Un Week End en Amoureux ♥ June [page 3 : HOT]

Un week end en amoureux

Les vendredis matins, depuis mon retour de la Nouvelle Orléans, soit il y a un an, j'avais pour habitude de rester seule chez moi, faut dire qu'une fois mon diplôme en poche, je ne savais pas vers où m'orienter. Quoi qu'il en soit, dans ses moments de solitude la télé était mon plus grand réconfort, encore en pyjama, soit un tee shirt que j'avais piqué à Max et un bas de survêtement, j'avais attaché mes cheveux rapidement en un vulgaire chignon pour ne pas qu'ils me gênent. Télécommande en main, je changeais de chaîne toutes les trente secondes ne trouvant rien d'intéressant à regarder, même les dessins animés n'avaient aucun intérêt. Je fus sortis de mes penser quand on vint sonner à la porte. J'arque un sourcil, qui pouvait bien venir chez moi à une heure pareille ? Je me lève, j'ouvre la porte d'entrée, et à ma grande surprise je vois Max, à peine la porte ouverte il vient rapidement m'embrasser, avant de dire que j'étais à lui pour tous le week end. Je reste planté comme une débile ne comprenant pas immédiatement où il veut en venir avant de réaliser qu'il m'emmène en week end, alors ça pour être une surprise s'en était une ! J'attrape une de ses mains avant de l'attirer à l'intérieur. Je me hisse sur la pointe des pieds avant de l'embrasser à mon tour. « J'appelle mon père, on sait jamais ! Au cas tu tenterai un kidnapping... » Je souris avant de prendre le premier téléphone qui me tombe sous la main. De mémoire, je compose le numéro de la boutique, après quelques tonalités d'attente, j'entends enfin la voix de mon père, je suis étonnée d'apprendre que Max avait réellement bien prévu son coup. Mon père a simplement émis une condition, que je donne des nouvelles régulièrement, il y avait pire comme condition ! J'explose littéralement de joie, je lui perfore probablement un des tympans et je raccroche. J'attrape une fois de plus la main de Max et je le fais monter avec moi dans ma chambre. Machinalement je referme la porte derrière nous, l'embrassant de nouveau. Je me dirige vers mon armoire, je sors mon sac spéciale week end, et j'y fourre tout un tas de vêtements, accessoires. Manque plus qu'à me préparer moi et on pouvait partir. « Bon, je file sous la douche, j'en ai pour allé... Cinq minutes... » Ah ce que j'étais naïve, il fallait plus compter dix minutes pour que je sois prête. Après ces dix bonnes minutes de préparation, et oui même si j'étais une chasseuse j'en été pas moins une fille, je rajoute encore deux trois trucs dans mon sac avant d'annoncer fièrement que j'étais prête. Mon sac à main sur l'épaule, mon sac de voyage sur l'autre, je finis par quitter ma chambre et retourner en bas, j'enfile une veste, des chaussures, je prends mes clefs et là moment de blanc. « Deux minutes et après promis on part ! » Je pars en courant direction le garage, je cache quelques armes dans mon sac, on n'est trop prudent et mon père m'avait après que où que j'aille je devais toujours avoir le stricte nécessaire avec moi. Je reviens vers Max, je remets rapidement une mèche de cheveux en place toute souriante. « Maintenant c'est bon ! » On sort de chez moi, je monte dans sa voiture et jette mon sac de vêtement, d’accessoires, de produite de beauté et d’armes à l'arrière, je boucle ma ceinture avant de penser à une point important. « On va où ? »

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Un week end en amoureux

On parlait de tout de rien, surtout de rien. J'étais contente de partir à la Nouvelle Orléans, après tout Max avait raison, il s'agissait d'une grande ville, pour qu'on rencontre mon grand-père il aurait fallut un manque de chance totale ! Après plusieurs heures de route on finit par arriver devant un studio, c’est donc là qu'on allait passé le week end. Tout sourire je sors de la voiture, m'étirant un peu, la réflexion de Max sur le poids de mon sac me fait exploser de rire. « Je pensais que comme tu es grand et fort ça passerait inaperçu ! »Qu'on se le dise, être une fille et chasseuse n'était pas la meilleure chose à être si vous vouliez préserver le dos et les muscles de votre copain, l'avantage avec Max, c'est que je ne risquai rien à ce sujet car il pouvait porter au moins dix fois le poids de mon sac ! Je me rapproche de Max, me hisse sur la pointe des pieds et j'embrasse sa joue, je finis pas mettre un de mes bras autour de sa taille. Une fois dans le studio comme à mon habitude, je fouille partout, je regarde tout, même si j'étais chez une personne que je connaissais pas, j'avais cette fâcheuse habitude de tout examiner dans les moindres recoins. Finalement, je me sens bien dans ce studio, je reviens vers Max, et j'enroule mes mains autour de son coup pour pouvoir l'embrasser. « J'adore, je t'adore et tu es le meilleur petit copain de toute la Terre entière ! » Je dépose une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes avant d'entrelacer les doigts de ma main au sien. On quitte le studio, direction les rues de la Nouvelle Orléans ! C'était en tout point différent de Mystic Falls si ce n'est sa population de sorcières et de vampires exubérante. Je n'avais jamais compris pourquoi mon grand-père avait tant tenu à s'y installer pour sa retraite. Après tous, il était bien venu chasser à nos côtés, je sais pas s'il avait réellement pris sa retraite tout compte fait. «  C'est par toi qui voulait voir qui m'avait dragué quand je vivais ici ? Parce que vu l'heure qu'il est je suis certaine de savoir exactement où ils sont. » Je n'avais pas bien compris pourquoi j'avais plus de prétendants ici à la Nouvelle Orléans qu'à Mystic Falls. Pourtant, j'étais toujours aussi bizarre, enfin je vivais avec mon père chez mes grands-parents et personne n'avait le droit de venir voir où j'habitais, mon grand-père n'avait pas pour habitude de cacher ses armes... « Je suis sûre qu'ils seraient ravis de voir que tu existes vraiment et à quel point tu peux être intimidant par rapport à eux...  » En même temps même si Max ne faisait par deux mettre, il pouvait se montrer assez persuasif, puis il était loin d'être gaulé comme crevette. Un tee shirt à manche courte et un peu moulant, voilà de quoi dissuader tous les garçons de s'approcher de moi... Même mes frères avaient déjà utilisé cette technique, et j'en avais tiré une conclusion : très efficace !

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Un week end en amoureux

C'était agréable de pouvoir me promener dans les rues au bras de Max sans craindre de voir quelqu'un qu'il ne faut pas. Nous étions un couple presque normal, et moi j'avais besoin de ses petits moments de normalité. Ni l'un ni l'autre nous n'avions pas d'heure pour partir, devoir couper court à une conversation car le temps est passé trop vite. Après deux ans de relation, beaucoup avait encore du mal à admettre qu'on puisse être ensemble, pourtant en deux ans, Max ne m'avait pas blessé et je ne l'avais pas blessé, nos conditions ne faisaient pas de nous un danger pour l'autre, à la rigueur, seules les nuits de pleine lune pouvaient être source de stress et de danger, mais finalement nous le vivions plutôt bien... Je souris à la remarque de Max sur le fait que mes anciennes amies peuvent baver sur lui. « C'est un risque que je prends ! » Elles pouvaient baver tant qu'elles le voudraient Max était à moi rien qu'à moi. Il faut avouer que niveau jalousie l'un comme l'autre on se complétait plutôt pas mal, il n'aimait pas que les mecs s'approchent trop de moi sauf s'ils ont le même sang que moi, et inversement, autre que sa mère je supportais mal de le voir avec une autre fille, quoi que Chloé ça ne me dérangeait pas non plus. Je menais Max au travers des rues, la Nouvelle Orléans avait beau être une grande ville, les jeunes se retrouvaient toujours au même endroit. « Les vampires ici ? Ils craignent le nom Carter comme la peste... Mais t'inquiète pas, je compte pas passer le week end avec mes amis d'ici mais avec toi ! » Toujours ce sourire collé sur les lèvres je me hisse jusqu'à la joue de Max pour lui y déposer un bisou. Je finis par m'arrêter devant une ruelle. « Bon, je te préviens c'est pas l'endroit le plus fréquentable du monde, mais ils sont gentils... » Je passe ma main libre dans mes cheveux avant de tirer Max dans cette fameuse ruelle. Grande ville, flic un peu partout, les ados n'avaient pas trouvé d'autre endroit pour se retrouver sans se faire chasser. « Bon, alors, c'est qui la menteuse maintenant ? » Plusieurs têtes se retournent vers moi, je fais rapidement les présentations, on ne s'éternise pas et on ressort comme on était arrivé, après s'être éloigné de la rue je finis par demander. « Alors... Tu les trouves comment les filles de la Nouvelle Orléans ? » Je les avais vu lui bavé dessus, prendre leur voix mielleuse et … « Tu veux faire quoi maintenant ? »

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Un week end en amoureux

Mon grand-père, un homme terrifiant ? Sans aucun doute quand on est surnaturel, il était du genre à rappeler comment mon père est né, soit lors d'une chasse. Il était plutôt fier à ce sujet et le répétait à chaque fois qu'il y avait un repas de famille, moment toujours gênant pour le reste de la famille. Quoi qu'il en soit, j'avais présenté Max à mes amis, les filles en totale rinçage des yeux, et les gars profilent bas lorsque Max bonde le torse. On repart sur les rues de la Nouvelle Orléans, je me laisse attiré contre Max, sourire aux lèvres. C'est vrai que je connaissais plus la ville que lui pour y avoir vécu pendant un an. Max se mord la lèvre inférieur en disant que les filles étaient plutôt sexy, je fronce les sourcils, entrouvre la bouche et je viens à battre mon poing contre son torse « Alors toi ... » Je m'arrête en voyant qu'il n'avait pas fini sa phrase, d'ailleurs cette fin de phrase me convenait plus que le début, puisqu'il disait que j'étais la plus sexy et qu'en plus de ça il m'aimait. Ce sont juste quelques mots, mais ça me faisait toujours tout bizarre de les entendre de sa bouche, mais jamais je ne m'en lasserai. Il récupère ma main et on se met de nouveau à marcher, je le vois lancer des regards noirs à certaines personnes, des vampires sans aucun doute. D'ailleurs, quelques secondes après il vient me parler de ces suceurs de sang. « Pas vraiment, les premiers mois j'étais encore en convalescence ! Puis, après avec mon père et mon grand-père sur le dos, je ne pouvais pas faire grand chose. » Je lâche sa main pour venir entourer sa taille histoire de me sentir un peu plus proche de lui. Il n'y avait pas à dire, ce week end allait être génial ! « Au faite, mon grand-père ne fait pas peur, pas vraiment... Il est juste vieille école, d'ailleurs, il a continué à traquer un vampire dans un coin paumé avec ma grand-mère enceinte jusqu'au oreille ! Devine un peu dans quel condition est né mon père... Il ressemble beaucoup à Aarön, dans sa façon de penser et d'agir... Mais tous les Carter font peur non ? » Pas tous au même degrés, même moi, j'arrivais à en inquiéter plus d'un, enfin plus d'une, les copines de mes frères en règle général. Je repense à la proposition de Max pour aller dans un bar, pourquoi pas, après tous, ça pouvait être sympa !« Quoi ? Tu m'emmènes dans un bar, si je ne te connaissais pas si bien, je penserai que veux me faire boire pour me ramener chez toi ! » J'explose de rire, Max n'était pas de ce genre là et même sans ça, il n'avait jamais eu besoin d'alcool pour que je le suive aveuglement !

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Un week end en amoureux

Mon père naît en pleine chasse, il avait trouvé, bien joué, mais il n'y avait pas que ça, peut-être qu'un jour Max aura l'occasion d'entendre cette histoire si chère au cœur de mon grand-père venant de sa propre bouche, même si ça pouvait être gênant, mon grand-père racontait tellement bien cette histoire... « Touché coulé, en pleine chasse ! » On continue de marcher, je rigole en disant que Max voulait me saouler pour profiter de moi. Je sais pas trop de quoi j'étais capable une fois bourrée, mais bon, Max n'avait pas besoin de ça, je me laissais largement faire... On revient sur le sujet de ma famille un peu flippante sur les bords, il affirme que Lukas et moi sommes plus ou moins normaux, et qu'il avait eu sans doute la plus grosse peur de sa vie en demandant la permission de m'emmener en week end. C'est vrai que j'étais moi même étonnée qu'il ait fait toute cette démarche pour quelques jours en ma compagnie, c'était toutes ces petites attentions qui faisaient que jamais Max un peu plus chaque jour. Tomber amoureux de la fille Carter n'était déjà pas une chose simple en soit, mais quand on est en plus un loup, c'était quasiment du suicide ! Max aurait pu prendre ses jambes à son cou une bonne centaine de fois et pourtant il était resté envers et contre tout, malgré tous les obstacles. Il m'arrivait de me demander ce qu'il pouvait bien me trouver pour tenir coûte que coûte, beaucoup aurait déjà baisser les bras, beaucoup avait déjà baissé les bras... « Ah ah, c'est parce que tu ne m'as jamais vu en colère alors ! Être flippant c'est dans les gênes, je ne pouvais pas passer à côté ! » Je relève un peu la tête pour sourire à Max, j'avais pas de raison de lui faire peur, la moitié de ma famille prenait déjà ce rôle très à cœur, je n'allais pas m'ajouter, et puis quel intérêt de faire peur à son chéri ? Non parce que sinon il faut qu'on m'explique... Bref, je regarde les rues à la recherche d'un bar potable et pas trop infesté de vampire, parce que premièrement, j'avais tous sauf envie de me battre ce soir, deuxièmement, je n'avais pas envie de mettre Max ni même moi en danger et troisièmement... C’est bien connu, il y a toujours trois raisons ! Mon regard se pose sur une enseigne sur le trottoir d'en face, j'attire Max avec moi. Je m'arrête devant le bar et j'enroule mes bras autour de son cou, me hissant sur la pointe des pieds je viens à l'embrasser un peu plus longuement que la dernière fois. « Alors comme ça tu veux me saouler ? Tu sais, je tiens pas bien l'alcool... » Je souris contre ses lèvres avant d'entrer dans le bar. Au premier coup d’œil tous me semble plus ou moins normal, même si j'ai un léger regard critique sur les gens qui s'y trouvent, vampire ou non certains semblaient quand même un peu louche... « On se met au bar ou à une table ? »

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Un week end en amoureux

Max décide qu'on sera plus tranquille à une table, alors je m'installe en face de lui, près de la fenêtre. La nuit commence à tomber sur la ville et je ne peux m'empêcher de penser aux vampires qui grouillent à chaque coin de rue. Je sors de mes pensées quand le serveur vient prendre notre commande, peu habitué des bars, je passe en revu tout un tas de boisson qu'on peut y trouver, et je finis par commander une bière, un des rares alcool que j'arrivais à boire sans finir totalement éméchée. Je me souviens alors que Max m'avait demandé comment j'avais fait pour ne pas faire un génocide à la Nouvelle Orléans. « Je sais pas... Tant qu'on a pas de preuves certifiées, on ne fait rien. Alors la Nouvelle Orléans à sa réputation, mais le mal n'est pas partout... » Le serveur revient avec nos commandes et je le gratifie et Max ne change pas de sujet me demandant si j'aide quoi me défendre ou me protéger, qu'il était mignon de s'inquiéter pour moi ! À contrario, moi je m'inquiétais pour lui, il n'était certes pas bon d'être chasseuse ici, mais être lycan... « Max, je suis sous verveine depuis quoi ? Toujours ! Je suis une grande fille hein, je sais me défendre. » Pour le rassurer, je viens à attraper sa main. Je lui sourie tendrement avant de trinquer avec lui. Je bois une gorgée avant de reposer la pinte sur la table. « Au faite, t'as déjà payé le week end, tu aurais au moins pu me laisser payer pour une fois ! » J'explose de rire à cette remarque, les mœurs faisaient que l'homme devait toujours tous payer, et la fille devait de faire entretenir, moi ça me mettait juste mal à l'aise, alors, même s'il travaillait, il n'y avait rien qui l'obligé à tout payer à ma place. Je sors de mes pensée quand j'entends la clochette du bar résonnait dans la salle indiquant qu'une nouvelle personne vient d'entrer. Machinalement, je tourne la tête en direction de la porte, je fronce les sourcils et je tords ma bouche contrariée en voyant deux hommes s'approcher du bar, l'air louche et la démarche bancale, à mon avis ce n'était pas le premier bar qu'ils faisaient. Des vampires, aucun doute, au vu des petites tâches de sang sur leurs vêtements. J'agite mes jambes sous la table, c'est deux là n'étaient pas innocent. Les coudes sur la table je me penche vers Max pour venir dire à son oreille. « Là, tu vois le pieu me démange... » Je m'éloigne, je m'enfonce un peu plus sur mon siège, je croise mes jambes et mes bras, je réfléchis, je n'allais pas les laisser comme ça, laisser leurs petites affaires. Je saisis la pinte, en bois une grosse partie avant de la faire glisser sur la table. «  Aide-moi à finir ! » J’ébouriffe mes cheveux, récupère la pinte vide, et je me lève laissant Max seul à la table, je tente de marcher en titubant, je pousse le deux vampires pour me frayer une place sur le comptoir. « Hey ! » C'est que je faisais vachement bien la fille bourrée non ? Je viens à réfléchir à mon plan, je me dit finalement qu'il n'était peut-être pas si bon que ça... Et si ça dérapait...

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Un week end en amoureux

Être une fille ça pouvait être utile, les vampires restaient sensible à deux choses : le sang et les charmes d'une fille, encore plus accessible quand elle est saoule. Je rigole niaisement, joue avec mes cheveux, il fallait que je trouve comment les faire sortir de là. Je réfléchis à une solution pour aller à l'écart quand je vois Max débarquait, sur le coup, ils ne lui prêtent aucune attention jusqu'à ce que son verre s'écrase sur le sol. Le bruit me fait sursauté, les deux vampires tournent instinctivement là tête, leur synchronisme en est même troublant. Une seule raison à cela, du sang. Je vois Max mettre son doigt à la bouche, il était sérieux quand il faisait ça ? Je fais mine de rester calme, mais intérieurement je bouillonne. Il affirme que son sang a un goût horrible, c'est qu'en plus il les provoque... Il était fou, complètement barge, Max se dirige vers la sortie, suivit de très près par les deux vampires et moi par la même occasion, au passage je ramasse un bout de verre. Malgré la situation l'air frais me fait un bien fou. Tous les quatre, on s'engouffre dans une ruelle, si j'avais su que mon week end en amoureux aller prendre une telle tournure. Maintenant qu'on était assez à l'écart ils allaient passer à l'action, c'est à ce moment que je décide de serrer la main sur le bout de verre m'entaillant alors la main gauche. Je fais une moue en sentant la peau se déchirer au contact du verre, mais à côté d'une jambe cassée ce n'était rien. J'ouvre la main blessée, laissant alors tomber le morceau de verre avec un peu de mon sang. Les deux vampires se retournent vers moi, les crocs bien en évidence... Tout compte fait, ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Cependant, je fais mine d'avoir encore le contrôle de la situation. « Bah quand même c'est pas trop tôt, j'allais finir par croire que son sang est plus appétissant que le mien. » Bon je pense que c'est le moment de passer à l'action... Je vois qu'ils ont totalement laissé Max de côté, tant mieux à choisir je préférai plutôt moi que lui. « Eh eh stop ! » Je sais pas pourquoi, mais ça marche, les deux s'arrêtent, ce que ça peut être con un vampire parfois, ça ne réfléchit pas deux secondes. Quoi qu'il en soit, je m'attache rapidement les cheveux avant de leur sourire. « Voilà, c'est bon... » Ça faisait longtemps que je n'avais pas chassé deux vampire en même temps, et c'était la première fois que je me battait devant Max, tellement romantique je vous jure... Finalement, j'arrive à en tuer un, même si Max m'avait un peu aidé. Bon ok, un peu beaucoup. « Tu te charges du deuxième ? » une fois chose faite, je m'approche de Max, ma main saigne toujours, mais bon ce n'est que superficielle j'avais connu bien pire... Je viens à penser que si mon père me pose une question sur le week end, j'omettrai volontairement de parler de ces deux vampires... On ne sait jamais après tous. J'embrasse rapidement Max avant de conclure. « T'es qu'un idiot ! »

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Un week end en amoureux

Penser que Max puisse s'inquiéter pour moi était loin d'être une évidence pour moi, il faut croire que je n'avais pas la même notion du danger que lui : deux vampires c'étaient un peu mon quotidien. Je m'accroche à son cou, je dépose ce court baiser sur ses lèvres avant de m'excuser, j'allais peut-être devoir apprendre à réfléchir un peu avant d'agir, enfin réfléchir à ce que ça peut faire aux autres de me voir jeter dans la gueule du loup... Enfin façon de parler... Je sourie en sentant ses mains entouraient ma taille. Max répond alors qu'il n'a pas l'habitude de me voir chasser, ou pire qu'il a du mal à penser que j'ai déjà chassé. Il rebondit rapidement sur le fait que j'allais me faire pardonner, curieux de savoir comment j'allais m'y prendre. « Ah, c'est une surprise ça... Tu verras ce soir ! » Mais je pouvais toujours lui donner un petit avant goût... Je me hisse alors une fois encore sur la pointe des pieds pour l'embrasser un peu plus longuement, je me détache doucement de ses lèvres et on se remet à marcher, je sens les doigts de Max se mêlaient aux miens ce qui à le don de me faire sourire. Max propose alors d'aller manger une pizza, moi ça me va, mais lorsqu'il vient à dire qu'il ne peut décemment pas compter sur mes talents de cuisinière, je baisse la tête en marmonnant tout et n'importe quoi. Je finis, toutefois, par tourner mon visage vers le sien. « J'utilise les couteaux pour autre chose que cuisiner... Je suis désolée. » Je me disais que parfois j'aurais dû apprendre ce genre de chose que font particulièrement les filles, je savais ni cuisiner, ni coudre, pas vraiment faire une machine et à peine la vaisselle, après tout, je n'avais jamais joué à la poupée, non je jouais à la guerre avec mes frères... J'étais loin d'être bonne à marier, d'ailleurs heureusement que les mariages ne sont plus arrangés, sinon mon père aurait dû mettre une dote importante sur ma tête. Finalement, Max vient à dire que pizzas c'était loin d'être le repas plus romantique qui soit, cette remarque me fait exploser de rire. « Hey, c'est pas grave, hein... Se battre, s'ouvrir la main, c'est loin d'être romantique hein... » J'aimais bien les petites attentions, mais j'étais loin d'être une fille romantique, bon d'accord, je l'admets, j'étais un peu, peut-être beaucoup, fleur bleue, je pleure devant les films à l'eau de rose, mais je me contiens quand je suis avec des personnes, d'ailleurs je pense que Max ne m'a jamais vu pleurer devant un film, ça casserait toute cette image de fille forte que j'ai. J'adore aussi les fleurs même si j'éternue en les sentant à cause du pollen, mais les restaurants renommés en tête à tête ça avait tendance à me mettre mal à l'aise. « Puis je préfère les pizzas au caviar ! » Je prononce cette phrase tout en rentrant dans la pizzeria, Max commande rapidement alors que moi, je prends un temps fou à choisir, j'analyse tout ce qu'ils ont pour au final prendre tous ce qu'il y a de plus basique : une Reine, mais sans champignons, je suis allergiques aux champignons, j'avais fait en sorte de ne pas en mettre dans le repas d'anniversaire de mon père même si c'était dans la recette. Quand le pizzaiolo revient je m'empresse de payer avant Max, je lui tire la langue fière de ma rapidité et on retourne au studio nos pizzas sous le bras. Une fois rentrée je me retire mes chaussures je pose ma pizza sur une table avant de foncer dans la salle de bain. Je fouille dans les placards à la recherche de pansement et de désinfectant, la base quoi. Je vire le bout de tee shirt et je me mets une compresse digne de ce nom. Je grimace à cause du désinfectant, je déteste ça, il n'y aurait que moi je me serais contenter d'un simple bandage. Non mais sincèrement le désinfectant, ça ne fait pas que désinfecter, ça te pique la peau comme plein d'aiguille ! Je retourne dans la pièce principale, m'emparant alors de la télécommande avant de me jeter sur le canapé. « Tu veux qu'on regarde quoi ? »

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On rentre au studio et après avoir soigné comme il se doit ma plaie, je retourne auprès de Max, m'installant en tailleur sur le canapé. Alors que je lui demandais s'il voulait regarder quelque chose en particulier ce soir, il me répond que non, que je n'avais qu'à allumer la télé et qu'on allait bien finir par trouver quelque chose. D'un simple haussement de tête, j’acquiesce et m'exécute, je change plusieurs fois de chaîne avant de tomber sur un film qui venait de commencer. « Ça fera l'affaire. » Après tous nous savions loupé quoi ? Simplement le générique et peut-être le prénom du personnage principale, en gros trois fois rien. Je commence alors à manger une de part de pizzas que Max avait gentiment déposé sur la table quand je prenais soin de ma blessure, d'ailleurs il n'hésite pas à m'en parler, remarquant alors que j'avais un nouveau bandage à la main, il passe par la case Papa Carter, espérant sincèrement qu'il ne remarque pas ma blessure. C’est vrai que je n'avais pas pensé à ce facteur, mais j'avais déjà trouvé une excuse plus que probable. « Oh, on aura qu'à dire que je me suis coupée en ramassant les bouts d'une assiette que j'aurais cassé. Je suis tellement maladroite que ça passera tout seul ! Et pour répondre à ta question, j'ai bien désinfecté ce bobo. » Je minimisai ma blessure, la coupure n'était peut-être pas qu'un simple bobo, la plaie était juste purement dégueulasse bien que peu profonde. Je saignais juste un peu presque plus, en même temps j'avais fait que tripoter la plaie pour regarder dans quel état était ma main. J'étais trop curieuse, même avec mec propres blessures, avec ma jambe cassée, j'avais même demander à voir ma radio, voir combien de temps je pouvais tenir sans prendre de calment, en faite j'étais mon propre rat de laboratoire. Finalement Max bondit, balance une insulte avant de dire qu'il a oublié d'appeler sa mère, alors il s'empresse de l'appeler, la condition de mon père était de le tenir au courant de l'avancé du week end, et je m'y étais tenue. Pas besoin d'être auprès de Max pour entendre la voix nasillarde de sa mère, ça me fait doucement sourire quand même, max était du genre un peu fils à sa maman. J'avale une énième part de pizzas, avant de me lever du canapé et je me poste derrière Max avant d'enrouler mes bras autour de sa taille, puis je viens déposer plein de bisous dans son cou, j'avais rien trouvé de mieux pour le faire raccrocher, c'est bon il lui avait dit qu'il allait pas bien, pas besoin de passer la soirée pendue au téléphone ! Max finit par raccrocher, et je me précipite sur le canapé, rabattant mes jambes contre ma poitrine. « Eh beh c'est pas trop tôt ! » Je tourne ma tête en sa direction, un sourire triomphant sur mes lèvres. Oui oui je le narguais, et en plus de ça, ça me faisait pouffer de rire. « Monsieur est un loup-garou combattant des vampire sans crainte bombant le torse, mais quand il s'agit de maman Walker...  » J'explose de rire, le taquiner c'était tellement facile, la famille avait toujours eu une place importante pour moi, et je comprenais sa mère, pour une fois, mais me payer la tête de Max était l'une de mes activités préférés et puis il faut dire qu'il me le rendait bien !

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« Tu te fous de moi vraiment ? » Je lui lance un regard innocent, moi le chercher ? Quelle drôle d'idée ! J'étais simplement réaliste, sa mère avait un tel pouvoir sur lui que ça en devenait limite flippant à certains moments. D'ailleurs, lorsqu'il parlait de déménagement, je me demandais si sa mère allait avoir un double des clefs pour pouvoir faire intrusion dans sa vie comme bon lui semble. Ses idées sortent de ma tête quand Max vient à m'allonger sur le canapé, je le sens me bloquer, et mes yeux s'écarquillent. « Ah non pas ça ! » Top tard il avait déjà commencé à me chatouiller, je me tords dans tous les sens manquant parfois même de tomber, je rigole malgré moi jusqu'à en avoir des crampes aux abdos. Quel infâme supplice ! Max finit par me lâcher et s'assoit un peu plus loin, moi je reste allongé et je viens à poser mes jambes sur les siennes. À bout de souffle, je suis encore parcouru de quelques spasme mais ils disparaissent bien vite . Je l'écoute parler de sa mère et sa me fait doucement sourire, qu'elle veuille savoir qu'il soit bien arrivé je veux bien mais qu'elle lui tienne la jambe des minutes durant, j'avais un peu plus de mal. « Tu parles, c'était aussi la condition de mon père et un SMS a suffit. » Et toc ! Après tout, sa mère ne pouvait même pas me voir en peinture, il était légitime que j'agisse ainsi non ? Je lui rendais l'appareil en quelque sorte, en plus elle me détestait pour aucune raison, je n'avais jamais fait de mal à son fils, il était peut-être temps qu'elle change de discours. Max enchaîne sur le fait qu'il espérait qu'elle ne débarque pas l'improviste, mon sourire se fane rapidement, oh non qu'elle ne débarque pas chez lui sans prévenir ou c'est moi qui n'irait pas ! « Ah non, non non, sincèrement, elle fait ça, même pas je viens... Il faut qu'elle coupe le cordon, tu as 20 ans pas 2 ans... » Il fallait quand même respecter l'intimité des gens, jamais mes parents ne viendraient comme ça chez moi, mes frères oui mais pour d'autres raisons. Même quand on vivait tous à la maison ils rentraient sans toquer, ils avaient pris de sales habitudes ! Je me redresse et je vais m’asseoir sur Max, face à lui, je viens à enrouler mes bras autour de son coup avant de l'embrasser rapidement. Le regard inquiet je viens à lancer timidement. « Tu crois quoi vraiment qu'elle est capable de ça ? »

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

Un week end en amoureux

Mes bras autour de son coup, je sentis ses mains passer dans mon dos. Max expliqua qu'il ne savait pas concernant sa mère, mais qu'il ferait tout pour qu'elle ne débarque pas sans prévenir. En guise de réponse je hausse simplement les épaules. Que pouvais-je bien dire ? Sa mère ne pouvait pas me voir en photo, et c'était presque réciproque, enfin... Du moment qu'elle ne m'aimait pas je n'allais pas l'aimer, sinon je serais complètement maso, sincèrement, je la trouve encore plus flippante qu'un vampire assoiffé de sang, au moins eux, je savais comment m'en occuper hors sa mère... Son père rattrapait le tout, faut dire que j'étais plus douée pour charmer un garçon qu'une fille, un sourire et le tour était presque jouer. Quoi qu'il en soit, Max exprima le fait qu'il était fatigué à cause du voyage, ce que je pouvais comprendre puisqu'il avait conduit seul, et puis bon on avait fait leur fête à deux vampires. « Beh, on va dormir alors !  » Je claque un bisou contre ses lèvres avant de me lever de sur lui direction petit rituel du soir ! Je cours en direction de la salle de bain, manquant de glisser et de me vautrer par terre. J'avais troqué mes habituelles tee shirt trop grand et mes short pour un pyjama un peu plus féminin, il était peut-être temps de grandir un peu, je n'avais plus huit ans... Et puis Max m'avait déjà assez vu dans cette tenue pour une fois je voulais le surprendre ! Je me regarde une dernière fois dans le miroir décidément ça me changeait ! Je sors de la salle de bain comme si de rien était et je retourne vers Max, j'avais tellement hâte de voir sa tête. « On va dormir ? » J'arque un sourcil, après tout c'était lui qui voulait dormir, moi je n'étais pas si fatiguée que ça, mais bon puisqu'il voulait dormir, j'allais me plier à sa volonté !

[…]

Le lendemain, se fut le soleil qui me réveilla, éblouis, je mis un petit moment avant que mes yeux s'y habituent. Je sens une agréable sensation de chaleur dans mon dos et je ne réalise pas immédiatement que j'avais passé la nuit ici à la Nouvelle Orléans avec Max. Je me retourne doucement pour voir s'il dormait encore et je ne fus pas étonnée en le voyant avec les yeux encore clos. Je le contemple un instant avant de décider de le réveiller. Je tente d'abord la technique douce, romantique, plein d'amour, je lui caresser le bras, l’embrasse, mais monsieur reste encore paisiblement endormi, faut croire que Morphée est plus intéressant que moi... Je finis par me dégager de ses bras et je lui grimpe dessus, je croise les bras sur ma poitrine réfléchissant à une nouvelle technique pour le sortir de ses rêves... Crier ? Non trop stressant. Un coup d'oreiller ? Trop violent. Lui tirer les pieds ? J'allais plus me fatiguer qu'autre chose. Retirer violemment la couette ? Ça ne servirai à rien... J'avais aussi pensé à lui mettre des glaçons dessus mais suffit d'un mauvais réflexe pour que je finisse avec un œil au beurre noir... Je reste un instant passive, en plein réflexion quand je remarque qu'il respire par le nez. Parfait. J'approche ma main de son visage et... Oh bah non, voilà qu'il ouvre les yeux... Déçue de ne pas avoir réussi à mettre mon plan a exécution, je m'allonge sur lui avant de râler. « Pas drôle j'essayais de te réveiller ! »

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL