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Comme quoi ça sert le collège

24/05/2002
ANONCE GENERALE A TOUS LES COLLEGIENS
Départ des élèves choisis pour Londres dans 2 jours, n’oubliez pas votre piquenique !

Ils ont de ces idées au collège, organiser des échanges d’élèves… c’est bizarre comme plan pour qu’on leur foute la paix… En plus c’est loin l’Angleterre ! Nous échanger jusqu’à l’autre bout de l’Océan, je comprends que ce soit pendant 1 mois. Et ils voulaient m’y envoyer, et moi je ne voulais pas. Ce qui causa quelques conflits. J’étais bien ici je n’avais pas envie de partir loin où il n’y aurait plus mes potes, et plus mes copines… Bref pour ne pas y aller je savais très bien comment faire, comme je faisais à chaque fois, je fais semblant d’être intéressé pour qu’ils croient que s’il m’en prive je serais déçu, et je fais des belles conneries pour avoir comme ‘‘punition’’ l’annulation de mon départ. Pas bête la bête hein ? C’est bon je n’avais pas envie de me retrouver avec les autres pecnos de 14 ans des autres classes. Mais toutes choses ont un prix et moi en plus d’être très heure… malheureux de ne pas aller en voyage j’ai dû me taper les discours tout préparer du directeurs pour chaque élèves qui passent dans son bureau. « Tu n’es plus en 6eme Aaron ! Il faut que tu te comportes en grand maintenant ! Combien de fois il faudra vous le dire ! Ce n’est pas pour nous qu’on enseigne ! Nous on a déjà un travail ! Et toi ce n’est pas en sortant toutes les portes du couloir de leurs gonds pendant la récré que tu t’en trouveras un ! » A chaque fois je me retenais de rire, mais ça finissait par se faire voir forcément… « Qu’est-ce qui te fait rire ? Peut-être le bureau de Mme Peterson que dont tu as raccourcis les pieds à coup de scie ? » « Je ne ris pas monsieur… » Et pourtant dans ma tête je frôlais déjà la mort par le rire. « Je peux t’en citer d’autre ! Le colorant bleu dans la soupe de la cantine, le blocus que tu as organisé devant l’entrée du gymnase, les boules puantes dans la salle des professeurs, les livres de math retrouvés dans les toilettes des filles aussi ! » Alors là c’était la goutte d’eau, j’ai explosé de rire en plein devant le directeur, j’ai dû lui cracher dessus par une advertance d’ailleurs… oui, j’avais mis le paquet ! Mais j’ai comme l’impression qu’il a oublié l’une de mes conneries… j’en avais fait une autre encore je crois… ah mince qu’est-ce que c’était… « AARON TURNER ! Pour sanction vous ne partirez pas en voyage ! » (OH OUIIII !!) « Oh nooon… » Ça avait été dur de reprendre son sérieux le temps de cette phrase, parce que dire oh non en pouffant de rire ce n’est pas très crédible… mais j’avais réussis. « La prochaine fois tu te tiendras à carreaux ! Aller retournes en classe ! » A ce moment-là il se leva et partit en même temps que moi dans le couloir, mais à l’opposé, je me suis retourné et j’ai vu accrocher dans son dos un papier avec marquer ‘‘frappez moi !’’ Ah ! Voilà c’était ça la dernière connerie !

En tout cas comme je n’étais pas partis, j’allais voir les londoniens débarquer, l’année dernières ils étaient sympa, mais super carrés ! Ils avaient sélectionné les intellos… j’espère que cette année ils auront été plus flexibles. Ils devaient arriver le 27 mai. J’étais plutôt impatient même si je n’avais pas voulu y aller, ça ne me dérangeais pas que les autres viennent. Au contraire, je n’ai pas à me bouger le c… postérieur. Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi mais si tu pouvais venir à Lagardère ça nous arrangerais quand même…
Nous voilà le 27 mai, il est 10h30, leurs bus arrive, le portail s’ouvre… les voilà !

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Je m'en souviens comme si c'était hier. Le voyage organisé, l'attente qui dure des heures, l’excitation des autres enfants... c'était juste l'horreur ! Les cris hystériques des prof's qui nous accompagnent nous poussent à gueuler plus fort qu'eux pour nous faire entendre et, les paquets de bonbons qui passent de main en main finissent vite en boule dans un coin. J'aurais aimé voir la tête du chauffeur après que nous ayons quitté son bus d'ailleurs. Le bordel, voilà dans quel état nous l'avons laissé.
A quelques kilomètres de notre destination, Mme McDonalds s'était levé et pris son air crispé habituel. " Les enfants... ? " Elle tapote le micro. " Les enfants ! " Tout le monde se retourne vers elle mais, les discutions reprennent aussitôt. Elle lève les yeux au ciel avant d'entamer son discours quand même. " Nous avons fait un long voyage donc, je comprends que vous soyez fatigués. " Tu parles... Silencieux et enfuit dans mon siège, je regarde autour de moi, amusé par l'arrogance innée de mes camarades. " Essayez de vous tenir tranquilles pour les quelques minutes qui nous restent de trajet. Commencez à regrouper vos affaires, faites attention à ne rien oublier en dessous et au dessus de vos sièges. " Je ne craint rien. En dehors de mon sac à dos -que je tien contre moi depuis le début du voyage- je n'ai qu'un bagage et il est dans la soute du bus. La prof' tapote le micro encore une fois et fait claquer sa langue pour montrer qu'elle n'est pas satisfaite de "notre" comportement... " Allez ! Reprenez vos places maintenant ! " ...et curieusement, les trois quarts des gosses se rassoit et se calme un peu. Quant à moi, je ferme les yeux pour profiter du calme.

Je me réveille quelques temps plus tard. Et lorsque je regarde par la vitre, je constate que personne n'a jugé bon de me réveiller avant que le bus ne s'arrête. Tous les gamins sont déjà en train de récupérer leurs affaires à l'extérieur et, lorsque je me mets en route pour faire de même, je croise le chauffeur qui se lève pour aller faire l'état des lieux de son bus. Des fois, je me dis que je suis sorti à temps de ce fichu truc. Etant le seul mioche à bord, je me serais fait défoncer pour les conneries de tous mes autres camarades et, ça, cela aurait été hors de question. Quitte à balancer chacun d'entre eux, je ne me serais pas laissé crier dessus alors que je n'avais rien fait du tout ! Bref. Je sors et prends ma valise au fin fond de la soute. Les enfants semblent beaucoup moins excités et, à contrario, ce sont les prof's et animateurs qui sautillent sur place comme des sauterelles en chaleur. Je me demande à ce moment précis combien d'entre eux sont déjà venus aux Etats Unis, combien d'entre eux seront de véritables guides. Je ne voudrais pas me perdre ici après tout, il ne manquerait vraiment plus que ça. " Regroupez vous, qu'on puisse vous compter. " C'est parti... Je m'approche d'un petit groupe et attends qu'on m'attribue un nombre. Une fois tout le monde compté, on se met en marche comme des automates. Il est 10h45. Mme McDonalds ne cesse de répéter que nous sommes en retard mais, au fond, personne n'en a rien à foutre. On se contente de la suivre et, une fois le portail de l'école qui nous accueil franchi, je ne peux m'empêcher de regarder autour de moi pour repérer les lieux. Certes, ce n'est pas en deux secondes chrono que je vais connaitre l'endroit mais, j'ai déjà l'impression de m'y plaire et c'est ce qui compte. Un peu plus loin, quelques élèves nous attendent.

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Ah ça y est ils arrivent, ça fait ¼ d’heure qu’on les attend dehors mais tant mieux pendant ce temps-là, on ne fait pas cours. Ils commencent sur un bon point ! Rien de mieux qu’un retard pour faire chier les profs et permettre aux élèves tous agglutinés dans la cour de faire des conneries sans que les adultes s’en aperçoivent. Je sens que même après être retournés en cours, on va foutre un bordel monstre ! Après tout, on a des places dans notre classe puisque pas mal d’entre nous sont partis là-bas. Les profs auraient aimé voir ma chaise vide pendant un mois mais je n’allais pas leur offrir ce plaisir tout de même ! Surtout que c’est moi qui met l’ambiance avec quelques autres, alors les anglais, s’ils sont disciplinés, on va leur apprendre deux trois trucs…

Ah ! Voilà qu’ils se décident enfin à leur ouvrir le portail, moi je voyais rien vu le tas de mioches devant moi… aller je bourre ! J’étais littéralement en train d’écarter tous les 6emes devant moi à grand coup de bras. « Aller laisse passer gamin. » ouais je suis gentil avec les petits 6emes… « Hé ! » ah celui-là j’ai dû lui marcher sur un pied. Mais bon je m’en fou. « Questa ? T’as un problème ? » Tout en disant ça je faisais ma démarche d’intimidation habituelle qui consiste à bomber le torse et à s’élevé un peu tout en haussant la voie. On dirait une recette de cuisine ! 10s et tout est près ! Vous avez le chant libre ! « heu… » Répondit le 6eme, je n’ai même pas continué, je suis passé tout droit. Il faut dire que cette méthode marche bien, en 1 minute j’étais dans les premières loges pour voir les anglais arriver. Dites donc ils ont pas l’air rassuré, on va les mettre à l’aise nous en cours… Ce que j’ai prévu risque de déménager…

Bon alors voilà mon cher ami le directeur qui s’avance pour leur souhaiter la bienvenu, il s’est sentit obliger d’acheter un nouveau micro spécialement pour l’occasion… et blablabla, vas-y fait nous un spitch de 4h sur la relation US-UK… C’est nous qui la créerons la relation pas besoin de nous dire comment on devrait faire ! « Abruti… » Ce mot était sorti tout seul de ma bouche, mais seuls quelques voisins l’avaient entendus. Bref c’est le moment de rentrer en… ‘‘Cours’’ Alors … Monter les escaliers tagués… passer dans le couloir tagué… ouvrir la porte taguée… ah on peut enfin entrer dans la… salle taguée. On se croirait en cité. Bref Mme Peterson et son bureau raccourci va faire l’appel des nouveaux de ce mois, machin truc, oui, truc bidule, oui, machin chose, oui… Pfff c’est barbant… mais à un moment un nom m’interpelle elle dit « Lenny Aaron Stones » Et la en fait j’ai cru qu’elle m’avait appelé, mais non. Jess, mon amie et voisine me chuchote : « tien il y en a un qui s’appelle comme toi ! » Je ris, c’est souvent le cas quand elle me parle. Alors j’essaye de repérer celui qui a dit « oui » Il n’est pas assis bien loin, j’irais le voir à l’intercours, ou peut-être avant, on se fait chier je ne vais pas me gêner.

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Honnêtement, je me demande ce que je fais là... Les lieux semblent avoir été décorés par les élèves eux mêmes et, les professeurs semblent encore plus débordés que les nôtres. Même Fred, le pire des garnements de ma classe se tient tranquille devant les têtes brûlées d'Amérique. Qui l'aurait cru ?! Je le regarde du coin de l'oeil pendant qu'il essaye -en vain- de draguer une petite blondinette qui l'envoit sur les roses. Un sourire me trahit lorsqu'il se retourne vers ses amis comme si rien ne venait de se passer. La fierté finira par le tuer ce type... Le discours du directeur se passe ensuite dans une tranquillité des plus titillées, juste avant que tout le monde ne découvre où il va être placé. Les classes étant nombreuses -et nous pas assez- je me retrouve seul avec deux filles de mon collège dans ma classe. Super... Deux solutions : soit je me fais vite des amis pour m'intégrer, soit je vais finir par être le souffre douleur des autres morpions. Personnellement, je préfère la première option, quitte à jouer un rôle qui ne me ressemble pas. Une main dans ma poche, je traîne mon sac de l'autre. Les deux filles de mon collège -que je connais à peine, avouons le- me suivent. Etant la seule personne qu'elles connaissent de vue, il semblerait que je leur inspire confiance.

Dans la salle, elles s'assoient côte à côte. Le contraire m'aurait étonné d'ailleurs... Elles ricanent en dévisagent les garçons qui l’entourent, se demandant lequel était le plus mignon ou le plus fort de tous. Bref, des trucs de filles quoi. Pour ma part, je profite de l'appel pour regarder autour de moi et deviner lequel de ces gamins serait assez idiot pour être ami avec moi, l'élève trop discret pour être sincèrement sage. Un sourire en coin, je pose mes yeux sur la prof au moment où il prononce mon nom. Mon sourire s'efface aussitôt. " Lenny Aaron Stones. " Je lève ma main pour savoir que non, ils ne m'ont pas oublié dans la soute du bus qui nous a emmené jusque là. " Lenny Stone sera suffisant, merci. " Pas besoin de rappeler mon nom au complet à chaque fois, si ? Je baisse les yeux lorsqu'une petite voix attire mon attention non loin. " Tiens, il y en a un qui s’appelle comme toi ! " Pourquoi, il s'appelle Lenny aussi ? Je les fixe un moment, avant que le cours du discours de la prof n'attire mon attention à nouveau. Elle rappelle que nous sommes les bienvenus chez eux, qu'il faut être gentil avec nous, blah blah blah... Nous ne sommes pas cons non plus. Nous parlons même la même langue ! Il n'y a vraiment quoi de nous chouchouter comme ça.

Lorsque la sonnerie retentit, je suis un des derniers à sortir. Je n'aime pas la foule, c'est comme ça. L'enthousiasme fous des gamins de mon âge a toujours été une chose qui a eu le don de m'exaspérer. D'après les spécialistes de Londres, je serais un... comment est-ce qu'ils l'ont dit déjà ? Un tantinet trop mure pour mon âge ? Oui, je crois que c'est ça. A force de traîner et d'écouter les conseils -pas toujours fiables- de mon père, faut croire que je me suis forgé une carapace assez dure à percer et à comprendre pour les autres gamins. Je suis d'ailleurs blasé d'avance à l'idée de les retrouver dans la cour. Qui es-tu ? Comment t'appelles-tu ? Quelle âge as-tu ? Des milliers de questions prévisibles vont m'assaillir et, rien que d'y penser, je traîne les pieds malgré moi. Tant pis. Je finis quand même par sortir et balayer la cour du regard. J'avais prévu de me faire des amis pour ne pas m'ennuyer totalement lors de mon séjour donc... commençons la chasse aux amis. Je cherche aussitôt la fille qui parlait de moi en cours mais, j'ai beau chercher, je ne connais pas assez bien les lieux pour la trouver. Quoi que. Je marche d'un pas décidé vers l'autre côté de la cour, où je l'ai trouvée accompagnée du même garçon. Lenny c'est ça ? Ou est-ce Aaron ? Je penche ma tête en arrivant devant eux. " Il parait que nous avons le même prénom ? Ravi de l'apprendre. Lequel est-ce ; Lenny ou Aaron ? "

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C’est bête, le cours n’a pas durer bien longtemps après leur arrivée. J’avais prévu un peu d’action lorsque le cours aurait repris mais à peine l’appel fait, la cloche nous assourdi les oreilles. C’est toujours pareil dans cette foutue salle, on est trop près de cette foutue cloche dans ce foutu couloir de ce foutu collège. Bref, comme d’hab’ je sors vite en bourrant tout le monde, Jess profite de l’espace que je laisse derrière moi pour se faufiler, elle est toute mince alors c’est facile pour elle ! Bon, maintenant c’est la récré, c’est marrant tant de nouveaux visages, d’habitude je vois sortir des gens que je connais, ce qui est normal puisque je connais à peu près tout le monde. Mais là, plein de nouvelles têtes. C’est sympa ! J’aime bien ! J’irais leur parler s’ils ne viennent pas, enfin, à ceux qui paraissent cool, pas les intellos aux lunettes rondes. Mais pour le moment j’ai un mot à faire signer à la vie scolaire alors ça attendra un peu.

C’est toujours pareil dans cette vie scolaire, toujours blindée de monde, plein de gens qui n’y ont rien à foutre d’abord. Des gonzesses qui discute, et des surveillants qui discutent aussi pendant que ceux qui ont vraiment besoin de quelque chose et qui n’osent pas gueuler plus fort que les autres attendent. J’en ai marre je fonce dans le tas, « Poussez-vous ! J’ai un mot à faire signer moi ! » Je donne quelques coups de bras en même temps, les petits se les prennent dans la figure mais ils s’en remettront. « Aaron tu pourrait attendre !» « Nan j’attends pas j’ai autre chose à faire que de moisir ici en attendant que tout le monde soit passé ! » Le temps de dire cette phrase j’étais passé devant tout le monde, je pose mon bout de papier sur le bureau. « C’est quoi ce mot ? un papier comme quoi tu es bien allé chez le directeur ? Mais qu’est-ce que tu as encore fait ? » Tiens, David le surveillant ne semble pas au courant… bon on ne va pas non plus tout dire… « Tu te souviens du colorant bleu dans la soupe de la cantine ? » C’est marrant mais l’expression de son visage venait de changer, c’est marrant aussi comme je m’y attendais. « Rah c’est pas vrai c’était toi ?? » Juste en disant cette phrase il avait signé, j’ai vite choppé le papier et me suis barré, j’ai retrouvé Jess dans le couloir et on est sorti dans la cour.

On était sorti dans la cour depuis pas très longtemps lorsque quelqu’un s’avança vers nous, je le reconnais c’est celui qui est arrivé dans notre classe. Il avait remarqué qu’on avait un prénom en commun, moi qui avais prévu d’aller faire sa connaissance, c’est finalement lui qui est venu me voir. « Ouais ! Moi c’est Aaron Turner ! Et elle s’est Jess !» Je lui tends la main pour la lui serrer, je le fais de plus en plus je ne sais pas pourquoi. « Tu n’es pas venu avec des potes ? » C’est vrai que cela m’a pas mal étonné de le voir arriver tout seul. Tous les autres sont en groupes puisqu’ils se connaissent, même les deux filles qui sont arrivées dans la classe ne se quittent plus, de peur qu’on les mange peut-être… Non lui il n’était pas accompagné. En même temps que je parlais, je regardais la grande horloge, j’ai bien fait de gruger tout le monde en vie scolaire si non j’y serais encore. La récré n’est que peu avancer, On va avoir le temps de discuter.

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