LUCY - The intelligent Barbie from BOW band.

Lucy M. Cartridge

tout commença ainsi...

Lucy, le genre de fille qui était destinée à une vie bien différente que de celle dans laquelle elle avait décidé de suivre. Cartridge, un nom de famille bien connu dans son pays natal qu’était l’Australie. Son père. Un homme. Bien plus qu’un simple homme à vrai dire. Un industriel qui avait fait forturne. Lucy était sa fille unique. Elle ne connaissait pas le manque, ni même le désir d’obtenir quelque chose ou alors il ne durait qu’un bref instant. Une petite fille pourrie gâtée qui pourtant, connaissait bien les bonnes manières. Jouer à la princesse. Une chose qui fascinait la petite Cartridge depuis toute depuis. Diadèmes, robes, cosmétiques. Elle ne jugerait que par ces choses. On connaissait la fée bleue et bien, Lucy était une fée rose, une Aphrodite des temps modernes. En terme plus familier et moins poétique : une Barbie.

Une période rose, très girly qui durera jusqu’à son entrée au lycée. Les choses trop sages et trop cadrés commençaient sérieusement à la déranger. Elle voulait du changement, elle voulait surprendre et surtout, elle voulait qu’on parle d’elle. Elle ne cherchait pas à salir le nom de son père, elle ne voulait pas tomber dans l’excès comme la plupart de ces enfants de riche. Elle tenait à son nom, à son image et surtout à sa santé. Pas besoin de boire jusqu’à en vomir jusqu’au petit matin retapissant toute une pièce. Non. Il n’y avait aucune dignité là dedans et ça ne l’intéressait pas. Simplement, elle arrêta de croire que le monde était qu’un énorme bonbon tout rose. Elle réalisa dans un premier temps que sa vie de famille était très différente des autres. Son père était très peu présent, bien trop pris par son travail. Quant à sa mère, elle passait son temps à dépenser l’argent de son père, cherchant à tout prix à se rendre -trop- belle. Une mère qui pensait plus à la beauté physique de sa fille plutôt qu’à ce qu’elle avait dans la tête. Elle lui souhaitait une belle carrière de mannequin. Une beauté qu’elle cherchait à tout prix à montrer pour se montrer elle-même. Au départ, Lucy adorait ça jusqu’à temps qu’elle réalise la bizarrie de la situation. Elle n’était que la poupée de sa mère. Le mot amour n’avait pas le sens auquel elle avait pensé durant tout ce temps. Un électrochoc.

Voulant plus que tout et à tout prix quitté son image de poupée, Lucy chercha à se masculiniser. Elle quitta petit à petit sa bande de copines branchées pour passer plus de temps dans une bande de garçons qu’elle avait rencontré en s’inscrivant dans un club de sport. Les arts martiaux. Après avoir découvert un film de Jet Li, elle se retrouva totalement fasciné par ces disciplines qu’il pratiquait. Ainsi, elle se retrouva dans un club qui lui apprenait à canaliser son énergie, à se battre enfin non pas à se battre mais surtout à se défendre. Les premières années furent difficiles pourtant elle réussissait à évoluer dans cette discipline et à se surpasser. Elle était plutôt douée et surprenait bien souvent son groupe.

La mignonnette petite Barbie était devenue une véritable Lara Croft -ou presque-. Son goût pour l’aventure n’en finissait plus de s’agrandir. Elle avait envie de voyager, de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles personnes, de nouvelles cultures. Elle n’avait pas peur, bien que la plupart de ses amis cherchaient à la mettre en garde. Notre époque n’était pas aussi sûre qu’on voulait bien le croire.

Après sa remise de diplôme, elle partirait. En réalité, elle savait qu’elle aurait plus de liberté pour faire ce dont elle avait envie. Partir pour vrai ? Oui mais… elle se sentait mal à l’aise si elle n’allait pas à l’université. Elle devait prendre le temps de réfléchir et pourtant, elle ne tenait plus en place quand on lui parlait voyages…

Quelques semaines après avoir reçu son diplôme, elle avait une compétition d’art martiaux. Son groupe comptait beaucoup sur elle et elle avait passé de nombreuses heures à s’entraîner. Malheureusement pour elle, son adversaire n’était peut être pas aussi tranquille qu’elle l’aurait souhaité. Durant le combat, c’était comme s’il avait perdu la raison. Il agissait comme un pantin désarticuler qui ne chercher qu’à être violent avec elle. Ses gestes ne faisaient que de suggérer qu’il cherchait à lui faire du mal. Prise de panique, elle lui donna un coup qui l’envoya au sol. Elle lui avait brisé la nuque. Son adversaire était mort. Mort par son coup ou bien parce qu’il était mal tombé ? Lucy était bien trop choquée pour réfléchir. Une personne était morte devant elle, devant toute l’assemblée, devant tout son club. Nombreux cherchaient à la défendre, dénonçant l’adversaire comme déloyal par son attitude bien trop agressive. Pourtant, Lucy était traumatisée par ce qu’il était arrivé. Certes, son adversaire avait agit étrangement mais elle n’avait pas le droit de prendre une vie comme ça, sans véritable raison.

En apprenant la nouvelle, le père de la jeune femme étouffa le plus rapidement l’affaire. Il savait aussi que son gêne allait bientôt se déclarer. Il ne lui en avait jamais parlé. Il espérait tout simplement qu’elle n’aurait jamais à tuer un homme dans sa vie. Les probabilités étaient tellement faibles et pourtant…

N’ayant jamais fait le deuil de la mort de cet homme, elle demanda à son père si elle pouvait quitté la ville. Après être sûr qu’elle était capable de vivre sa vie de louve par elle même, il accepta qu’elle s’en aille. A vingt ans, Lucy sillionnait les routes australiennes. Elle rencontra John. Un autre loup. Ils n’avaient pas eu besoin de se parler pour sentir qu’ils étaient de la même espèce. C’était la première fois qu’elle rencontrait un de ses semblables à l’exception de son père. Folle de joie de faire cette rencontre, elle éprouva un véritable coup de foudre pour John. Depuis leur rencontre, il avait été bienveillant, patient et passionné. Elle était éblouie par son intelligence et elle le savait, jamais elle ne serait capable de le quitter, parce qu’elle était follement amoureuse de lui. Bien qu’il lui avait jamais fait transparaître ses sentiments, elle était persuadée que cet amour n’était pas à sens unique. Il finirait bien par le lui dire et elle attendrait jusqu’à la mort s’il le fallait. C’était grâce à John qu’elle était devenue ce qu’elle était, une femme forte, intelligente et courageuse. Il l’avait aidé à surmonter la mort de la personne qui avait activé son gêne. Il l’avait formé et elle n’était plus la même.

qui suis-je vraiment ?

Un nouveau compte pour Madame Neil (première du nom après ses nombreuses crises de skyzo). J'attaque le scénario de Aloysia parce qu'il est tout simplement terrible! Vous me faites rêver avec vos scénarios de fou, bande de fous