You drive me crasy | Ezio

Ezio était allongé sur le dos, sous une voiture. Il faisait tourner sa clé dans un cliquetis particulièrement agréable à entendre pour lui se mêlant à la musique en fond diffusé dans l'atelir. La mécanique était particulièrement reposante pour lui. Quand il bricolait tous ses soucis se mettaient en veille dans sa tête et il pouvait seulement se concentrer sur que ses mains faisait, plus de sang, de vampires, de meurtres, de malédiction ou ce genre de conneries prises de tête. Il bossait sur de la belle mécanique, une allemande. Chauvinisme oblige Ezio avait une préférence pour les models italiens, malgré tout il devait bien admettre que les allemands faisaient du travail plus que correcte. Mais bon du bon matériel, s 'il est mal entretenue, ne fait pas long feu et dire que cette voiture était mal entretenue était un doux euphémisme. Le petit con a qui elle appartenait avait dû juger bon de faire un petit rodéo avec la caisse que son papa lui avait offerte. Quand on ne sait pas conduire on ne conduis pas, alors faire une course...

Tout le dessous de la voiture était éraflé. De l'huile coulait de façon régulière un peu partout sur Ezio, ça ne le gênait pas. Faire de la mécanique était salissant. Être un vampire était salissant. Vivre était salissant. Une fois qu'il eut terminé de visser l’élément il sorti de sous la voiture, ouvrit la capot et regarda le moteur. Il n'avait pas l'air très endommagé. Il bricola quelque petits trucs (on va pas rentrer dans les détails chiants), prit le torchon qui pendant dans la poche arrière de son pantalon, s'essuya les main, ouvrit la portière s’installa derrière le volant et tourna les clé dans le contact. Le moteur démarra dans un bruit puissant et nerveux, particulièrement jouissif. Ce bruit fut accompagné par quelques applaudissent des autres mécanos présent, un sorte de rituel du garage. Ezio sorti de la voiture en faisant des grands signes de la main comme s'il était l’élément central d'une parade pour réponse aux applaudissements. Le patron s'approcha alors d'Ezio en souriant.

_R I C K : Bravo gamin, tu bosse vraiment bien ! Prends toi un petite pause, tu pourrais t'occuper de l’accueil après Karen a dût partir son gosse est malade.

Voyant l'air dépité d'Ezio il s'empressa d'ajouter.

_R I C K : Oui je sais c'est chiant mais on ferme dans un peu plus d'une heure, s'il te plais. 

Rick était un gars cool, il s'occupait bien de ses employés, donnait sa chance à des jeunes pas toujours nets, leurs apprenait le métier pour en faire des gens honnêtes. En somme un gars bien, il avait engagé Ezio sans réfléchir bien longtemps et le vampire lui en était reconnaissant.

_E Z I O : ...ok ok, ça marche...

Rick tapa dans le dos d'Ezio d'un geste paternel en lui faisant un clin d’œil pour le remercier puis disparu entre les voitures joyeusement. Ezio sourit, sorti son paquet de clope de sa poche et en avançant vers la sorti du garage porta la cigarette à ses lèvres. Il se mit dehors, appuya son dos contre le mur du garage, pris son briquet et alluma la clope et pris une grande inspiration avant de relâcher la fumé, fumer c'est mal, ça file le cancer, mais quand on est un vampire on en a rien à foutre. Il faisait frais, Ezio était en t-shirt (plein de taches d'huile / SWAGG) mais ça ne le gênait pas outre mesure. Il fit durer la cigarette, Ezio n'avait aucune envie de se retrouver à l’accueil, il était là pour faire de la mécanique. Il n'aimait pas les gens qui emboutissaient leur voiture, question de principe. Il pris la dernière taf sur sa cigarette et la fis sauter au loin d'entre ses doigts dans un geste nonchalant, puis tout en marchant il expulsa la fumé de sa bouche.

Il se mit à l’accueil et commença à écouter les doléances des gens et les envoyer vers ses collègues, bientôt l'heure de la fermeture, encore 5 minutes, et forcément il reste un personne, bien sûr ! Ezio leva les yeux vers elle et la reconnue, il l'avait sauvé il y a quelques semaines de cela, il fût quelque peu surpris même s'il ne le montra pas vraiment. Elle avait toujours ce parfum fruité. Le vampire se mordit l'intérieur de la joue en repensant au goût du sang de la jeune fille me repris bien vite son calme, il lui sourit tandis qu'elle s'approcha de l’accueil.

_L E VE N : Bonjour, dites moi que je vais pouvoir la garder.

Ezio regarda par dessus l'épaule de la jeune fille sa voiture., fit la moue et décidât d'aller voir par lui même, la jeune fille sur ses talons. Elle avait l'air d'avoir sacrément morflé quand même, l'avant était pas mal emboutit (on parle bien de la voiture hein).

_E Z I O : C'est un miracle que vous soyez arriver jusqu'ici avec.

Il ouvrit la portière, chercha la petite poignée pour ouvrir le capot et tira dessus, se plaça devant le capot de la voiture et essaya de soulever le capot, sans succès, la taule se chevauchait à un endroit. Discrètement et un main nue il la tordit à main nue sans que la jeune fille ne le remarque, puis fit semblant de forcer un peu plus pour enfin ouvrir le capot.

_E Z I O : Aie !

Pauvre petit chose, elle venait sans doute d'accomplir son dernière voyage, le moteur semblait foutu.

_E Z I O : La brave petite à réussi à vous conduire jusqu'ici mais je pense que c'est la fin pour elle.

Il revint dans l'habitacle et abaissa la frein à main, avant de pousser la voiture à l'intérieur du garage (quel homme) ou les autres mécanos commençait à se préparer pour rentrer chez eux. Il remit le frein à main.

_E Z I O : Très honnêtement les réparation pour ce genre de choc ne valent pas la peine, vous feriez tout aussi bien d'en acheter une autre. Il faut compter le coups des pièces, la main d’œuvre, la carrosserie... 

La pauvre jeune femme semblait dépitée. Pauvre petit chat.