Entre nous, aucune amitié n'est possible. Je te hais autant que tu me hais. Tout ce que je te souhaite, c'est ton malheur et même bien plus. Que la loi du plus fort commence, sans rancune, biatch.
start the game
Cette stupide humaine se tenait là, juste devant moi. La nuit était tombée et les lampadaires éclairés sa silouhette diforme. Son odeur, j'aurais pu la reconnaître entre un tas de cadavres, elle puait la mort autant que ces foutus vampires. Pourtant, j'étais persuadée que depuis le bal, elle avait pris ses clics et ses clacs. Les Rivers n'avaient pas pris un gant de velours pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas ou plus la bienvenue dans leur bande très privé. J'étais fière d'avoir pu lui causer un tant soi peu de colère ou de souffrance. Cette bimbo ratée qui se donnait de faux airs de duchesse me donnait la nausée. Un genre de personne que je méprisais au plus profond de moi.
Plus je la regardais et plus la colère montait en moi. Je ne pouvais rester planter là à attendre qu'elle parte. Depuis le bal, je n'avais pas revu Ezeckiel, ni même son frère d'ailleurs. Je n'avais pas cherché à les contacter mais il m'arrivait d'essayer de forcer le destin pour nous retrouver à des endroits que nous aimions fréquenter. Un véritable échec, c'était comme si les Rivers avaient disparu de cette ville. Rien qu'en ressassant cette peine, je ne pouvais plus contenir ma rage face à l'humaine et telle une furie, je fonçais à une vitesse aussi digne que celui d'un boulet de canon.
A quelques centimètres de moi, elle me tournait le dos. Sans plus attendre, je la tirais en arrière en l'attrappant par ses cheveux :
- Salut honey, tu te rappelles de moi ?
Je tirais un peu plus sur ses cheveux. Je mourrais d'envie de lui arracher de sa tête. Elle me rendait folle, totalement hors de moi. C'était comme si j'étais possédée et j'avais l'impression de revivre le meurte de la meute en Russie. Lorsqu'ils n'avaient refusé de les quitter, j'étais entrée dans une sorte de transe. La haine m'avait envahie et lorsque j'avais retrouvé mes esprits, j'avais découvert un tas de cavadres et un début d'incendie. Un moment de ma vie troublant car mis à part de ma colère, je ne me rappelais de rien. Sans plus attendre, je relâchais l'humaine en la poussant violemment en avant.
- Je crois que t'as mal compris la dernière fois quand je t'ai demandé de ne plus t'approcher des Rivers, mais apparemment en plus d'être puante tu es sourde ma pauvre !
Ce qui était certain, c'était que si j'avais un flingue sur moi, il serait déjà collé à elle. Etant une louve, avais-je vraiment besoin de ce genre de gadget ? Etant aveuglée par ma colère, je venais de commettre une grosse erreur donnant une belle opportunité à l'humaine. Il fallait être stupide pour ne pas comprendre que j'étais blessée et que je ne voyais plus les Rivers, sinon pourquoi j'agirais de la sorte ? Si je voyais encore Ezeckiel, je m'amuserais plutôt à la narguer plutôt à la menacer.
made by pandora.
Invité
Sujet: Re: CLEO - Start the game! Jeu 8 Aoû - 21:41
Start the Game Neil vs Cléo
Passer une soirée tranquille. Voilà tout ce qu'elle voulait. Cléo était sortit, ne souhaitant pas partager un repas de famille avec le shérif. Réfléchir. Seule. Elle en avait grandement besoin et cette sortie était le meilleur moment. Ezeckiel hantait toutes ses pensées. Etait dans sa tête à tout instant de la journée et de la nuit. Il ne quittait pas son esprit. Elle le voulait pourtant, mais quoi qu'elle fasse, IL revenait toujours. Leur première 'nouvelle' rencontre avait été un désastre. Impossible d’apercevoir la moindre parcelle de gentillesse en lui. Lui qu'elle connaissait sur le bout des doigts autrefois. Lui qu'elle aimait tant. Lui qui, en à peine deux ans, avait bien changé. Impossible de le reconnaître. Il avait parut bien plus froid, distant, et tellement méchant. Elle en était encore bouleversée.
Un tas de questions se bousculaient dans sa tête. Grand nombre de stratégie pour le ramener à ses côté alors qu'elle marchait tranquillement dans une rue, clope au bec. Peut-être aurait-elle du faire plus attention aux personnes qu'elles croisaient. Elle aurait du, oui, mais ne l'avait pas fait, comme toujours. Une douleur au crâne. On lui tirait les cheveux. Quelques pas forcés en arrière et une voix qu'elle ne comptait plus entendre. Un rapide souvenir du bal lui revint en mémoire et un éclat de rire sortant de sa gorge.
La pouf des Rivers. En personne. En chair et en os. Surtout en os. Soit. La malchance était présente et Cléo allait devoir faire avec. D'ailleurs, elle semblait légèrement hargneuse. A exploiter.
- Pas sourde non. Disons que je n'écoute que très rarement le vent. Il manque tellement d'intérêt !
Ne plus approcher les Rivers ? Est-ce qu'elle prend la drogue ? La pauvre fille. Elle était complètement à côté de la plaque. Les frères, Cléo ne les avait pas revue depuis le soir du bal. D'ailleurs, elle n'en avait pas vraiment envie. Pas avant d'avoir réfléchit à un plan pour les récupérer. Donc soit la moche se faisait des films après une bonne dose de crack, soit il y avait anguille sous roche. Quoi qu'il en soit, bien que l'envie ne soit pas présente, Cléo allait faire l'effort de jouer à son petit jeu.
- Tu croyais vraiment que j'allais obéir à une... un truc comme toi ? Faut arrêter de te prendre pour Dieu tu sais. Un jour ton petit cerveau en souffrira.
.pinklemon
Invité
Sujet: Re: CLEO - Start the game! Ven 9 Aoû - 19:08
Entre nous, aucune amitié n'est possible. Je te hais autant que tu me hais. Tout ce que je te souhaite, c'est ton malheur et même bien plus. Que la loi du plus fort commence, sans rancune, biatch.
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Ses reflexions me rendaient de plus en plus folle. Je le savais, elle le faisait exprès et c'était tellement facile. Une simple petite humaine, sans éducation qui me parlait comme une vulgaire chose. Tout ce que j'avais envie, c'était de lui montrer la louve, la vraie. Rien que d'imaginer sa peur me ferait creuver de rire. La pauvre petite, elle serait tellement dépassée par les évènements, en train de chouiner après sa mère. Un instant que je ne pourrais que savourer!
- En effet, j'ai été stupide de croire que tu étais une fille censée et intelligente. Pourtant, tu te donnes tellement du mal, j'ai voulu être bonne avec toi. Tu te rends pas compte de mon effort? Non bien sûr que non, puisque tu n'as aucune idée de qui je suis réellement et dans quelle situation tu t'es bêtement fourrée.
Lui briser ses os, j'en étais sincèrement obsédée. Je n'en pouvais plus, mon coeur battait à la vitesse d'un rallye. Je voulais qu'elle souffre, je voulais qu'elle réalise à quel point j'étais forte et à quel point elle n'était rien face au loup. Je voulais en même temps faite du mal aux Rivers. Faire de mal à cette petite chose et qu'ils apprennent que c'est une oeuvre de leur petite Neil. Ils verront... Ils verront !
- Ezeckiel ne s'ennuit pas trop de toi? T'es mignonne de loin mais ça s'arrête là. Après tout, tu ne seras jamais comme lui. Enfin comme nous. La nature nous a dôté d'un bien joli cadeau et toi, eh bien, tu n'as rien. Tu as simplement hérité de la faiblesse humaine. Malgré tout, c'est beau de te voir essayer de te prouver le contraire.
Je riais nerveusement. J'étais dans un état. Non, dans une centaine d'états. J'avais l'impression de passer par tout ce que j'étais capable de ressentir. Elle n'était qu'un jouet. Un gadget. Rien de plus. Elle me rendait folle. Sa présence... Qu'elle crève cette stupide humaine! Je la hais, je la hais tellement! Je leur en voulais à tous! Stupide monde!
Écouter cette Neil parler était très stressant pour la jeune française qui n'était pas très connue pour sa patience. Elle aurait pu partir, oui. L'ignorer, aussi, mais elle lui tendait d'énormes perches qu'il lui était devenus impossible de ne pas rentrer un peu plus dans son jeu. Mais il fallait avouer que la voir s'énerver était un fabuleux spectacle et puis, il ne fallait pas être un génie pour s’apercevoir que cette folle ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement.
- Sauf que tu oublies une chose . C'est que je ne t'ai jamais rien demandé. TU m'aborde alors que je me balade tranquillement. TU pète une durite mais genre on sait pas pourquoi. Donc oui tu as raison j'ignore qui tu es en réalité, mais en même temps je m'en fiche totalement.
Elle ne serait jamais comme eux... Mais comment ça comme eux ? Des petits voleurs ? Des bandits ? Des tueurs ? Elle était un peu tout ça, si, seulement la fausse blonde devait l'ignorer. Avant elle, Cléo était la fille du trio, celle qui réussissait à berner tout le monde. Le démon au visage d'ange. Elle était à Lui et Lui était sien. Et ce, jusqu'à ce qu'elle finisse en prison. Donc certes Cléo n'était peut-être pas comme eux, comme elle, mais elle avait vécue des choses qu'elle seule connaissait pour le moment. Un petit tour en prison ferait sans aucun doute changer la mentalité de cette pétasse aux énormes sourcils.
- Tu sais, tu devrais lui poser directement la question, il est le plus apte à y répondre. Et je te fais tellement pitié que tu ne peux pas t'empêcher de m'adresser la parole. De nous deux, je me demande laquelle fait le plus pitié.
Elle savait l'autre ayant le sang chaud donc c'est tout naturellement qu'elle ne put s'empêcher de répliquer. Elle aurait put partir, continuer son chemin, mettant ainsi un terme à la discussion mais non, cela aurait trop facile. Un zest de provocation habitait la française qui s'était rapproché de son interlocutrice pour bien apercevoir la colère dans ses yeux au moment où elles prononcerait les mots qui fâchent.
- Au fait, j'avais complètement oublié à quel point Zeck était doué avec sa langue, mais ça, je doute que tu le saches.
Cléo affichait un sourire plein de malice à celle qui lui tapait de plus en plus sur le système. Elle savait pertinemment dans quel sens la fausse blonde prendrait sa phrase, et c'est pour cela qu'elle avait gardé les précisions pour elle. Car en effet si Ezeckiel était doué avec sa langue c'était bien sûre pour avoir balancé les pires horreurs à la face de son ancienne partenaire et non pour le côté sexuel du terme. Mais la parano se trouvant en face d'elle, elle, se ferait tout à tas de films, pour son plus grand bonheur.
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