Have a good time (Thomas)

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Have a good time - FT. THOMAS

Vêtue d’une petite robe, Nadja arpentait les rues de la ville avec un petit sourire aux lèvres. Dans l’attente des résultats de ses examens, elle avait du temps pour elle et pour ce remettre des évènements récents. Elle faisait de son mieux pour aller de l’avant et cesser de penser à tout ce sang, à ce massacre. Bien sûr, ce n’était pas chose aisée mais vivre en regardant en arrière avec des « et si » n’était pas une solution à ses yeux. Ce n’était pas Nadja d’agir comme ça, elle vivait dans le présent avec spontanéité et elle voulait que les choses restent ainsi. D’ailleurs, c’était notamment parce qu’elle était comme ça que la demoiselle avait saisi son portable pour demander à Thomas si elle pouvait passer le voir. Oui, au moins pour une fois elle posait la question avant d’y aller, c’était déjà bien.

Thomas était son petit protégé et Nadja ne supportait pas l’idée que quelqu’un puisse lui faire du mal. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose lui arrive. La russe avait tout simplement accroché avec ce petit blondinet et ce n’était pas quelque chose qui s’expliquait vraiment. Elle ne l’avait pas vu depuis un petit moment –la faute aux évènements récents et aux exams- et il commençait sérieusement à lui manquait avec son petit sourire timide. D’ailleurs, elle se demandait si elle était allée à la fête foraine lui aussi… au fond, elle préférait croire que non, que dans le cas inverse elle l’aurait vu.

Soit, elle arriva rapidement devant chez le jeune homme et sonna à la porte. Évidemment, le blondinet ne la fit pas attendre bien longtemps, il savait qu’elle devait venir le voir après tout. « Salut petite tête blonde, comment tu vas ? ». La brunette lui fit un grand sourire, parfois elle agissait avec Thomas un peu comme elle l’aurait fait avec un petit frère.

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Have a good time.

Je suis seul ... J'ai passé mon anniversaire sans personne, je ne sais pas où ils sont tous passés, est ce que c'était intentionnel ? Est ce qu'ils m'évitent ? Je n'en sais vraiment rien ... Je dois juste faire avec non ? J'aurai bien voulu aller à la fête foraine mais je n'en avais pas vraiment envie, je n'étais pas d'humeur de toute manière. Je ne peux plus vraiment me concentrer, j'ai l'impression d'être angoissé. Je me plonge dans la musique pour essayer de penser à autre chose mais je ne peux m'empêcher de me demander si je vais me retrouver à la porte encore une fois s'il est arrivé quelque chose à Zaza. Enfin papa, c'est lui qui préférait que je l'appelle comme ça. Comme toujours, je me lève tôt le matin, enveloppé dans les couvertures douces et soyeuses, je fais toujours attention à ce que tout soit en place et bien propre. Pour profiter de l'appartement pendant encore un moment au maximum.

Je m'étais assis dans la salle à manger pour manger mon bol de céréale habituel avant de le terminer en buvant le lait, laissant couler un peu de liquide au coin de mes lèvres. Je n'ai jamais été vraiment très adroit, je suis plus maladroit qu'autre chose. Habillé que d'un simple boxer, je me suis enfermé dans ma chambre avec ma guitare et j'ai joué, comme d'habitude. Je n'aime plus vraiment sortir, voir du monde. J'aimerai avoir un chat, ou un chien, pour combler la solitude. Je ne joue jamais très sérieusement, ou alors je le fais et ensuite je pars en délire complet mais dans ces moments, ce sont des mélodies très douces que je crée. Tout à coup, j'entends que quequ'un est là et alors je me lève pour aller ouvrir, me dépêchant tout de même un peu. J'ouvre ainsi la porte sur Nadja, une bonne amie qui m'aide un peu avec ma magie parce que j'en ai bien besoin, surtout en ce moment. Enfin même si je ne l'ai pas vue depuis un moment en fait, c'est plutôt moi qui évitait de voir des gens de toute façon. C'est pas comme si j'étais un ermite ou quelque chose comme ça, c'est juste que je ne voulais pas voir des gens et m'attacher encore.

Je lui souris et l'invite à entrer, sans vraiment lui répondre. Franchement, je ne sais pas comment je vais, un psy me dirait que je ne vais pas très bien et que je suis trop concentré sur cet aspect de ma vie en ce moment mais qu'en vérité je ne suis pas seul et que si je continue comme ça, ils vont me laisser. Mais je suis seul, je me sens vide. Je m'installer à table et lui propose à boire et à manger toujours avec mes sourires un peu forcés. J'avais des cernes, dues aux très mauvaises nuits que je passe.

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Have a good time - FT. THOMAS

Le jeune homme n'avait pas mis longtemps avant d'ouvrir la porte. Et pour Nadja, il avait suffit de quelques secondes peut-être même moins, pour qu'elle fronce légèrement les sourcils en comprenant que quelque chose n'allait pas. Il avait beau lui sourire et l'inviter à entrer, il y avait quelque chose qui clochait. D'autant plus qu'il évitait soigneusement sa question. Sans doute ne voulait-il pas prétendre que ça allait alors que ce n'était franchement pas le cas. C'était bien d'être honnête mais évidemment, la brunette ne pouvait pas le laisser dans cet état comme si rien n'était. Elle devait savoir ce qui se passait dans sa petite tête blonde. La russe accepta la boisson que lui proposait son ami et comme à son habitude refusa poliment la nourriture qu'on lui proposait.

Définitivement préoccupée par le blondinet et son air aussi soucieux que fatiguée, elle se décida à reprendre la parole. « Dis-moi, qu'est-ce qui t’arrive ? ». Elle n'y allait pas par quatre chemins, après tout c'était évident qu'il n'allait pas bien. Elle était soucieuse de lui et oui, elle était prête à insister pour qu'il puisse aller un peu mieux. « Tu as une mine fatiguée, tu évites la question... alors ne me dit pas qu'il n'y a rien. ». Ouais, non, là il pouvait difficilement lui mentir. Ce qui était certain c’est qu'elle allait tout faire pour l'aider à aller mieux. Elle voulait voir un sourire sincère s'afficher sur son visage.

Attendant qu'il réponde, Nadja observa un peu les lieux réalisant surtout qu'ils étaient seuls. Thomas n'avait que dix-sept ans et de ce qu'elle savait, il était souvent seul dans cette maison... c'est vrai qu'il y avait de quoi avoir le cafard. Elle se sentait un peu coupable, elle aurait peut-être du être lus présente pour lui. Après tout, il avait sans doute besoin de sentir qu'il comptait dans la vie de ses proches. Elle, elle avait toujours pu compter sur Andrea et Arya, et lui, qui avait-il ? Finalement, peut-être qu'en réfléchissant à la question de ce qui n'allait pas, on pouvait déduire une partie de la réponse. Dix-sept ans c'est un age où l'on devient adulte et où l'on se pose mille questions, un age où il n'est pas facile d'être seul.

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