Chicago - Illinois

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La nuit était tombée depuis plusieurs heures quand elle se décida à y aller. Elle avait hésité longtemps, elle ne savait pas si elle devait ou non le faire, et elle avait tourné en rond dans son appartement durant toute la journée avant de se décider. Pour se changer l’esprit durant les moments où elle se disait non, elle avait tout nettoyer dans l’appartement, au moins deux fois, l’appartement n’avait jamais été aussi propre, mais c’était plus fort qu’elle, quand elle était stressée il fallait qu’elle s’occupe et dans ce lieu, seul le ménage l’occupait réellement. Elle prit sa veste, son sac et se rendit là où elle n’avait jamais songé aller. Elle savait que cela lui coûterait mais elle n’avait pas le choix. Elle entra dans l’immeuble auquel elle avait fait face pendant près de 10minutes avant d’accepter d’entrer. Elle monta au bon étage et toqua à la porte.

Elle avait attendu près de de cinq minutes avant que la porte ne s’ouvre. Il était bien là, et apparemment en vie. Elle le regarda, il ne semblait pas vraiment ravi de la revoir, enfin, c’est ce qu’elle supposait. Elle regardait Daryl. Elle avait entendu dire qu’un chasseur avait été salement blessé la nuit précédente et elle s’était demandé toute la journée si c’était lui. C’était sur cela qu’avait porté toute l’hésitation de la journée, devait-elle ou non le voir, s’assurer que ce n’était pas lui. Maintenant qu’elle était là, qu’elle le voyait en vie, elle ne savait pas si elle devait parler ou pas. Elle le regarda puis se décida enfin à parler.

« Je…j’ai entendu dire qu’un chasseur avait été gravement blessé hier et je voulais m’assurer que ce n’était pas toi…Je…je vais te laisser »

Elle commença à partir vers l’ascenseur, il était en bonne santé, elle n’avait pas vraiment à rester et elle avait l’impression qu’il n’avait pas vraiment envie de la laisser entrer de toute façon. Depuis qu’il savait tout sur elle, il n’avait pas été très présent pour elle et elle doit l’avouer il lui manquait horriblement mais…elle ne pouvait pas le forcer à rester en sa compagnie, n’est-ce pas ? Elle se retourna alors avant de tourner dans le couloir, elle avait une dernière chose à lui dire.

« Essaye juste de ne pas te blesser dans les jours à venir…je ne serai pas disponible pour te soigner…je pars pour Chicago. J’ai un séminaire de neurochirurgie. »

Elle ne savait pas trop pourquoi elle lui avait dit cela, mais bon, elle le regarda une dernière fois et alla devant l’ascenseur, et appuya sur le bouton. Elle attendit patiemment que ce dernier arrive, puis une fois dedans appuya sur le bouton pour redescendre au rez-de-chaussée. Les portes de l’ascenseur se fermaient lorsqu’une main les retint. Surprise elle regarda dans la direction de la personne qui avait empêché la fermeture.

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Once Again - Rozen, Aloysia & Daryl

La journée avait été longue. Nous avions faillit perdre un de nos chasseurs, un jeune que je formais. Et je n'étais moi même pas passé loin de la mort. Je tournais en rond dans l'appartement depuis cette après midi. Mes pensées allaient vers Aloysia. Si je m'étais blessé, est-ce que je serais allée la voir. La réponse était non. A vrai dire on ne s'était pas revus depuis qu'elle m'avait avouée être un lycan. Je l'évitais soigneusement car au fond j'avais peur de changer d'avis et d'un coup la tuer. Je me disais que si elle blessait quelqu'un, je n'aurais pas le choix alors je préférais ne pas être autour d'elle. Alors que j'ouvris une nouvelle bouteille de whisky, j'entendis taper à la porte.
C'était...elle... Aloysia. Qu'est-ce qu'elle faisait ici nom de Dieu? Elle me dit qu'elle venait pour voir car elle avait entendu qu'un chasseur s'était blessé. Me tenant sur le pas de la porte, je fis non de la tête. Je n'osais pas parler, à vrai dire je ne savais pas quoi lui dire.
Elle se rendit vite compte de ma froideur et partis en me disant qu'elle partait un petit moment pour Chicago alors de faire attention à moi. Alors qu'elle tournait les talons, une vague de choses m'envahit. Au fond j'étais heureux de la voir. Je n'aurais jamais osé faire le premier pas pour revenir vers elle mais maintenant qu'elle était la, je pouvais peut être lui parler. Et puis je connaissais Chicago, j'avais faillit y mourir. Mes élans protecteurs ressortirent et jurant, je me décollais de mon pas de porte et mis la main pour bloquer l'entrée de l'ascenseur.

DARYL _ Attends Aloysia!

Lui faisant signe de sortir de la dedans, je lui dis de me suivre à l'intérieur de l'appartement. Poussant du pieds quelques affaires qui traînaient partout je bu un peu plus dans ma bouteille avant de la poser sur la table.

DARYL _ J'ai toujours rêvé de revenir à Chicago. C'est une ville... intéressante pour un chasseur.

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Elle regardait toujours vers lui, ne sachant trop quoi faire ou dire. Il avait retenu l’ascenseur, chose qu’elle n’aurait jamais songer arriver. Elle ne bougeait pas, elle avait peur. Et s’il avait changé d’avis ? Et s’il était là avec une arme cachée quelque part, prêt à en finir avec elle. Ainsi tout serait régler, il n’aurai plus à avoir peur de ce qu’elle pourrait faire et elle, n’aurait plus à avoir peur de tout ce qu’il lui ferait désormais. Elle n’aurait sans doute jamais dû se confier autant. Elle aurait aimé pouvoir en parler à quelqu’un, mais elle ne pouvait pas en parler avec Rozen, plus parce qu’elle ne voulait pas la lier à ce problème, Daryl ignorait pour Rozen et c’était aussi bien, et ne pouvait en parler avec Sawyer car ce dernier ne supporterait sans doute pas d’être en compétition avec un autre. Sawyer était gentil mais il était un peu comme Daryl, très protecteur et possessif, du coup, elle n’avait pas réellement pu en parler avec quelqu’un.

« Attends Aloysia! » Elle ne bougea pas. Elle se dit qu’on ne s’adressait pas ainsi à quelqu’un pour ensuite lui planter quelque chose dans le corps. Elle remonta la bretelle de son sac sur son épaule, sans bouger. Il lui fit signe de sortir, elle le fit, elle n’avait pas envie de discuter, elle le suivit jusque dans l’appartement. C’était bel et bien un appartement d’homme. Luna devait être arrivée depuis mais quelque chose lui disait qu’elle était plus du genre à ne prendre soin que de sa propre chambre et de laisser le reste dans l’état où c’était jusqu’à ce qu’un des autres locataires finisse par en avoir assez du bordel. Il trainait de tout ici, des cadavres de bouteilles, des cendriers submergés par les cigarettes éteintes, des vêtements en tas s’éparpillaient sur le sol, le canapé et en fait, tout autre meubles présents dans la pièce. Elle n’osait même pas imaginer à quoi ressemblait la chambre de Daryl et encore moins celle du troisième larron qui était, selon les dire de Daryl, trois fois pire que lui en tout. Elle le regarda prendre une bouteille et en boire le contenu. Elle n’osait pas bouger, elle était toujours devant la porte, tenant son sac contre elle, non pas parce qu’elle avait peur qu’il le lui vole, de toute façon dedans il n’y avait qu’un nécessaire de soin, mais plutôt parce que si elle devait fuir, elle ne voulait pas l’oublier.

« J'ai toujours rêvé de revenir à Chicago. C'est une ville... intéressante pour un chasseur. » Elle regarda vers lui, un air interrogateur sur le visage. Mais de quoi parlait-il ? Pourquoi voulait-il l’accompagner ? Elle regarda vers le sol, puis releva de nouveau les yeux vers lui. Il semblait sincère. Il voulait venir avec elle apparemment. Elle réfléchit un moment avant de parler.

« Pourquoi ? Pourquoi tu veux m’accompagner à Chicago ? Je sais me débrouiller tu sais et... pas la peine de te forcer tu sais ! Tu ne me dois plus rien… Je saurai me débrouiller ! »

Elle regarda une dernière fois l’appartement et en sorti, cette fois prenant les escaliers, ainsi elle était sûre de ne pas être dérangée. Elle rentra chez elle pour faire son sac, son avion partait le soir même. Elle laissa quelques recommandations à sa sœur, oh rien de très important, juste l’endroit où se trouvait les différentes choses pour nettoyer au cas où, ainsi qu’une demande pour aller chercher des vêtements au pressing pour elle. Une fois son sac prêt, elle redescendit dans la rue à la recherche d’un taxi ou tout simplement d’une voiture pour se rendre à l’aéroport.

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Je ne m'attendais pas à avoir une réaction aussi vive de la part d'Aloysia. En même temps je me rendis même compte que je n'avais pas été présent ces derniers temps et que donc, elle pouvait trouver ma réponse un peu... étrange. Même moi je devais reconnaitre, ma réaction m'avait étonnée. Pourtant je devais bien le reconnaitre, j'avais envie de la revoir. J'avais tout essayé pour l'éviter, mais il me semblait évident que je n'y arriverais pas. L'écoutant, je secouais la tête. Je savais qu'elle était assez forte, elle me l'avait assez prouvée ces derniers temps. Après tout on avait passé une semaine à se courir après, à s'engueuler, à se réconcilier, à s'avouer des secrets, à courir encore. Et puis j'avais pris une dose suffisante de baffes et de coups pour me prouver largement qu'elle survivrait à la grande ville. Pourtant je ne lachais pas l'affaire. J'étais un homme têtue, je le savais, elle le savait. Elle devait se douter que je ne lâcherais pas l'affaire. La regardant partir sans presque se retourner, je me retournais avec un sourire aux lèvres. Il semblait que j'allais partir pour Chicago. Rentrant dans mon appartement, je me dirigeais vers ma chambre, poussant quelques affaires dans un coin, je sortais de sous des fringues sales mon vieux sac militaire et y jetais des habits. Mes treillis partaient bien évidemment avec mais je prenais aussi mes pantalons un peu plus... normaux. Une fois le sac près, je le jetais sur la canapé, et ouvrait mon ordinateur. Après quelques minutes de recherche je trouvais vite le seul vol qu'elle pouvait prendre pour Chicago. J'en profitais pour prendre un des derniers ticket disponible. Sortant mon téléphone de ma poche, j'appelais la seule companie de taxis qui était à Mystic Falls. Je demandais un taxi pour dans une heure en face de mon appartement. Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un sourire vicieux en entendant le monsieur me dire que j'avais de la chance parce qu'il ne restait que très peu de véhicules disponible car beaucoup avait été détruit dans la tempête. Tant mieux, Aloysia n'aurait donc pas d'autres choix que de monter avec moi dans ce taxi, sauf si elle voulait marcher jusqu'a l'aéroport. Après tout, je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'elle mériterais de faire une longue marche, ça ne serait que monnaie rendue pour toutes les fois où elle m'avait fait courir après elle.

Attrapant une bouteille, je la mis dans mon sac puis me dirigeait vers ma comode. Dedans était conservé un petit trésor: plusieurs faux passeport. Après tout, j'étais toujours supposé être mort alors j'avais du me crée plusieurs faux nom. J'en prix un. Dean O'Gara. Le fourant dans mon sac, je quittais l'appartement. Descendant en bas j'eu le temps de fumer une cigarette avant de voir le taxi arriver. Montant dedans, je regardais le chauffeur, lui donnant l'adresse d'Aloysia. Il avait un air bizarre. Les cinq minutes qui suivirent furent aussi étrange. Il me fixait, je le fixais, il me refixait. Mais il avait quoi? Une fois en bas de chez elle, je lui dis d'attendre. Il ne fallut pas plus de dix minutes pour que je vois le bout du nez d'Aloysia pointer en dehors. Son expression à ce moment était... géniale. Je ne pu m'empêcher de sourire.

DARYL _ Tu ne pensais pas que j'allais laisser tomber?

Lui faisant un clin d'oeil, je lui fis signe de venir avant de rajouter

DARYL _ Ah, et si tu pense à appeler un autre taxi... C'est le seul disponible dans le coin. C'est soit tu monte avec moi, soit tu marche à pieds. Même si je sais que tu adore courir, ça risque d'être long.

M'asseyant dans la taxi, j'attendis, un air satisfait sur le visage qu'elle me rejoigne.

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Alors qu’elle sortait de son immeuble, téléphone en main, en train de vérifier l’heure de son avion, elle releva la tête lorsque Daryl lui parla. Mais c’est pas vrai, qu’est-ce qu’il faisait là ?? Elle le regarda, incrédule. Il était vraiment têtu quand il s’y mettait. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il continuait à venir la voir, lui qui a coupé les ponts avec elle, la semaine précédente juste après être parti comme un voleur de chez elle. Bon d’accord, il y avait de bonnes raisons à cela, mais quand même. Elle rangea son téléphone et regarda à droite et à gauche à la recherche d’un autre taxi. Non elle ne partagera pas le sien. Elle n’allait pas lui céder aussi facilement. Aucun taxi en vue, bon d’accord ce n’était pas New-York ou toute autre grande ville américaine, mais quand même il y a avait plus d’un taxi dans cette ville. D’après Daryl, c’était le seul taxi disponible. Prenant son téléphone, elle composa le numéro affiché sur le côté de la voiture et essaya d’avoir un autre taxi. Impossible à cause de la tornade. Saleté de magie ! Non mais sérieusement, les sorciers et les vampires ne pourraient pas aller se battre ailleurs ?? Elle rangea son téléphone et regarda alternativement la rue et le taxi. Non, elle ne le laisserait pas l’emporter ainsi !

Elle posa son sac de voyage, l’ouvrit, y fit rentrer son sac à main, puis remis son sac de voyage en bandoulière et posa une main sur la portière toujours ouverte de la voiture.

« Je vais prendre la course ! »

Elle lui sourit, avec un petit air malicieux sur le visage et, après avoir claqué la porte du taxi, se mit à courir en direction de l’aéroport. En coupant par la forêt ce sera plus rapide. Il faut avouer que si elle n’avait pas été un lycan elle n’aurait jamais pu le faire, mais là elle le sentait bien. Elle courut dans la forêt, marquant quelques pauses de temps en temps et arriva au bout d’une heure à l’aéroport. Elle avait encore du temps devant elle. Elle se recoiffa rapidement, souffla plusieurs fois pour reprendre un rythme normal et entra dans l’aéroport. Elle chercha des yeux où se prenait l’avion. Une fois repéré, elle alla à l’enregistrement et ce dernier fait, elle alla s’asseoir sur un des sièges de la salle d’attente. Daryl était sans doute déjà arrivé mais elle était fière d’elle sur le coup. Elle ne lui avait pas cédé de nouveau et s’était même plutôt amusé avec cette situation. Courir lui avait fait beaucoup de bien. Elle sorti de son sac un magazine médicale et entama la lecture de ce dernier. Elle se demandait où pouvait bien se trouver Daryl.

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Cette femme était une vraie tête de mule. N'importe qui aurait accepté de monter dans ce taxi, mais elle bien sur elle ne devait en faire qu'a sa tête. Franchement, cela me faisait sourire. Faisant signe au chauffeur de taxi de partir, je le vis me regarder encore une fois dans le rétroviseur. Mais il avait quoi lui? Il voulait vraiment que je lui laisse une photo de moi pour ses soirées solitaires? Me posant contre la vitre de la voiture, je sortais mon téléphone. Une appel de Rockett. Je l'avais prévenu que j'arrivais à Chicago dans peu de temps et il devait m'y rejoindre dans les jours qui viennent. J'espère qu'il allait bien, je n'avais pas eu beaucoup de nouvelles de lui mais c'était assez habituel. Il n'était pas du genre à penser qu'on puisse se faire du soucis et puis on était pas des gens démonstratifs. Il ne nous fallut pas longtemps pour arriver à l'aéroport. Sortant de ma poche une liasse de billet je le tendis au chauffeur et m'éloignais. J'étais sur qu'il était en train de me mater discretement. Vieux pervers. Entrant dans l'aéroport avec mon sac militaire sur l'épaule, je regardais un moment le tableau des vols. Je n'avais que très rarement pris l'avion et c'était à chaque fois en rapport avec l'armée. Je gardais d'ailleurs de très mauvais souvenirs de chacun de mes voyages à bord de ces gros cargos. C'était long, inconfortable, bruyant et l'attérisage te donnait à chaque fois l'impression que nous allions nous crasher.

Me dirigeant vers le comptoir d'embarquement, je m'enregistrais. La bonne femme blonde n'arretait pas de me parler à la place de me donner tout ce qu'il fallait pour que je puisse garder mon sac dans l'avion. Soupirant, je la remerciais d'un grognement quand elle fini par enfin me le donner. Je commençais à me demander pourquoi j'étais la. Ah si! Aloysia... Soupirant une nouvelle fois, je me dirigeais vers le contrôle de sécurité. L'idée de prendre l'avion me rendait grognon et j'en étais parfaitement conscient. Lorsque j'arrivais au contrôle, l'homme commençant, à s'approcher trop près de mes parties passa à quelques centimètres d'un bon coup dans les valseuses. Non mais fallait déconner quand même. Ce n'était pas que je n'aimais pas qu'on s'approche de la, non loin de la mais bon sans prévenir ça à quand même de quoi décontenancer n'importe qui. Et puis bon fallait voir la tête du mec aussi...

Une fois le contrôle passé, je me dirigeais vers les boutiques. Me reprenant une bouteille d'alcool, je passais rapidement devant un stand de lunettes de soleil, puis fis demi tour vers elles. Attrapant une paire rapidement, je me pris aussi un nouveau tee shirt. Je n'étais pas particulièrement fan du fait de faire la lessive alors je préférais tout me racheter. Le tee shirt était noir, simple, comme je les aimais. Une fois tout payé, je me dirigeais vers la porte d'embarquement, regardant autour de moi si je voyais Aloysia. Pas une signe de la jeune femme en vue, tant pis. M'approchant de la dame qui était chargée de l'embarquement je me posais contre son comptoir, affichant l'air le plus charmant que j'étais capable de faire. Après un rapide regard sur sa main pour voir une quelconque bague de fiançaille, je commençais une discution avec elle, lui souriant régulièrement. Non je n'étais pas en train d'essayer de coucher avec elle, je voulais juste qu'elle me dise à quel siège était enregistrée Aloysia. Il ne me fallut pas plus de 10 minutes pour avoir cela et encore dix autres pour qu'elle me mette sur le siège voisin. J'aimais tomber sur des jeunes femmes influençable, on pouvait tout leur faire faire avec un jolie sourire et des belles paroles.

Puis allant m'assoir, je mis un peu de la bouteille que j'avais achetée dans ma flasque et bu dedans le temps que l'embarquement ne commence. Je regardais régulièrement de touts les côtés pour voir si Aloysia arrivait mais toujours pas de signes d'elle. Je commençais à m'endormir dans mon fauteuil quand l'embarquement ouvrit. Avançant parmi les premiers, je lançais un regard à la jeune hotesse avant de m'enfourner vers l'avion. Je n'aimais vraiment pas ça les sensations que ça me faisait... Je trouvais rapidement mon siège, contre le hublot, parfait. M'asseyant j'attendis aloysia, un air satisfait sur le visage. Quand je la vis arriver, je lui fis un clin d'oeil en lui montrant la place à côté de moi de la main.

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L’heure de son vol approchait et toujours pas de Daryl en vue. Elle commençait à se dire qu’elle avait gagné et qu’il avait fini par abandonner. Après tout elle était une louve, elle avait survécu ainsi pendant dix ans, elle pourrait continuer ainsi pendant plusieurs années. Bon d’accord, en humaine, Aloysia était aussi dangereuse qu’un ver de terre enragé, mais elle avait plus de ressources qu’il n’y paraissait. Voyant son vol sur le tableau d’affichage, elle prit son sac et se rendit à l’embarquement. Elle donna son billet et entra dans le couloir. Elle entra dans l’avion et suivit la direction que l’hôtesse lui donnait. Elle arriva à sa place. Il était là ! Il la regardait, un air satisfait sur le visage. Il ne perdait rien pour attendre, elle trouverait quoi une fois à Chicago ou pendant le voyage, mais maintenant qu’elle était là, elle n’allait pas faire demi-tour, elle n’en avait pas le choix de toute façon. Il lui fit un clin d’œil en lui désignant la place vide près de lui et l’invitant à s’asseoir. Elle soupira, baissa la tête en la secouant légèrement, puis, après avoir rangé son sac dans l’emplacement au-dessus de sa tête, elle s’assit.

« Tu sais, tu peux toujours renoncer à venir, un séminaire de médecin, ce n’est sûrement pas ton truc. »

Avant même que Daryl ne puisse répondre les portes de l’avion se refermèrent et ce dernier alla se positionner pour le décollage. Après le speech habituel du pilote et les consignes des hôtesses indiquant les sorties de secours, l’avion décolla. Il n’y avait qu’une heure et demie de vol, donc c’était assez rapide. Elle sorti son MP3 de sa poche et mit les écouteurs dans ses oreilles. Tournant la tête vers Daryl elle eut l’impression qu’il n’était pas à l’aise du tout. Il semblait stressé et crispé. Sans doute une fausse idée qu’elle se faisait, Daryl n’était pas homme à avoir peur d’un avion. Quoi que…elle s’amusa à le pousser légèrement d’un coup de doigt. Il ne bougeait pas d’un cil. Non elle ne se faisait pas d’idée, il était tétanisé par cet avion. Il avait peur !! Daryl Williams James a peur de l’avion. Elle ne put retenir un fou rire à cette idée. Elle se calma autant qu’elle put et ne dit plus rien du voyage, décidément, ce garçon était particulièrement surprenant.

Une fois à Chicago, elle sorti de l’avion et alla prendre un taxi. Elle regarda si elle voyait Daryl, il devait sans doute se remettre de ses émotions. Elle lui fit signe de la main, disons que son attitude dans l’avion avait plus ou moins apaisé l’envie de vengeance de la jeune femme. Elle attendit qu’il la rejoigne et entra dans la voiture, le laissant entrer aussi. Elle donna l’adresse au chauffeur et en route pour le séminaire. Elle se tourna vers Daryl pour lui expliquer la marche à suivre. Elle devait d’abord aller chercher sa clé à l’accueil du séminaire et ensuite aller se poser à l’hôtel. La première conférence commençait qu’à 14h, elle avait largement le temps de se balader un peu d’autant que la conférence ne commence, d’autant qu’ils avaient gagné une heure en allant à Chicago. Elle prit sa clé et alla à l’hôtel, Daryl toujours avec elle. Elle entra dans la chambre et s’affala sur le lit et regarda vers lui. Elle le détailla de la tête aux pieds avant de se redresser assise sur le lit et de l’observer de nouveau.

« Ok ! Si tu es décidé à squatter avec moi tout le week-end, va falloir faire un effort de garde-robe ! Et ne me sors pas que tu as du change, je parie gros comme un camion qu’il s’agit d’un pantalon noir et d’un t-shirt de la même couleur ! Tu veux me tenir compagnie, tu acceptes le passage en magasin ! à toi de décider ! »

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Je n'avais pas vraiment laissé le choix à Aloysia quand à ma compagnie sur ce voyage mais je ne pu m'empêcher de grimacer pour deux choses: premièrement, je doutais qu'il y ait assez d'alcool dans ce séminaire pour me permettre de tenir, il me faudrait donc faire le plein de mon côté. Deuxièmement, les portes de l'avion venait de se fermer. Je me rendis compte à ce moment la que je ne pouvais pas faire marcher arrière et que j'étais coincé pour une heure et demie dans une grosse boite de conserve volante. Remontant ma tablette, j'écoutais distraitement ce que la dame disait que les consignes de sécurités. Elles me paraisaient toutes plus stupides les unes que les autres. Si l'avion s'écrasait, je ne vouyais pas en quoi une ceinture de sécurité pourrait me permettre de survivre. J'avais juste envie de lui crier qu'elle était stupide et qu'elle ferait mieux de nous laisser tranquille. Posant ma tête contre le siège, je fermais les yeux quelques secondes avant de me retourner vers Aloysia, lui faisait un petit sourire un tantinet coincé. Je n'étais pas à l'aise mais j'essayais de faire du mieux que je pouvais pour que cela ne se voit pas. L'avion commença à bouger pour partir vers la piste d'envol et moi je commençais à me crisper de toute mes forces sur le côté de mon siège. Mais dans quelle galère je m'étais encore mis pour cette fille? Alors que l'avion décollait, je sentis Aloysia me poussait un peu et se mettre ensuite à rigoler. Grimançant encore une fois, je lui dis de se la fermer. Ma voix était un chuchotement à peine audible. Je n'avais jamais aimé l'avion et ma voiture me manquait, comme un doudou à un enfant. Je voulais retourner sur terre.
Une fois l'avion stabilité, je respirais un peu. Mais ce qui me fit reprendre du poil de la bête fu l'arrivée de l'hôtesse avec le chariot. Elle mis devant moi un vienoiserie que je ne regardais même pas et lui demandait une bière d'une fois crispée. La bouteille ne fit que quelques minutes. Je n'avais pas dis un mot à aloysia, j'étais trop mal à l'aise et il faut le reconnaitre particulièrement géné qu'elle ait pu se rendre compe que j'étais si mal en avion.

Une heure et quelques après l'avion attéri sur le tarmac de l'aéroport de Chicago. Enfin! Une fois dans le terminal, je me dirigeais vers les toilettes. J'étais blanc comme un cachet d'aspirine et je n'avais pas bonne mine. Décidemment ces voyages ne me réussisait jamais... Me passant un peu d'eau sur le visage, je respirais avant de rejoindre Aloysia à l'éxtérieur. Je n'étais même pas sur qu'elle m'avait attendue. Sortant dans l'air gris de la ville, je me rendis compte qu'elle m'attendait avec un taxi. Lui souriant avec un peu plus d'assurance que dans l'avion, je rentrais dans la voiture à sa suite. Elle commença alors à m'expliquer le déroulement du séminaire mais je ne l'écoutais presque pas. J'avais eu un sms de Rockett qui me disait être en ville. J'hésitais à lui répondre pour la simple et bonne raison que j'étais presque sur que la rencontre entre lui et Aloysia serait... explosive. Et j'avais appris à me méfier autant des réactions de malade de Rockett que celles d'Aloysia. Un des deux finirait mort, ça c'était sur et pour la première fois de ma vie, je ne pariais pas sur Rockett. Et puis je me mis à penser, et si il découvrait que la charmante Doc était une louve? Il aurait certainement moins de retenue que moi et je ne pouvais pas la laisser faire. L'arrêt, un peu brutal, du taxi me fit sortir de mes pensées. On était devant un hôtel. Un bel hôtel. Moi qui était plutôt habitué aux motels miteux de la campagne américaine, on pouvait dire que c'était un changement de taille. Suivant Aloysia sans faire de bruit, je montais dans la chambre à sa suite. Une fois à l'intérieur je balançais mon paquetage dans un coin et me mis à faire le tour de la chambre pendant qu'Aloysia se laissait tomber sur le lit. Elle était belle et spacieuse. Ouvrant les rideaux, je regardais par la fenetre cette ville qui m'avait tant causé de problèmes dans le passé. Mais encore une fois ce fu Aloysia qui me sorti de mes pensées. Elle voulait que je fasse du shopping avec elle. Déjà je trouvais que cette idée était parfaitement ridicule mais franchement faire du shopping POUR MOI? Je ne pu empêcher un air offusqué sur mon visage.

DARYL _ Non non, c'est des habits tout à fait convenable pour un truc... comme ça.

Puis regardant vers mon paquetage puis vers elle je laissais échapper dans un soupirs, me sachant déjà perfant

DARYL _ Le noir ça passe partout.

Allant vers le lit, je m'allongeais de ton mon long à côté d'elle. Je savais qu'elle finirait par m'habiller de la manière dont elle le voulait.

DARYL _ Franchement je vais pas m'habiller en costard pour une bande de coincés?

Puis tournant mon visage, laissant transparaitre un petit air anxieux

DARYL _ Non?

Au final je n'avais aucune idée de ce qu'un séminaire médical pouvait être... Mais j'étais sur que de toute façon, personne ne ferait attention à moi et l'idée de passer la journée coincé dans un habit de pingouin ne me tentait pas plus que cela.

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La situation était quand même assez drôle ! Daryl semblait commencer à avoir peur de tout ce qui l’attendait, pourtant elle l’avait prévenue, elle lui avait dit que ce qu’il devrait faire et la tête qu’il avait fait à ce moment valait tous les trésors du monde. Elle l’écouta plaider la cause de ses vêtements noirs, ses habituels vêtements noirs, elle ne l’avait quasiment jamais vu qu’ainsi ! Elle le regarda s’allonger à côté d’elle et tourna la tête vers lui, un sourire amusé aux lèvres lorsqu’il commença à lui demander confirmation du fait qu’il ne devrait quand même pas porter un costume pour faire plaisir aux personnes à son séminaire. Elle le regarda, s’allongeant de nouveau et décida de s’amuser encore un peu avec ses inquiétudes.

« Bien sûr que si ! Costume, chemise, cravate et chaussure en cuir vernis ! La totale ! Dans nos séminaires on ne fait rien à moitié, on est le fleuron de la médecine, on doit montrer le bon exemple ! Moi-même j’ai la tenue de soirée dans mon sac ! »

Elle regarda vers lui, conservant son visage sérieux. La tête en décomposition qu’il était en train de faire valait tout ! Encore plus que celle dans l’avion. Elle explosa de rire et lui grimpa dessus, pour une fois qu’elle avait le dessus sur lui. Elle posa ses mains sur son torse et le regarda droit dans les yeux, rapprochant au fur et à mesure son visage de celui de Daryl.

« Je plaisantais ! Un jean, un t-shirt sympa et une veste un peu plus classe que celle que tu portes d’ordinaire et ce sera bien. C’est un séminaire, pas un cocktail ! Les chaussures aussi ! Une paire de basket sympa si tu veux mais pas tes rangers ! Bref…une tenue normal d’homme normal…tout ce que tu n’es pas quoi ! »

Alors que ses lèvres allaient toucher celles de Daryl, elle se recula d’un coup, donna une petite tape sur la joue du chasseur et descendit du lit pour aller prendre son sac. S’ils devaient faire les magasins ils ne devaient pas trainer, la première présentation commençait à 14h et connaissant le bonhomme, lui trouver une tenue convenable qu’il accepte réellement de porter prendrait du temps ! Elle savait également qu’elle aurait sans doute une contrepartie à cela mais sur le coup elle avait peur de ce qu’il la forcerait à faire. Elle prit son sac et le regarda, lui faisant comprendre par ce geste qu’il était temps d’y aller et que s’il n’était pas d’accord pour faire cet effort la sortie l’attendait.

Une fois qu’il se leva, ils se rendirent dans une boutique. Elle commença à regarder les tenues, une chose était sûre, il faudrait au moins trois magasins différents, quitte à lui acheter une veste, autant mettre le prix, on ne sait jamais, cela pourrait resservir un jour. Elle prit un jean et le plaça devant Daryl, la longueur était bonne mais pas la largeur. Elle sorti le bon, dans différentes coupes et différentes couleurs et lui montra le chemin des cabines d’essayage. Pendant qu’il essayait les jeans, en jurant dans ses dents comme elle s’en doutait. Elle prit une ou deux robes et alla les essayer également. Elle sorti de la cabine pour se voir dans un miroir en même temps que lui, qui semblait enfin avoir trouvé un jean dans lequel il se sentait suffisamment bien pour s’exposer au monde. Finalement la cause n’était sans doute pas si perdue.

« Pas mal ! On le prend ! »

Elle retourna se changer dans la cabine, puis sorti après avoir remis ses habits. Elle s’assit sur un fauteuil en attendant que Daryl la rejoigne.

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Je me sentais autant coincé qu'un animal dans une cage. Elle allait réellement me faire porter un costard? Avec des chaussures cirées? Non non non, il n'y avait vraiment pas moyen. Je ne saurais même pas commencer marcher dans ces trucs la. J'aurais la d'un canard boiteux. La laissant me monter dessus, je la regardais exploser de rire en m'expliquant que je pouvais échapper à cela mais qu'il me faudrait tout de même des habits plus normaux. Grimançant encore, je me détendis en la voyant s'approcher de moi. Peut être que ce voyage n'aurait pas que du mauvais après tout. Pourtant elle ne m'embrassa pas et je reçu même une petite tape sur la joue avant qu'elle se lève. Les femmes... Elle voulait qu'on aille faire du shopping dés maintenant. Pourtant je restais dans mon idée que rester dans cette chambre aurait été plus productif et beaucoup plus agréable, surtout pour moi. Pourtant je compris vite que je n'aurais pas le choix lorsqu'elle me montra la porte, son sac à la main. Elle ne me laisserait pas y échapper, je le savais. La suivant, je marmonais doucement. Mais pourquoi j'étais la moi finalement? Qu'est ce qui avait bien pu me prendre de la suivre? Il faudrait vraiment que je calme mon égo la prochaine fois ou qui sait, elle me trainerait à un repas avec sa soeur? Oh non plutôt mourir! Sortant de l'hôtel, je la suivais vers le centre ville. Je ne dis rien jusqu'a ce qu'on arrive à la première boutique et le seul mot qu'elle entendit fut un gros juron laché à l'entrée. J'avais réussit à échapper toute ma vie à ce genre d'endroit et maintenant j'étais coincé la... Je l'observais attraper des pantalons d'hommes et les regarder par rapport à moi. Aucun ne me plaisait mais je ne disais rien, de toute façon je savais que ça serait inutile. Je me contentais de raler dans mon coin. Lorsqu'elle me tendit des affaires, je ne pris même pas la peine de les regarder avant d'entrer dans une des cabines. Après tout, plus vite je les passerais et en choisirais un, plus vite on serait parti.

Alors que j'observais le premier jean, j'entendis la voix d'une vendeuse me demander si tout aller bien. Non rien n'allait et je me contentais de grogner depuis la cabine. N'entendant aucune réponse je me dis que j'avais du la décourager de s'occuper de moi. Tant mieux. J'étais déjà assez ridicule comme ça. Le premier jean était... horrible. Je le mis de côté avant d'attraper le deuxième. Bon il était dans des tons un peu plus somble. Le passant, je me regardais dans le miroir. Il n'y avait aucun moyen pour que je porte ça, et en plus ça me grattait à mort. Et puis il fallait l'avouer, je me sentais presque féminin vu la manière dont mon entre jambe était serrée. Les hommes portaient vraiment cela? J'avais l'impression d'être tout droit sortis d'une caverne préhistorique. Les femmes ne pouvaient pas trouver un homme attirait lorsqu'il avait tout son attirail compressé. Mais maintenant que j'y pensais, c'était surement pour cela que le sexe fort devenait de plus en plus sensible et éfféminé, on lui compressait trop les parties. Hochant de la tête, je passais le deuxième jean. Foncé, simple, pas trop serré. Il était horrible mais au moins, il était confortable. Décidant de sortir de la cabine pour montrer à Aloysia mon choix et m'enfuir le plus vite possible, je la vis sortir en même temps dans un robe. Je devais dire qu'elle était splendide. Hochant la tête pour montrer que j'aprouvais la robe, non pas qu'elle se préoccupe de mon avis, je l'entendis me dire que mon choix était parfait et qu'on le prenait. Liberté, j'arrive! Rentrant dans la cabine, j'entendis deux vendeuses parler sur moi. Elles se demandaient où Aloysia avait bien pu me trouver. A un endroit où elles ne foutraient jamais les pieds, ça c'était sur et certain.

Prenant mon jean dans les mains, je sortis de la cabine. Aloysia m'attendait, assise dans un fauteil. Lui tendant le jean, je m'approchais pour l'embrasser

DARYL _ Tu me le revaudras.

Oh oui elle payerais pour cela. Souriant en coin, j'avais déjà quelques petites idées en tête. Sortant mon téléphone, j'envoyais un sms à Rockett pour savoir où il était et s'il était libre pour une bonne vieille soirée alcolisée. Je rentrais dans le monde d'Aloysia alors le mien lui tendait aussi les bras. Et le choc allait être... brutal.
Suivant Aloysia à la caisse, je m'approchais d'elle pour lui chuchoter à l'oreille:

DARYL _ D'autres surprises de ce genre dont je devrais être au courant?

Puis voyant du coin de l'oeil les vendeuses nous fixer, je l'embrassais une nouvelle fois avant de passer mon bras par dessus son épaule.

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Elle prit le jean qu’il lui tendait, regardant rapidement vers la cabine, les autres jeans gisaient au sol, en boule, elle leva les yeux au ciel en souriant, oui il n’avait vraiment pas l’habitude de s’acheter des vêtements normaux et de prendre soin de ces derniers. Elle ouvrit gros les yeux lorsqu’il l’embrassa, elle n’arrivait pas vraiment à comprendre comment ils en étaient revenu à ce genre de comportement l’un envers l’autre. Certes depuis ce matin, il y avait eu des rires ou des avances mais elle n’aurait jamais cru qu’il la ré-embrasserait aussi vite. Après un petit moment le temps de se remettre, elle avança vers la caisse tandis qu’il restait devant les cabines pour envoyer un SMS. Sans doute à cette Luna pour la prévenir qu’il était sur Chicago. Elle était en train de payer quand il vient l’embrasser une nouvelle fois et passer son bras autour de ses épaules.

« On a encore d’autres magasins à faire ! »

Elle le regarda et regarda vers les vendeuses et tout en récupérant sa carte de crédit et ses achats regarda ces dernières avant de parler.

« A la base c’était un sans-domicile fixe que j’ai sauvé de la rue ! Mais ne vous inquiétez pas, il s’est guéri de sa kleptomanie ! »

Elle sourit forcé et sorti du magasin avec Daryl. Il n’y avait qu’une seule personne qui pouvait se permettre de critiquer ce dernier et c’était elle ! De plus elle n’avait jamais aimé les vendeuses bêcheuses qui se permettaient de juger les clients qui rentraient dans leurs magasins. Elle se doutait que Daryl était sans doute mort de rire en entendant Aloysia sortir ce mensonge aux vendeuses, ou bien il serait surpris, mais une chose était sûr, les vendeuses étaient choquées et suspicieuses. Elle avança dans la rue et entra dans une boutique de Streets wear, elle alla directement vers les t-shirt et en prit un gris avec une tête de mort noir dessus et un autre vert kaki avec des notes de musiques jaunes dans le coin inférieur droit. A force de le soigner de et lui découper les t-shirt elle commençait à connaître par cœur la taille de ces derniers, du coup, pas besoin d’essayage pour ces achats là. Elle alla vers les baskets et lui fit choisir une paire parmi les différentes marques telles que vans ou autre. Certes cela faisait jeune mais cela faisait surtout plus habillé avec la tenue qu’elle lui concoctait que les énormes paquebots qu’étaient ses rangers. Une fois qu’il eut choisit, elle alla payer. Ce n’était pas très galant de la part de Daryl de ne pas proposer de payer mais en même temps, elle le lui imposait donc, ce n’était pas si étonnant. Au moins là, les vendeurs se foutaient royalement que Daryl avait l’air d’un extraterrestre face à un jeu de carte. Plus que la veste, pour cette dernière, elle voulait une veste assez classe car elle savait très bien que le soir un cocktail les attendaient et qu’il devrait quand même donner l’impression de ressembler à quelque chose. Elle alla devant le magasin qu’elle voulait, regarda Daryl et se tourna vers lui avant d’entrer dans le magasin.

« Attends-moi là ! »

Oui, vu le magasin il valait mieux qu’il n’entre pas du tout ! Elle alla donc à l’intérieur et alla attraper un des vendeurs, l’emmenant près de la vitrine elle montra Daryl du doigt et discuta avec le vendeur pour qu’il calme son fou rire qu’il avait eu en voyant l’homme. Au bout de vingt minute elle ressorti avec la veste en main.

« Aller rentrons à l’hôtel »

Elle alla prendre un taxi et rentra à l’hôtel sans un bruit. Alors qu’elle rentrait dans la chambre, elle relâcha les sacs qu’elle avait en main. Mais…qu’est-ce qu’il faisait là lui ?

« Salut Aloysia ! »

« Sa…sa…Sawyer?? »

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Je pouvais parier tout ce que j'avais que notre petite visite dans ce magasin ferait parler pendant encore quelques heures les vendeuses. La petite phrase d'Aloysia me faisait beaucoup rire. Après tout elle n'était pas loin de la vérité, sauf sur la kleptomanie. J'étais presque un sans abris quand j'étais arrivé à l'hôpital pour la première fois. J'étais sale, désagréable, sentais l'alcool et la cigarette. Mais la c'était une vraie métamorphose qu'elle s'appretait à me faire vivre. La suivant dans la magasin suivant, je respirais en voyant que ce n'était pas trop... comment dire... horrible. Je la regardais, amusé, slalomer entre les rayons pour attraper quelques tee shirts pour moi. Ils n'avaient pas l'air trop mal. Elle commençait à avoir l'habitude de mon style il fallait bien le dire. Elle m'avait vu beaucoup de fois en partie habillé pour savoir ce que j'aimais porter et un bon nombre de fois nu pour savoir mes tailles. Regardant dans la boutique, je me dis que cela me changeait de mes habits habituels. Après tout depuis mes 18ans, je ne portais que mes affaires de l'armée dans mon sac boudin qu'on m'avait donné la bas le premier jour. C'était d'ailleurs un petit miracle qu'il ait survécu tout ce temps. Sortant avec elle du magasin, je la suivais dans un nouveau. Pourtant elle m'arreta me disant d'attendre dehors. Cela ne pouvait présager rien de bon. Sortant une cigarette, je l'allumais avant d'attraper mon téléphone pour appeler Rockett. Alors que j'étais en train de l'écouter me raconter comment il avait descendu une horde de vampire dans la ville, je vis le vendeur et Aloysia me regarder à travers la vitre. Non, décidemment, rien de bon n'allait sortir de cette boutique, je le savais avec certitude. Allumant une autre cigarette, je raccrochais avec Rockett. Aloysia ne tarde pas à sortir du magasin, je n'avais même pas envie de voir ce qu'elle pouvait avoir à la main, cela allait, de toute façon, me déprimer. Un sourire illumina mon visage quand elle annonça qu'on rentrait vers l'hôtel. Cette matinée de calvaire semblait prendre fin.

Ce n'est que quand on arriva à l'hôtel que je compris à quel point je pouvais avoir tord. Aloysia mis la carte pour entrer dans la chambre pendant que je ronchonnais de manière plutôt ouverte sur ce qu'elle m'avait achetée. Mais je m'arretais net dans ma phrase, lachant un dernier juron. Il y avait un mec dans la chambre, un mec dans la chambre d'Aloysia. Mais merde quoi! Il y avait un mec dans notre chambre d'hôtel! Et il ne me fallu pas longtemps pour reconnaitre de qui il s'agisait. C'était le petit pompier niais qui avait salué Aloysia à l'hôpital, c'était celui qui était "l'autre homme". Car oui pour moi il était clair, en tout cas dans ma tête, que je ne pouvais pas être cet autre homme. On avait déjà vécus trop de choses ensemble. Alors le moindre que l'on puisse dire c'est que je voyais d'un mauvais oeil l'intrus. Entrant dans la chambre, je lui lançais un regard glacial pendant qu'il saluait Aloysia. Il ne la quittait pas du regard, le fait qu'il y ait un homme avec elle ne semblait pas lui être encore monté au cerveau. Me dirigeant vers mon sac, je sortis mon arme discretement que je mis dans mon dos. Je n'allais pas lui tirer dessus bien évidemment mais j'aimais savoir ce petit bébé bien au chaud contre moi. Et puis si l'envie me prenait de lui coler le canon entre les deux yeux, je n'aurais pas à perdre du temps au moins. Je devais avouer que plus je le regardais, plus l'envie de lui planter mon arme dans la tempe se faisait sentir. Il ne m'avait pas encore parlé mais il m'insupportait déjà.

Je le vis se tourner vers moi, me sourire et me saluer en me tendant une main. Il puait l'hypocrisie. Je ne pouvais pas croire qu'il soit si gentil avec moi, il cachait forcément un truc. Ma prescence l'enervait forcément. Croisant mes bras, je le fixais, sans lui serrer la main puis me tournait vers Aloysia

DARYL _ Pas d'autres surprises Aloysia, n'est ce pas?

J'étais enervé. Oui. Et ça pouvait se voir assez facilement sur mon visage. Ma machoire était tellement crispée qu'on pouvait croire que mes dents allaient exploser et toutes les veines de mon bras et de mon front sortaient. Elle avait interêt à trouver une explication rationelle.

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La situation commençait à largement lui échapper. Elle ne comprenait pas ! Elle ne comprenait pas pourquoi il était là à Chicago, elle ne comprenait pas pourquoi il était dans la chambre, ni comment il avait fait pour y entrer. Pourtant il était là, en chair et en os, face à elle, souriant comme à son habitude. Mais non ! Il ne devrait pas être ici ! Déjà Daryl ne devrait pas être ici alors pourquoi lui était-il là ? Et…pourquoi dans ce cas n’avait-il pas pris une chambre pour lui ? Elle ne sortit de sa torpeur que quand Daryl la bouscula pour entrer. Elle s’attendait réellement à ce que la rencontre entre les deux soit explosive mais il n’en fut rien. Certes Daryl était fermé, terriblement fermé, mais Sawyer semblait assez bien accepter la présence d’un autre homme dans les parages, aussi près de la jeune femme. Sawyer essaya même de lui serrer la main. Remarquant que le chasseur refusait, il se retourna vers Aloysia lorsque Daryl posa sa question.

Pas d’autres surprises ?? Mais elle était tout aussi surprise que lui de trouver le sorcier dans sa chambre. Elle reprit ses esprits et ramassa les paquets qui trainaient sur le sol et avança vers Daryl. Les lui fourrant dans les bras elle le poussa vers la salle de bain. Il résistait mais elle aurait le dessus, quitte à devoir lui botter littéralement les fesses. Elle était plus puissante que lui après tout, elle ne le montrait juste pas.

« Toi tu vas te changer et moi je m’occupe de lui ! Et ne discute pas ! »

Une fois ce dernier dans la salle de bain, elle se tourna vers Sawyer en le regardant et croisa les bras. Il avait réellement une explication à fournir et il avait intérêt à être convaincant.

« Qu’est-ce que tu fais ici Sawyer ? »

Sawyer s’approcha d’Aloysia qui recula immédiatement, elle n’avait pas envie d’être en contact avec qui que ce soit sur le moment. Elle voulait une réponse et le lui fit comprendre en le regardant droit dans les yeux, assez durement. Il recula alors, gêné, et se rassit sur le canapé.

« Tu m’as dit l’autre jour que tu allais à Chicago pour un séminaire et que tu y serai seule, du coup j’ai demandé des jours de congés à mon capitaine qui me les as donné et je me suis dit que je te tiendrai compagnie. Je suis arrivé ce matin au séminaire, j’ai demandé à te voir, ils m’ont dit qu’ils t’avaient donné ta clé d’hôtel et donc je suis venue, j’ai obtenu ton numéro de chance par…magie…et je suis entré là aussi par…magie. C’est qui lui ? »

Elle le regarda, étonnée. Il…non pas lui ! Il avait fait à la manière de Daryl. Elle soupira et s’assit sur le lit, regardant vers lui.

« C’est gentil…Sawyer…lui c’est…Daryl…c’est un ami qui a eu la même idée que toi ! »

A la tête de Sawyer, il se doutait que Daryl n’était sans doute pas qu’un simple ami. Il regarda vers la porte de la salle de bain et vers Aloysia et se contenta d’un « ah ». A ce moment-là, Aloysia compris que ce week-end allait être beaucoup plus mouvementé qu’il n’y paraissait.

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J'étais en train de fixer Sawyer, les points se fermant puis s'ouvrant à rythme régulier quand Aloysia bougeait pour me jeter les paquets d'habits dans les mains. Elle faisait quoi la? Si elle avait envie de passer du temps seule à seule avec lui il fallait le dire. Quand elle me dit de partir vers la salle de bain maintenant, d'un ton plus qu'autoritaire je compris que je n'étais pas le seul à être surpris de la visite de ce mec. Elle devait s'attendre à tout sauf à le voir débarquer ici alors qu'elle était avec moi. Après tout, elle n'aurait pas acceptée ma prescence ici si elle savait qu'il aurait été la. Mais cela ne m'empêchait pas d'être plus qu'en colère contre elle et contre lui. Entrant dans la salle de bain en claquant la porte, je me penchais contre le lavabos. J'avais l'impression que la même scène se répétait encore et encore entre nous. On faisait un pas l'un vers l'autre, les choses tiraient vers le positifs et il fallait qu'un boulet nous tombe dessus. Dans cette situation précise le terme de boulet n'avait jamais été aussi vrai. Je ne pouvais pas définir ce que ce mec m'inspirait mais ce n'était certainement pas de la confiance. Il avait quelque chose qui me dérangeait et mon arme me démangeait dans mon dos. Tapant sur le bord du lavabo, je reculais et me regardait dans le miroir en face de moi. Mais qu'est ce que tu fais mon pauvre Daryl? C'est quoi ces conneries? Tu t'en vas de Mystic Falls avec une belle jeune femme en laissant tomber ta chasse? Non mais sérieusement mec? Balayant d'un coup de main mes pensées, je me penchais vers le sac à habits, les sortant. J'attrapais la veste qu'elle m'avait achetée par surprise. Je la balançais dans la baignoire après l'avoir regardée quelques secondes.

Me penchant à nouveau sur le rebord, j'essayais d'écouter ce qui se disait à côté mais n'arrivait qu'a entendre des brides de phrases, rien de bien interessant. Tout ce que je pouvais bien entendre c'était le son de la voix d'Aloysia. Il était clair qu'elle n'avait pas prévu sa prescence ici, c'était le même ton qu'elle utilisait quand je me pointais à deux heures du matin chez elle plein de sang. Bon c'était déjà ça. Ce mec m'insupportait au plus au point. J'aurais du lui mettre mon poing dans la tête au moment où il me tentait sa sale petite main. Me redressant je me dis qu'après tout, ce n'était pas trop tard pour et au moins ça me défoulerait. Sortant de la sale de bain en trombe, je me postais devant les deux. Regardant Aloysia, je lui lançais un regard noir. Elle n'était pas bête et elle me connaissait assez pour savoir ce qu'il voulait dire. J'étais en colère, et j'étais imprévisible. M'approchant du gentil petit pompier, je lui attrapais l'épaule

DARYL _ Tu ferais mieux de partir. Personne ne veut de toi ici.

Puis lui foutant un coup de poing bien placé, je tendis un doigt vers lui

DARYL _ C'était un petit avertissement, je n'aime pas trop qu'on marche sur mes plate bandes.

Puis attrapant le bras d'Aloysia d'une manière assez brutale, je la tirais dans un coin de la chambre, en jetant un regard par dessus mon épaule à Sawyer.

DARYL _ On parlera, après. Fais le dégager, sérieusement, où c'est moi qui le ferait.

La lachant, je reparti vers l'intérieur de la chambre sans faire attention aux deux autres. Je doutais que Sawyer m'en retourne une. Bon d'un côté ça montrerait qu'il est un vrai homme, ce qui ne se voit pas au premier abord. En revanche je me méfiais plus de la réaction d'Aloysia, elle, elle était mauvaise quand il fallait, j'en avais fais déjà l'expérience. Allant vers le mini bar de la chambre, je sortis une petite bouteille. Elle ne me tiendrait pas longtemps mais ça me permettrait au moins de calmer mes nerfs. Ouvrant la bouteille, j'allais me caller contre le mur, les fixant en descendant l'alcool.

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Aloysia fut surprise de voir Daryl sortir tel un animal enragé de la salle de bain pour aller frapper le pauvre sorcier qui finalement n’avait rien fait pour mériter cela. Bon d’accord il avait débarqué par surprise mais en même temps Daryl était assez mal placé pour le lui reprocher cela ! Combien de fois il l’avait fait lui de débarquer en pleine nuit sans prévenir ! Et en plus lui il débarque ensanglanté et de nuit, Sawyer a au moins la décence d’être propre et venir de jour ! Elle se fit trainer de force dans un coin de la chambre, à l’écart du pauvre sorcier, toujours au sol, l’arcade ensanglantée. Elle aurait bien aimé le soigné avant mais bon. Elle regarda vers Daryl quand ce dernier lui dit qu’ils parleront après mais qu’elle devait le faire dégager. Elle le repoussa contre le mur, assez énervée et lui dit tout ce qu’elle avait à dire, même si comme toujours il s’en moquerait !

« Non mais t’es pas gêné toi ! Tu lui reproches de débarquer comme ça alors que tu fais exactement pareil quasiment tous les trois soirs…enfin faisait…et en plus tu oses lui dire qu’il marche sur tes plates-bandes alors que, à moins que ça n’ait changé, on est pas un couple ! C’est pas toi qui veut pas t’engager ! Ah et souviens toi que jusqu’à ce que je te traine faire les magasins tu m’en voulais à mort de t’avoir caché que j’étais une louve alors maintenant tu te calmes une bonne fois pour toute et tu me laisses gérer cela ! »

Un coup dans l’eau, elle s’en doutait mais ça lui avait fait du bien de dire tout cela. Et pendant que Daryl alla, comme toujours, chercher refuge dans l’alcool, elle alla auprès de Sawyer prenant au passage son sac à dos pour y trouver tout ce qu’il lui fallait pour le soigner. Elle soigna l’arcade du pompier tandis qu’elle lui expliqua la situation compliquée dans laquelle elle était. De toute façon, l’un était au courant, il valait mieux que l’autre le soit aussi. Décidément, cette histoire ne sera jamais facile, il y aurait toujours un obstacle.

« Je n’ai pas été tout à fait honnête sur le fait que je ne veuille pas de toi…tu me plais vraiment mais…il y a aussi lui et…je sais, je suis une trainée… »

Sawyer la regarda, interloqué et reporta son attention sur Daryl qui était en train de vider la bouteille du mini bar. Il les regarda alternativement un long moment avant de parler. Il avait mis et pris le temps de réaliser, de comprendre la chose et finalement, il avait pris sa décision.

« Donc…si je saisi bien…tu ne sais pas qui choisir entre lui et moi…Bon…je suis désolé Aloysia mais je ne vais pas te facilité la tâche car…je t’aime ! Depuis que tu m’as soigné je suis amoureux de toi ! Je ne compte pas laisser le premier crétin bodybuildé te prendre à moi ! Je me battrai pour toi autant qu’il le faudra mais, je ne le laisserai pas gagné. Pas un fou furieux comme lui. »

Aloysia le regarda surprise. Elle n’avait jamais vu Sawyer aussi…sûr de lui et…charismatique ! Si elle avait été dans un manga, les yeux de la jeune femme aurait sans doute changé pour des cœurs, mais elle se reprit en réalisant qu’il allait se battre contre Daryl lui-même. Sawyer repoussa gentiment Aloysia et se releva, allant vers Daryl et lui abattit le plus fort coup de poing qu’il n’ait jamais dû mettre à quelqu’un dans sa vie. Après tout, elle ne savait rien de lui, de son passé, elle savait cependant qu’il était orphelin et il avait dû passer à travers tout un tas d’épreuve pour en arriver là, et puis, il était pompier, il devait quand même se tenir en forme. Daryl fut surpris et tomba au sol sous le coup. Il se releva et fonça sur Sawyer, essayant de l’étrangler. Sawyer recula sous l’assaut et posa ses mains sur les poignets de Daryl et commença à augmenter la chaleur de ses mains pour le brûler. Daryl finit par le lâcher en hurlant.

« Surprise ! »

Daryl, davantage énervé, sorti alors son arme et la pointa vers Sawyer. Aloysia les regarda tous les deux et alla se mettre pile entre les deux avant que les assauts ne reprenne. Elle était réellement en colère, ils étaient en train de détruire entièrement la chambre et cela ne lui plaisait pas du tout ! Elle se mit à grogner assez férocement. Certes elle ne pouvait pas se transformer et c’était bien dommage mais elle savait quand même grogner quand elle était vraiment, très, très en colère !

« Daryl dans le couloir immédiatement ! Sawyer tu nettoies entièrement la chambre et crois moi tu as intérêt à la briquer ! Nous on va se rendre à mon séminaire et…on verra ce qu’il en est ce soir ! »

Elle ne laissa même pas le temps aux garçons de répondre qu’elle sortait de la chambre en attrapant son sac à main et en tirant Daryl par le bras. Elle irait avec lui, il avait signé pour ce matin et surtout il ne valait mieux pas le laisser dans la chambre, il serait capable de foutre des coups de poings dans les murs.

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Finisant ma petite bouteille, je la posais violemment sur le bureau à côté de moi en ressassant ce qu'Aloysia m'avait dit avant. Je l'avais ignorée volontairement, je me connaissais après tout et si je lui aurais répondu, tout cela aurait fini en un excés de rage totalement incontroyable. Je l'écoutais parler à Sawyer, lui dire qu'il lui plaisait. Je ne pu me retenir de laisser échapper un grognement de colère. Elle disait ça à se minus devant moi. Je croyais rêver. Attrapant une autre bouteille, je la buvais encore plus rapidement que la première. Pourtant je n'eu même pas le temps de la finir que la voix désagréable de Sawyer retenti. Il avait osé lui dire qu'il l'aimait. Ici. Comme ça. Posant la bouteille, je serais les poings le long de mon corps. Je ne me battais pas pour une femme d'habitude mais la, il fallait pas pousser. Ce mec était juste un minable qui pensait pouvoir rivaliser avec moi et en plus il osait me traiter.

DARYL _ Hei mec au moins j'ai pas l'air d'un pequenot à peine capable de foutre une baffe.

Je me rendis vite compte que j'avais fais mouche, où bien mettait-il ses paroles à éxécution. Il comptait vraiment se battre contre moi. Ce pauvre idiot n'avait aucune idée de ce qu'il faisait. Il ne savait pas qui j'étais, ni ce que je faisais, ni ce dont j'étais capable et ce n'était surement pas un humain comme lui qui allait m'arrêter. Recevant son coup de poing en pleine figure, je m'affalais sur le sol. Le petit avait du répondant, tant mieux, je n'aimais pas quand les choses étaient trop faciles. Me relevant facilement, je me jetais sur lui de toute mes forces, me plançant sur son torse, les mains autour de son coup. J'étais prêt à l'étranger mais le minus ne se laissait pas faire. Et il me repousa d'une manière... à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Une brûlure se fit sentir au niveau de mes poignets. Alors voila d'où venait mon sentiment étrange, ce mec la était un sorcier. Pas mal, je devais le reconnaitre. Mais je n'allais pas me laisser faire. Sortant mon arme de derrière mon dos je le braquais contre la tempe du sorcier.

DARYL _ Essaye de faire quelque chose contre ça mon petit gars. Et je n'hésiterais pas.

Ce fut la voix mais surtout le grognement d'Aloysia qui me fit reculer un petit peu. Je savais parfaitement qu'elle ne pouvait pas se tranformer en louve mais il ne fallait pas trop la chercher quand même. Assenant un dernier coup de poing dans le visage à Sawyer, je me relevais, l'arme toujours en main puis alla attraper ma bouteille. Regardant Aloysia d'un air assassin, je sortis de la chambre. Une fois dans le couloir, je me mis à faire les cents pas en attendant de la voir surgir à côté de moi. J'étais fou de colère et la seule chose que j'avais envie c'était de retourner dans cette chambre d'hôtel et de foutre un coup de balle dans la tête de ce sorcier. Buvant un peu dans la bouteille, je continuais à jouer avec mon arme de l'autre main. Je brulais d'envie de finir ce que j'avais commencé. Mon visage était toujours aussi fermé, mais un petit rictus de haine s'était formé sur le coin de ma bouche. Jamais Aloysia ne m'avait vu dans cet état, même lorsqu'elle m'avait annoncée qu'elle était une louve. Jamais. Maintenant elle avait un aperçu du vrai Daryl. La voyant sortir, je me plaçais face à elle, l'arme toujours en main.

DARYL _ Alors c'est ça l'autre mec. Tu n'aurait pas oublié de me dire qu'en plus d'être un minus arrogant il était un sorcier?

Tournant encore en rond, je m'appuyais contre le mur, sans lacher ni l'arme, ni la bouteille. Tapant de mon avant bras sur le mur, je me retournais vers Aloysia

DARYL _ Merde Aloysia! Tu veux quoi à la fin? Un sorcier et un chasseur? Tu es sérieuse? Tu ne vois pas dans quel pétrin tu es en train de te fourer?

Puis lui montrant l'arme d'un geste de main, je laissais échapper un rictus sadique sur mon visage.

DARYL _ Tu crois me connaitre si bien que ça? Qu'est ce qui te garanti que je ne vais pas retourner dedans pour le tuer? Je n'ai rien à y perdre apparemment...

Non, je venais de me rendre compte que je sortirais perdant de cette histoire. C'était tout ce que je méritais pour avoir laissé des sentiments entrer dans ma vie.

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Aloysia regarda Daryl faire les cents pas dans le couloir, il était encore plus énervé que la dernière fois. Elle savait que quoi qu'elle dise, quoi qu’elle fasse, rien ne le calmerai facilement…quoi que…elle ferma la porte de la chambre, elle avait confiance en Sawyer, il ferait ce qu’elle lui avait dit de faire. Elle attrapa Daryl et pour une fois c’est elle qui le plaqua contre le mur. Elle se colla à lui et glissa sa main le long du bras de Daryl et lui ôta l’arme qu’il avait en main, non pas pour l’utiliser contre lui, pour éviter que lui ne l’utilise. Elle caressa les cheveux de Daryl et l’embrassa, elle savait que c’était la seule chose qui le calmerait, mais c’était sans doute aussi la chose la moins probable à faire, surtout dans cette situation, mais elle en avait envie. Elle recula après, gardant l’arme en main, mettant les mains dans son dos. Elle s’appuya du dos contre le mur et regarda vers son chasseur. Car oui, bien qu’elle ne sache qui choisir entre lui et Sawyer, bien que Daryl ait cette Luna chez lui, il était SON chasseur à elle.

« Je suis une louve Daryl ! Je me transforme à chaque nuit de pleine lune et ça te surprend que l’autre homme soit un sorcier ?? Sérieusement ?? Je t’en prie ! Je ne suis pas une gentille petite humaine, je suis une lycante ! Je l’ai toujours été et je le serai toujours ! Tu crois vraiment que je suis faite pour un humain lambda ? Tu es un chasseur, c’est un sorcier et alors ? Vous n’en restez pas moins homme et je n’en reste pas moins femme. Dis toi une chose, celle qui souffre le plus dans cette histoire c’est moi ! Tu es touché dans ton ego parce que tu ne supportes pas l’idée qu’il puisse y avoir un autre, que tu puisses avoir un rival sérieux pour une fille. Je suis sans doute la première fille que tu dragues qui ne te cèdes pas en permanence ! Alors oui, peut-être que je ne connais pas le véritable Daryl, peut-être que je vais tomber de haut en le découvrant mais contrairement à ce que tu penses tu as tout à perdre en y retournant pour lui tirer une balle dans la tête…tu as à me perdre moi ! Maintenant à toi de décidé, soit tu m’accompagnes à mon séminaire et on oublie sa présence pour le reste de l’après-midi, soit tu retournes à l’intérieur et tu lui mets une balle mais dans ce cas tu pourras me dire adieu à tout jamais ! »

Elle posa l’arme sur le sol, doucement et se redressa, le regardant, posa une main sur le bras de Daryl et lui chuchota à l’oreille un « les cartes sont dans ta main » puis avança vers l’ascenseur. Elle appuya sur le bouton et attendit autant l’ascenseur que la réponse de Daryl. Pendant ce temps, Sawyer, obéissant à la demande de la jeune femme utilisa ses pouvoirs pour réparer ce qui était cassé et remettre de l’ordre dans la pièce, puis, ayant compris qu’il ne valait mieux pas qu’il l’accompagne au séminaire, pour lui faire plaisir et lui montrer qu’il était prêt à faire tout ce qu’elle voulait, se contenta de s’asseoir dans le canapé et de regarder la télévision.

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Je me laissais plaquer contre le mur et embrasser Aloysia. J'avais beau être toujours en colère je ne pu m'empêcher de lui rendre son baiser. J'étais fou de cette fille. Oui, fou était le mot exact. Jamais je ne mettais mis dans cet état pour une simple femme. D'habitude je les draguais dans des bars, on couchaient ensemble et je m'en allais le matin sans rien demander. Pas de sentiments, pas de problèmes. La il y avait des sentiments et un paquet de problèmes. J'écoutais Aloysia me parler, mon arme cachée derrière son dos. Elle était plutôt sexy avec une arme dans la main. Mais je me retiens bien de lui dire ça. Pour une fois j'écoutais avec attention ce qu'elle me disait. Pourtant je ne répondis rien, pour la simple et bonne raison que je ne savais pas quoi répondre. Je repensais à ce qu'elle venait de dire sur le fait que ça soit le fait qu'il soit un sorcier qui m'étonne et pas le fait qu'elle soit une louve. Je pouvais comprendre qu'on ne choissise pas son état, un loup ne le faisais pas. Mais elle choissisait de se mettre dans cette situation. Pourtant je gardais le silence, car je savais qu'elle ne faisait pas cela pour le plaisir de passer d'un homme à l'autre.
Ce n'est que quand elle me chuchota à l'oreille puis s'éloigna que je réagis en lui faisant un signe de tête. La suivant vers l'ascenseur, je me rendis compte que j'allais me retrouver au milieu d'une assemblée de medecins plus coincés les uns que les autres et que j'étais habillés de manière... pour faire simple j'étais sale et mes vetements étaient déchirés à des endroits. Lui demandant d'attendre une seconde, je fis un signe à Aloysia que tout allait bien. Je ne retournais pas vers la chambre pour tuer le minus même si l'envie me démangeait toujours. Ouvrant la porte, je le vis en train de réparer quelques objets avec sa magie. Je ne pu m'empêcher d'avoir un frisson qui parcourait mon corps. J'étais un peu de la vieille école en ce qui les concernaient. J'avais affronté quelques un de leur genre et la vieille manière marchait toujours. Un bon feu de bois faisait toujours ses preuves, même aujourd'hui. Les anciens chasseurs avait raison quand ils disaient " qu'on les brule tous". Passant devant lui sans presque un regard, j'allais dans la salle de bain. Attrapant les sacs et la veste que j'avais jetée en boule dans la baignoire quelques minutes avant, je resortis en claquand la porte. Sawyer s'était maintenant assis.

DARYL _ Tu as de la chance que la petite louve soit la pour surveiller tes arrières. Mais n'oublie pas, elle ne sera pas toujours la. Regarde bien derrière toi maintenant.

Puis observant la pièce qui était quasi neuve, j'affichais une moue satisfaite sur mon visage

DARYL _ Quelle bonne ménagère tu fais. C'est ça ton pouvoir secret en fait? Bon allez à plus l'as de la balayette.

Quittant la pièce sans me retourner, je rejoignis Aloysia qui m'attendait dans l'ascenseur. La regardant je lachais un petit sourire en coin

DARYL _ Ne t'inquiète pas, il est toujours en vie. Et puis je dois lui reconnaitre une chose, il fait une bonne conchita, tu l'as bien dressé.

Avant qu'elle ait eu le temps de répondre, je l'embrassais, ma main dans sa nuque

DARYL _ N'oublie pas que ce self control est pour toi. Encore une fois ne joue pas trop avec.

Le ton n'était ni méchant, ni menaçant. Je lui rappelais juste la réalité des faits. A trop me pousser, je finissais par exploser. Et ce jour la, tout ces beaux discours disparaitrait au profit d'une balle dans la tête de ce sorcier.
Une fois l'ascenseur arrivé en bas, je fis signe à Aloysia que j'allais me changer rapidement dans les toilettes du rez de chaussé. Entrant dans les toilettes j'enfilais le jean, un tee shirt noir et la veste horrible qu'elle m'avait achetée. J'avais l'air d'un clown. Mettant tout de même ma flasque dans la poche intérieur de la veste, je sortis en respirant un bon coup. Je ne me sentais pas à l'aise. Arrivant à côté d'Aloysia, je la fixais

DARYL _ En ce moment précis, je me dis que nager dans un fosse de boyaux en décomposition me ferait me sentir plus à l'aise.

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Elle attendait dans l’ascenseur, imaginant la scène qui pouvait se produire dans la chambre. Daryl semblait calmé mais en même temps, il avait récupéré son arme. Non, il la respecterait, il ne ferait rien contre Sawyer, pas maintenant, sinon il l’aurait déjà fait, il ne l’aurait pas rejoint à l’ascenseur. Elle attendit se demandant ce qu’ils pouvaient bien se dire. Elle eut l’impression qu’une éternité s’était écoulée entre le départ de Daryl et son retour. Pendant qu’elle s’interrogeait, Sawyer vit rentrer Daryl tandis qu’il rangeait la chambre. Il ne cacha pas son dégoût en le revoyant, après tout, il était son rival en tout désormais. Il l’observa aller dans la salle de bain, mais il y avait quoi dans cet endroit qui l’attirait autant ? Bah sans doute qu’à force de vider de l’alcool il devait y passer plus de temps que dans un lit. Il sourit à cette idée. Il s’installa dans le canapé et en brûla légèrement l’accoudoir quand Daryl se permit des réflexions. Il préféra ne pas y répondre, ne comprenant vraiment pas pourquoi ce rustre lui plaisait.

Aloysia vit Daryl revenir les vêtements en main. Elle écarquilla les yeux d’horreur en voyant le traitement qu’il affligeait à la veste ! Mais ce n’était pas pour rien qu’elle était accrochée à un cintre et qu’elle était dans un plastique ! Mais il était fou. Elle n’eut pas plus le temps que cela d’y penser qu’il l’embrassait de nouveau. Elle répondit à ce baiser en posant également sa main sur la nuque de l’homme. Il avait beaucoup d’avance sur Sawyer mine de rien, mais, Sawyer avait cet avantage indéniable d’accepter le long terme et même si actuellement elle vivait le moment présent avec le chasseur, elle finirait par vouloir se poser un jour. Il lui rapella qu’il faisait tout ça pour elle, il commençait à l’aimer, elle le sentait, cela se sentait de toute façon dans la manière dont il se comportait avec elle. Tant pis pour Luna, il était à elle. Elle n’était pas aveugle, elle avait bien vu la manière dont Luna regardait Daryl, ce n’était pas de l’amitié, sauf qu’elle ne la laisserait pas faire…c’est sur cette pensée qu’elle réalisa qu’elle n’était pas dans un triangle amoureux mais dans un carré amoureux. Cela devenait un peu trop.

Elle sortit de l’hôtel tandis qu’il allait se changer, il faisait quand même l’effort de se changer pour elle, c’était énorme. Elle le regarda tandis qu’il la rejoignait et explosa de rire avec sa dernière phrase. Elle lui prit doucement la main et entrelaça ses doigts avec les siens puis monta dans le taxi que le portier avait appelé.

« Merci ! »

Par cette phrase elle le remerciait non seulement d’avoir accepté de prendre sur lui de se changer pour le séminaire mais également d’accepter de ne rien faire de violent à Sawyer pour elle. Elle sortit du taxi quand ils arrivent au centre des congrès et se rendit dans l’amphithéâtre où avait lieu la première conférence. Elle s’assit dans le fond, aux côtés de deux confrères. L’un d’eux essaya de discuter avec Daryl durant la conférence mais en voyant l’air perdu du chasseur abandonna l’idée. Après quatre heure d’une interminable torture pour lui, ils sortirent de la pièce et allèrent prendre l’air.

« Tu veux qu’on rentre à pied ? »

Elle devait rentrer se changer pour aller au cocktail du soir mais elle avait encore deux heures devant elle et quelque chose lui disait qu’elle ferait mieux d’y emmener Sawyer que Daryl, premièrement parce que le pauvre Sawyer devait s’ennuyer depuis quatre heures à l’hôtel et ensuite parce que Daryl avait déjà enduré suffisamment pour la journée.

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Je laissais Aloysia m'attraper la main. Avec quelqu'un d'autre, j'aurais probablement retiré ma main et trouvé un bon pretexte pour ne pas rester dans les parages, trop géné. Mais avec Aloysia ce n'était pas pareil. Lui faisant un signe de tête quand elle me dit merci je la suivais dans le taxi. Je savais très bien ce que ce merci signifait. Autant elle était capable de me faire des longs monologues quand elle était enervée autant je savais que pour montrer sa reconnaissance elle était comme moi, elle n'avait pas besoin de dizaines de phrases. Assis dans le taxi, je posais mon bras par dessus ses épaules. Une fois arrivé dans l'endroit ou se déroulerait le séminaire je me rendis compte d'a quel point le séminaire aller me couter. J'allais certainement puisé dans les reserves de patience que j'avais pour l'année à venir. Avançant dans le hall à la suite d'Aloysia j'observais les gens autour de moi. Ils avaient tous l'air de gens... bien. Certainement pas le genre de fréquentation que j'aimais avoir. Entrant dans la première salle, je m'assis dans un fauteil. Aloysia semblait aspirée par la personne qui faisait la conférence et qu'elle pouvait dire. Moi personne je ne comprenais rien du tout. Alors je choisisais la solution la meilleure pour moi. Je fis une sieste.
Après la première conférence je sortis fumer une cigarette, j'étais tout endormi et de mauvaise humeur. Franchement je ne comprenais pas pourquoi Aloysia venait la, il n'y avait rien d'intéressant, juste des gens pompeux. Allumant ma cigarette, je sortis ma flasque sous le regard incendiaire d'une personne. Un medecin surement. Lui lançant, un quoi? Je continuais à boire comme si rien ne s'était passé et finissais ma cigarette. Entrant dans la salle pour la deuxième partie, je pris mon courage à deux mains et essayais de me rendormir. N'y arrivant pas, je me contentais de regarder les réactions des gens autour de moi et de penser au plan d'action contre les sorcières.
Je me rendis compte que j'avais du m'endormir parce que j'entendis du mouvement autour de moi et , ouvrant les yeux, je me rendis compte qu'Aloysia s'était levée. La fin? Vraiment? La sensation que je ressentais en ce moment précis était celle d'un chrétien voyant Dieu. C'était un miracle, mais j'avais du mal à y croire.

Sortant de la salle avec Aloysia, j'allumais une cigarette en lui faisant un signe de tête pour lui dire que j'étais d'accord pour la marche à pied. Au moins ça me permettrait de me reveiller un petit peu. Passant mon bras par dessus l'épaule d'Aloysia, je la regardais d'un air rieur

DARYL _ En fait tu es beaucoup plus forte que ce que je ne croyais si tu arrive à supporter ça.

Je parlais bien évidemment de la conférence. Après tout, je crois que j'avais faillis mourir. Mon coeur avait même du rater quelques battements durant mon sommeil tellement je me sentais mourir d'ennui.
Marchant dans la rue, je saluais un mec qui passait par la. Je me rappelais vaguement de lui, on l'avait aidé à se débarassé d'un vampire qui vivait en dessus de son bar. Une vraie saloperie ce machin la, ça avait faillit me couter un bout de peau. Mais finalement c'était le vampire qui était devenu un beau tapis. Sortant de mes pensées je me rappelais ce qui nous attendait à l'hôtel. Sawyer le sorcier.

DARYL _ Qu'est ce qu'il va se passer avec la Sabrina la petite sorcière ?

Je voulais l'entendre dire qu'elle allait lui demander de partir mais j'avais une petite intuition personnelle qui me disait que ça n'allait pas être le cas. Et si elle me demandait à moi de partir? Qu'est ce qui se passerait? Une petite voix se mis à parler au fond de ma tête : " et bien petit Daryl, tu recommencera à faire ce que tu sais le mieux faire: tuer toutes les créatures dangereuses sans montrer la moindre emotions, le moindre sentiments. Regardant Aloysia, je me demandais intérieurement si j'arriverais un jour à lui tirer une balle entre les deux yeux...

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Elle regarda vers Daryl alors qu’il passait son bras autour de son épaule. Oui elle arrivait à supporter quatre heure d’explication du cerveau humain et des implications d’une opération délicate sur ce dernier, mais elle, c’était sa passion, elle aimait cela. S’ils étaient au salon des armes, elle s’y ennuierait et lui y prendrait plaisir, c’est juste une question de passion, rien de plus. Elle lui sourit sans répondre, de tout façon, qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à cela ? Elle se contenta d’avancer, le bras du chasseur toujours autour de ses épaules, regardant devant elle. Marcher lui faisait beaucoup de bien. Contrairement à Daryl, elle n’était pas sortie lors de la pause, elle avait parlé avec son confrère à ses côtés et du coup, elle pouvait enfin se dégourdir les jambes. Quatre heures sans bouger, assise, ça détruisait la circulation de n’importe qui. Elle en profitait pour regarder la ville, observer les bâtiments et les gens. Elle n’était pas souvent sortie de Mystic Falls, même ses études elle les avait fait le plus proche possible de sa ville. En fait, à part New York et Sydney elle n’était jamais allé ailleurs, alors Chicago faisait figure de nouveauté pour elle. Elle commençait presque à prendre plaisir à la balade lorsqu’il lui posa une question assez difficile à répondre. Elle tourna la tête vers lui et retira son bras de ses épaules. Elle avait quelque chose à lui dire et elle savait que cela ne lui plairait pas. Elle se mit devant lui et reculait en même temps qu’il avançait. Elle ne savait pas pourquoi mais lui faire face lui semblait une bonne idée. Sans doute parce qu’ainsi elle pouvait fuir plus facilement.

« Il va rester…que tu le veuilles ou non il a autant le droit de rester que toi ! Après tout, tu t’es également incrusté ! Il a juste fait comme toi. Et puis…dis-lui merci, grâce à lui, ce soir, tu échappes au cocktail de bienvenue…c’est lui que je vais emmener. »

Le visage de Daryl sembla se décomposer. Elle ne sut pas trop pourquoi, elle se contenta de lui sourire, de pencher la tête sur le côté et de se retourner pour partir en courant. Elle avait peur de sa réaction, enfin non, pas peur. Elle ne voulait juste pas avoir à faire avec sa réaction, elle ne voulait pas lui céder, elle ne voulait pas accepter de le mettre à la porte, d’une certaine manière, le fait que Sawyer soit ici est en soi une bonne chose, ainsi elle ne céderait pas entièrement à Daryl. Il y a encore 8heures ils étaient en froid, ils ne se parlaient plus, et là, ils recommençaient à flirter et…c’était sans doute trop rapide, ça lui faisait peur. Elle arriva en vue de l’hôtel et ralentit sa course finissant en marchant. Elle entra dans l’hôtel et retourna à la chambre. Elle n’avait pas fait attention à s’il la suivait ou pas.

« Salut Sawyer, tu t’es pas trop ennuyé ? Non ? Super ! Tu te changes, ce soir je te sors à mon cocktail de bienvenue ! »

Sans attendre de réponse de la part du sorcier, elle attrapa sa valise et fonça dans la salle de bain pour prendre une douche et se préparer. Pendant ce temps, Sawyer, remis de la surprise du retour de la jeune louve commença à récupérer sa valise et à en sortir une tenue plus convenable et commença à se changer. Il souriait comme un idiot, trop heureux à l’idée de passer la soirée seul avec Aloysia. Il regarda vers Daryl qui rentrait dans la chambre, et sourit en coin, amusé à ce qu’il allait dire.

« Ce soir, elle est à moi ! Et rien qu’à moi ! Je vais la séduire et tu ne pourras rien faire ! »

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Je ne savais pas trop comment prendre le fait qu'Aloysia veulent aller à la soirée avec Sawyer. D'un côté j'étais soulagé parce que je me disais que je ne pourrais pas supporter un autre moment mais une alarme se mettait en marche dans ma tête. Elle allait être seule avec lui, toute une soirée. Je n'était pas jaloux, non, mais je n'aimais pas cette idée la. Qu'avait il fait pour la mériter? S'était il battu pour elle? Pour mériter son attention? Je ne croyais pas. Il ne faisait qu'être la, souriant, gentil, parfait. Tout ce que je n'étais pas. J'avais consience que mon visage était fermé mais je n'arrivais pas à me contrôler. Je n'aimais pas la savoir seule avec un autre. Surtout avec lui. Alors qu'elle partait en courant, je serrais mes poing avant de la suivre. Je voulais juste lui crier dessus, lui dire que je voulais qu'elle reste avec moi, que j'irais même à sa stupide soirée avec elle si je le pouvais. Mais au fond est ce que ça changerait quelque chose? Est ce que de toute façon j'oserais lui dire? Non? Surement pas. Et je m'en voudrais pour. La suivant à distance, j'entrais dans l'hôtel. Je savais qu'elle n'avait pas voulue affronter mon regard. Je ne savais juste pas pourquoi. Montant dans l'ascenseur je me dis que Sabrina la sorcière devait être toujours la bas. Arrivant à l'étage, je rentrais dans la chambre pour trouver Aloysia et Sawyer en train de parler. Tout dans mon corps se contracta, j'aurais même juré que mon coeur avait raté un battement. Je ne pouvais pas le voir. Je n'aimais pas le voir ici. Quand j'entendis sa voix, se vantant de sortir avec Aloysia, je n'eu qu'une seule envie, sortir mon arme et le tuer. Je ne pouvais pas. Je n'arriverais pas à être civilisé avec lui dans les parages, ça n'était tout simplement pas possible. Non.
Entendant la voix d'Aloysia depuis la salle de bain, je me forçais à respirer doucement et à contrôler ma colère. L'ignorant, je rentrais dans la chambre et attrapais mon paquetage de l'armée. Attrapant mon treillis et un tee shirt noir je me changeais. Une fois mes rangers enfilées, je m'allongeais sur le lit. Qu'est ce que je faisais la? Cela devait être la question que je me posais le plus souvent. Et la réponse était évidente. Aloysia. Qu'est ce que cette femme m'avait fait pour que je sois autant attachée à elle, que je montre autant d'entêtement à lui montrer que je ne suis pas un bête sanguinaire? Me levant brutalement, j'ouvrais la porte de la salle de bain et y entrant. Me posant contre le mur, je décidais de parler à Aloysia

DARYL _ S'il te plait Aloysia. Ne fais rien de stupide ce soir.

Je ne savais pas comment dire les choses. Je ne voulais pas qu'il se passe quelque chose entre elle et Sawyer. C'était aussi simple que cela. Mais je ne pouvais pas arriver à lui dire. Ma voix était serrée quand je lui avais dis ça, je ne me sentais pas bien. Je ne voulais pas qu'elle sente le sentiment de douleur qui m'envahissait. Sortant de la salle de bain, j'attrapais mes cigarettes et sortis sur le balcon. Allumant ma cigarette, je regardais la ville à mes pieds. Sortant mon téléphone, j'envoyais un message à rockett. J'avais besoin de le voir, un peu de virilité et de débilité me ferait le plus grand bien. Tirant un peu sur ma cigarette, je regardais mon téléphone puis décidais de composer un numéro. Luna. Elle arriverait peut être à me remettre l'esprit à l'endroit. La saluant, je lui demandais comment elle allait. Elle ne mit que quelques secondes à comprendre que quelque chose clochait avec moi. Pourtant je me contentais de lui dire que c'était la fatigue et une mauvaise journée. Alors que j'allais raccrocher j'interpellais Luna.

DARYL _ Hei Luna. Je peux te poser une question?

J'étais mal à l'aise, je ne savais pas comment aborder le sujet.

DARYL _ Tu crois qu'un chasseur peut changer? Je veux dire qu'on peut devenir autre chose que des gens obseder par le sang? Qu'on peut devenir des gens biens pour quelqu'un?

Luna ne savait pas quoi répondre. Mais finalement elle me dit qu'elle ne pensait pas. Qu'on était des chasseurs et des militaires. Qu'on était pas fait pour les sentiments. Et puis elle s'inquietait. Coupant court à la conversation quand elle commençait à poser trop de questions, je jetais ma cigarette finie par dessus le balcon. Me retournant je me rendis compte qu'Aloysia était dans la chambre. Qu'avait elle entendue de ma conversation avec Luna?

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Elle venait de sortir de la douche, portait simplement une serviette autour de la taille et faisait face à la glace, en train de se maquiller autant qu’elle le pouvait. Elle n’avait jamais fait plus que le minimum syndical au niveau du maquillage mais là pour cette soirée, elle devait faire plus. Elle était en train de passer son eyeliner lorsque Daryl entra dans la pièce pour simplement lui demander de ne rien faire de stupide. Elle le regarda à travers le reflet dans le miroir, il avait un visage nouveau, un visage qu’elle n’avait jamais vu chez lui, il avait quelque chose de touchant. Elle ne bougeait pas, son eyeliner ouvert dans sa main prête à le poser. Elle allait répondre lorsqu’il sortit. Elle regarda vers le reflet de la porte un moment puis reprit son maquillage. Il n’était pas normal, elle l’avait remarqué. Elle finit de se maquiller et de se coiffer et s’habilla avant de sortir. Elle vit Daryl sur le balcon et s’approcha doucement de ce dernier. Elle l’entendit poser ses questions à cette Luna. Elle ne bougea pas, le laissant finir sa discussion. Il ne voulait pas en savoir plus que ce qu’il avait demandé vu qu’il avait raccroché assez vite. Lorsqu’il lui fit face, elle le regarda un moment et s’approcha de lui. Elle savait qu’elle ne devrait pas, elle ne devait pas le laisser gagner si facilement mais, ce visage, ce n’était pas le Daryl bourru qu’elle connaissait, c’était un visage humain. Elle lui caressa la joue et l’embrassa doucement. Après ce baiser elle colla sa tête contre l’épaule de Daryl, grâce aux talons elle faisait presque sa taille. Elle ne bougea pas, se serrant contre lui et répondit enfin à sa demande de la salle de bain, d’une voix douce, presqu’inaudible.

« Je ne ferai rien de stupide. »

Elle resta encore un moment ainsi jusqu’à ce qu’elle entende la voix de Sawyer l’appeler. Cela la ramena à la réalité. Elle se détacha de lui, posa une dernière fois sa main sur la joue de Daryl et après un petit sourire, alla rejoindre le sorcier.

« Tu es prêt ? Parfait en route ! »

Elle récupéra son sac et sortit de la chambre en compagnie de Sawyer et alla en sa compagnie au centre des congrès participer à ce cocktail. La soirée se passa bien, Sawyer semblait bien s’amuser, ils dansèrent même ensemble. La musique changea et un slow passa. Elle accepta de danser avec le pompier, qui fut lui, bien trop heureux de pouvoir enfin danser aussi près de la jeune femme. Durant la danse, Sawyer décida d’en profiter pour discuter.

« Tu sais, je suis sérieux quand je parle de mes sentiments. Pour moi tu es un ange descendu du ciel pour me sauver. Je sais que je ne suis pas un bad boy comme lui, que je suis même son total contraire mais s’il le faut vraiment, je saurai me battre pour toi, je te montrerai ce que tu représentes pour moi. »

Elle n’eut que le temps de lever le regard vers elle qu’il l’embrassait. Elle recula après. Voilà c’était raté, elle avait embrassé les deux…et maintenant elle ne savait vraiment plus quoi faire. Elle se sentait à la fois coupable vis-à-vis de Daryl mais en même temps aurait voulu que le baiser continue. Elle ne savait vraiment pas comment se comporter. Finalement elle choisit l’option de facilité, elle alla récupérer son sac aux vestiaires et sortie, suivit par Sawyer qui s’excusait en permanence de ce qui venait de se passer. Elle le regarda et su ce qu’elle devait faire. Etre honnête avec Daryl mais en face à face. Elle envoya un texto à ce dernier afin de savoir où il se trouvait. En attendant la réponse, elle regarda vers Sawyer.

« Arrête de t’excuser Sawyer ! Tu l’as fait assumes ! Et je ne t’ai pas repoussé que je sache. »

Alors qu’elle finissait sa phrase, elle reçut la réponse de Daryl. Elle appela un taxi et donna à ce dernier l’adresse qu’elle avait reçue par sms. Sawyer avait décidé de continuer à la suivre. Les voilà donc tous les deux partis pour le bar. Une fois arrivée sur place il lui fallut un moment avant d’accepter de descendre du taxi. Le lieu n’avait rien d’accueillant et les motos et bikers qui trainaient devant n’avaient rien pour rassurer. Elle descendit du taxi avec Sawyer, les deux détonnaient un peu en tenue de soirée dans un endroit pareil. Elle ouvrit la porte du bar et entra dans le bar. L’ambiance était telle qu’elle l’imaginait. Des bagarres dans un coin, un jeu de fléchette et un billard, et c’était sur ce dernier qu’était Daryl. Elle ne bougea pas de l’entrée, attendant qu’il la remarque. Elle avait pas vraiment envie de faire un pas dans le bar sans lui à ses côtés car même Sawyer ne la rassurait pas.

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J'espérais qu'Aloysia n'avait rien entendu de la conversation queje venais d'avoir au téléphone avec Luna. Je ne me sentais pas confortable quand il s'agissait de dire mes sentiments. La voyant s'approcher de moi pour me toucher la joue puis m'embrasser je conclus que si, elle avait entendue. Lui rendant son baiser, je baissais directement la tête après. C'était à mon tour de ne pas vouloir lui faire face. La laissant se loger contre mon épaule, je passais mes bras autour d'elle, la serrant contre moi. Lorsqu'elle me répondit qu'elle ne ferait rien de stupide ce soir, je respirais un peu puis la serrait contre moi un peu plus fort. J'aurais voulue qu'elle reste la à la place de partir à cette soirée avec l'autre. Mais est ce que j'avais le choix? Je ne pouvais pas imposer des choses à Aloysia. Elle m'avait déjà promis de ne pas faire de bétises avec lui, c'était déjà beaucoup. Soudain la voix de Sawyer nous coupa dans notre etreinte. Desserant mes bras pour la laisser partir, je la suivais à l'intérieur de la pièce. La regardant, je lui dis qu'elle était magnifique dans un soupir avant de la voir se tourner vers Sawyer pour lui dire qu'ils partaient.
Lorsque la porte claqua derrière eux, je m'assis sur le canapé. Attrapant mon téléphone, je demandais à Rockett qu'on se retrouve à notre bar habituel. Pas besoin de dire le nom, il n'y en avait qu'un dans tout Boston qui soit comme cela. A première vue ce n'était qu'un repaire miteux de bikers, mais c'était un véritable repaire pour tout les chasseurs. J'avais toujours aimé cet endroit et son ambiance. Attrapant ma veste en cuir, je quittais à mon tour la chambre puis l'hôtel. Direction le Black Death. Oui le nom n'était pas original mais il avait le don de faire peur aux minots de 18 ans avec leurs fausses cartes d'identité qui voulait se faire une soirée spéciales. C'était un vrai repaire d'hommes.

Une fois devant le bar, je me rendis compte que j'étais toujours une tête plutôt connue. Saluant le videur à l'entrée, je pénétrais à l'intérieur. L'air était saturé de vapeurs de cigarettes et d'alcool. Je me sentais à la maison et de nouveau moi. Claquant les fesses d'une serveuse avecqui j'avais du passer une nuit dans le passé, je me dirigeais vers une table de billard d'où une voix bourrue s'élevait. Tapant dans le dos à rockett, je lui fis une accolade quand il se tourna vers moi. J'étais plutôt heureux de le voix. Lui demandant des nouvelles de sa chasse, je l'écoutais me parler de comment il avait pulvériser ce vampire. Il sortit de sa poche à ce moment la une dent de vampire. Il en était plutôt fier, comme chaque de ses trophés de chasse. Commandant une bouteille de whiskey, j'écoutais la musique en fond sonore. Du punk irlandais. J'étais bien de retour dans mon univers. Triquant avec Rockett, je bu cul sec le premier verre. Puis le montrant le billard, je lui proposais une petite partie. Apparemment, rockett avait pris plusieurs longueurs d'avance sur moi niveau alcool et il avait déjà du mal à viser droit. Me moquant de lui, je tirais à mon coup. Je gagnais la première partie dans difficulté. Durant ce temps ci, la moitié de la bouteille était déjà tombée. Lui faisant signe d'attendre, je sortais une cigarette en faisant un clin d'oeil à la serveuse. Je n'étais plus du tout l'homme timide qui était dans la chambre d'hôtel. Alors que j'allais boire mon verre, un gros biker me poussa, me faisant renverser mon verre sur moi. La scéne qui suivit fut digne d'un film. L'attrapant par le tee shirt, je lui foutais un coup de poing féroce dans le visage. J'avais besoin de me défouler et ce mec n'avait pas eu de chance. Prenant un coup de poing à mon tour dans l'arcade je sentis du sang couler sur mon visage. N'importe qui aurait eu une réaction de douleur. Mais je n'était pas n'importe qui. Touchant du doigt le liquide, je souris de manière sadique avant d'envoyer un coup de queue de billard dans le ventre du mec. Quelques coups de poings plus tard, le videur fit dégager le mec. Rockett regarda mon visage et en rigolant me dis que si le mec n'était pas arrivé pour nous séparé il aurait probablement eu raison de moi. Partant en titubant vers les toilettes, je me regarda. J'avais l'arcade amochée, la lèvre fendue et la main ensanglantée. Non je l'aurais eu à la longue. Me passant de l'eau sur le visage, je décidais d'aller prendre l'air dehors.

Je ne savais même pas quelle heure il était, certainement pas trop tard. Mon téléphone sonna à ce moment la. Tient Aloysia. Elle voulait savoir où j'étais. Je lui envoyais le nom et l'adresse du bar comme un défi de venir. Mais j'étais sure qu'elle n'en ferait rien. Je ne la voyais pas tellement trainer dans un endroit comme ça. Rentrant dans le bar, je rejoignis Rockett à la table de billard et commença une nouvelle partie. Alors que j'allais jouer un nouveau coup, j'entendis Rockett me dire à l'oreille " Hei t'a vu la bonasse la bas en habits de soirée?". Me retournant je me dis intérieurement que ça ne pouvait pas être Aloysia. Je me rendis bien compte que la bonasse était bien elle. Et bien sur elle n'était pas seule. Attrapant Rockett violemment par le col, je le tirais avec moi vers la jeune femme. Lui souriant, je lançais un regard noir à Sawyer. Il avair l'air ridicule.

DARYL _ Aloysia, Rockett. Rockett, Aloysia. Soit sympa avec elle.

Ignorant volontairement Sawyer, je me dis que connaissant Rockett, j'avais parlé dans le vide mais au moins au moment d'y mettre mon poing dans la figure je pourrais y dire que je l'avais prévenu avant tout de même. Rockett s'approcha d'Aloysia, beaucoup trop près. Il fis comme semblant de la renifler avant de sourire de manière plus que sadique. Il s'approcha de sawyer et lui demanda s'il était le chien de garde de la demoiselle. Je me dis à ce moment la que s'il savait, il n'aurait pas dis ça. Le tirant en arrière par le col, je lui tapais sur l'épaule

DARYL _ Il ne mord pas en fait, il est juste un peu attardé. En revanche il a du mal avec les minots.

La phrase était bien sur directement adressée à Sawyer. Rockett qui venait de comprendre que je l'avais traité d'attarder me frapper violemment sur l'épaule avant de se reculer, bouteille à la main.

ROCKETT _ Alors elle veut boire quoi la petite dame? Où alors elle préfère tout de suite s'amuser un peu?

Faisant le signe d'un cow boy sur une vache, il ne tient que 2 secondes avant de se prendre un coup de poing retour. C'était sa manière de faire, mais je préférais qu'il reste à sainte distance d'Aloysia.

Invité

Chicago - Illinois

L’endroit n’était clairement pas fait pour elle, ni pour Sawyer, pourtant elle avait envie de parler avec Daryl et n’avait aucune envie de rester encore seule avec Sawyer. Elle avait cette incroyable envie de rester fidèle à Daryl tout en n’arrivant pas à dire non au sorcier. Cet endroit était réellement pitoyable mais en même temps c’était là que le chasseur se trouvait. Elle ne se sentait pas réellement à l’aise dans cette tenue ici, tout le monde la dévisageait, aussi bien les serveuses que les mâles en mal d’amour qui hantaient cet endroit. Elle était sur le point de faire demi-tour quand celui qu’elle venait chercher se planta devant elle, lui présentant un homme qu’elle ne connaissait pas mais qui semblait être très proche de Daryl. Rockett…drôle de nom, un surnom sans aucun doute, et vu l’allure il était un ancien militaire qui avait plus pataugé dans l’alcool que dans la boue. Elle le regarda et croisa les bras quand Daryl se permit de rabaisser de nouveau Sawyer. Elle n’était pas venue pour cela.

Après que Rockett lui ait proposé à boire de manière assez douteuse, tant et si bien que Daryl le frappa, elle se tourna vers Sawyer et lui demanda de rentrer à l’hôtel. Elle l’accompagna jusqu’au taxi qui avait attendu dans l’allée et après lui avoir dit au revoir, elle rentra de nouveau dans le bar. Elle n’avait pas envie de boire, elle voulait juste lui parler. Elle ne s’attendait certes pas à voir entre temps une des serveuses se coller à lui. Leur tenue laissait apparaitre trois fois plus de peau que de tissu et elle montrait clairement sa poitrine à son chasseur. Aloysia la regardait avec un regard noir, si elle avait été louve, elle lui aurait sauté au cou et arraché la jugulaire. C’est à ce moment-là que Rockett décida de venir lui refaire un petit coucou. « Bah alors ? Tu es jalouse ? Mais tu sais, si tu veux un vrai mec, je suis là moi ! » Aloysia le regarda de la tête aux pieds et reporta ensuite son attention vers Daryl, mais Rocket insista, selon lui c’était un vrai mec qui la ferait grimper au rideau vu la taille de son engin. Ce n’était pas vraiment le moment de la souler, elle ne supportait réellement pas de voir la serveuse se coller à Daryl et les remarques graveleuse de Rockett n’était pas pour lui plaire. Elle se contenta de le regarder droit dans les yeux.

« Et bien vas-y, montre-moi la bête ! Vu qu’apparemment être un vrai homme dépend de la taille de l’engin, montre-moi ! »

Elle avait parlé assez fort pour que Daryl l’entende de là où il était mais pas assez pour que d’autre l’entende. De toute façon, vu le bruit ambiant, seuls ceux qui étaient assez près pouvaient entendre. Rockett, bien que surpris au début par la répartie de la jeune femme, se mit à ricaner légèrement et entreprit de commencer à se dessaper pour obéir à la demande de la jeune femme.

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