« Le temps confirme l'amitié. » ft: Lisbeth

Cela faisait des heures que Lisbeth planchait sur des dossiers de police et du FBI qu’elle s’était bien entendu procuré en toute illégalité. Elle faisait des recherches sur le fort mouvement anti-vampire qui avait lieu dans le sud. La jeune femme cherchait un fichier qui aurait pu énumérer le nombre de vampire qui avait succombé à des attaques haineuses et justicière de la police nationale du Texas et de la population en elle-même. Mais rien, elle avait beau feuilleté tout les dossiers et les refeuilleté, rien n’en sortait ! Le prénom de sa ravisseuse n’apparaissait nul part, ni le nom d’aucune autre créature surnaturelle d’ailleurs. Les seuls noms qui ressortaient n’était autre que ceux des victimes humains. Chose qu’elle comprenait parfaitement d’ailleurs ! Pourquoi est-ce qu’ils se casseraient la tête à rechercher l’identité des monstres qui les terrorisaient depuis toujours ? C’était un non sens, c’était plus qu’inutile même ! Mais Lisbeth avait besoin de savoir, elle avait besoin de La savoir morte. Il n’y avait que comme cela qu’elle parviendrait à vivre en paix, il n’y avait que de cette manière qu’elle pourrait véritablement aller de l’avant. La jeune officier Pritchard avait bien conscience qu’elle ne trahissait personne. Elle partait en vrille , tout le monde le voyait, y comprit elle. Elle faisait tout de travers depuis qu’elle était rentré, elle ne prenait plus la peine de vivre sa vie pleinement , elle se précipitait dans le bordel sans prendre le temps d’y mettre de l’ordre. C'était peut être égoïste de sa part mais elle ne voulait pas finir comme Logan ou la mère Carter. Et c'était bien pour cela qu'elle voulait La retrouver avant qu'elle ne l'a retrouves. Lisbeth n'avait pas été particulièrement effondré d'apprendre pour la mort des amis de la famille. Elle était tellement dans un état postromantique qui l'incitait à vivre tout ,tout de suite qu'elle avait l'impression que plus rien ne l’atteignait sentimentalement parlant. Elle était comme insensible. Les seuls moments où elle avait l'impression de ressentir des choses à nouveau, c'était quand elle était totalement défoncée. La vérité c'était que Lisbeth ne gérait plus rien. Elle piquait des dossiers et des saisis de substances illicite en cachette du poste, elle couchait avec des types qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam et elle était en colocation avec l'un d'eux , elle traînait le soir dans les bars et fumaient à longueurs de journée. C'était clair qu'elle était bien loin de la Lisbeth qu'elle était il y avait de cela à peine trois mois. Pire !  Depuis son retour, elle n'avait pas été chassé plus de quatre fois et là aussi, elle y était avec la plus grande impudence. Elle avait besoin d'aide, c'était un fait mais elle n'était pas prête à l'accepter. Et puis, avec tout ce passait ces derniers temps, qui aurait le temps pour lui venir en aide ?
Lisbeth passa sa main sur sa nuque endoloris à force d'être penchée sur les dossiers. Elle avait l'impression d'avoir perdu quatre longues heures de sa vie ! Les recherches n'avaient abouti nul part. Prise d'une colère subite, elle envoya valser tout les documents sur le sol puis sorti de sa chambre en trombe. Il était presque 18 heures et elle avait la maison pour elle seule ce soir et elle ne savait pas ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Peut être regarder un film, appeler Drake pour une nuit de sexe ou peut être même aller chasser. Qui sait ? Mais avant tout, elle allait se rouler un bon joint et manger quelques choses . Lisbeth alla se sortir un bol de Miel Pops puis alla s'installer dans le salon où elle roula son pétard qu'elle alluma aussitôt après. Alternant entre sa cuillère de céréale et son joint tout en regardant un documentaire animalier merdique à la télé. C'était d'une tristesse. La jeune femme allait pour changer de chaîne quand la sonnerie retentit, elle posa son joint dans le cendrier en fronçant les sourcils. Qui cela pouvait-il bien être ? Elle n'attendait personne. Sa famille ou ses amis appelaient généralement avant de passer de peur de déranger le colocataire. Elle soupira longuement puis se leva, elle sentait déjà les bienfaits de la beuh. C'en était grisant. La jeune Pritchard n'en revient pas ses yeux quand enfin elle ouvrit la porte. Etait-ce ? Elle n'y croyait pas ! Cela faisait quatre mois qu'elle n'avait pas eut de ses nouvelles. La raison étant qu'elle n'avait plus vraiment eut accés au téléphone. Elle resta un moment figé, c'était juste irréelle pour elle ! Peut être qu'elle hallucinait, si tel était le cas , ce qu'elle avait fumé : c'était de la bonne ! La minute de choc passé, elle lui sauta dans les bras, manquant de faire tomber son amie au passage. "J'le crois pas  ! C'est vraiment toi, Hopinou ?",la fille Pritchard serrait son ami fort dans ses bras, c'était juste la plus belle chose qui lui soit arrivé depuis des mois ! "J'le crois pas ! T'es vraiment là !" Elle en pleurait de joie.