Sujet: Little talks [Elizabeth] Sam 14 Déc - 17:41
Little Talks...
« I dont like walking around this old and empty house. So hold my hand Ill walk with you my dear. The stairs creak as I sleep its keeping me awake » ► RIMBAUD
J'avais roulé toute la nuit, les multiples gobelets de soda et de papiers à hot-dog en étaient la preuve sur la banquette arrière de ma vieille Impala 1967. Tout disparaîtrait à mon arrivée, j'aimais ma voiture comme mon propre enfant. C'était la première chose que j'avais acheté et qui m'appartenait vraiment. Loin, de toutes ces possessions et cadeaux de Petya. Je me rendais compte à quel point je lui appartenais par toutes ces petites choses du quotidien par lesquelles il m'avait enchaîné. Mais, je respirais enfin, loin de la Nouvelles-Orléans, loin de Marcel, j'avais l'impression de prendre ma première vraie bouffée d'air depuis des mois. Il était bon de se sentir vivant, libre et libéré de ce poids. Je passais ma main sur ma barbe hirsute de deux jours et imposait mes doigts pour libérer ce léger bruissement que j'aimais tant entendre. Aucune radio, simplement mes pensées pour m'accompagner, mon tee-shirt collait à ma peau. Peut-être temps de baisser légèrement le chauffage ?
Mes yeux découvrait un Mystic Falls qui s'éveillait. Ce léger éclat de lumière qui s'enfonça dans ma rétine et alla m'éblouir. Une aube nouvelle qui m'obligea à sortir mes lunettes de soleil de ma boite à gants pour les poser sur le bout de mon nez. J'avais pris l'habitude de faire l'aller-retour depuis plusieurs années maintenant. Je ne venais pas en touriste, même si je posais toujours des congés pour ne pas avoir de problème et ainsi attirer l'attention. Et, pour mes collègues un peu trop curieux, j'affirmais que je rendais visite à ma mère malade dans une ville voisine. Ma mère étant morte depuis des années, je n'avais aucun remord à mentir. Surtout, que retrouver Elizabeth était toujours un plaisir. La belle Elizabeth qui m'aurait converti depuis bien longtemps si ma passion pour les hommes n'était pas à ce point dévorante.
Parfois, entre deux sommeils, entre l'obscurité dévorée par l'aube nouvelle, mes rêves nous imaginaient ensemble, nus, le corps couverts de cette pellicule d'eau qui rendait nos peaux lumineuses. Ces cris de plaisir accompagnaient mes coups de reins qui nous enfonçaient de plus en plus profondément dans le sol d'une végétation luxuriante. Comme si la nature elle-même dansait pour accompagner nos ébats. Cependant, tout cela n'était qu'un rêve, j'aimais les hommes et cela depuis toujours. Je ralentissais et me garais où nous avions l'habitude de nous retrouver. Chez Elle. Homme du monde, j'avais même pris le temps d'acheter deux cafés que j'étais pressé maintenant de lui offrir.
Je rangeais mes lunettes de soleil, et agitait mon tee-shirt pour chasser l'odeur humide de ma transpiration de mâle qui avait roulé toute la nuit. Je montais les quelques marches me séparant de sa porte. J'avais le sourire aux lèvres, car je me plaisais à nous rendez-vous. Qu'elizabeth soit une sorcière ne me dérangeait en rien, bien au contraire. Je n'en pouvais plus de ces vampires, me demandant encore comment je pouvais être amoureux de Petya. Comment aimer un homme qui au fond de nous, nous exècre et nous dégoute ? Je tapais de ma force virile et posée. Homme à la musculature saillante et apparente sous mon tee-shirt collait à ma peau comme un appel au vice et à luxure.
- Allez, la marmotte, on se lève, j'ai un café comme tu aimes dans les mains et il refroidit.
Sujet: Re: Little talks [Elizabeth] Dim 15 Déc - 15:55
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Elizabeth & Nikita
∞ Little talks
Plusieurs semaines déjà que j'avais étais exilée de la Nouvelle Orléans pour avoir pratiqué la magie. Fort heureusement pour moi je pouvais compter sur une aide précieuse. Il me fallait bien des yeux et des oreilles pour garder une certaine emprise sur les actes de Klaus et savoir qu'elle était la position de Marcel dans sa ville, à la moindre étincelle je serais prête à débarquer pour prêter main forte à mon vieil ami. Et cette aide précieuse, c'était un policier qui travaillait pour le compte des vampires. Du genre solitaire et chaud bouillant, il n'avait pas fallu grand chose pour le mettre dans ma poche. Deux trois regards, un clin d’œil et une main baladeuse. Le tour était joué. Mais loin de ne rester qu'un vulgaire pion sur mon échiquier, le russe est peut à peut devenu un ami en plus d'un amant. Et même après mon exil, il continuait de me transmettre les nouvelles de la Nouvelle Orléans. Et aujourd'hui faisait partit des jours à ce cher Nikita allait me rendre visite pour faire le point sur la situation en ville. Il savait que j'étais une sorcière, mais il était loin de savoir que j'étais une sorcière très douée, l'une des plus douée même, et que j'étais âgée de plus d'un siècle -on ne demande pas son âge à une dame après tout-. C'est dans la matinée que le policier est arrivé en ville, sonnant à la porte de mon manoir, tenant à la main deux gobelets de café fumant. A la force il avait du comprendre comment je les aimais, bien noir et corsés. J'avais ouvert la porte avec un grand sourire aux lèvres. Il faut dire que j'avais un bon goût en matière d'hommes, même si je m'étais calmée niveau vie olé-olé. Le seul truc gênant pouvait être cette légère odeur de transpiration qui me fit légèrement hausser les sourcils d'un ai de dégoût, mais rien de bien méchant comme il devait s'en douter après m'a avoir connue. Il aurait quand même pu arriver plus tard, je n'étais pas dans ma meilleure apparence: cheveux ramenés en chignon, t shirt trop grand avec un short en jean déchiré. Je venais à peine de me lever faut avouer. Attrapant les deux gobelets je l'invite à rentrer dans ma demeure en me dirigeant jusqu'au salon. Après avoir posé les deux cafés sur la table, je me retourne pour le regarder de haut en bas. Mon dieu, quel torse. Et où sont mes bonnes manières ? M'approchant de lui de finis par déposer un baiser -plus ou moins fougueux- sur ses lèvres. Ma manière de le saluer. Oh et puis c'est pas comme si il y avait du gêne entre lui et moi, j'avais fais plus que partager des baisers avec lui quoi ! Pourtant il semblait... Déstabilisé, peut être. Ou alors ça devait s'agir de mon imagination, je n'étais pas totalement réveillée. -Alors... Comment va mon flic favoris ? Simple mesure de politesse. Je n'allais pas lui demander d’ambler ce qui se passait en Nouvelle Orléans sans prendre le temps de savoir comment il allait. En attrapant mon café, je diminue juste assez la température pour pouvoir boire le liquide noir sans me brûler et j'attends sa réponse. Lucinda était partit je ne sais où, sans doute aller chez des amies ou faire les boutiques - dans tous les cas si elle traine trop je la retrouverais -, ce qui nous laisses à Nikita et moi une bonne partie de la journée pour... S'amuser on va dire.
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