Séboald#1 + Got a secret can you keep it ?

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Got a secret can you keep it ?

Théobald & Sébastien

Je raccrochais le téléphone en sortant le registre d'un tiroir. Attrapant un stylo, je tournais les pages recouvertes de commandes à différents noms pour trouver la commande de cette adolescente émo-gothique qui vient quasiment deux fois par semaine. C'est hallucinant de voir à quel point les humains sont intéressés par l'occultisme et la sorcellerie. Ce n'est pas la seule adolescente qui vient ici pour acheter des pierres, de l'encens et d'autres trucs qui leur seront inutiles. Ils se prennent vraiment pour des sorciers ? Si ils étaient vraiment des ensorceleurs ils devraient savoir que de un, la magie est interdite, et de deux qu'une véritable sorcière prendraient un minimum de précautions pour ne pas se faire prendre. Acheter du matériel magique comme ça, en pleins jours, c'est risqué. Passer des commandes, en laissant une trace c'est carrément suicidaire. Donc la dénommée Sandy n'était définitivement pas une sorcière, et elle voyait sa commande annulée, le stock étant épuisé. C'était quoi sa commande ? Lavande séchée, bouquet de sauge séché, cône d'encens à l'opium... Ouais des conneries qui même si on les assemble pour un sortilège ne donneraient rien. Mélanger ces ingrédients revenaient à rater une recette pour cookies. Je m'y connaissais un minimum, ayant été un sorcier.
Après avoir donc rayé le nom de la cliente ainsi que sa marchandise, je refermais le registre en remettant le stylo à sa place, dans un pot à crayons. J'avais horreur de travailler dans cette période. Les beau jour arrivaient et je pouvais voir, derrière le comptoir de la boutique, le soleil illuminer le Quartier Français et les touristes qui passaient encore et encore devant la boutique, certains s'y arrêtaient pour prendre en photos les articles derrière la vitrine, d'autres entraient pour acheter des objets qu'ils considéraient comme souvenir. Moi ce que j'avais envie de faire c'est de sortir dehors pour me diriger au starbucks du coin et ressortir avec un cappuccino glacé. Mais bon, selon mon portable, je terminais mon job dans environ deux heures. Dieu merci, c'était vendredi et je terminais donc plus tôt.

L'air était rempli d'une odeur d'encens et de bougies parfumées, une odeur que j'appréciais énormément et qui à la longue camouflait le parfum Versace que j'avais vaporisé sur ma peau ce matin même. Penché sur le comptoir, je sortais encore une fois mon portable pour consulter mes messages et mes mails. Rien de bien intéressent... Les journées de travail sans Sarah ne sont pas les plus trépidantes, quand elle est là c'est différent : j'ai quelqu'un avec qui causer. Mais là... C'est vraiment barbant et ce n'est pas la musique celtique à bas volume diffusé dans le magasin qui me met de bonne humeur. Je me redresse quand un homme pousse la porte de la boutique, faisant tinter les breloques se trouvant au plafond quand la porte s'ouvre. Cheveux plaqués en arrière, cravate, costard, yeux d'un bleu profond et transperçant. Un canon. Et pas du tout le type de client que j'ai l’habitude de voir. Je me contente de hocher la tête en lui souhaitant la bienvenue, le laissant promener son regard sur les articles en attrapant un bracelet qui traîne sur le comptoir et essayer de le réparer, histoire de montrer que je fais autre chose que le reluquer. Néanmoins, la vue a beau être plaisante, cet homme n'est définitivement pas là pour jouer à l'apprenti sorcier. Je me décide finalement de poser la breloque pour quitter ma place derrière le comptoir et me diriger à sa hauteur.

-Je peux vous conseiller ? Vous cherchez un truc en particulier ?

C'était mon job de conseiller les clients, surtout quand ils sont mignons, même si ils empestent les ennuis...

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Sébastien & Théobald

♦ Ah, la Nouvelle-Orléans, c'est une ville qui a tout pour plaire que ce ne soit pas son énorme bagage historique où ces quartiers en tout genre dont le plus connu qui est le quartier français. Je suis déjà passé par là, il y a assez longtemps de ça, où j'ai déposé quelques sorcières de ma région en France qui voulait s'installer ici, aux Etats-Unis dans cette ville précisément. Je n'ai pas cherché plus loin, mais il s'avère que cette ville représente énormément pour les sorcières, peut être par rapport à la puissance que dégage la nature ici, ou alors à des reliques assez puissantes qui doivent être enterrées dans le coin, je ne suis pas au fait total de ce que peuvent fabriquer les sorcières, mais elles ne font rien pour rien. Dans le sens où tout ce qu'elles entreprennent a un but précis et des résultats donnés à la fin. C'est un peu comme... Non j'allais dire les mathématiques mais ça serait légèrement cruel, non ?

♦ Non moi l'idée de paraitre assez méchant, enfin surtout pas envers les sorcières, je sais de quoi elles peuvent être capable quand on les énerve et je ne suis pas près de recommencer ce genre d'expérience assez... Violent, je dois le dire. Mais enfin, je pense que le plus important dans cette ville est l'héritage qu'ont offert les Français en s'installant ici. Mon Cher Pays adoré, un peu de nostalgies surgit en moi en traversant les rues des quartiers plutôt calme en journée. Moi qui pensait que des tas de vampires trainaient dans les parages, je vais penser qu'ils n'ont pas eu la chance d'avoir une bonne sorcière sous la main pour leur offrir le bijou avec le lapis-lazuli. En même temps quand on sait qu'elles sont interdites de pratiquer la magie, c'est bien normal qu'elles ne tentent rien pour les aider.

♦ Quand j'ai su le peu de choses sur tout ce qui s'est passé dans cette ville, entre ce fameux Marcellus, les Originaux vampires, Klaus l'hybride immortel, les sorcières, les loups-garous... Un foutoir sans nom, mais qui vaut le détour pour ma part, sauf qu'il me faut plus d'information. Et quoi de mieux que d'aller demander cela à un résident du quartier français, peut être une sorcière directement qui n'hésitera pas à cracher le morceau malgré que je sois un vampire. Même si je ne suis pas exactement comme les autres... Je me permets donc d'entrer dans une boutique nommée Maria Storm's House of Voodoo. De la magie Voodoo, beaucoup la décrète comme étant une magie noire sauf qu'elle ne l'est pas entièrement même si cela se base beaucoup sur le rituel du sacrifice.

♦ Je fis donc un petit tour de la boutique pour regarder les différents gris-gris que possède la boutique, je ne m'y connais pas en sorcellerie, j'ai toujours eu une sorcière personnelle pour cela, la dernière étant morte de vieille, reposant au cimetière de New-York. Je dois penser à m'en trouver une autre si les choses devenaient à être difficiles ici. Je sentis alors le regard du jeune homme posé sur moi pendant un petit moment, avant de le voir se déplacer vers moi. Je lui souris en ce qu'il y a de plus naturel possible, avant de me mettre à l'observer à mon tour. Un jeune très charmant, je dirais même séduisant... Mais re concentre Théo, tu n'es pas là pour t'amuser, mais pour avoir des réponses aux questions que tu te poses... " Il se peut que ton aide me soit fort utile mon cher ! Je cherche des réponses...à tout ce qui se passe ici. Vois - tu , je ne vais pas y passer par quatre chemin ... " , je m'approche alors de lui pour le fixer afin de pouvoir le regarder dans les yeux, je pourrais le contraindre facilement mas disons que je suis plutôt ... bon joueur. " Es - tu un sorcier de ce quartier ? Ou peut être connais - tu des sorcières résidant ici, si oui, j'aimerais beaucoup savoir ce qu'il se passe concrètement dans cette ville. J'ai entendu dire que la magie y est interdit et que Niklaus Mikaelson a ... conquit la Nouvelle Orléan ? " , terminais je dans un rictus assez souriant, essayant de le mettre aux mieux à l'aise, dans le pire des cas si je vois de l'hésitation, je le contraindrais à ma volonté.

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Got a secret can you keep it ?

Théobald & Sébastien

J’ajustais une pierre au bout d’un simple cordon en écoutant d’une oreille attentive ce que le bel inconnu avait à dire. Et bien sûre, dès la fin de sa première phrase, je sentais déjà les ennuis arriver gros comme une maison. Moi qui voulais rester éloigné au maximum des problèmes du monde surnaturel, c’est les problèmes qui semblaient venir me chercher. Je roulais les yeux au ciel en soupirant, sans cacher mon agacement à mesure que l’inconnu exposait son plan. Il s’approcha un peu plus de moi, je ne pus m’empêcher de relever la tête en arquant mes sourcils. En général, quand un homme s’approchait aussi près de moi c’était pour faire autre chose que proférer ce qui ressemblait à des menaces. J’écoutais attentivement ce qu’il avait à dire en soutenant son regard bleu glacial, sans défaillir. J’étais quelqu’un de très têtu. Quand il a enfin finit de parler, j’active mes neurones pour savoir quoi dire exactement en me tenant un maximum éloigner des problèmes. Vus sa posture, il semblait vouloir à tout prit avoir une emprise sur mon regard. Un vampire à tous les coups. Il voulait me contraindre le beau ténébreux ? Bien, je n’aurais qu’à jouer le jeu en imitant le robot et dire que je ne sais rien. Les fantômes ne peuvent être hypnotisés, une chance pour moi. On ne pouvait pas non plus mourir, quel que soit la torture infligée. Mais j’allais garder ça pour moi : va savoir si ce gars n’allait pas me torturer pour soutirer de ma personne des informations. J’étais ici depuis longtemps, naturellement j’avais appris de nombreuses choses grâce aux petits oiseaux. Avalant ma salive, je finis par tourner les talons en commençant à parler.

-Les Originaux sont de retour en ville depuis peu, et par x ou y manières ils ont réussis à reprendre le contrôle sur la ville d’une façon assez rapide, je n’ai même pas vus une marque de combat. Et les sorcières de la ville sont oppressées, elles ne peuvent pratiquer. Franchement je m’en fiche un peu : je ne suis qu’un simple humain au beau milieu de ce merdier.

Je retournais derrière mon comptoir en terminant ma phrase avec un léger sourire en espérant qu’il allait vite quitter la boutique et aller à la pêche aux informations ailleurs.

-Si vous voulez plus d’informations, de nombreuses sorcières rôdent autour du cimetière Lafayette. Elles seront sans doute plus aptes à répondre à vos questions. Elles sont désespérées, je ne pense pas qu’elles hésiteront à répondre à vos questions, même si vous êtes censés être un ennemi de leur peuple.

Ça suffit Seb’, tu montres que tu en sais trop.

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Sébastien & Théobald

♦ C'est un travail sur soi de paraitre avec autant de prestance, d'aisance, de noblesse mais à la fois de fermeté, de froideur et de conviction. Mais ça me plait de jouer ce genre de personnage, je ne dis pas que je suis un acteur et que je joue un rôle, non je suis moi même mais je plais à faire le fanfaron par moment mais si dans l'état présent des choses je suis plutôt sérieux. Après tout, je ne tiens pas à faire n'importe quoi et risquer ma vie en me baladant dans la Nouvelle Orélans comme si de rien n'était. Il faut que je sois sûr de ce qu'il s'y passe afin de ne pas me tromper sur mon attitude, sur mes paroles et de ne me mettre personne à dos dû moins pour le moment. Je suis là en tout qu'observateur, pour pouvoir rassasier ma curiosité même si celle ci m'a toujours apporter des problèmes mais je suis sûr que cela ne va pas tarder à arriver sinon je ne m'appelle pas Théobald Rainfroy.

♦ Je me suis donc mis à observer le comportement du bel homme devant moi pour percevoir s'il oserait me mentir, détourner la vérité ou tout simplement être franc et m'avouer les choses d'un bon naturel plaisant. Non moi l'idée de paraitre effrayant mais je devais quand même doser un peu mon regard froid perçant pour lui montrer que je ne suis pas ici pour plaisanter et il va de soit que pour ainsi dire, je pourrais démonter que j'appartiens à la communauté surnaturel. Mais vu qu'aujourd'hui le monde est au courant et avec mon costume, je peux très bien être un agent du FBI ou quelque chose dans le genre non ? Je me suis donc mis à sourire en le voyant me répondre avant de le voir se déplacer, je me mordis légèrement la lèvre en l'observant d'un œil sans gêne, puis se secouer la tête pour reprendre mon sérieux, m'approchant du comptoir pour me mettre à observer les quelques objets en vente dessus.

♦ " Bien je vois mais tout ce que tu es entrain de me dire, je le sais déjà et j'ai envie d'en savoir plus, de connaitre les détails et je suis sûr que tu es au courant de quelques petites choses...Sinon tu ne m'en aurais pas clairement parler ainsi. " , souris ai-je fièrement avant le regardant avant de reprendre, " Et pour ta gouverne, je ne daigne pas aller rencontrer les sorcières pour le moment puisqu'elles pourront prendre mon approche comme étant une position offensive de part ma statut. Je ne veux rien déclencher et rester en retrait mais connaitre les événements de la ville m'avantagerait également si je devais agir... me comprends-tu ? " , me suis mis je à dire en touchant un peu à tout avant de reprendre mes mains sur moi et regarde le jeune homme, " Et tu es ? Désolé, je suis impoli, ça ne m'arrive pas souvent d'être aussi cash, je m'appelle Théobald Rainfroy , deuxième du nom mais tu peux m'appeler Théo. Je suis arrivé depuis peu ici mais je connais beaucoup de gens et savoir tout ce qui s'est passé m'aiderait beaucoup. Je te prie alors de bien vouloir m'apporter cette aide et ta récompense pourrait être des plus ... onéreuse. " , lui lançais-je un clin d'œil au même moment, s'il ne marche pas à la franchise, peut être le soudoyer, ça m'est arriver par moment lorsque je ne pouvais pas contraindre une personne porte un bijou de verveine hélas. Je ne tiens pas à attirer des problèmes à un si beau garçon mais j'ai réellement besoin d'en apprendre plus et après tout, je peux lui fournir une protection accrue, je ne suis pas un vampire riche de 1000 ans pour rien.

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Got a secret can you keep it ?

Théobald & Sébastien

Je baissais la tête sur le comptoir, écoutant les chaussures de l'inconnu frotter au sol pour s'avancer vers moi. Il lâchait pas l'affaire aussi facilement. Je relevais la tête vers lui quand il venait de terminer la première partie de son monologue, affichant un sourire crispé sur les lèvres qui reflétait mon agacement vis à vis de la situation. Il tripotaient les bijoux avec ses doigts, en temps normal je l'aurais repris : la patronne n'aimait pas qu'on touche les pierres, question d'énergie ou de je ne sais trop quoi. Mais je ne préférais rien dire, continuant de réfléchir pour savoir exactement quoi lui dire pour le rassasier d’informations tout en ayant la paix. C'était pas aux esprits de tourmenter les humains normalement ?

-Comme je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas plus avancé que vous.

J'accentuais mon ton sur le vouvoiement, lui faisant comprendre que contrairement à lui je n'avais aucune envie de faire connaissance pour mieux lui lâcher mes révélations. Oui je savais certaines choses, mais il n'était pas obligé de savoir que mes oreilles avaient entendues de nombreuses choses.

-Je ne suis qu'un simple humain. Il fut juste un peut difficile aux sorcières de cacher la vérité à un humain qui travail dans une boutique ésotérique dirigée par des sorcières.

Je rajustais ensuite un collier qu'il avait touché, en relevant directement la tête à ses dernières paroles. Ma grand-mère parlait d'une façon plus moderne que lui. Je le laisse finir sa phrase en l'observant quelques instants, un sourcil arqué. Il se foutait définitivement de ma gueule là ? Bon apparemment pas. Je finis par hocher la tête en détournant le regard, sans prendre la peine de me présenter à mon tour.

-Les humains n'interfèrent pas dans les histoires des vampires ou des sorcières. Et quand à ces dernières, elles sont désespérées : à la moindre bougie allumée par la force de l'esprit, elles finissent égorgée en publique. Si vous allez les voir, elles seront plus apte à vous révéler ce que vous désirez et en prime elles ne pourront rien tenter contre vous. Et si vous avez vraiment peur, il y a un bar : le Rousseau's, en publique il y a encore moins de chances qu'une sorcière tente quelque chose contre vous.

Je préférais ne pas faire de commentaires sur la « récompense onéreuse ». Quand un inconnu débarque sur mon lieu de travail en me martelant de questions peut de temps après l'arrivée des Originaux en ville, disons que je suis refroidi à toute tentative de faire connaissance de façon onéreuse. Je gardais la tête toujours au même niveau : bien droite en gardant mon regard rivé dans le siens.

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Sébastien & Théobald

♦ Au vue de ce qu'il se passe dans le monde et dans cette ville même, il est sûr qu'un jour ou l'autre tout va éclater. Je veux dire, il y a déjà quelques soucis avec le fait que nous soyons découvert aux yeux des humains mais le pire dans tout cela est si l'humanité prend l'initiative d'éradiquer l'espèce vampire, certes ils vont avoir du mal à tuer les Originaux mais s'ils y parviennent, je confirme que toute l'espèce vampirique suivra de près puisque lorsqu'un Originel meurt, toute sa descendance vampirique suit. Et je peux vous dire que ça va à l'encontre de l'idée que je me fais de vivre une éternité, je n'ai réussis à vivre près de 1000 ans pour me laisser avoir aussi facilement à cause de la bêtise de quelques vampires, puis la sécurité de Rebekah m'importe beaucoup également. On pourrait penser que j'essaye de la protéger parce que je ne veux pas moi même mourir, il y a peut être un peu de cela mais dans le fond, je tiens énormément à elle, elle m'a apporté une vie complètement différente que j'apprécie de plus en plus chaque jour. Elle m'a offert une ville éternel, je peux bien alors venir la protéger en ces temps durs, dû moins si le jeune homme en face de moi m'aide à en savoir plus secrètement sur tout ce qui se passe ici.

♦ Il a l'air assez bavard pourtant puisqu'il m'en dit un peu plus à chaque fois mais il n'arrête pas de revenir sur ces révélations en voulant à tout prix que j'aille questionner les sorcières, si je ne voyais pas qu'il disait la vérité, j'aurais pu penser que cela soit un piège. Mais il est vrai que les sorcières n'ont plus le droit de pratiquer la magie mais de ce défendre s'est autre chose, dû coup, j'irais sûrement rendre visite à une ou deux vampires du quartier pour en apprendre davantage vu que celui ci ne me laisser pas trop le choix. Ces paroles me firent sourire, je continuais donc à regarder autour de lui les différents objets exposés et offert à la clientèle. Les vrais objets magiques sont pas sur situé derrière le comptoir et les plus puissants surement dans un débarras à l'arrière, les sorcières offrent peut être un peu de leur magie à la clientèle mais pas totalement non plus, comme je l'ai déjà dis, les sorts simples ne sont pas le soucis car les sorcières surtout en groupe sont capables d'énormément de chose. Je me suis donc mis à le regarder également, vu qu'il me fixait avec une certaine intensité avant de me mettre à dire.

♦ " Soit, je vois que je te dérange plus qu'autre chose, non loin de moi l'idée de te mettre dans un mauvais pétrin mais je suis ... enfin peut importe, j'irais donc voir directement les sorcières pour en savoir plus. Mais c'est dommage, je commençais à apprécier ta compagnie...malgré ton côté un peu renfermer mais bon ... " , souris ai-je avant de me retourner, l'air de montrer que j'allais partir mais après tout, s'il croit à ma petite scène de départ, peut être reviendra t'il sur ces paroles, ou moins me dira t'il son nom. Puis s'il pense que je crois qu'il n'est qu'humain, il se trompe sur ma personne, je ne suis pas aussi dupe que cela.

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Théobald & Sébastien

Nous sommes restés là pendant plusieurs secondes à nous regarder. Cette fois ci, j'étais persuadé qu'il allait se déplacer à vitesse vampirique derrière le comptoir pour m'empoigner la gorge et me soulever du sol, me menaçant. Ou alors il m'aurait contrains. Ou alors il m'aurait brisé la nuque ou arraché la tête. Me faire arracher la tête ne m'enchantait guère : j'ignorais de quelle façon j'allais revenir à la vie. Une fois j'avais eu des embrouilles avec un vampire qui m'avait brisé la nuque. Je m'étais réveillé quelques heures plus tard, toujours aussi humain. Enfin, humain... Bref inutile de m'éterniser. Mais la réaction de ce Théobald fut tout autre, à la place il lâcha l'affaire, me complimentant presque avant de tourner les talons pour se diriger vers la sortie de la boutique. Je gardais les mains appuyées sur le comptoir, m'attendant encore à ce qu'il se retourne pour me menacer. Mais toujours rien. Je baissais la tête et poussais un juron en me rendant compte de ce que je m'apprêtais à faire.

-Marcel, depuis que les Originaux sont revenus il est introuvable. Les sorcières espèrent que Niklaus établira de nouvelles qui les autorisera à pratiquer la magie et selon certaines rumeurs les loups sont mitigés sur le fait de réintégrer la ville maintenant sous le contrôle de Klaus.

Parlons en des sorcières de la Nouvelle-Orléans et de leurs coutumes bizarres. Sacrifier les leurs pour alimenter leurs pouvoirs, que c'est noble. Le pire dans tout ça c'est que les sacrifiées sont fières de leur titre, ça fait d'eux des sorte de martyrs pour leur peuple. Moi je sais que si j'étais toujours un sorcier, j'aurais quitté la Nouvelle-Orléans à la minute où j'aurais appris l'existence de ces mœurs. Et les loups, qui ont été expulsés dans les bayous, tu m'étonnes qu'ils craignent un potentiel retour à la civilisation. C'est ce qu'ils veulent le plus mais aussi ce qu'ils doivent redouter le plus je pense.

-Quant à la fraction humaine, je pense que rien ne les embêtera pourvus que Klaus ne leur enlève pas leurs privilèges. Et si tu veux mon avis, avec la découverte des vampires aux yeux du monde, les humains du Quartier Français ont plus de chances de représenter une menace pour les vampires. Pas aussi grande qu'un coven de sorcières, mais vus les hautes têtes qui siègent au conseil de la ville, si un humain balance une rumeurs sur les vampires, il sera écouté et Klaus et sa fratrie aura du pain sur la planche !

Plus je parlais, plus je me rendais compte qu'un merdier se profilait sur la ville à vitesse grand V : si les sorcières se revoient le droit de pratiquer la magie, qui nous dit qu'elles ne voudront pas prendre leur revanche sur les vampires et reprendre le contrôle de la ville ? Et les loups, okay leurs morsures ne seraient apparemment pas mortelles contre les Originaux, mais est ce que les autres vampires du Quartier accepteront de voir s'intégrer dans la ville une meute de loups ayant vécus dans la misère par leur faute ? Sainte merde... Haussant les épaules, je range mes mains dans les poches de mon jean en soupirant.

-Après j'en sais vraiment pas plus. Je suis incapable de lancer des sorts, ma morsure n'est pas mortelle sur un vampire et je ne m'attaque pas à la jugulaire des humains pour pomper leur sang.

Je me retins de sortir une vanne un peut déplacée en consultant l'heure sur l'écran de mon portable que je venais de sortir de ma poche pour ensuite le poser sur le comptoir.

-Enfin bref, si tu restes en ville à partir de maintenant, la moindre chose que fera l'un des Originel ne passera pas inaperçu et tu n'auras pas besoin d'aller à la pêche aux informations pour te tenir au jus de ce qui se passe dans le Quartier Français.

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Sébastien & Théobald

♦ Je savais bien qu'il finirait par parler, si j'ai une confiance absolue en quelque chose, c'est bien ma façon de trouver des réponses, reposant sur mon charme naturel et ma manière d'utiliser les mots. Au début, je l'avoue, je commençais à devenir frustré et vexé à voir que ça ne marchait pas du tout avec ce jeune au combien charmant mais voilà, ce qui devait arriver, arriva et il me donna donc les informations que j'avais besoin pour établir une base sur toute cette histoire. Je me rappelle une fois, alors que je devais déjouer l'assassinat d'un haut noble, je me suis lancé dans une enquête quasi impossible, beaucoup d'humain avaient hélas bu du thé à base de verveines et du coup, je ne pouvais pas les contraindre, cela faisait partie du plan du tueur. Sauf qu'il n'avait pas vu venir le fait que je sois un si vieux vampire et donc que j'ai pu m'habituer à la verveine en soit, la gorge que j'ai pris m'a brulé mais pas au bout de devenir inconscient ou instable. J'ai réussi à l'attraper avant qu'il n'attaque sa cible et je l'ai torturé pendant des heures pour savoir qui l'avait envoyé. Bon une méthode extrême certes mais nécessaire pour savoir que l'auteur de l'assassinat était le fils qui voulait tuer son père afin de récupérer sa richesse et son statut.

♦ Bref, je me suis donc mis à l'écouter, tout en retenant les informations nécessaires afin de m'en souvenir et de l'écrire une fois chez moi, donc Marcel, Niklaus bien entendu, devenu récemment Hybride, puis les sorcières, les lois instaurés dans la Nouvelle Orléans. Bien, la suite si je l'ai bien comprise parlait du haut conseil des humains de cette ville, qui ont quand même une certaine influence et puissance. Un autre problème majeur tout autant que les loups, les sorcières également le sont mais j'ai toujours éviter à les provoquer, vu qu'elles peuvent te pourchasser sur des générations entières. Je haussais un sourcil à ces dernier paroles avant de me mettre à rire, l'écoutant s'avouer qu'il n'est ni un sorcier, ni un vampire et encore moi un loup. Cela se voyait après tout et je l'aurais bien sentis mais pourtant, je ne pense pas qu'il soit un humain comme un autre en sachant qu'il en sait bien trop sur chaque race que peut le savoir un humain lambda, et je ne pense pas qu'il siège au haut conseil pour en savoir autant également. Mais bon je trouverais bien son secret à un moment donner peut être est t'il un chasseur ? Ou quelque chose que je ne connais pas encore ? Je n'en sas rien mais voilà un défis que je relève volontiers, et ceux pour moi même.

♦ Je me retournais alors pour commencer à m'avancer de nouveau vers le comptoir, j'aurais pu le remercier en lui donnant une liasse de bilelt mais peut être qu'il le prendrait mal et bizarrement, j'ai encore envie de le garder dans ma poche, je lui souris dès lors avant de me mettre à dire : " Et bien, je te remercie pour toutes ces informations, cela va m'aider. Puis, si tu le veux bien, je passerais de temps en temps te voir, pour savoir ce qui se dit dans les rues. Je serais pas mal occupé puis par moment je dois faire des aller retour dans une autre ville mais bon tu n'es pas obligé d'accepter. " , terminais ai-je en lui faisant un clin d'œil avant de poser mon regard sur le sien, d'un regard plutôt aguicheur, dragueur. " Hum...Puis si ça te dit, tu pourrais passer chez moi pour qu'on en discute davantage, tu m'intrigue beaucoup pour ainsi dire. Mais si tu me trouve trop direct, on pourrait tout simplement aller boire un verre ? " , avant de sortir mon portefeuille et de lui laisser ma carte personnel avec mon numéro dessus et ajouta de nouveau, " Oh et c'est pas discutable, tu ne peux pas refuser. " , souriais-je l'air de dire, si je te veux, je t'aurais, de toute les manières que je puisse faire à la fin, je t'aurais. D'une présence actif, séducteur et plutôt provoquante, il ne peut que me plaire et j'ai hâte d'en savoir plus à son sujet, et plus si affinité comme on dit...après tout, je suis aussi ici pour m'amuser.

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Théobald & Sébastien

Il était fière, et il le cachait bien. Et moi, comme un demeuré, je m'étais laissé avoir par son costume impeccable, sans aucuns faux plis, ses beaux yeux bleu, sa peau fraîchement rasée et son visage bien carré. Bref inutile de le détailler d'avantage, il avait du charme pas la peine de rester sur ça pendant quarante. Je commençais donc à lui dévoiler ce que je savais, en prenant garde de gardez une zone d'ombre sur ce que j'étais. Même s'il ne laissait rien paraître, il devait jouir de sa propre réussite. Il me faisait penser à un journaliste qui finissait toujours par entendre ce qu'il voulait en harcelant les gens, à la différence qu'actuellement il ne m'avait pas harcelé et j'aurais très bien pu me débarrasser de lui en gardant ma gueule fermée. Mais non, j'avais décidé sur je ne sais quel coup de tête de détendre ma langue. Sa voix était roque et chaude, presque susurrante, ce genre de voix que vous rêvez d'entendre avec les lèvres de l'inconnu à quelques millimètres de votre oreille pour subir une décharge de frisson. Heureusement, j'étais pas aussi frileux.

Il finit par s'avancer à nouveau vers le comptoir, instinctivement je me redressais en relevant légèrement la tête. Je mesurais à peu près la même taille que lui et j'écoutais encore ce qu'il avait à dire... Et il venait encore de me prendre au dépourvu. Il pouvait pas se montrer plus froid ? Agressif ? Ça me donnerait une bonne raison de dire non et de le remballer. Là, il me laissait le choix, et j'avais horreur de ça pour la simple et bonne raison que cela voulait dire que mon interlocuteur était prêt à entendre les deux réponses, or, j'aimais surprendre. Je m'apprêtais à répliquer, ouvrant déjà la bouche avant de me faire interrompre par son clin d’œil. Non, je n'avais pas rêvé. Aguicheur... Comme si ça ne suffisait pas, il étira un sourire plus que séduisant sur ses lèvres. Très gros aguicheur. Soit il bluffait pour me mettre dans sa poche, et dans ce cas là je devais sans doute faire plus gay que je ne le pensais, ou alors il était attiré par les hommes ? Et ça, ça serait certainement une bonne chose si monsieur ne me demandait pas en quelque sorte de faire la taupe chez les créatures du Quartier Français.
Je le laissais continuer dans ses paroles, qui devenaient nettement plus personnelles à présent. Sans hésiter j'attrapais sa carte pour essayer de retenir au maximum les chiffres comme si les inscriptions allaient s'effacer d'une seconde à l'autre. Merde, qu'est ce qu'il m'arrivait ? Des gars avec qui je pouvais passer mes nuits j'en avais autant que mon nombre d'amis sur facebook ! Pourtant, cet homme m'intriguait autant qu'il ne m'attirait. Il était différent des autres avec qui j'ai l'habitude de boire, sortir, coucher, m'amuser et j'en passe. Je finis par glisser la carte dans la poche arrière de mon jean en soutenant son regard sûre de lui. Il voulait jouer à ça ? Très bien. En me hissant sur la pointe des pieds, je m'approchais d'avantage de son visage, à une distance raisonnable, pour le détailler sans gêne. Ses cheveux, sa barbe qui n'allait par retarder à pousser, ses yeux très légèrement étirés, son nez fin... Et je m'attardais longuement sur ses lèvres avant de me reculer sans lui donner plus de satisfaction. Il croyait quoi ? Qu'il allait me mettre dans sa poche aussi facilement comme un vulgaire espion ? Il avait beau être bien bâtit et surtout très séducteur, je n'en restais pas moins têtu.
-Navré, ton petit jeux marche peut être avec des salopes, mais pas avec moi mon grand.
Je retroussais mes lèvres en tournant la tête de gauche à droite, me laissant tomber sur une chaise derrière le comptoir en le regardant, fière de voir que j'avais peut être réussi à le déstabiliser.
-Je garde la carte, mais sois sûre d'une chose : je ne te fais pas encore assez confiance pour accepter d'être ton informateur, mais je veux bien faire connaissance. Peut être que j'apprendrais à te faire confiance ainsi... Donc oui, j'accepte ton rencard.
J'affichais une mine faussement choquée après mon dernier mot. C'était bien ça qu'il me déballait pas vrai ? Un rencard. Juste qu'il ne l'avait pas mentionner exactement.
-Tu me récupères ce soir, à vingt-et-une heure précise ici même ?

J'attendais qu'il me tourne le dos et ouvre la porte de la boutique pour hausser la voix de sorte à ce qu'il m'entende bien.
-Et je ne couche jamais le premier soir !

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~ Got a secret can you keep it ? ¤

Sébastien & Théobald

♦ Bon en plus de 1000 ans d'existence, je peux vous dire que j'ai eu de nombreuses conquêtes, que ce soit de la gente féminine ou masculine, mais je n'ai pas souvent connu l'amour. Du moins, le véritable amour, la seule pour qui j'avais eu de réel sentiment fut Rebekah, par la suite, je n'ai pas réellement su m'attacher à quelqu'un. Je ne sais pas si c'est parce que je suis ainsi ou alors par peur de perdre la personne à qui je serais rattaché corps et âme. La perte d'un être cher et dur alors quand on est immortel et qu'on est obligé de subir tous les siècles la mort de ceux qu'on a connu pendant notre vie, cela n'est que trop douloureux à force, c'est bien pour cela que les vampires ne s'attardent pas trop à un endroit et ne s'attache pas réellement, préférant rompre rapidement ou abandonner leurs sentiments. C'est complexe et assez particulier à vivre, je ne sais pas réellement si c'est ainsi pour tous les vampires mais c'est la manière dont j'ai vécu, certes j'ai eu des partenaires dans ma vie, à qui j'étais attaché mais sans de profond sentiment, pour preuve, je n'ai transformé aucun d'eux...sauf peut être un mais je l'ai perdu de vue depuis, préférant faire sa propre vie également.

♦ Ah, l'immortalité quand elle tombe entre vos mains vous oubliez tout le reste et ne voit que votre avenir, tous les différents plaisirs que vous pouvez vous apporter en sachant qu'en une seule vie vous n'auriez pas pu faire tout cela. Alors vous jouez des rôles différents, dans des vies différents et vous vous amusez à être à chaque fois quelqu'un d'autre, sautant d'un caractère à une autre. Bref, un vrai acteur de cinéma qui ouvre une porte à chaque fois pour passer dans un nouveau film, si j'ose dire. Mais moi, la plupart du temps, j'ai été moi, je n'ai pas beaucoup changer depuis en même temps avec le statut que j'ai, je n'en avais pas besoin. Alors oui j'en profite comme toute personne censé le ferait en ayant toutes les cartes que j'ai en main, alors non ce n'est pas égoïste, c'est juste la récompense de tout ce que j'ai entrepris pour en arriver là, en sachant qu'à un moment donné, au début de ma vie de vampire, je n'avais rien...rien du tout, pas même cette bague qui peut me protéger du soleil maintenant.

♦ Bref tout ça pour dire, que j'ai passé mon temps à vivre à fond et à obtenir ce que je désirais le plus puisque je savais que j'en étais capable alors de me dire que je pourrais aller un peu plus loin avec ce jeune homme séduisant, me fit parcourir un long frison d'envie, avant que mon visage se changea un peu, surtout mes yeux de vampire. Je fixais alors droit dans les yeux ce jeune homme qui s'approcha de moi sans peur, déterminer à ne pas se laisser avoir aussi facilement, cela ne me rendait que plus envieux sur le désir de l'obtenir. Je me pinçais un peu les lèvres alors qu'une excitation soudaine me prit dans tout le corps. Il ne refusa pas pour autant mon invitation, prenant même cela pour un rencard, tant mieux cela n'allait être que plus intéressant, je hochais donc de la tête à sa réponse, ne faisant que sourire sincèrement à tout ce qu'il peut dégagé, autant de charme, de détermination, de sarcasme... " Je serais donc là, ce soir à vingt et une heure précise mon cher ! " , puis je tournais un peu le dos pour me mettre à sortir, ouvrant la porte d'une main avant de me retourner une dernière fois vers lui et répondre, " Tu me rediras ça demain matin...! " , souris ai je joueur avant de sortir satisfait.

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Théobald & Sébastien

Se pincer la lèvre, une tactique très souvent utilisée par les gars pour aguicher les femmes comme les hommes. Franchement faudrait un peu sortir des sentiers battus non ? Quoi qu'il en soit, ce petit geste qu'il eu ne m'a toujours pas fais faiblir. Il avait beau être un vampire, assez ancien de part son dialecte, et plutôt attirant, je ne me doutais pas qu'il devait avoir eu de nombreuses conquêtes. Moi j'ai vingt-neuf ans, je n'ai eu besoin de rien durant mes cinq années dans l'Autre Côté, donc on peut dire qu'en vingt-cinq ans j'ai essayé de profiter au maximum et j'ai moi même eu de nombreuses expériences ce qui me rendaient assez stratège lorsque je me retrouvais en position de proie face à un homme. J’acquiesçais donc à sa réponse sur l'heure de sa venue, un léger sourire étirant mes lèvres.
Je n'étais pas habitué à ce que les autres répondent avec autant de répartie à mes répliques sarcastiques, naturellement ce qu'il venait de lâcher comme une bombe avec son beau sourire lui faisait marquer un très bon point. Et c'était une raison de plus qui m'obligeait à ne pas céder au vampire qui de toute évidence, voulait me mettre le grappin dessus. Je commençais même à me demander si les questions à propos des Originaux et du Quartier Français n'étaient pas qu'un leurre pour pouvoir me parler. Oui, j'ai une très haute estime de moi : tout les sujets sont bon du moment qu'on me parle.

J'avais donc terminé ma journée vers dix-neuf heures, journée assez calme pour être honnête. J'avais passé une grande partie de l'après midi à regarder l'heure sur mon portable en réfléchissant à la manière dont j'allais tenir tête à un homme qui savait clairement ce qu'il voulait. Une fois chez moi, j'avais pris une douche bien chaude en laissant mes cheveux humides, seulement ébouriffés. C'était perturbant de ne pas pouvoir me voir dans un miroir, pour cette raison j'avais opté pour des cheveux courts, beaucoup plus simple à entretenir que des cheveux un peu plus longs. Et a priori, les cheveux courts m'allaient bien. Assez bien pour qu'un inconnu me propose un rencard dans un top chrono. J'enfilais un simple T-shirt blanc avec un col en V et un jean bleu. Une paire de chaussures montantes en cuir et le tour était joué. Je n'allais pas sortir mes chemises, mes cravates, les chaussures italiennes, les vestons et j'en passe. Il n'allait pas me traîner dans un restaurent chic dont la bouteille de vin coûte mon salaire mensuel, je n'allais donc pas me mettre sur mon 31. Je restais détendu avec pour simple accessoire une gourmette en argent autour du poignet. Un rapide coup de parfum dans le cou et sur les habits, je jetais sur mes épaules une veste en cuir avant de quitter mon appartement, dévalant les marches de l'escalier en fer forgé qui donnait dans la ruelle sombre où se trouvait mon petit appartement. Une cigarette à la main, je marchais dans les avenues de la ville en me dirigeant devant la boutique ésotérique, comme j'avais demandé au vampire de me récupérer ici. La nuit, la ville semblait s'activer, comme si elle prenait vie. La Nouvelle-Orléans était animé de jour également, mais la nuit j'avais la vague impression d'être sensible à plus de choses qui s'y déroulaient. Sans doute dû au fait que les vampires sortent de leur skuat, n'ayant en majorité pas de bagues de jour.
M'adossant à un mur, je regardais un peu partout, susceptible de voir le costume hors de prix du brun, ou même une voiture de collection ou un truc dans le genre. Je tirais une autre bouffée sur ma cigarette à la menthe, formant un nuage de fumée devant moi qui se dissipait lorsque les passants le traversaient pour continuer leur chemin. Dans la poche de mon jean, il y avait la carte que m'avait tendu Théobald. J'aurais bien voulu l’appeler ou même lui envoyer un sms, mais ça voudrait dire qu'il allait voir que je l'attendais. Et ça, je ne pouvais pas me le permettre.

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Sébastien & Théobald

♦ J'ai passé donc le reste de la journée à visiter la Nouvelle Orléans, tranquillement en m'arrêtant à chaque fois que je trouvais un magasin ou un endroit assez attirant. Je repérais les lieux tout en me montrant et m'affichant pour ne pas paraitre normal et passé pour un touriste comme un autre, ou alors pour un homme qui est venu faire des affaires , vu le costume. Je devrais peut être changer quelques habitudes que j'ai en temps normal à New York. Je hochais de la tête avant d'appeler un collègue en lui demande de me livrer dans deux heureux, une moto de préférence noir et argenté et également une garde de robe style urbain histoire de passer inaperçu mais que le tout soit quand même chic. N'allons pas dans les extrêmes j'ai réussi à m'en sortir et à gagner ma vie comme il se doit, ce n'est pas pour redevenir un simple paysan juste pour vivre dans une ville. Il me restait encore du temps avant que le tout soit livrer dans mon lieu d'habitation, dans le loft où je vis actuellement, j'en profite donc pour essayer de trouver un restaurant sympa pour y venir avec...je crois qu'il ne m'a même pas dit son prénom ... première question que je devrais lui poser.

♦ J'optais donc pour un bar restaurant, au style français et à l'allure ancien mais également moderne, ce qui me plus tout de suite. Je décide donc de rentrer chez moi afin de prendre une bonne douche, avant d'entrer mon ami arriver dans les temps. Je sors de la douche avec une simple serviette autour des hanches pour venir près de lui afin de le saluer et de voir ce qu'il m'a apporté. Je parlais quelques temps avec lui pour voir comment ça se passe à New York vu que c'est lui qui garde ma maison là bas puis je lui demandais conseil afin de savoir comment je pourrais m'habiller pour ce soir. Dans un style assez classique, on décida donc pour le jean simple bleu-gris, d'un t-shirt simple blanc avec motif et des chaussures noires ainsi qu'une veste en cuir de la même couleur. Satisfait de ma tenue, je remerciais mon ami avant de le laisser partir pour me préparer, allant mettre un peu de parfum, prenant mes affaires, portefeuille, clef de moto afin de sortir de grimper sur la moto et de partir en direction du magasin pour rejoindre mon rendez-vous.

♦ J'arrivant donc en faisant gronder ma moto près du magasin avant de le voir m'attendre près de l'entrée, je souriais avant de mettre la béquille de ma moto et de me lever pour aller le rejoindre, le sourire aux lèvres avant de déclarer : " Désolé si je suis un peu en retard...J'ai...Je me suis un peu amusé avec la moto avant de venir ici ! " , je m'approchais de lui afin de sentir au mieux son odeur fraiche, sentant la légère odeur dégager par son sang avec d'ajouter, toujours souriant, " Hum, j'ai repérer un bar-restaurant dans le coin, si tu es toujours pour ! Et j'aimerais bien savoir comment se nomme, mon beau rendez-vous du soir. " , finis ai-je en lui lançant un clin d'eau , enfilant mes mains dans la veste en cuir que j'aborde, réfléchissant au fait qu'il pourrait peut être pas apprécier mes habits, préfère t'il les hommes en costume ? Je ne sais pas mais je compte bien en savoir plus sur lui ce soir...ça ne fait que commencer, du moins pour ma part.

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Théobald & Sébastien

Je jetais mon mégot un peu plus loin. Et quand je faisais ça, c'est que j'avais finit ma clope, mais ça voulait surtout dire que j'allais très vite perdre patience en chronométrant la moindre seconde de retard de la part du mystérieux homme d'affaire. Il avait une cravate, un costard, une chemise, un jean impeccable et des chaussures italiennes. Ce genre de mecs là ne sont jamais en retard si ? Encore moins avec un homme aussi canon que moi merde !
Je faisais les cents pas, bras croisés en regardant le sol pavé de la ville. Si il c'était vraiment foutu de ma gueule ? Garçon, si tu viens de me poser un lapin en te jouant de moi tu vas devoir te trouver un autre informateur suicidaire pour la pêche aux informations. Là était tout l'avantage de m'avoir comme taupe : je ne craignais plus la mort. Allez trouvez quelqu'un d'autre de prêt à tendre l'oreille. Tu lui brises la nuque une fois, et c'est bon c'est finit. Moi... On peut m'arracher le cœur, me briser la nuque, me démembrer, me vider de mon sang... Je reviendrais toujours à la vie. Bien sûre, personne n'était au courant en ville, mis à part Velcan, de ma condition de fantôme. Et c'était par pur hasard que Théobald était tombé sur moi, mais là il était rapidement en train de perdre son joker. Dommage, il était plutôt mignon...
Je n'avais pas fais attention au bruit de la moto qui c'était arrêtée tout près de moi, je me retournais, la tête baissée et prêt à retourner à mon apparemment. Mais lorsque je redresse la tête, qui vois là en s'excusant de son retard ? Le beau vampire. Alors comme ça on fait joujou avec son cadeau de noël ? Peu importe. Ce qui me scotchais c'était bien le fait qu'il ai une moto et pas une limousine, et ensuite son look. Il passait clairement pour monsieur tout le monde et je ne saurais dire quel style vestimentaire mettait en valeur son charisme. Le côté homme d'affaire sûre et lui qui pèse ses mots, ou le bad boy en veste au cuir au regard glacial prêt à te faire le tour de la ville durant toute la nuit à bord de sa moto. Mais j'avoue que ce côté bad boy me plaisait énormément, pour ne pas dire que je craquais carrément. En fin de compte, on allait en effet voir si je ne couche jamais le premier soir.

Je rigole lorsqu'il me demande à nouveau mon nom. Pour d'autres, rien de plus banal. Moi, je voyais une perche même à des kilomètres pour en savoir plus sur ses intentions.
-La plupart des coups d'un soir se fiche de savoir comment je m’appelle.
Je feigne alors d'avoir une illumination en écarquillant légèrement les yeux.
-A moins que tu veuilles m'avoir plus qu'un plan cul d'un soir ?
Sans lui laisser le temps de répondre, je rigole en baissant à nouveau la tête, frappant mon pied contre le sol.
-Sébastien. Appelle moi Seb, tout comme je t’appellerais Théo parce que ça fait moins grand-père.
Je penche la tête pour mater sa moto, en sifflant. Ça va, on se fait bien plaisir hein. Je le dépassais, tournant autour de son véhicule. Je n'avais jamais été très attiré par grosse caisse et truc du genre mais j'aimais les belles choses. Soudain, une idée, ou plutôt une image me vint en tête. Lui au volant, et moi derrière, lui enlaçant la taille. Profitant du fait d'être dos à lui, je rigole doucement en me mordant la lèvre avant de me retourner. J'aurais très bien pu grimper sur sa moto et l'obliger à se mettre derrière moi, mais j'allais le laisser diriger les choses pour le moment. J'avais plus d'un tour dans mon sac.
-Va pour le bar-restau alors.
Je souris à pleine dents, le laissant monter en premier en analysant chacun de ses gestes. Je ne tarde pas à la rejoindre, calant où il faut mes pieds. C'était pas la première fois que je me cassais en pleine nuit avec des gars sur des motos, d'ailleurs de mon vivant j'en avais fais voir des vertes et des pas mûres à mes parents ! D'un geste expert, je passais mes mains devant lui pour remonter sa fermeture et enfiler mes mains dans ses poches, resserrant l'étreinte autour de son torse avant d'approcher mon visage de son oreille.
-On peut y aller capitaine.

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Sébastien & Théobald

♦ Joueur ? Je l'observais tranquillement alors qu'il s'approchait de moi, tout en déclarant ces phases, hum en temps normal j'aurais pu mal le prendre mais après tout il avait raison, c'est ce que j'essayais de provoquer, la rencontre d'un soir, l'envie d'une nuit, le plaisir de minuit. Pour ce qui est de son prénom, j'aime à savoir par simple question de respect puis par la suite, disons que j'aime à me souvenir de mes conquêtes, j'ai plutôt une bonne mémoire et se remémorant de bons moments fait toujours plaisir surtout en temps difficile. Après tout j'ai l'immortalité, je ne fais que ça de connaitre tour à tour, bons moments et mauvais moments, telles sont les choses de la vie. Et à savoir si je voulais que ce soit bien plus qu'un plan d'une nuit déprendra de la soirée mais il faut dire qu'il m'attire grandement et me fait ressentir des sensations assez, inhabituelle pour moi.

♦ Je hochais de la tête à son prénom, joli prénom en passant qui lui correspond assez bien, je me suis mis un rire un peu lorsqu'il me décrit comme un grand père à cause de mon prénom et je mis mes mains dans ma veste en cuir en disant : " Que veux tu , mon prénom a toute une histoire à lui seul mais oui tu peux m'appeler Théo si tu le désir. Sinon j'ai deuxième prénom mais rare sont les personnes à m'appeler avec. " , je le laissais observer ma moto tout en m'approchant de lui, j'en suis fier également depuis que j'ai appris à conduire ces machines j'adorais les utiliser, moins qu'une voiture puisqu'à New York si je ne sors pas en moto par moi même, je laisse mon chauffeur conduire la voiture, que voulez vous je suis un homme d'affaire influant là bas. Il accepta mon offre par la suite ce qui tira une long sourire sur mon visage avant de sortir à nouveau les clefs de ma moto de mes poches.

♦ Je grimpais sur la moto avant d'enfiler mon casque et me mettre à démarrer. Je voyais ces mains passer devant moi et venir me fermer ma veste, un léger frison pris mon dos avant de le lasser mettre ces mains dans mes poches je souriais avant de descendre la visière de mon casque tout en commençant à faire grogner la moto. Je me lançais donc sur la route en sa compagnie pour me diriger vers un bar-restaurant plutôt animé, je suppose qu'il y aurait d'autres vampires ou autre mais avec moi il ne craint pas grande chose. Je ne veux pas me vanter mais grâce à ma longue vie j'ai acquérir une force assez considérable certes pas autant que les Mikaelson mais tout de même. Je me laissais à grimper rapidement en vitesse pour donner plus de sensation en arrivant assez rapdement sur le parking du bar-restaurant, je me garais dans un coin isolé avant d'éteindre la moto et retirer mon casque en disant, " J'espère que ça t'a plus, ce n'est que le début, je te réserve pas mal de surprise...Sébastien ! "

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