Hot_Rencontre nocturne |Drake&Lis.

Lisbeth sorti discrètement du loft où elle avait récemment emménagé,incapable de dormir ou de faire quoique ce soit, elle avait préférer envoyer un message à Drake pour une petite virée nocturne. Plutôt que de rester se tourner les pouces pendant qu'une poulette hurler de plaisir à plein poumon dans la pièce d'à côté. Lisbeth n'en voulait pas du tout à son colocataire d'avoir emmené une tiers personne passé la nuit au loft, elle ne lui en voulait pas non plus parce qu'elle aurait pu penser avoir l'exclusivité de s'envoyer en l'air avec lui mais elle en voulait à Ezeckiel parce qu'il n'avait pas su choisir une nana moins bruyante ! La jeune Pritchard avait penser sortir pour une partie de chasse mais son frère restait injoignable et son père était de nuit alors la question ne s'était pas posé bien longtemps. Beth sauta sur son véhicule, la jeune femme avait récemment investi dans un engin à deux roues. Elle trouvait ça beaucoup plus dangereux, beaucoup plus excitant et quelques part tellement apaisant. Elle ne supportait juste plus d'être enfermé et la moto, c'était pile ce qu'il lui fallait. Son père était loin de trouver l'idée brillante, si elle était de mauvaise foie, elle aurait pu croire que c'était parce qu'il lui en voulait un peu d'avoir quitté la maison familiale à peine quelques semaines après son retour d'enfer mais ce n'était pas le cas. Elle savait qu'il s’inquiétait pour elle, qu'il s’inquiéterait toujours pour elle car comme il avait pour habitude de dire, elle était "sa petite fille". Elle aurait beau essayer, ça elle ne pourrait le changer et quelques part : C'était rassurant. Car dans le monde dans lequel il vivait, rien n'était éternelle, rien n'était sure. Les choses changeaient sans cesse et elle avait l'impression que ça ne faisait que dégénérer. Surtout maintenant que toute la planète était au courant pour les vampires. Tant de choses s'étaient passer durant son absence, tant de morts, tant de souffrance et tellement de catastrophe ! Il ne fallait pas lui en vouloir si elle ressentait le besoin de s'évader parfois et ça, elle y parvenais qu'en fumant de l'herbe ou en s'envoyant en l'air. Certains voient des psychologues, Lisbeth avait sa manière bien à elle pour se sortir de ses problèmes. Elle gardait tout pour elle et évacuait son mal en se plongeant dans la débauche mais elle n'en oubliait pas moins ses responsabilités de flic et de chasseuse. Jamais elle ne permettrais qu'une autre personne vienne à subir ce qu'elle a pu subir , jamais.
La jeune femme descendit de son véhicule quand elle arriva au lac. Elle n'avait pas prit la peine d'enlever son pyjama avant de sortir et son petit shorty noir et son débardeur de même couleur faisait très bien l'affaire en cette chaude nuit. Sans mauvais, jeu de mots. Lisbeth retira le pieu qu'elle gardait habituellement dans sa botte pour la ranger. Elle ne voulait pas que Drake découvre son secret. Si tout le monde savait pour les vampires, personne n'avait à savoir pour l’existence et l'identité de tout les chasseurs de cette petite ville. Elle voulait s'évader, ne plus y penser à ces saletés. Et puis, il fallait bien admettre que c'était vachement glauque de se ramener avec un pieu à une rencontre nocturne. Ne voyant pas Drake, elle alla s’asseoir sur le bord du ponton en bois qui ne manqua pas de grincer sous ses pas. Les pieds suspendu dans le vide au dessus de l'eau si paisible. Elle sorti le joint qu'elle avait prit la peine de rouler avant de sortir et se mit à fumer en attendant le jeune homme.

La jeune femme ne savait pas bien pourquoi est-ce qu’elle voyait Drake, peut être parce qu’il était  vraiment canon dans son genre et qu’il savait la faire grimper au rideau. Bien qu’ils ne se soit envoyé en l’air qu’une fois, il avait su être plus que satisfaisant. C’était presque suspect tant il était doué. Peut être étais-ce à cause d’un certain stupéfiant ou à cause de l’usage de certains stéroïde ? Ou alors, il était vraiment doué. Mais elle aurait préféré vendre son âme au diable plutôt que de lui en faire part. Lisbeth avait à peine fini de rouler son joint qu’on lui arracha des mains. Priant intérieurement pour que ce ne soit pas un membre de sa famille, ses amis ou même un collègue de travail. Presque soulagée de voir qu’il ne s’agissait que de Drake elle leva les yeux au ciel après avoir jeter un petit coup d’œil à sa montre. « Si au lieu de t’occuper de ma santé, tu t’arrangeais pour être à l’heure ? », répliqua-t-elle amuser tout en lui reprenant son pétard des mains. Elle n’avait pas la naïveté de croire qu’il s’intéressait réellement à sa santé ou à quoi que ce soit d’autre lui concernant. La vie de la jeune femme avait certes été chamboulée mais elle savait encore faire la différence entre un petit-ami et un plan cul. La jeune femme ne connaissait pas grand-chose concernant Drake, elle savait juste qu’il était une bête de sexe et qu’il était plutôt drôle puis, elle devait bien avouer que ne rien savoir à son sujet  était assez excitant. Le mystère autour d’un mec, c’était toujours excitant. Elle tourna la tête vers le jeune homme qui s’était assit à côté d’elle quand il reprit la parole. Amusée par ses dires, elle jeta à son tour un coup d’œil à sa tenue qui n’était autre que son pyjama puis haussa les épaules. «  ‘La nudité est une absence de vêtements qui ne manque pas d'effets’ c’est sure
», une citation d’un auteur français des années 20 si elle se souvenait bien de ces cours de littérature au lycée. « Mais va falloir le mériter… », Reprit-elle non sans lui lancer un regard lourd de sous en entendu. Lisbeth aimait jouer, aimait croire qu’elle avait les choses bien en main, que c’était bien elle qui commandait même si la plupart du temps c’était loin d’être le cas. Mais les plus intelligents comprenaient que s’ils voulaient obtenir d’elle ce qu’il désirait, il fallait jouer le jeu. Et rien de plus amusant qu’un petit jeu de pouvoir, n’est-ce pas ? La fille Pritchard manqua d’éclater de rire à la question du jeune homme. « Je m’ennuyais tout court, oui. », répondit-elle seulement. Ce n’était là qu’une demi-vérité après tout. Elle plongea son regard dans le sien, un petit sourire au coin des lèvres. « J’avais chaud, je m’ennuyais puis j’ai pensé aller au lac… », Elle posa le joint sur le bois sec du ponton, se leva puis commença par ôter son shorty, dévoilant ainsi sa lingerie. «…Histoire de nager un peu et me rafraichir…mais.. », elle se mit ensuite à enlever son débardeur pour se retrouver en soutien-gorge aussi rouge que son tanga. « ..Je me suis demander ce que j’allais pouvoir faire pour me réchauffer ensuite et là, Eureka ! », elle laissa tomber son pyjama à côté de son pétard. « J’ai pensé que tu pourrais m’être utile. », elle esquissa un petit sourire au coin des lèvres. C’était une entrée en matière comme une autre toutefois, elle finit par se rassoir à côté de lui. La jeune femme en avait presque oublié les marques de morsures de Sveltana un peu  partout sur son corps. Elle espérait juste qu’il ne l’avait pas remarqué la première fois et que ce ne sera pas le cas encore cette fois-ci. C’était comme si cette psychopathe l’avait marqué, comme si elle avait expressément fait en sorte que jamais elle ne parvienne à l’oublier. A oublier ce qu’elle lui avait fait subir durant trois long mois. Elle avait l’impression d’être sur le point de faire une crise d’angoisse, elle ne bougeait, sa respiration devenait de plus en plus difficile mais elle essayait de paraître le plus normal possible. Que pourrait-elle lui répondre s’il venait à lui poser des questions ?

Elle se sentait différente depuis qu’elle était revenue, c’était comme si ce qu’elle avait subi lui arraché une part d’elle part. C’était comme si un vide s’était creusé en elle et cela avait commencé bien avant qu’elle ne se fasse enlevé. C’est vrai ! Combien de personne normalement constitué aurait pu mourir puis revenir à la vie autant de fois qu’elle l’avait fait. Puis être violé, drainé de son sang, c’était loin d’être la joie. Cette partie d’elle manquante qu’elle essayait de combler la rendait impudente, irréfléchi. Elle avait la naïveté de croire que toutes ces bêtises pourraient la rendre normal à nouveau et c’était bien pour cette raison qu’elle n’y mettait pas fin. Et puis, il fallait bien l’avouer, c’en était arrivé à un stade où c’était indépendant de sa volonté. La jeune femme avait sourit en entendant le jeune homme, alors comme ça il était prêt à 'tout' faire pour la voir à poil. C'était un défis comme un autre, un défis qu'il tenait à relever et pour Lisbeth, les festivités ne faisaient que commencer. "Je prend note.",avait-elle répliquer non sans omettre d'y ajouter un petit clin d'oeil. La jeune femme savait faire monter le désir chez un homme et aussi loin qu'elle s'en souvienne, cela avait toujours été innée chez elle. Elle était de ce genre de jeune femme qui aimait plaire, qui aimait profiter des avantages que lui procurait le statut de Femme et cela avait toujours été ainsi. Quand il lui demanda comment est-ce qu'il pouvait lui être utile, elle leva les yeux au ciel. Il lui semblait avoir été plutôt clair pourtant. Ou alors était-ce simplement pour l'entendre le lui dire distinctement qu'il lui posait la question ? "Je te le ferais savoir en tant voulu, blondinet." Oui, elle était aussi consciente qu'une jeune femme mystérieuse était aussi des plus sexy et des plus désirable. La règle était d'en dire le minimum, c'était ainsi qu'on parvenait à vendre du rêve.
Depuis son retour, la jeune femme s'était toujours arrangé pour qu'on ne fasse pas bien gaffe à ses cicatrices en se mettant à poil dans le noir par exemple . Quand elle passait du temps avec des gens normaux tel qu'Ezeckiel ou Drake , des personnes qui ne connaissaient pas grand choses aux loups, aux vampires, aux sorcières. Des personnes qui n'avait réellement conscience des dangers de la vie même s'ils étaient au courant pour les vampires, ils ignoraient tout de la vie de chasseurs qu'elle menaient. C'était comme s'il lui était permis d'être à peu près normal dans ces moments. Tellement, qu'elle finissait parfois par se prendre au jeu. Ce n'est bien qu'après avoir ôté ses fringues, ce n'est qu'après avoir poser les yeux sur ses cicatrices que tout lui était revenu. Elle n'était pas normal, elle avait choisi cette vie ! C'était à elle d'y faire face seule. Même si sa famille était toujours là pour elle malgré les disputes, même si ses amis tel que Max et Chloé étaient là pour l'épauler : Il n'en restait pas moins que c'était sa vie et que c'était bien à elle de l'assumer. Tout le monde avait eut son quota de souffrance et le but était de vivre avec, de passer au dessus mais surtout d'aller mieux. Cela faisait un petit moment qu'elle était silencieuse et quand Drake trouva à lui poser pile la question auquel elle ne souhaitait pas répondre. Elle se mordis la lèvre inférieure presque jusqu'au sang tout en sursautant très légèrement quand tout les souvenirs de ces trois derniers mois l'assaillir d'un coup. Elle ouvrit la bouche pour dégager sa lèvre puis la refermer, elle ne savait quoi lui répondre. La jeune femme ne voulait surtout pas qu'il sache qu'elle faisait parti de ces chasseurs dont on parlait à la télévision ou dans la presse. Elle ne voulait pas qu'il sache qu'elle avait un lien avec les vampires. Elle ne saurait mentir quand son corps disait la vérité à sa place. Alors un soupira longuement quand il lui dit qu'il comprenait parfaitement si elle ne voulait pas en parler. Alors elle se reprit d'un air grave " J'ai été enlevé par une psychopathe qui m'a torturé,violé puis pratiquement vidé de mon sang tout les jours que dieu faisait durant trois mois.",avait-elle réellement dit ça ? Elle devait trouver une parade,vite ! Elle éclata faussement de rire. "J'suis tombé sur un fétichiste. Le genre totalement taré, super fanatique de ces dracula qu'on voit à la télé, t'sais ? Bref, ce mec était tordu, il kiffait me mordre ! Au début, c'était plutôt excitant comme délire puis c'est devenu vachement glauque..", elle trouvait qu'elle ne s'en sortait pas si mal !
Lisbeth se tourna légèrement vers Drake. "Revenons-en à nos moutons,mon cher ami. Qu'es-tu prêt à faire exactement pour me voir à poil ?", passer du coq à l'âne ? Ouais, c'est à peu près ça.

« Comment on peut aimer faire ça à quelqu’un ? »,la question de Drake ma laissa perplexe, incapable de savoir s'il avait mordu à l'hameçon ou pas. C'était une très bonne question, c'était une question que la jeune femme se posait tout les jours. Comment est-ce que tout les monstres de ce bas monde pouvait ressentir une certaine satisfaction en infligeant le mal ? Oui, des Monstres. Car philosophiquement parlant, l'Homme n'a pas d'instinct naturel. Tout ce qu'Il désire est quelques chose qu'il ne désire pas réellement quelques part. Ce n'est pas un désir dans le sens du besoin, ce sont désirs qui ont ni plus ni moins été corrompu par Son éducation et par la société dans laquelle Il vit. Corrompu par son entourage et par les publicités qu'Il peut être amené à rencontrer durant sa vie. Corrompu par ce qu'on lui enseigne à l'école, ce qu'Il est amené à vivre dans sa vie. Pourquoi est-ce que certains être humains agissent comme des monstre vous demanderiez-vous, et bien c'est assez simple en réalité. Eux aussi ont des désirs qui ont été influencer par leur éducation, leur entourage et leur vécu mais aussi par leur subconscient comme dirait Freud. Ce sont des pathologies qui ne sont pas innées chez l'homme, ce n'est pas héréditaire,loin de là. Ces gens bascule dans la folie, tout simplement et c'est pourtant loin d'être simple. Et pour les vampires et les loups-garous, pour elle, ce n'était que des créatures qui avaient décidé d'écouté leur instinct. Il n'était plus humain. Et concernant les rares créatures qui avait choisi de faire le bien, c'était different. Contrairement aux être-humains : Ils avaient le choix d'agir humainement, c'est à dire avec une certaine vertu et une certaine morale tandis que les autres se fichaient de tout cela. Il avaient perdu cette vision manichéenne du monde. Le mal et le bien n'existant plus dans leur monde.« Je ne... J'sais pas. Laisse tombé. », sa voix était à peine audible, rocailleuse. Une voix qui ne semblait pas être la sienne, une voix qui semblait lointaine. La jeune femme ne voulait pas faire par de son analyse psychologique. C'était bien trop tordu et ce n'était d'ailleurs qu'une théorie. Lisbeth chassa toute ces mauvaises pensées, elle avait décidé de sortir ce soir car elle n'avait pas envie de rester seul mais aussi et surtout parce qu'elle n'avait pas envie de penser à cet épisode de sa vie, aux Carter et encore moins à Melfice et son frère. La jeune femme voulait se vider la tête et elle avait penser que passer du temps à faire autre chose était La solution ! C'est au moment même où elle commençait à se dire qu'elle n'avait rien à faire ici qu'il vint à la faire changer d'avis. La jeune Pritchard frémis de son corps quand elle sentit un frais baiser dans son cou, un baiser qui se multiplia et qui devint de plus en plus chaud. Lisbeth ferma les yeux, appréciant chacun de ces baisers, chacun d'eux lui permettait de mettre un peu plus de recul entre sa vie merdique et cette nuit de folie qui se présentait à elle. Et quand il plongea sur ses lèvres pour les embrasser chaleureusement, elle n'aura voulu que cela s'arrête. Elle répondit à son baiser avec tout autant de délicatesse mais avec beaucoup plus de fougue. C'est au moment même où elle commençait à prendre goût à la situation qu'il se détacha d'elle pour se releva. Haussant un sourcils puis l'autre avant de relever la tête vers lui, perplexe. Mais la jeune femme ne vint pas à s'en plaindre quand elle le vit enlever son t-shirt, elle se mordit même l'inférieur de la lèvre tant le spectacle qu'il lui offrait était délectant !
Lisbeth sourit à sa remarque, en effet, le temps n'allait pas vraiment en se réchauffant. « Je n'aurais pas dis mieux.. »,répliqua la jeune brune en lui rendant son sourire. Elle le regardait se dévêtir, ce mec était monté comme une sculpture grec mais avec le pénis d'une sculpture allemande des années 30. La perfection grec-arienne. Elle accueillit son baiser avec désir, elle avait l'impression d'avoir été prise à son  propre jeu. Tout en soutenant son regard, elle vint à sourire quand il reprit la parole « Je ne demande qu'à te croire,Blondinet. »,répondit-elle avant de lui voler un autre baiser avant de se relever pour enlever ses bottes, laissant tomber au passage un brin d'aconit qu'elle avait omis d'enlever de sa chaussure. La jeune femme s'empressa de le cacher en posant sa botte dessus. Ni vu, ni connu. Elle alla le rejoindre ensuite,se penchant à sa hauteur pour coller ses lèvres contre les siennes. Ses lèvres étaient d'une douceur extraordinaire et puis, il embrassait comme un dieu. La jeune femme vint ensuite s'accroupir pour être totalement à sa taille, sans pour autant quitter ses lèvre qu'elle embrassait langoureusement mêlant fougue et désir brulant. Bon sang, qu'est-ce qu'elle le désirait ! Mais elle finit par se détacher de ses lèvre, elle plongea chaudement son regard dans le sien. « Tu as dis que étais prêt à tout... », murmura-t-elle d'une voix mielleuse avant de le pousser dans le lac encore vêtu de son boxer et surtout sans crier garde. « Enlèves ton caleçon, nages jusqu'au gros rocher là-bas, montes dessus puis hurle que je suis la plus belle et reviens vite, avant que j'ai le temps de me rhabiller. », Lisbeth afficha un petit sourire au coin des lèvre tout en jouant avec l'élastique de son tangua. Oui, la jeune Pritchard était très joueuse.