Hope ☪ You love Batman ? I made out with Batman

La vie est drôle quand elle le veut, et quand elle ne le veut pas, elle est conne. Je suis née dans cette ville, en plein mois d'août, le 15 pour être précise. Cette ville est une des rares choses dont je garde un souvenir de mon enfance, des souvenirs flous, pour la plupart, il s'agit de souvenirs sensoriels qui ne surgissent qu'une fois sur place. J'avais besoin de revenir chez moi, à mes origines pour parvenir à un nouveau départ. Pour quelques personnes, cela signifie ne pas renoncer au passé et se contenter de le répéter. Je ne vois pas les choses de cette façon. Je ne veux pas renier ma vie, ce qui fait de moi ce que je suis, et pour cela, j'avais besoin d'oublier ma tragique histoire familiale pour parvenir à retrouver une sérénité. Cette ville ne fut jamais nocive pour moi, et je la vois comme une occasion de repartir à zéro. Puis, j'ai rencontré la connaissance d'un geek, donc même si mes jambes voulaient partir, mon cœur resterait éternellement dans cette ville.

Le monde surnaturel et moi, c'est de famille. Je crois que j'éprouve autant de mépris pour un chaton que pour un vampire, donc franchement, détester une race ce n'est pas mon fort. Je suis née comme sorcière, destinée à tuer et éradiquer les autres races qui se présentaient comme inférieures. Je me fiche de la race, je préfère traiter le fond que la forme. Je ne suis pas une fille qui juge, je protège ceux qui le veulent, mais je n'irais jamais arracher la vie à quelqu'un même si ce dernier est déjà mort. Andrew est probablement plus intéressé que moi, et du moment que personne ne lui fait de mal, je reste sur mes positions de bisounours qui prône l'amour et pas la guerre.

Derrière l'écran PRÉNOM/PSEUDO : quentin ∞ ÂGE: 18 ans ∞ FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7 ∞ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : Rolala ça remonte à loin ∞ UN DERNIER MOT : Le pseudo de Hope est un hommage à un livre et à son auteur, tout comme l'était Hope Alice Liddell en hommage à Lewis Carroll.... ET GW IS BACK   Mon bébé hope est de retour ET LE HOPY   ∞

Je n'ai pas assisté à l'enterrement de ma mère ce jour-là. J'avais huit ans, j'étais dans un lit d’hôpital et ma mère était morte il y a de cela une semaine. Mon père ne daigna même pas me proposer de venir, par-ce que c'était le premier jour d'une haine mutuelle. Ma mère était belle, elle avait des cheveux blonds que j'adorais prendre entre mes doigts, sentir son parfum m'embaumer quand elle venait me récupérer à l'école. Ma mère est morte dix jours avant mon huitième anniversaire, dans un incident. Je devrais être morte, mais je suis vivante, aveugle, mais vivante. Ceci est mon histoire, celle d'une fille qui voulait vivre et que la vie voulait briser mais qui n'y parviendra jamais. L'espoir ne fut jamais brisé. Mon père, amer chasseur descendant d'une longue lignée de sorciers tenta de m'endoctriner, de me transformer, de créer une haine sans relâche mais cela fut un échec. Je suis probablement la seule sorcière, aveugle, entraînée à tuer et martyriser par un patriarche, qui n'abandonna jamais ses rêves. Mon histoire commence là où je le décide, parce que mon histoire, c'est moi.

« Que voyez-vous mademoiselle ? » J'avais envie de l'envoyer foutre. J'avais envie de lui dire que c'était le premier déménagement de ma vie et que j'étais incapable de décrire ma rue, ma maison ou même le visage des gens que je côtoyais. J'avais 17 ans lorsque mon père décida de m'arracher à tout ce que j'aimais comme pour me punir d'être vivante, alors que ma mère était morte. « Je vois votre parfum, de la marque, sucré et en dessous se cache un parfum féminin. Celui de votre femme, ou si vous en baisez une autre, probablement votre maîtresse. Je sens la qualité de votre sofa, en cuir, sur les accoudoirs je peux sentir les marques du stress et de du pseudo-détresse de vos patients. Votre tic, de tapoter du pied sur un sol, du parquet massif. » Je n'étais pas une fille facile, j'étais profondément malheureuse et rencontrer un psychologue ne changeait rien. Mon père y était forcé pour mon bien-être et mon suivi médical. J'avais peur de mon père, atrocement, de manière incroyable. Je parlais de peur morale, la peur physique en devenait obsolète, mais c'était pourtant la seule qui se voyait sur mon visage amoché et sur mes mains aux ongles rongés jusqu'au sang. « Impressionnant. » Il décida de noter des mots sur son calepin, il écrivait à un rythme rapide au point que je pouvais sentir le frottement sur le papier. « Connaissez-vous les opérations de la cornée mademoiselle ? » J'avais envie de lui dire que je n'étais pas conne et que j'avais été au lycée comme tout le monde, mais malheureusement je n'étais pas en mesure de le faire. « Vaguement, mon père ne veut pas trop me parler de ça. » Le psychanalyste soupira en laissant échapper un rire. C'était hilarant, tellement que je rigolais intérieurement comme si j'organisais une orgie de vierge. « La science se développe énormément, et il existe une opération qui pourrait vous offrir à nouveau la vision. Je vais vous dicter un numéro, à vous de le retenir. » Ne me demandez pas pourquoi, ni comment, mais il fut probablement le premier à se soucier de mon bien être depuis la mort de ma mère. L'opération fut programmée trois mois plus tard, contre l'approbation immédiate de mon père, mais ce dernier fut contraint de céder. C'était ma vie et c'était mon corps, il n'était là que pour signer un stupide bout de papier.

J'étais dans ma salle de bain, de retour chez moi, avec le regard flou et j'étais incapable de me reconnaître dans le miroir. J'avais ma main face à moi, je pouvais distinguer une ombre, des doigts qui bougeaient, mais j'en avais oublié la couleur. J'avais oublié que ma couleur favorite était le vert et que j'allais redécouvrir mes cheveux blonds. San Francisco semblait s'offrir à moi, puisque dans moins de deux semaines je serais libre de retirer entièrement mes bandages et j'aurais une vision parfaite. Bêtement, je me contentais de rire face à ces formes, je quittais enfin les ténèbres. Cela semblait beau, mais l'odeur âcre de mon père sembla se glisser dans mon dos. Mon père. Homme pathétique, aliéné par le désir de puissance que je ne partageais pas qui exerçait un contrôle sur moi autant par les mots que par les gestes. Sorcier, mais cela serait trop simple de simplement jouer avec la nature. La famille de mon père descendait d'une longue lignée de connards qui adoraient tuer les vampires et les autres espèces. Je n'étais pas dans cet état d'esprit, mais dans sa tête, je n'étais que l'enfant bâtarde qui était vivante et qui lui servait de souffre douleur. Mon père perçut ma perte de vision comme une chance unique de faire de moi une chasseuse douée d'un sixième sens puisque le cinquième était absent. La logique fut plutôt intelligente puisque durant des années j'ai subi les coups, les hurlements et les sermons d'un homme qui ne me voyait que comme un objet avec du potentiel. Je pouvais le remercier pour cette éducation, parce que cela me donna envie de me battre pour rester en vie, et ne jamais sombrer dans la terrible destinée qu'il voulait m'offrir. J'étais très douée à l'arc, mais quand j'étais gamine, j'aimais la danse. Lorsque j'étais petite, je pratiquais la danse et le chant. Cela pouvait sembler ridicule, mais le manque de la danse était un vide énorme, tout comme le reste de mon quotidien. Il se contenta de me lâcher dans une voix rauque et implacable « Entraînement dans deux minutes » Brutalement, mes mains vinrent serrer l'évier, et alors ma vision se troublait sur les quelques larmes qui coulaient sur mes joues. J'étais incapable de me remémorer la couleur de la neige, mais je connaissais les bienfaits de cette dernière sur ma peau quand mon père partait dans des colères noires. J'ignorais le bonheur d'un baiser sur mes lèvres, parce que j'étais condamnée à subir les coups sur le reste de mon corps. Ma vie changeait.

J'étais blonde, une main dans mes cheveux pour libérer ces derniers et me regarder, mon visage, mes traits et la blessure de la semaine précédente que mon père provoqua en venant me faire mordre la poussière dans tous les sens possibles et imaginables. Je me regardais, mais instinctivement je me suis dirigée vers la porte d'entrée de la maison, pieds nus pour dévaler l'escalier et venir frotter le bitume, en voir la couleur. La pluie venait agresser mes cheveux, mon corps, je pouvais regarder la pluie tomber par terre, ruisseler sur ma peau et finalement s'écraser par terre pour finir sa course dans les égouts. Ce n'était pas le beau soleil des films, mais cela valait absolument n'importe quelle météo. Je respirais, je retirais ce pull immonde que je portais depuis toujours parce que mon père voulait cacher chaque partie de mon corps comme si un inconnu allait s'amouracher d'une aveugle. Je respirais, haletante, je redécouvrais un monde dont j'ignorais tout. La peur dévorait toujours mon corps, mais c'était la passion qui libérait mon cœur. J'éprouvais tout. Je voyais les gens passer, avec des parapluies, en train de me regarder comme si je venais de mars et eux de vénus. Un taxi passa, un taxi jaune comme dans mes souvenirs. Je levais la tête pour observer les building au loin, alors que les maisons de mon quartier étaient toutes bourgeoises et qu'elles se ressemblaient toutes comme sur un catalogue. J'allais bien, je voyais, et pas une seule larme coulait de ma joue à cet instant. J'étais moi, dans tous mes états, et pour la première fois depuis des années : je me sentais vivante. Cet instant fut trop bref, quand soudainement un bras vint agripper violemment mon bras. Mon père me traîna à nouveau à l'intérieur, comme la sale gosse qu'il voyait en moi. Je serais bientôt loin. Le lendemain, je demandais mon émancipation et cela se symbolisa par une inscription en fac de lettres.

Six mois après. Ma vie semblait enfin normale, et face à mon miroir j'étais désormais une gamine brune, et aujourd'hui je venais officiellement d'obtenir mon permis de conduire. Six mois, c'était aussi le temps que les médecins avaient recommandés comme temps de repos – repos forcé de toute façon tellement les visites étaient régulières. Dans ma chambre se trouvait un sac à dos avec mes affaires, je partais aujourd'hui. La procédure d'émancipation fut un succès et j'étais désormais libre de profiter de la moitié de la fortune qu'avait laissée ma mère. Mon père ne contrôlait plus rien, il perdait le fil et moi je contrôlais absolument rien de cette vie, mais c'était le but ultime : être libre. Il arriva dans mon dos, le miroir reflétait parfaitement son image alors qu'il observait avec dégoût mon propre visage et qu'il vint même saisir une mèche de ma chevelure en grinçant des dents. Sans une once d'hésitation il vint m’empoigner brusquement à la gorge tout en continuant de m'observer dans le reflet du miroir de cette médiocre salle de bain. Probablement qu'il avait de l'alcool dans le sang, il empestait la vodka en tout cas. La pression fut courte, puisque d'un simple geste de la main il fut violemment projeté contre le mur du couloir, les rideaux vinrent alors resserrer ses membres principaux pour le figer dans une position. Je me suis alors retournée les larmes aux yeux, mais rien ne me ferait plus pleurer, et certainement pas lui. « C'est un adieu » Il retomba au sol, j'étais une sorcière particulière, mais je savais ce que je faisais. Je n'avais rien ou rien, récupérant mon sac à dos en quittant cet appartement, pour la dernière fois. Je retournais chez moi, avec un sac à dos et ma vie dans mon sac. J'allais vivre ma vie, et alors que j'arrivais à un croisement, j'ai sortie un panneau « fille rigolote un peu chiante veut se rendre à Old Brooke » Et pour la première fois de ma vie : j'ai fais du stop.  

« Ceci est un ancien studio de danse avec un étage, désaffecté depuis la mort de l'ancienne propriétaire qui offrait des fonds... » Et j'ai brutalement coupé l'agent immobilier dans son élan « Je sais. Il est disponible immédiatement ? » Il m'observa en silence. « Vous savez que les travaux sont importants et que votre budget est supérieur à cet endroit de manière considérable ? » Je ricanais. « Je m'en fous, je veux ce studio, ça ferait un super duplex ». L'agent immobilier se contenta de soupirer en m'indiquant la sortie. « Nous allons signer à l'agence. » Cela dura quelques heures et finalement, je suis arrivée à nouveau dans ce studio, vide, avec pour seul souvenir la barre de danse et le grand miroir couvert de poussière. Un sourire se dessina sur mes lèvres, pour finalement sortir mon vieux mp3 – la modernité ne m'aimait pas à l'époque – et lancer la première chanson qui venait : Find A Way du groupe Safetysuit. Et pour fêter le premier jour de mon nouveau départ, j'ai dansé, sans raison, fredonné à en perdre le sens du rythme. J'étais bien, rien ne pouvait me détruire, plus rien. Les semaines qui suivirent furent normales : j'ai acheté « se maquiller pour les nulles » ou j'ai aussi investi dans une voiture pour également découvrir enfin le plaisir de porter un short et un débardeur. J'avais 20 ans et quatre mois en revenant dans la ville de mon enfance et j'allais enfin devenir ce que je voulais être.

22 ans. J'avais enfin découvert qu'un soutien-gorge pouvait être sensuel, que les gens pouvaient s'intéresser à moi sans ressentir de la pitié et que je pouvais danser pour un rien. J'ai 22 ans, mon duplex est fondé sur les fragments des souvenirs de mon passé et je suis bien, simplement bien. J'ai mes études et un boulot dans une librairie, et d'ailleurs, ma vie changea dans cette librairie un mardi. Le mardi, ce fut le jour où un geek avec des lunettes débarqua. Mon nom est Hope, et je veux être heureuse parce que c'est comme la chantilly : c'est bon pour la santé.

Le staff est heureux de te voir parmi nous et afin de t'aider le mieux possible pour la réalisation de ta présentation, nous avons regroupé ici des liens qui te seront utiles pour réussir cette dernière du premier coup.

Tout d'abord, nous te remettons ici les liens du contexte général et celui propre à la saison une. Pour un soucis de facilité, voici également le lien du règlement du forum, si jamais tu as un doute.

Si jamais tu ne sais pas encore quel groupe rejoindre, voici la description des races pour t'éclairer, ainsi que les différentes magies et les puissances.

Afin de t'aider à la visualisation de l'ambiance de la ville, voici une description d'Old Brooke.

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