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 San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise

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sorciers
Freya Mikaelson
Freya Mikaelson

morsures : 4896
inscrit(e) le : 03/01/2013
célébrité : riley voelkel
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MessageSujet: San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise   San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise EmptySam 19 Avr - 8:51

Elizabeth & Kane


Everytime I close my eyes it's like a dark paradise



-Et ensuite ? C'est tout !?
Je devais m'y attendre, c'était toujours comme ça avec Victoria, elle ne pouvait jamais se contenter de ce que vous lui dîtes, il faut toujours qu'elle en sache un peut plus. Je me contentais de hausser les épaules alors que j'arrangeais mes cheveux devant un miroir destiné au danseuses et chanteuses du cabaret. Les divas venaient plus tôt pour répéter les show, les serveuses, barman et autres arrivaient plus tard ce qui nous laissait le loisir de nous préparer comme des stars, à notre manière.
-Non, ce n'est pas tout...
Je me retourne pour faire bouger mes doigts dans le vide afin d'attirer l'attention de mon amie sur mon annuaire, là où se logeait une fine bague surmontée d'un diamant taillé en fore de perle. Ma meilleure amie ouvre la bouche en grand sans pourtant laisser échapper le moindre son.
-Dans quelques mois, je me marie !
Cette fois ci elle hurle carrément en me serrant dans ses bras avant de s'emballer comme une machine. Elle se demandait déjà quelle robe elle allait mettre, une robe qui n'allait pas me faire de l'ombre puisque Victoria était une fan incontestée de mode. Elle parlait aussi de Tess, notre patronne qui était pour le moment en voyage en France. Elle allait forcément être ravie même si son masque de glace ne trahirait rien. Vu comment Victoria est dans tout ses états, je pense que je lui demanderais un peut plus tard si elle veut bien être mon témoin, de toute façon Smith a déjà ouvert les portes du cabaret et les touristes ne vont pas tarder à débouler pour entrer dans notre univers à la fois complètement glauque et pourtant si féerique.

Je me tenais derrière le bar en servant les clients, en passant maintes et maintes fois mon pouce sur ma bague de fiançailles. Mike s'occupait des lumières et autres petits trucs techniques du cabaret. Contrairement à Tess et moi, il était humain, tout comme Victoria. Mais ils savaient que la patronne et moi même étions des sorcières. Tout comme ils connaissaient l'existence des vampires et des lycans. Durant toute mon enfance les gens ont eu peur de ce que je pouvais faire, et maintenant, un humain me demande de l'épouser ? Je n'arrive pas à trouver les bon mots pour exprimer mon bonheur, c'est tellement parfait que je me demande si c'est réel.
Je glissais sur le bar un bloody mary en souriant au client, attrapant un verre propre que je rinçais avec un torchon avant de le ranger à sa place. Les yeux étaient comme tous les soirs rivés sur la scène, observant les danseuses et chanteuse du cabaret. Je me rappel qu'une fois, alors que nous nous promenions en ville, Victoria avait carrément agressé un passant qui pensait que le Vintage était une boîte de strip-tease. Il n'en était rien, c'était plus tôt un théâtre ouvert tous les soirs qui offrait toutes les nuits des comédies musicales rythmées et envoûtantes. Rien de vulgaire et d’obscène, c'était mystique et voluptueux.

Quand ma pause arrive enfin, j'enfile une veste en cuir par dessus ma robe blanche, histoire de me couvrir de la morsure de l'hiver, et je sors par l'issue de secours, qui donne dans une ruelle étroite dans laquelle la musique du cabaret bourdonne à travers les murs, et où les klaxons des voitures se font entendre. Sortant de la poche de cette même veste un paquet de cigarette, j'en sors une en m'asseyant au sol, vérifiant que rien ne tacherait mes habits. Une fois posée, je prend le temps de réfléchir quelque seconde. Marie-Alice Swynford, ça sonne plutôt bien. Un sourire m'échappe alors que je m'imagine avec Mike chercher un appartement, choisir les couleurs du mariage, le positionnement des tables, les personnes à invités ou pas... Non pas que nous ayons de nombreux amis, en fait je ne pense pas qu'on sera nombreux à ce mariage, mais qu'importe ? Je préfère m'entourer de mes proches plutôt que d'avoir une ribambelles d'inconnus qui viennent simplement pour le buffet gratuit et se pavaner sous un chapeau.
Je lâche une bouffée de ma cigarette, la fumée se fait plus épaisse vu le climat de la saison. Je me dis alors que je devrais peut être ouvrir à nouveau les quelques grimoires que met Tess à ma disposition, je suis une sorcière après tout ? Et j'ai appris à ne plus avoir peur de l'utiliser. Quand je vois ce dont est capable de faire Tess... Quelques mois plus tôt, un groupe de vampire est tombé sur nous. Je n'ai pas eu le temps de lever la main en signe de défense que les 5 vampires se tordaient déjà au sol en serrant la tête de leur main. Plus tard, deux d'entre eux eurent le malheur de nous suivre. Dans la seconde qui suivit ils finirent incendier sur place. Et moi ? Je savais à peine faire souffrir un vampire sans avoir la tête qui tourne et saigner du nez... Ma magie se limitait à déplacer les objets et avoir de rares visions que je devais interpréter pour savoir ce qu'elles voulaient dire. Jetant le mégot plus loin devant moi, je m'apprêtais alors à retourner dans le cabaret en me dirigeant vers la porte.
©clever love.
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MessageSujet: Re: San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise   San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise EmptyMer 2 Juil - 13:20


           
Kane & Lafay

           
San Francisco, 1932 - ▽  Everytime I close my eyes it's like a dark paradise
Le soleil s'était couché depuis longtemps, et les pas de l'immortel ou plutôt sa course l'avait mené jusqu'à l'autre bout de l'état. Il avait un violent besoin d'évasion. Pour une fois il n'était pas en mode meurtrier. Non, il était plutôt lasse. C'est comme si chacun de ses mouvements était automatique, et qu'il n'avait même pas besoin de s'en préoccuper. La journée avait été pareil à toutes les autres, une torture sans fin, et ce soir il était fatigué. On dit souvent qu'une créature de la nuit ne craint pas la fatigue, mais à cet instant quelque chose avait changé en lui. Il semblait porter tout le poids du monde sur ses épaules..

Un pas puis un autre, et il croisa le chemin d'un humain qui semblait ne pas encore avoir assimiler le fait qu'il était fortement déconseillé de se promener en pleine ruelle sombre à cette heure tardive. Tant pis pour lui, le ténébreux vampire avait besoin de se nourrir et se reprendre des forces. Le bruit de ses crocs perçant la fine membrane de chaire de celui ci se fit entendre dans la nuit, et peu à peu la vie quitta son corps laissant une poche vide qui finit rapidement sa course sur le sol de feuilles et de branches qu'il avait foulé un instant plus tôt. Il en voulait encore.

Le ténébreux vampire continua son chemin pour finir par arriver près d'une ruelle d’un bar Rapidement il trouva un bar animé et y entra, observant autour de lui toutes les délicieuse créatures qui étaient de sortie. Il s'installa rapidement au bar et commanda un bourbon avant de se faire aborder par une plantureuse blonde. Pas tout à fait son style de prédilection mais cela ferait l'affaire. 10 minutes plus tard il la retrouvait dehors après lui avoir sortir tout un charmant baratin lui faisant croire qu'il était interessé par son corps. En une autre circonstance peut être qu'il se serait attardé mais ce soir il n'avait guerre envie de ce genre de distraction. Cela faisait parti de son état. Il l'emmena alors dans une sombre ruelle, où il se servit sans le moindre regret pour la laisser derrière lui, inerte près d'un tas d'ordures avant de reprendre son chemin à travers San Francisco.  

Sa balade fut rapide, et il repris un rythme normal peu avant la petite bourgade. Ses sens en éveil il pouvais flairer bons nombres d'humains dans cette vaste ville. Au aurait pu croire qu'il allait en profiter pour se servir un autre casse-croûte mais il n'en fut rien. Son attention se porta sur une odeur de cigarettes. Quelqu’un était occuper a fumer une cigarette seul, une chance pour moi j’avais encore soif. Tuer une dernière personne ne serait pas de trop. Je m’approchais donc en direction de l’odeur. J’arrivais dans une ruelle derrière un bar.  J’aperçus la femme qui se dirigeais a présent en direction de la porte arrière, avant qu’elle n’attrape la poigné je me déplaçais a vitesse vampire pour arriver assez prêt d’elle pour lui dire «  Excusez moi, n’auriez-vous pas une cigarette  »  dis-je sourire au lèvres.

           
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise   San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise EmptyJeu 3 Juil - 1:04

Elizabeth & Kane


Everytime I close my eyes it's like a dark paradise



Je m'apprêtais à rentrer à nouveau dans le cabaret lorsqu'un corps, massif et puissant apparu devant moi. Je n'avais pas eu le temps d'attraper la poignée qu'il se trouvait déjà là, devant moi. Un vampire. Je n'avais entendu que très peu de choses les concernant, si ce n'était qu'ils avaient pour loisir de réduire les sorcières en esclaves et qu'en leur présence, nous sorcières nous sentions mal. Et c'était le cas, je me suis sentis figée de l'intérieur, incapable de pouvoir parler. Je me suis contenter de hocher la tête, il ne devais en aucun cas savoir sue j'étais une sorcière. J'ai cherché avec stress mon paquet de cigarettes qui tomba au sol. Dans un juron je me rabaissait pour le récupérer avant de le tendre au vampire, al tête baissée sans oser le regarder droit dans les yeux.
-S'il vous plaît... Laissez moi passer je dois aller travailler...
Je finis par oser relever la tête. Il ne portait qu'un simple t-shirt malgré le froid régnant dans l'air, et son visage carré et sévère reflétait un cauchemar éveillé, c'est ce dont j'eus l'impression en croisant son regard. Maléfique, sombre. Une cause perdue. Néanmoins il se passa quelque chose, un ressenti qui me poussa à froncer les sourcils et ancrer mon regard dans le sien comme si je pouvais le transpercer. Il y avait quelque chose que je percevais. J'entrouvris la bouche, incapable de dire quoi que que ce soit et comme tout juste je posa une main sur sa joue.
Et les choses devinrent beaucoup plus clair.
Ce n'était pas des images bien nettes, surtout des ressenti. Il y avait de la peur, de l'amour et du bonheur. Ça le concernait lui, et son être. Il avait une chance de ce repentir. Au premier coup d’œil je n'avais pas eu besoin d'user de magie pour savoir qu'il était tout sauf bon, mais là j'avais la certitude que quelque chose, quelqu'un lui permettrait de se tirer de cette masse de ténèbres qui l'embourbait, et cette personne là serait une personne qui allait partager son âme et occuper son cœur. J’ôtais ma main en chancelant, me reposant contre un mur en reprenant mes émotions de ce que je venais de faire. Portant ma main à ma tête comme pour calmer ce grésillement dans ma tête, ma vue devint plus net et les voix m'environnant lors de ce genre de visions cessèrent.
-Désolée... ça m'arrive ce genre de choses des fois...
Les visions, avec la télékinésie et des bases en pyrokinésie étaient mes principaux domaine de prédilection. Je pouvais également déclencher des douleurs cérébrales aux loups-garou ainsi qu'aux vampire pour peu que ces derniers ne soient pas trop vieux. Tess estimait qu'il nous était important pour nous sorcières de savoir nous défendre, cette dernière était en France actuellement et donc je pouvais bénéficier de quelques vacances. Je revins bien vite à la réalité, à savoir l'inconnu... J'avais beau avoir découvert une parcelle de son avenir, cela restait très abstrait et je devais rester fixée sur le présent car actuellement... Il ne semblait pas prêt à me laisser rentrer...
©clever love.
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MessageSujet: Re: San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise   San Francisco, 1932 - Everytime I close my eyes it's like a dark paradise Empty

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