Sujet: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Sam 12 Avr - 14:31
Une nuit à t'attendre
Don't believe the things you tell yourself so late night and You are your own worst enemy
Klamille
Jamais je n'aurais pensé en arriver là. Il faisait nuit depuis quelques heures déjà, mais la Nouvelle-Orléans était toujours en mouvement. C'était l'une de ces villes qui ne dormaient jamais. Je contemplais les œuvres des artistes avec un air absent. Que dire de cette aventure ? Au fond, je ne m'étais pas encore arrêtée sur la question. Je portais un sac en bandoulière, à l'intérieur, bien emballé, s'y trouvait une toile. Je devais la lui offrir depuis noël, mais je n'avais jamais trouvé d’occasion opportune. Depuis que j'avais toute ma conscience du monde qui m'entourait, j'étais sûre d'une chose : Il n'y avait pas de bons moments pour un simple rendez-vous autour d'un verre, de rires et de partage. Klaus Mikaelson n'était pas du genre à s'arrêter et à se contenter de ce qu'il pouvait obtenir dans l'instant. Il lui fallait plus, il était dévoré par quelque chose qu'il ne semblait pas pouvoir obtenir. Je pensais plutôt qu'il n'avait pas conscience qu'il pouvait l'avoir.
Je lui en avais voulu pour cette autre blonde aux ongles manucurées et prête à me lacérer le visage. Ce n'était plus le cas, il ne me devait rien après tout. Mes sentiments n'appartenaient qu'à moi, s'il ne voulait pas avoir une relation plus intime, c'était à moi d'accepter son choix. Une amie doit être avant tout à l'écoute des besoins de l'autre et non de soi-même. Mon choix était donc fait. Je resterais à ses côtés, même si cela voulait dire garder pour moi une relation que je pensais naissante. J'avais le sentiment de presque le piéger en agissant de la sorte. Je n'étais pas dans cette rue par hasard. Je souhaitais le voir. Nous nous n'étions pas retrouvé seul une seule fois pendant le voyage. Ce dernier avait été un désastre. J'avais besoin de savoir comment il allait, s'il avait besoin de soutiens ou même de quelqu'un qui soit honnête avec lui pour prendre de la distance par rapport à tout ça.
Il aurait été plus simple de l'appeler. Mais à quoi bon ? Lui-même ne le faisait pas quand il voulait me voir. Je l'aurais bien invité à la maison, mais il aurait sans doute refusé la proposition. Je me sentais étrangement isolée depuis quelques temps. A part au travail, je n'avais revu personne de l'expédition. Même avec Wayne, je n'avais pas eu le temps de m'arrêter prendre un verre. Au lieu de ça, toutes mes pensées -quand elles n'étaient pas pour l'hybride originel- se focalisaient sur ma thèse.
Mes pas s'arrêtèrent derrière un peintre que je commençais à connaître. C'était le même que le soir où Klaus et moi avons échangés quelques mots avant qu'il ne se volatilise comme par enchantement. Il était en train de peindre un autre visage, celui-ci avait des traits féminins. Il était sans doute rongé comme la première nuit où je le regardais peindre ses ressentis sur sa toile. J'étais pris de légers tremblements, je n'avais pas envisagé l'attendre aussi longtemps. Mais j'étais déterminée, je l'attendrais autant de temps qu'il le fallait. Le vent soulevait légèrement ma chevelure blonde et mes yeux émeraudes se posèrent alors sur la lune qui était presque pleine.
« Dépêche toi, je t'en prie... » Seule cette phrase s'échappa de mes lèvres, comme un murmure inaudible. J'avais bien conscience qu'il ne viendrait peut-être même pas. Je ressentais malgré tout l'envie de rester l'attendre.
Sujet: Re: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Lun 21 Avr - 11:38
Une nuit à m'attendre ?
Il est temps... et si je voulais paraître encore plus théâtral, je dirais même mieux : ce soir, c'est le grand soir. Je suis resté trop longtemps les bras croisés, à ne rien faire pendant que Marcel me faisait ses démonstrations de pouvoir en tout genre. Ce n'est pas en m'occupant de Hayley, en fricotant avec Camille ou en rêvassant à propos de Caroline que j'allais me montrer sous mon meilleur jour de leader de toutes manières. Pff.. j'arrive à me décevoir moi même, c'est alarmant... J'ai été trop "gentil" depuis mon arrivé et, cela ne me ressemble déciment pas. J'aurais dû me douter que la méthode douce n'était pas la meilleure des solutions ; cela ne l'a jamais été, surtout pas avec moi. La terreur et mes massacres par milliers sont ma marque de fabrique. Jamais ne n'aurais dû changer mes habitudes.. voilà où cela m'a mené ; encore une défaite à mon tableau des charges.
L'arrivée de Amber à la Nouvelle Orléans est doute la meilleure des preuves que Marcel n'a jamais été honnête non plus. Cela dit, dois-je vraiment lui en vouloir pour ça ? Après tout, je n'ai pas été sincère avec lui une seule fois depuis que je suis revenu en ville mais, évidement que je lui en veut ! Il n'avait pas à s'attaquer à une enfant, "mon" enfant. J'ai beau être un lâche (pour ne jamais en avoir parlé à qui que ce soit) je tiens à cette gamine -pour sa puissante magie, cela va de soit mais, aussi comme un père tient à sa fille adoptive- et, cela, Marcel l'avait sans doute compris bien assez tôt. Mes allers et retours au Texas ont suffit par lui mettre la puce à l'oreille mais, comment a-t-il pu être courant de mes voyages justement ? Je ne vois qu'une seule réponse à cette question : il m'a fait suivre par ses hommes lors de ma dernière visite chez la famille Hope et... cela aussi, je ne l'apprécie guère.
A cela s'ajoute l'attaque de la demeure des Hope, la morts évidente des parents -adoptifs- de Amber par les sbires de Marcel, la fuite de ma protégée et son périple jusqu'à la NO, la deuxième attaque à son arrivé... bref ! je me demande ce qui serait arrivé si je ne passait pas par là à ce moment précis. Marcel aurait eu -sans aucun doute- ce qu'il voulait : sa mort pour m'atteindre en plein coeur ou, du moins, ce qu'il en reste. Marcel devrait pourtant savoir ce que je ressens envers cette fillette. Je l'ai sauvé (après avoir massacré ses parents mais, ce n'est qu'un détail ; pas vrai ?) je lui ai trouvé une famille et vu grandir comme un voit s'épanouir une fleur, fragile et forte à la fois. Je suis bien placé pour comprendre l'obsession de mon ancien apprentie pour Davina et, tant qu'on en parle... je me suis promis de lui mettre la main dessus, rien que pour assouvir mon envie de vengeance. Il a voulu s'en prendre à mon "secret" ? Je m'en prendrais au sien sans sourciller une seule fois.. et dieu sait que mes envies de meurtres se sont quadruplés depuis mon retour du Pérou.
J'ai l'impression de devenir complètement dingue d'ailleurs... Rien ne se passe comme prévu et, ça, c'est une chose que je ne digère absolument pas. J'ai évidement prévu de me rendre à Mystic Falls pour régler le cas des Carter et de ce fichu loup qui m'a devancé mais, avant de rétablir l'ordre des choses concernant la cure, je dois m'occuper de ce qui se passe ici, à la Nouvelle Orléans.
[...]
Je sors de l'église d'un pas rapide et, comme à son habitude à cette heure, la rue est peuplée de touristes en mal d'aventure et de vampires qui ne demandent qu'à s'amuser avec eux. Je me masse machinalement le poignée où est tatoué mon identifiant de vampire, celui imposé par les lois de Mystic Falls. Quelle honte... j'essaye toujours de le cacher de mon mieux mais, avec un t-shirt (par exemple) ce n'est pas toujours évident. Ici, les vampires sont -encore- libres de faire ce qu'ils leur plait ; et c'est une chose que je compte sauvegarder après ce soir... Pourquoi "ce soir" ? Parce que Marcel va enfin prendre la raclée que je lui dois. J'ai assez perdu de temps et, mon retour du Pérou totalement bredouille me donne envie de m'affirmer pour de bon. J'en ai marre de jouer double jeu. Je ne suis pas revenu en ville pour profiter mais, bel et bien pour la récupérer.
Pour me rendre chez moi -ou chez Marcel si vous préférez- je passe obligatoirement par la Place des Artistes. En temps normal, je me serai arrêté pour regarder ou discuter avec les peintres présents mais, non... pas ce soir. Tête baissée, les yeux rivés sur mon téléphone portable, je continue de marcher d'un pas rapide lorsqu'une voix bien familière attire mon attention. " Dépêche toi, je t'en prie... " Je finis d'écrire mon message -destiné à certains de mes hommes- et lève des yeux à la recherche de Camille. Attend-t-elle quelqu'un ? Un rendez-vous peut-être ? Mon front se front légèrement, à la minute où je sens une pointe de jalousie me titiller l'esprit. Je ferme aussitôt les yeux, essayant - en vain- de me convaincre que ce n'est pas le moment pour ça mais, c'est plus fort que moi... je vais à son encontre. " ...il se fait désirer ? Ce n'est vraiment pas gentleman de sa part. " dis-je d'un ton sarcastique et moqueur derrière son oreille. Faut croire que j'ai pris l'habitude d'arriver par surprise, en plein milieu d'une conversation qui n'a pas encore commencé. N'attendant pas sa réponse, je fais le tour pour me retrouver face à elle. Faut dire que je ne lui ai pas parlé depuis qu'elle a quitté le navire du retour de Pérou. J'étais tellement en colère que je ne voulais parler à personne, pas même à elle. Comment suis-je sensé réagir du coup ? Des excuses seraient sans doute les bienvenues mais, elle me connait assez bien pour savoir que je suis beaucoup trop fière pour ça. Seule option : faire comme si rien était. De toutes manières, je n'ai pas de temps à perdre. Je me mets au côtés de Cami -frôlant malgré moi son bras au passage- et remarque finalement ce qu'elle regardait avant mon arrivée. " J'ai comme une impression de déjà vu, non ? sauf que cette fois, tu sais parfaitement qui je suis. " Je tourne ma tête vers elle, examinant le moindre de ses traits d'expression. " ...qui je suis exactement. " Je m'égare de mon but pour cette soirée et je le sais. Tant pis... au pire, j'embarquerai Camille avec moi.
Sujet: Re: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Jeu 1 Mai - 0:49
Une nuit à t'attendre
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Klamille
Certains m'auraient dit idiote, d'autres folle, je n'étais pas d'accord avec toutes ces personnes et leurs idées arrêtées. Il ne voyait que la couverture des livres, ils les ouvraient, parcouraient les pages, mais ne s'arrêtaient pas au fond des choses. On ne fait pas de mal aux autres par plaisir, il y a toujours quelque chose qui nous pousse à agir de la sorte. Klaus était différent du monstre que l'on pointait du doigt, il était tellement plus. Je n'avais pas à le juger pour ses actions passées. J'étais celle qui était là pour lui, pour l'écouter, être l'amie avant la barmaid. Sans que je ne m'en rende compte, il était devenu ma priorité. Même face à mes recherches pour mon frère Sean. Il fallait absolument que je retourne voir mon oncle pour parler de tout ça. Maintenant que j'avais pleine conscience du surnaturel, d'autres idées fusaient dans ma tête. Je n'étais pas sûr que cela soit une bonne idée d'en parler à l'originel. Il était toujours très concentré sur ses propres problèmes. Il était inutile d'essayer de chercher de l'aide auprès de lui pour le moment. Toute ma peau qui était tiraillée par le froid. La douce chaleur du soleil était bien loin. Cela ne m'empêchait pas de rester fidèle au poste.
Mes yeux étaient rivés sur les coups de pinceaux du peintre. J'avais émis une plainte à voix haute, comme si j'étais une enfant qui cherchait à attraper la sucette en haut du placard. Cela m'apprendrait à vouloir donner des rendez-vous à la façon de monsieur Mikaelson. Je croisais les bras, m'efforçant de retrouver un peu de chaleur alors qu'une voix me fit légèrement sursauter.
« ...il se fait désirer ? Ce n'est vraiment pas gentleman de sa part. »
Je masquais un sourire de soulagement. Il était là, malgré tout, un soupire me trahis. Mes doigts étaient toujours recroquevillés sur mes bras. Je n'attendais pas d'excuse de sa part. Le retour du voyage avait été chaotique et pour cause. Je ne pouvais m'empêcher de me dire que j'avais dû être un poids dans son expédition. Je gardais pour l'instant le silence, ce n'était pas pour l'agacer, je cherchais les mots que je voulais sortir en premier. Je gardais précieusement son cadeau dans mon sac. Mes yeux bleutés étaient posés sur lui alors qu'il venait se placer en face de moi. Fidèle à moi-même, je finis par céder, affichant un grand sourire.
« Je suis d'accord avec toi. Il se permet de venir dans le bar où je travaille, à mes heures de fermetures. Et la seule fois où je compte faire comme lui et briser sa routine quotidienne, il risque de me passer devant sans s'arrêter. »
J'étais amusée par la situation, s'imaginait-il vraiment que j'attendais quelqu'un d'autre que lui ? C'était bien possible. Heureusement que j'avais émis cette plainte à voix haute. Peut-être se serait-il contenté de me passer devant sans un mot. Au moins, je venais de piquer sa curiosité. Le plus important, c'était qu'il soit là, rien de plus. Sa présence m'avait manqué, mais je ne le reconnaîtrais pas.
« Je serais plus classique la prochaine fois... La méthode Mikaelson ne semble marcher qu'avec toi. » ajoutais-je avec un sourire en coin.
Je ne le quittais plus du regard alors qu'il se plaçait près de moi, créant un contact, sans le vouloir sans doute. Je ne fis mine de rien, restant amusée et heureuse de sa présence. Le voyage aurait pu être bien pire. Il comptait sans doute me montrer quel monstre il pouvait être, afin que je lâche prise. Mais ce n'était pas arrivé finalement.
« J'ai comme une impression de déjà vu, non ? sauf que cette fois, tu sais parfaitement qui je suis. » Je sentais son regard sur moi, cherchant sans doute à déceler quelles émotions pouvaient me traverser. Je plantais mon regard dans le sien, mais c'était surtout la sensation de froid qui m'envahissait. « ...qui je suis exactement. »
Je ne lâchais pas son regard, presque trop sérieuse. Mon regard malicieux se porta sur la toile. « Regretterais-tu ton cadeau ? » Je parlais bien du bracelet à ma cheville. « Tu peux le reprendre si tu veux, je garderais le mien dans ce cas. » disais-je sous un ton faussement sérieux. Mes yeux azurs affrontèrent son regard noisette une nouvelle fois. Sans aucun mot, ma question était de savoir comment il allait aujourd'hui. Je prenais une inspiration avant de répondre à sa première question. « Je pensais que c'était la meilleure chance que tu t'arrêtes de venir à cet endroit précis... »
Je n'avais aucunement l'intention de lui mentir. Il plaçait difficilement sa confiance en quelqu'un. C'était un lien fragile que je voulais construire et ne pas perdre avec lui, bien que nous avions tous deux nos humeurs.
Sujet: Re: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Ven 9 Mai - 20:14
Une nuit à m'attendre ?
" Je suis d'accord avec toi. Il se permet de venir dans le bar où je travaille, à mes heures de fermetures. Et la seule fois où je compte faire comme lui et briser sa routine quotidienne, il risque de me passer devant sans s'arrêter. " Je regarde autour de nous et fais mine de chercher l'homme invisible. Faut croire que malgré le sérieux de la soirée qui s'annonce, Camille a le don pour me faire sourire et m'amuser un peu. C'est devenu si rare que je me sentirai presque ridicule de me sentir heureux à ses côtés, sans aucune raison -visiblement- apparente. " Parce qu'il est venu ? Je ne le vois pas... j'espère que je ne lui ai pas fait peur. " dis-je avec un air faussement sincère affiché sur le visage. Faisant quelques pas en avant, je me retourne vers elle et croise les bras, une moue amusé sur mon visage. Je sais parfaitement qu'il n'y a personne d'autre que nous -si on fait abstraction du monde autour de nous- mais, j'ai envie de l'entendre dire ; j'ai envie qu'elle me dise elle même que c'était moi qu'elle attendait et personne d'autre. Appelez ça comme vous voulez. Moi, je dirais simplement que j'ai envie de gonfler mon égo et me rassurer vis à vis de son image de moi. Lorsqu'elle entrouvre la bouge, je fais de même par automatisme - comme pour l'encourager à parler. " Je serais plus classique la prochaine fois... La méthode Mikaelson ne semble marcher qu'avec toi. " Je réponds à son sourire par un autre, avant de venir me remettre à ses côtés, effleurant son bras au passage.
Lorsque je lui fais part de mon impression de déjà-vu, son regard m'interpelle. Je ne sais pas ce qu'elle pense... et je n'aime pas ça. " Regretterais-tu ton cadeau ? " Quel cadeau ? Je mets une millième de seconde à me rappeler du bracelet de cheville que je lui ai offert. Un soupire m'échappe et je baisse les yeux. " Ne sois pas ridicule... " Evidemment que je le regrette mais, par ma réponse, j'essaye de lui faire croire le contraire... en vain. " Tu peux le reprendre si tu veux, je garderais le mien dans ce cas. " Lorsqu'elle se tourne à nouveau vers moi, je lève un sourcil et l’interroge du regard... mais elle me semble d'humeur taquine et préfère ignorer la curiosité qu'elle a réveillé en moi. Ça... ce n'est pas gentil - du tout. " Je pensais que c'était la meilleure chance que tu t'arrêtes de venir à cet endroit précis... " Je détourne le regard et boude comme un gamin à qui on lui aurai refusé une sucette. " Pourquoi j'arrêterais de venir ? " J'avoue que je ne comprends pas trop son raisonnement mais, peu importe. Je jette un coup d'oeil rapide à mon téléphone portable et lâche un juron. " Je... " ...dois y aller mais n'ai pas envie de te laisser ? oui, cela résumerai bien la situation. " Je vais chez quelqu'un que tu connais.. Marcel. Tu veux bien m'accompagner ? " Je lui adresse un sourire amusé, presque moqueur. " Tu n'auras pas attendu des heures pour rien comme ça.. viens avec moi. S'il te plait. " Oui... viens assister à un massacre morbide, à l'une des plus effrayantes soirées de ta vie. Quelque part, je sais que c'est complètement horrible d'inviter une humaine -à qui je tiens- à un conflit entre vampires qui -je le sais d'avance- finira en tuerie ; seulement voilà, j'ai envie de tester jusqu'au elle serait prête à pardonner -ou accepter- l'obscurité qui hante mon coeur. Sera-t-elle prête à me regarder faire sans détourner le regard ? Interviendra-t-elle au risque et péril de sa vie ? Et si jamais elle le fait, le fera-t-elle pour moi... ou contre moi ? J'avoue que mille et une questions me viennent alors à l'esprit mais, une et une seule réponse reste en attente : la sienne.
Sujet: Re: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Mar 13 Mai - 0:10
Une nuit à t'attendre
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Klamille
L'image de cette femme me revenait en tête alors qu'il était à mes côtés. Une jeune blonde se tenant droit et fièrement. Elle était verte de jalousie et son regard hautain en témoignait. On a beau enfouir les choses, passer au-dessus, une trace infime reste gravée en nous. Pourtant, aujourd'hui encore, il était près de moi et non auprès de cette ravissante blonde. Parfois, un seul regard suffit pour comprendre ce que l'autre ressent. Klaus n'était pas aussi facile à cerner, il ne cernait pas lui-même à quel point il pouvait être merveilleux. Alors, avait-il vraiment fait son choix quant à la personne qu'il voulait vraiment à ses côtés ? Il avait sûrement la réponse, mais je n'étais pas encore prête à l'entendre. Ce n'était pas la question de cette soirée quoi qu'il arrive.
Mes yeux émeraudes pétillaient d'une étrange lueur de bonheur quand ils se posèrent sur l'hybride originel. Je me doutais bien qu'il devait s'être construit une carapace depuis l'échec de son aventure, pourtant, il se comportait avec moi comme à l'ordinaire. Cela ne m'empêchait pas de faire attention, je voulais m'assurer avant tout qu'il n'allait pas commettre une bêtise ou se laisser dépasser par les événements.
« Parce qu'il est venu ? Je ne le vois pas... j'espère que je ne lui ai pas fait peur. »
Je souriais en coin, les bras croisés sur la poitrine. Je n'avais pas forcément envie de lui donner satisfaction tout de suite en affirmant qu'il s'agissait bien de lui. C'est ce qu'il voulait entendre, non ? Que c'était lui que j'attendais et personne d'autre. Dans un geste, je haussais mes épaules et mimait de la même façon ses regards pour chercher l'homme inexistant. Je replongeais mon regard dans le sien, légèrement taquine. Je faisais presque la moue avant de reprendre la parole.
« Je ne sais pas si tu lui as fait peur... Mais après tout, tu dois bien le connaître. Il est assez grand. J'aurais tendance à dire qu'il a un certain charme et ne se prive pas de l'utiliser. Il a aussi un accent anglais assez sexy. J'ai aussi... Cette impression étrange que je l'agace de temps à autre à vouloir lui montrer qu'il est quelqu'un de bien. » Je tournais ma tête une nouvelle fois, comme dans un dernier élan d'espoir. Mes lèvres pincées, je murmurais enfin. « Mais il est possible que cette même personne que j'attends depuis des heures... Soit en face de moi. »
Alors qu'il se remettait tout près de moi, je ne pouvais m'empêcher de lui jeter un regard discret. Ce serait mentir que de prétendre que je n'étais pas soulagée qu'il soit là avec moi. Pendant ce bref silence, je regardais le pinceau courir sur la toile du peintre. Il m'avoua malgré lui qu'il regrettait le cadeau qu'il m'avait fait. Je me retenais de plaisanter en lui soufflant qu'il devrait être soulagé que ce ne soit qu'un bracelet et non une bague. Je préférais le charrier quant au cadeau que je lui devais depuis des mois. Son comportement m'intriguait, mais il était inutile de jeter de l'huile sur le feu maintenant. Il y avait une part de lui qui se demandait si m'accorder sa confiance était une erreur. Pourtant, il s'évertuait à tout faire pour me tester et me faire m'éloigner de lui. S'il comptait prouver qu'une personne de plus allait lui tourner le dos, il perdrait. Klaus n'était pas à l'abri d'une claque, bien qu'il était en mesure de les éviter.
Mon air amusé trahit le fait que je n'allais pas lui donner son cadeau sans qu'il ne formule la question à voix haute. Après tout, il n'avait pas répondu à ma question muette alors que je souhaitais, plus que tout, m'assurer qu'il allait bien. Je fronçais les sourcils, comprenant que j'avais été maladroite dans mes mots, je riais avant de me reprendre.
« Non ! Au contraire, je pensais bien que tu passerais dans cette rue... C'est pourquoi je t'attends ici depuis quelques ... secondes déjà. » Je n'avais pas l'intention de le satisfaire quant à la durée de mon attente incertaine, rien ne m'assurait qu'il passerait ce soir. « Pour reformuler... Le fait que je vienne à cet endroit précis restait ma meilleure chance pour que tu me remarques et que tu viennes vers moi. »
Je me détendais enfin alors que son juron me rappela à la réalité et à la première raison qui faisait que je voulais le voir. Mais contre toute attente, il n'allait pas vers les personnes qui avaient pris la cure. Je plissais le regard alors que son sourire m'indiquait d'avance qu'il se tramait quelque chose. « Marcel ? ... Oui, je t'accompagne. Seulement, est-ce que je dois savoir quelque chose avant que l'on y soit ? Par exemple, le motif de ta visite ou le pourquoi du léger sourire gravé sur tes lèvres ? » Je ne pensais pas non plus qu'il me mettrait en danger. Je pensais que j'étais toujours bien en sécurité avec lui, plus qu'avec n'importe qui d'autre. Quoi qu'il arrive, créature surnaturelle ou non, me défendre était dans mes cordes. Je n'étais pas naïve au point de penser que ma ceinture noire suffirait, mais je n'étais pas du genre à me défiler.
Sujet: Re: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Dim 25 Mai - 18:28
Une nuit à m'attendre ?
" Non ! Au contraire, je pensais bien que tu passerais dans cette rue... C'est pourquoi je t'attends ici depuis quelques ... secondes déjà. " Mouais... même Elijah arrive à se montrer plus convainquant lorsqu'il me ment mais, ne voulant pas m'étendre sur le sujet, j'avale ma remarque et me contente de sourire bêtement. Loin de moi l'idée d'ignorer le fait qu'elle essaye de se montrer agréable -voir adorable- avec moi mais, j'ai des choses importantes de prévues pour ce soir et... il est absolument hors de question que je me laisse amadouer par le regard de Camille. Et puisqu'on en parle... je dévie le mien pour fixer la toile devant nous. Lorsqu'on y réfléchi, je devrais sans doute venir tenir compagnie à ce mec l'un de ces jours. Malgré le passage influent, je me vois bien ici, au après de tous ces artistes torturés et torturants... pinceau à la main, comme n'importe quel d'entre eux. " Pour reformuler... Le fait que je vienne à cet endroit précis restait ma meilleure chance pour que tu me remarques et que tu viennes vers moi. " Je ne peux pas m'empêcher de lui adresser un regard. " C'est donc ça que tu voulais ? Que je vienne vers toi ? " Pour le coup, j'aurais pu me taire. Je me racle doucement la gorge et essaye de rattraper l'impulsivité de ma réaction. " Un simple coup de fil et je serai venu directement chez toi. " Comment dire... ? Peu importe. " Disons que cela aurai été plus... officiel comme rendez-vous. " dis-je avec une point d'ironie dans la voix - mais l'heure me rappelle à l'ordre. Même pas le temps de lui faire comprendre que je blague que mon visage est redevenu celui d'un tyran trop fier et déterminé, près à tout pour récupérer ce qui lui revient de droit. Si les Carters ont encore quelques jours pour tenir la cure entre leurs mains, je ne tiens pas à offrir cette honneur à Marcel. Cela fait bien trop longtemps qu'il profite d'une joie qui n'est pas la sienne, d'un honneur qu'il ne mérite pas (bon, peut-être un peu mais, je suis trop fier pour l'avouer). Non... ce soir, la Nouvelle Orléans sera de nouveau à moi.
" Marcel ? ... Oui, je t'accompagne. Seulement, est-ce que je dois savoir quelque chose avant que l'on y soit ? " Je souris à l'idée qu'elle puisse lire dans mes pensées puisque, quand on y pense, c'est complètement idiot. Il ne s'agit "que" d'une humaine, non ? Comment peut-elle déceler que je prépare quelque chose ? Suis-je si prévisible que cela ? J'en viendrai presque à me décevoir moi-même. " Par exemple, le motif de ta visite ou le pourquoi du léger sourire gravé sur tes lèvres ? " Étrangement, ce même sourire s'éteint aussitôt. " Je ne voudrais pas te gâcher la surprise. " me contente-je de lui dire en entament le pas vers mon ancienne et future demeure.
***
Arrivés non loin du grand manoir, je ralenti volontairement le bas - le but étant de localiser les vampires postés devant l'entrée avant même qu'on y soit. Six... ils sont au nombre de six et, cela, rien que devant la fiche porte qui mène à mon ancienne maison. Instinctivement, je regarde Camille et me poste légèrement devant elle au fur et à mesure que l'on avance vers eux. Ils ont beau la connaitre de loin -savoir qu'elle est intouchable aux yeux de Marcel et de son lien avec l'oncle de Cami- nous ne sommes jamais à l'abri d'une attaque surprise... Ironique, non ? Attaque surprise... Un léger rire m'échappe avant que je ne me tourne vers Camille, la forçant à s'arrêter. " Sois mignonne... attends-moi ici un instant. " Je compte bien me débarrasser de ces types avant qu'elle n'ai eu le temps de dire ouf mais, je sens que les choses ne vont pas forcément se passer comme prévu. Elles ne se passent jamais comme prévu... Je m'éloigne doucement et me retourne vers Camille, articulant silencieusement -et malicieusement- un "je reviens vite te chercher" avant d'afficher un regard glacial au premier sbire de Marcel qui ose me regarder dans les yeux. " Marcel est là ? " Pas d'humeur à l'entendre me répondre "il est occupé" ou autre connerie de ce genre... je plonge ma main dans la gorge de ce même vampire et l'enlève aussitôt - accompagnée de sa trachée. Les cinq autres se regardent en position de défense, ce qui me fait moyennement rire. " Je reformule ma question : où es Marcel ? " Un second imbécile me saute dessus -sans doute pour essayer de de venger leur ami- mais, je le mords à la nuque avant de lui tordre cette dernière. Le pointant du doigt d'un air méprisant, je dévisage les autres. " Il se réveillera en très piteux état et seulement quelques heures à vivre... répondez-moi où vous finirez tous comme lui. " Je me nettoies la bouche et avance un peu plus vers les escaliers qui mènent à l'étage - élevant ma voix au passage. " MARCEL ? Devine qui est venu pour récupérer sa maison et la ville qui va avec ? à moins que cela ne soit l'inverse... " Je me tourne vers ses hommes, prêt à me montrer plus clément lorsque je constate que l'un d'entre eux tient Camille en otage. " Tu es venu pourquoi déjà ? " me lance-t-il d'un air hypocrite et dangereusement près de la gorge de celle qui j'ai entraîné là-dedans. Dans un élan de panique, je m'élance vers le type qui la tient avant qu'il ne puisse la mordre et la jette violemment contre le mur le plus proche - pour l'éloigner de nous et non pour la blesser, évidement. Quant au type... il a déjà perdu sa tête donc, tout en jetant un oeil à Cami qui se remet de sa "chute", je m'occupe des trois autres qui restent.
Je m'arrête pas parce que ma réponse va faire dix mètres de long sinon XD
Invité
Sujet: Re: Une nuit à t'attendre pv. Klaus Mikaelson Ven 27 Juin - 18:39
Une nuit à t'attendre
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Klamille
Klaus avait toujours cette façon dédaigneuse de faire regretter à son entourage de se préoccuper de lui, de s'intéresser à lui. Il y avait ce mur de briques tout droit dressé devant son coeur, à certains moments, je ressentais que ce dernier s'effritait et qu'il voudrait bien que je l'atteigne. D'autres fois, il mettait même des soldats armés pour protéger son âme et ce qui pourrait l'atteindre sentimentalement. Une part de lui devait s'évertuer à me haïr puisque je continuais à persévérer même quand il parvenait à me piquer au vif. Peut-être avais-je dépasser les limites de notre fragile amitié en lui faisant part de mes réels sentiments et de la raison de ma présence parmi tous ces artistes. Sa réponse impulsive semblait montrer que j'étais allée trop loin. Je savais quels genres de noirceurs pouvaient se cacher en lui, mais je savais aussi quel grand homme il était, à quel point ils avaient des entailles profondes qu'il cherchait à dissimuler au regard du monde. Il ne voulait pas être seul mais s'évertuait chaque jour à éloigner les gens qu'ils aimaient, parfois inconsciemment. C'était peut-être sa façon de se prémunir de la peine de perdre un être cher, que ce soit par la mort ou un abandon. Malgré ses pics à mon encontre, il voulut se rattraper très vite. Je levais les yeux au ciel avec un demi-sourire gravé sur les lèvres, ne lui accordant plus mon regard, ce dernier étant rivé sur la toile.
« Vu nos derniers échanges, je préférais provoquer la rencontre plutôt que te donner un rendez-vous. » Je le lorgnais de mes pupilles émeraudes. J'ouvrais une nouvelle fois la bouche, hésitant et finissant par secouer doucement la tête. Je garderais le reste pour moi. Ne voulant pas qu'il se pose des questions inutiles, je rajoutais avec amusement. « Quoi que te recevoir chez moi m'aurais plu. » Ces mots avaient été lâchés avec légèreté bien qu'ils étaient sincères.
Alors qu'il semblait presque apprécier le moment, son visage me fit comprendre que les soldats armés venaient de pointer leurs armes sur toute vie susceptible de l'attendrir. Qu'allait-il arriver dans les prochaines heures ? J'avais bien ma petite idée en tête, rien de ce qui me venait semblait présager quelque chose de bon. J'en avais un pincement au coeur, encore plus en recevant une réponse sèche quand je cherchais à savoir ce qui allait se passer cher Marcel. Il avait le don de m'électrocuter sur place. Je le laissais entamer la marche, la mâchoire serrée. Je n'étais pas prête à rentrer chez moi pour autant, de la même façon qu'il allait détruire cette cure, je faisais le choix de le suivre.
Je fronçais les sourcils alors que je remarquais qu'il ralentissait sa marche, bêtement, je pensais à mon précieux colis caché dans mon sac. « Klaus... » murmurais-je, sachant bien qu'il était préoccupé par toute autre chose que ma simple présence. Je le regardais curieusement quand il semblait prendre son pas sur le mien et presque me dissimuler derrière lui. J'expirais de façon exagérée, sachant d'avance que la suite des événements risquaient de ne pas être à mon goût.
J'arrêtais brusquement ma marche quand il s'interposa, me pinçant les lèvres, je n'aimais pas vraiment son petit jeu. Son ton condescendant et le fait qu'il veuille me mettre à l'écart. Croisant les bras sur ma poitrine, le regard déterminé, je le regardais s'approcher des amis de Marcel. Je fermais les yeux l'espace d'une seconde, comprenant que cette soirée allait très mal finir. J'entendais à peine les mots de l'hybride originel, par contre, j'avais une magnifique vue sur l'atrocité qu'il venait de commettre. Pas un bruit sortit de ma bouche, elle était simplement ouverte, mes yeux contemplaient un pauvre homme qui, quelques secondes auparavant, allait très bien. Je sentais le sang fusé dans mes tympans, mais je savais qu'il était inutile de courir pour l'arrêter, c'était avant que j'aurai dû insister.
Incapable de tenir en place, je rongerais mes freins, réfléchissant à la meilleure manière d'arrêter ce massacre avant qu'une mer de sang envahisse la Nouvelle-Orléans. Je peinais à respirer avec calme, mordant ma lèvre dans un geste nerveux. « C'est pas vrai... » lâchais-je les dents serrées quand un second homme tomba à terre, même s'il respirait encore. Je perdais Klaus de mon champ de vision, posant une main sur mon front, je refusais d'être la barmaid qui assiste à un spectacle d'horreur où les artistes sur scène meurent pour de vrai. Non, je n'avais pas le droit d'être spectatrice, il fallait que j'agisse, que j'arrête cette folie. Je l'entendais crier à l'encontre de Marcel. Ils n'avaient pas le droit de s'entre tuer, c'était bien la dernière chose que je souhaiterais.
Alors que j'étais bien décidée à intervenir d'un pas déterminé, un vampire m'empoigna. Avant même que je ne réalise ce qui se passait ou que je tente de reprendre le dessus sur un être surnaturel - autant dire que je n'avais aucune chance - L'homme de Marcel provoquait ouvertement Klaus. Curieusement, je ne ressentais aucune peur malgré les crocs trop proche de mon cou. J'étais focalisée sur ce qui allait advenir de Klaus, de Marcel et de ce qui les liait. Pour en rajouter à cette soirée qui s'annonçait sous les meilleurs hospices, je me retrouvais sonnée contre un mur. Je savais dorénavant ce que ressentait une manette de console que l'on projette contre un mur. Sans même comprendre l'enchaînement des événements, je me relevais péniblement, un son strident dans mes oreilles. Mon corps n'avait sans doute pas apprécié le geste violent non plus. Avec un équilibre incertain, je commençais à retrouver mon ouïe et mon esprit.
L'être humain peut paraître bête à certains moments, dans des moments de danger comme celui-ci, on s'en remet toujours à des idées primaires comme : vais-je retrouver ma seconde chaussure ? Alors que l'on vient de vous sauver de la noyade. Un regard inquiet se posa sur mon sac, quel était l'état du tableau que je devais lui offrir ? Les cris et les bruits de cassure me forcèrent à reprendre la raison. Alors que Klaus était en proie contre des vampires qui n'avaient aucune chance contre lui, je m'élançais dans les escaliers. Je voulais éviter une telle confrontation, craignait que Marcel démarre au quart de tour, restant le digne fils de l'hybride originel. Il n'était pas aisé de prendre la parole à ce moment, mais avais-je le choix ?
« Il y a d'autres moyens de régler un conflit que la violence. Je vous en prie, parlez, mais ne vous entre tuer pas, aucun de vous deux n'en ressortirait gagnant ! » Je ne savais même pas si l'un des deux m'écoutait. « C'est la ville que vous voulez ? Est-ce qu'elle vaut vraiment le prix de la mort d'un fils ou d'un père ? »
Je déglutissais, mais restait droite dans les escaliers, comme si j'espérais futilement que le rempart de mon corps suffirait à calmer l'un ou l'autre, c'était sûrement peine perdue, mais l'espoir est tellement bien incarné par le genre humain et c'est ce que je suis : humaine.