Sujet: KLARY - Dealons ensemble ! Mer 27 Nov - 19:21
Il était temps pour moi de passer à l’action. J’en avais marre de me morfondre sur la mort de Chandler et j’étais décidée à aller proposer mon deal à Klaus. Je ne pouvais plus me permettre de continuer à penser à Chandler, cela me détruisait trop et puis mettre en place ce pourquoi je suis venue allait me permettre de me changer les idées. Je devais obtenir l’aide de Klaus, je savais qu’il avait suffisamment de connaissance pour que je récupère mes pouvoirs et je savais qu’il ne pouvait pas refuser l’idée d’une puissante sorcière à ses côtés. J’avais de quoi le convaincre, je le savais et je ne doutais pas de mon succès. Je n’avais que peu d’échec dans ma vie et j’avais réussi à soigner la blessure que m’avait créé mon dernier échec en date. Mais je pouvais me montrer persévérante et il était hors de question que j’abandonne aussi facilement. Les vampires finiraient par disparaitre, peu m'importe le temps que cela prendra.
Dans ma voiture, j’avais fait le voyage d’une traite sans sentir la moindre fatigue. Il s’agissait là, sans le moindre doute, du meilleur avantage d’être un fantôme. Je n’avais jamais faim, jamais soif, et je n’avais jamais sommeil. En somme je pouvais vivre dans le désert sans avoir à m’inquiéter pour ma survie. Ce qui restait bien entendu le plus chiant restait de ne pas avoir de reflet, c’était assez énervant pour se coiffer mais bon, je savais que j’étais canon par nature donc je ne m’inquiétais pas encore réellement pour cela. Je pouvais avoir les cheveux en pétard et faire craquer les mecs.
Arrivant devant le manoir réputé pour être celui de la famille originelle, je garais ma voiture. Je pouvais constater qu’ils étaient toujours aussi imbus d’eux-mêmes à vivre dans un luxe excessif. Réajustant quelques instants ma coiffure, je montais doucement les escaliers, laissant mes talons résonnés comme ils se devaient. Une fois devant la porte, j’utilisai une petite clochette et offrait mon plus beau sourire hypocrite.
Non mais, pour qui se prennent-ils ? Depuis que je suis en ville, je ne peux compter que sur moi-même - comme toujours. J'ai géré les doutes des sorcières, les sautes d'humeur de Hayley, la méfiance de Marcel, l'insouciance de mes hybrides, l'absence de mes frères et soeur... j'étais tout seul, comme le pauvre bâtard que je suis donc, comment osent-ils venir me faire la morale ?! Hein, comment ?? C'est vraiment du grand n'importe quoi ! J'avais tout sous contrôle. J'avais ordonné à Sibby de surveiller Hayley pendant mes absences, de lui tenir compagnie et la suivre jour et nuit si nécessaire. Je ne pouvais pas mieux faire, vraiment pas. Seulement voilà, cela n'a apparemment pas suffit. Hayley a disparu, c'est un fait mais, ce n'est en aucun cas ma faute. Combien de fois je lui ai dit de rester à la maison, combien de fois je lui ai interdit de sortir - que serait-ce dans le jardin - toute seule, hein ? J'y peux rien moi, si cette fille est complètement folle et n'en fais qu'à sa tête !
Je tourne en rond dans la villa. Depuis que j'en ai parlé à Elijah et à Rebekah, je sens une boule au creux de mon ventre mais, je n'arrive pas à savoir s'il s'agit d'un sentiment de culpabilité, de rage ou de déception. Surement les trois. Mon frère a raison, je le sais. Je ne peux pas rester les bras croisés pendant que la mère de mon enfant court les rues sans protection mais, d'un autre côté, partir à sa recherche équivaut à reconnaître -officiellement- qu'il a raison. Ors, je suis bien trop fier pour ça... C'est con, débile, lâche, tout ce que vous voudrez mais, je préfère passer pour un type sans coeur plutôt que marcher main dans la main avec mon frère dans une mission sauvetage. Non, le sauvetage, ce n'est pas vraiment mon fort... même s'il va falloir que je m'y mette si je tiens à récupérer mon enfant. Moi, vouloir faire des efforts ? Peut-être, mais, de là à passer à l'acte, il y a un énorme fossé. Je vais pour sortir -prendre l'air et me changer les idées- lorsque du bruit se fait entendre l'autre côté de la porte d'entré. De la visite ? Bizarre... J'ouvre la porte exactement au même moment où la clochette se met à sonner. La grimace sur mon visage contraste alors avec le sourire de la demoiselle que j'ai devant moi. " Si c'est pour les calendriers, les pompiers sont déjà passés. " dis-je avec un sourire moqueur, avant de la dévisager de la tête aux pieds. Aucune ombre ? Je lève un sourcil malgré moi, intrigué par l'identité et la présence de cette fille à ma porte. Que vient faire un fantôme ici, chez moi ? La dévisageant plus attentivement, ma mémoire me revient. Je n'ai jamais eu à faire à elle directement mais, en mille ans, j'ai eu "l'honneur" d'entendre parler de biens des sorcières et... faut dire que Mary Warren n'est pas en reste. Elle été impliquée dans la guerre d'il y a deux ans donc, je me demande vraiment ce qu'elle vient faire ici, chez moi, à la Nouvelle Orléans...
« Si c'est pour les calendriers, les pompiers sont déjà passés » Je fis une petite moue amusée. « Oh voyons NiKlaus, je suis trop sexy pour être un pompier. » J’entre dans la maison sans attendre la permission de son hôte avant de me retourner dans le vestibule pour faire face à Klaus. « C’est tellement agréable de ne pas avoir besoin d’attendre la permission pour faire quelque chose. » Je fis un clin d’œil en écho à la malédiction des vampires. « Et tu sais aussi bien qu’il ne sert à rien de me tuer, je ne peux mourir et si l’idée vient à me faire du mal, vas-y, j’adore cela. » Je jouais bien entendu la provocation. Niklaus était comme cela, il aimait les gens capables de lui résister, d’avoir de la répartie tout en sachant rester dans les limites. Pendant mes deux ans, où j’avais ruminé ma défaite, j’avais minutieusement étudié l’histoire des originaux, leur caractère. Si avec Rebekah il fallait se montrer garce tout en cachant une faiblesse face à l’amour, il fallait se montrer naïve et vulnérable avec Elijah, mais c’était une tout autre histoire avec NiKlaus. Le vampire en détresse ne se sentant pas à la hauteur vis à vis de son frère et qui répond par un désir de domination. « Tu sais qui je suis, je n’en doute pas. » dis-je en jouant avec une mèche de cheveux. « J’ai un marché à te proposer, j’ai cru comprendre que tu étais défié par un de tes rejetons. »
Je marchai dans la pièce doucement tout en regardant les tableaux. « Si je ne me trompe pas, il s’appelle Marcel, il se fait appeler le roi et plus que tout, il opprime mon peuple. » M’arrêtant face à NiKlaus, je penchais doucement ma tête sur le côté. « Vois-tu où je veux en venir ? » Je lui offris un sourire angélique comme je savais si bien le faire. Il était machiavélique il ne fallait pas en douter et il était certain qu’il ne trouvait rien de plus irrésistible que la soif de pouvoir. Il avait besoin de cela pour se sentir exister, pour se sentir à la hauteur. Et je devais bien reconnaître que si il n’était pas un vampire, il serait quelqu’un de bien intéressant. Terriblement complexe, capable de me résister, tout ce que j’adorais. Des nombreuses histoires que j’avais appris sur les originaux, j’avais appris que les femmes avaient toujours tendance à préférer le frère romantique, mais mon dieu ce que l’on doit se faire chier avec Elijah. « Tu m’offre un verre ? »
" Oh voyons NiKlaus, je suis trop sexy pour être un pompier. " " L'un n’empêche pas l'autre, love. " dis-je d'un air moqueur, pendant qu'elle rentre dans la maison. " D'après ce que j'ai entendu, tu aimes jouer avec le feu... Tu devrais essayer de te porter volontaire. Je suis sûr que le casque t'irai à ravir. Juste le casque... rien d'autre. " Je la déshabille du regard ouvertement, histoire de donner le ton. Si elle compte m'impressionner, c'est raté. Je ne suis pas Rebekah, ni même Kol. Avec moi, elle ne serai pas là au jour d'aujourd'hui. Je lui aurai laissé aucune chance. Non, aucune. " C’est tellement agréable de ne pas avoir besoin d’attendre la permission pour faire quelque chose. " C'est ça... fais ta maligne. " Et tu sais aussi bien qu’il ne sert à rien de me tuer, je ne peux mourir et si l’idée vient à me faire du mal, vas-y, j’adore cela. " " Ne me tente pas. " J'en profite pour lui tourner autour. Après tout, ma menace est sérieuse, même si son arrogance me plait, je dois l'avouer. Faut dire qu'être un fantôme a ces avantages et, elle en a cité un en rentrant chez moi. Je ne peux pas la tuer... dommage. C'est bien connu, ma patience a ses limites - il il se trouve que je commence tout juste à m'impatienter. " Tu sais qui je suis, je n’en doute pas. " Abrège. " Je n'ai pas toute la journée. " Non, j'ai une little wolf à retrouver. Je lui lance alors un regard plus froid, plus "cérémoniel" pour ce genre de circonstances. " J’ai un marché à te proposer -je lève un sourcil, presque amusé par ce qu'elle vient de dire- j’ai cru comprendre que tu étais défié par un de tes rejetons. " Elle dit ça comme si j'en avais un à tous les coins de rue et, quelque part, je me sens vexé. Je me m'appelle pas Elijah, je n'offre pas la vie éternelle à n'importe qui et, surtout pas à celui qui me le demande gentillement. Néanmoins, je ne dis rien et me contente de la suivre lorsqu'elle s'avance dans la pièce. Elle a été assez longue à démarrer comme ça. Maintenant que le moteur est chaud, je n'ai pas envie de la couper dans son élan " Si je ne me trompe pas, il s’appelle Marcel, il se fait appeler le roi et plus que tout, il opprime mon peuple. Vois-tu où je veux en venir ? " A vrai dire... pas du tout... Je secoue la tête et lâche un rire au passage. " Merci pour le récapitulatif mais, je m'en serai passé. Je sais parfaitement ce qui se trame en ville, je n'ai pas besoin de te voir débarquer pour avoir un compte rendu. " Non, pas vraiment... Je lui tourne le dos -histoire de lui prouver à quel point je m'ennui- pour aller dans la pièce d'à côté. Au loin, je l'entends me demander un verre et, malgré moi, je souris. Dans mes mains, deux verres de vin rouge. Faut croire que j'avais prévu le coup. " Si je résume... tu veux aider ton peuple, c'est ça ? " Je ricane légèrement - encore une fois. " Je ne suis pas sûr que l'on puisse te considérer comme une véritable sorcière désormais. Si ? " Je lui tends le verre et penche ma tête d'un air de défi - encore et toujours. " Donc... tu es venu jusqu'à moi pour me montrer à quel point tu n'a rien à faire de tes journées -mise à part suivre les derniers évènements en ville- ou, est-ce que tu as quelque chose de précis à me proposer ? "
Je suis satisfaite de voir qu’il entre dans mon jeu. En finalité, nous pouvions parfaitement nous entendre, je le reconnaissais. Il était le seul de cette famille digne d’un minimum d’intérêt et avec qui je pouvais m’allier sans avoir trop envie de gerber, ce qui était un exploit vu sa nature. « Merci pour le récapitulatif mais, je m'en serai passé. Je sais parfaitement ce qui se trame en ville, je n'ai pas besoin de te voir débarquer pour avoir un compte rendu. » J’eu un sourire amusée. « Oh mais je n’oublie pas que tu es un homme. Je n’ai pas envie que tu te montres de mauvaise foi avec moi en me sortant subitement que tu avais mal vu les cadres du problème que je t’énonce. Je préfère être claire et m’assurer que nous parlons bien de la même chose. » Je n’étais pas assez folle pour m’embarquer quelques part sans m’assurer que Klaus ne croit pas que je parle d’autre chose. Comme je disais, il était un homme et en plus de cela une abomination de la nature, je ne doutais donc pas qu’il pouvait se montrer de très mauvaise foi. Je le vis partir dans l’autre pièce et le suis à bonne distance.
« Si je résume... tu veux aider ton peuple, c'est ça ? » J’eu un ricanement, légèrement plus fort que celui de Klaus avant de le faire disparaître à la suite de sa remarque. « Je ne suis pas sûr que l'on puisse te considérer comme une véritable sorcière désormais. Si ? » Il savait taper où cela faisait mal, mais il ne devait pas trop me tenter. En sorcière, j’étais assez à l’aise avec les mots et je savais moi aussi taper où cela faisait mal et ayant compris plus ou moins le fonctionnement de Klaus, je savais où je pouvais taper. Je pris le verre avec un léger grincement de dent et bu une gorgée pendant qu’il continue de blablater.
« Donc... tu es venu jusqu'à moi pour me montrer à quel point tu n'a rien à faire de tes journées -mise à part suivre les derniers évènements en ville- ou, est-ce que tu as quelque chose de précis à me proposer ? » Je soupirai et regardai mon verre pensivement. « Ne m’agace pas trop Klaus, je peux me montrer particulièrement chiante. » Je le regardai avec un haussement de sourcil. « Et tu sais combien il est difficile de se débarrasser d’un fantôme. » Contournant un canapé, je m’y installai posant mes pieds sur la table basse juste en face. « Donc oui, Monsieur qui veut aller droit au but, j’ai quelque chose à te proposer. Aide moi à récupérer mes pouvoirs et je t’aiderai à te débarrasser de Marcel et tant que cela ne sera pas fait, je serais à ton service. » Je me redresse et pose le verre sur la table. « Mais avant que tu m’envoies boulet, réfléchi ce que peux apporter une sorcière immortelle. Je ne peux pas mourir et j’ai montré comme je peux être puissante. Sans compter les nombreuses informations que je garde sur moi comme par exemple, sur cette histoire de grotte. » J’eu un léger sourire. Je devais le convaincre car mon instinct me faisait croire qu’il était le seul à pouvoir me rendre ma puissance, je savais qu’il en avait les clefs après tout, il avait rompu sa propre malédiction.
La sorcière ne perd pas de temps pour me répondre et, quelque part, c'est une chose qui m'arrange. Je ne suis pas reconnu pour ma patience donc... " Ne m’agace pas trop Klaus, je peux me montrer particulièrement chiante. " Tiens donc... " Parce que tu ne l'es pas déjà suffisamment là ? " Je lève un sourcil et lui adresse un sourire mi-moqueur mi-complice. J'aime sa répartie, on ne dira pas le contraire mais, une chose est sûre, elle n'est pas ici -dans mon salon- pour me parler de la pluie et du beau temps. " Et tu sais combien il est difficile de se débarrasser d’un fantôme. " Mon sourire disparaît au profil d'un froncement de sourcils. Mon regard s'assombrit. Comment peut-elle savoir pour le chasseur ? Comment peut-elle savoir qu'un fantôme m'a hanté jusqu'à me rendre fou ? Oh... j'oubliais... les fantômes sont adeptes des commérages, tout autant que les sorcières. Ors, j'ai un "deux en un" pile devant moi. Je lève les yeux au ciel et fais tourner le liquide dans mon verre doucement avant d'en boire une gorgée. Je me rends compte que je n'ai pas pris la peine de répondre à sa provocation et, au fond, c'est mieux ainsi. Autant ne pas s'encombrer de mots inutiles si on veut aller droit au but... Je fixe ses pieds, posés sur la table basse, en me rappelant l'attachement de ma soeur pour tous les meubles de cette maison. Elle lui aurai sans doute arraché la tête pour si peu mais, moi, j'en ai absolument rien à faire. " Donc oui, Monsieur qui veut aller droit au but, j’ai quelque chose à te proposer. Aide moi à récupérer mes pouvoirs et je t’aiderai à te débarrasser de Marcel et tant que cela ne sera pas fait, je serais à ton service. " Un sourire me trahit. Elle est sérieuse là ? " A mon service ? " répète-je comme pour m'assurer qu'il ne s'agit pas d'une blague. " Et à quoi pourrai-tu me servir ? J'avoue que j'ai du mal à visualiser la chose. " Sans parler du fait que... comment diable veut-elle que je lui rende ses pouvoirs ? Ai-je l'air d'une sorcière peut-être ? Je la regarde avec un air quasi ahuri. " Avant que tu m’envoies bouler, réfléchi ce que peux apporter une sorcière immortelle. Je ne peux pas mourir et j’ai montré comme je peux être puissante. " J'ai un petit mouvement de tête, tout me disant intérieurement que cette puissance était désormais du passé - mais la belle en a visiblement plus d'une carte en main. " Sans compter les nombreuses informations que je garde sur moi comme par exemple, sur cette histoire de grotte. " Je fais quelques pas vers elle malgré-moi. Cela va faire deux ans, si ce n'est plus, que cette grotte m'obsède ; depuis que j'ai entendu les rumeurs à ce sujet -lors de ma quête de la cure vampirique- je n'arrête pas d'y penser et, si mes doutes à ce propos m'empêchaient de la rechercher, je suis prêt à le faire aujourd'hui. Il est hors de question que les loups disparaissent de cette terre. Sans eux, plus d'hybrides et... je me dois d'empêcher ça, quoi qu'il arrive, quoi qu'il me coûte. " Que sais-tu à ce propos ? " Peut-être la même chose que ce que racontent les médias, pauvre abruti. Ne te laisse pas avoir si facilement... " J'ai ramassé grand nombre d'informations sur le sujet et, cela, depuis plus de deux ans. Crois-tu vraiment que je vais te croire ? Tu ne sais rien, rien de plus qu je ne le sais déjà. " Evidemment, je ne suis sûr de rien et, j'essaye surtout de la provoquer afin qu'en m'en dise d'avantage. Venant près d'elle, je pousse ses pieds d'un geste abrupte pour m’asseoir devant elle, sur la table basse où reposaient ses pieds. " Qu'est-ce que tu sais sur cette grotte ? " finis-je par demander, avouant à demi-mot que mes recherches n'ont quasiment rien donné.
« Que sais-tu à ce propos ? J'ai ramassé grand nombre d'informations sur le sujet et, cela, depuis plus de deux ans. Crois-tu vraiment que je vais te croire ? Tu ne sais rien, rien de plus que je ne le sais déjà.» Comme je m’en doutais, j’avais réussi à attiser sa curiosité et cela m’allait à merveille. Je le laissais s’approcher et me montrer à quelque point il pouvait-être rustre. J’affichai un sourire amusé. Il semblait être persuadé que j’allais lui donner ce que je savais comme sur un plateau. « Qu'est-ce que tu sais sur cette grotte ? » Me redressant, j’affichai un sourire mutin. « Mon cher NiKlaus, crois-tu vraiment que je vais te donner ce que tu veux sans avoir l’assurance que tu trouveras une solution à mon problème ? » Je posai mes mains sur ses cuisses, assez proche de son entre-jambes. J’amusai bien je devais le dire. Je me rapprochai et lui murmurais à l’oreille. « Je suis une sorcière, maitresse de l’équilibre, j’ai tout appris afin de m’assurer que les vampires aient des ennemis suffisamment puissant pour les détruire. Cette grotte, les sorcières en parlaient à mon époque et tout a été fait pour qu’elle soit oubliée. Je connais tout ce qu’il y à savoir sur cette grotte. »
Sans oublier que dans ma période dans l’autre monde, j’en avais appris d’avantage. Il ne fallait pas sous estimer le pouvoir de l’autre monde. Beaucoup d’information était transmise. Cet autre monde de solitude, permettant d’espionner les vivants, offrait de nombreuses surprises et des rencontres vraiment passionnantes. J’en avais beaucoup appris, et notamment sur les originaux de l’autre côté. Approchant mes lèvres un peu plus de son oreille, j’ajoutai « Trouve un moyen de récupérer mes pouvoirs, et je te dirai tout ce que tu veux savoir. » Claquant sa cuisse d’une de mes mains, je me relevai pour me diriger vers la fenêtre. « Il est hors de question que je te donne des informations avant d’avoir eu ce que je souhaite. » Je me retournai doucement. « Nous savons toi et moi, que tu n’es pas le frère que l’on considère comme fiable. Et même si c’était le cas, il serait hors de question que je te dise ce que je sais. C’est bien trop précieux pour être offert. » Croisant les bras, je m’adossai contre la fenêtre. « Alors, on s’associe ? » Et puis si il faisait fonctionner un peu son cerveau, il lui était aisé de constater qu’il n’était pas dans mon intérêt de voir les loup-garous disparaître, moi qui désirais tellement voir la race des vampires disparaître à jamais.
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Je suis satisfaite de voir qu’il entre dans mon jeu. En finalité, nous pouvions parfaitement nous entendre, je le reconnaissais. Il était le seul de cette famille digne d’un minimum d’intérêt et avec qui je pouvais m’allier sans avoir trop envie de gerber, ce qui était un exploit vu sa nature. « Merci pour le récapitulatif mais, je m'en serai passé. Je sais parfaitement ce qui se trame en ville, je n'ai pas besoin de te voir débarquer pour avoir un compte rendu. » J’eu un sourire amusée. « Oh mais je n’oublie pas que tu es un homme. Je n’ai pas envie que tu te montres de mauvaise foi avec moi en me sortant subitement que tu avais mal vu les cadres du problème que je t’énonce. Je préfère être claire et m’assurer que nous parlons bien de la même chose. » Je n’étais pas assez folle pour m’embarquer quelques part sans m’assurer que Klaus ne croit pas que je parle d’autre chose. Comme je disais, il était un homme et en plus de cela une abomination de la nature, je ne doutais donc pas qu’il pouvait se montrer de très mauvaise foi. Je le vis partir dans l’autre pièce et le suis à bonne distance.