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 MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]

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MessageSujet: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMar 13 Mai - 16:28



He's gone  
Ça ne pouvait pas être vrai, non ce n'était pas possible. Sayanel ne pouvait pas être mort, il avait dit qu'il reviendrait, il avait ce sourire aux lèvres, celui qui se veut rassurant et non. Je l'avais vu sans vie, un corps inerte comme un pantin désarticulé, la nuque brisée. C'est étrange, je n'ai pas de souvenirs de ce que j'ai dis si jamais j'ai dit quelque chose, seulement d'avoir pris Nillem et d'être parti. Pauvre petit bout, impossible de penser à Say sans penser à lui, je suis même pas sûr qu'il comprenne quelque chose. Les rues avaient retrouvés leur sérénité même s'il restait des traces de sang par ci par là, mon esprit se cale immédiatement sur l'image de Quinn, terrorisant ces pauvres hommes innocents, tout ça pour une putain de cure qui avait valu la vie de mon frère. Le petit dans les bras, il a fini par s'endormir, au moins un qui réussira à dormir cette nuit.

J'aurais du appeler mon père, lui dire, être là pour lui, mais je sais qu'il sera là pour évaluer les dégâts, c'est son rôle en tant que shériff mais, je veux pas être là quand il s'effondra, quand il apprendra, j'ai pas envie de ça. Je me trouve cruellement égoïste, c'est vrai. Je marche pendant je ne sais combien de temps, le soleil à déjà bien décliner et sans réellement m'en rendre compte je me retrouve devant ce même bâtiment que j'ai quitté plusieurs heures auparavant. Je m'équilibre du mieux que je peux pour ne pas faire tomber Nillem ni le réveiller, je toque doucement j'attends que la porte s'ouvre.

« Il est mort. » Ça sort trop naturellement, Hope a déjà une meilleure mine, j'ai aucune idée de l'air que j'ai, probablement fatigué, marqué, dépourvu de tout émotions ou presque. Je sais pas, j'ai évité volontairement de croiser mon reflet. J'en attends pas plus pour rentrer dans l'ancien studio de danse. Je monte sans un mot, ni même demander la permission à Hope pour mettre le gamin dans son lit. Mais là tout de suite, ce n'est pas réellement ce qui m'inquiète.


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Dernière édition par Andrew S. Pritchard le Sam 7 Juin - 22:08, édité 1 fois
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Jillian Hale
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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMar 13 Mai - 20:14

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Une ancienne aveugle qui tombait malade, cela pouvait sembler drôle, ironique ou tout simplement un triste coup du sort. Je n'étais pas d'accord bordel, je suis une ancienne aveugle et pendant ces longues treize années à ne rien voir, je n'étais pas tombée malade une seule fois ! Pas une grippe, pas une gastro ou même un rhume. Mon père faisait son possible pour éviter les problèmes dans ce genre et je savais que je pouvais le remercier pour ça. J'avais déjà donnée, j'avais souffert treize ans sans rien voir, il était donc normal que je ne tombe pas malade, je peux pas non seulement être aveugle, mais me retrouver coincer dans mon lit ! Je trouvais ce karma injuste et je peux vous jurer que me voir tourner en rond dans mon appartement n'était clairement pas amusant, que cela soit pour moi et surtout pour mes pieds. J'oscillais entre les révisions - parait-il que je veux mon diplôme - et la magie. J'avais eu le temps de potasser les grimoires que j'avais en ma possession qui forment un trio parfait, un parfait équilibre entre la magie bénéfique et la magie maléfique. Donc voilà, je passais mon temps à tourner en sachant pertinemment que si je sortais je finirais par revenir encore plus malade. Pourtant, j'allais mieux aujourd'hui enfin ma tête faisait moins zombie et pas grand-chose de plus. Et je loupais aujourd'hui même la grande attraction du jour : la fête foraine ! Une ancienne aveugle qui n'a donc jamais foutue le pied dans un endroit comme celui-là... Et elle trouve le moyen de tomber malade ? Cette conne c'était typiquement moi en fait. Je devais bien l'avouer que je me surpassais dans la catégorie « pas de bol ». Néanmoins, j'allais mieux et si j'étais sortie avec un bonnet, une écharpe et des moufles, c'était tout à fait faisable. J'avais fait le choix de la sécurité : rester chez moi.  Malheureusement, cette journée allait tourner dans un truc plus grave que moi et mes petits microbes. Au moment même où j'ai entendu un coup si faible à ma porte, j'aurais dû me douter que quelques chose n'allait pas.

J'ai ouvert la porte avec le sourire et malgré mes microbes, il se fana bien rapidement. Son visage, son corps et même son expression suffisaient à deviner que c'était grave. Il se tenait debout et je pourrais presque me demander comment il faisait, avec ce gosse dans les bras. Ce quoi ? Je ne rêvais pas, il avait un garçon dans les bras, il devait avoir neuf ans maximum. Je ne suis pas spécialement maître dans l'art de m'occuper des enfants, mais il dormait paisiblement. La phrase d'Andew était dit de manière atone et cela en était perturbant. Sa phrase connaît comme un écho dans ma tête et la seule question qui me venait : qui ? La liste était brève et les possibilités étaient infimes pour qu'Andrew débarque chez moi avec un gamin que je ne connais pas dans les bras. Il entra sans réellement me laisser m'exprimer et pour une fois je n'avais rien à dire, ou au contraire j'avais trop de questions et elles semblaient toutes se mélanger. J'ai alors délicatement refermée la porte derrière lui et je le suivais du regard. Je le regardais monter et je suivais ses pas comme une ombre. Il glissa l'enfant dans la chambre, je me contentais de le regarder du coin du couloir qui donnait sur ma chambre. Je ne voulais pas presser Andrew, une fois sortie de la pièce je pousse la porte pour ne surtout pas faire de bruit et réveiller le gamin. C'est plus fort que moi j'étais dans l'obligation de poser mes mains sur le visage d'Andy, pour voir la tête qu'il avait. Ce n'était pas un geste de compassion ou même d'amour, je voulais m'assurer qu'il n'allait pas s'effondrer dans mon couloir. Il semblait mort et je détestais ça, attrapant finalement une de ses mains. Je le traînerais en bas s'il fallait. Une fois en bas je me suis retournée. « Assis toi je vais te faire, enfin non te préparer un truc à boire. » Un chocolat chaud, même si un verre de vodka serait de mise vue sa tête. Délicatement je commençais à lâcher sa main.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMar 13 Mai - 20:53



He's gone
On pense toujours que ça n'arrive que aux autres, la mort, la maladie, la souffrance physique et même morale, pourtant à 17 ans j'avais déjà été frappé par le drame, celui qui vous bousille vous et tout votre entourage. Ça explose en plein cœur et ça fait terriblement mal. Le pire dans tout ça c'est que lorsque ça arrive une fois, on ne pense pas que cela se reproduira. C'est un peu comme la varicelle on la choppe une fois puis c'est terminé. C'est faux. J'ai trouvé refuge chez Hope, lançant la bombe chez elle parce que c'est là que je pensais que c'était le mieux, que je briserai moins de chose en elle que chez mon père. Égoïste tellement égoïste. Je sens sa présence derrière moi alors que vient à poser Nillem dans son lit avec la super peluche que j'avais réussi à sauver du massacre. Je fis pas ressortir de la chambre, Hope appuyée contre l'un des murs, elle s'approche et saisit mon visage de ses mains. J'aurais voulu lui sourire, un sourire franc et rassurant, mais je sais que quoi que je tente il s'agira plus d'une horrible grimace alors je m'abstiens. Elle me traîne en bas en bas et je me laisse tomber sur le canapé, totalement vidé, lorsqu'elle vient à lâcher la main qu'elle avait saisi, elle tombe lourdement le long de mon corps. Je n'ai pas la force de faire quoi que ce soit. Alors, Hope s’éclipse me disant qu'elle va me servir un truc à boire. Je n'ai pas soif. Je ne sais pas si j'ai envie de quelque chose ou non, je ne sais pas si j'ai froid ou chaud, si j'ai mal ou non. Je suis juste épuisé comme si j'avais du porter une masse énorme sur des kilomètres et des kilomètres. Je me sens terriblement mal, plus à ma place et totalement paumé. Oui c'est ça perdu au milieu de nul part.

Hope revient, une tasse dans la main, par politesse plus que par envie d'en boire le contenu, je récupère la tasse. Je la tiens à demain, sans doute un peu trop fort puisque mes phalanges me tirent mais qu'importe. Je daigne prendre la parole, le silence n'est pas une solution durable. « C'était... un véritable carnage. Klaus a... détourné la fête foraine, posté des hybrides partout. » Dont Quinn, son visage muté me revient en flash, ça fait mal. « Ils ont kidnappé June pour faire pression et... » et quoi, comment annoncer la mort de frère de façon correcte, non cruel en sautant les détails sordides qui rendent le fait encore plus irréel qu'il ne l'est déjà. « Sayanel, il est revenu avec un enfant qu'il a volé à son père. Nillem, il a quoi 5 ans. Quand je suis arrivé à la fête, Say me l'a confié, disant qu'il reviendrait vite. Il n'est pas revenu. » Je crois que son corps doit encore jonché le sol non loin de la pêche au canard. Je sais déjà qu'il va y avoir autopsie, reconnaissance du corps, un tas de paperasse à remplir, des faire-part pour l'enterrement, devoir acheter un costume noir, tenir bon, surveiller les entrés d'alcool chez moi -car si mon père à plonger une fois pourquoi pas deux?- C'était la meilleure façon que j'ai trouvé pour annoncer la nouvelle, ne pas la citer directement, pas de nom, pas de détails des faits seulement des faits. J'ai le regard rivé sur le parquet et je ne m'étais jamais rendu compte de ce petit pète qu'il y a sur l'un des planche. Se concentrer sur autre chose quand ça ne va pas était mon seul échappatoire. Je me demande quand même ce qu'elle a fait tomber pour abîmer ce sol ou alors c'était peut-être avant qu'elle ne s'installe. Finalement, je secoue la tête négativement. « Je vais... Non je dois prendre en charge le petit, je peux pas le laisser repartir comme ça. Je suis sûr qu'il existe un tas de papier pour en avoir la garde légale. » Je sais pas je pense, je trouverai une solution. Je ne pensais pas avoir à gérer un gamin de 5 ans alors que j'en ai que 22. « J'avais nulle part où aller à part ici. » enfin j'avais beaucoup d'endroit mais c'était le seul me semblant approprié.


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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMar 13 Mai - 21:43

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Je n'étais pas très douée pour comprendre les gens par le regard et c'était difficile de réellement comprendre ce qu'exprimait Andrew simplement par son visage qui était dénoué de la moindre humanité. Mon premier réflexe – plutôt simplet et stupide – est de servir un chocolat chaud à Andrew. Simplement parce que cela me rassurait de savoir qu'il allait boire, c'était bête, mais ça me rassurait. Je voulais des explications, mais je n'allais pas lui sauter dessus pour avoir des ces dernières, je n'étais pas douée et je passerais sûrement pour une hystérique si je le bombardais de questions, dans ces moments là le silence est parfois le plus doux des conseillers et ce silence était peut-être pesant, mais il n'était pas voué à l'échec.  Je n'avais pas le temps de faire le chocolat chaud du siècle et je devais me presser, détournant à chaque instant mon regard vers Andrew pour vérifier qu'il allait bien. Il était immobile, de loin il pourrait presque passer pour un mannequin décoratif et sachant qu'il était hyper-actif, ce n'était pas spécialement une bonne chose. J'avais toujours vu Andy bouger, même si je ne suis pas spécialement douée lorsqu'il est question d'analyser le langage corporel, je pouvais savoir en le regardant que ça n'allait pas.  Le chocolat chaud est prêt, j'extirpais ce dernier du micro-onde et cela sans réellement prêter attention à la chaleur de la tasse qui semblait plus que correct. La tasse était entre les mains d'Andrew et je m'abaisse alors au niveau de ses genoux, j'allais m’adapter et l'écouter. Il n'avait pas besoin de moi, il avait besoin de quelqu'un et ce quelqu'un était moi. Je faisais une lourde différence entre les deux, mais je m'en fichais, les deux se valaient pour moi.

Son explication ne tarda pas à venir, ne pas trop poser de questions était la meilleure des solutions. Cela marcherait mieux s'il décidait de parler de lui-même. Entendre sa voix me fit un bien fou, il était encore capable d’articuler et de s'exprimer, il y a encore quelques minutes, j'en aurais presque remise sa capacité vocale en doute. L'histoire commença avec un nom que je ne pensais pas réentendre, celui de Klaus Mikaelson. Je savais qui était cet homme, de nom ou plutôt de réputation. Mon père m'avait fait de longs cours sur l'origine des différents mythes et même si je sais qui sont ces gens, je serais incapable d'en reconnaître un en face de moi. Hybrides, ce terme faisait fantasmer et inspirait la crainte. Je ne connaissais pas d'hybrides, alors il était difficile pour moi de réellement juger. L'histoire s'annonçait sanglante et cela n'était pas dû à l'évocation de l'originel, le ton d'Andrew suffisait, il me suffisait. Il continua alors son histoire et évoqua June. Je savais très peu de chose sur les amies proches d'Andy, mais je savais que son meilleur ami Max était un loup-garou et pour sa petite amie. Il s'arrêta en plein milieu d'une phrase, ce qui allait venir s'annonçait pire.

Finalement, le véritable drame surgit de l'ombre. Qui était l'enfant et pourquoi il était là. Sur toutes les déclarations qu'Andrew venait de me faire, la dernière me laissa sans voix. Son frère... Andrew avait souffert plus que tellement de gens et cette instant, la vie prouvait qu'elle était une fois de plus injuste. « ho mon dieu. » C'était la seule phrase que j'ai réussi à exprimer sur le moment et ça serait ma seule réaction sur le moment. Je n'avais croisée que le frère Pritchard qu'une fois et il cherchait Andrew, j'étais chez les Pritchard et Andy était absent. Une rencontre brève, un simple échange de politesse, une voix qui fit écho dans ma tête. J'avais le souffle court et mon regard se perdit un instant. J'avais perdue ma mère, puis je l'avais retrouvée, puis j'ai perdue mon père, même si sa mort ne me fit presque rien. Je comprenais Andrew, pourtant dire cela n'apporterait rien car quand vous perdez l'une des seules personnes qui vous donnent envie de vivre, vous voudriez mourir avec la dite-personne. Je regardais de nouveau Andy, il fuyait pas mon regard, il fuyait probablement tout. Ensuite Andrew sembla sortir de ses pensées et me parla du gamin, il voulait le prendre en charge et ça – encore une fois – cela fut une surprise de taille. Il voulait adopter un enfant volé ? C'était space comme idée, mais j'allais pas l'arrêter, je sais comme cela peut faire souffrir de se retrouver sans ses parents, ou sans l'un des deux en tout cas. Sa dernière remarque me fit plaisir, mais c'était pas le moment de partir dans un discours pour dire je t'aime. Vraiment pas. Je m'installe finalement à côté de lui, j'étais pas douée avec les gens. Le premier geste fut de prendre sa main en signe de réconfort, il faisait peine à voir et je ne supportais pas cette image.  « Regarde-moi.  » J'avais pas besoin du regard des gens, mais le voir perdu sans trouver quoi regarder me faisait du mal. Je me fichais du regard des gens, j'avais l'habitude de parler à des murs. « Je comprends. Je comprends que tu veuilles aider cet enfant et je peux t'assurer que je suis la première à te soutenir .  » Il n'était pas question de moi qui allait l'aider ou de « nous » il était question de lui et de ce qu'il voulait. J'inspirais. « Je suis vraiment désolée Andy, si je peux faire n'importe quoi pour t'aider tu sais que tu peux tout me demander. Et je t'assure que tu n'as pas nul part où aller, ici tu es chez toi. » Tout me demander... Andrew savait que je le ferais et qu'il pouvait me demander l'impossible que je tenterais de le faire, c'était l'avantage d'être sorcière, l'impossible est finalement toujours possible. « Je vais pas te laisser seul. » C'est dans les moments où l'autre va mal que celui qui va bien doit s'oublier, même si cela signifiait que j'allais voir Andy souffrir, être en colère ou être malheureux, je l'aiderais.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 14 Mai - 10:51



He's gone
Personne ne peut être indifférent à la mort, quand vous la regarder en face, qu'elle prend quelqu'un que vous aimez vous ne pouvez pas ne rien penser. C'est un tas de flots d'émotions qui vous envahit, ça vous submerge de toutes parts et dans un cas comme le mien, je me retrouve dépourvu de tout. Les informations se chamboulent, passent en boucle me donnent une migraine pas possible alors dans des cas comme ça, je suis une loque. J'énonce les faits, presque cliniquement, Hope en face de moi réagi, j'en attendais pas moins. « oh mon dieu. » ça sort de sa bouche en forme d'injonction, sur le cul, littéralement sur le cul. Elle finit par prendre place à mes côtés, me forcent à quitter ma contemplation du parquet abîmé. Dommage, j'avais encore beaucoup de question au sujet de cette fissure. Elle affirme comprendre pour Nillem et qu'elle sera là. Je ne suis pas réellement sûr qu'elle comprenne tout ce que cela implique, je sais que Say aurait voulu ça, ne pas renvoyer le petit chez son père -biologique- d'après ce que j'avais compris Say s'était plus occupé de lui que le dit père, la mère décédée dans de raisons obscures, il s'est sauvé avec le gamin. Sans permission d'extradition on était tranquille. Je veux pas remplacer mon frère ni son père, je veux juste lui donner une stabilité afin qu'il ne se retrouve pas paumé à faire des conneries à seulement 15 ans sous prétexte qu'il a eu une vie de merde. Après coup, je reste muet, laissant ma copine dans son monologue, elle s'excuse, affirme encore une fois qu'elle sera là et que non je ne serais pas seul. Je ne peux pas m'empêcher de soupirer en haussant les épaules. « T'as pas à t'excuser. » Non elle n'avait pas à s'excuser, elle n'avait strictement rien fait de mal, c'était un peu bête, mais ça ne changerait rien, être désolé pour ma peine, la mort de mon frère ou le gamin ? En aucun elle était responsable de quoi que ce soit.

Je finis par détourner le regard parce que je commençais à rentrer dans une contemplation de ses cheveux à chercher les différentes teintes de couleur, cheveux colorés = mèches de différentes couleurs = racines = variation de teinte. Je suis sincère quand je dis que mon cerveau trouve refuge dans le premier truc idiot qui me vient à l'esprit. Je reporte alors mon regard sur la fissure songeant aux innombrables possibilités qui avaient pu la causer. « Les gens ne se rendent pas compte que lorsqu'ils meurent, ce n'est pas pour eux le plus dur. Certes ils sentent une certaine souffrance physique mais une fois mort ils ne ressentent plus rien. Je suis persuadé la mort arrivent aux autres à ceux encore en vie parce qu'il faut ramasser les morceaux brisés, ceux de cette bombe lâchée en plein milieu de ta vie. Ça cause tellement de dégâts... et il faut toujours une personne qui ne doit pas craquer car si elle craque tout s'effondre avec elle. C'est terrible tu sais. D'avoir ce rôle, c'est usant, fatiguant et tellement compliqué. » J'avais toujours tenu ce rôle celui de pont entre le frère et la sœur, celui qui tire tout le monde vers le haut malgré tant discrétion. J'agissais dans l'ombre, persuadé que c'était mon but, je l'avais vite compris craqué n'était pas envisageable que ce soit maintenant ou il y a 5 ans. Ce n'est pas une option. « On pense à toutes ses choses horribles, à ces gens qui pleurent mais la seule information qui reste c'est : ne pas craquer. »


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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 14 Mai - 14:54

« He's gone »
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S'excuser était naturel dans des situations comme celles-là et je me rendais enfin compte de l'effet que produisait la mort lorsque vous êtes simplement spectateur de la souffrance des autres. Je n'allais pas lui annoncer mes condoléances, quand j'étais petite, cette phrase me fut rabâchée comme si c'était différent d'une personne à l'autre. Je ne trouvais pas que cette phrase est un véritable sens, c'était simplement une vulgaire formule de politesse qui était là pour combler les blancs et pour que la famille se sente mieux l'espace d'un instant. Je ne voulais pas lui dire un truc aussi merdique et je savais que cela ne ferait que rendre ce moment encore plus douloureux pour lui, surtout étant donné que finalement il n'est pas question que d'une mort, mais aussi de la vie d'Andrew et de la vie d'un enfant... Je crois que cette situation ne connaissait pas de dénouement heureux, je n'allais pas essayer de lui faire oublier cette horrible journée car j'en étais incapable et que cela lui ferait plus de mal que de bien dans le fond. Et bien oui, à force de se voiler la face, le poids des années finissait par devenir trop lourd et si Andrew était là c'était pas pour rien. J’arque légèrement les sourcils lorsqu'il dit que je n'avais pas à m'excuser... C'était naturel pour moi de m'excuser et c'était toujours mieux que ma réaction d'origine, dans le genre pas délicat c'était fameux !  

Finalement il détourna une fois de plus son regard, j'avais dit ce que j'avais à dire et je n'allais certainement pas lui faire un procès pour qu'il me regarde dans les yeux, cela serait tellement hypocrite de ma part de lui demander d'agir de la sorte, et pour moi ça ne changerait rien, je n'avais pas besoin de voir ses yeux, sa voix me suffisait amplement. Il commença alors une prise de parole qui me paraissait semblable à une tirade de la tragédie. Ce qu'il disait était vrai et je n'allais certainement pas lui dire de se taire, il avait raison que la mort était la pire des souffrances, mais pas nécessairement pour ceux qui meurent. Il ne fallait pas se voiler la face, je ne me voilais pas la face et je savais qu'on laisse derrière nous des êtres malheureux lorsque nous quittons ce monde, je crois que là le plus tragique : ce que nous laissons. Je pouvais sentir le vécu dans sa voix, il parlait en connaissance de cause et je voyais ce qu'il voulait dire, peut-être pas parfaitement, mais je connaissais ce qu'il insinuait dans les grandes lignes et cela me suffisait. J'avais envie de le gifler, de l'embrasser et de l’engueuler. Je détestais quand il se décrivait comme si il n'était rien et que tout le monde passait avant lui, c'était faux.  « Je veux bien croire que ce rôle soit usant et tu n'es pas nécessairement celui qui doit constamment jouer celui qui ne craquera pas. » Je n'étais vraiment pas forte lorsqu'il était question d'aborder un sujet grave et sérieux.   « Sauf que tout le monde craque, personne n'est indestructible et ce rôle ne pourra pas constamment être celui que tu occupes. Je sais que tu es capable de tenir, je ne remets absolument pas ça en doute, mais je sais aussi que tu as le droit d'aller mal, de souffrir et de t'effondrer car tu es malheureux.  » Il souffrait et il refusait peut-être de le reconnaître, mais qu'importe... Il m'avait dit la première fois que j'ai découvert « mon » Andy, qu'il avait plus besoin d'une mère que d'une petite amie. Je pensais que c'était toujours le cas et qu'il avait besoin de ça.  Je préférais le voir s'écrouler, maintenant et l'aider à remonter plutôt que le voir être rongé par la haine ou le chagrin. « Personne n'est en droit de venir te dire que tu dois être constamment heureux, la vie n'est pas si simple. » Sans blague...




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 14 Mai - 21:00



He's gone
On ne choisit pas forcément le rôle qu'on tient dans une famille, c'est certes malheureux à admettre mais on ne choisit vraiment pas. Je me suis retrouvée au milieu d'un combat qui n'était pas le mien, j'admirais le surnaturel depuis que j'étais gamin puis il avait pris ma mère, puis mon frère. Un vampire à chaque fois, cependant il m'était inconcevable de haïr l’espèce, seulement les personnes qui m'ont arraché les miens trop prématurément. Je suis un grand gamin, contraint à grandir trop vite sans mère avec des troubles du comportement. Je m'enfilais des pilules comme les gamins réclament du coca, chose m'étant formellement interdite, moi j'avais des cachets de pleins de couleurs. C'est horrible à dire et à admettre que ça m'avait bouffé une partie de ma vie, mais j'étais un gamin, rachitique sans doute un peu plus âgé que Nillem à l'heure actuelle. Mais voilà, le drame à frapper quand j'avais 17 ans, la puberté faisant enfin son effet. Ma mère avait été tué. Dur à avaler pour moi qui était toujours fourré dans ses pattes car oui, je suis certains que c'était la seule capable de me comprendre. Puis j'avais refoulé ça sur Say, cinq ans après c'est à son tour de mourir. Comment réagir, comment tenir ? Hope. Vieux jeu de mot avec son prénom, ça reste l'espoir, mais ça me terrorise à la fois. Je sens que le karma s'acharne sur mes proches qu'es-ce qui l'empêchera de s'en prendre à elle. Un soupire m'échappe quand elle reprend la parole. Je comprends ce quel veut dire mais c'est plus fort que moi, cette coquille qui me fait tenir, c'est malsain, mais rassurant. « Le problème n'est pas de craquer, ou même de pleurer. C'est qu'à l'instant où je craquerai tout s'effondrera, ils se rencontreront à quel point ils ont été égoïstes de ne penser qu'à leur peine, je veux pas les culpabiliser. C'est qui arrivera, la culpabilité de ne pas avoir vu. » La souffrance était inéluctable, je pouvais pas être responsable de plus de peine qu'il y en avait déjà. « Je ne veux pas pleurer parce que ça me rendrait faible non... je ne veux pas pleurer car ça affaiblirait les autres. » Je ne me pense pas fort, pas spécialement, je sais juste tenir bon. C'est au combien stupide comme réflexion.

Hope finit par lâcher que qu'on ne peux pas me dire que je dois être toujours heureux, ça serait mensonge. Que ce n'est pas si simple. Mais le soucis avec ça c'est que rien n'est simple. Ce n'est ps seulement de la tristesse mais ce sont toutes les fondations sur lesquels j'ai grandi qui tombe, la stabilité que j'avais trouvé. Sans Sayanel c'est la balance entière qui se déséquilibrer. Je pose la tasse où je peux, je n'ai pas soif, je ne ressens rien, l'état du dépressif pur et dur. Je sais que ce n'est que passager, mais ça dure toujours trop longtemps. Je joins mes mains, car occuper mes doigts fait aussi partie de ma phase d'occupation lorsque je suis dans une situation que le cerveau juge mauvaise où je n'ai définitivement pas ma place. « Je ne comprends pas comment on peut faire ça. Tuer juste pour faire bouger les choses, ce servir de mon frère comme un simple dommage collatéral. » IL y aura toujours quelqu'un à qui on manquera et c'est ça qui nous ruine.


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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 14 Mai - 21:33

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Penser aux autres, toujours les autres. Comme s'il fallait se détruire pour que les autres aillent bien et cela même si le prix à payer était le malheur personnel. Je pourrais lui dire qu'il devait penser à lui et que de toute manière, il ne pouvait pas supporter tout ça tout seul et qu'il fallait qu'il se repose. Je refusais de le voir se laisser bouffer par cette peine, je ne voulais pas le voir faire semblant uniquement pour le bien être des autres et s'il voulait aider les autres, il fallait d'abord s'aider lui-même et après il pourrait prendre soin des autres. Comment voulait-il faire le bien autours de lui alors qu'il allait mal ? Pour moi le problème n'était pas ce qui allait se passer maintenant, mais ce qui allait arriver après. Égoïstement j'avais peur de le perdre, évidemment, mais j'avais aussi peur qu'il se brise en chemin et que plus jamais il ne puisse se relever et ça serait pire que tout. Il pensait à la culpabilité des autres... Je ne dirais rien, mais dans le fond, je trouvais injuste la manière dont Andy avait dû supporter sa famille toutes ces années depuis la mort de sa mère... Pourquoi tout le monde pourrait dormir sur ses deux oreilles et lui devrait souffrir pour les autres ? Je ne voulais pas de ça pour lui et j'étais certaine qu'il méritait mieux que le rôle de celui qui répare les pots casser dans l'espoir de voir ces derniers un jour briller de nouveau.

Je pouvais comprendre le discours d'Andrew, mais je ne pouvais pas l'approuver. Il se privait de ressentir une émotion pour le bien des autres... Et la culpabilité n'est qu'une émotion parmi des centaines et il fallait comprendre que ce n'était pas la seule que lui, que moi ou même que l'être humain était capable de ressentir. Pour ce qui est des larmes, je ne comprenais pas réellement. Devant moi il pouvait tout faire, s'il voulait fondre en larme il pouvait le faire, parfois il suffit de pleurer une fois pour que le chagrin régresse, rien qu'un instant, après faut-il être capable de contenir ses larmes après et là je pouvais comprendre où il voulait en venir.  « Ils se sentiraient peut-être coupable, c'est vrai. Mais l'important pour ceux qui tiennent à toi, c'est que tu ailles bien. La culpabilité n'est que temporaire. » Il faut savoir pardonner ? La blague. Je crois que j'allais placer cette journée sous le signe des discours bancales et de hypocrisie, puisque je ne savais purement et simplement pas quoi répondre pour le réconforter, car je ne pouvais pas, son frère est mort. Qui pourrait aller mieux après ça ?   « On tire nos forces de nos faiblesses.  » Enfin une phrase que j'approuvais totalement qui sortait de ma bouche en ce jour dramatique.

Évidemment le pourquoi du comment allait venir sur le tapis. Le pourquoi ? Un objet désirable. Le comment ? De la main de Klaus Mikaelson ou du moins, de par son action. J'en savais assez sur les originaux pour savoir qu'ils étaient dangereux et tous fourbes... Il suffisait de voir ce que Kol Mikaelson. Je devais lui dire quoi ? Les Mikaelson sont des enfoirés et ça tout le monde le savait et ça changerait jamais ? Je savais que ce que mon père m'avait dit et ce que j'avais appris dans les grimoires que ce dernier m'avait donné.    « Les Mikaelson sont pas spécialement réputés pour leur gentillesse et encore moins pour la délicatesse. Ton frère était bien plus qu'un dommage collatéral et pour tous les gens qui aimaient ton frère, il était quelqu'un.   » Les dommages collatéraux sont inévitables. J'avais envie de l'aider, je pourrais lui dire que la vengeance était parfois le parfait défouloir, mais c'était stupide et ça lui ferait plus de mal que de bien. Je pourrais aussi lui proposer la planche pour communiquer avec les esprits, je pourrais lui dire qu'il peut dire au-revoir à son frère, mais les chances de réussites étaient minces et je n'avais pas envie de lui donner un espoir pour ensuite lui l'arracher.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyVen 16 Mai - 20:13



He's gone  
Aller bien... Ça sonne comme une utopie lorsqu'on vient de perdre un frère. La mort, on ne s'en remet jamais vraiment on a beau dire ou faire on vit avec, ça reste ancré en nous, toujours. Alors à cet instant précis penser que je puisse aller bien me semble terriblement difficile, impossible d'accès. Concluant sur le fait qu'on tire nos forces de nos faiblesses, je me dis que ça sort tout droit d'un livre. On se sent pas fort, là tout de suite, je me sens pas capable d'être fort pour une quelconque raison. Je tiens la tête tous juste hors de l'eau, en usant de la nage du chien, mais les vagues veulent me couler et … j'ai envie de me laisser couler. Évidemment, le sujet s'oriente sur Sayanel, je me persuadais qu'il était un dommage collatéral, ça aurait pu être lui comme n'importe qui d'autre ce soir là, c'est tombé sur lui car il était là, car il était présent, car il fallait qu'elle tue quelqu'un. La raison ? Je pense pas qu'il y en ait, vraiment, c'était sans doute pour faire bouger les choses. Il n'y a pas de morts nobles, tu meurs point. C'est plutôt définitif, tu t'en fou de savoir qu'on se souvienne de toi un temps, dans plusieurs centaines d'années personnes ne se souviendra de toi. « C'était quelqu'un, c'était juste lui à ce moment comme ça aurait pu être n'importe qui. C'est juste qu'on ne voulait pas le tuer car il était Sayanel, mais juste parce qu'il était là : dommage collatéral. Ça arrive parce que ça doit arriver à quelqu'un, ce quelqu'un c'était lui c'est tout. » Peut-être que je me dis ça car c'est plus facile à accepter, sans doute que l’ériger en héros serait encore pire car c'était quelqu'un de terriblement bien, malgré toutes les fausses routes. Parce qu'on ne retient que le positif et jamais le négatif, car le mort doit être honoré, parce que oui, c'est facile de pleurer quelqu'un de bien, alors que pleurer un vrai connard n'aurait pas de sens. Mais je pense sincèrement que mon frère était quelqu'un de bien, je veux juste pas qu'on l'imagine héros, car non ce n'était pas un héros, les héros sont dans les livres, nous on est humain, sans défense, mortellement mortel. « Présent au mauvais moment, au mauvais endroit pour une bonne cause, c'est tout lui. » Sayanel et les causes louables et dangereuses, il avait toujours son nez dedans comme si le drame l'attirait plus que tout. Je peux pas lui en vouloir d'avoir aider les Carter, car se sont les Carter, ils auraient fait pareil. D'ailleurs peut-on en vouloir à quelqu'un de mort ? Je soupire encore une fois, posant mes coudes contre mes cuisses. « Ça va te paraître stupide, mais c'est toi qui à fissurer le parquet ? » Intérioriser, intérioriser, intérioriser. Je me lève du canapé pour m'accroupir à l'endroit de ce qui me préoccupé depuis que je l'avais remarqué. Je désigne la cassure du doigt avant de reprendre. « Je fais ça depuis que je suis gamin : me concentrer sur quelque chose hors sujet pour ne pas y penser. Lors des embrouilles à la maison lors des repas je me prenais souvent pour un Nuggets quand je mangeais des Nuggets ou une pâtes si jamais on mangeait des pâtes. » Je m'arrête subitement avant de reprendre. « Et après on s'étonne que je ne me suis jamais intégré à l'école... »


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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyVen 16 Mai - 21:07

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Je suis d'un naturel profondément pacifiste et bienfaitrice, vraiment je ne m'énerve pas souvent et c'est toujours pour une raison particulièrement exaspérante. Andy n'est pas exaspérant et il ne me donne pas des envies de meurtre – expression très intelligente étant donné la situation – comme le font les rares personnes que je rêve de gifler. Néanmoins, là pour la première fois depuis le début de notre relation, j'ai l'impression de le voir au plus mal et cela se voit qu'il ne va pas bien. Il veut fonctionner comme ça ? Constamment garder ce qu'il ressent pour lui et ne surtout pas en parler ? Il veut se forger une idée et il espère peut-être qu'avec le temps elle finira par rentrer dans son cerveau de sur-doué. Cela ne marche pas comme ça et il doit le savoir, ce n'est pas le premier dèces dans sa famille, sa mère est morte elle aussi. Je ne suis pas d'une nature à chercher la petite bête et je ne veux pas lui rappeler ces souvenirs douloureux. Sauf que là, le sujet est inévitable, je suis bornée quand je veux et je refuse qu'il se berce dans des illusions. Lorsque j'ai cru que ma mère était morte – avant de miraculeusement sortir de son chapeau de magicienne – dans l'incendie, j'ai toujours voulu me persuader qu'elle n'était pas juste le cadavre de ma mère, mais qu'elle était quelqu'un et qu'elle avait le bien autours d'elle. Je ne comprends donc pas pourquoi Andrew veut résumer son frère à un simple dommage collatéral. Il désire vraiment voir écrit sur la tombe de son frère « est mort puisqu'il faut toujours une victime » ? Je suis perplexe, mais je sais aussi que je parle à l'oreille d'un sourd et lorsqu'un sourd se refuse à faire l’effort de croire qu'il peut encore écouter, alors autant ne rien dire.  

Finalement il parle de son frère comme quelqu'un. J'ai l'impression que le sujet n'est pas si simple que ça dans sa tête. Sayanel s'est battu pour une bonne cause et ce ne fut probablement pas la seule, je le connaissais pas vraiment, je pouvais pas et je ne peux toujours pas le juger pour ses actes... Tout le monde fait des erreurs, des conneries et la vie n'est pas rose et elle ne le sera jamais. Cause ? Je dois dire que je suis perdue. Je suppose qu'il évoque le fait de sa présence sur les lieux de sa mort, mais je vois une autre cause plus importante. Cette cause respire et elle dort à l'étage, dans mon lit comme si cette histoire n'était qu'un mauvais rêve et que demain matin tout le monde allait se réveiller et aller mieux. « Et il ne s'est pas battu pour rien. » Les gens diront qu'ils ne sont pas d'accord – puisque la mort est la pire des choses pour certains sauf qu'étant sorcière je ne vois pas les choses comme ça – et ceux qui comprennent  diront simplement que le fait que j'ai un vagin explique le fait que j'accorde de l'importance au gosse. Je suppose que ce n'est pas faux, mais pour moi, il faut préserver ce qu'il reste et si ce qu'il reste est un enfant, alors il faut faire avec.

Franchement, je suis capable d'accepter beaucoup de choses, mais la question sur mon parquet n'est clairement pas la bienvenue. Je reste bouche bée face à sa question. Cette question me perturbe, non seulement parce que la question en soit est étrange, mais en plus parce que... Elle vient foutre quoi ? Je sais que je pose des questions foncièrement stupides et pour fuir mon chagrin je me cache avec des rires et des fous rires et jusqu'à maintenant, ça arrivait rarement. Je le regarde s'accroupir, j'ouvre les yeux avec surprise, je trouve ça bizarre, mais ça me ferait rire si la situation n'était pas ce qu'elle était. Elle est ce qu'elle est, son frère est mort. Il m'explique alors pourquoi il fait ça et vient ensuite me parler de bouffe ce qui va en plus me donner faim, c'est vraiment pas le moment. J'attrape la tasse de chocolat sur la table, moi j'ai besoin d'un truc là.

« C'est plutôt sympathique de t'imaginer en nuggets.   » Faire de l'humour dans les situations dramatiques c'est pas mon fort, je le fais sans le vouloir généralement. Là j'y arrive pas et Andrew peut se justifier. Je hoche la tête et laisse échapper un onomatopée du type « euh » face à sa question avant de finalement reprendre.  « Je crois qu'elle date du déménagement, j'ai foutu le bordel dans l'appartement car je déménageais toute seule et il est fort probable que ça vienne de ce moment là.   » Je n'en sais rien en fait, c'est une simple supposition puisque je me souviens d'avoir toujours eue sous les yeux cette fissure.  « Les gamins sont infectes à l'école, ça venait pas de toi.  » Je ne veux pas qu'on rentre dans un débat qui est sans fin. Il se dit bizarre, moi je le trouve juste différent et j'aime la différence, il peut dire ce qu'il veut je m'en fou. J'ai raison. « Je dois bien avouer que te voir fixer une fissure sur mon parquet est perturbant, pas nécessairement dans le mauvais sens du terme. Ça me fait juste penser qu'il faut que je trouve un tapis pour cacher ce truc de ton champ de vision.  » Je ne veux pas qu'il renonce à ses émotions pour soit disant aller mieux plus tard, je vais pas laisser faire et d'une manière ou d'une autre je vais trouver une solution pour qu'il s'exprime, si possible sans arriver au conflit car je ne sais même pas ce que signifie « s’engueuler » chez les gens normaux.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyDim 18 Mai - 16:12



He's gone  
AJe ne sais pas trop pourquoi je faisais ça : fuir tous les conflits. Je ne sais pas si cette passion pour m'intéresser à des choses sans intérêts de ce genre de situation était dû à mon hyperactivité et donc mon incapacité quasi totale à ne pas réussir à me concentrer ou bien si même sans ça j'aurais agit de la sorte. Non je ne sais pas et je ne suis pas vraiment sûr de vouloir savoir. C'était bizarre, un brin compliqué et je me demande pourquoi mes parents ne m'ont jamais emmené consulter. Ça ne m'étonnerait pas de savoir que mon père l'aurait voulu mais que ma mère, elle s'y serait opposée fermement. Hope conclut que c'est sympathique de s'imaginer Nuggets. Mouais, je suis pas sûr de ça, je tente d'expliquer le pourquoi du comment je fais ça, car oui, ce n'est pas commun. Finalement, elle vient à donner une hypothèse sur la dites fissure alors que je viens admettre au même moment qu'il n'y avait pas à chercher midi à quatorze heure pour savoir pourquoi j'étais isolé une grand partie de mon enfance. Hope s'exprime en disant que les enfants sont méchants et que évidemment ça ne venait pas de moi, je me contente de hausser les épaules avant de reprendre. « Oui, c'est très commun de fuir le conflit en s'imaginant être ce qu'il y a dans son assiette. C'est tout à fait normal. » Pour moi, être bizarre ou différent revenait au même, on est tous un peu bizarre et différent dans le fond, certains le sont plus que d'autre, moi je le suis beaucoup. Ce n'est plus vraiment un complexe juste une observation. « Tu en connais beaucoup toi des gosses qui préfèrent bosser durant les récrés plutôt que de jouer au foot ? Ou même qui se sauve quand le ton de la voix monte un peu ? » Non, définitivement peu normal mais qu'importe, je n'avais jamais été d'un naturel à crier parce que ça me blague j'aime pas ça, je trouve ça frustrant, trop frustrant. Oui, j'étais l'enfant surdoué à lunette, la cible idéale, mais j'avais un grand-frère ce qui me permettait de vivre plutôt en sécurité dans les couloirs et d'éviter de recoller un peu trop souvent mes lunettes avec de l'adhésif . Je suis le troisième et dernier enfant, il ne restait plus vraiment de bon gêne quand je suis passé.

Hope reprend la parole pour m'annoncer que me voir fixer ce dit parquet était perturbant et que par conséquent il faudrait qu'elle puisse camoufler la fissure, un tapis semblait une bonne idée. Je me redresser alors qu'elle avait récupéré la tasse qui m'était destiné de base, et je retourne sur le canapé. « Si ce sont mes divagations qui te font peur, tu ferais mieux de me laisser vivre seul entre quatre murs blancs, et je crois que même là je trouverai quelque chose. » puisque de toute évidence, le blanc n'est jamais à 100% uni que je trouverai les variations de teintes et... Non une situation comme ça n'est pas viable. Je sais, ce n'est pas sain d'occuper son cerveau avec des choses idiotes pour éviter de souffrir. C'est comme... mettre la poussière sous le tapis, un jour ou l'autre ça débordera. Plus je me dis que c'est con, plus je me concentre dessus et moins j'extériorise. « C'est parfois horrible d'être intelligent. » Je dis ça parce que c'est vrai, je veux pas être présomptueux mais, je suis intelligent, c'est un fait, on ne ment pas quand on annonce un fait. L'intelligence nous pousse à réfléchir à vouloir des réponses même quand il semble ne pas en avoir. On a besoin de concret, la mort n'a rien de concret à mes yeux puisqu'il s'agit d'un stade que je n'ai pas vécu, que je ne connais pas et qui me semble trop définitif pour que je puisse comprendre. Un flot de pensées m’accapare plusieurs secondes peut-être minutes. Les mains posées sur les cuisses, je présume mes sourcils froncés. « Je dois... je dois boucler la thèse, publier, adopter légalement Nillem si possible, écrire. Je dois écrire. » Je me lève pour m'approcher du premier tiroir que je trouve. « Il me faut une feuille un crayon, je dois faire une liste de tout ce que je dois faire. Pour les funérailles, pour la suite ! »


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Dernière édition par Andrew S. Pritchard le Dim 18 Mai - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyDim 18 Mai - 19:46

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Il voulait définir la normalité et moi je m'y refusais. Le débat pouvait être long et il aurait probablement le dernier mot, non pas car il était plus patient. Simplement parce qu'il avait probablement le plus haut QI que je connaissais, je pouvais donc aller me rhabiller. Je pourrais trouver un argument parfait, qu'il répondrait un truc encore meilleur. Je trouvais ça énervant, mais généralement je ne rentre pas dans des débats philosophiques sur la vie avec lui. Des fois il me sortait des anecdotes et ça me faisait rire, malheureusement le contexte ne s'y prêtait pas. Cette conversation tournait dramatiquement, lentement, mais sûrement. J'étais naturellement calme – sauf quand je faisais la folle ce qui était assez fréquent - et Andrew intériorisait tellement que là j'avais du mal à deviner ses émotions. Je ne voulais pas de ses explications qui ne servaient qu'à dériver du sujet initial qui était la mort de son frère et non pas le fait qu'il était bizarre. J'allais revenir sur le sujet tôt ou tard, si je devais former une secte avec notre – enfin son – entourage, je le ferais sans la moindre hésitation.  Finalement il me posa des questions, même s'il n'attendait pas une réponse,  ou du moins pas une réponse concrète. Je n'allais pas réagir, je préférais me taire. Disons que je non, je ne connaissais pas des enfants qui faisaient leurs devoirs durant la récré... Bah non, moi j'étais aveugle à cette époque, c'était con... Aujourd'hui je ne fréquentais pas d'enfants, sauf dans mon association. Je garderais mon commentaire pour moi, c'était inutile de le faire culpabiliser pour si peu. J'allais le laisser se complaire dans son histoire, j'allais pas le faire changer d'avis après de si nombreuses années.  Et pour ce qui était de la voix, j'allais une fois rien dire. « Nan, j'en connais pas beaucoup. » J'allais pas épiloguer, il avait raison ou je le laissais croire que c'était le cas et le problème était résolu, je trouverais une solution pour lui faire entendre raison tôt ou tard.  J'avais pas envie de me battre avec lui, surtout pas pour ça, je préférais me battre pour qu'il ressente.

Me faire peur ? Il réfléchissait deux secondes avant de parler ? J'avais l'impression d'avoir un gamin en colère, je ne pouvais pourtant pas lui reprocher ça. Sa réflexion me tua, le simple fait qu'il pouvait me faire peur était une blague à elle seule et il devrait savoir qu'il est probablement le seul dont je n'aurais jamais peur. Je suis restée de marbre face à ce qu'il disait. Le blanc était une belle couleur, faut dire moi j'aime toutes les couleurs donc c'est pas trop le souci. Sa remarque n'était pas pour moi, mais cette fois je ne peux pas laisser passer cette dernière. Je n'avais pourtant pas répondue dans l'immédiat et c'est sa remarque sur l'intelligence qui me fit tilter en fait. « C'est parfois horrible de vivre dans le noir aussi. Je pense que le blanc c'est mieux, mais j'ai pas envie que tu vérifies.  » Cette phrase était dite de manière neutre et pas plus forte que les précédentes. Elle n'était pas blessante, elle ne me touchait pas et elle n'avait aucun but précis et surtout pas celle d'attaquer Andy. Elle était juste plus forte que moi, je ne pouvais pas dire que je regrettais cette dernière, car là elle avait le mérite d'être vraie et s'il contestait cette dernière... Non, il ne pouvait pas la contester, pas ça.

Soudain, Andy se leva pour aller chercher des objets. Il finit par dire qu'il voulait écrire et m'expliqua pourquoi. Je savais parfaitement ou se trouvait les crayons. J'avais alors détourné le regard vers la cuisine, j'avais toujours des crayons qui traînaient dans le coin en cas de besoin. Passant par dessus par le canapé pour aller lui les prendre et surtout pour virer cette tasse. « Les feuilles sont dans le tiroir du bas.   » J'attrape alors la boite de crayon  et un de mes livres pour les cours qui se trouvait là – cela pourrait toujours office de support -  pour ensuite commencer alors à marcher vers Andrew et le canapé et alors que j'allais lui tendre le bordel, je le fixais, libre à lui de me regarder. « La suite ?  » C'était pas une réelle question, je voulais juste entendre ce qu'il allait répondre.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyDim 18 Mai - 20:37



He's gone
«C'est parfois horrible de vivre dans le noir aussi. Je pense que le blanc c'est mieux, mais j'ai pas envie que tu vérifies. » Je lève le regard sourcil froncé, qu'est-ce que ça vient faire là ? Devais-je répondre à ça, je sais qu'elle fait allusion au fait d'être aveugle, elle l'avait été, elle le sait aussi bien que moi que. « Le noir c'est l'absence totale de couleur, en soit, on ne peut pas voir le noir, c'est plus parce qu'il n'y a rien d'autre qu'on voit le noir.. Alors que le blanc... C'est le mélange de toutes les couleurs, c'est aveuglant. » Sans doute que vivre dans le noir serait plus utile car aucune nuance, alors que le blanc.... C'est idiot, ça sert à rien de dire ça, je sais même que c'est énervant. J'y peux rien moi. Finalement, je veux lister tout ce que je dois faire, je cherche dans le premier tiroir que je trouve mais rien, je demande à Hope, elle va chercher les crayons et m'indique la cachette des feuilles. Ok, papier en mains, je retourne dans son canapé, vire mes chaussures au passage pour m’asseoir en tailleur, je peux pas m'empêcher de jeter un coup d’œil rapide aux bouquins de cours qu'elle a ramené pour support. « La suite ? » Je referme le livre pour dépose l'une des feuilles dessus. « Lister. » Noter tout ce qui me passe par la tête, sans ordre pré établi, les brouillon sont rarement organiser. Je note silencieusement tout ce qui concerne l'enterrement, prévenir la famille, et ceux commençant par retrouver la trace de Lisbeth, puis s'occuper de Nillem, trouver une façon d'être son tuteur légal, boucler la thèse, c'est important, je ne lâcherais pas. J'écris des choses plus stupides comme vider la chambre de Say qui était devenu notre sorte de fourre tout. J'écris rapidement, je suis pas sûr que Hope arrive à lire ce que je griffonne. Pour l'instant, plus rien de me vient en tête. Je laisse tomber en arrière, jusqu'à ce que mon dos s'appuie dans les coussins. Je lève les bras pour appuyer mes mains derrière ma tête. « Je le sais. » je laisser un court moment de blanc avant de reprendre. « Que je suis chiant, je le sais. Mais je fais pas exprès. Je peux pas me permettre d'agir différemment car... je sais pas comment on fait. On nous forme pas à parler de la mort, enfin si mais pas quand elle nous touche, c'est pas inné. Je peux te parler des heures de ma mère sans jamais évoquer comment j'ai fais pour tenir. » Je ne suis pas sans cœur, je sais juste pas quoi faire de ce trop plein de sensation gênante. « Je ne comprends pas en quoi intérioriser est mal alors qu'extérioriser c'est mieux. Pourquoi il faudrait parler et pleurer plutôt que de ne rien exprimer, ça ne veut pas dire que je ne ressens rien... simplement que je ne veux pas ennuyer les autres avec. » C'est égoïste de dire ce qui ne va pas, c'est parler de soit à la première personne pendant trop longtemps, je trouve ça aussi hypocrite de dire que ça n'ennuie personne quand un tiers parle de lui trop longtemps. « Je t'aime toi et ta franchise, tes idées loufoques, que tu t'obstines à vouloir me trouver normal et débattre sur un tas de sujet où tu sais d'avance que j'ai raison. Je sais que je peux tout te dire mais je sais pas comment parler de ce que je ressens là maintenant tout de suite. »


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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyDim 18 Mai - 21:33

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Mon petit ami était un petit con, très gentil et très mignon, mais un petit con quant même. Je préférais prendre ça à la rigolade et me dire que c'était pas méchant, que c'était juste plus fort que lui de me dire ça. Je détestais les sciences, car j'étais incapable de pratiquer ces dernières et bien évidemment car j'étais une étudiante en littérature. Je voyais bien que ce n'était pas pour me blesser même si l'utilisation du terme « aveuglant » il pouvait clairement se la foutre dans le cul, triste ou pas je dois dire que pour une fois j'en avais rien à foutre. Je n'allais pas l'envoyer bouler pour si peu et j'avais ouvertement cherchée, même si j'espérais que mon petit-intellectuel-de-petit-bisounours allait garder cette réflexion pour lui. Malheureusement cela ne fut pas le cas, il avait raison et c'était probablement ça le pire. Le pire c'est que j'étais d'accord avec lui de A à Z. La première choque qui fut un choquante lors de mon retour d'opération, ce fut la couleur aveuglante de la pièce et je voyais tellement mal que je ne faisais pas de différence entre le monde extérieur et l'intérieur, si personne n'avait été là je me serais prise une vitre dans la tête tôt ou tard, mais bref.  Je préférais vraiment fermer ma gueule sur ce point, je ne serais jamais d'accord avec lui  sur un sujet comme ce dernier, alors autant l'oublier... Mieux valait en venir à cette fameuse liste, ce n'était pas idiot en soit même si je savais que ce n'était qu'un prétexte de plus pour éviter qu'il ne pense à son chagrin.

Je le regardais écrire, je le regardais ensuite lui et je levais la tête à chaque fois. Je n'ai pas la subtilité du commun des mortels de légèrement détourner les yeux, j'ai l'habitude de regarder en tournant la tête dans le même sens, sauf quand je veux vraiment être discrète ce qui est assez rare d'ailleurs. Je n'arrivais pas à lire ce qu'il écrivait, enfin quelques lignes et je tentais de déduire en fonction des mots. Finalement je le regardais s'installer dans le canapé, je ne disais rien dans l'espoir qu'il me donne sa fichue liste ou du moins qu'il me laisse la lire. Sa première phrase me laissa perplexe, je n'allais pas intervenir et comme je l’espérais, il continua son discours. Il me fit sourire lorsqu'il dit qu'il était chiant, j’esquissais un léger rire qui voulait tout dire. Pour la première fois il me parlait de sa mère, enfin elle n'était pas simplement évoquée dans une vague conversation. J'ignorais si cela lui faisait du bien d'en parler à haute voix, j'avais du mal à visualiser ce qu'il pouvait ressentir. J'avais envie de lui dire que je comprenais, mais ça serait mentir. Je n'avais vécue sa situation, donc je ne pouvais pas comprendre ce qu'il vivait en ce moment et cela même avec les meilleures intentions du monde. Il se justifia en disant qu'il ne voulait pas embêter les autres avec ça et je pouvais comprendre ce qu'il voulait dire dans le fond, ce n'est jamais drôle de pleurer devant les autres et parfois, les lots de consolations sont obsolètes, le chagrin ne partirait pas.

Je ne compris pas réellement pourquoi le sujet dériva sur ma petite personne, mais il dériva. Il se justifia encore une fois, cette fois je le trouvais chou. Peut-être parce qu'il avait dit « je t'aime ». Je devais bien l'avouer ; cela joua un rôle important dans son discours, il passait du petit ami intelligent chiant au statut de petit ami intelligent chou. Je suis restée un instant sans rien dire finalement je m'installais une jambe des deux côtés du canapé ou il était assis. Je ne voulais pas qu'il fuit mon regard, pas cette fois-ci. Gardant une distance, je ne voulais pas le câliner ou l'embrasser, je voulais juste qu'il ne puisse pas fuir mon regard. « Je suis amoureuse de toi, Andrew Pritchard.  » Je trouvais moi-même que cette phrase sonnait d'une drôle de manière lorsqu'elle était dite haut et faut, cela me perturba un court instant avant de finalement reprendre. « Et c'est pour ça que je m'obstine à te dire que tu es normal, car tu as mes yeux tu n'es pas bizarre, tu es unique. Et c'est clair que je m'obstinerais toujours à le dire, tu veux pas me croire d'accord, mais ça changera rien. J'aime toi et tes anecdotes sur les fleurs allergènes, ton petit cerveau de petit geek qui fait des trucs pas normaux avec moi.   » Je marquais une pause pour légèrement souffler, les longs discours romantiques c'est tellement pas ma tasse de thé.. « Et je ne veux pas que tu sois malheureux et je veux être là pour toi, pour l'enfant qui fait la sieste dans mon lit et je veux partager avec toi les bons moments comme les mauvais. Je veux pas être privée d'une partie de toi. Alors pour le moment, peut-être que tu sais pas quoi dire, quoi faire ou même à qui le dire et surtout comment le dire. Mais pour une fois monsieur l'intelligent, écoute pas que ton cerveau au QI trop élevé pour ta copine.  » Fallait finir sur un trait d'humour.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyLun 19 Mai - 16:01



He's gone  
Peut-être que c'était l’intelligence qui nous met à l'écart, je veux dire par là que ce n'est pas évident, on se rend rarement compte de ce qu'on dit, on traite le monde de façon clinique sans émotion, on semble prétentieux et un peu présomptueux ou condescendant alors au lieu d’énervé mon monde je suis toujours resté en retrait. « Je suis amoureuse de toi, Andrew Pritchard. » Ça fait toujours plaisir à entendre, même dans une telle situation. Ce n'est pas parce qu'on est marqué par la fatigue et la peine, qu'on ne ressent rien d'autre. Je suis pas d'un naturel à être très démonstratif, mais c'est bizarre parce que j'ai sans cesse besoin qu'on me le rappelle. « Mon second prénom est Samuel, ça ferait plus classe avec mon nom complet. » Beh quoi ? Hope n'a pas pour habitude de m’appeler Andrew, encore moins avec mon nom derrière, je présume que c'est pour marquer le coup, sans doute attirer mon attention qui n'est pas simple à capter. Je ne l'interromps pas dans sa tirade, parce que ça se fait pas, c'est mal poli et ce n'est pas parce que je suis endeuillé que je dois tout me permettre. Trop gens profitent de cette situation pour être un peu exigent, je ne l'étais pas de nature, pourquoi l'être maintenant ? Le silence dure plus longtemps qu'avant, j'en conclus qu'elle a terminé. Sa position avait changé par la même occasion, s'installant à la fois devant moi et sur moi, ainsi je ne peux plus fuir. « Plusieurs points : Comment je peux être normal alors que tu as dit que mon cerveau de geek ne fait pas des choses normales ? Ensuite, je ne suis pas malheureux... je suis triste et je considère ça comme deux choses différentes. Mon frère est mort je ne peux juste continuer de vivre normalement. » La mort est terrible, horrible et tout ce que vous voudrez, elle reste cependant un processus normal même lorsqu'elle est prématurée. S'accrocher est une erreur l'ignorer en est une. C'est infernal quand je pense que je ne verrais plus mon frère, sa voix, ses crises comme quand je repense à ma mère, l'absence est la pire chose. « Et je ne veux pas que tu te sentes obliger pour Nillem, t'as pas de compte à me rendre à ce sujet. C'est énorme de s'engager avec enfant. » Avec un enfant et moi par la même occasion, ça me semble plutôt définitif sans retour en arrière possible, elle n'a absolument pas d'obligation envers lui. Finalement, mes mains avaient retrouvé refuge sur sa taille alors que mes doigts tapotent doucement contre ses habits. « Tu sais, c'est vraiment rare les filles qui demandent à un gars de ne pas réfléchir avec son cerveau... » Touche d'humour, mais dans le fond c'est cruellement vrai. « Mon cerveau c'est la seule chose qui ne m'ait jamais fait défaut. » Il était l'allié le plus fidèle, il avait toujours une solution même quand la situation semble la pire possible. « Je sais pas comment faire autrement, je ne sais pas ce que tu veux que je fasse et je me dis que ça semblerait plus facile pour toi si je m'étais effondré. Mais je ne sais pas comment on fait ! »


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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyLun 19 Mai - 16:58

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Entendre son second prénom me fit sourire et j'ai alors levée les yeux au ciel. En effet, cela ferait plus classe avec le nom complet. Je me voyais mal répéter cette phrase une fois de plus, bien que dans le fond les mots ne sont que des mots, mais c'était pas ce que j'avais l'habitude de dire. Ce n'était pas de l’orgueil, de la retenue ou même de la peur de me faire rejeter, mais simplement le fait que je n'avais pas souvent entendu ces mots et que dire « je t'aime » n'était pas chose courante dans ma famille et cela depuis des années. Donc dire « je t'aime » n'était pas courant et dire « je suis amoureuse » était une première, je voyais une légère différence entre ces deux expressions qui se ressemblaient pourtant et qui pour certains voulaient dire la même chose. En tout cas je souriais à sa remarque, elle était un peu bête, mais si c'était pour me faire rire ça marchait et s'il voulait que je le répète, ça ne marchait pas. S'il voulait que je répète ces mots, il suffisait de le demander, je prenais l'habitude après quelques mois de relation à me faire à l'idée que j'aimais quelqu'un.

Je ne tenais jamais un discours parfait et ce n'était absolument pas le but de la manœuvre de parfaitement m'exprimer et même si je faisais des oxymores dans mes paroles, le fond était là. Je voyais de la normalité partout en lui, même ses tocs et ses défauts n'en n'étaient pas nécessairement.  En effet le malheur et la tristesse était deux choses différentes, mais il n'y avait qu'un pas entre les deux et cela me faisait peur de le voir franchir cette barrière, cette limite m'effrayait et je ne voulais pas qu'il la franchisse. C'était une crainte naturelle pour moi, peut-être pas pour lui. Il avait raison une fois de plus à propos de Nillem, ce n'était pas un chien ou un chat, c'était un gamin. « Ta question sur le cerveau  de petit geek normal, mais pas normal est très intéressante. Je vais réfléchir à une réponse intelligente que je ressortirais plus tard.   » Un simple sourire se dessina sur mon visage. « Je fais jamais rien par obligation. Je me suis engagée avec toi depuis cette après-midi dans la librairie et je te rassure, après m'être engagée avec toi, je suis certaine de pouvoir faire tout et n'importe quoi. » La première après-midi dans la librairie, pas la dernière fois qu'il était venue me voir. Repensant à cette journée je souriais toute seule en rigolant... Bouh que cette conversation devenait sérieuse. Franchement je voulais le réconforter, le faire parler et là j'avais l'impression de parler de nous deux plutôt que lui.

J'ai alors soudainement sentis ses doigts toucher mes vêtements, j'ai légèrement frissonné, le toucher est un sens extrêmement important, c'était plus fort que moi et c'était pour ça que là tout de suite je me contentais de m'asseoir sur lui pour le bloquer. Sa remarque était judicieuse sur le fait que je lui demandais de ne pas réfléchir avec son cerveau, bien évidemment je voulais qu'il réfléchisse avec son cœur et pas autre chose... Sauf que je n'étais pas dans un disney et dire de réfléchir avec son cœur sonnait horriblement niait et je refusais de devenir la petite-amie niaise. Me mordant les lèvres puisque sachant pertinemment que ça devenait encore avoir des connotations suspectes. Je déposai alors mes mains sur les siennes. Je voulais juste qu'il aille bien et qu'il s'en remette, je voulais juste ça et rien de plus, le reste ça m'importait peu, je voulais juste qu'il ne me mente pas ou qu'il ne se mente pas à lui-même... « Je suis une fille rare aussi, je suis wonder-woman tu crois quoi. Par contre trouve un autre super-héros que Superman, je suis pas fan du slip rouge devant tout le monde.  » Je voulais continuer dans l'humour, j'aimais le voir sourire, même qu'un peu...« Je ne veux pas te voir t'effondrer, mais je comprendrais que tu le fasses, car c'est parfois trop dur de tenir debout en souriant. Bon même si actuellement tu es assis sur mon canapé, mais tu vois ce que je veux dire. Je veux vraiment juste que tu comprennes une chose : je ne suis pas les autres, je ne suis pas celle qui s'effondra si tu t’effondres à ton tour. Si tu veux pas parler, si tu veux écrire, lire ou évacuer d'une autre manière, je t'approuves. Mais ne garde pas ça pour toi éternellement, ça serait con qu'un petit geek soit rongé de l'intérieur.   » Je savais pas comment formuler ça sans tourner dans le mélodramatique.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 21 Mai - 16:08



He's gone  
« Je suis une fille rare aussi, je suis wonder-woman tu crois quoi. Par contre trouve un autre super-héros que Superman, je suis pas fan du slip rouge devant tout le monde. » Malgré l'ambiance actuelle je ne peux pas m'empêcher de sourire rapidement, c'est vrai, m'imaginer en slip rouge et collant bleu c'est plus fort que moi. D'autant plus que grand fan de comics, je suis presque incollable  à ce sujet. « Je préfère Batman à Spiderman de toute façon.... » Batman était au combien plus méritant que Superman, humain, c'était un simple humain -plein de fric- mais humain, il s'entraînait, rendait justice à sa façon avec juste des gadget. Iron Man n'est pas loin dans cette vision du héros, mais Batman sera toujours le numéro un dans mon cœur. « Je ne veux pas te voir t'effondrer, mais je comprendrais que tu le fasses, car c'est parfois trop dur de tenir debout en souriant. Bon même si actuellement tu es assis sur mon canapé, mais tu vois ce que je veux dire. Je veux vraiment juste que tu comprennes une chose : je ne suis pas les autres, je ne suis pas celle qui s'effondra si tu t’effondres à ton tour. Si tu veux pas parler, si tu veux écrire, lire ou évacuer d'une autre manière, je t'approuves. Mais ne garde pas ça pour toi éternellement, ça serait con qu'un petit geek soit rongé de l'intérieur. » Comprendre... ce n'est pas utile quand ce n'est pas nécessaire, je ne veux pas craquer, oui ça serait normal mais je ne veux pas me sentir plus bas que terre et ramasser à la petite cuillère. Elle a beau affirmé que non si je craque, elle ne craquera pas, ça ne veut pas s'imprimer dans ma tête. Ce n'est pas machiste, je ne fais pas ça car je suis gars et je ne pense pas que c'est un prétexte pour ne pas pleurer, je n'aime pas ça. Les rares fois où cela arrive je me sens vider, complètement vider, c'est épuisant et je me sens vulnérable. C'est terrible, mais je hais ressentir ça. On dit que pleurer fait du bien, moi je trouve que c'est le contraire. Intérioriser m'aider vraiment, malgré les aspects négatifs qu'on pointe du doigt si souvent, je me sentais mieux en intériorisant. « Un geek n'est pas rongé, il rouille. » Blague à part je hais parler de moi. Je ne le dirais jamais assez : je ne suis pas un sujet intéressant. Je tapote toujours mes pouces contre sa taille, qu'est-ce que je pourrais bien lui dire de plus ? « Il n'y a pas grand chose à dire là dessus. Rebekah Mikaelson a tué mon frère, ma meilleure amie a participé à ce massacre. » Oups je ne comptais pas mentionner Quinn, pas dans cette situation pas maintenant. Faut croire que les mots sont sortis trop vite de ma bouche.

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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 21 Mai - 18:14

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Superman, Batman, Iron-man ou même ant-man. Tout ça revenait au même pour moi dans le fond, je connaissais que les « grands » super-héros. Lire des BD ce n'était pas dans mes habitudes quand j'étais gamine et dans le milieu littéraire, ce genre n'avait gère bonne réputation. Cela ne voulait pas dire que je ne l'appréciais pas, mais j'ai jamais eu le temps – et la curiosité – de vouloir en découvrir. Je m'y mettrais un jour probablement et cela se ferait indirectement, Andy adorait ça donc même si je ne m'y intéressais pas directement j'allais en entendre parler. Puis en tant que libraire, je recevais des BD comme n'importe quel genre littéraire et il valait mieux se tenir informer à ce niveau là, car quand vous voyez débarquer une bande d'ado dans la librairie en citant le comics et son numéro, cela peut-être être extrêmement perturbant. Je trouvais toujours une solution pour comprendre, même si des fois j'allais vérifier en douce sur internet pour voir de quoi il s'agissait et histoire de jeter un œil à la couverture, pour faire comme si je me souvenais de cette dernière, ce qui était généralement faux... Cela s'expliquait de part ma mémoire visuelle de merde. En ce qui concernait les femmes j'en connaissais que deux : Wonder-woman – Andy fut le premier à rire de ça avec moi – et puis Catwoman, mais bizarrement j'étais rarement associée à la demoiselle en cuir moulant ou en latex... C'était une bonne chose dans le fond.

Sa blague sur la rouille me fit sourire, néanmoins c'était faux. Un humain ne peut pas rouiller, l'homme n'est pas une machine et ne le sera jamais. Donc je considérais que j'avais raison de toute manière, j'allais pas lui faire un petit roman pour lui dire qu'il avait dit n'importe quoi et que pour une fois j'avais raison, il trouverait de toute manière une façon de me détruire mon petit moment de gloire intellectuel. En tout cas il avait entendu ce que j'avais à dire – j'étais surprise de voir comment les gens pouvaient m'écouter des fois – et il n'avait répondu que ça. Lui le reprocher ? Cela serait tellement hypocrite de lui dire de s'exprimer s'il voulait garder ça pour lui. Je préférais laisser tomber cette idée, au moins les discours mélodramatiques étaient derrière nous, j'allais certainement pas m'éclater à lui faire un monologue une fois de plus. Il savait tout, inutile d'en rajouter une couche cela ne ferait que l'enfoncer. Il relança la conversation rapidement, non pas en fuyant, en balançant une bombe que je n'attendais pas.

Le premier réflexe d'une personne dite « logique » serait de réagir sur le prénom « Mikaelson » et notamment sur le prénom de la personne concernée. Cela ne fut pas le cas pour moi, les Mikaelson ne valaient pas grand chose de toute manière. Enfin si, cette famille avait une « valeur », mais ils étaient tous à mettre dans le même panier, les originels et c'était tout. Mon bon sens fut secouée, il avait bien dit « meilleure-amie ». La féminisation était surprenante, je sais pas pourquoi cela fut surprenant pour moi. J'avais des amies mecs, je n'avais pas spécialement de « meilleur-amie » puisqu'il était difficile de me coller de mon chéri, donc les amitiés « fusionnelles » avec d'autres mecs, j'avais plus ou moins foutu ça au placard depuis un petit moment, bah depuis Octobre. Depuis mes débuts avec Andy. « Ta meilleure-amie ? Avec Rebekah Mikaelson ? J'avais envie de lui demander qui était cette meilleure-amie qui semblait débarquer du monde des bisounours. Je n'étais pas de nature jalouse... Sauf avec lui, c'était con, je ne l'empêcherait jamais de se lier avec d'autres filles, cela serait égoïste et puéril... Mais j'avais une curiosité à satisfaire et j'allais pas me priver. « Ta meilleure-amie est une vampire ? » La véritable question était : si c'était une vampire... Elle était le vampire de la thèse d'Andy ? Trop de questions, certaines intelligentes, d'autres simplement en lien avec le fait que Dydy' était mon petit-ami – et qu'il était à moi.  Je ne suis pas  du tout possessive, point  barre.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 21 Mai - 19:55



He's gone
Je ne comptais pas parler de Quinn, pas comme ça, pas dans ces conditions. Elle était ma meilleure amie depuis des années déjà, depuis la mort de ma mère à peu de chose prêt. Oui, la voir dans ce lieu ne m'avait pas enchanté, même si je me doutais que ce n'était pas la première fois qu'elle agissait de la sorte, jamais je n'avais eu été confronté à un tel spectacle. Ce n'était pas elle, je ne l'avais pas connu comme ça, petite, rousse, un visage de bébé qui donne l'envie de la protéger de ce monde terrible. « Ta meilleure-amie ? Avec Rebekah Mikaelson ? » La voix de Hope me ramène durement à la réalité, non Quinn n'était pas avec Rebekah pas à ce moment, elle se contentait d'obéir aux ordres et j'ose penser que si l'ordre avait été de tuer Sayanel, elle ne l'aurait pas fait. Je n'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit que Hope enchaîne me demandant si Quinn était vampire. « En quelque sorte, c'est une louve de base, transformée en hybride. Donc techniquement, elle est avec Klaus et non présente lors du magnifique brisage de nuque de mon frère. » j'avais imaginé cela, au vu du cadavre, le corps désarticulé comme un vulgaire pantin. D'un point de vu purement scientifique, je sais qu'il n'a pas souffert c'est déjà ça. « Le truc c'est qu'elle a tué des gens, qu'elle a brisé des familles entières et je n'arrive pas à me le rentrer dans le crâne. » Je refusais de l'admettre, je me berçais de fausses illusions, ça en était pathétique. « Elle... elle est tellement... tellement gentille... elle était là pour le décès de ma mère, présente, rassurante. Elle... est... ce n'est pas elle. » Je sens que ma voix se brise un peu, je retrouve par instant cette voix d'ado pré-pubère. C'est douloureux, Quinn était ma meilleure amie, sans doute l'une des rares amies de sexe féminin, une de mes rares amis tout court. On était bizarre ensemble, on se complaisait dans cette situation de personnes gênantes face aux autres. Je baisse la tête, me râcle la gorge et je daigne reprendre. « Je sais que ce n'est pas elle, je sais qu'elle ne l'a pas tué, je sais aussi qu'elle ne m'aurait jamais fait de mal intentionnellement, je sais aussi que sans Klaus et ce fichu lien elle n'aurait pas été là. Je sais aussi qu'elle ne peut pas refuser sous peine de mettre sa propre vie en danger et même la mienne parce qu'on sait à quel point ils sont assez cruels pour s'en prendre au proche et que je dois être la personne la plus proche d'elle à l'heure actuelle. Mais je sais pas pourquoi ça fait mal, parce qu'elle n'a pas de compte à me rendre et que... je sais pas elle n'a pas le choix, je ne devrais pas lui en vouloir car c'était elle ou les autres et que je sais qu'à sa place j'aurais très certainement fait la même chose et que si là maintenant on me demandait de tuer quelqu'un proche d'elle ou de toi pour vous protéger je sais que je le ferais. Je trouve ça terrible de lui en vouloir et j'ai beau lui trouver toutes les excuses possibles j'arrive pas à ne pas lui en vouloir, car peut-être que dans le fond il y a toujours une solution. Et... et j'implose, car je sais pas et je n'aime pas ne pas savoir et que c'est ma meilleure amie et que mon frère et mort et que j'ai à charge un gamin de cinq ans et que mon père ne sait pas que ma sœur ne donne plus signe de vie et... et MERDE ! » Je suis essoufflé, complètement à bout de souffle, je suis épuisé.

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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 21 Mai - 20:48

« He's gone »
Hold on,What’s the rush, What’s the rush We’re, not done away Cause I don’t need to change this, Atmosphere we’ve made if you can stay one more hour, Can you stay one more hour ? You know I’m gonna find a way to let you have your way with me You know I’m gonna find a time to catch your hand and make you stay Hold on, I’ll be here when it’s All done you know Cause what’s the point in chasing If I cant enjoy your face and We cant be wrong tonight, Can we be wrong tonight ?



 

Demander qui était sa meilleure-amie était hors de propos. Ce n'était pas le sujet du jour... C'était quoi le sujet du jour ? Je le savais même pas réellement si dans le fond il y avait réellement un sujet particulier aujourd'hui. C'était peut-être comme ces soirs de beuveries ou tout le monde racontait ses petits malheurs, sauf que pour une fois, Andy n'était pas là pour écouter, mais bel et bien pour parler. Sa meilleure-amie m'intéressait uniquement par intérêt personnel et je ne me voilais pas la face que c'était pour moi plus que pour lui que je posais la même. Son statut ne m'apportait rien, si ce n'est de satisfaire une curiosité personnelle maladive. Il m'expliqua qu'il s'agissait d'une hybride, cela changeait évidemment la donne dans l'histoire. Le statut d'hybride était particulier, en tout cas en tant que sorcière je le savais particulier. En effet un hybride était nécessairement avec Klaus, enfin il est toujours possible de briser un lien, cela était certainement faisable avec un sort x ou y. Je serais sur le cul lorsqu'il termina sa phrase par « le magnifique brisage de nuque ». Je ne savais pas si c'était de l'ironie ou de la colère à l'état pur.  Ce mec était une véritable pile électrique, il me parlait de sa meilleure-amie alors à mon sens, elle l'était toujours. Pourtant il voulait se forcer à comprendre que l'une des personnes qu'il aimait le plus était une tueuse ? Il disait lui-même qu'elle n'était pas présente sur les lieux. L'instant d'après, il semblait vouloir se convaincre que ce n'était pas elle. Il était perdu et fallait être aveugle pour ne pas le voir et même un aveugle serait capable de voir que la situation était plus complexe que la situation n'y paraissait. Hésitante un instant, je ne savais pas si je devais prendre à mon tour la parole... Non, il fallait le laisser s'exprimer.

Il s'élança alors dans une tirade qui semblait compromise par ses sentiments et ses émotions. Il allait parler, il était en train de le faire... Tôt ou tard il fallait parler. Il semblait triste, toujours perdu et pour la première fois il me semblait le voir en colère. C'était rare de le voir ainsi. Il partait beaucoup plus loin que sa simple meilleure-amie, il aborda sa famille, la mort et ce qu'il allait devoir prendre en main : sa vie. Son indépendance lui était imposé, la dernière personne qui lui restait dans sa famille : son père. C'était le dernier membre de sa famille. La sœur d'Andy fut longtemps mon amie et c'était probablement pour cette raison que c'était cette absence que je pouvais le plus comprendre. Depuis qu'elle était partie, personne n'avait de trace d'elle et même si personne n'osait le dire tout le monde ne craignait qu'une chose : que son caractère lui est joué un mauvais tour. Je détestais me dire ça, qu'une de mes plus vieilles amies était désormais disparue et que les chances de la retrouver était proche du zéro. Alors ça voulait dire quoi pour Andrew ? Il avait perdu sa mère, puis sa sœur, son frère et là il risquait de perdre sa meilleure-amie de par sa nature. Ce qu'il avait en retour ? Un enfant de 5 ans. C'était tout, le reste c'était des foutaises et fallait pas s'en occuper, car pour le moment, il était difficile de voir autre chose que le négatif...

Lorsqu'il s'exprima clairement avec son simple dernier mot, c'était la première fois que je voyais Andrew Samuel Pritchard s'énerver, ou cela semblait s'en rapprocher énormément. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un haussait la voix devant moi et ce n'était certainement pas Andy qui allait me faire peur, sauf que ceux – celui – qui haussaient la voix devant moi avant était des enfoirés. Dydy' n'était pas un enfoiré, il avait juste besoin de lâcher, de décompresser et d'oublier un instant ses problèmes, qui seraient toujours là après ces quelques minutes d'implosion.« Heyhey... Pour la première fois, j'avais l'impression de jouer ce rôle de mère dont Andy avait probablement cruellement manqué. Je n'allais pas hausser la voix, j'allais apaiser les choses et cela même si lui, il devait s'énerver. Me rapprochant de lui pour l'attraper dans mes bras, déposant ma main derrière sa tête et l'enlaçant du mieux que je pouvais dans cette position qui n'avait rien de conventionnelle. Cette fois, je n'avais pas besoin qu'il me regarde, simplement de son écoute. « Implose. Implose si cela est devenu trop dur.  Tu viens de perdre quelqu'un, ton frère est mort, tu te sens trahis par ta meilleure-amie et ta sœur semble disparue. Tu ne comprends pas ? Il n'y a rien à comprendre et tu ne trouveras pas toujours un sens logique à toutes ces histoires.  » Marquant une légère pause, vraiment moi et le réconfort c'était n'importe quoi. « Je vais pas te dire que croire et qui croire. Ta meilleure-amie est et restera ta meilleure-amie, qu'importe ses actes, n'oublie jamais qui elle est pour toi. Ton frère était quelqu'un de bien, il est mort en voulant aider les gens dans le besoin et il n'y a pas de plus belle mort que de mourir pour quelqu'un qui le méritait. Toi tu retrouves là, comme un con, sans savoir à qui demander de l'aide, quoi faire, comment continuer à marcher sans t'effondrer car c'est comme si la vie était une suite de merde et que le bonheur était inaccessible.   » Je parlais plus par expérience personnelle, sauf que moi je pouvais pas marcher sans me prendre une chaise dans le ventre ou glisser sur un sol glissant. « Quand quelqu'un meurt, il laisse derrière lui des pas qui s'arrêtent, des souvenirs et des personnes bien vivantes. Mais il laisse du aussi du chagrin, il faut juste trouver la force d'affronter ce chagrin.    »




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 21 Mai - 21:19



He's gone
Je suis plutôt calme de nature, malgré une hyperactivité plus que présente, j'ai échappé à l'impulsivité et à la colère qui l’accompagne souvent avec, j'arrivais à réfléchir même dans les pire situation. Je suis donc pas du genre à m'énerver, jurer et crier ne me ressemblent pas vraiment. Pourtant, je sais que j'ai toutes les raisons du monde d'être en colère, parce que non la vie ne m'a pas gâté Je veux pas être vu comme un martyre car je hais ça, la pitié des gens sous prétexte qu'on a pas vécu des choses faciles. Mais là... tous se mélange, ça forme un micmac immonde dans mon esprit, plus je tente de réfléchir et moins les choses me paraissent claires, elles s’emmêlent et la seule solution que je trouve c'est de parler plus fort qu'à mon habitude de tout lancer à Hope en plein visage parce que je ne sais pas quoi faire d'autre. Parce que je suis humain que je suis épuisé et que j'ai beau avoir un QI supérieur à la moyenne il y a des choses que le cerveau humain ne peut juste pas accepter.

Quand je finis à bout de souffle, Hope intervient par injonction, c'est terrible comme sa voix peut être calme, totalement opposé à celle que j'avais pris juste avant. Ça apaise un peu, ça sonne comme un début de comptine les soirs d'orage. Je me sens petit, ridiculement petit, minuscule dans un monde trop grand. Elle vient à l'enlacer, explique 'il faut que j'explose, que c'est mon droit et que pour une fois il n'y a juste rien à comprendre, que malgré tout Say a eu une jolie mort. Je suis pas d'accord. Je lâche, je sens chacun de mes muscles se décontracter et je pleure silencieusement, je renifle par instant. « La mort est laide, immonde et affreuse. » Je peux pas dire que mon frère a eu une belle mort simplement car je ne veux pas de sa mort, que ce n'est jamais bien, personne ne souhaite réellement mourir, j'aurais préféré que pour une fois il mette ses idéaux de côté qu'il parte de avec Nillem et que demain je ne doive pas remplir une montage de paperasse. J'arrive pas à cesser de pleurer et je sens mon corps qui commence à être parcouru de spasme, parce que j'ai aussi cette fâcheuse tendance à convulser rapidement quand je pleure. Et je le savais, je me sens subitement mal, ça fait mal de partout ; ça résonne dans ma tête, ça fait mal au cœur, je vois plus grand chose, j'ai un corps en qui convulse. « Ça ne devait pas se passer comme ça... C'était une fête foraine, ça se devait être joyeux, je devais te ramener une peluche parce que tu étais malade. Je ne devais pas te ramener un enfant. » Nillem, pauvre petit bout, je suis obligé de penser à lui car si on ne m'avait pas épargné lui non plus, seulement 5 ans, il se retrouvait ballotté de famille en famille, un père absent une mère qui décède, mon frère, maintenant moi. « Je veux pas qu'il grandisse dans la peur, le chagrin et une horrible culpabilité qui lui tombera forcément dessus. Je veux pas qu'il se demande pourquoi lui... » Mais hélas on se demande toujours pourquoi nous.

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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyMer 21 Mai - 22:06

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Certainement. La mort ce n'était pas comme dans la pub kinder, vous ne vous envolez pas sur un petit nuage calmement et paisiblement. La mort n'est pas belle, mourir c'est moche. J'allais pas lui dire ça, je ne pouvais pas lui dire que le cadavre de son père allait pourrir et finirait par se faire bouffer par des asticots. Je voulais qu'il voit la mort comme une seconde vie. La mort était un passage vers un autre monde, il n'était pas question d'un enfer ou d'un paradis, c'était tellement plus compliqué que ça. La vie après la mort n'était pas qu'un endroit tranquille ou tout le monde dansait le mambo. Sauf que c'était trop dur à expliquer et je me basais uniquement sur des grimoires pour me faire un avis, alors comment démêler le vrai du faux... C'était la grande question... Je crois qu'il valait mieux se bercer dans ses illusions et ne surtout pas chercher le véritable fond du rôle de la mort, tout le monde vit et meurt... Sauf les vampires, les hybrides et les sorcières peuvent parfaitement ralentir leur vieillissement pour survivre de nombreuses années... Néanmoins, la mort prenait sa revanche et tôt ou tard, il faut mourir. Je savais pertinemment que ce discours sonnait faux, même pour moi. Je n'avais pas envie de croire à toutes ces conneries, pourtant c'était rassurant et ça me permettait d'éviter de me poser des questions futiles sur la vie après la mort. Je préférais poser des questions futiles sur le pourquoi du comment du porter un toast sans croiser ses mains. J'avais réussi à me forger cette idée que la vie m'offrait des possibilités et que je refusais de laisser la mort décider pour moi.

Je pouvais sentir le corps d'Andy trembler, je pouvais entendre sa voix entremêlé avec ses larmes. Je n'étais pas idiote et je n'allais pas aller lui faire cette remarque, je savais que les mecs tenaient énormément à cette image du mec fort qui se devait de protéger la femme, c'était une sorte d'amour courtois moyenâgeux assez atypique.  Je ne pouvais pas faire grand chose, pleurer ne pouvait que se régler à l'intérieur, je n'étais qu'un élément perturbateur et je ne pouvais pas empêcher son corps de réagir comme il le faisait, si ce n'est le serrer plus fort et lui montrer que j'étais là, dans les moments les plus durs. Il pouvait se briser, que je pourrais passer une vie entière à le réparer.

En effet, ça ne devait pas se passer comme ça, mais rien ne se passe comme nous voulons.  Il suffisait de regarder la situation actuelle et celle d'avant le mois d'Octobre... J'aimais croire que des fois, ça n'arrivait pas comme nous voulons pour des raisons que nous ignorons et tôt ou tard nous finirons par les comprendre. Ou peut-être la vie est tout simplement une succession de merdes sans nom et qu'il ne fallait pas chercher des réponses. Sa remarque sur la peluche me fit légèrement sourire, je détestais entendre des gens pleurer, cela me donnait tellement envie de pleurer avec eux sans savoir pourquoi. Nillem n'était pas un problème, c'était simplement le seul critère important pour l'avenir qui nous attendait l'un comme l'autre... j'avais 22 ans, il en avait également 22. Le gamin en avait cinq... Et alors ?  « Merci pour la peluche, mais je suis certaine que j'en aurais d'autres en d'autres occasions. C'était simplement pour le détendre que je disais ça. Me glissant alors à son oreille, presque les larmes à l'oeil, c'était vraiment un truc de fille de pleurer pour rien. Franchement je me sentais conne. « Je vais te dire un truc que j'ai appris grâce à toi : on a pas toujours une famille aimante, une vie parfaite ou même un équilibre mental à toute épreuve. Mais un jour, on tombe sur quelqu'un de bien, quelqu'un qui nous donnera une raison d'avancer. On ne choisit pas les gens du même sang que nous, mais tu peux choisir tout le reste. C'est toi qui décide ta famille et toi tu as offerte cette chance à cet enfant.  » Je marquais une légère pause, simplement pour souffler. « Il aura connu des merdes, mais même si ça vie était merdique jusqu'à là... Je t'assure qu'il suffit de tomber sur la bonne personne pour que tout change. Et même si on a que 22 ans, au moins, il aura la vie qu'il mérite. Il aura le mérite d'être aimé, même si c'est pas parfait, il aura enfin des gens là pour lui.   » Je respirais un instant, j'aurais aimé un silence et rester sur ce discours au combien dramatique. « Une mère et un père trop jeunes pour certains, moi j'aime me dire que je me vois en maman cool. » Okay me considérer comme maman c'était gros, mais fallait le faire sourire, relativiser.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyVen 23 Mai - 19:25



He's gone  
J'ai pas pour habitude de lâcher les vannes comme ça, d'une humeur plutôt égale, j'ai plus tendance à positiver un maximum ce qui me vaut cette avantage de ne pas craquer si facilement que ça. Je pesse plus souvent pour un robot sans vraiment de sentiments mais c'est simplement que je ne sais pas extériorisé. Ma mère était sans aucun doute la seule a à montrer haut et fort qu'elle nous aimait. Mon père lui est plus distant à ce sujet et je pense que j'ai pris son côté. Ça me met plutôt mal à l'aise de craquer, mais il y a des jours où comme ça on pas le choix, la seule solution viable c'est de lâcher prise. Ce n'a pas l'air de mettre Hope super à l'aise, elle tente encore une fois l'humour, je lui en veux pas mais je n'arrive pas vraiment à sourire. J'ai du mal à me sortir d'un état quand je suis dedans. Elle mentionne qu'on ne choisit pas sa famille mais qu'on peut choisir tout le reste et que je donne à Nillem cette chance d'avoir quelqu'un pour lui. Mon corps continuent d'être parsemé de spasmes. C'est vrai que je deviendrai la nouvelle famille de Nillem, je sais que je m'en voudrais si je le laissais repartir de là où il vient, Sayanel n'aurait jamais voulu ça. Mais je comptais pas à ce que Hope se lance dans cette histoire folle, complètement dingue, je ne lui aurais jamais demandé d'agir comme une mère pour ce gosse, car elle n'a pas choisi et que malgré tout cela reste d'énorme responsabilité. Un enfant de cinq à charge alors qu'on a que 22 ans. Je me sens pas encore totalement responsable de moi même, je suis sûr que je fais énormément de conneries et je ne pense pas avoir l'étoffe d'un bon père. Machinalement je porte une main à mon visage pour tenter de chasser les larmes qui ont coulé, mon menton toujours calé contre son cou. « Je suis pas sûr qu'on puisse nous qualifier de parents. » On n'avait rien de génétique en commun et même sans ça Nillem ne m'avait que trop peu. Je ne sais même pas ce qu'il mange le matin ou quel est son dessin animé préféré, je ne sais pas s'il a une maladie quelconque ou alors ce qui lui fait peur. D'un côté je me vois pas non plus harcelé ce pauvre enfant de toutes ces questions sous peine de lui faire véritablement peur même si je juge ça crucial. « Petit j'avais pas le droit de boire du coca, beaucoup ne le savait pas. Si ça se trouve ce gosse à des allergies et on n'en sera au courant que lorsqu'il aura gonflé comme un ballon et qu'on sera folle d'inquiétude à l'hosto. » J'ai énormément de mal à voir ce que j'apporterai de positif dans la vie de ce gosse. Bien sûr s'occuper de lui, mais je sais que beaucoup de personnes seraient au combien apte à prendre soin de lui plutôt que de moi. «  Et encore une fois, si tu n'as pas envie, si ça te fait peur je comprends que tu prennes tes jambes à ton cou. Disons qu'il y a mieux pour une relation que de ramener un enfant voler de 5 ans chez sa copine après le décès de son frère. » Finalement, on ne fera jamais rien comme tout le monde.

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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptyVen 23 Mai - 20:46

« He's gone »
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Je n'avais pas les allures d'une mère, je n'avais pas la carrure ni les épaules d'une mère et je n'avais pas nécessairement les compétences pour en être une. J'étais cette gamine qui découvrait le monde avec 13 ans de retard, c'était difficile de pouvoir se prétendre mère lorsque vous découvrez le monde avec les yeux d'un gamin de huit ans...  Il était donc fort probable que je sois loin de l'image maternelle que tout le monde espérait, si tout le monde se fiait à notre âge et à celui du gamin, cela voulait dire qu'on avait eu ce gamin à nos 17 ans. C'était impossible, parce que j'ai perdue ma virginité il y a de cela quelques mois et au dernière nouvelle, c'est difficile d'avoir un gosse d'une autre manière que cette dernière... Andrew n'avait clairement pas l'allure d'un papa non plus, ni lui ni mois n'avions la dégaine de deux parents avec une vie stable. Il est en train d'écrire une thèse, vit encore chez son père et de mon côté je vais obtenir mon diplôme cette année et je vis dans une vulgaire appartement. Je sens sa main venir se déposer sur ma joue, c'était réconfortant, alors que je voulais le réconforter lui. J'étais d'une nature hyper-sensible et un rien pouvait me faire rire, pleurer ou m'énerver, même si cette dernière option était rare et quasiment improbable. Je ne voyais pas comment nous qualifier... Il voulait vraiment utiliser le terme « tuteur ». Je trouvais ce terme lourd, déprimant et profondément désespérent. Je n'ai pas envie d'être une vulgaire « dame ». Je ne voyais pas les choses comme ça, mais c'était une question de mentalité et légalement Andrew ne serait que son tuteur légal, et étant donné que je n'étais pas marié avec Andy, je ne serais même pas sa seconde tutrice, simplement la nana qui servirait de nounou. Je refusais de voir le monde de cette manière, comme si cela ne se résumait qu'à des papiers et des signatures. Je voyais plus loin, je voyais au-delà des apparences et des devis, un enfant n'est pas un objet.

Il me raconta alors une histoire sur lui, et sur du coca. C'était surprenant comme histoire, mais de toute manière moi je n'avais pas d'exemple à soumettre donc fallait bien le laisser parler... Il avait raison de penser à ces petits détails, moi et les détails ça faisait deux. J'avais pas envie de trop réfléchir à la question et peut-être que cet enfant n'allait même pas souffrir d'une seule allergie. C'était possible de refaire le monde avec le mot « si ». Seulement Andy ne pouvait pas se contenter de ça pour s'occuper d'un gamin, il n'avait pas une excuse, il pouvait se remettre en question autant qu'il voulait, ça marcherait pas.  « Et si toi et moi on laisse ce gamin aux services sociaux, soit il retournera chez ses anciens parents ou sa famille la plus proche. Dans le pire des cas il se retrouvera coincé avec les services sociaux. Et à ce moment là, je m'en mordrais les doigts de savoir qu'un gamin souffre inutilement. » Je ne voulais pas spécialement d'un enfant, mais j'aimais les enfants. C'était plus fort que moi, je trouvais les bébés énervant par contre. La santé d'un enfant me préoccupait, c'était naturel et ça ne partirait pas, je continuerais de m'en inquiéter.

Il me demanda encore une fois si j'étais sûre de ce que je voulais. Il me proposa de partir, de l'abandonner là sans me retourner. Je ne pouvais pas faire ça, même si je le voulais, je ne pourrais pas. C'était comme me demander de renoncer à ma vie, c'était comme mourir par simple égoïsme. Je n'étais pas comme ça et puis ce qu'il refusait de comprendre : je l'aimais. C'était suffisant pour me faire rester. Borné ce mec.  « Prendre mes jambes à mon cou ? Pour aller où ? Tu as pas compris que je partirais pas. Tu auras beau me foutre dehors, je m'accrocherais encore plus. Tu peux toujours essayer de me faire peur, je lâcherais pas. Tu auras beau aller mal, je resterais coûte que coûte et ça même si je dois devenir la copine la plus chiante qui existe.  » Je suis naturellement chiante, donc le problème se posait pas. « Tu traverseras pas ça tout seul, je vais pas partir maintenant, demain ou dans un ans. Et en effet il y a mieux pour une relation, sauf que moi je m'en fou de ce qui est bien, je veux juste être avec toi. Si cela m'oblige à acheter le manuel de comment m'occuper d'un enfant, je le ferais. Me repose plus cette question, jamais. C'est toi et moi, je te laisse pas seul et je te laisserais pas rouiller... » L'oscar de la petite amie la plus niaise et la moins douée me revient de droit, merci bien.




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MessageSujet: Re: MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4]   MF - march 2016- He's gone - HOPY [hot p4] EmptySam 24 Mai - 13:35



He's gone
Je ne sais pas pourquoi les gens s'accrochent parfois autant. Je comprends pas, il serait sans plus simple de se sauver et par nature l'Homme semble être attiré par la simplicité. Hope n'était pas comme ça, elle fait partie de ceux qui s'accrochent coûte que coût je ne sais pas si c'est rassurant ou non, car je viens à penser que je plus un boulet dans sa vie qu'autre chose, que je ne veux pas qu'elle passe à côté de choses magnifiques juste parce qu'elle a décidé de me garder moi. Je veux dire, ce n'est en rien évident que de faire le choix que de s'occuper d'un enfant qui n'est pas le sien avec qui on a définitivement rien en commun si ce n'est que moi, le tuteur pas très légal. Je suis pas son père, je suis rien du tout. Je veux pas qu'il m'appelle papa car il appelait Say comme ça et que si avoir deux papas semblent une solution facile à digérer en avoir trois était une toute autre paire de manche. Je veux pas lâcher ce gamin car je serais pas le meilleur dans ce rôle mais je crois être le plus apte pour le moment à m'occuper de lui. C'est juste que... c'est juste que je pense que Hope n'a pas à s'embêter avec ça, car sa vie de famille n'a rien d'évident et qu'elle a d'autres chats à fouetter que mes propres démons. Je sais aussi que dans la situation inverse j'aurais agis comme elle, mais cela aurait impliqué un tas d'autres choses. Je sais que lutter est inutile que de toute évidence elle ne lâchera pas, têtue comme elle est je le sais, mais je veux pas que notre relation change parce que je l'aime comme elle est, je veux pas de prises de tête à cause du gamin, je veux pas qu'on se retrouve à parler vaccin et alimentation, je veux pouvoir chahuter avec elle sans avoir peur de réveiller le gamin, je ne veux pas sans cesse m’inquiéter. D'un autre côté je me vois pas lâcher ce gosse, je me vois sortir des conneries devant lui, me déguiser en père Noël pour Noël. Je nous trouve juste trop jeune pour réussir à porter ça sur nos petites épaules, parce que je suis égoïste et que je sais que j'avais au combien d'autres à faire avant d'acquérir les responsabilités de père. L'étreinte se rompt quand je me laisse tomber en arrière, le dos calé par les coussins du canapé, je devine mes yeux rougis et bouffis par les larmes versées même si je ne pleure plus je sais que mon corps à tendance à marquer vite. « C'est juste que... » C'est juste que quoi ? Même moi je ne sais pas vraiment ce que j'entends par cette phrase mais tant pis je peux pas reculer maintenant. « C'est juste que je n'imaginais pas ça pour nous. » J'adore les gosses, mais chez les autres je sais que je m'éclate avec eux mais j'en voulais pas maintenant. « C'est trop tôt et malgré le fait que je lui donne tout mon amour il ne sera jamais mon fils. Et je pense que j'aurais voulu te donner un enfant, enfin pas maintenant mais plus tard, et je pense que ça n'arrivera sans doute jamais car j'aurais trop peur de que Nillem se sente rejeté voir abandonné, je sais qu'il aura énormément besoin d'attention et... » et oui ça me terrorise, on nous apprend pas à devenir de bons parents, encore moins quand le gosse n'est pas de toi et par dans la vie avec quand même un sacré handicape.

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