Le vent chaud de l'été soufflait. Un léger bruissement de cape se fit entendre, suivie du cliquetis bruyant de trois gardes en armure, ils poursuivaient une ombre. Une silhouette connaissant parfaitement les dédales et les ruelles de cette cité. Nous sommes à Florence, en pleine renaissance italienne. Plus précisément en 1476.
L'ombre que les gardes poursuivaient était un voleur connue sous le nom de «La Volpe», ce nom lui a été donné pour le masque de renard noir que le voleur arborait pendant ses larcins. Les pauvres gardes respiraient fort, ils avaient du mal à suivre le rythme imposé par le voleur. Il se déplaçait vite et en silence. L'un des gardes avait déjà arrêté de courir, la graisse qui l'entourait n'était sans doute pas étrangère à sa faible résistance physique. Les deux autres s'accrochaient tant bien que mal. L'ombre disparut dans une ruelle. Les deux gardes jubilèrent c'était un cul de sac. Ils suivirent l'ombre et ce stoppèrent net. La Volpe leur faisait face, immobile, sa respiration était lente et régulière. Celle des gardes était au contraire rapide et saccadé. Ils étaient pratiquement plié en deux. Il tirèrent tout deux leur épée et se mirent en position de combat. La Volpe regarda son épée qui pendant sur son flanc droit, puis autours de lui. Il pouvait se battre certes, mais il ne voulait blessé personne. Il s'élança en direction des gardes, l'un deux s'avança et donna un coup d'épée horizontal, grossier, que la silhouette encapuchonné n'eut aucun mal à esquiver, il continua sa course laissant le premier garde dans le vent, le second plus imposant bloquait complètement le passage dans l'étroite ruelle. La Volpe sauta alors contre le mur sur la gauche, pris appuie dessus pour sauter à nouveau afin de s'accrocher à la gouttière se mettant à grimper le long de celle-ci, en quelque seconde il se trouvait sur le toi de l’immeuble. Il entendit que les gardes étaient en train d'y grimper avec quelques difficultés ce qui lui laissait pas mal d'avance.
C'était sans compter sur la présence des 2 autres gardes postés sur le toit. La Volpe prit immédiatement à droite pour tenter de les semer. Il sauta de toit en toit mais les gardes présent sur le toit ne se laissaient pas distancé. Au bout d'un moment la continuité des toits rapproché s’arrêta et le voleur se retrouva sur une corniche en face du vide. Le prochain bâtiment était bien trop loin pour pouvoir sauter. Il se retourna et se retrouva nez à nez avec quatre gardes. La lune sorti d'entre les nuages et déposa sa lumière froide sur la silhouette du voleur, le vent souffla plus fort ce qui fit danser la cape de l'homme devoilant la partie basse de son visage, la seule découverte par le masque. Il sourit et posa la main sur la garde de son épée. Il la tira énergiquement dans un geste gracieux.
C'est alors qu'il eut entre lui et les gardes un bruit sourd d'explosion et un écran de fumé opaque. Le voleur se couvrit la bouche et le nez avec la main qui tenait son épée tandis que l'autre fut saisie brusquement par une main ferme qui le tira sur le coté. Après plusieurs minutes de courses, les deux personnes furent désormais loin des gardes et de toute menace. La Volpe avait bien sur reconnue son grand frère Alberto. Leurs regards se croisèrent et le cadet remercia l'ainé de façon implicite. Celui-ci hocha la tête sans plus de cérémonie.
Une troisième personne fit son apparition, sortant de l'ombre, plus imposante, à l'aspect plus menaçant. Si la Volpe pouvait être qualifié de chat, alors cet homme là était sans nul doute une panthère. Le voleur baissa immédiatement les yeux.
_V O L P E : ...Père... »
_L O R E N Z O : Ezio ! Je peux savoir à quoi tu pensais ?! Te sens tu vraiment prêt à prendre la vie d'un homme ?! On ne reviens pas en arrière après mon garçon, il faut vivre avec pour le restant de ses jours...crois moi. Et puis pourquoi à tu volé ces bijoux ?! Pour l'offrir à je ne sais qu'elle fille ?! Tu pense que c'est pour ça que je t'apprend ce que je sais ?! Pour courtiser les filles de la haute société ?!
_E Z I O : Non père je...
_L O R E N Z O : SILENCE !! Et enlève moi ce masque ridicule !»
Le jeune homme s’exécuta., il porta la main au masque pour l'enlever, il laissa apparaître son visage fin, le visage d'un jeune homme de dix sept ans, un visage pas tout à fait adulte, mais qui n'avait plus grand chose d'un visage d'enfant. Il leva les yeux vers son père et lui dit.
_E Z I O : Père si j'ai volé ces bijoux c'est pour vous. Je voulais les vendre et vous donner l'argent pour vous permettre d'acheter plus de matériel pour votre lutte. »
Le visage de l'homme sembla s'adoucir légèrement, même si ses traits restaient marqué par la colère. Le père connaissait l'envie de son fils d'enfin l'aider dans sa quête. Lorenzo de Lamberti était un chasseur de vampire, le frère ainé ainsi que la soeur d'Ezio l'étaient également depuis quelques années maintenant. Le père d'Ezio est devenue un chasseur lorsque sa femme s'est fait tuer par l'une de ces sales créatures Il y a bientôt 12 ans. Depuis il ne vit que pour la vengeance, troquant son chagrin pour de la haine. Le soir ou sa femme est morte il était un peu mort également au fond de lui. Il avait changeais, était plus dur, beaucoup plus exigent envers ses enfants. Ezio lui en tenait rigueur, il avait toujours eu une once de rancoeur pour son père au fond de lui. Tout ce qu'il faisait n'était pas assez bien. Il attendait toujours la perfection de sa part, mais paradoxalement il ne lui laissait jamais l'occasion de faire ses preuves. Ezio haïssait les vampires plus que tout, il avait été élevé pour les haïr. Et sa fougue mélangé à cette haine lui donnait l'envie d'en découdre au plus vite avec ces créatures démoniaques. Le soir était venu. Il allait participé à sa première chasse...
Ezio recula de quelques pas, le teint livide, les yeux écarquillés. L'homme en face de lui s’affaissa. Il resta sur ses jambes uniquement parce que Lorenzo et Alberto le maintenait par ses bras. Le jeune homme venait de tuer son premier vampire en lui plantant un pieu droit dans le cœur, il tremblait légèrement. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit si dur. Pourtant il l'avait fait, il était un peu sonné, il sentit sont père et son frère lui taper dans le dos comme le font les hommes entre eux. Il lui semblait qu'ils lui disait qu'elle chose, il répondis en émettant un son qui ne voulais rien dire.
Le temps avait passé. Ezio avait à présent 21 ans il était devenue un chasseur aguerri au plus grand plaisir de son père. Il n'avait plus rien du garçon d'il y a 4 ans qui tremblait après avoir tué son premier vampire. C'était devenue un tueur de sang froid, sa haine pour les vampires n'en était que plus grande. Ezio avait fait évolué le groupe de chasseur, ils portaient maintenant tous des masque de renard pour ne pas être reconnus, des plus leurs arsenal avait pas mal évolué, au pieux en bois classique venait s'ajouter divers gadgets et armes non négligeable dans leurs lutte. Le jeune homme avait lui même évolué, il était plus rapide, plus endurant et plus fort, mais aussi plus agile même si bien sur tout cela pouvait paraître dérisoire face à la force et à la vitesse surnaturelle des vampires cela lui permettait de semer avec facilité les gardes qui avait fait de La Volpe l'ennemie public numéro un. De plus ce manque de puissance qu'ils avaient par rapport aux vampires pouvaient être comblé par une stratégie adéquat basé sur le nombre des chasseurs. Le nombre influait sur les chances de succès d'une chasse.
Cette nuit la chasse allait être difficile, ils allaient tuer un vampire âgé, rien à voir avec ces stupides vampires tout juste transformés. Ils allaient se faire massacrer s'ils cherchaient à l'affronter en face à face, il fallait utiliser la ruse. Un bal avait lieu ce soir à Florence dans la résidence d'un noble. La soeur d'Ezio y avait été infiltré, elle devait séduire le vampire et se faire morde, elle prenait de la verveine régulièrement, tout comme le reste de la famille. Quand le vampire serait affaibli, Lorenzo, Alberto et Ezio devaient porter le coup fatal. Il étaient tous les trois en place, mêlé au milieu de la foule, attendant que Lucrecia, la soeur d'Ezio, qui était connue dans toute la cité de Florence pour sa beauté, séduise le vampire, cependant rien ne se produit comme prévue. Ezio fut aux premières loges quand le vampire enfonça ses doigts dans les orbites de la jeune femme et qu'elle s'écroula sur le sol dans un cris de douleur horrible. Le vampire avait été plus malin, il n'était pas tombé dans le piège et en plus de ça c'est lui qui leur en avait tendus un !
Tous les invités du bal avaient été hypnotisés ils ne réagirent même pas à ce qui venait de ce passer et continuaient à danser. Ezio entendit Alberto hurler et se ruer sur le vampire, il avait perdu le contrôle de lui même et c'est comme ça qu'Ezio vu son frère ainé courir vers sa propre mort. Le frère cadet fit tomber sa cape et se saisie de l'arbalète qui était accroché dans son dos au moment ou il compris le plan de son frère. son but était d'occuper le vampire. Alberto avait saisit le vampire par les épaules, celui ci transperça le torse d'Alberto avec sa main, Ezio eut le temps de lui décoche un carreau malgrès tout en visant le cœur de l'être maléfique. Il n'eut pas assez de temps pour viser et loupa sa cible, le carreau c'était planté à coté du cœur, quelques centimètres sur la droite, quelques centimètre qui changèrent tout. Le vampire, tomba à genou tandis qu'Alberto lui s'écoulait mort. Le vampire regarda Ezio droit dans les yeux, un sourire en coin sur le visage, il retira le carreau d'un geste et le lança en direction d'Ezio, le jeune homme eu le temps de bouger sa tête de quelques centimètre, ces quelques centimètres qui lui sauvèrent la vie. Le carreau d'arbalète lui entaille profondément le cou au lieu de lui traverser la gorge. Le plus jeune frère fit une grimace de douleur et le vampire prit la fuite.
Ezio se lança à sa poursuite mais c'était peine perdue il ne pourrait jamais le rattraper, et pourtant, il courait, comme jamais il n'avait courue de sa vie, ça rage était telle qui se moquait maintenant de vivre ou de mourir, il devait tuer ce vampire. Le vampire n'était même plus à porté de vue, mais ça ne l'empêchait pas de courir, courir et courir encore. Lorsqu'il fut à bout de force, plusieurs kilomètres plus loin, il tomba en avant. Il avait mal à chaque muscle de son corps, ses poumons étaient en feu et pourtant cette douleur était dérisoire comparé à sa peine. Il lâcha un cris qui contenait toute sa rage, un cri qui lui déchira la voix. Il était sur que chaque habitant de Florence avait entendu ce cris. Il espérait que le vampire également, ce cris contenait sa haine, sa détermination à se venger. Ezio resta là, allongé un moment, se repassant la scène qu'il venait de voir dans sa tête. Essayant de se convaincre que tout cela était faux. Qu'il était dans un cauchemar. Mais il dut accepter la dure réalité des choses. Son frère était mort, et il ignorait le sort de sa soeur et lui avaient les yeux qui se fermait, la profonde entaille dans son cou lui faisait perdre beaucoup de sang. Tout devenait flou et noir autour de lui, Il pris ça comme une délivrance…
Les yeux d'Ezio s'ouvrirent, il senti quelque chose de froid sur son front. Tout était flou. Il essaya de bouger mais une violente douleur le saisie au niveau du cou. Il distingua une forme à son chevet. Il était allongé dans son lit, il reconnaissait l'odeur de fleur qui imprégnait sa chambre. Il se détendis un peu. Essayait de parler mais parvint à peine à entrouvrir ses lèvres. La personne qui s'occupait de lui dit quelque chose, mais c'était trop tard il avait a nouveau sombré dans le sommeil.
Ezio entendis des voix, des voix venu d'ailleurs, il lui semblait reconnaitre ces voix, il les avait entendu, il y a longtemps dans une autre vie. Il ne voulait pas ouvrir les yeux, il était bien, il n'avait pas mal, il n'avait plus de notion de vie ou de mort, il n'avait plus la notion de famille ou de perte. Il n'avait tout simplement plus la notion de rien et c'était très bien ainsi. Il entendait qu'on l'appelais. Ce son venait de loin, comme un murmure qui s'intensifiât.
_E Z I O : Mère ? Mère c'est toi ? "
_? ? ? : Tu n'as pas le droit d'abandonner, tu as quelque chose à finir ! "
Oui elle avait raison. Il ne pouvais pas abandonner comme ça, ce n'était pas son genre. Il avait un devoir à accomplir ! Ezio ouvrit les yeux avec détermination. Au début il ne distingua pas grand chose, les rideau étaient tiré. Puis peu a peu il commença à distinguer les formes et finalement clairement ce qui l'entourait. Il essaya de bouger son bras mais une vive douleur le saisie à nouveau. Il grogna, sa soeur qui était à son chevet leva la tête. Ezio regarda dans sa direction et stoppa net tout mouvement. Les yeux écarquillé d'horreur. Il s'attendait à croiser le beau regard émeraude de sa soeur mais à la place un bandage blanc recouvrait ses yeux. Il sortit tant bien que mal dans son lit, la douleur qui lui transperçait le flan l'importait peu. Il se dirigea vers soeur et la pris dans ses bras.
_E Z I O : Je suis désolé Lucrecia. Je le ferais payer je te promet. Et pour Alberto aussi, je ne sais pas quand, je ne sais pas comment mais je te jure qu'il va payer. Je ne m'arrêterais jamais de le traquer. Je n'aurait de repos tant qu'il ne sera pas mort.. !
Elle passa ses mains sur le visage de son jeune frère. Elle du sentir les larmes coulé sur les joues du jeune homme.
_L U C R E C I A : Petit bambino…Ce n'est pas de ta faute, Je savais quels risques je prenais. Ne t'en fais pas pour moi.
Ezio serra ses points sur le tissus de la robe de sa soeur et enfoui son visage dans le creux de son cou. Il s'en voulait tellement, il aurait tout donnée pour être à sa place. Et Alberto, lui aussi avait donné sa vie pour rien. Lucrecia passât sa main sur le cou d'Ezio et sur ses bandages.
_L U C R E C I A : Ta plaie c'est ré-ouverte bambino… Tu dois faire attention. Le docteur a dit que le muscle était sévèrement touché et que tu pouvais perdre l'usage de ton bras. Je vais dire à père d'aller chercher le docteur.
Elle sorti à tattons de la chambre et laissa Ezio seul avec ses regrets. Souffrir physiquement l'importait peu. A vrai dire il ne la sentait même pas. La blessure morale était bien plus forte.
Deux ans passèrent. Ezio contre l'avis de son docteur faisait une rééducation intensive de son bras. C'était risqué, mais c'état la seule façon d'en recouvrir l'usage complet afin de mener sa nouvelle quête à bien. Tous les soirs il voyait le visage du vampire qui lui souriait. A chaque fois qu'il était sur le point de craquer et d'abandonner il se renommerais se visage narquois et ceci lui donnait la force de continuer. Il avait pratiquement recouvré toutes ses capacités même si un mouvement trop brusque lui infligeait une grande douleur. Il était diminué certes mais ça rage compensait son handicap. Il avait maintenant une grosse cicatrice au niveau du cou. Cependant il avait réussi à trouver des avantages à cet handicap, il était maintenant ambidextre ce qui dans certaines situation pourraient lui sauver la vie. Le matin même il avait fait son sac, pris son matériel de chasseur, scella son cheval et s'apprêta à partir pour Rome, un vampire qu'il avait tué lui avait dit avant de mourir que sa cible pouvait se trouver là bas. Avant de prendre la route il se rendis sur la tombe de son frère. Il avait pris l'habitude d'y aller souvent, pour lui raconter tout et n'importe quoi, étrangement ça le soulageait.
_E Z I O : Je vais partir Alberto, je pense avoir à peu prêt guérie. Un des vampires que j'ai tué ressèment m'a dit que celui qui l'avait transformé était peut être celui que je cherche. Je vais nous venger…. "
_L O R E N Z O : Ainsi donc tu part ? "
Ezio se retourna c'était son père qui se tenait derrière lui. Il n'était plus le même depuis ce fameux soir. Il donnait l'impression d'avoir vieillie de dix ans en quelques mois. Il ne chassait plus les vampires il était brisé.
_E Z I O : Oui père, je dois le faire. Je suis devenue comme vous, Il n'y a plus que la vengeance pour moi désormais…
_L O R E N Z O : Je suis désolé tu veux que je t'accompagne ? "
_E Z I O : Surement pas, je veux que vous veilliez sur Lucrecia, elle a besoin de vous, ici. Vous n'avez plus grand chose à m'apporter, c'est avant que j'avais besoin de vous quand mère est morte. Vous vous êtes lancé dans vôtre quête de vengeance et ceci à détruit notre famille. Regardez Alberto, regardez Lucrecia. Je vais finir le travail à vôtre place mais en échange soyez pour Lucrecia ce que vous n'avez pas été durant toute ces années pour moi, soyez un bon père. Je vous aime père, malgré tout. Peut être qu'un jour nos chemins se recroiseront-ils... "
Sur ces mots il tourna les talons et pris la direction de Rome, là ou tout se termina et ou tout commença…
Il était à Rome depuis quelques mois déjà, son enquête patinais, les vampires ne voulais pas vendre la mèche. Il protégeais tous ce mystérieux vampire. Jusqu'à ce qu'enfin l'un d'entre eux lui dise qu'une certaine Sylvia connaitrait peut être ce vampire. C'était un début de poste qu'Ezio se devait de creuser. Il réussi à trouver cette Sylvia et à rentrer en contact avec elle en lui faisant du charme. Apparemment il semblait au gout de la jeune femme et même si c'était réciproque et que le jeune Florentin la trouvait pleine de charme elle n'était pour lui qu'un moyen d'atteindre sa cible. Ils flirtèrent ainsi plusieurs jours jusqu'à ce qu'Ezio l'invite chez lui. Il avait trouvé un travail qui lui permettait de vivre et d'assurer une couverture ainsi que de fréquenter le milieu noble de la ville. Il voulait voir si cette Sylvia était un vampire car pour le moment rien dans son comportement ne lui permettait de le penser, mais le test de la verveine lui fut fatal. Elle bougeât trop vite. Ezio voulu se défendre, mais il eu un éclair de douleur, sa vieille blessure qui faisait des sienne. Elle avait sa main serré sur la gorge du jeune homme, sa force était incroyable. Il ne pourrait plus rien faire.
_S Y L V I A : Qui es-tu au juste ?
_E Z I O : Je suis un chasseur de vampire, mais allez y madonna, tuez moi, un jour quelqu'un comme moi vous retrouvera pour finir le travail. Et moi je vais mourir fier d'avoir donné ma vie pour cette cause. Vous n'êtes que vermine "
Ezio lui cracha au visage, un sourire apparut sur le visage de la femme, ce même sourire narquois que celui de l'autre vampire. Ezio voulu se débattre mais il ne pouvais rien contre la force impressionnante de Sylvia. Elle se mordit le poignet et lui fit boire son sang. Ezio serra les lèvres pour ne pas boire, mais d'une main elle appuya sur sa blessure ce qui le fit pousser un cris, il avala le liquide rouge au gout d'acier malgré lui. Et sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, il sentit une vive douleur lui traverser la poitrine. Il baissa les yeux et vit le manche d'un couteau sortir de son torse et sa chemise s'imprégner de sang à toute vitesse.
_S Y L V I A : Quoi de plus ironique pour quelqu'un qui hait la vermine, que d'en devenir une...
La vision d'Ezio commença a ce brouiller et il poussa le dernier soupir de sa vie tandis que la mort le prenait. Puis d'un coup, dans une grande inspiration il rouvrit les yeux. Sa poitrine lui faisait mal il ne comprenait pas comment pouvait-il être en vie ! Il saisit le couteau et d'un geste sec le retira, son souffle se bloqua et la douleur fut intense mais il l'avait retiré. Il le laissa glisser d'entre ses doigts et le couteau recouvert de son sang tombât au sol. Il faisait nuit dehors. Ezio était totalement déboussolé. Il ne comprenait rien, ne savait pas où il était. Il avait juste terriblement faim. Il se dirigeât vers la cuisine en s'appuyant sur tous les murs ou meubles qui se trouvaient sur son chemin. Il ouvrit le garde mangé et dévora un jambon entier, mais ceci ne calma pas sa faim. Bien au contraire il vomit tout ce qu'il venait de manger instantanément. Il se dirigea donc dehors. De manière poussive il avançait. il était fatigué et il ressentit une envie qui lui fit froid dans le dans. Il avait envie de sang, il comprenant, il était dans un processus de transformation. Et même si son cerveau lui hurlait de rentrait chez lui et de mourir seul son corps lui avançait tout seul dans les rues vides à la recherche d'une proie. Et malheureusement cette proie finis par ce montrer. Un homme seul, qui rentrait chez lui surement pour rejoindra sa femme et ses enfants. il était bon. Il vit Ezio appuyé contre un mur la chemise pleine de sang et il se précipita vers lui pour lui porter assistance, ce qui causa sa perte. Ezio le mordit et le vida de son sang. Jamais il ne c'était sentit aussi vivant. Il entendis des gens arriver, attiré par le cri de l'homme, mais quand ils arrivèrent ils ne trouvèrent qu'un cadavre, le désormais nouveau vampire avait eu le temps de fuir. Jamais il n'avait été aussi rapide. Il se sentait libre et ça le dégoutait, il se dégoutait. Il avait honte de ce qu'il était devenu, honte de ce qu'il venait de faire. Il était devenu tout ce qu'il avait juré de combattre…
Plusieurs années s'écoulèrent à nouveau, Ezio c'était accommodé de sa nouvelle situation, il avait réussi à faire taire toute ses voix qui lui disait de ce suicider. De mettre fin à ce cauchemar en ce laissant bruler au soleil pour expier ses fautes. Maintenant il n'y avait plus que la vengeance et rien d'autre. Il ne se sentait plus humain et ne se posait plus de question de moral, il serait prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Les deux vampires qui avaient gâché sa vie. Et cette nuit l'une des deux allait disparaitre à jamais. Il l'avait trouvé, celui qui avait tué son frère et rendu sa soeur infirme. Et enfin il le voyait, en face de lui. Ezio était encapuchonné. Le vampire le regardait avec envie, il devait chasser vu qu'Ezio avait tué tous les vampires qui le servait, il était obligé d'effectuer sa besogne lui même. Il l'avait pas reconnue, le capuchon d'Ezio dissimulait son visage. Le vampire affichait ce même sourire. Celui qui faisait bouillir Ezio de rage.
_V A M P I R E : Alors mon garçon ? C'est dangereux de se promener seul si tard la nuit, on ne sait pas sur qui on peu tomber
Ezio souri, de ce sourire vampirique si particulier. Ce sourire de tueur au sang froid. Ce sourire qu'il détestait et qui était devenue le sien désormais.
_E Z I O : Tu ne comprend pas, je ne suis pas en danger, ici le danger c'est moi ! "
Sur ces mot il s'élança sur son adversaire tandis que celui ci en faisait de même, il venait de comprendre qu'il avait un vampire en face de lui. Il voulu lui porter un coup au visage mais Ezio était plus rapide, son entrainement en tant qu'humain, son expérience de chasseur, sa détermination, sa soif de vengeance, sa haine et sa préparation à cet affrontement qu'il avait imaginé tous les soirs des années durant avant de s'endormir lui donnait l’avantage même si le vampire était plus âgé. Il esquiva son poing et en ce tournant de coté lui asséna un coup de coude dans le ventre ce qui bloqua net le vampire. De la main droite il lui saisie le poignet de son adversaire et de la gauche lui assena un violent coup de poing dans le coude. L'os ne résista pas. Le vampire avait une fracture ouverte au niveau du bras, il poussa un cri de douleur qui rempli Ezio d'extase. Il jubilais littéralement. Il attrapa le vampire pas la gorge et le plaqua violemment au sol. Dans tout ce remue-ménage, le capuchon d'Ezio était tombé et le vampire put voir le visage de celui qui l'avait défié.
_V A M P I R E : TOI ?!
_E Z I O : ….oui moi…
Les yeux du vampire s'écarquillèrent il avait reconnu le visage d'Ezio et c'est la dernière chose qu'il vit étant donné qu'Ezio venait de lui crever les yeux. Ezio le mis KO et l'emmena dans sa plaque pour finir le travail. Ce qui suivit fut barbare, dérangeant, sonore et dégueulasse. Je ne vais pas vous le décrire, mais sachez qu'il a sacrément morflé avant qu'Ezio ne le laisse mourir. Le visage plein de sang Ezio souriait comme il n'avait jamais souri.
Il appris par la suite que Sylvia avait quitté l'Italie. Mais avant de partir à sa recherche, le jeune vampire devait faire une dernière chose. il retourna à Florence et pendant la nuit s'introduit chez lui, dans la chambre de sa soeur. Elle dormait, le bandage recouvrant toujours ses yeux. Il s'assit près de son lit et passa sa main sur la joue de Lucrecia. Elle bougea et saisie la main de son petit frère.
_L U C R E C I A : Ezio c'est toi ?! C'est vraiment toi ?! Tu est revenue Dieu merci !!
_E Z I O : Oui mais je repars, je ne peux pas rester
Elle se redressa
_L U C R E C I A : Mais pourquoi !! Pourquoi ne peux tu pas rester ??!!
Puis elle posa sa main sur le visage de son frère et se figea, elle avait compris.
_L U C R E C I A : Tu….tu en es un n'est ce pas ?
Ezio ne répondit pas, son silence en disait assez. Il déposa un baisé sur le front de sa soeur et se releva.
_L U C R E C I A : Attend ! Tu l'a tué ?
_E Z I O : Oui, je lui ai fait payer ce qu'il nous a fait
_L U C R E C I A : Et que va tu faire maintenant ?
_E Z I O : J'ai une personne que je dois retrouver, Adieux ma soeur, prend soin de toi. Et ne dis rien à père, il ne comprendrais pas. Je t'aimerais pour toujours….
_L U C R E C I A : Moi aussi bambino… Adieux
Ezio, sorti par la fenêtre et se dirigea sur la tombe de son frère pour lui dire également au revoir avant de quitter l'Italie. Plusieurs siècles ont passé, Ezio est maintenant un vampire d'un âge assez conséquent. Il a énormément voyagé, appris énormément de chose, vécu les guerres et regardât le monde évolué. Cependant ce qui ne changea pas c'est sa haine envers Sylvia et son désir de la retrouver pour lui faire payer. Il était un vampire assez particulier, il tuait les vampires quand il avait la chance d'en croiser étant plus où moins sélectif dans les choix de ses cibles, privilégiant les vampires cruels qui tuaient pour le plaisir. Quelque part au fond de lui, sous cette couche de ténèbres et de sang vivait encore le jeune florentins désireux de protéger l'humanité de ses semblables. C'était assez paradoxale mais il essayer de ne pas trop y penser. Il avait une mission, il réfléchirait quand elle sera terminé. Sa dernière piste le menait à Mystic Falls, une petite ville américaine en apparence tranquille...
Ezio quittait le boulot, il en avait trouvé un en arrivant à Mystic Falls. Un job pas trop exposé qu'il aimait bien, qui n'attirait pas l'attention. Il était garagiste dans un petit garage, il aimait bricolé, il pouvait réfléchir tout en s'occupant les mains. Au cours de sa longue vie il avait déjà entrepris plusieurs carrières. Garagiste, même si le job en soit n'avait rien de prestigieux était l'une de ses préférés.
Enfin bon, quoi qu'il en soit. Ezio avait faim. Depuis que l’existence des vampires était connu il fallait faire très attention avant de se nourrir. Les hôpitaux et les banques de sang était étroitement surveillés, attaquer une personne était risqué. Cette contrainte énervais le vampire. Il ne se sentait plus aussi libre qu'avant et la liberté était la raison principale qui rendait le fait d'être un vampire si jouissif. Qui plus est Ezio avait les nefs à vif, un vampire qu'il avait repéré, sans doute un jeune ne se montrait pas assez discret, tuant ses proies sans que ce soit nécessaire. L'ancien chasseur qu'était Ezio devait faire le ménage.
Ce serait fait ce soir, Ezio suivait le vampire, ils était au beau milieu de la foret. Le florentin comprenait le but du jeune vampire, il se dirigeait vers la route qui traversait la foret, un coin isolé qui permettait d'attaquer un humain seul sans attirer l'attention. Dans le fond ce n'était pas idiot mais le vampire ne faisait pas le ménage derrière. S'il l'avait fait Ezio n'aurait pas remarqué ses agissement et celui-ci ne serait pas sur le point de mourir.
Le florentin suivait le vampire à bonne distance, il voulait le prendre par surprise, n'étant pas au top de sa forme il ne voulait pas prendre de risque stupide. Qui plus est les déplacement grossiers du jeune vampire en faisait une proie facile à traquer. Pister les jeunes vampires est un exercice simple quand on sait où regarder. Il espérait que ça n'allait pas se compliquer, la faim le rendait irritable. Il avançait en silence, vers son but. Il entendit un cris. Ezio se mis à courir, merde, l'autre avait déjà commencé son festin. Ezio sauta sur un arbre qui bordait la route, son saut était élégant et feutré, comme celui d'une panthère. En équilibre sur une branche large à quelques mètres du sol, il vit une voiture arrêté sur coté de la route. À coté de la voiture, éclairé par les phares, le vampire buvant le sang de sa proie. Le vampire se nourrissait de façon vorace, bestiale. Il ne savait surement pas faire autrement, apprendre a se nourrir délicatement en maintenant un être humain en vie est complexe, il faut avoir une grande maitrise de soi. Quelque chose qui s'apprend avec le temps. Le fait qu'il soit totalement absorbé par son repas avait fait que le vampire n'avait pas remarqué l'approche quelque peu bruyante d'Ezio.
Les deux vampires tournèrent alors la tête vers la même direction en même temps. Une autre voiture approchait. Le vampire fit rouler l'homme dans le fossé au bords de la route sans grande cérémonie, s'essuya la bouche du revers de sa manche et souri en regardant sa deuxième proie venir se jeter dans les mailles de son filet. Il se mit au centre de la route, faisant des grands gestes avec ses bras. La voiture ralenti et s’arrêta. Une jeune femme en sorti. Il lui faisait le coup de la panne, grand classique chez les vampires même si leur version était quelque peu différente de celle des humains, plus sanglante et moins agréable, en tout cas pour l'un des partie.
Ezio attendait pour intervenir, il savait ce qu'il allait se passer mais il devait attendre le bon moment pour agir, celui ou son adversaire serait le plus vulnérable, ce moment ne tardât pas à arriver. Il saisit la tête de la jeune femme pour la faire basculer afin de lui mordre le cou. Ezio bougea alors aussi vite que l'éclair, il sauta délicatement de l'arbre, se rapprocha du vampire, saisi sa tête entre ses mains et lui rompu le cou d'un geste sec. Le corps inanimé tomba lourdement au sol. La jeune fille les larmes aux yeux regarda son sauveur, sous le choc. Ezio porta son poignet à sa bouche et se mordit. Il tendis son poignet vers la bouche de la jeune fille et lui fit boire son sang. Quelque seconde plus tard les deux plaies présente dans son cou d'où coulait un mince filet de sans s'étaient refermés. Il passa son doigt sur son cou pour essuyer le sang de la jeune fille avant de lécher son doigt. Un frisson le parcourue, le sang de cette fille avait un petit arrière goût sucrée pas désagréable mais il devait rester maitre de lui même. La fille n'avait toujours rien dit, elle était terrifiée ça se voyait mais elle avait trop peur pour s'enfuir, Ezio ne pouvait pas la laisser repartir comme ça, elle avait vu son visage. Il la forçat à le regarder dans les yeux en lui tenant la tête. Les pupilles d'Ezio se dilatèrent et il lui murmura d'oublier tout ce qu'elle venait de voir et de rentrer tranquillement chez elle comme si de rien n'était. Sur un coup de tête avant de la laisser repartir il approcha lentement son visage du sien pour y déposer un baiser. Après tout les demoiselles en détresses embrassaient leur sauveurs, c'était comme ça depuis la nuit des temps.
Elle remonta en voiture et reparti. Ezio se dirigea vers l'homme. Comme il le pensait il n'y avait plus rien à faire. Le vampire s’accroupit à coté de la dépouille de l'humain et lui ferma les yeux tout en fermant les siens avant de murmurer.
_E Z I O : Requiescat in pace.
Il se releva, pris le corps de l'homme et le mis dans le coffre de sa propre voiture, il devait faire le ménage maintenant. Il trouva une corde dans le coffre et attacha le vampire avec avant de le mettre sur la banquette arrière. Ezio avait quelques heure avant qu'il ne se réveille mais mieux valait être prudent. Il roula un moment, s’éloignant de toute ville, puis bifurqua sur une route abandonné. Il s’arrêta alors dans une sorte de plaine. Pris le corps de l'homme et le déposa au sol. Pris un bidon d’essence dans le coffre et le versa sur le cadavre puis alluma le tout à l'aide de son zippo. Tandis que l'homme brulait Ezio ouvrit le porte-monnaie de l'homme qu'il avait trouvé sur le siège passager de la voiture. Il tomba sur une photo de famille, puis sur celle d'une femme et d'une petite fille, elle devait avoir tout au plus 4 ans. Ezio détourna le regard et jeta le porte-monnaie dans le feu. Il regarda l'homme bruler, éclairé par la lune argenté et la couleur chaude des flammes. Il se sentait toujours obligé de rester jusqu'au bout, par respect. Lorsque de ce père de famille ne restait plus que des cendres qui allaient bientôt être éparpillé par le vent Ezio se retourna vers a voiture, sorti le vampire, l'assis contre une pierre et lui planta un pieux en bois dans chaque jambe pour l’empêcher de s'enfuir et attendit son réveil appuyé contre le coffre de la voiture.
L'aurore n'allait pas tardé, on commençait à distinguer une légère tache rosettée dans l'horizon. Le vampire ne tarda pas à se réveiller dans un sursaut en prenant une grande inspiration. Ezio vint s'accroupir en face de lui.
_E Z I O : Ah enfin, j'avais peur que tu loupe le grand spectacle.
Il était froid, il avait déjà pratiqué ce genre d'exécution dans le passé. C'était finalement assez rare, en générale Ezio n'était pas cruel et tuait vite. Sa décision avait été prise lorsqu'il avait vu la photo de la petite fille. Le vampire allait mourir et ça n'allait pas être agréable. Le vampire voulut parler, mais Ezio le gifla.
_E Z I O : Chut, ta gueule. Ne gâche pas ce moment...
Il bougea violemment un des pieux planté dans la jambe du vampire ce qui le fit crier. Ezio en profita pour engouffrer un chiffon qu'il avait pris dans la boite à gant dans la bouche du vampire. Il se releva alors et s'écarta légèrement sur le coté. Les yeux du vampires s'écarquillèrent et le chiffon étouffa un nouveau cris. Ezio sourit.
_E Z I O : C'est beau hein ? Profite bien de ta dernière vision ici.
Ezio s'avança vers la voiture tandis que le vampire se débattait comme il le pouvait. Ses liens étaient solides et les pieux bien plantés, c'était la fin pour lui, il ne l'avait pas encore accepté. Les premiers rayons du soleil pointèrent. Les premiers cris du vampire suivirent. Ezio monta dans la voiture, démarra le moteur et se mit à rouler. Il regarda dans son rétroviseur, une fumé s’échappait de derrière la pierre, de l'endroit même ou s'échappaient des cris de douleur. Le vampire souri, il déposa une paire de Rayban sur son nez tout en continuant à s'éloigner.
Il avait faim...
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