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Fiche (c) Espe

La soirée allait s’annoncer très sympathique. J’allais aller faire un bowling avec Niels, un autre père de famille, chasseur à ses heures perdues. En fait nous avions beaucoup plus en commun qu’il n’y paraissait. Bon j’avais juste un fils de plus que lui, mais sinon nous avons beaucoup de point communs. Vous n’avez pas idée comme ça peut faire plaisir d’avoir quelqu’un qui comprenne tout ce que j’endure entre le travail de chasseur et l’éducation des enfants, les protéger…bref c’était vraiment un plaisir que de le compter dans mes amis…que de l’avoir en amis, on ne peut pas dire que c’est vraiment la bousculade dans mes amis, bon soyons honnête à part lui je n’en ai pas.

Après avoir fermé l’armurerie, je me rendis à la maison, je devais rejoindre Niels au bowling mais vu la journée de fou que je venais de passer, une bonne douche ne me ferait pas de mal. En rentrant je vis mes deux ainés dans le salon, je ne cherchais même pas à comprendre la raison pour laquelle ils étaient là, en général cela finissait par une engueulade entre les deux, et pour une fois qu’ils semblaient être calme en présence de l’autre… Je me rendis donc à la salle de bain et pris un bonne douche bien mérité puis me changeait pour retourner au salon. Regardant mes fils je leur demandais s’ils savaient où était leur petite sœur, le son qu’ils émirent me fit comprendre que non ils ne savaient pas mais qu’en plus ils s’en fichaient. J’aimais mes fils…regardant l’heure sur l’horloge je me rendit compte que j’étais en retard pour mon rendez-vous, je détestais être en retard. Je pris donc la voiture et me rendit au bowling.

Comme je m’y attendais, Niels était déjà là. « Salut Neils, désolé pour le retard, journée assez folle à l’armurerie ! » Tout en sortant de ma voiture il m’expliquait qu’il était désolé de m’avoir amené au bowling mais moi ça m’allait très bien. Souriant je lui répondis alors. « Tu sais le bowling ça me va très bien et si jamais les jeunes se moquent de nous, on leur montrera ce dont on est capable ! » J’avançais vers l’entrée puis une fois dedans alla chercher mes chaussures de clown. Une piste était libre tant mieux pour nous. J’allais m’y installer et commença à mettre mes chaussures. Elles étaient vraiment immondes. « Alors ? ta journée ? »

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Il était clair qu’on avait l’air tous les deux particulièrement ridicule avec ce genre de chaussures. Sérieusement, le mec qui avait inventé de jeu, ce sport ou peu importe comment vous voyez cela, il devait avoir des goûts vestimentaires de merdes. Et vu le rire qui sortit de la bouche de mon ami, il était évident qu’il pensait exactement la même chose. Je me levais et cherchais quelle boule prendre. Le choix de sa boule au bowling était sans doute aussi important que de choisir la bonne arme lors d’une chasse. Si la boule est trop légère, la force est mal répartie et la plupart du temps elle part dans la rigole. Et si elle est trop lourde là on ne peut même pas la lancer car son poids nous emporte avec dans le mouvement. Du coup, je pris celle qui semblait ne pas trop tirer sur mon poignet et qui ne volait pas trop quand je la soupesais. Niels jouait en premier, du coup pendant qu’il choisissait également sa boule, j’entrais nos deux noms sur l’ordinateur pour compter nos points, marquant son nom en premier. Je suis sûr que la partie allait être mémorable car, soyons honnête, l’un comme l’autre n’étions pas de grand sportif, sauf quand il s’agissait de courir après une proie.

Je relevais la tête vers lui quand il me parlait de ce nouveau vampire arrivé en ville. J’avais plus ou moins eu des échos sur lui mais j’avoue que je ne m’y étais pas intéressé plus que cela. Apparemment il s’appelait Grayson, bon, on ne sait jamais si un chasseur venait m’acheter des armes et m’en parlait je pourrais toujours l’interroger et ensuite donner mes découvertes à Niels. C’était aussi une des raisons pour lesquelles j’adorais Niels. En dehors du fait que c’était sans doute mon meilleur ami, qu’il savait ce que c’était que d’avoir une famille nombreuse, de devoir les élever en les protégeant et en leur apprenant à se protéger, c’est que nous avions l’un comme l’autre des métiers utiles pour notre activité annexe et que nous pouvions nous donner des informations facilement. Il lança sa boule et ne renversa que trois quilles. Oui il était aussi nul que moi, ça me rassurait quand même, au moins il ne perdrait pas patience en voyant ma nullité.

Je me levais pour aller jouer à mon tour et alors que j’allais lancer ma boule il me parla de Maxwell. La réaction ne se fit pas attendre, la boule m’échappa des mains et partie sur la piste d’à côté, renverser les quilles de la partie qui se jouait. Après de rapides excuses au joueur d’à côté, qui finalement était bien content que ça se soit passé car je lui ai donné un strike, je retournais m’asseoir en attendant que ma boule me revienne. « Oui…elle est toujours avec lui…et non en soit ce n’est pas un mauvais bougre mais…c’est June quoi ! C’est ma princesse ! Tu l’accepterai facilement toi le mec de Lisbeth si tu savais que c’était un l… » Je préférai taire ma phrase ici et récupérer ma boule pour jouer cette fois sur ma ligne à moi. Cette fois la boule alla directement dans la rigole. Je n’étais vraiment pas fait pour ce jeu. Heureusement, étant donné que j’avais raté le premier lancé, je pouvais encore en lancer un. Je pris la boule et cette fois je parvins à en reverser deux. Fier de moi je me tournais en souriant vers Niels. J’ignorai s’il savait que Max était un loup et je préférai ne pas prendre le risque de trop lui dire, des fois qu’il ne décide de le tuer. Ce dont je doutais car Lisbeth était la meilleure ami de ce garçon.

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Je souris en l’entendant dire qu’il n’accepterait personne. Pourtant la fille de Niels était plus âgée que la mienne et il avait encore un fils plus jeune qu’elle, il aurait donc pu dire qu’il accepterai les choses sans trop de problème, mais que ce serait pour Andrew qu’il aurait du mal…d’ailleurs en parlant d’Andrew…j’avais entendu dire qu’il était devenu apprenti journaliste et qu’il travaillait avec la fouine sur son espèce de journal du web. « au fait…Comment va andrew ? Toujours aussi collant avec son…comment pourrait-on appeler cela…maitre du surnaturel ? » Je me souviens que Niels m’avait dit qu’il voyait d’un assez mauvais œil qu’Andrew soit au courant du surnaturel mais surtout qu’il s’amuse à espionner les gens avec un journaliste des faits divers. En même temps, je le comprends, si ma fille faisait la même je crois que je m’inquiéterai au plus haut point, mais en même temps, depuis le temps qu’il pensait que Andrew ne saurait pas quoi faire de sa vie, il devait être rassuré.

Je ne savais pas trop comment apprendre la chose à Neils. Est-ce qu’il savait que Max était un lycaon ou pas ? Et s’il le découvrait est-ce qu’il irait à sa poursuite ? Non parce que s’il arrivait quelque chose à Maxwell, Juny ne s’en remettrait jamais et en même temps, si c’était Niels qui s’en occupait, je n’aurai pas à m’en faire en fait. Je soupirai en prenant ma boule puis avançait vers la piste et la lança du mieux que je pouvais. J’étais surpris de voir que pour une fois, la boule partie droit ! Oui, tout droit dans la rigole. Je n’étais vraiment, mais alors vraiment pas fait pour ce sport, c’était vraiment pitoyable ! J’étais vraiment pitoyable. Ce qui me rassurait c’est que Niels était dans le même cas que moi, enfin pas vraiment, lui il parvenait à faire tomber des quilles au moins. Revenant vers mon ami je lui dis assez bas pour ne pas que les gens nous entendent autour de nous. « Maxwell est un loup-garou…bon apparemment un gentil loup-garou mais il reste un loup-garou…tu l’accepterai facilement toi qu’un de tes enfants soit en couple avec un lycaon ? ». Regardant vers la table des points je remarquais deux emplacements pour des boissons et une table suffisamment grande pour prendre à manger. Après tout pourquoi pas, on était bien là pour passer la soirée.

« J’ai faim ! Pas toi ? Je t’offre le repas. Bière et hamburger frites ça te va ? » Sans même vraiment attendre la réponse, je parti chercher le repas et les boissons. J’avais réellement faim en fait. Malheureusement, je fus vite renvoyé sur terre, je passais commande certes, mais le temps qu’ils préparent le tout, ils nous l’apporteraient à notre piste. Je retournai donc rejoindre Niels en souriant. « Et comment va ton ainé ? S’il est toujours aussi fou que l’est le mien je crois qu’on est tous les deux mal barré. » Vu comment Aarön se comportait, j’avais peur pour Sayanel et priait que, bien qu’ils soient l’un comme l’autre aussi fou, son fils et son comportement n’ait pas déteint sur le fils ainé des Pritchards. Finalement en y resongeant, les deux familles Carter et Pritchards étaient bien plus liés qu’il n’y paraissait. Soudain, une question apparue dans mon esprit. « Au fait…les Walters ont encore déposé plainte contre mon armurerie il parait ? » Cette famille nous harcelait depuis près de dix ans maintenant et ça en devenait presqu’une habitude.

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Je regardais vers mon assiette. J’étais rassuré de savoir que ma famille n’était pas la seule folle de la ville. Non mais entre mon fils ainé et ma fille qui se lançaient des regards noirs dès que le prénom de Maxwell était prononcé, entre mon fils cadet qui est amoureux d’une fille qui, j’en suis persuadé, a eu une histoire avec Aarön, elle rougit un peu trop en sa compagnie, et le troisième qui en ce moment essaye d’être du côté de sa mère alors que notre divorce s’est fait à l’amiable, j’avoue que ma famille n’est pas saine. Il faut dire qu’on entraine nos enfants l’un comme l’autre depuis plusieurs années et encore plus pour les miens, longue lignée de chasseur oblige. Mordant dans mon hambuger qu’on avait enfin fini par m’apporter je soupirai de plaisir. Purée que j’avais faim ! Regardant vers mon ami, je réalisais la connerie que j’avais faite en lui donnant une bière ! Bon, je me rattraperai en lui offrant des sodas désormais ! « Je pense plutôt que tes enfants ne te les présentent pas ! Tu sais, contrairement à ma famille où la chasse est dans notre sang depuis plusieurs générations, la vôtre est nouvelle dans le circuit, du coup je suppose qu’ils veulent protéger ceux qu’ils aiment, et ne pas te les présenter en fait partie. Moi c’est plutôt l’inverse, ils me les présentent afin que je puisse voir s’ils ont les épaules pour pouvoir supporter notre existence. C’est comme être marié à un flic d’être chasseur, tout aussi risqué et on est à l’abri de rien à trois jours de la retraite. » Je souris et lui repris la bouteille de bière des mains pour la ramener au bar et l’échanger contre un soda puis revint et lui remit le soda dans les mains ! Je lui souris, satisfait de la chose, je n’aurai jamais dû lui mettre une bouteille alcoolisée dans les mains, rattrapage in extremis mais rattrapage quand même.

Je regardais vers la piste, j’avais totalement zappé à qui c’était de jouer, dans le doute, j’attendrais que Niels me le dise comme ça je ne jouerai pas à sa place. « Ouais il est rentré et je peux te dire qu’actuellement c’est explosif à la maison. Entre June et lui qui s’engueulent à propos de Max, lui et Lukas qui semblent ne plus très bien s’entendre, ouais c’est un peu fou. Mais bon…la dure loi des familles nombreuses je suppose et…Aarön a toujours été un électron libre, du coup l’avoir à la maison est toujours folklorique ! Enfin…tu le connais à force non ? » Je fini mon assiette et but ma bière à chaque fois en me tournant pour qu’il ne me voit pas faire. Réflexe complètement débile mais je me sentais encore coupable de l’avoir fait boire à nouveau. Je me retournais vers lui alors qu’il parlait des Walters. Je me mis à rire en imaginant la ville sans armes du tout et les walters en train d’essayer de se protéger à coup d’eau bénite et de chaises en bois ! « Ouais…mais c’est quand même étrange qu’ils ne captent rien. Ou alors ils font ça en essayant de t’avoir à l’usure…Heureusement qu’ils n’ont pas encore compris qu’on était amis sinon tu serais mal, ils seraient capable de passer par-dessus toi et taper plus haut avec leurs plaintes ! Ou aller voir ailleurs. » Je regardais vers lui en souriant et essayait de prétendre aller bien mais cette famille commençait réellement à me taper sur les nerfs ! Depuis dix ans j’accusais le coup mais là ça commençait à réellement devenir lassant, un jour je finirai par les tuer et je prétendrai qu’ils étaient des créatures surnaturelles pour que les autorités ne m’arrêtent pas ! « Et Lisbeth ? Elle se débrouille comment au commissariat ? »

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Observant Niels jouer je me rendis compte qu’il était réellement dans la même situation que moi. Il ne savait ni jouer au bowling, ni comment se débrouiller avec ses enfants. Non pas que nous étions des mauvais pères mais plutôt qu’ils commençaient réellement à être à l’âge où ils ne voulaient pas forcément être en permanence avec nous. C’est dur d’être père en fait. « Nan je refuse de te donner de l’alcool d’une quelconque manière ! Je ne veux pas que tu rechutes ! » Il me parla de mon fils ainé, il devait sans doute le connaitre mieux que moi depuis peu. J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu le contact avec lui. C’était sans aucun doute ma faute, bien entendu, je n’avais pas été aussi présent pour lui que je l’ai été pour Lukas ou June mais en même temps, on a toujours du mal à bien éduquer son premier enfant. Je me senti coupable de la façon dont il avait grandi et dont il était devenu un peu trop fou de chasse. « Je pense que tu dois même le cerner mieux que moi. Je sais que ça va te paraître bête mais j’ai l’impression que depuis ses seize ans j’ai perdu un peu le contact avec lui. Il a toujours été plus proche de sa mère que de moi mais là…je pense que tu lui parles plus que moi en fait. » Remarquant qu’il se moquait de moi et de ma façon de me cacher pour boire ma bière. Oui, j’avais vraiment l’air ridicule quand j’y pense, mais bon, au moins il m’avait promis de ne pas me la piquer, de toute façon il n’avait plus trop le choix, je venais d’en boire la dernière goutte. Lui montrant la bouteille vide, je lui souris. « Promis la prochaine boisson je prends également un soda. »

Les Walters étaient quand même la pire famille de cette ville à mes yeux, et Niels l’avait bien compris. En fait, j’en venais à me demander s’ils n’étaient pas pires que les créatures surnaturelles et s’ils ne me bouffaient pas plus le moral qu’elles. Même le fait que Max soit le petit ami officiel de June était moins prise de tête que cette famille obtuse incapable de comprendre l’intérêt d’une armurerie dans cette ville et c’était pourtant bien LA boutique nécessaire dans cette ville. « Je t’avoue que la crainte que j’ai c’est qu’ils passent à l’action et mettent le feu à ma boutique, là ce serait l’horreur ! Mais je me demandais, tu crois que je peux porter plainte pour harcèlement moral ? ça leur foutrais suffisamment les boules pour qu’ils me laissent tranquille un moment ! »

Je l’écoutais me parler de sa fille, il avait quand même cette chance d’avoir un de ses enfants qui travaillait avec lui, ce qui n’était pas une mauvaise chose au fond. Moi je n’avais pas vraiment cette chance. Enfin de temps en temps Logan venait me donner un coup de main mais il vivait sa vie, Lukas avait choisi de faire carrière dans le journalisme et June ne savait pas encore trop quoi faire de sa vie. Du coup, je me retrouvais seul à la boutique la plupart du temps et bien entendu, avec les Walters pour m’en mettre plein la vue et plein la tête surtout. Il me parla également de sa filleule, marrant ça qu’elle soit ici. « Non tu ne m’en as jamais parlé, mais en même temps, on a l’un comme l’autre beaucoup de choses à penser du coup on ne peut pas tout se dire. » Attrapant une boule, j’avançais vers la piste et me concentrant je parvins par le plus grand de tous les hasards à faire un strike. Je ne sais pas du tout ce qui m’a permis de le faire. Je regardai vers la piste d’à côté des fois que le joueur ait joué pour moi en remerciement du strike que je lui avais fait au début mais apparemment pas. C’était bien moi qui avait fait cela. Me retournant vers Neils, je levais les bras en signe de victoire. Impossible de me souvenir si le vainqueur avait quelque chose à la fin ou pas.

Observant mon ami jouer, toute notre discussion me revint en tête. Il est vrai que je n’avais pas beaucoup de contact avec mes enfants en général depuis peu. Depuis que nous étions revenus de la nouvelle Orléans, June passait plus de temps avec Max qu’à la maison, j’étais persuadé que d’ici la fin de l’année June finirait par aller habiter avec lui. Mais je ne peux pas le lui refuser étant donné que j’ avais accepté pour Lukas et qu’après tout, June était majeure et vaccinée et que je ne pouvais plus prendre de décision pour elle. Ils étaient loin ma petite fille adorée et mes grands enfants. Et c’était cela qui m’inquiétait davantag. Les enfants m’échappaient et désormais il n’y avait plus rien que je ne pouvais faire. Je soupirai et allai jouer à mon tour. Cette fois, la rigole fut de nouveau ma meilleure amie. Un jour je parviendrais à savoir jouer ! Souriant à Niels, je me moquais de moi-même. « Je sens qu’on va exploser le record du bowling nous ! »

La soif se faisant ressentir de nouveau, je partis me prendre à boire, cette fois un soda et j’en récupérais un au passage pour Niels. J’étais en train de payer quand une voix familière commença à m’agresser. En me retournant je vis l’ainé de la famille Walters en train de m’insulter de nouveau. Selon lui, je n’avais pas ma place à cet endroit, le bowling n’était pas fait pour des gens comme moi, toute cette ville n’était pas faite pour des gens comme moi. Soupirant je retournais à la table « Tu ne devineras jamais qui est là avec ses amis ! » Lui tendant sa bouteille je lui montrais d’un signe de tête le gamin. Même lui avait le même discours que ses parents. Cette famille allait le bousiller à un moment donné, pas physiquement mais surtout mentalement en fait. « Tu crois que je pourrais venir porter plainte dans la semaine pour harcèlement moral ? » J’étais complétement à bout. Je n’en pouvais juste plus !

Secouant la tête, j’essayais de chasser sa présence de ma tête. Me concentrant sur mon ami, je lui souris. « Alors ? Il se passe quoi de beau au commissariat ? » Il était temps de discuter d’autre chose que de lui et de ses enfants. C’est vrai c’était une soirée entre amis, pas de raison du coup de ne s’intéresser qu’à lui et pas à Niels. Les amis s’intéressaient les uns aux autres.