Non pour une fois j'allais pas chercher à le toucher lui, juste son col pour l'attirer légèrement vers moi. « Et tu crois que les femmes vont apprécier de voir une petite blonde débarquée ? » Je continuais à le rapprocher. « Mais en effet, j'aimerais pas voir une bande de femmes en manque d'affection te tourner autour. » Finalement embrassant juste sa joue non loin de ses lèvres. « Tu es à moi, je préfère me taper les anniversaires. » J'ai finalement lâché son col du doigt.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Dim 24 Aoû - 12:23
All roads, they lead me here
Je pense pas que j'irai tout raconter à Nillem, c'est le genre de discussion plutôt gênante quand même, et je ne pense ne pas être un très bon exemple. Enfin tout dépend du point de vue mais... voilà, faite ce que je dis pas ce que je fais. Je me contenterai de lui filer une boite de préservatif, prévenir rapidement les risques de grossesse et que d'après ce qu'on m'a dit les MST ce n'est pas ce qu'il y a de plus cool à avoir. Puis maintenant, ce n'est plus comme avant et ils ont des cours de prévention. Pauvre prof qui se retrouve à expliquer comment on met un préservatif devant une classe de gamin de 15 ans sur son modèle en polystyrène.
J'arrive à me poser dans le canapé, oui poser mes fesses ça m'arrive, pas souvent, mais, nous, hyperactifs on a quand même besoin de moments calmes dans notre vie et même s'ils ne durent jamais bien longtemps, ils sont quand même là. J'évoque mon excuse bidon des cougars pour appuyer le fait que je ne veux pas aller aux anniversaires. Elle attrape mon col de tee shirt pour m'attirer un peu plus vers disant au passage que sa présence ne sera pas non plus des plus agréable pour ces femmes. Hope embrasse ma joue, limite à la commissure des lèvres, affirmant que j'étais sien et que pour ça elle préfère aller aux anniversaires pourris avant de me relâcher. « Quel chaste baiser ! » Je peux m'empêcher de lui sourire à la remarque, faut dire qu'elle avait été plus entreprenante lors du premier. Même s'il s'agissait du bisou statue. « Tu vas complexer ces femmes, c'est un fait. Mais comme ce sont des faux culs elles diront rien. Et quand tu iras à l'anniversaire du petit Cooper avec Nillem, le père va très certainement te mater et après ça, je me la jouerai homme viril et j'irai lui casser la gueule... avec Max. » Cooper, c'est le premier prénom qui m'est venu en tête, je suis pas non plus du genre à me battre pour montrer que je suis un homme, mais je le prendrai mal si j'apprenais que Hope s'est fait draguer. Je suis même pas sûr que mon poing survive si je devais frapper quelqu'un... « Je suis l'intello à lunette pas le bagarreur, j'échouerai pitoyablement à cette épreuve. » Pourtant j'ai des bases de défense, j'avais appris lors de ma phase de fouinasse et Sayanel avait tenu à me montrer deux ou trois trucs lui aussi, mais j'ai jamais eu à me battre. Peut-être que si gamin j'avais frapper un autre gamin ça aurait arrangé les choses mais faut croire que mon truc s'était plus les maths et la rhétorique.
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Dim 24 Aoû - 12:56
« All roads, they lead me here »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?
Je n'étais pas chaste, il n'était pas chaste, enfin bref, nous n'étions pas chastes. C'était bizarre de dire ça, il y a encore un an je passais mes soirées toutes seules à bouquiner avec un fonds de musique dans mon canapé avec une couette. Donc au final j'étais extrêmement pure, enfin d'un point de vue temporel j'étais quelqu'un de très chaste et j'avais préféré attendre le bon moment. Bon attendre 22 ans c'était un peu extrême et clairement pas volontaire, puis il suffisait de voir les répercutions sur mon comportement : j'étais tactile à l’extrême et je n'avais pas la moindre notion de l'ambiguë. Enfin désormais j'en avais une, mais avant Andy, je traitais tout le monde de la même façon et mon comportement était le même avec un homme ou une femme. Désormais j'avais énormément de mal, ce n'était pas non plus impossible, mais j'avais tellement l'habitude des bras d'Andy, que je trouvais les autres fades. C'était horrible dit comme ça, je devais sincèrement passer pour une amie horrible, mais c'était comme ça. Je n'avais personne dans ma vie comme Andrew, j'avais perdu tous mes amis d'enfance, ma mère et moi ce n'était pas spécialement une relation basée sur les câlins et autres élans d'affection physique. Donc oui, j'aimais particulièrement ses câlins et ma relation avec lui. Même si je prenais aussi goût à faire des câlins à Nillem, mais c'était différent, il avait seulement cinq ans ce petit chou. « Si tu espères mieux, va falloir le mériter et venir le chercher. » Il avait une mauvaise influence sur moi et j'en avais probablement une sur lui. J'avais l'impression de toujours parler avec des sous-entendus. C'était bizarre, je devais probablement la blonde la plus en manque de cette terre et qui pourtant, n'avait rien à redire sur sa sexualité. J'étais une accro, mais une gentille accro, donc ça compensait !
Je me savais jolie, je n'étais pourtant pas narcissique. Je savais tout simplement que je n'étais pas un thon et Andrew n'en était pas un nom plus. Je ne supportais pas ces gens qui se trouvaient des défauts constamment. Moi j'étais heureuse avec mes shorts et mes débardeurs, pourtant mon corps n'était pas parfait, mais les gens devraient réaliser que ce corps est à eux et que ce n'est pas en rejetant ou en cachant ce dernier qu'ils vont enfin s'accepteront. Bien évidemment, je faisais attention depuis que j'étais avec Andy, je me mettais plus en valeur et je me trimbalais moins avec des gilets, ou alors avec les siens, mais je trouvais ça classe de me promener avec ses vestes à lui. J'aimais beaucoup la manière dont il présentait les choses. La plupart des mecs disent « jolis » ou « bonne » dans le pire des cas. Je n'imaginais pas Andy faire du mal à quelqu'un, mais le fait qu'il ajoutait qu'il allait casser la gueule avec son meilleur ami me faisait délirer tellement je trouvais ça drôle.« Je suis certaine que vous seriez mignon, deux jeunes hommes de 20 ans qui veulent casser la gueule à un homme de 40 ans, simplement parce qu'il m'a regardé. Je prends ça comme un joli compliment. Bon un compliment original, mais un compliment. » J'étais une fille, les filles aimaient bien recevoir des compliments. Surtout que j'avais passé pas mal d'années à ne même pas pouvoir me regarder dans la glace, donc oui cela faisait du bien à attendre.
Il était à croquer. Même lorsqu'il pensait se descendre et se trouver des défauts, moi je voyais des qualités. Ma main se déposa alors sur sa joue, il était con, mais c'était mon con à moi.« Mais j'aime l'intello à lunettes. Je veux pas du bagarreur, je n'ai pas besoin de lui. » J'avais envie de lui dire qu'il était bête, mais pour une fois je serais – presque – totalement sérieuse. « Il n'est pas question d'une épreuve ou d'échouer, je n'ai pas besoin de savoir que tu irais casser la gueule à quelqu'un simplement parce qu'il m'avait regardé. Il y a que toi qui me regardes réellement, moi je m'en fiche de si quelqu'un d'autre le fait et de pourquoi il le fait. Ça change rien pour moi, et de savoir que tu ne supporterais pas qu'on s'approche de moi, me conforte dans mon idée que tu n'as plus rien à prouver. »
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Dim 24 Aoû - 17:11
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Faut pas se leurrer je suis pas le gars le plus crédible du monde quand je dis que je vais me battre. Bon déjà pour commencer, je trouve ça ridicule de frapper quelqu'un, même si c'est pour Hope. Je sais que ça changera rien, même si je frappe le mec qui l'a reluqué bah il l'aura quand même reluqué. Dans d'autres circonstances je peux comprendre, enfin en partie, comme les chasseurs qui de base font ça pour se protéger et se défendre, même si maintenant la mentalité à bien évoluer, à croire qu'ils font le concours de celui qui butera le plus de vampires possibles en dix minutes. La peur reste le vecteur le plus puissant pour faire bouger les hommes. Peut-être qu'un jour ou l'autre, je serais amené à me battre pour une raison quelconque et même si je dis ça sur le ton de la rigolade, Hope est sans aucun doute l'une des personne pour que je pourrais me battre. Ça semble presque logique et ce n'est rien d'extraordinaire à dire parce qu'elle est ma copine et même si je sais pas grand chose de la vie à deux, je sais que s'il faut, l'un se bat pour l'autre. Je me base sur les couples qui m'entourent pour le savoir, pas besoin d'en savoir plus pour que je sache que je le ferais si nécessaire. « Mais ça c'est une réponse de fille aussi. » Dire que ce n'est pas nécessaire de se battre qu'elle sait que dans le fond il n'y a que moi et tout. C'est censé être rassurant mais nous ça nous fait sentir comme des petits chiots. C'est une vision étroite, et certainement purement masculine, et sans doute aussi trop archaïque, mais je garde en tête cette idée du patriarche qui protège. Parce que c'est dans cette société que j'ai grandi, avec ce modèle, même chez moi. Mon père est flic, mon frère est l'aîné bagarreur. Même Lis s'en sortait mieux que moi quand il s'agissait d'être un peu violent. C'est pas naturel chez moi, et c'est peut-être bien comme ça, que c'est la bonne voie à suivre et que tout le monde se plante mais moi, je comprends pas pourquoi écraser mon poing dans le nez d'un gars c'est si dur pour moi. « Tu sais que quand tu dis ce genre de chose, tu me maternes... Ma mère avait pour habitude de me dire ce genre de chose parce qu'elle savait très bien que si je venais à me battre, je finirai dans un un pire état que le gars d'en face. En même temps, Lis me maîtrisait.... » Sauf que quand ma mère me disait ça j'avais huit ans et par presque 23 ans. Mon pouce vient à tapoter son épaule à rythme régulier. « Max, il est crédible quand il dit ce genre de chose à sa copine. Elle l'engueule probablement parce que June a un sale caractère. J'ai pas envie que si Nillem a des soucis à l'école avec un gamin que ce soit toi qui y aille parce que je suis pas crédible en colère. » Déjà pour que je sois en colère il faut y aller...
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Dim 24 Aoû - 17:44
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Je comprenais pas Andy, il se savait différent et il essayait pourtant de rentrer dans les normes. Il avait un problème avec la normalité et les codes du « couple ». L'homme ne devait pas nécessairement savoir se battre comme Batman et la fille ne devaient pas forcément avoir la fragilité des Lois Lane. Je m'en foutais royalement qui se tapait Lois Lane dans les comics, je n'avais pas d'autres exemples sous la main pour imaginer ! J'étais une fille, je n'avais pas besoin de lui pour me le rappeler, c'était probablement la chose dont j'avais toujours été sûre et certaine : j'étais du sexe féminin. Je ne voyais pas en quoi c'était utile de venir me rappeler mon statut. Il ne connaissait pas l'expression se battre comme une fille . Bah moi si, et je trouvais cette expression merdique et cela ne voulait strictement rien dire. Je ne prônais pas nécessairement la violence, et je n'étais peut-être pas totalement contre non plus, mais pour moi, ce n'était pas une solution-miracle. Si j'avais envie de frapper un mec parce qu'il m'avait regardé, je le ferais. Je n'avais pas besoin d'une protection, même si j'appréciais énormément lorsque Andy jouait les mecs protecteurs et compagnie, je ne voyais pas quoi ne pas savoir se battre allait l'aider. Il était énervant ce mec, pire qu'un gamin en réalité, bon je n'allais pas m'amuser à vérifier. Il continua dans sa lancée. Je jouais peut-être les mères, mais pour une fois, je savais que j'avais raison et qu'il était juste borné pour accepter cette évidence ! Il m'expliqua son enfance, mais moi je n'avais pas besoin de tout savoir pour comprendre. S'il voulait vraiment apprendre à se battre : il pouvait prendre des cours d'autodéfense. Je n'approuverais clairement pas, mais cela serait hypocrite de venir lui dire que je trouvais cette idée foireuse. Il se compara une fois de plus à Max, je ne connaissais pas son meilleur-ami, mais j'avais envie de le voir prendre ses ailes et d'enfin réussir à se décoller de l'image de son ami.
J'ai soupiré, avant de finalement me dégager du canapé. « Par ici l'homme en crise. » J'avais attrapé sans main sans lui demander s'il était d'accord, s'il refusait de me suivre j'allais le tirer et le menacer de le frustrer durant une durée indéterminée... jusqu'à ce que je craque en gros. J'ai avancé dans les couloirs de la maison, poussant la porte de la salle de bain pour finalement poser Andrew devant le miroir. Il n'était pas très grand, mais je n'avais pas mieux pour m'expliquer et de toute manière je n'étais pas douée avec les physiques et autres conneries du genre. J'ai soupiré avant de finalement de regarder une dernière fois Andy, je restais muette en réfléchissant. J'ai alors commencé à lui virer son t-shirt, non je n'allais pas le violer. J'avais un but pour une fois, j'avais une idée. J'avais finalement son t-shirt entre les mains et les bras croisés à côté de lui, il était le seul face au miroir, moi j'étais de profil. « Andy, tu es toi, je suis certaine que je t'apprends un truc de malade en disant ça. Tu peux dire que je materne autant que tu veux, mais j'ai raison. Tu espères prouver quoi . Tu crois vraiment que frapper quelqu'un prouvera que tu es un homme viril . J'aimerais tellement que tu arrives à comprendre qu'il n'est pas question de colère ou de crédibilité. » J'avais envie de lui expliquer ma vision intégrale, mais son vécu et le mien étaient différents. « L'important ce n'est pas les autres, ce n'est pas moi ou Nillem. C'est comment tu te sens bien toi, le reste on s'en fout d'accord. Compris le mec au QI de mouche ? » J'ai finalement soupiré avant de lui tendre sans en avoir réellement envie son haut. « Bon refout ça sur toi, avant que je change d'avis et que je te saute dessus. » Bon, peut-être que c'était plus pour mon plaisir personnel d'avoir retiré le t-shirt, certes...
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Dim 24 Aoû - 18:16
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Elle devrait pourtant comprendre ce que c'est que d'être différent, parce qu'elle l'a aussi vécu. Elle devrait comprendre que ce n'est pas toujours évident à vivre. Les troubles du comportement n'ont rien d'anodin, ça vous bousille malgré tout et vous renvoyez une image qui n'est pas la votre. Les filles hyperactives ont des tendances bavardes très bavardes, un flot de parole qui sort de leur bouche sans qu'elles ne le veuillent vraiment. Ça nous met en marge malgré nous, on a pas d’établissement spécialisé ou alors ça doit coûter la peau du cul, on doit juste avaler un tas de pilules de couleur différente pour tenter de nous contenir. Les garçon écopent souvent d'une impulsivité, moi j'ai cédé au super QI et trouble de l'attention. Je sais que si elle me lève là tout de suite, qu'elle me qualifie en crise c'est pour une bonne chose. Je m'attendais juste pas à être torse nu devant le miroir de la salle de bain. Torse oui mais pour une autre raison. Mais à la place de ça, je dois faire face à mon reflet, j'aurais bien détourné les yeux mais Hope m'aurait forcé à regarder. Du coup, je préfère compter les grains de beauté. Elle parle, elle a certainement raison, quoi que non, je n'ai pas un QI de mouche. « De un me déshabiller n'était pas nécessaire. De deux, je pense pas que me voir dans un miroir m'aide. De trois, en souffrant de trouble de comportement avec hyperactivité, je fais partie de cette population qui a sans cesse besoin de se justifier et de se sentir comme tout le monde. Je sais ce que tu vas dire, que c'est débile et que je suis très bien comme je suis que je ne serais pas le même. Mais j'ai besoin de ça et des tonnes de gamins sont comme moi. Ce n'est pas juste un besoin de bouger pour nous fatiguer, on a pas besoin de moins de sommeille c'est toute notre façon de réfléchir qui est différente. Je sais que tu penses que la différence est une force mais moi j'y arrive pas, je vois l'histoire, je l'ai étudié. Les minorités se font toujours massacré. » Je récupère mon tee shirt sans pour autant le remettre avant de reprendre. « Et nous, je ne remettrais pas mon tee shirt parce que je suis un homme et que les hommes se promènent torse nu, puisque je ne peux pas me battre, ni me lamenter sur mon sort alors je vais jouer l’exhibitionniste ! » Je redresse la tête en prenant un air de diva avant de sortir de la salle de bain et de lui lancer mon tee shirt au visage. « Tu en es l'unique responsable et tu devras vivre avec ça sur ta conscience. » Je ris parce que je suis pas dramatique, je hais le mélodrame ça sonne faux et puis voilà j'ai assez pleuré sur mon sort d'homme qui ne sait pas être à l'image des autres hommes. Les changements nous chamboulent nous autre. Je retourne en direction du salon et retrouver ma place dans le canapé. « J'espère que tu es fière de toi ! »
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Sujet: Re: All roads, they lead me here ∞ Hopy Dim 24 Aoû - 19:08
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Le problème avait les gens intelligents : c'est qu'il avait toujours un truc à sortir pour prouver qu'ils avaient raison. Il n'aimait pas ma manière de fonctionner, bon d'accord l'idée de lui virer son t-shirt n'était pas nécessairement une bonne idée. Je n'ai peut-être pas été assez explicite... j'aurais dû dessiner ses muscles et écrire homme dessus pour ensuite comparer à m poitrine pour qu'il puisse voir la différence. Il m'expliquait son cas d'hyperactif, sauf que la différence entre Andrew et moi était mince. J'avais passé l'étape du « je suis ma maladie ». Andy se considérait comme un hyperactif et il se laissait bouffer par ce statut qui n'avait rien de honteux, mais il se servait de ça. C'était fréquent, pendant longtemps je fus « une aveugle » et non pas « hope l'aveugle ». C'était différent sur de nombreux points même si tout le monde refusait de me croire lorsque je disais que c'était différent. Andrew n'était pas un vulgaire hyperactif, il était plus que ça et il ne semblait pas vouloir l'accepter. Il avait néanmoins raison sur les minorités, elles se faisaient toutes exterminé au fil du temps. Je n'avais rien de plus à ajouter, j'avais mon avis et il avait le sien. C'était comme un discours de muet, il parlait et j'écoutais, mais je ne changerais jamais d'avis et lui non plus... c'était un petit cercle vicieux. Il récupéra finalement son t-shirt et il refusa de le mettre, dans le fond cela ne me dérangeait pas tellement... mais encore une fois je trouvais ça injuste ! Moi si j'osais faire un truc pareil, je savais qu'il débarquait et me couvrirait pour éviter que tout le monde regarde. Même dans le physique, les femmes étaient inférieures ! Je restais muette en retenaient mes rires qui se feraient sentir aux éclats. Il quitta la salle de bain en me balançant son t-shirt à la tête. Je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler. Il semblait plutôt fier de lui, moi j'étais morte de rire. Il n'allait pas remettre son t-shirt . Soit, j'allais le faire pour lui.
Je l'entendais parler alors que je retirais mon haut dans la salle de bain pour finalement le laisser tomber par terre et enfiler son t-shirt par-dessus-moi, encore une fois, il était bien trop grand pour moi. J'avais fait tout ça pour l'aider, lui il voulait me taquiner, j'étais donc en droit de répondre. Retirant également le short, il m'avait cherché, moi j'avais mis fin à tout ça... bon d'accord j'avais commencé, mais ça comptait pas ! J'avais un grand sourire sur les lèvres alors que j'ai finalement placé mes cheveux blonds seulement du côté droit. Il devrait être content, pour une fois, j'allais pas l'embêter avec mon discours sur l'équité ! Moi, son t-shirt, un bas et un soutien-gorge qui se dégrafait pas l'avant. Une journée normale.
J'ai finalement rigolé alors que je m'enfonçais dans le couloir pour le rejoindre dans le salon « Oh si tu savais. » Je suis finalement entré dans le salon, passant ma première jambe par-dessus le dossier du canapé et ensuite la seconde pour finalement rester deux secondes debout sur le canapé, l'air innocent. J'ai laissé paraître une moue triste avant de finalement m'installer à califourchon sur ses genoux. J'ai alors commencé à embrasser son cou avec des petits baisers rapides. « Dydy... » J'avais envie de lui demander pas mal de trucs là-dessus. Je jouais ma petite fille innocente. J'étais une fille, j'avais mes techniques de filles, il avait bien insisté sur le fait que j'étais du sexe féminin, je ne faisais que confirmer. « Tu es sûr ? Tu veux pas le remettre ? » C'est bon, je suis vilaine, je l'assume. Okay ?